actuel - La Nouvelle République

D. R.
NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 4673 - Lundi 1 er juillet 2013 - Prix : 10 DA
22 millions
d’Egyptiens
ne veulent plus
de Morsi p. 10
L’EDITO DE
SOFIANE IDJISSA
Le champ politique lui-même est totalement déstructuré.
Il a oublié jusqu’aux raisons pour lesquelles il a
été créé et se rend compte que les sillons aux mains
des partis et des associations ne le labourent pas profondément.
De ce fait, il sait qu’il ne sera pas fécondable
et pour longtemps encore. Il a déjà joué la carte
de son destin et tout indique qu'il a perdu. Ce n’est pas
en position de sommeil supplémentaire qu'imposera le
Ramadhan qu’il va trouver le deuxième souffle. Il
s’avère pour le moment qu’il subit l’indigence des
débats entre des indus occupants. Tous les ensembles
politiques et apolitiques qui le traversent savent en
toute conscience qu’ils devraient s’excuser d'avoir fui
Le DG de l’ONCV
Un contrat
de performance
d’abord
p. 4
L’impossible réveil
leurs responsabilités, celles en particulier d'avoir fortement
contribué à son atrophie, pour ne pas dire à son
décès. Quand bien même ils ont pu accéder à leur
reconnaissance administrative, c'est par les populations
qu'ils peuvent accéder à leur reconnaissance politique
que même s’ils ont des autorisations à occuper légalement
le champ politique, il n’en demeure pas moins
que par rapport aux missions de sortie de crise qui sont
les leurs, leurs comportements n’en font que des
constructions illicites. Tout comme il en est du champ
politique, il en est obligatoirement des partis politiques
qui ont déjà joué la carte de leur destin. Ils ne peuvent
prospérer dans un champ politique qu’ils ont contribué
Jeux de Mersin
Beaucoup
de travail
reste à faire p. 24
à affaiblir. Peuvent-ils exister comme d’authentiques
partis qui font face à leurs obligations de partis créés
pour la prise en charge des préférences des populations
et placer leur pays en dehors de toute menace extérieure?
Les partis sont condamnés à faire le choix de
leur devenir. Pour le moment, ils ont choisi de survivre,
les uns par arrimage au pouvoir sans être le pouvoir, et
les autres par l’investissement dans des logiques de
réactions qui démontrent leur impuissance et leur incapacité
(ou plutôt leur impossibilité) à prendre des initiatives
aux implications réelles. Actions isolées inefficaces
et actions concertées impossibles.
S. I.

actuel
algérie-russie
Forum
Bensalah représente le président
Bouteflika au 2 e Sommet du Fopeg.
Intervenant hier à un point de
presse conjoint, les représentants
des deux pays ont exprimé leur
volonté de hisser à «un niveau
plus élevé» les relations bilatérales
par la signature d’une déclaration
de «partenariat stratégique»
à moyen et à long termes.
Mourad Medelci a qualifié les relations
avec l’Ethiopie d’importantes
à l’issue «des efforts fournis
pour donner un nouvel élan à
l’investissement dans les filières
d’industrie, d’agroalimentaire et
de commerce. «Pour ce faire, les
deux parties auront à leur charge
l’application de la déclaration-référence
qui vient d’être signée et
la mise en place de mécanismes
nécessaires», a affirmé le ministre
des Affaires étrangères annonçant
la naissance d’un Conseil
d’hommes d’affaires et d’une commission
mixte avant la fin de l’an-
sécurité sociale
Tayeb louh
«Généralisation de la déclaration
en ligne des congés payés à partir
de janvier.»
Le chiffre du jour
Coopération algéro-éthiopienne
Un renforcement des relations
bilatérales en perspective
Medelci et son homologue éthiopien lors de la conférence de presse, hier. (Photo> New Press)
, Un Conseil d’hommes
d’affaires algéro-éthiopiens,
un cadre juridique
protégeant l’investissement
dans les deux pays,
construction d’ambassade
éthiopien en Algérie et
ligne aérienne Alger-
Addis-Abeba sont entre
autres des points qui ressortent
de la visite du ministre
éthiopien des Affaires
étrangères, Tedros
Adhanom Ghebreyesus, en
Algérie sur invitation de
son homologue Mourad
Medelci.
Fin de l’embargo
L’Irak enfin indépendant
économiquement
C'est avec une grande joie que l'ambassadeur irakien à Alger, Ouday Al-
Khairallah, a reçu hier la presse nationale au niveau de son ambassade
pour annoncer la totale indépendance de son pays. En effet, le Conseil de
sécurité des Nations unies avait adopté jeudi dernier une résolution
portant sur la levée des mesures prises depuis 1990 contre l'Irak, lorsque ce
dernier a envahi son voisin le Koweït.
La fin de ces mesures imposées en vertu du chapitre 7 de la Charte des
Nations unies, implique que l'Irak est devenu en premier lieu
indépendant économiquement. L'Irak est donc aussi libre à l’instar des
autres pays du monde et nous pouvons rattraper le(s) retard(s)», dira
l'ambassadeur.
Après l'annonce de cette nouvelle, poursuit-il, l'irak pourrait enfin se
débarrasser des instructions dictées par les Nations unies. «Notre pays a
repris plusieurs acquis à savoir son indépendance financière en ayant la
liberté de gérer son argent, la possiblité d'importer, notamment des
équipements militaires, les technologies avec les médicaments et la liberté
d'accepter ou de refuser l'implantation de sociétés d'investissement
étrangères en Irak. Sur ce dernier point, il a expliqué que son pays a reçu
plusieurs propositions du Koweït, de l'Iran, des Emirats arabes unis et de
la Turquie, dès lors que la fin de l'embargo a été annoncée.
«L'Irak pourrait donc prendre son sort en main et classer ses priorités»,
explique-t-il encore en citant la reconstruction des infrastructures mais
aussi la lutte contre le terrorisme et les attaques de déstabilisation
provenant de l'extérieur. Du côté de la politique extérieure du pays,
l'ambassadeur a souligné que l'Irak restera sur ses mêmes positions telles
que la non ingérence dans les affaires intérieures des pays, la solution
pacifique et surtout entreprendre de bonnes relations avec les autres pays
voisins. Ouday Al-Khairallah n'a pas omis de souligner que son pays n'a
bénéficié d'aucun soutien de la part de la Ligue arabe en tant
qu'organisation à la défense des intérêts des pays arabes. «l'Irak et
l'Algérie, les deux déplorent les agissements actuels de la Ligue arabe»,
déplore-t-il.
Hassiba Abdallah
3 000 disparus dans le nord de l’Inde en raison
des inondations.
énergie aujourd’hui
PDG
«Naftal renforce ses
approvisionnements pour
répondre à la forte demande.»
née en cours afin d’aider les entreprises
des deux pays à développer
leur partenariat. Il a, de
même, indiqué que la visite de
son homologue éthiopien a été
une occasion pour évoquer des
sujets d’ordre sécuritaire dont la
lutte anti-terroriste, la question
de la crise malienne et des questions
concernant le Moyen-Orient.
Pour sa part, Tedros Adhanom
Ghebreyesus a exprimé sa satisfaction
quant au développement
des relations bilatérales entre les
deux pays soulignant que sa présence
en Algérie intervient d’une
part, en réponse à l’invitation de
son homologue Medelci et d’autre
part pour la participation à la rencontre
du Conseil de sécurité et
de la paix de l’Union africaine sur
la réconciliation nationale. Une
réunion «réussite», affirme le ministre
qui s’est «félicité» des résultats
de cette rencontre, et ce,
tout en relevant «le rôle de leadership
de l’Algérie dans la promotion
de la paix de la stabilité et
du développement durable en
Afrique». L’invité de Mourad Medelci
s’est dit également «heureux»
d’annoncer que l’Algérie a
alloué à son pays deux terrains au
choix pour la construction du
siège de la future ambassade
d’Ethiopie à Alger, soulignant que
cela « est une preuve de l’intention
des deux pays de raffermir davantage
leurs relations bilatérales».
Radia Zerrouki
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
La NR 4673 – Lundi 1 er juillet 2013
Belkacem Sahli en visite
de travail à Marseille
et Montpellier.
R E P È R E
2
Le Conseil de paix
et de sécurité de l’Union
africaine exprime sa
gratitude au président
de la République
Le Conseil de paix et de sécurité
de l’Union africaine (UA) a
exprimé, samedi à Alger, sa
«profonde gratitude» au
président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, pour son
œuvre en qualité d’artisan de la
réconciliation nationale et de la
culture de la paix en Algérie. Le
Conseil a aussi exprimé, à la
clôture des travaux de sa
réunion ministérielle consacrée
à «la réconciliation nationale,
facteur crucial pour la sécurité,
la stabilité et le développement
durable en Afrique», toute sa
reconnaissance au président
Bouteflika pour sa «contribution
inestimable aux efforts de paix
sur le continent africain et pour
son engagement en faveur des
causes panafricaines». Par la
même occasion, le Conseil a
exprimé au chef de l’Etat ses
«vœux sincères de prompt
rétablissement». Par ailleurs, le
Conseil de paix et de sécurité de
l’UA a salué «la position
constante» de l’Algérie en faveur
des causes de l’Afrique et a
considéré la réunion d’Alger
comme une «contribution de
qualité à la célébration des
valeurs dont le Cinquantenaire
de l’OUA/UA établit la validité et
l’importance pour l’avenir du
continent».
Les travaux de la réunion
ministérielle du Conseil de paix
et de sécurité de l’Union
africaine (UA), placée sous le
thème : «Réconciliation
nationale, facteur crucial de la
sécurité, la stabilité et le
développement durable en
Afrique», se sont poursuivis à
huis clos samedi à Alger. Les
ministres africains des Affaires
étrangères, le président de l’UA,
Tedros Adhanom Ghebreyesus et
le commissaire pour la paix et
sécurité de l’UA, Ramtane
Lamamra, avaient pris part à
cette réunion ouverte en début
de matinée.
La rencontre s’est déroulée
également en présence des
représentants du département
affaires politiques auprès de
l’ONU et du service européen de
l’Union européenne pour les
Affaires étrangères et la Politique
de sécurité, ainsi qu’un
représentant de la Ligue arabe.
S’inscrivant dans une
perspective d’enrichissement de
la démarche de l’UA pour la paix
et la sécurité, la rencontre
d’Alger servira l’ensemble des
objectifs tracés à cet égard, par
la mise en relief des bonnes
pratiques en matière de
réconciliation nationale et leurs
apports à la sécurité, à la
stabilité et au développement.
Moncef Rédha

actuel
Paris
Les Algériens de France rendent hommage
au défunt président Boudiaf
, Des Algériennes et Algériens,
jeunes, moins
jeunes, vieux et vieilles,
ont tenu à répondre à l'appel
lancé par le tout récent
«Collectif des enfants
de Boudiaf» crée par
les deux infatigables Fatiha
Hassanine et Danya
Rouk pour rendre hommage
au défunt président
Mohamed Boudiaf à l’occasion
du 21 e anniversaire
de son assassinat.
Samedi, le drapeau algérien à
flotté durant pas moins de deux
heures non loin du lieu hautement
symbolique de la capitale Française
: la Tour Eiffel, plus précisément
sur le parvis des droits de
l’Homme de l’esplanade du Trocadéro.
Des Algériennes et Algériens
de tous âges, et même des étrangers,
sont venus de toute la région
parisienne, munis de portraits
de feu Boudiaf et du drapeau
algérien pour observer une
minute de silence, pour déposer
des fleurs blanches en hommage
au président Boudiaf le symbole
de tous les Algériennes et Algériens.
Après avoir entonné
l’hymne national, l’écrivain et
S A F E X
SOLIDARITÉ NATIONALE
Inauguration d'une exposition sur les
réalisation du secteur depuis 1962
Une exposition sur les réalisation
du secteur de la solidarité nationale
depuis l’indépendance a été
inaugurée hier au Palais des expositions
(Safex), à Alger, par la ministre
de la Solidarité nationale, de
la Famille et de la Condition féminine,
Mme Souad Bendjaballah.
Cette exposition vise «à faire
connaître les réalisations du secteur
depuis l’indépendance, les
progrès accomplis en matière de
prise en charge sociale des catégories
vulnérables, à savoir l’enfance
défavorisée, les femmes en détresse,
les personnes aux besoins
spécifiques et les personnes âgées,
outre le programme de lutte contre
le chômage, la marginalisation et
le développement solidaire», a indiqué
Mme Bendjaballah. Prendront
part à cette exposition, l’ensemble
des structures centrales et
locales du ministère, l’Agence du
développement social, l’Agence
nationale de gestion du microcrédit
(Angem) et les centres nationaux
de formation spécialisée et
des représentants du mouvement
associatif à caractère social et humanitaire.
En outre, des activités
culturelles, artistiques et sportives
seront présentées par des élèves
des établissements spécialisés et
par des associations durant l'exposition
aux visiteurs. A noter que
cette exposition continuera jusqu'au
7 juillet, et une journée
d’information et de sensibilisation
sur les métiers du secteur social est
prévue le 2 juillet prochain.
Imane Misraoui
maître de conférences Brahim Senouci
prononce un discours très
touchant devant l’assistance.
«Nous sommes le collectif des
enfants de Boudiaf et nous
sommes ici sans aucune casquette
politique. Nous voulons
juste dire à Boudiaf que nous
sommes là aujourd’hui pour lui et
pour la vérité sur ce qui s’est
passé un certain 29 juin 1992,
nous resterons debout.» Brahim
Senouci avait ensuite lu la biographie
du défunt, Danya n’a pu dire
un mot ce samedi là mais compte
créer l’association des enfants de
Boudiaf prochainement. La foule
s’est dispersée comme prévue à
20h sans aucun incident.
Dans un communiqué adressé à
notre rédaction, le Collectif des
enfants de Boudiaf revient sur la
tragédie du 29 juin 1992 : «Il y a 21
ans jour pour jour, dans un tragique
direct télévisé, Boudiaf était
assassiné à Annaba par un des of-
, Un programme d'action
commun définissant
les mécanismes de
coopération algéro-française
dans le domaine
de la formation des formateurs,
des cadres et
fonctionnaires des collectivités
a été signé
hier à Alger entre les
deux pays.
Le programme d'action
a été signé par le ministre
de l'Intérieur et
des Collectivités locales,
Dahou Ould Kablia,
et la ministre française
de la Réforme de
l'Etat, de la Décentralisation
et de la Fonction
ficiers chargés de sa propre sécurité.
21 ans plus tard, la vérité
n’a toujours pas éclaté. Nous
avons le droit de la connaître. Le
peuple algérien l’exige. Il veut savoir
comment et par qui «notre
rêve» a été assassiné ; rêve d’une
vie meilleure, rêve de voir l’Algérie
entre les mains d’une nouvelle
génération d’hommes et de
femmes aux idéaux vertueux, rêve
d’en finir avec la corruption, les
passe-droits, la hogra. C’est ce
rêve, celui de tout un peuple, que
portait en lui Mohamed Boudiaf,
qu’il agitait de ses longues mains
aux doigts étonnamment fins dans
les meetings devant des Algériens
incrédules de retrouver en lui
quelqu’un qui leur ressemble, qui
les respectent. Un père protecteur,
proche d’eux, qui leur parle
dans une langue qu’ils comprennent
et qui se donne pour ardente
obligation de leur apporter un
apaisement, en atténuant leurs di-
publique, Marylise Lebranchu,
qui effectue
une visite de travail en
Algérie. Dans une déclaration
à la presse, Mme
Lebranchu a indiqué
que le protocole d'accord
permettra aux
deux pays de procéder
aux échanges dans le
domaine de la formation
de leurs fonctionnaires
et l'évolution et
la modernisation de l'action
publique.
«Nous avons décidé également
de procéder à
des échanges de stagiaires
entre les écoles
de formation des deux
pays», a-t-elle précisé,
citant l'exemple de
l'Ecole nationale d'administration
(ENA),
l'Ecole nationale de l'administration
territoriale
et les écoles régionales
en France. De son côté,
M. Ould Kablia a indiqué
que les ministères
des deux pays, qui ont
«beaucoup de similitudes»
dans la gestion
de l'action publique, «se
sont mis d'accord» pour
arriver à une «nouvelle
étape d'application des
décisions prises par les
deux parties lors de la
visite du ministre fran-
vergences et respectant leurs différences.
Pour leur garantir une
paix durable, leur dessiner un horizon
propice et leur rendre enfin
leur dignité.» Les rédacteurs du
communiqué précisent : «Afin de
lui rendre hommage, des citoyens
Algériens se sont rassemblés, en
s’inspirant de l’idée du rassemblement
initié par le défunt, au
nom d’un collectif qui portera son
nom et qui se fixera comme objectif
de ressusciter ses idées, pour
voir renaître «L’Algérie de Mohamed
Boudiaf», en ayant comme
base à leur démarche, la devise du
défunt «L’Algérie avant tout».
Avant de conclure : «Nous commémorons,
en ce jour du 29 juin 2013,
non la disparition de l’homme,
mais la renaissance puis la permanence
de son idéal. Ainsi nous
interrogeons la mémoire du défunt,
pour interpeller la
conscience des vivants.»
De Paris, Hadj Hamiani
Algérie-France
Signature d'un programme d'action
commun dans la formation des formateurs
çais de l'Intérieur en Algérie
et celle de son homologue
algérien en
France». Auparavant, les
deux ministres avaient
examiné, lors d'un entretien
au siège du ministère
de l'Intérieur, les
moyens de renforcer la
coopération bilatérale,
notamment dans le domaine
de compétence
du ministère de l'Intérieur
et des Collectivités
locales pour développer
les échanges en
matière de modernisation
de l'administration
et des services publics.
I. M.
La NR 4673 - Lundi 1 er juillet 2013
3
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
Poursuite de la hausse
des importations de
ciments à fin mai 2013
Les importations algériennes de
ciments ont accentué leur hausse
durant les cinq premiers mois de
2013, enregistrant une hausse de
plus de 100% en termes de valeur
et de quantité, a-t-on appris auprès
des Douanes. Cette hausse
entamée depuis 2012 où les importations
ont presque doublé, a
été de près de 102% en valeur à
159,39 millions de dollars les cinq
premiers mois de 2013, contre
78,90 millions à la même période
de 2012, selon les chiffres du
Centre national de l'informatique
et des statistiques (Cnis). Les
quantités importées ont connu
également une «forte augmentation»
de plus de 105%, passant de
870 127 tonnes à 1,791 million de
tonnes durant la même période.
La hausse est due notamment au
lancement de nouveaux projets et
la reprise des travaux dans les
secteurs du bâtiment et des travaux
publics (BTPH), notamment
depuis le début du printemps,
avec le début de la «période
sèche», propice pour le lancement
des chantiers de construction. Les
importations les plus importantes
en termes de valeur et de volume,
durant cette période de référence,
ont concerné comme d'habitude
les ciments Portland (autres que
blancs). La valeur des importations
de ciments Portland (autres
que blancs) a atteint 136,48 millions
de dollars contres 64,48 millions
durant la période de référence,
soit une hausse de plus de
111%. En volume, également,
l'augmentation a été remarquable
(99,8%), totalisant 1,482 million
de tonnes contre 741 968 tonnes.
La pénurie du ciment se pose de
manière récurrente depuis cinq
années, notamment durant «la
période sèche» qui connaît habituellement
le lancement de projets
de construction et des travaux
d'aménagement des habitations,
avait déclaré Abdelkrim Selmane
de l'Association générale des entrepreneurs
algériens (AGEA).
Selon lui, «il suffit qu'une seule
cimenterie effectue un arrêt technique
pour la maintenance de ses
installations pour que les spéculateurs
en profitent pour créer une
tension en stockant du ciment
pour le revendre à des prix excessifs».
A cet effet, il préconise le
renforcement des opérations de
contrôle effectuées par les brigades
des services du commerce
pour contrer cette «mauvaise pratique».
Pour satisfaire la forte demande,
atténuer la flambée des
prix accentuée par la spéculation
et éviter le retard dans les délais
de réalisation des projets, le
Groupe industriel des ciments
d'Algérie (Gica) a entamé dès le
mois de juin 2012 des importations
mensuelles de ciment qui se
sont poursuivies jusqu'à ce jour.
Le déficit de l'Algérie en ciment
dépasse actuellement les 5 millions
de tonnes/an, alors que la
production nationale actuelle est
de plus de 18 millions de
tonnes/an dont 11,5 millions de
tonnes sont assurés par les 12 cimenteries
publiques. Afin de limiter
cette «hausse vertigineuse»
des importations de ciment, un
«ambitieux» programme a été
tracé, et ambitionne de produire
20 millions de tonnes à l'horizon
2016 et 29 millions de tonnes d'ici
à 2018.
Salima S.

