La Fabuleuse Histoire d'Aristide Boucicaut
La Fabuleuse Histoire d'Aristide Boucicaut
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<strong>La</strong> <strong>Fabuleuse</strong> <strong>Histoire</strong> <strong>d'Aristide</strong> <strong>Boucicaut</strong><br />
<strong>La</strong> <strong>Fabuleuse</strong><br />
<strong>Histoire</strong><br />
<strong>d'Aristide</strong><br />
<strong>Boucicaut</strong><br />
(Fondateur du Bon Marché, le<br />
Célèbre Grand Magasin Parisien)<br />
Texte adapté par :<br />
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Bien amicalement,<br />
Franck Wenger<br />
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<strong>La</strong> <strong>Fabuleuse</strong> <strong>Histoire</strong> <strong>d'Aristide</strong> <strong>Boucicaut</strong><br />
ARISTIDE BOUCICAUT<br />
Fondateur du BON MARCHE<br />
Il est des hommes dont la vie n'est qu'une continuelle<br />
ascension vers l'idéal qu'ils ont choisi.<br />
On pense d'eux qu'ils ont été servis par la chance ; on<br />
oublie trop souvent que leur réussite est surtout due à leur<br />
travail, à leur intelligence et à leurs qualités.<br />
Parmi ces hommes à la destinée merveilleuse se range<br />
Aristide <strong>Boucicaut</strong>, qui, de simple employé forain, parvint à<br />
créer l'une des plus importantes organisations commerciales<br />
de France et atteignit au faîte de la fortune et de la<br />
considération.<br />
Né à Bellême, dans l'Orne, le 14 juillet 1810, Aristide<br />
<strong>Boucicaut</strong> eut une enfance sans histoire. <strong>La</strong> condition<br />
modeste de ses parents l'obligea à travailler de bonne heure<br />
et c'est à peine adolescent qu'il débuta dans la carrière<br />
commerciale, au plus humble échelon : il était l'employé<br />
d’un marchand de nouveautés ambulant.<br />
Pendant des mois et des mois, le jeune <strong>Boucicaut</strong><br />
accomplit son dur travail. Levé à l'aube, il partait installer<br />
son éventaire sur quelque place de ville ou de village,<br />
passait sa journée à « faire l'article » et le soir emballait ses<br />
marchandises pour rentrer chez son patron à la nuit tombée.<br />
Le lendemain, il recommençait, il parcourut ainsi toute la<br />
région du Perche. Au cours de ses incessants déplacements,<br />
Aristide <strong>Boucicaut</strong> avait appris beaucoup de choses ; sa<br />
réussite sur les marchés campagnards lui donna l'idée de<br />
faire mieux encore, et, un beau jour, il partit pour Paris.<br />
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Il devint aussitôt vendeur « Au Petit Saint-Thomas », un<br />
magasin de nouveautés situé rue du Bac, là où se trouve<br />
actuellement une annexe du Ministère des Finances. Peu<br />
après, il se maria avec Eugénie Guérin, originaire de Verjus,<br />
en Saône-et-Loire.<br />
Dès son arrivée à Paris, <strong>Boucicaut</strong>, désireux de s'élever,<br />
s'efforça de compléter son instruction et, pour ce faire, se<br />
mit à l'étude de la langue anglaise.<br />
Au « Petit Saint-Thomas », il devint acheteur-chef de<br />
rayon, mais, nanti de quelques économies – 50.000 francs,<br />
disent les documents de l'époque — il voulut tenter sa<br />
chance et, dans ce but, entra en relations avec M. Videau,<br />
alors propriétaire du magasin de rouennerie « Au Bon<br />
Marché », à l'angle de la rue de Sèvres et de la rue du Bac.<br />
Videau en fit son associé. <strong>La</strong> maison était alors prospère<br />
et son chiffre d'affaires, à cette époque, était de 450.000<br />
francs par an.<br />
L'association Videau-<strong>Boucicaut</strong> ne dura que peu d'années,<br />
car M. <strong>Boucicaut</strong> effraya son associé par l'audace de ses<br />
innovations commerciales.<br />
Ne parlait-il pas de supprimer la vente « à la surdine -<br />
traduisez « à la tête du client » ?<br />
Et n'avait-il pas inventé le système des « marchandises<br />
rendues en cas de non satisfaction » ?<br />
Videau, considérant ces innovations comme beaucoup<br />
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trop révolutionnaires et dangereuses, se retira, et il mourait,<br />
alors que <strong>Boucicaut</strong> connaissait déjà la marche ascendante<br />
de son affaire et une réputation quasi-mondiale.<br />
Le 31 janvier 1863, Aristide <strong>Boucicaut</strong> devenait donc seul<br />
propriétaire du « Bon Marché ». Le chiffre d'affaires<br />
s'élevait alors à 7 millions de francs.<br />
Vers 1868, Aristide <strong>Boucicaut</strong> a déjà réalisé quelques-uns<br />
de ses projets philanthropiques en faveur du personnel, mais<br />
qui, en réalité, sont d'un réalisme pratique et se sont avérés<br />
favorables aux affaires.<br />
En effet, leur mise en pratique attirait, encourageait et<br />
retenait dans la maison les meilleurs éléments (plus on<br />
donne, plus on reçoit... principe étonnant mais très efficace<br />
expliqué dans les 101 secrets gratuits, sur le site :<br />
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Les avantages offerts aux employés étaient :<br />
