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ALAN PARSONS<br />
“Taies O f Mystery<br />
& Imagination<br />
O f FdgarTMIan Poe”<br />
(AristalBMG-l 976) 2/5<br />
En 1 9 7 6 , Alan Parsons décide avec<br />
son collègue Eric Woolfson de fonder<br />
un groupe. Celui-ci, <strong>pour</strong> des<br />
raisons évidentes de notoriété de<br />
l’ingénieur du son de «The Dark<br />
Side Of The Moon», s'appe<strong>le</strong>ra Alan<br />
Parsons Project. Car, il faut <strong>le</strong> rappe<strong>le</strong>r,<br />
au départ, ce groupe n'est<br />
qu'un projet. Et son principal fondateur<br />
n'est pas sûr du succès fu tu r de<br />
sa nouvel<strong>le</strong> carrière d ’artiste. Pas<br />
évident de passer de l’autre côté de<br />
la vitre d ’un studio ! Cela se ressent<br />
à l’écoute de ce prem ier album<br />
em pruntant allègrem ent <strong>le</strong>s recettes<br />
de groupes en vogue à l’époque, <strong>le</strong><br />
tout mélangé à une écriture résolum<br />
ent plus «variété», plus accessib<strong>le</strong>.<br />
Un album aux allures d ’apéritif...<br />
«I Robot»<br />
(AristalBMG-1977) 2/5<br />
1 9 7 7 , c ’est avant tout l'année de<br />
l'avènem ent de la (contre) culture<br />
punk. Ce qui ne gêne nul<strong>le</strong>m ent<br />
Alan Parsons ! Au contraire, l’hom <br />
me et son groupe continuent sur la<br />
voie tracée par <strong>le</strong> précédent album .<br />
«I Robot» pose définitivem ent <strong>le</strong>s<br />
bases du sty<strong>le</strong> souhaité par Alan<br />
Parsons : un mélange de morceaux<br />
volontairem ent accrocheurs et d’instrum<br />
entaux naviguant entre plane-<br />
ries tota<strong>le</strong>s et technologie de pointe.<br />
Ainsi, environ un tiers de l'album se<br />
passe de chant, alors que pas moins<br />
de sept chanteurs se partagent <strong>le</strong>s<br />
parties voca<strong>le</strong>s restantes. Le sty<strong>le</strong><br />
Parsons s'affine un peu plus : une<br />
sorte de pop/rock progressif com <br />
mercial, agréab<strong>le</strong> à l'oreil<strong>le</strong> et forcém<br />
ent décalée par ra p p o rt à<br />
l’époque.<br />
«Pyramid»<br />
(AristalBMG-1978) 4/5<br />
«Pyramid» est certainem ent <strong>le</strong> prem<br />
ier album significatif de la carrière<br />
de l’Alan Parsons Project. Tout du<br />
m oins, c'e st <strong>le</strong> prem ier qui fit<br />
connaître <strong>le</strong> nom de son géniteur<br />
Rocksty<strong>le</strong> n° 20<br />
autrem ent que com me ingénieur du<br />
son de luxe. Solidem ent entouré par<br />
des m usiciens aussi ta<strong>le</strong>ntueux que<br />
David Paton, lan Bairnson, John<br />
M i<strong>le</strong>s ou Stuart Elliott, la paire<br />
Parsons/W oolfson pose avec<br />
«Pyramid» la première pierre de <strong>le</strong>ur<br />
édifice. De l'instrum ental «Voyager»<br />
à «Shadow of a lonely man» en passant<br />
par <strong>le</strong>s form idab<strong>le</strong>s «The eag<strong>le</strong><br />
will rise again», «In the lap of the<br />
gods» ou «Hyper-gamma-spaces»,<br />
la musique du Alan Parsons Project<br />
n’est jam a is prise en défaut.<br />
M élodies langoureuses, arrangements<br />
soignés et production haut de<br />
gamme confèrent à cet album <strong>le</strong> statu<br />
t d ’oeuvre essentiel<strong>le</strong> dans la carrière<br />
du groupe.<br />
«Eve»<br />
(AristalBMG-1979) 1/5<br />
Quoi de mieux que de com mencer<br />
un album avec un morceau instrumental<br />
? C'est en tout cas la recette<br />
que sem b<strong>le</strong> avo ir adopté Alan<br />
Parsons. Cette fois-ci, «Eve» débute<br />
par un «Lucifer» profondém ent<br />
agréab<strong>le</strong>. Sur une rythm ique en<strong>le</strong>vée<br />
et répétitive viennent se greffer<br />