actuel
Le DG de l’ONCV
Un contrat de performances d’abord
, Il n’y a pas si longtemps
que le Premier ministre
Abdelmalek Sellal avait
sommé les chefs d’entreprises
publiques à être
plus performantes en cessant
de cumuler les déficits.
A l’Office national de commercialisation
des produits vitivinicoles,
il semblerait que certains réaménagements
de la gestion de l’entreprise
ne plaisent guère à des
employés peu ou pas du tout enclins
à accepter des réformes
dont le but est l’amélioration des
performances économiques. Le
directeur général de cette entreprise,
créée en 1968, et qui depuis,
a évolué en société par actions
à partir de 1990, vient d’être
la cible d’attaques par voie de
presse par des éléments malveillants
qui espèreraient voir perdurer
la gabegie, à laquelle ils se
sont habitués pour exaucer selon
toute vraisemblance des intérêts
particuliers au détriment des
règles de transparence et de gestion
parfois des plus élémentaires.
M. Benmiloud Miloud, ingénieur
et ancien cadre supérieur dans
cette même société depuis une
vingtaine d’années, a été nommé
directeur général en novembre
2012. Ce qui aurait pu constituer
un acquit de poids pour la pérennité
de l’ONCV, un atout certain
pour l’amplification des bons résultats
sur le plan commercial,
de la productivité et de la production
avec la désignation d’un
cadre supérieur connaissant très
bien les engrenages de fonctionnement
et de dysfonctionnement
de son trust, déplait malheureusement
à des employés agissant
dans les ombrages de l’anonymat
pour remettre en cause la nouvelle
stratégie commerciale de M.
, Had Sehary est une commune chef-lieu
de daïra située à 125 km au nord-est de la
ville de Djelfa. Elle est habitée comme son
nom l’indique par les Sehary. C’était une
commune paisible jusqu’à la veille de l’apparition
de cette maladie qui est apparue
subitement en touchant des dizaines de
personnes. La typhoïde ou «Hemat el Msarene»
en a fait des ravages qui auraient pu
être évités. Hier après-midi (samedi 30 juin)
il n’en restait que 23 personnes suivant le
traitement. Mais au départ ils étaient plus
d’une quarantaine à être admises à l’EPH
(établissement public hospitalier) d’Aïn
Oussera. Elles ont été toutes transférées par
la polyclinique de la commune d’El-Had. On
ne sait sous quel conseil tous les malades
ont été renvoyés chez eux avec un protocole
de soins à résidence pour sept personnes.
Trois cas furent maintenus et mis
sous soins intensifs. Un journal électronique
local en parle de quarante cas confirmés.
Le wali a réagi rapidement et vivement
en démentant par communiqué de
presse le nombre de cas atteints par la ma-
Benmiloud Miloud qui n’en scandalise
certains affiche, chiffres à
l’appui, des évolutions positives
en termes de recettes et de bénéfices.
Ces améliorations ne sont
évidemment pas les fruits du hasard,
mais le résultat de réajustements
structurels pris en concordance
avec les membres du
Conseil d’administration et des
partenaires sociaux. Si certaines
revendications voulant stimuler la
contestation interne s’appuient
sur la revalorisation des primes
d’encouragement, il n’en est pas
de même pour ce qui a trait à des
pratiques contre-productives, surtout
quand on sait que dans un
passé récent pas moins de 2 bi-
ladie. Paraît-il plusieurs communiqués sont
adressés aux médias faisant part que la
cote d’alerte n’étant pas encore atteinte.
Alors que dans les normes du troisième
millénaire que nous vivons, cette maladie
ne doit plus exister. Habituellement le comité
ou la structure de veille qui est présidé
par le SG de la wilaya tient des réunions
pour prévenir toutes les possibilités
et éviter des informations qui alimentent
la panique. Ainsi les bureaux d’hygiène
communaux sont mobilisés pour faire des
prélèvements des eaux potables et d’effectuer
des analyses systématiques et
contradictoires. Personne ne sait si le BHC
de Had Sehary l’a fait ou pas. Le quartier
Ahmed Zabana dont le réseau de l’assainissement
avait été réalisé au lendemain de
l’indépendance nationale vient en fin de
compte de se rompre. Le cross-connexion
des eaux usées avec celles potables est inévitable.
Selon les habitants de la cité
Ahmed Zabana, l’eau qui coule des robinets
a changé de goût et de couleur. Ils ont attiré
l’attention des autorités sans que tou-
lans ont été rejetés, et que l’atmosphère
au sein de la société
reflétait un mécontentement général.
La nouvelle stratégie commerciale
de M. Benmiloud repose sur
le pragmatisme économique et
commercial dont le but est de réduire
au maximum les coûts jusqu’à
la livraison des produits aux
clients. Estimant qu’il a des objectifs
précis en matière de croissance
relative aux produits commercialisés
par l’ONCV, et un organe
de gestion fait pour faire des
performances, le nouveau DG
n’arrive pas à trouver de réponse
logique à des pratiques qui ont
trop perduré et qui font perdre
de l’argent à l’entreprise. Ainsi,
La typhoïde à Djelfa
Vingt-cinq cas confirmés à Had Sehary
des clients domiciliés à Béjaïa
iraient jusqu’à Mascara s’approvisionner
en marchandises en faisant
supporter les frais de transport
à l’ONCV, alors que le bon
sens aurait voulu que les acheteurs
fassent leurs emplettes à
proximité du lieu où ils sont domiciliés,
d’autant que le produit est
identique à celui se trouvant à
des centaines de kilomètres. «Si
les acheteurs se déplaçaient à
leurs frais, et par leurs propres
moyens, personne ne trouverait
peut-être à redire, seulement, il y
a des gens qui trouvent dans les
ventes à terme se pratiquant dans
des unités de commercialisation,
matière à faire gonfler les
tefois recevoir une réponse ou une réaction
de la part des pouvoirs publics. Les premiers
symptômes qui ont été diagnostiqués
sont : faiblesse, vomissements, une
température élevée, diarrhées et nausées
enfin tous les indicateurs d’une typhoïde.
Les agents sanitaires de la polyclinique et
le médecin n’ont aucun moyen pour
prendre en charge les malades. Ces derniers
sont orientés vers l’hôpital d’Aïn Oussera.
A l’accoutumée, comme les instincts
archaïques n’ont pas encore disparu, certains
sont renvoyés chez eux et c’est à ce
moment que l’épidémie se propage. Les
membres de familles des malades sont
ainsi contaminés à leur tour. Ainsi ce n’est
pas le wali ou le chef de daïra qui en sont
responsables de la situation. Faudrait-il
rappeler que les services de la santé publique
sont les seuls réceptacles de tous
les maux qui touchent à la population. Des
mesures sont prises par Aboubakr Essedik
Boucetta, wali de Djelfa, en dégageant une
enveloppe financière d’un milliard deux
cents millions de centimes en urgence pour
La NR 4673 - Lundi 1 er juillet 2013
4
créances de l’entreprise et les crédits
pour les clients, c’est pourquoi,
nous avons instauré des
conditions protégeant les intérêts
de l’ONCV. C’est une condition de
logique, de rentabilité, indépendamment
du fait de réduire les
frais de transport que supporte
en pure perte l’entreprise», a
conclu M. Benmiloud. S’agissant
du chiffre d’affaires que réalise
sur le marché national l’Office national
de commercialisation des
produits vitivinicoles, le DG nous
indiquera que l’ONCV reste largement
dominant sur le marché
local par rapport aux producteurs
et conditionneurs du secteur
privé. La région de Mascara,
connue pour ses crus de qualité
et la richesse de ses arômes «reste
une contrée de plantation qui est
appelée à se développer». «Cette
unité n’a pas à s’occuper que de
la commercialisation. «La décision
a été prise par le conseil d’administration,
directeurs d’unités
et représentants sociaux.» «La
nouvelle réorganisation structurelle
de l’entreprise ONCV commence
à faire ressortir un chiffre
d’affaires en constante évolution
comme en témoignent les chiffres
nouvellement réalisés, et «ceci
prouve le bien-fondé des nouvelles
procédures de gestion».
Ferme et en même temps serein,
le nouveau DG affirme mordicus
qu’il est là «pour faire des bénéfices,
augmenter le chiffre d’affaires,
réduire les charges, estimant
que ce sont là les conditions
sine qua non pour envisager
des augmentations de salaires,
autrement, pour attribuer des
primes liées à la rentabilité», ajoutant
qu’il reste le seul comptable
vis-à-vis du conseil d’administration,
et du commissaire aux
comptes.
Amar Khelifi
les travaux d’enfouissement d’un nouveau
réseau d’assainissement et d’un nouveau
réseau d’adduction en eau potable. Selon
les informations recueillies samedi aprèsmidi,
il ne restait à l’hôpital d’Aïn Oussera
que 23 personnes confirmées atteintes de
la pathalogie suivant des soins appropriés
et ce, selon le chef de cabinet du wali de
Djelfa. Une vingtaine d’autres personnes
qui étaient retenues en observation ou
sous soins ont quitté l’hôpital et ont rejoint
leurs domiciles. Cet épisode est une
alerte qui a été gérée convenablement pour
cette fois-ci. Comment le seront les probables
prochaines alertes même si nous
touchons du bois pour que cela n’arrive pas
? Est-ce que tous les châteaux d’eau et réservoirs
sont pourvus de javélisateurs automatiques
? Est-ce que tous les réseaux
d’assainissement sont conformes aux
normes et peuvent tenir le coup surtout
ceux qui ont été réalisés sans le contrôle du
CTH ? Et tant d’autres questions qui se posent
au CMTH de la wilaya.
Djilali Harfouche