Rémunération équitable des employés par<br />
l'institution de la guelde ou intérêt sur ventes.<br />
Repos hebdomadaire. Hiérarchie organisée.<br />
Avancement assuré à chacun selon ses mérites -<br />
tout chef et sous-chef sortait du rang, pas un seul<br />
ne venait de l'extérieur.<br />
Pendant cette fin du Second Empire, le fondateur du «<br />
Bon Marché » travailla à étendre le champ de ses opérations<br />
commerciales : en 1865, M. <strong>Boucicaut</strong> fils fait un voyage de<br />
prospection en Amérique ; des affaires de plus en plus<br />
nombreuses sont traitées avec la province et l'étranger ; en<br />
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octobre 1868, le premier catalogue est envoyé en<br />
Angleterre.<br />
En juillet 1870, la guerre éclatait entre la France et<br />
l'Allemagne. <strong>Boucicaut</strong> fait aussitôt afficher l'avis suivant :<br />
« Aux employés,<br />
« Tout employé appelé sous les drapeaux sera<br />
inscrit pour recevoir une indemnité de 15 francs<br />
par mois. Une fois libéré de ses obligations<br />
militaires, il reprendra sa place : estropié ou<br />
infirme, on lui en fera une. »<br />
Il construisait alors l'immeuble même où sont<br />
actuellement installés les grands magasins et l'on peut voir,<br />
dans une galerie de l'administration, deux tableaux<br />
représentant la distribution des dons anglais à la population<br />
de Paris assiégée dans les locaux dont il s'agit en pleine<br />
construction.<br />
Une fois la paix signée, le grand négociant reprend avec<br />
acharnement la tâche qu'il s'est donnée : le développement<br />
de son organisation commerciale.<br />
Il fonde des ateliers de tapisserie et d'ameublement, il<br />
ouvre ses nouveaux magasins.<br />
A l'intention de son personnel, il organise des cours de<br />
musique, de chant, de langues étrangères.<br />
Cette idée de faire donner des cours de langues étrangères<br />
à son personnel est certes une mesure humanitaire, mais<br />
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également éminemment pratique.<br />
Non seulement elle donne de la renommée à une maison,<br />
mais encore les employés apprenant bien une langue<br />
étrangère sont alors doublement utiles, car leur valeur<br />
personnelle comme vendeur, acheteur, correspondancier,<br />
etc. s'en trouve considérablement accrue.<br />
Et <strong>Boucicaut</strong> envoie à l'étranger des représentants chargés<br />
d'étendre la diffusion des catalogues, d'étudier les problèmes<br />
de transport et les questions douanières.<br />
Lorsque, en 1877, Aristide <strong>Boucicaut</strong> mourut, son<br />
entreprise était connue dans le Monde entier.<br />
Elle était seule dans son genre...<br />
Dans la dernière année de sa vie, le propriétaire du « Bon<br />
Marché» avait pu réaliser un des projets qui lui étaient les<br />
plus chers et qui constituait à l'époque une innovation<br />
étonnante : la participation du personnel aux bénéfices<br />
Il avait ainsi créé l'institution qui portait le nom de «<br />
Prévoyance <strong>Boucicaut</strong> ».<br />
Ainsi, au temps de Napoléon III, il s'est trouvé un chef<br />
d'entreprise qui pensait déjà à l'association du Capital et du<br />
Travail, et voulait améliorer le sort de son personnel.<br />
Cet homme, ce fut <strong>Boucicaut</strong>, dont on s'est plu, à juste<br />
titre, à admirer la magnifique réussite.<br />
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Mais ce qu'il y a de plus beau dans son oeuvre, ce n'est<br />
pas sa « montée » personnelle, c'est la réalisation de projets<br />
dus à son étonnante compréhension, à sa clairvoyance.<br />
Car, non content de penser à ces grands problèmes<br />
économiques et sociaux qui, maintenant, préoccupent le<br />
Monde entier, <strong>Boucicaut</strong>, au moment où presque personne<br />
ne songeait à de pareilles questions, les avait étudiées et, ce<br />
qui est plus méritoire encore, leur avait apporté des<br />
solutions dans le cadre de sa vaste entreprise.<br />
Ces innovations sont restées des modèles que peu à peu -<br />
mais avec quel retard - tant de grandes maisons ont fini par<br />
adopter.<br />
Ainsi, dans l'histoire des hommes d'action, Aristide<br />
<strong>Boucicaut</strong> a conquis son titre de novateur au vrai sens du<br />
mot. Il écrivit ainsi sa légende personnelle, la fabuleuse<br />
histoire d'un homme parti de rien et qui fit fortune, tout en<br />
étant généreux, très généreux avec ses empoyés...<br />
Cette histoire est un formidable exemple de réussite. Une<br />
réussite très généreuse à imiter. N'hésitez pas à la<br />
transmettre à tous vos amis. Le monde actuel a grand<br />
besoin de tels exemples positifs de respect mutuel :<br />
Respecter ceux qui s'enrichissent à partir de rien<br />
grâce leur travail et qui eux même, au cours de<br />
leur enrichissement, respectent et récompensent à<br />
leur juste valeur, ceux qui les aident !...<br />
Avec tous mes voeux de succès,<br />
Amicalement ;-)<br />
Franck Wenger<br />
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