des synthés altiers et des choeurs<br />
discrets. Une réussite qui, hélas, ne<br />
trouve guère d'écho dans la suite de<br />
ce quatrièm e album . Au pire, on<br />
défin ira la m usique de «Eve»<br />
com me étant tout juste bonne à<br />
passer en bruit de fond dans un<br />
ascenseur ou dans un resto ringard.<br />
Au mieux, on appréciera l’effet<br />
a p aisant de ces m élodies s iru <br />
peuses, parfaites <strong>pour</strong> siroter un<br />
apéritif entre am is, <strong>le</strong> soir devant<br />
une cheminée au feu crépitant.<br />
«The Turn<br />
O f A Friendly Card»<br />
(AristalBMG-1980) 3/5<br />
On prend <strong>le</strong>s mêmes et on recommence.<br />
Mais cette fois-ci, <strong>le</strong> côté<br />
musique de supermarché qui donna<br />
à «Eve» son aspect indigeste semb<strong>le</strong><br />
avoir été mis de côté. En effet, «The<br />
Turn Of A Friendly Card», même s'il<br />
recè<strong>le</strong> encore bon nom bre de<br />
défauts, possède une envergure et<br />
une am bition musica<strong>le</strong> nettement<br />
supérieures à son prédécesseur. Dès<br />
<strong>le</strong> prem ier titre, «May be a price to<br />
pay», la musique d ’Alan Parsons<br />
Project se veut plus comp<strong>le</strong>xe, plus<br />
J H E ALAIN p A R S O N S P R O JE C T<br />
charpentée que <strong>le</strong>s mélopées trop<br />
faci<strong>le</strong>s de l'année précédente.<br />
«Time», chanté par Eric Woolfson,<br />
deviendra d'ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong> premier véritab<strong>le</strong><br />
tube du groupe. Quant à l’inévitab<strong>le</strong><br />
instrum ental «The gold bug»<br />
et la pièce maîtresse qu'est «The<br />
turn of a friendly card» (un morceau<br />
de 16 minutes divisé en cinq parties),<br />
ils laissent présager du<br />
meil<strong>le</strong>ur <strong>pour</strong> <strong>le</strong>s album s à venir. Ce<br />
qui sera confirm é dès l'année suivante<br />
au-delà de toute espérance...<br />
«Eye In The Sky»<br />
(AristalBMG-1981) 5/5<br />
«Eye In The Sky» est un album surprenant.<br />
Non pas parce qu’il est<br />
quasim ent parfait dans son genre,<br />
mais surtout, au vu de ses prédécesseurs,<br />
parce qu'il marque une évolution<br />
incroyab<strong>le</strong> au niveau des com <br />
positions, du son et des arrangements.<br />
On a l'impression qu'Alan<br />
Parsons a dé fin itive m e n t, en<br />
-THE ALAN PARSON“S PROJECT*<br />
-€V£ IN THE SKY-<br />
quelques mois seu<strong>le</strong>ment, fait une<br />
croix sur tout ce qu’il a pu enregistrer<br />
avec son groupe auparavant.<br />
Plus adulte, cet album l’est certainem<br />
ent. L’enchaînem ent<br />
«Sirius/Eye in the sky» pose dès <strong>le</strong><br />
début <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s du jeu :<br />
certes, il y a toujours cette volonté<br />
de pondre des mélodies évidentes,<br />
m ais cette fois-ci avec plus de<br />
rigueur et un sens pop beaucoup<br />
plus prononcé. Le calcul s'avérera<br />
juste puisque la chanson «Eye in<br />
the sky» deviendra un tube énorme.<br />
Mais il serait profondém ent injuste<br />
de s’arrêter à cette com position en<br />
particulier. Car la plupart des autres<br />
morceaux tiennent la dragée haute<br />
à ce h it évident : <strong>le</strong> diaphane<br />
«Children of the moon», l'épique et<br />
tortueux «Si<strong>le</strong>nce & I», véritab<strong>le</strong><br />
pierre angulaire de l’album , <strong>le</strong> très<br />
rock «You’ re gonna get your fingers<br />
burned», <strong>le</strong> bluesy «Psychobabb<strong>le</strong>»<br />
et l'e xce l<strong>le</strong> n t in stru m e n ta l<br />
«M am m agam m a» suffisent à rendre<br />
cet album indispensab<strong>le</strong>.<br />
m m m i ï<br />
THE