échos
Métro d’Alger
I N F O S
E X P R E S S
KHEMIS-MILIANA
Viol d’un enfant âgé
de huit ans...
A la suite d’une plainte déposée par la
mère d’un enfant âgé de huit ans qui a
subi des sévices sexuels, les services de
sécurité ont immédiatement ouvert une
enquête qui a abouti à l’arrestation de
deux repris de justice et d’un mineur. La
victime a subi un viol collectif. Les
auteurs ont été arrêtés et placés sous
mandat de dépôt.
... l’informel reprend sa place...
Après les mesures pour éradiquer le
marché informel, les petits marchands
ont repris leur place et les grandes
surfaces sont occupées par la friperie et
la brocante. On y observe un désordre
indescriptible où les pères de famille qui
viennent pour faire leurs provisions
peinent à se frayer un chemin, sans
oublier les immenses tas d’ordures à
chaque coin de rue.
... la capacité du réseau
électrique sera renforcée
Au cours d’une rencontre, le directeur
de la Sonelgaz a affirmé que durant
l’été, les dispositifs ont été renforcés
pour éviter les coupures de courant. En
effet, 21 postes supplémentaires ont été
installés pour renforcer la capacité du
réseau électrique afin de ne pas subir
des pertes à cause des coupures, surtout
durant la nuit. Il y a quelques années,
les gros commerçants, les boulangers et
les bouchers avertis avaient déjà acheté
des groupes électrogènes pour parer à
toute éventualité.
Hadj-Mohamed
BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
La colère des employés
du lycée d’El M’hir
Cela fait des mois que la situation est
difficile mais ils ont tenu pour les élèves
qui viennent quotidiennement. Des
employés du lycée Abdelhak-Benhamouda,
dans la commune d’El M’Hir,
à 40 kilomètres du chef-lieu de la wilaya
de Bordj Bou-Arréridj, n'ont plus
perçu de salaire depuis 14 mois.
Las d’attendre les promesses de la
direction de l’éducation de Bordj Bou
Arréridj se concrétiser, les ouvriers
lancent un appel de détresse aux
responsables de la wilaya pour leur
régler ce problème.
«Nous n’avons pas de quoi survivre,
nous avons dépensé nos économies et
même tous les crédits possibles»,
disent-ils. «Nous voulons être payés»,
ajoutent-ils.
S.-K. B.
FORMATION CONTINUE
Le secteur public
«le plus demandeur»
La directrice de l’Office national pour le
développement de la formation
continue, Mme Ouazna Boukhmis, a
souligné jeudi à Alger que le secteur
public est «le plus demandeur» de ce
genre de formation. Lors d’une table
ronde animée dans la cadre de
l’exposition intitulée «Mémoires et
Réalisations» organisée au titre des
festivités du cinquantième anniversaire
de l’indépendance, à l’initiative du
ministère de la Formation et de
l’Enseignement professionnels, Mme
Boukhmis a précisé que le secteur
public qui consacre 1 % de son budget à
la formation continue est «le plus
demandeur» pour ce genre de
formation, notamment les ministères.
Les deux stations de Aïn Naâdja
livrées en 2016, annonce Tou
, Les deux stations de métro
de Aïn Naâdja, à l'ouest de la
capitale, seront fonctionnelles
à la fin de 2016 après l'achèvement
de l'installation des rails
et de tous les équipements nécessaires,
a indiqué à Alger le
ministre des Transports, Amar
Tou.
«Les travaux de creusement (des tunnels)
seront achevés en septembre prochain,
suivis de leur bétonnage en mars
2014 et de l'aménagement des stations
en décembre de la même année pour
que la pose des rails et des équipements
électromécaniques soit ensuite
effectuée pour parvenir à leur livraison
en 2016», a dit le ministre lors d'une visite
sur site.
Accompagné de M. Omar Hadbi, directeur
général de l'Entreprise du métro
d'Alger (EMA), le ministre a ajouté que
le gouvernement a inscrit dans le projet
de loi de finances complémentaire
2013 «les crédits nécessaires pour l'acquisition
des rames de métro». «Tout
est prêt pour que l'achat des rames et
l'achèvement des travaux» interviennent
en même temps pour que les stations
entrent en service à la date prévue,
a souligné M. Tou. L'extension de
la ligne de métro entre Haï El Badr et Aïn
Naâdja s'étend sur 3,6 km avec ses deux
stations, ont expliqué les responsables
L A C H R O N I Q U E D E
Chérif Abdedaïm
Les fronts du diable (III)
Par ailleurs, depuis l'assassinat de
quatre chiites dans la région
d'Ersal, le 16 juin, le Hezbollah a
toutes les peines du monde à calmer
ses partisans pour éviter qu'ils ne se
livrent à des représailles. Comme le
signale Scarlett Haddad dans L'Orient
Le Jour, la tension monte entre Ersal
(sunnite, anti-Hezbollah, anti-Assad)
et le village voisin de Laboué (chiite,
pro-Hezbollah, pro-Assad). Les anti-
Hezbollah s'efforcent de créer entre les
deux localités une « ligne de
démarcation dans le genre de celle qui
sépare Jabal Mohsen de Bab el
Tabbaneh à Tripoli ». « Dans cette
optique, les incidents sont donc
appelés à se poursuivre dans ce
secteur », estime Scarlett Haddad.
L'armée libanaise essaie tant bien que
mal de s'interposer, mais on sait que le
commandement joue un double jeu.
Pour sa part, dans un discours récent,
Hassan Nasrallah mettait en garde
contre « une tentative systématique de
défaire le tissu social des deux pays
pour le remplacer par des entités
confessionnelles ou ethniques qui
assureraient la suprématie d'Israël ».
C'est exactement ce que les « rats »
terroristes s'efforcent de faire - au
Liban depuis peu, en Syrie depuis deux
ans. Les guerres de religion, ça se
fabrique... Il existe donc au Liban au
moins trois « fronts » intérieurs où les
choses risquent de s'envenimer : Ersal,
Saïda, Tripoli et sa région (où même les
hariristes ne contrôlent plus vraiment
la situation face au monstre islamiste
qu'ils ont contribué à mettre en place).
du projet au ministre. A propos de l'extension
de la ligne entre la Grande Poste
et la place des Martyrs et de celle de Haï
El Badr vers El Harrach, la livraison est
prévue respectivement en 2015 et fin
2014. Le ministre a aussi évoqué l'extension
de la ligne Aïn Naâdja-Baraki sur
5 km et El Harrach-aéroport Houari-
Boumediène sur 9 km qui sont en cours
de lancement. Par ailleurs, le ministre a
fait état des études d'extension de la
place des Martyrs jusqu'à Draria.
Toutes ces actions vont contribuer à
faire en sorte que «en 2020, le métro
d'Alger s'étendra sur 40 km» pour alléger
les problèmes de circulation, a
ajouté le ministre.
Après la libération de Qousseir, l'armée
syrienne s'efforce (entre autres) de
nettoyer la région comprise entre cette
ville et Damas, le rôle du Hezbollah (et
de l'armée libanaise si elle
fonctionnait de façon normale) étant
de sécuriser le côté ouest de la
frontière. Plus facile à dire qu'à faire...
Enfin, pour conclure avec le Qatar,
n’oublions pas également son
ingérence dans la politique tunisienne
qui s’est révélée au grand jour ces
derniers temps.
Dans ce sens, un diplomate arabe basé
à Tunis, et ayant souhaité garder
l’anonymat, avait déclaré en avril
dernier à la chaîne satellitaire
iranienne al Alam, que le Qatar exerce
de grosses pressions sur les autorités
tunisiennes pour les forcer à livrer
l'ambassade de la Syrie à Tunis à la
coalition de l'opposition syrienne.
Selon le même diplomate : « La
pression du Qatar sur la Tunisie a
atteint un stade très avancé au point
que les autorités tunisiennes ont
demandé plus de temps pour étudier
le sujet et choisir le bon moment pour
prendre une telle mesure. »
Enfin, « le Qatar estime que la Tunisie
est le maillon le plus faible qu'on peut
forcer à prendre une telle mesure, et ce
pour soulager Doha de la pression
suite à son annonce de la livraison de
l'ambassade de la Syrie à la coalition
de l'opposition syrienne », a ajouté
cette source. Voilà donc l’histoire d’un
diable sur tous les fronts…
(Suite et fin)
C. A.
La NR 4673 - Lundi 1 er juillet 2013
5
Léger recul de la facture des importations
de matériaux de construction à fin mai 2013
La facture des importations algériennes de matériaux de construction durant
les cinq premiers mois de 2013 a atteint 1,38 milliard de dollars, en baisse de
2% par rapport à la même période de 2012, malgré une hausse des quantités
importées, a-t-on appris auprès des Douanes algériennes. (Photo > D. R.)
Environnement dans le Sud : lancement
à Tamanrasset de la Mission II
Une rencontre consacrée au lancement de la Mission II «Orientation
générale», visant le triple équilibre de l'équité sociale, de l'efficacité
économique et de la soutenabilité écologique, sera tenue aujourd’hui à
Tamanrasset, à l'initiative du ministère de l'Aménagement du territoire,
de l'Environnement et de la Ville. (Photo > D. R.)
Pêche : consolider les acquis
et améliorer les performances
Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, M. Sid Ahmed
Ferroukhi, a indiqué samedi à Alger que le principal défi du secteur était de
pouvoir préserver les acquis réalisés durant les 50 années d’ indépendance et
d’améliorer ses performances et sa productivité. (Photo > D. R.)
Hausse des importations algériennes
de produits alimentaires à fin mai 2013
Les importations algériennes de produits alimentaires se sont établies
à 4,17 milliards de dollars (mds usd) durant les cinq premiers mois de
2013, en hausse de 15,6% par rapport à la même période de l’année
dernière, indique un bilan des Douanes. (Photo > D. R.)

actuel
Ce n’est ni plus ni moins qu’une
destitution comme ce fut le cas
pour l’émir paternel de celui qui
cède sa place aujourd’hui. Au
Qatar, le coup d’Etat est congénital.
Malgré tout, la lecture que
nous offrent certains lobbies de
mèche avec cette dynastie de chameliers
illettrés voudrait que dans
ce micro-Etat, on renonce facilement
au pouvoir. «Les hommes
doivent souffrir leur départ
comme leur venue ici-bas ; le tout
est d'être prêt», disait Shakespeare.
Est-ce que l’émir déchu
Cheikh Hamad ben Khalifa al-
Thani était prêt à disparaître de
l’échiquier politique ? Que semblent
nous dire ceux qui sont derrière
le coup d’Etat au palais qatari
?
Plusieurs réponses s’offrent à
nous. Tout d’abord, le big brother
américain semble opter pour l’effacement
d’empreintes par rapport
à tout ce qui est lié aux
conséquences du simulacre de
«printemps arabe» qui n’a rien ramené
de démocratique. Bien au
contraire, il a enfoncé le monde
arabe dans les abîmes des ténèbres
des frères musulmans et
des islamistes. Donc, les USA essaieraient
de rectifier le tir en direction
de leurs partenaires islamistes
en procédant au ravalement
de façade qatarie, axe
central de la métamorphose des
régimes opérée lors des coups
d’Etat que je nommerais «populaires»
de 2011. Voyant que le
conflit s’enlise en Syrie, que
l’Egypte s’enfonce dans une crise
sans précédent, que des milices
se font la guerre et que des attentats
ont lieu régulièrement en
Libye, que la Tunisie est dans la
tourmente avec un régime islamiste
qui tarde à organiser des
élections équitables et à mettre
sur pied une nouvelle constitution,
il est clair que les régimes
issus du grand complot du printemps
arabe sont tous en panne.
D’où l’idée d’opérer une transformation,
non pas dans les pays
précités mais dans la tête qui a
produit et financé ce raz-de-marée
islamiste. A la manière de Ponce
Pilate, les USA se lavent les mains
de ce qui se passe dans le monde
arabe actuellement, avec les menaces
potentielles sur les minorités
religieuses, idéologiques ou
tout simplement sur les opposants
des régimes fascistes des
Frères musulmans, et cherchent
à se reconstruire une vertu recourant
à la nécessité de sacrifier
le veau d’or personnifié par
l’émir du Qatar. Bien entendu, la
chute de celui-ci n’aurait jamais
été possible sans l’apport judicieux
d’une peau de banane dépo-
sée par sa chère Mozah sur le dallage
marbré du palais. L’intronisation
du fils, portrait craché de son
père, et choisi parmi les 24 «pistolleros»
susceptibles d’accéder au
trône, marque sans aucun doute
l’avènement d’un émir du redéploiement
sous la botte de sa
mère, devenue l’interlocutrice privilégiée
des USA et des Occidentaux.
C’est donc la cheikha Mozah
qui a pris le pouvoir au Qatar.
Cela se traduira certainement par
un lynchage des alliés du Qatar, et
surtout des Frères musulmans
qui commencent à agacer sérieusement
en pervertissant l’image
que les USA leur avait donnée au
départ, en créant des tensions suplémentaires
entre les puissances
mondiales qui se battent actuellement
dans leur guerre de procuration
en Syrie. D’ailleurs, la
grande lessive a déjà commencé
avec la prochaine expulsion du
cheikh du dollar Al-Qaradawi qui,
d’après les médias qataris, est en
passe d’être déchu de sa nationalité,
et on se demande où il va
bien pouvoir aller prêcher son
djihad niqah désormais. Peut-être
dans le lit d’hôpital voisin de celui
de son acolyte Al-Arifi à Londonistan,
en Angleterre ? Quoi qu’il en
soit, la dimension surfaite du
Qatar a pris une trop grande importance
et porté préjudice à l’allié
traditionnel des Américains
qui est l’Arabie Saoudite, en agaçant
plus d’un, au point où il s’est
avéré inévitable d’écarter le Premier
ministre et ministre des Affaires
étrangères très actif dans le
dossier syrien, et qui est une véritable
boîte noire pour tous les
évènements qui ont secoué le
monde arabe, notamment par les
relations directes ou indirectes
qu’il entretenait avec différents
groupes djihadistes. La fin des haricots
pour l’émir n’est pas seulement
un changement conjoncturel
mais une réorientation stratégique
US de la politique qatarie
via Mozah dans le monde arabe,
surtout avec les islamistes, et qui
a pris une tournure effective après
la défaite des légions de mercenaires
financés par le Qatar en
Syrie tout en préparant le terrain
à Genève II. Ensuite, ce changement
de cap traduit une nouvelle
politique américaine au Moyen
Orient en prenant en considération
les doléances et les velléités
des Israéliens et des Saoudiens
voyant que le jeu du Qatar ressemble
à un coup de poker dont
l’issue est trop incertaine. On peut
se demander si nous allons bientôt
assister à l’effet boule de neige
qui va emporter ces régimes islamistes
issus de ce qu’on appelle
à tort «printemps arabe»... Car la
véritable Bérézina qui se déroule
sous nos yeux à travers la détérioration
des Etats qui se sont mis
sous la coupe islamiste sur injonction
US avec la bénédiction
du Qatar et de ses muftis du djihad
niqah commence à nous dévoiler
l’échec du projet américain
pour le monde arabe. La fin de
cette parodie sans queue ni tête
qu’on a nommée «printemps
arabe» a débuté avec la destitution
de l’émir du Qatar père qui,
d’après nos informations, a même
été emprisonné pendant plusieurs
jours afin de le persuader de
céder le trône. Peut-on dire,
comme on l’a supposé dans nos
articles précédents, que le tournant
historique est amorcé aujourd’hui
avec le retournement
des peuples contre les régimes
islamistes, d’où le sacrifice de cet
émir du Qatar, tel le mouton de
l’Aïd, de la part de l’administration
américaine à laquelle il s’était soumis
avec dévotion ? Les Américains,
tels les «experts Miami»,
ont nettoyé méticuleusement la
scène du crime en relevant de ses
fonctions leur larbin et en effaçant
toutes les traces qui les lient
à ses crimes, tout en donnant un
gage aux forces qui lui sont opposées
pour pouvoir redémarrer un
Genève II sur la base de la disqualification
certaine et inéluctable
des islamistes, qu’ils soient
«softs» ou «hards». C’est l’unique
voie pour pouvoir avancer sur
des dossiers suspendus comme
celui, crucial, de la Syrie. Les dindons
de la farce, en fin de compte,
n’ont pas été seulement Moubarak,
Kadhafi, Salah ou Ben Ali,
mais le club a été rejoint par le
gros lard du Qatar qui va maintenant
apprendre le goût amer de la
disgrâce, qui n’a rien à voir avec
la banane ou la fraise. «Tous les
hommes sont sales d'une manière
ou d'une autre. Seulement, il y a
ceux qu'un simple verre d'eau suffit
à laver et ceux que tous les
océans de la terre ne sauraient
purifier !»
Après nous avoir assommés avec
l’AKP, agneau-khebab-pita, force
est de constater que ce parti
souffre actuellement d’une indigestion
et, avouons-le, ne parvient
pas à nous persuader qu’il est un
modèle à instiller aux populations
«sous-développées et arriérées»
que nous sommes. Les peuples,
avec ce qui se passe en Turquie et
en Egypte, ont-ils enfin compris
qu’ils ont été floués en participant
bon gré mal gré à de véritables
coups d’Etat décidés à Washigton
par les spin doctors de la
Maison Blanche ? La roue de l’Histoire
est-elle en train de tourner ?
Nous ne sommes qu’au début du
décryptage des événements qui
se bousculent et s’accélèrent au
moment où, en Iran, on a vu une
élection se dérouler dans la tranquillité
la plus absolue à tel point
que l’Occident est gêné de l’évoquer,
lui qui nous serine inlassablement
que la République islamique
iranienne est une menace
potentielle. Par contre, il n’est pas
question d’évoquer un coup
d’Etat ou une destitution de l’émir
du Qatar, car il faut absolument
nous persuader que cet événement
est une alternance démocratique
à admirer. Tels sont les
paradoxes actuels de la grille de
lecture boiteuse proposée par Washington
et ses alliés, alors même
que les USA sont secoués par un
scandale d’espionnage sans précédent
dont nos sources nous
chuchotent qu’un Obamagate se
prépare, enterrant définitivement
l’illusion démocratique américaine
démasquée par ce jeune
analyste de la CIA Edward Snowden
qui, après Bradley Maning,
nous révèle la vulnérabilité de
l’empire américain devenu aujourd’hui
la risée du monde alors
qu’hier il dictait sa loi. Les dégâts
La NR 4673 - Lundi 1 er juillet 2013
6
Qatar
La banane, l’émir, les cancrelats et le big brother
, Le changement opéré
ces derniers jours au
Qatar et qui s’est déroulé
dans la plus pure tradition
du théâtre shakespearien
n’est ni une passation paisible
du pouvoir ni un renoncement
de la part de
l’émir.
causés par l’Amérique dans les
Etats-nations se sont traduits par
le démembrement de ceux-ci et la
venue d’une nouvelle formule de
gouvernance qui en ont fait des
no man’s lands peuplés de milices
s’entredéchirant entre elles,
renvoyant le monde arabe à une
époque où Lawrence d’Arabie
complotait en se baladant à
gauche et à droite comme bon lui
semblait.
Le monde arabe actuel dirigé par
des incapables qui se moquent
de toute notion d’Etat-nation et
ne sont rien d’autre que des soustraitants
de la CIA, tels Morsi et
consorts, incapables de gérer
leurs propres foyers, nous offre
une image pitoyable. L’impérialisme
nous démontre qu’il peut
dévorer ses valets les plus serviles
sans aucun état d’âme lorsqu’il
le juge nécessaire. Il n’a ni
amis ni alliés dès lors que son
seul but vise à s’accaparer les richesses
des nations, les vidant
de leur substance vitale et les jetant
aussitôt après comme des
citrons pressés en les vouant aux
gémonies. C’est une leçon pour
ceux qui ont un doute sur l’impérialisme
occidental en général et
américain en particulier qui s’accommoderait,
s’il le faut, avec le
diable pour régner, tant que cela
peut garantir ses intérêts vitaux.
Quant aux crétins qui placent leur
foi dans les banquiers et les marchands
de canon, colonne vertébrale
de l’impérialisme, ils ne récolteront
que la semence de la
trahison et finiront dans les
égouts de l’Histoire comme l’émir
du Qatar qui est en train de boire
le fiel de la trahison jusqu’à la lie.
On ne peut pas construire des
Etats par procuration comme on
ne peut pas offrir des démocraties
en kit, alors que l’on espionne
toute la planète.
Avant de donner des leçons de
démocratie aux autres nations,
les Etats occidentaux doivent se
démocratiser eux-mêmes avec notamment
la levée des procédures
d’écoute et le gel du fascisme qui
régit leur vie politique et économique,
et les exemples quotidiens
à travers les médias et la scène
politique secouées régulièrement
par des scandales aux plus hauts
niveaux nous indiquent que la
ligne rouge est franchie depuis
longtemps. Sans la construction
d’un citoyen occidental informé
des véritables enjeux de la société
dans laquelle il vit – et je
n’en vois pas le premier signe –
alors qu’il paie des taxes et des
impôts pour larguer des bombes
sur des pays qu’il ne connaît pas,
nous restons sceptiques quant à
même réformer certains pays tant
le degré de fascisme a gangrené la
sphère de décision politique avec
tout ce que cela comporte comme
effets secondaires sur la vie sociale,
économique et culturelle.
Le citoyen occidental, inconscient
du danger qu’il court, a délaissé le
champs de la lutte, ignorant le
fascisme rampant qui se faufile
dans la société et les institutions.
(Suite en page 7)

actuel
(Suite de la page 6)
Quant aux pays du monde arabe
qui ont cru bon d’écouter et de
suivre les think tanks et ONG qui
font du commerce avec des
concepts comme la démocratie,
les droits de l’Homme, etc., ils
sont arrivés à la concrétisation
d’un autre type d’échec qui constitue
à se livrer aux ténèbres du
fascisme islamiste. Le socle de
l’Etat-nation dans le monde arabe
est à refonder et à retravailler
avec des matériaux locaux.
Arrêtons l’importation des idées
farfelues qui nous viennent
d’ailleurs et qui ne sèment que le
chaos. Ceux qui doutent, s’ils en
ont le courage, devraient faire un
pèlerinage dans la vallée de Sebaha
en Libye, ou à Louxor en
Egypte où le sieur Morsi n’a pas
trouvé mieux que de vouloir nommer
gouverneur un terroriste qui
a assassiné 62 personnes au cours
d’un attentat en 1997.
Voilà la bonne gouvernance que
les Etats-Unis et les Occidentaux
nous proposent à travers ces sinistres
personnages, dont Morsi
restera dans les mémoires comme
le plus mauvais des présidents
égyptiens. Le sectarisme qui le
caractérise ainsi que son compère
Erdogan et leur émir bienfaiteur
du Qatar ne semble pas
se tarir et les dégâts qu’ils occasionnent
dans ces pays totalement
divisés sur fond de véritable
guerre confessionnelle antichiite
commencent à s’étendre au Liban,
en Egypte, et bien évidemment
en Syrie. Est-ce là le projet américain
pour le monde arabe issu du
discours du Caire de Monsieur
Obama ? Est-ce là la vision du
Moyen-Orient offrant la paix éternelle
à Israël en enfonçant les
peuples et les nations arabes dans
des guerres interminables ? Nous
dirigeons-nous vers le démantèlement
définitif de tous les Etatsnations
du monde arabe pour satisfaire
l’entité sioniste ?
Dans le cauchemar arabe actuel,
notre patrie l’Algérie est un havre
de paix avec une stabilité quasi totale,
même si le Président est malade
et absent du territoire national,
et cela prouve, comme l’ont
dit certains, la solidité des institutions
militaires et sécuritaires de
notre pays alors que nous faisons
face à des actes quotidiens de félonie
et de trahison de toutes
sortes. Le cas du trublion minable
d’Aboud en est un nouvel
exemple, lorsqu’il rate une nouvelle
fois l’occasion de se taire au
moment où l’Algérie souhaite de
ses enfants dignes et honorables
qu’ils ne versent pas de l’huile
sur le feu. Chacun a le devoir d’apporter
un soutien au pays dans
l’humilité et le respect de notre
peuple, de notre nation, de notre
histoire et de nos martyrs, au lieu
de propager en amont et en aval
une maladie chronique telle le
mildiou, qui contamine le monde
de la presse, le monde politique,
et tous les éléments non représentatifs
de la nation algérienne.
Heureusement que nous avons
un peuple très exigeant et mature
politiquement, car sans cela,
l’anarchie se répandrait sur le
pays. Des forces à l’intérieur
comme à l’extérieur ne rêvent que
de nous voir plonger dans la fitna.
Ces groupes vont de l’OAS aux
harkis, en passant par les expatriés
qui ont fui le pays pendant la
décennie rouge-sang, ceux qui ont
vendu leur honneur pour un asile
politique, les maffieux corrompus
nichés dans les administrations,
les cercles sionistes, bref tout un
conglomérat antialgérien visqueux
avec ses variantes qui n’a
jamais accepté l’indépendance de
l’Algérie. Et cet Hicham Aboud
sorti par la porte nous revient par
la fenêtre avec des propos nauséabonds,
vulgaires, qui symbolisent
tout ce qui est bas chez l’homme.
La question qu’on lui pose : avezvous
vraiment un honneur, vous
et vos semblables, les Samraoui,
Sifaoui, Souadia, Dehina, Zitout,
Madani, Mezrag, et toute cette
clique de parias qui braient continuellement
contre l’Algérie ? Ou
encore cette plume hargneuse qui
trempe dans l’encre amère de la
vengeance personnelle pour justifier
son existence insignifiante de
frustré dépaysé parisien, offrant
une aubaine par sa bêtise aux ennemis
de l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui.
Qu’ils méditent donc
cette citation algérienne : «Si vivre
se limitait à exister pour soi, qu'aurais-je
de plus que les arbres qui
se dénudent en hiver et se couvrent
au printemps tandis que je
fais l'inverse ?» Un autre exemple
tout frais de la perfidie nous a été
montré par France 2 qui, au cours
d’un reportage dans son JT de ce
jeudi 27 juin prêchait la chose et
son contraire. Cette couverture
à la veille de notre fête nationale
n’est pas innocente. Un envoyé
spécial y dépeignait Alger comme
un Eldorado réservé aux riches en
s’appuyant sur le témoignage d’un
ex-comptable devenu milliardaire
par la sainte grâce du dieu dollar,
qui n’a pas hésité à cracher lui
aussi dans la soupe à la télévision
française. Le patron de Cevital
qui a bénéficié des exonérations
d’impôt et de différents privilèges
accordés aux entrepreneurs algériens,
a déclaré avoir été victime
de la mauvaise gouvernance.
Donc, voilà un entrepreneur économique
qui se transforme en
chef de parti politique. Comment
se fait-il que Monsieur Rebrab investisse
dans les fenêtres PVC en
France alors que c’est l’Algérie
qui lui a octroyé des crédits ? En
nous parlant de la lourdeur de la
bureaucratie, je me demande ce
que veut ce monsieur. Désire-t-il
engloutir toute l’Algérie ? Nous
demandons des explications, car
c’est facile d’aller critiquer à Paris
ce que l’on bouffe à Alger. Comme
dit le proverbe arabe «si tu n’as
pas honte, fais ce que tu veux». Ce
reportage au JT nous a offert l’occasion
d’évoquer son dossier qui
sera tôt ou tard mis sur la table,
car cet enrichissement subit ne
peut que mettre la puce à l’oreille
du peuple algérien. S’il veut parler
de mauvaise gouvernance, commençons
donc par son cas, nous
sommes curieux, nous qui avons
hérité de la sève de nos ancêtres,
d’entendre ses explications. On
ne verra jamais aucun investisseur
français critiquer son Etat
sur les plateaux de télévision des
autres pays. La presse, quant à
elle, après sa naissance précoce
lors de l’instauration du multipartisme,
est restée figée à un stade
embryonnaire régi soit par la calomnie
soit par les critiques stériles,
voire partisanes, ce qui lui a
porté préjudice. Elle n’a jamais
su développer sa mission de
contrepouvoir en se cantonnant à
être la caisse de résonance et le
relais des partis ou des lobbies de
l’argent qui l’utilisent pour régler
leurs comptes. Sa combativité
d’éthique et de déontologie reste
encore à construire.
Autre exemple de bassesse crapuleuse
: le ministre marocain de
l’Intérieur s’est fendu d’une déclaration
pour le moins arrogante
: «Ouvrez les frontières et nous
arrêterons de vous envoyer des
tonnes de drogue» ! Ainsi notre
voisin de l’Ouest avoue contrôler
le trafic de drogue qui inonde
notre pays et, pire, se livre à un
chantage mesquin envers nous.
Bien évidement, la réponse est
claire à ce Maroc qui a toujours
été une source de problèmes :
pas question d’ouverture des frontières
jusqu’à ce que les poules
aient des dents ! Des partis politiques
marocains se targuent de
réclamer une partie de l’Algérie et
de ce fait agressent notre souveraineté
nationale. Parmi ces partis,
celui de Chabat qui, au lieu
de réclamer à l’Espagne Ceuta et
Melilla, nous fait des fanfaronnades
de coq, alors que le pauvre
et paisible peuple sahraoui
désarmé est opprimé subit la torture
quotidienne, et que plusieurs
ONG, y compris celles des maîtres
occidentaux du Maroc, produisent
des rapports accablants pour
dénoncer les dérives du régime
marocain. Et ils osent s’attaquer
à l’Algérie ? Qu’ils arrêtent leur
cirque et donnent du travail et
des logements à leur peuple au
lieu de jouer avec le feu. Les Marocains
ont été les premiers à réclamer
la fermeture des frontières
quand notre pays était livré à sa
tragédie nationale et ils nous ont
fermé la porte au nez pendant
que des groupes terroristes allaient
se reposer chez eux pour
ensuite revenir massacrer notre
peuple. Le moment est venu pour
la nation algérienne et ses dirigeants
de démystifier ce langage
de bois et du charbon qui
consiste à dire que les peuples
arabes sont des «peuples frères».
Non, Messieurs, ce concept est
biaisé à partir du moment où la
traîtrise et la perfidie pointent
leur nez, c’est désormais chacun
pour soi. Débrouillez-vous avec
votre économie moribonde et fichez-nous
la paix. Il n’est pas encore
né, celui qui peut se permettre
de faire de la surenchère
au sujet de l’Algérie, et certainement
pas un pays dont le roi malade
se soigne en France dans un
lieu tenu secret et qui n’a plus
donné signe de vie depuis plus
d’un mois, et dont le gouvernement
se fissure en attendant de
couler comme le Titanic. Notre
pays doit se redéployer sur luimême
et travailler avec des nations
sérieuses, comme celles du
Brics qui ne produisent pas du
vent, contrairement à ces pays
arabes qui ne sont plus que
l’ombre d’eux-mêmes. Le fait
d’avoir un passé et une histoire
communs ne donne à personne le
droit d’exiger l’exclusivité de
notre coopération ou de notre af-
fection. Personne n’a le monopole
de la fraternité et nous nous porterons
mieux en nous construisant
nous-mêmes. Nos autorités
doivent travailler sur de nouvelles
bases avec tous les pays, sur le
principe gagnant-gagnant. Si certains
demandent l’aumône, nous
leur répondons : que Dieu vous
aide «Allah yanoub». L’Algérie, elle,
s’est construite par le sacrifice
de son peuple et n’a besoin de
personne.
La politique algérienne a prouvé
sa pertinence et son objectivité
notamment dans les dossiers
concernant la Syrie ou lors de l’intervention
de l’Otan en Libye avec
le désastre du «Sahelistan» qui
nous a ramené la déstabilisation
de tous les pays africains traversés
de part en part par une multitude
de groupes terroristes qui,
d’après les derniers rapports et
expertises de renseignement,
constituent un danger imminent
partout dans le monde et surtout
en Europe. L’arsenal de guerre libyen
aux mains des terroristes
takfiristes constitue un véritable
cauchemar pour tous les services
de renseignement du monde
confrontés à un problème majeur
avec la traçabilité de ces armes libyennes.
L’Algérie en optant dès
le départ pour la non-intervention
en Libye ou en Syrie a fait le
bon choix, même si elle a été isolée
sur une scène arabe décomposée
et moribonde, mais elle a tenu
bon et a prouvé la justesse de ses
choix. A ceux qui n’arrêtent pas
d’attaquer l’Algérie pour ses options
stratégiques en politique interne
ou extérieure, nous disons
que s’ils veulent répandre le
chaos libyen ou syrien, qu’ils le
fasse chez eux avant de vouloir
nous l’imposer. Le peuple algérien
n’est pas preneur et refuse
d’être le laboratoire d’expérimentation
de l’Occident. Nous y avons
déjà goûté grâce aux bons soins
des puissances mondiales qui ont
misé sur la destruction de l’Algérie
en y incrustant le corps étranger
de la mouvance islamiste avec
ses variantes qui changent seulement
de vitrine mais dont la matrice
est la même, et ils ne peuvent
pas nous leurrer car nous les
connaissons mieux que quiconque
au monde. S’ils veulent
diffuser l’islamisme «modéré», formule
contestable et contestée distillée
lors de ces coups d'Etat populaires
surnommés à tort le
«printemps» ou «l’hiver» islamiste,
qu’ils sachent que le fascisme ne
connaît pas les saisons. Le récent
discours à l’occasion de la cérémonie
de sortie des promotions
2012/2013 à l’académie militaire
interarmes de Cherchell du général
de corps d’armée Ahmed Gaid
Salah, transmettant le message
du président Bouteflika absent, a
appelé à «redoubler d’efforts pour
continuer d’assumer les responsabilités
nationale et constitutionnelle
et de défendre la souveraineté
et l’indépendance de l’Algérie
en toutes circonstances»,
ajoutant : «Nous vivons dans un
monde marqué par des évènements
rapides induisant des changements
multiples, tous caractérisés
par les variations et l'instabilité
ce qui nous amène, en tant
que militaires, à continuer d'assumer
nos responsabilités natio-
La NR 4673 - Lundi 1 er juillet 2013
7
nales et constitutionnelles et de
défendre la souveraineté, l'indépendance
et la stabilité de l'Algérie
en toutes circonstances.» La situation,
ajoute le chef d'état-major
de l'ANP, «implique la poursuite résolue
et sans relâche de la lutte
contre le terrorisme et le démantèlement
de toutes ses ramifications
criminelles». «Nul besoin de
dire, ici et là, que l'Armée nationale
populaire, héritière de l'Armée
de libération nationale (ALN),
est le pilier, voire le fondement
de cette force. Et c'est pour cette
raison que le Président a insisté
sur la nécessité pour nos forces
armées de poursuivre plus que
jamais le développement de leurs
potentialités afin de se maintenir
au niveau de la noble mission qui
leur incombe constitutionnellement.
Cela pour que notre armée
soit à la hauteur des défis majeurs
auxquels fait face notre région,
notamment les évènements
peu rassurants au Sahel et qui
exigent de nous une vigilance extrême
et permanente afin de riposter
à leurs impacts, retombées
et menaces.» Discours magistral et
diagnostic perçant de la part de
nos dirigeants civils et militaires
qui prouvent une fois de plus que
l’ANP restera la forteresse imprenable
sur laquelle se briseront
tous les rêves de conquête impérialistes.
L’Algérie a montré au
monde entier que son destin n’est
pas lié à des personnes, même
s’il s’agit de son Président, mais à
des institutions telles que notre
armée et nos services de renseignement
qui sont là comme des
remparts contre les faux prophètes
de tous bords qui veulent
jouer avec la stabilité du pays. Ils
trouveront toujours le peuple algérien
uni avec son armée et ses
services de renseignement. Les
tentatives de déstabilisation et
les manœuvres aléatoires de téléguidage
des apprentis sorciers
qui visent notre pays ont échoué
de façon magistrale : notre pays
fonctionne, le citoyen vaque à ses
occupations, le climat de tension
attisé par des agitateurs professionnels
suite à la maladie du Président
s’est évanoui avec le rêve
de voir l’Algérie sombrer dans le
chaos. Mais, néanmoins, les patriotes,
les hommes intègres, les
forces vives de notre nation, qui
ont toujours existé, doivent s’unir
pour contribuer à l’essor de notre
patrie, loin des marécages des affaires
et du monde de l’argent sale
qui a gangrené tout le pays via
des pratiques mesquines souvent
menées par des politiciens pourris
qui ont oublié l’intérêt de la nation.
Dans un climat géostratégique
périlleux et menaçant, des
cadres honnêtes et compétents
issus de toutes les institutions
sont aujourd’hui appelés à un rendez-vous
avec l’Histoire qu’il ne
faut pas rater, dans la continuité
de la reconstruction de l’Etat-nation.
A l’occasion de la fête nationale
du 5 juillet, je souhaite à mes
compatriotes dignes et fiers de
leur patrie, bonheur, prospérité
et espoir. Bonne fête a tous.
Tahia Djazaïr ! Gloire à nos valeureux
martyrs !
Pour reprendre le dessus, il suffit
juste de se faire une raison ! (citation
algérienne)
Mohsen Abdelmoumen

égions
I N F O S
E X P R E S S
Miliana
Visite d’inspection
du wali
Le wali s’est rendu à la
cité FONAL, située au nord
de la ville, pour une visite
d’inspection, où un
glissement de terrain a
affecté plusieurs
logements d’un
immeuble. Il a ordonné
l’évacuation de dix
locataires dont les
habitations présentent
des fissures qui mettent
en danger tous les
locataires. Les habitants
seront relogés en
attendant la restauration
de leurs demeures.
Il a donné des consignes
strictes afin que les
logements évacués ne
soient pas occupés par
d’autres citoyens et a
demandé aux autorités
compétentes d’établir des
murs de soutien autour
des trois immeubles
implantés dans la cité
FONAL qui compte quatre
mille habitants. Ensuite,
le wali a inspecté les
travaux du grand marché
qui sera ouvert au public
avant le mois de
Ramadan. Notons qu’à
travers la wilaya, 14
marchés seront
opérationnels dans les
prochains jours dont 2 à
Miliana.
Pour El Khemis, 2 marchés
fonctionnent déjà avec
178 places.
Hadj-Mohamed
Maghnia
, L'enquête menée par les
policiers suite au crime
commis le 19 juin vers 21 h
sur le dénommé S. F., âgé
de 39 ans, qui a été
retrouvé chez lui mort
gisant dans une marre de
sang, s'est soldée par
l'arrestation des deux
principaux individus
auteurs du crime.
Alors qu'aucun indice n'a été
trouvé sur les lieux du crime,
hormis une bouteille cassée, les
enquêteurs se sont rabattus sur
l'opérateur de téléphonie mobile
pour s'appuyer sur les appels
reçus par la victime car son téléphone
cellulaire a été emporté
par ses agresseurs.
Cela a permis aux policiers de
remonter jusqu'à un individu, le
dénommé L. O., âgé de 20 ans et
résidant à Sidi Moussa (Alger)
et son complice, originaire de
Relizane et résidant à Maghnia.
Une équipe de policiers s'est déplacée
jusqu'à Alger, au moment
où une surveillance policière a
Solidarité Ramadhan à Béchar
, La générosité est la
parole de Dieu, des
prophètes et des sages. Les
nécessiteux ont besoin
d’aide pour l’amélioration
de leurs conditions de vie.
Le bureau de wilaya de
l’association Djazaier
Elkheir a organisé une
rencontre pour sensibiliser
les bienfaisants de la wilaya
de Béchar pour mettre en
œuvre un plan d’aide
durant le mois sacré du
Ramadan au profit des
familles démunies et ainsi
que les pauvres.
Le président Aïssa Benlakhdar de
cette association nationale a animé
une conférence à la salle de l’hôtel
Wakda.
Cette rencontre vise l’activité de
plusieurs projets de faisabilité dans
les wilayas où la densité de la population
est signifiante. Jusqu’à
présent, le nombre de bureaux de
cette association à travers le pays
est de 30.
En outre, des campagnes ont été
organisées pour la sensibilisation
des bienfaiteurs sur l’importance
de l’association par de nouvelles visions
de travail de volontariat et de
formation pour bien gérer les activités
des opérations qui seront programmées
durant toute l’année et
notamment durant le mois sacré
du Ramadhan. Les groupes dans
les grandes villes de l’association
été mise en place pour surveiller
les mouvements des deux suspects.
Finalement, les deux assassins
ont été arrêtés, l'un à
Alger et l'autre à Maghnia.
Ces derniers ont avoué avoir
commis cet acte horrible uniquement
pour s'emparer des bijoux
de la victime, 3 bagues, une
gourmette et une chaîne, tous
en or, qui ont été vendus à un
œuvrent dans des centres qui sont
structurés conformément aux opportunités
par la création du travail
de volontariat avec qualification
et aussi par des concours sur les
cultures de notre religion qui est
l’Islam.
Ladite association vise durant le
mois sacré ses objectifs pour partager
la joie avec les orphelins, les
veuves, les démunis et ainsi que
les pauvres. L’association programme
une caravane qui se déplacera
au sud du pays dans la lo-
bijoutier de Maghnia et qui ont
été récupérés, ainsi que le téléphone
cellulaire de la victime revendu
à Alger. Les deux présumés
auteurs du crime ainsi que
trois receleurs d'Alger et le bijoutier
de Maghnia ont été présentés
devant le procureur de la
République près le tribunal de
Maghnia.
Mohamed Hichem
calité de Tinzaoutine de la wilaya
de Tamanrasset durant le mois pro-
B R È V E
Blida
50 élèves officiers de
police prêtent serment
Une cérémonie de prestation de
serment à laquelle ont pris part 50
élèves officiers de police a eu lieu
samedi au siège de la cour de
justice de Blida.
C’est au terme d’une formation de
45 jours acquise au niveau de
l’école de police de Saoula (wilaya
La NR 4673— Lundi 1 er juillet 2013
8
L'association Djazaier Elkheir sensibilise
les bienfaiteurs
Partager la joie avec les démunis. (Photo > D. R.)
Le crime commis dans la journée
du 19 juin élucidé
chain de Ramadhan.
Mohamed Smaïl
Tlemcen
Saisie de 235 cartouches
de cigarettes à Fellaoucene
, Les éléments de la police
judiciaire relevant de la Sûreté
de daïra de Fellaoucene ont,
lors d'une opération de
contrôle, interpellé un individu
qui était à bord d'un véhicule
de type Peugeot 307.
Lors de la fouille du véhicule,
les policiers ont découvert 235
cartouches de cigarettes de différentes
marques étrangères.
Après interrogatoire, le mis en
cause avoua que la marchandise
appartient aux dénommés
A. S. et N. S., âgés respectivement
de 21 et 22 ans, qui roulaient
à bord d'un autre véhicule
de type Chevrolet qui servait
d'éclaireur. Arrêtés, les
trois mis en cause ont été présentés
devant le procureur de
la République près le tribunal
de Nedroma qui a placé deux
d'entre eux sous mandat de
dépôt. Quant au troisième, il a
fait l'objet d'une citation directe.
La valeur marchande de
la quantité de cigarettes saisie
est estimée à 207 900 DA.
Hachimi S.
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
de Tipasa) que ces inspecteurs
constituant la 13 e promotion
d’officiers de police judiciaire
bénéficieront du grade d’officier.
S’inscrivant dans le cadre de la
formation continue, les nouveaux
officiers retourneront au sein de
leur unité, une fois leur stage
terminé.
Il y a lieu de souligner que la
cérémonie de prestation s’est
déroulée en présence de plusieurs
cadres de la DGSN, dont l’inspection
région, l’école de Saouala et le chef
de la Sûreté de la wilaya de Blida.
A.-B. M.

égions
Oran
Célébration du 178 e anniversaire
de la bataille de la Macta
, La Fondation Emir
Abdelkader, section
d’Oran, en présence
de Idriss Djazairi et
une centaine d’adhétrents
et membres
issus de 18 wilayas du
pays, a commémoré le
178 e anniversaire de la
bataille de la Macta
(27 juin 1835). Les présents
ce sont recueillis
au pied de la stèle érigée
sur le lieu de la bataille
de la Macta
(Oran).
Après la cérémonie rituelle
de recueillement (dépôt
d’une gerbe de fleur,
hymne national et lecture
de la fatiha), le professeur
Sohbi a animé une communication.
«L’armée française
a perdu durant la période
de 1830 à 1 843 plus
de 100 000 soldats comme
le confirment certains rapports
de l’administration
française.
Les 85% des batailles de
l’Emir se sont déroulées sur
le littoral car l’Emir avait
besoin d’une fenêtre diplomatique.
En tout, il a livré
115 batailles et celle de
Macta est la plus grande,
au terme de laquelle les soldats
français ont fui Oran
vers l’Espagne et cette ville
a été entièrement libérée
par l’armée de l’Emir. Les
soldats français sont revenus
dès la nomination d’un
autre général à la tête de
Relizane
l’armée française à Oran.
Cette victoire a donné une
réalité politique à l’Emir»,
dira le conférencier. Ensuite
un débat relatif à la gestion
de cette fondation a
été lancé par le président
de la section d’Oran de la
Fondation, le Dr Chamyl
Boutaleb. Il a répondu à des
rumeurs portant sur
l’existence d’une autre personne
qui dirige la section
d’Oran. «Il ne s’agit pas
d’une guerre de leadership
entre les membres de la famille
de l’Emir Abdelkader.
La fondation est ouverte à
tous les citoyens algériens
qui adhèrent et respectent
son statut particulier et les
lois de la République. La
section d’Oran est présidée
par le Dr Chamyl Boutaleb
dont voici une copie la
décision exécutoire de la
justice(copie a été remise
au journal) . J’ai saisi le procureur
et informé les autorités
publiques. Nous avons
informé l’opinion publique
sur les colonnes du journal
la Voix de l’Oranie. Donc
aucune personne physique
ni autorité publique ne peuvent
transgresser la loi de la
République et agir au nom
de la section d’Oran.» Emboitant
le pas au président
de la section d’Oran, un député
à l’APN a déclaré
qu’un rapport consistant a
été remis au ministre de la
Justice, garde des Sceaux.
S. Djelloul
Journée d’étude sur le diabète
Le diabète est une réalité sanitaire
préoccupante aussi bien en Algérie
que dans d'autres pays du monde.
10% de la population algérienne, soit
3,5 millions d'habitants, est atteinte de
cette grave maladie.
D'autres ignorent qu'ils sont atteints
de diabète. Dans ce cadre, une campagne
de dépistage gratuite du diabète
sera lancée cette semaine par
l'association El Amel des diabétiques
au niveau des trente-huit communes
que compte la wilaya de Relizane.
Cette campagne touchera les citoyens
âgés de plus de 30 ans. Cette action
n'est pas la première du genre,
puisque des campagnes similaires ont
déjà été organisées par cette association
et ont connu une grande affluence
de la part du large public.
Les campagnes précédentes ont, malheureusement,
permis à un grand
nombre de personnes de découvrir
qu'elles sont atteintes de diabète.
Selon les spécialistes, cette maladie,
qui devient de plus en plus pesante
sur le plan social et économique, n'a
pas cessé de progresser. Il est ainsi impératif
de renforcer les actions de
prévention primaire et de dépistage
Une bataille ancrée dans les mémoires. (Photo > D. R.)
précoce au sein des populations à
risque.
Malheureusement, le comportement
des malades n'est pas toujours celui
qu'on aurait souhaité. Et de préciser
à ce sujet : «Souvent, les malades, lors
de leur première consultation, sont
déjà à un stade avancé de leur maladie,
celle-ci a déjà causé des ravages
sur leur organisme.
Mal informés, ils n'ont fait attention ni
à leur hygiène de vie ni à leur régime
alimentaire.» Ainsi, à l'issue de la campagne
de dépistage du diabète lan-
cée le mois de mai dernier par l’association
El Amel des diabétiques de la
wilaya de Relizane, quelque 300 nouveaux
cas de diabète (bilan exhaustif)
ont été détectés. Toutes les personnes
atteintes de diabète ont été par la
suite orientées vers les différents secteurs
hospitaliers pour des examens
plus approfondis. En effet, environ 7
000 personnes ont été touchées par
cette campagne lancée au niveau des
pharmacies de la wilaya de Relizane.
L'analyse de ces chiffres révèle que
14% des personnes dépistées étaient
atteintes de cette maladie.
Les malades du diabète de type 2 représentent
la catégorie qui échappe le
plus aux données statistiques, ceci à
cause de l'absence de symptômes,
d'où l'importance du dépistage.
Un mode de vie marqué par la sédentarité,
l'absence d'activité physique,
le non-respect d'un régime alimentaire
strict et le non-suivi d'une
thérapie rigoureuse sont les causes essentielles
d'une évolution déséquilibrée
du diabète et par conséquent
d'une aggravation rapide de la maladie
et de ses complications.
N.-Malik
La NR 4673— Lundi 1 er juillet 2013
9
Tébessa : divers produits d’une valeur
de 110 millions de dinars saisis
D’importantes quantités d’effets vestimentaires et de produits cosmétiques
destinées à la contrebande, d’une valeur estimée à 110 millions de dinars, ont
été saisies durant le dernier week-end à Tébessa, ont indiqué samedi les
services des douanes algériennes. (Photo > D. R. )
Salon Aswat : Oran à la rencontre
des musiques du monde
Un salon international des musiques du monde Aswat se tiendra du 2
au 4 juillet prochains au centre des conventions Mohamed Ben
Ahmed d’Oran, a-t-on appris auprès des organisateurs. (Photo > D. R. )
Batna : N’Gaous fête
l’abricot
La ville de N’gaous (100 km au sud-ouest de Batna) a célébré
mercredi sa 43 e fête annuelle de l’abricot en organisant une vaste
exposition des diverses variétés de ce fruit et ses produits dérivés.
(Photo > D. R. )
Tlemcen : le rôle des associations dans
la lutte contre la toxicomanie souligné
Les participants à une journée d’étude sur la lutte contre la drogue
et la toxicomanie en milieu juvénile ont mis l’accent, samedi à
Maghnia (Tlemcen), sur le rôle de la société civile dans la
sensibilisation aux risques et dangers des stupéfiants.
(Photo > D. R. )

télévision
Programme
12.40 Petits plats en équilibre
été
12.55 Les feux de l'amour
13.55 Ma famille bien-aimée
15.35 Grey's Anatomy
17.15 Secret Story
17.20 Une famille en or
18.05 Money Drop
19.00 Journal
19.35 Mon assiette santé
19.40 Après le 20h, c'est
Canteloup
19.50 Les experts : Miami
Poupée de son
21.20 Les experts
16.25 Psych, enquêteur
malgré lui
17.15 Au nom de la vérité
19.10 Au nom de la vérité
19.45 Tous différents
19.50 Un mari de trop
21.35 Un homme par hasard
16.45 MacGyver
17.30 Touche pas à mon poste !
19.10 Palmashow
19.30 D8 le JT
19.50 Au coeur de l'enquête
21.30 Au coeur de l'enquête
22.40 Le Petit Poucet
00.30 Morandini !
Sélection
13.00 Toute une histoire
14.20 Comment ça va bien !
15.15 Le jour où tout a
basculé
16.15 Seriez-vous un bon
expert ?
16.55 On n'demande qu'à
en rire
17.40 Avec ou sans joker
18.20 Le cube
19.00 Journal
19.45 The Closer : L.A.
enquêtes prioritaires
21.50 Private Practice
22.35 Private Practice
13.20 Ma famille d'abord
14.10 Talent tout neuf
16.50 Les Marseillais à Cancún
16.50 Ma famille d’abord
19.05 Les Simpson
19.35 Soda
19.50 Astérix et la surprise
de César
21.10 Astérix et le coup
du menhir
13.40 Sous le soleil
16.30 Un, dos, tres
18.55 Sous le soleil de Saint-
Tropez
19.45 On fait comme on a dit
21.15 Antilles sur Seine
Ciné Frisson - 19.45
Ils
Thriller avec Olivia Bonamy
, Lucas et Clémentine sont expatriés depuis
quelque temps en Roumanie. Tandis
que Clémentine donne des cours de langue au
lycée français de Bucarest, Lucas tente sans
grand succès d'avancer dans l'écriture de
son roman.
10.50 Desperate Housewives
12.40 L'amour encore
plus vache
11.45 Le Journal
14.30 Les exigences du coeur
15.30 C'est ma vie
16.35 Un dîner presque parfait
17.45 100 % mag
18.45 Le journal
19.05 En famille
19.50 L'amour est dans le pré
22.10 Nouveau look pour
une nouvelle vie
23.20 Prison Break
18.10 Le grand journal
19.05 Le petit journal
19.35 Le grand journal,
la suite
19.55 Vikings : Le sacrifice
21.30 Spécial investigation :
Angleterre
22.15 L’oeil de Links
22.40 Troupe d’élite :
00.10 L’ennemi intérieur
16.15 Chok Dee
18.05 Djinns
19.45 Ils
21.00 Pulse
22.30 Concerto extrême en
sexe majeur
TMC - 19.45
Memphis Belle
Film de guerre avec Matthew Modine
, 1943. L'équipage du Memphis Belle, un bombardier
américain basé en Angleterre, auréolé
de la gloire de ses nombreuses missions réussies,
s'apprête à regagner les Etats-Unis, où un accueil
triomphal lui est promis. Auparavant, une tâche
ultime et délicate l'attend : le bombardement
d'une usine allemande…
05.45 Ludo
07.50 Des histoires et des vies
09.45 Consomag
09.50 Midi en France
10.50 Edition de l'outre-mer
11.00 Journal
11.55 Tour de France 2013
12.45 En course sur France 3
13.05 Inspecteur Derrick :
Le mystère
14.10 Un cas pour deux
15.40 Culturebox
15.45 Slam
16.15 Un livre toujours
16.25 Des chiffres et des lettres
17.10 Questions pour un
15.50 La chasse aux diplômes
17.40 Hollywood Live
17.55 Les arnaqueurs
19.45 Sahara
21.30 S.O.S. Titanic
13.42 La quête de l'immortalité
14.52 Le nouveau visage
de la Terre
15.45 La route des cerisiers
en fleurs
18.45 Arte Journal
19.05 L'île aux petits manchots
19.50 Le journal d'une femme
de chambre
21.25 Dans l'oeil de Buñuel
22.20 Viridiana
champion
18.00 Journal
19.00 Tout le sport
19.05 Le film du Tour
19.10 Et si on changeait le
monde
19.10 Plus belle la vie
19.45 Signé Mireille Dumas
21.20 Soir 3
21.35 Météo
22.05 Le grand alibit
23.50 Chabada
12.45 Miss Marple
16.10 Arabesque
17.50 Alerte Cobra
18.40 Alerte Cobra
19.40 Memphis Belle
21.30 La vengeance dans
la peau de Ligue 2
15.30 Championnat du monde
de vitesse 2013
16.00 Championnat du monde
de vitesse 2013
17.00 Dimanche Méca
18.00 Tour de France 2013
3e étape : Ajaccio - Calvi
18.55 Coupe du monde des
moins de 20 ans 2013
20.45 Tour de France 2013
Ciné Star - 19.45
Sahara
Film d’aventures avec Brooke Shields
, En 1927, dans le Michigan, RJ Gordon, un
industriel, a mis au point un nouveau prototype
automobile, la Gordon-Packhard. Il s'engage dans
la Transsaharienne, la plus dangereuse de toutes
les courses. Mais il se tue lors des essais et c'est
sa fille, la belle Dale, qui reprend le flambeau.
La NR 4673 — Lundi 1 er juillet 2013
12
CHRONIK
par Herbé
DARK CITY
L’actuel président de l’APC
d’Alger-Centre a pris la
louable initiative de faire
revivre Alger la nuit. Les
plus vieux se rappellent
du bon vieux temps où
Alger vivait en nocturne et
brillait de mille lumières,
au temps où les
restaurants et les cafés
restaient ouverts pour
accueillir les noctambules
sortant des salles de
cinéma après les dernières
projections.
On se rappelle aussi des
familles qui allaient faire
leurs emplettes auprès des
boutiques restées
ouvertes. Ceux qui ne
pouvaient pas faire leur
shopping le jour, le
faisaient après 20 heures
et avaient le temps de le
faire jusqu’à minuit
passé… Les rues étaient
pleines et tout le monde
était satisfait et trouvait
son compte. Puis,
subitement, tout a
changé… Les rues se
vident à la nuit tombée,
les commerçants
s’empressent de fermer
boutique et de baisser
rideau à partir de 18
heures… Les plus
courageux une heure plus
tard. Les rues d’Alger
changeaient de visage et
les derniers passants
pressaient le pas pour ne
pas rater le dernier bus
tout en essayant de
trouver un taxi. Alger la
nuit devenait l’univers des
délinquants, des SDF et de
l’insécurité… Les rues
devenaient peu sûres,
même dans les quartiers
les plus huppés. Alger
devient ville morte à
partir de 20 heures et c’est
comme s’il y avait un
couvre-feu qui était
installé. Bref, le président
de l’APC d’Alger-Centre a
décidé de changer tout ça
et de donner un nouveau
visage à la capitale la plus
triste du monde, suivi par
les autres APC, comme
celle de Sidi M’Hamed.
Reste que cette initiative à
encourager et à généraliser
reste toutefois tributaire
de certaines choses, à
commencer par convaincre
les commerçants de
rester ouverts et pour que
ces commerçants restent
ouverts, il faut leur assurer
la sécurité et demander
aux services de sécurité de
le faire. En effet, même si
les boutiques restent
ouvertes et s’il n’y a pas
de sécurité, c’est comme si
rien n’avait été fait et les
gens resteront cloîtrés
chez eux ou alors feront
leurs courses mode
rapido…
Et ce n’est pas
probablement là l’objectif
voulu du président de
l’APC d’Alger-Centre qui,
avec son équipe, se sont
lancé le défi de redorer le
vieux blason de la Ville
d’Alge… Allez, à demain si
je ne suis pas viré !

culture
Pour cette présente édition qui
coïncide avec la clôture des festivités
du cinquantenaire de l’Indépendance
nationale lancées
l’année dernière, le thème retenu
pour ce rendez-vous culturel annuel
est «Dansons l’Algérie indépendante»,
selon le commissaire
du Festival. M Ould Ali a, à cet
effet, fait cas d’un programme
riche et varié dont un défilé des
troupes participantes qui sillonneront,
au coup d’envoi de cette
édition, les artères de la ville à
partir de la Maison de la culture
jusqu’à la place de l’olivier (ancienne
gare routière) avec deux
itinéraires (circuits) différents.
Du 3 au 7 juillet, le Festival araboafricain
de danse folklorique investira
cette année les lieux publics
et les espaces culturels emblématiques
de la wilaya afin,
a-t-il dit, de fêter tous ensemble
dans l’émotion et par la danse le
cinquantenaire d’une Algérie
libre et indépendante. Ce Festival
qui, au fil des ans, a gagné en
maturité, professionnalisme et
en ambition jusqu’à susciter l’intérêt
de tous les acteurs de la
danse, constitue, selon M. Ould
Ali, «une manifestation culturelle
et scientifique pour marquer un
épisode emblématique de l’histoire
du pays et se remémorer un
5 Juillet 1962», journée durant
laquelle le peuple algérien est
sorti dans les rues manifestant
sa joie et son euphorie par des
expressions spontanées traduites
par le chant et la danse.
Depuis huit ans, ce Festival a fait
de la multiplicité des expressions
artistiques et du grand
brassage des idées venues des
quatre coins du monde, les moteurs
d’un évenement qui fera
vibrer la wilaya pendant cinq
jours, a-t-il poursuivi.
Du 3 au 7 juillet, la Kabylie vibrera
au rythme de la danse folklorique.
Des troupes de danse
folklorique étrangère dont celles
de l’Autriche, comme invité
d’honneur de cette édition, de
la Palestine, Côte d’Ivoire, la
Syrie, les Emirats arabes unis,
se relayeront, aux côtés de celles
de Tizi Ouzou, Mostaganem,
Constantine, Tlemcen, Mascara,
El Bayadh, Ghardaïa, Tamanrasset,
et Tindouf avec des représentations
chorégraphiques
riches en couleurs. Ces troupes
se produiront, selon la même
source, au niveau des 21 daïras
que compte la wilaya de Tizi
Ouzou. Cet événement culturel
de portée humaine et universel,
pour reprendre M. Ould Ali, vise
à mettre en relation les peuples
africain et arabe et leur donner
un espace d’échange et de dialogue
interculturel. Il a pour vocation
d’œuvrer au renforcement
du dialogue interculturel en
Afrique et dans le monde arabe,
de témoigner de la richesse culturelle
desdits pays et la vulgariser
au niveau régional et continental,
de susciter une dyna-
mique d’échanges, et de faire de
l’Algérie une destination culturelle
de choix. Parallèlement, le
commissariat du festival prévoit
l’organisation d’un colloque sous
le thème «l’impact économique
des festivals culturels», et «les
danses populaires : quel avenir»,
ainsi que des ateliers dyna-
La NR 4673 — Lundi 1 er juillet 2013
13
8
«Fêter dans l’émotion et par la danse
le cinquantenaire»
e Festival culturel arabo-africain de danses folkloriques
LE CHANTEUR DE REGGAE,
PAPA DEE À LA NR
«Je ferai un duo avec
Hakim Salhi»
David Christopher Daniel
Wahlgren,
plus
connu sous le
nom de scène
Papa Dee. Né le 13
Juillet 1966, ce
rappeur
originaire de
Trinité Tobago
réside en
Suède. Nous
l’avons
rencontré en marge du 35 e Festival
international de Timgad et c'est avec
beaucoup d'enthousiasme qu’il a
accepté de nous rencontrer. il nous a
dévoilés au cours de cette entrevue,
son nouveau projet artistique, à
savoir un duo avec le chanteur
algérien Hakim Salhi : «je vais faire
une chanson comprenant plusieurs
styles, raï, reggae et gnawi et ce sera
un duo. C’est en fait, un projet
artistique qu’on va entamer le 2
juillet prochain à l’occasion du
festival du rai de Sidi Bel-Abbès et
l’enregistrement de cette chanson se
fera prochainement». Soulignant
l’importance de cette collaboration
avec un artiste algérien, Papa Dee
déclarera : «vous savez, la musique
est universelle et aussi un pont pour
les peuples et cette collaboration me
permettra d’enrichir cette musique
avec différents styles et d’ajouter :
«c’est sur cette base que je réfléchis,
la preuve, à chaque fois que je vais
quelque part, c’est pour découvrir
les différents styles musicaux. J’ai été
en Turquie et là-bas, je me suis
inspiré d’autres styles en jouant de
la derbouka. Par contre, c’est en
France que j’ai découvert la musique
algérienne, parce que là-bas, les
Français jouaient différents styles
musicaux algériens faisant ainsi des
fusions musicales, c’est là-bas que
j’ai découvert le gnawi, le raï, et la
musique berbère», a-t-il poursuivi.
Il a également parlé de sa
collaboration avec le king du raï,
Cheb Khaled avec un morceau
musical. Le chanteur a encore
évoqué différents styles de la
musique universelle, faisant
remarquer que la musique reggae
est l'une des expressions musicales
jamaïcaines les plus connues et les
plus populaires, précisant aussi que
cette musique est un mélange entre
le jazz, le slow et les différents
rythmes musicaux d’esclaves
africains. L’artiste a précisé dans le
même enchaînement d’idées que la
super star du reggae Bob Marley reste
l’une des principales icônes du
reggae. «C’est un chanteur
extraordinaire, j’ai commencé à
écouter ses chansons lorsque j’avais
7 ans en empruntant les disques de
mon frère», ajoutera le musicien.
Propos recueillis à Timgad par
Mehdi I.
, La 8 e édition du Festival
culturel arabo-africain de
danse folklorique se tiendra
du 3 au 7 juillet à Tizi
Ouzou, avec la participation
de 24 troupes de
danse folklorique dont 10
nationales, a indiqué
avant-hier samedi, El Hadi
Ould Ali, le commissaire
du Festival, lors d’une
conférence de presse animée
à la Maison de la culture
Mouloud-Mammeri.
D
eux stars à savoir le Jamaïcain Desmond
Foster et Papa Dee (Trinité et
Tabago), accompagnés du groupe Ny
Salsa all Stars de Cuba ont enthousiasmé le public
du théâtre en plein air de Timgad (Batna),
à l’occasion de la 35e édition du Festival international
de Timgad. Les jeunes qui sont venus
à la soirée ont dansé et chanté, des heures durant,
au rythme endiablé de la musique reggae
jamaïcaine, du rap, de la salsa ragga, guaracha,
chachachá, mambo et boléro. Ces deux étoiles
aux racines jamaïcaines et suédoises ont brillé,
samedi lors de la 3e soirée de la 35e édition du
Festival international de Timgad, créant une
véritable ambiance cuivrée sous les sons du
piano et des instruments typiques comme
les scongas, bongos, cuivres, basse …. Une
synthèse subtile entre la musique latino-américaine,
jamaïcaine et cubaine qui a permis de
transcender l’obstacle linguistique entre les artistes
et les spectateurs. Dans une déclaration
à la presse, le chanteur jamaïcain Desmond
Foster qui est considéré comme un artiste
incontournable de la scène reggae et un multiinstrumentiste
de talent a déclaré quelques
heures avant sa montée sur scène qu’il est très
content de venir participer à ce festival pour
la première fois en Algérie. Il affirmera, par
ailleurs, qu’il rendra hommage, lors de sa
prestation à l’icône de la musique reggae, Bob
Marley, en interprétant deux chansons de son
répertoire musical très riche. De son côté, le
groupe Ny Salsa all Stars a présenté des tableaux
chorégraphiques inspirés de la salsa
cubaine. Un spectacle alliant la finesse du
geste à la justesse des mouvements, soutenus
par la pureté des mélodies de la salsa et du
mambo. S'exprimant au cours d’un point de
presse à la salle d’honneur du nouveau théâtre
de «Thamougadi», le soliste du groupe Ny
Salsa all stars de Cuba a souligné l’importance
de la participation de son groupe à ce
rendez-vous international, ajoutant que l’Algérie
est un très beau pays renfermant un patri-
miques de danse animés par des
professionnels, un marché du
festival (kheïma de Khenchela),
une exposition, un salon d’arts
plastiques, et, bien entendu des
galas artistiques animés par Akli
Yahiatene, Rabah Asma et Amel
Ouahbi entre autres artistes.
Rabah Mokhtari
Desmond Foster et Papa Dee au Festival de Timgad
La fraîcheur du reggae jamaïcain
moine culturel et musical aussi très riche. Ce
dernier déclarera, également, qu’il apprécie
beaucoup la musique algérienne. Evoquant la
salsa, notre interlocuteur a souligné que cette
dernière comprend le son cubain montuno,
guaracha, chachachá, mambo et le boléro. A
noter que la 4 e soirée de la 35 e édition du Festival
international de Timgad sera animée par
le groupe Debu d’Indonesie, Arken de Chine
et Baraka blue des Etats-Unis d’Amérique.
De notre envoyé spécial à Timgad
Mehdi Isikioune

vie pratique
I N F O S
V O L S
HORAIRES
VALABLES
DÉPARTS
Alger vers
Paris (Charles De
Gaulles), 07h35
Lille, 08h45
Lyon, 09h50
Marseille, 11h30
Bamako, 18h30
Dakar, 20h45
Genève, 18h11
Istanbul, 11h30,
12h00
Londres, 10h05
Genève, 10h00
Rome, 10h40
Barcelone, 16h45
Madrid, 09h55
Montréal, 14h45
Le Caire, 09h30
Dubaï, 16h30
Casablanca, 09h45
Tunis, 16h00
Damas, 20h00
Aman, 16h00
Beyrouth, 16h00
Francfort, 10h30
Moscou, 16h20
Niamey, 20h50
Nice, 08h10
Nouakchott, 21h15
DÉPARTS
Oran vers
Alicante, 1445
Bruxelles, 09h00
Casablanca, 07h45
Djeddah, 1700
Lyon, 08h50
Marseille, 09h00,
12h45
Oujda, 8h00, 18h25
Paris Orly, 08h30
Toulouse, 09h00
DÉPARTS
Annaba vers
Lyon, 11h00
Marseille, 08h00
Paris, 23h00
DÉPARTS
Sétif vers
Lyon, 09h30, 14h40
Paris Orly, 07h 55,
19h25
DÉPARTS
Batna vers
Marseille, 10h30
Paris, 10h15
DÉPARTS
Béjaïa vers
Marseille, 08h30
Paris, 09h20
Lyon, 13h30
DÉPARTS
Biskra vers
Paris, 10h10
DÉPARTS
Constantine vers
Marseille, 08 h 00
12 h 30
Paris, 13h00
Nice, 07h55
Mulhouse, 10h15
Lyon, 07h50
Tunis, 16h00
DÉPARTS
Chlef vers
Marseille, 13h00
DÉPARTS
Tlemcen vers
Paris Orly, 08h45
DÉPARTS
Tamanrasset vers
Paris Orly, 02h45
LIGNES
INTÉRIEURES
Alger vers
Annaba, 09h30,
15h50, 16h00, 17h30
Constantine, 06h00,
13h10, 14h50, 17h30,
20h00, 21h45, 22h10
Oran, 06h00, 11h00,
11h30, 17h45, 19h30,
20h50
Sétif, 08h00, 15h45
Ghardaïa, 07h00
18h30
Jijel, 08h10, 09h00
In Salah, 13h00
H.Messaoud, 06h45,
07h40, 18h00,
19h00, 20h45
DÉPARTS
Alger vers
Paris (Charles De
Gaulles), 07h35
Lille, 08h45
Lyon, 09h 50
Marseille, 11h30
Bamako, 18h30
Dakar, 20h45
Genève, 18h11
Istanbul,
Londres, 10h05
Genève, 10h00
Rome, 10h40
Barcelone, 16h45
Madrid, 09h55
Montréal, 14h45
Le Caire, 09h30
Dubaï, 16h30
Casablanca, 09h45
Tunis, 16h00
Damas, 20h00
DÉPARTS
Rome vers
Alger, 13h40
Rimini vers
Alger, 11h00
DÉPARTS
Madrid vers
Alger, 13h00, 12h30,
13h00
Barcelone vers
Alger, 19h05
Alicante vers
Oran, 16h45
DÉPARTS
Caire vers
Alger, 15h30
DÉPARTS
Paris vers
Alger, 08h05, 1h55,
19h10
Paris vers
Annaba, 15h55, 16h50
Paris vers
Béjaïa, 12h55
Paris vers
Constantine, 16h35
Paris vers
Oran, 12h55
Bordeaux vers
Alger, 18h40
Marseille vers
Alger, 14h15
Marseille vers
Annaba, 10h30
Marseille vers
Batna, 13h00
Marseille vers
Béjaïa, 11h00
Marseille vers
Constantine, 10h30,
15h15
Marseille vers
Oran, 11h45, 15h40
Metz vers
Alger, 12h25, 15h30
Nice vers
Alger, 10h50
Nice vers
Constantine, 10h20
Lille vers
Alger, 12h30
Lyon vers
Alger, 13h00
Annaba, 13h50
Béjaïa, 10h40
Constantine, 16h15
Oran, 12h05
Sétif, 12h15
DÉPARTS
London vers
Alger, 14h05
DÉPARTS
Casablanca vers
Alger, 11h40
Casablanca vers
Oran,09h10
DÉPARTS
Oujda vers
Alger, 18h15, 18h35
Dubaï vers
Alger, 03h05
Djeddah vers
Alger, 03h40
Djeddah vers
Oran, 01h45
DÉPARTS
Tunis vers
Alger, 10h20, 15h50,
18h20
Constantine, 17h35
Météo
Recette du jour
GRATIN DE
POMMES DE TERRE
ET MERLANS FRITS
INGRÉDIENTS
- 8 pommes de terre
- 3 filets de merlan
- 1/2 litre de lait
- 2 gousses d’ail moulu
- 2 cuillères à soupe de jus
de citron
- 100g de fromage rouge râpé
- persil haché
- sel, poivre, piment fort
Sauce béchamel
- 1/4 litre de lait
- 2 cuillères à soupe de beurre
- 2 cuillères à soupe de farine
- sel et poivre
PRÉPARATION
Eplucher les pommes de terre,
coupez-les en rondelles, faites-
Horaires des prières
les cuire dans une casserole
d'eau salée pendant 20
minutes, égouttez-les. Préparer
la sauce béchamel, faire
fondre le beurre dans une
casserole anti-adhérente sur
feu doux, saupoudrer la farine
en remuant avec une cuillère
en bois, verser le lait graduellement
en continuant à remuer
constamment jusqu'à l'obtention
d'une sauce épaisse, saler
et poivrer. Disposer les
rondelles de pommes de terre
Lundi 1 er juillet :
22°C/30 °C
, Dans la journée :
Nuages et soleil
min 19°C ressentie 18°C
max 30°C ressentie 30°C
Vent modéré d'est
, Dans la nuit :
Ciel voilé
min 20°C ressentie 20°C
max 22°C ressentie 22°C
Vent modéré de nord-est
Alger :
Lever du soleil : 5h31
Coucher du soleil : 20h10
Santé
Huit bienfaits surprenants du miel
, Le miel présente de
nombreuses propriétés curatives.Traditionnellement,
le miel brut a été utilisé
pour aider certaines
personnes à lutter contre
les allergies saisonnièes et
il peut aussi aider à se débarrasser
des bactéries qui
causent l'inflammation du
tube digestif. Voici huit
autres façons de l'utiliser
1- C’est un édulcorant naturel
Le miel est l'édulcorant le
plus naturel que vous puissiez
trouver. Vous avez certainement
entendu parler de
gens qui mettent du miel
dans leur thé au lieu du sucre
raffiné ou qui le substituent
au sucre en cuisson. Toutefois,
restez conscient que le
miel est toujours un sucre et
doit être consommé avec modération.
2- Renforcez votre système
immunitaire
Une recherche publiée dans
le Journal of the Science of
Food and Agriculture avance
que le miel présente certaines
propriétés qui ont empêché
la croissance de tu-
Lundi 22 chaâbane 1434 :
1er juillet 2013
Dhor ......................12h52
Asser .....................16h43
Maghreb ................20h14
Icha .......................21h54
Mardi 23 chaâbane 1434 :
2 juillet 2013
Fedjr ........................03h42
meurs sur des souris. Les antioxydants
du miel peuvent
aussi protéger votre système
immunitaire et faire disparaître
des maux comme le
rhume et la grippe.
3- Apaisez le mal de gorge
Vous toussez ? Prenez un peu
de miel, c'est un antitussif.
En cas de mal de gorge qui
accompagne souvent la toux
ou le rhume, le miel est un lubrifiant
idéal pour la gorge.
Essayez un gargarisme maison
à base de miel pour apaiser
le mal de gorge. Mais gardez
à l'esprit que les enfants
de moins d'un an ne devraient
pas consommer de
miel, car il peut causer le botulisme
infantile.
((SSuuiivvrraa))
en couches régulières dans un
moule à gratin et verser audessus
le lait, assaisonner de
sel, poivre et piment fort et
couvrir la surface avec la sauce
béchamel et saupoudrer du
fromage râpé et parsemer de
persil haché.
Faire cuire dans un four
préchauffé à 180°C jusqu'à
l'absorption totale de lait.
Couper les filets de merlan en
cubes, les assaisonner de sel,
de poivre, de l'ail moulu et le
jus de citron. Laisser mariner
pendant 30 minutes. Prendre
ensuite un à un les cubes de
merlan, les rouler dans la farine
et les plonger dans la friture
chaude jusqu'à ce qu'ils soient
dorés. Egouttez-les sur papier
absorbant. Répartir les cubes
de merlan frits sur le gratin,
garnir de persil haché et servir.
La NR 4673— Lundi 1 er juillet 2013
14
numéros
utiles
SANTÉ
Samu :
021.67.16.16/67.00.88
CHU Mustapha :
021.23.55.55
CHU Ben Aknoun :
021.91.21.63
CHU Beni Messous :
021.93.11.90
CHU Baïnem :
021.81.61.13
CHU Kouba :
021.58.90.14
Ambulances :
021.60.66.66
Dépannage gaz :
021.68.44.00
Dépannage
électricité :
021.68.55.00
Service des eaux :
021.58.32.32/58.37.37
SÉCURITÉ
Protection civile :
021.61.00.17
Sûreté de wilaya :
021.63.80.62
Gendarmerie :
021.62.11.99/62.12.99
ADRESSES UTILES
Aéroport Houari-
Boumediene
021.54.15.15
Air Algérie
(Réservation)
021.28.11.12
Air France :
021.73.27.20/73.16.10
ENMTV :
021.42.33.11/12
SNTF :
021.76.83.65/73.83.67
SNTR :
021.54.60.00/54.05.04
Hôtel El-Djazaïr :
021.23.09.33/37
Hôtel El-Aurassi :
021.74.82.52
Hôtel Hilton :
021.21.96.96
Hôtel Sofitel :
021.68.52.10/17
Hôtel Sheraton :
021.37.77.77
Hôtel Mercure :
021.24.59.70/85

science
Espace
Iris, un télescope spatial pour étudier
la basse atmosphère du Soleil
,La Nasa a envoyé dans l’espace un télescope qui aura
pour mission d’étudier la basse atmosphère du Soleil. Il
aidera les chercheurs à mieux comprendre cette région
largement méconnue dans laquelle se forment les vents
solaires et les rayons cosmiques.
La nuit dernière, à 02h27 Gmt, la
Nasa a lancé le satellite Iris (Interface
Region Imaging Spectrograph) grâce
à une fusée Pegasus XL de la firme
américaine Orbital Sciences. Cette
dernière a été larguée à quelque
12 000 mètres d'altitude au-dessus du
Pacifique par un avion triréacteurs
Lockheed L-1011 ayant lui-même décollé
une heure plus tôt de la base
militaire de Vandenberg, à environ
150 km des côtes de Californie. Cinq
secondes après son largage, la fusée
a déclenché la mise à feu de ses moteurs.
Puis dix minutes plus tard, Iris a pu
être placé correctement en orbite
polaire à 643 km au-dessus de la
Terre. Il a alors déployé ses panneaux
solaires pour commencer à
I N F O S
E X P R E S S
Kirobo, le petit
androïde japonais partira
rejoindre l'ISS en
août
Le 4 août, le robot androïde Kirobo
va être envoyé vers la Station spatiale
internationale (ISS), emmené
à bord d’une fusée japonaise. Dans
la station, il tiendra compagnie à
l’astronaute nippon Koichi Wakata
qui viendra le rejoindre par la
suite. Six, c'est le nombre d'astronautes
qui se trouvent actuellement
à bord de la Station spatiale
internationale (ISS). Un équipage
composé de trois Russes, de deux
Américains (dont une femme) et
d'un Italien qui sera bientôt rejoint
par un nouveau congénère... Un
astronaute ? Non, un robot
androïde ! De son petit nom
Kirobo, ce nouvel aventurier vient
tout juste d'être présenté à la
presse. Il a été pensé par le roboticien
Tomotaka Takahashi puis
développé par des chercheurs de
l'université de Tokyo, de Toyota, de
l'Agence d'exploration spatiale
(Jaxa) et du groupe publicitaire
Dentsu.
D'environ 34 centimètres de hauteur,
cet androïde ne pèse pas plus
d'un kilo et est inspiré d'Astro le
petit robot (ou Astro Boy), un personnage
de manga bien connu au
Japon. Il est ainsi capable de marcher,
de reconnaître les visages et
d'enregistrer des images. Il peut
aussi converser de façon naturelle
mais seulement en japonais. Le
robot sera envoyé dans l'espace le
4 août prochain par une fusée nippone
qui décollera du Japon. Il
ralliera alors l'ISS et son équipage,
puis quelques mois plus tard, en
novembre 2013, il sera à son tour
rejoint par un astronaute japonais,
un vrai cette fois-ci : Koichi
Wakata, membre de l'expédition
38. «Cela peut sembler être un
petit pas, mais ce sera un grand
pas pour un robot», a déclaré
Kirobo en levant le pied !
fonctionner par lui-même. Les ingénieurs
vont commencer par tester
son bon fonctionnement pendant
un mois et si tout se déroule comme
prévu, il sera alors activé pour qu'il
commence ses observations. Cette
mission de 182 millions de dollars,
vise à étudier la région du Soleil située
entre sa surface et sa couronne.
Pour cela, Iris est capable de prendre
des images d’ultra-violet en haute
résolution. Pendant deux ans, il étudiera
ainsi cette zone encore largement
méconnue et permettra aux
scientifiques de mieux la comprendre.
«Iris va étendre nos observations
du Soleil à une région qui a
été jusqu'alors difficile à étudier», a
expliqué Joe Davila responsable
scientifique de la mission.
Mieux comprendre
la couronne du Soleil
Il s’agira notamment de découvrir
comment se forment les vents solaires
chargés de particules magnétiques
et les rayons ultraviolets qui
ont un impact sur la basse atmosphère
et le climat terrestres. «Mieux
comprendre cette partie basse de
l'atmosphère du Soleil nous per-
B O N À S A V O I R
,Bien que le site soit connu des pillards, une
équipe a pu mettre au jour la première tombe intacte
connue de tout l'empire Wari. Cette civilisation
précolombienne du Pérou livre ainsi peu à peu
ses secrets. De nombreux artéfacts en or ont été
découverts. Il s’est joué une véritable course contre
la montre dans le nord du Pérou. Les archéologues
craignaient que, dès qu’ils rendraient publique la
nouvelle de leur trouvaille, le site serait la proie des
pilleurs. Pourtant il a bien fallu qu’ils annoncent,
lors d’une conférence de presse le 27 juin, la découverte
de la première tombe impériale Wari intacte
connue. La civilisation Wari a fondé le premier
mettra d'avoir une meilleure compréhension
de toute la couronne et
de la manière dont elle affecte le système
solaire», a précisé M. Davila
cité dans un communiqué. Si les astrophysiciens
en apprennent suffisamment,
ils devraient par la suite
être en mesure de prévoir les mo-
ments auxquels des tempêtes magnétiques
se dirigeront vers la Terre
et où elles risqueront de perturber
les communications et le réseau électrique.
Une possibilité qui s'avèrerait
utile alors que la Soleil a connu
plusieurs éruptions assez importantes
ces derniers mois.
Les plantes utilisent des «calculs» arithmétiques
pour survivre la nuit
Publiant leurs travaux sur eLife, des chercheurs britanniques ont modélisé mathématiquement la capacité
qu’ont les plantes de gérer, durant la nuit, leur consommation des réserves de nutriments qu’elles ont
constituées durant le jour grâce à la photosynthèse. Le jour, les plantes vertes utilisent l’énergie solaire pour
transformer les éléments qu’elles absorbent (notamment le CO2) en sucres, tel l’amidon, un «carburant»
essentiel à leur métabolisme. Mais la nuit, elles doivent vivre sur les réserves ainsi fabriquées le jour, et
donc ralentir leur consommation d’amidon. Comment ? Des scientifiques du Centre horticole John Innes (JIC)
de Norwich (Norfolk, Angleterre) se sont penchés sur la question à l’aide de modélisations mathématiques.
Certains chercheurs pensaient que les plantes utilisaient l'amidon à un rythme fixé durant la nuit afin de
pouvoir survivre jusqu'au matin. Mais l'équipe anglaise a constaté sur un plant d'Arabidopsis thaliana,
souvent utilisé en laboratoire, que ce n'était pas le cas.
Le végétal est capable de changer de rythme en cas de nuit précoce ou tardive. Les scientifiques ont ainsi
mis au point une autre hypothèse qu'ils ont pu vérifier. Selon eux, deux informations sont cruciales pour
les plantes : la taille de la réserve d'amidon disponible et le temps qu’il reste jusqu'à l'aube (connu de la
plante grâce à son horloge biologique). Aussi, ces deux informations sont codées dans les feuilles sous la
forme de deux types de molécules (appelées S pour l'amidon et T pour le temps), dont les concentrations
varient.
empire précolombien entre 700 et 1 000 de notre
ère. Vieux de 1 200 ans, le «temple des morts»
abrite un véritable trésor d’or et d’argent et les dépouilles
de trois reines Wari ainsi que soixante
autres individus, probablement sacrifiés. L’équipe
a d’abord découvert une sorte de massue en bois
plantée dans la maçonnerie en pierre. «Il s’agissait
d’un marqueur de tombe, a expliqué au National
Geographic Milosz Giersz qui dirige les fouilles.
Nous avons alors su que nous avions trouvé l’entrée
du mausolée principal.» Caché par 30 tonnes
de gravats Très mal connu par rapport à son cousin
Inca, l’empire Wari intrigue les archéologues qui
La NR 4673 — Lundi 1 er juillet 2013
15
Astéroïde
Les astronomes
découvrent le
10 000 e objet
géocroiseur connu,
2013 MZ5
Les astronomes viennent de
franchir la barre des 10 000 objets
géocroiseurs connus. Le dernier
en date, l'astéroïde 2013 MZ5, a été
découvert le 18 juin dernier alors qu'il
passait à des milliers de kilomètres de
la Terre. Moins d'une semaine après
que la Nasa a lancé une nouvelle
campagne de chasse aux astéroïdes,
c'est une étape symbolique que
viennent de franchir des astronomes :
ils ont découvert un nouvel astéroïde
qui porte ainsi à 10 000 le nombre
total d'objets géocroiseurs connus à ce
jour. Comme leur nom l'indique, les
objets géocroiseurs (NEO en anglais)
sont des astéroïdes ou des comètes
qui peuvent approcher la Terre à une
distance inférieure à 45 millions de
kilomètres. La taille de ces objets peut
varier de quelques mètres à plus de 40
kilomètres, record détenu par
l'astéroïde 1036 Ganymède découvert
en 1924. Mais en fonction de la
distance d'approche et de leur
diamètre, ces astéroïdes et comètes
peuvent représenter une menace pour
la Terre,d'où l'importance de les
identifier afin de les surveiller.
«Trouver 10 000 objets géocroiseurs est
un évènement significatif», a confirmé
Lindley Johnson, du programme
d'observation des objets géocroiseurs
de la Nasa basé à Washington. Mais il
en reste encore un grand nombre à
identifier avant «que nous puissions
être sûrs d'avoir trouvé tout ceux qui
pourraient percuter et créer des
dommages significatifs sur Terre», a
ajouté le spécialiste. Le tout premier
astéroïde géocroiseur a été identifié
en 1898. Mais «au cours du siècle
suivant, seulement 500 environ ont
été trouvés. Puis, avec l'arrivée du
programme d'observations des NEO de
la Nasa, nous les avons accumulés», a
précisé Don Yeomans, responsable du
bureau du programme de surveillance
des NEO.
Archéologie
La tombe de trois reines de l'empire Wari
découverte au Pérou
s‘y intéressent de plus en plus. Comme le souligne
le National Geographic, sa capitale Hauri
possédait environ 40 000 habitants à son apogée,
contre 25 000 à Paris à la même époque. Ce nouveau
site, El Castillo de Huarmey, va aider les chercheurs
à mieux connaitre cette civilisation. Les
pilleurs arpentaient pourtant le site depuis des
années, mais l’entrée du mausolée était scellée
par pas moins de 30 tonnes de gravats.
Cela n’a pas suffi à entamer la détermination des
archéologues qui ont obtenu de premiers indices
sur la présence d’une structure souterraine grâce
à des photographies aériennes.

techmedia
L’entreprise a organisé des séances de formation sur l’UMTS
Mobilis s’est mis à l’heure de la 3G
, La diffusion des technologies du haut débit mobile
chez un opérateur de la téléphonie est aujourd’hui une
réalité incontestable. L’évolution incessante de ces
technologies rend désormais la capacité d’adaptation
un élément clé pour le succès de leurs utilisations.
C’est pourquoi le premier opérateur
de la téléphonie mobile, Mobilis,
a organisé, à Tlemcen, durant
la deuxième quinzaine du
mois de juin, des séries de formation
sur l’UMTS (3G) destinées
principalement aux cadres de la
compagnie. Pour ce faire, l’opérateur
a sollicité les services d’une
jeune entreprise algérienne baptisée
MPS (Maghreb Positioning Service),
spécialisée dans le consulting
télécom. Convaincus du rôle
important de la presse spécialisée
dans une telle démarche, les
responsables de Mobilis ont
consacré la dernière série de ce
cycle de formation à un groupe
de journalistes spécialisés dans
les télécommunications. En présence
de M. Saad Damah, PDG de
Mobilis, M Roslane Bencharif et
M. Mohammed Nazim Hadj Slimane,
les deux experts de la société
MPS nous ont apporté des
précisions importantes sur le pro-
I N F O S
E X P R E S S
Internet
O3b lance
4 satellites pour
réduire la fracture
numérique
mondiale
4 premiers satellites d'O3b
(acronyme de Other three
billions), une entreprise soutenue
par Google et d'autres
investisseurs, ont été lancés
avec la fusée Soyouz depuis
le site de Kourou en Guyane
Française. Ils ont établi le
contact avec la plateforme de
la société à Hawaï. Le lancement
a été retardé d'une
journée en raison des conditions
météorologiques.
Ce réseau satellitaire vise à
apporter Internet à haut
débit fixe et mobile à faible
coût aux personnes et aux
entreprises de 180 pays, soit 3
milliards d'individus. Les
satellites volent en orbite
terrestre moyenne et offrent
une alternative aux satellites
géostationnaires plus chers.
Ces derniers sont placés à
une distance de 35 000
kilomètres au-dessus de la
Terre, afin de maintenir leur
position stationnaire. Cette
distance ne fournit pas une
latence suffisamment faible,
requise pour la plupart des
applications d'entreprise.
Pour la constellation de
satellites, O3b les a placés à
8 000 km et à 45 degrés de
latitude de part et d'autre de
l'équateur. L'opérateur
annonce des temps de
latence de 150 millisecondes.
cessus de migration de l’opérateur
historique de la téléphonie
mobile de la 2G vers la 3G. «La
technologie UMTS est le principal
axe de développement de notre
compagnie. Nous avons donc
choisi cette jeune société pour
nous former six groupes de cadres.
Nous comptons également sur le
bon positionnement de la presse
nationale pour faire réussir le lancement
de la 3G», a indiqué le PDG
de Mobilis. Pour les deux spécialistes
de la 3G, le déploiement d’un
réseau 3G aux côtés d’un autre de
type 2G ne doit pas se limiter à
une approche purement technique,
mais il faut plutôt l'aborder
dans son ensemble afin de mesurer
les changements multidimensionnels
induits par cette migration.
«La 3G devrait engendrer des
prix plus attractifs pour accéder à
la data, des hauts débits de transferts
plus rapides et une grande
flexibilité pour accéder à Internet»,
a indiqué Mohammed Nazim
Hadj Slimane. Diplômé de l’Ecole
des télécommunications de Paris
Sud, ce dernier a également affirmé
que la 3G a été définie dans
la release R99/4 sous le nom
d’UMTS : Universal Mobile Telecommunications
System. «Certains
préfèrent encore l'appeler
W-CDMA qui est la technologie
d'accès radio permettant à plusieurs
utilisateurs de communiquer
en même temps. Son objectif
est le haut débit avec une mo-
B O N À S A V O I R
bilité totale. Le débit en mouvement
varie de 384 kbits/s à 40
Mbits/s», a-t-il ajouté. Pour lui, l’arrivée
de l’UMTS chez Mobilis
illustre bien la nécessité de la mise
en place d'infrastructures radio
en parallèle du réseau EDGE et du
réseau GPRS déjà existants. «On
s’achemine vraisemblablement à
opter pour la bande fréquentielle
des 2100 MHz. Ce choix engendrera
la mise en place de nombreuses
antennes appelées nœud
B et de contrôleurs de nœud nommés
RNC», a-t-il expliqué. Décryptage
: le nœud B est l'équivalent de
la BTS utilisée dans le réseau (2G),
mais avec une bande différente,
et utilisant des technologies de
modulation et d'accès différentes.
Ainsi, seule la partie radio qui sera
modifiée, la partie commutation
(NSS) reste identique, l'interface
UTRAN s'appuie sur les éléments
réseaux déjà existants. La cohabitation
entre les deux réseaux
sera alors fonctionnelle. Le transport
des données sera effectué via
un réseau IP dont la souplesse permet
la fonction de «mobilité» aux
utilisateurs en déplacement. «Les
usagers peuvent établir des communications
voix ou données à
l’aide des différents types de ter-
Google prépare une console de jeux
et une montre intelligente
Google continue d'étendre son champ d'activité à de nouveaux
secteurs. L'américain préparerait le lancement d'une console de
jeux pour s'attaquer à Sony et à Microsoft qui viennent de
présenter leurs nouvelles générations de console, la Playstation 4
et la Xbox One, selon le Wall Street Journal. Google préparerait
aussi une montre connectée qui le verrait s'affronter un peu plus à Apple et Sony. Ces deux nouveaux
produits seraient équipés d'Android. L'un deux pourrait être lancé cet automne, en parallèle d'une nouvelle
version d'Android. Toujours selon le quotidien, Google travaillerait à un nouveau Nexus Q, un terminal
permettant de visionner des films et d'écouter de la musique à distance sur sa télévision ou via des
enceintes. Selon Sundar Pichai, responsable d'Android, 900 millions de terminaux équipés de l'OS avaient
été activés dans le monde fin mai, contre 400 millions un an plus tôt, et 100 millions l'année précédente.
Android équipait 75% des smartphones vendus au premier trimestre 2013 et 57% des tablettes, selon IDC.
Web
L'Icann pourrait mettre fin
à la transparence des Whois
,L'Internet Corporation for Assigned Names
and Numbers (Icann) pourrait bouleverser
la gestion du Whois, sa base de données
d'informations liées aux noms de domaine.
Un groupe de travail de l'association de droit
californien estime que les services actuels,
vieux de dix ans, ne sont plus adaptés. Depuis
la création du Whois, une société ou un
particulier peut librement et gratuitement accéder
aux données relatives à un nom de domaine
(nom du propriétaire, adresse,
contacts administratif et technique, date
d'enregistrement et d'expiration du domaine...)
Ce groupe de travail (Expert Working Group)
propose de centraliser cette base de données,
qui serait alimentée par les registres locaux.
Ces informations ne seraient plus librement
accessibles. Ceux qui désireraient
les obtenir sur un ou plusieurs noms de domaine
devraient en faire la demande et être
préalablement enregistrés. L'Icann ne dit
La NR 4673 — Lundi 1 er juillet 2013
16
Page réalisée par Farid Farah
minaux portables qu’ils possèdent,
où qu’ils se trouvent et quand ils
le souhaitent. Pour assurer la
meilleure qualité possible de communication,
il est nécessaire de
coordonner les flux data et voix en
utilisant l’architecture IMS», a révélé
M. Nazim Hadj Slimane. Pour
M. Roslane Bencharif, le patron
de MPS, qui est spécialisé dans le
marketing des télécommunications,
l’évolution du marché algérien
de la téléphonie mobile vers
l’UMTS va modifier le paysage des
exploitants de réseau, touchant
même aux rôles traditionnels joués
par les opérateurs. «La 3G et les
nouvelles applications associées
vont introduire de nouveaux acteurs,
nombreux et très spécialisés,
dans la chaîne de valeurs de
la téléphonie mobile, qui vont marier
leurs activités à celles des
grands acteurs de l’internet en
s’associant aux fournisseurs de
contenus et autres exploitants des
réseaux des télécommunications»,
a-t-il dit. D’ailleurs, le conférencier
a proposé des prérequis
pour dominer la chaîne de valeur
de la 3G. Par exemple, il propose
d’éduquer les clients et le marché,
d’adopter un modèle économique
de distribution adapté à la 3G (we
sell high tech), de procéder à une
migration progressive de la base
clients vers les nouveaux services
3G et surtout de séparer fonctionnellement
les opérateurs d'infrastructures
des opérateurs de
services. «Les services multimédias
3G sont issus de la convergence
des trois secteurs : Internet,
Média et Télécoms», a-t-il dit.
De plus, selon l’orateur, la mise en
place d’un réseau UMTS doit être
conforme aux méthodes universelles,
et ce, pour assurer une qualité
de service différente entre les
flux et en particulier pour obtenir
une meilleure qualité pour les flux
data de type multimédia. «La qualité
de service est l’élément différentiateur
entre l’échec ou la réussite
d’un opérateur 3G», a-t-il dit.
«La technologie 3G a participé à
l’augmentation du PIB des pays
où elle a été déployée après 5 ans,
proportionnellement au nombre
de GB consommés par an en
moyenne par utilisateur, selon une
étude de Deloitte LLP en collaboration
avec le GSMA » a-t-il conclu.
pas si l'accès sera payant.
Bloquer l'accès à ces données satisferait
sans doute les marques en les protégeant davantage.
Mais elle donnerait un peu plus le
contrôle du Web aux Etats-Unis en installant
cette base de données sur son territoire.
Une mainmise dont se plaint depuis
longtemps l'Europe, notamment. Selon
l'Icann, le nouveau service devrait permettre
de mieux protéger les informations personnelles
des détenteurs et éviter le spam.

contribution
Tirer des leçons de la maladie du président Abdelaziz Bouteflika
Pour l’avenir de l’Algérie
,Il serait malhonnête de ne pas
reconnaître que la situation économique
et sociale de l’Algérie,
ne correspond pas à ses potentialités
et elles sont énormes,
matérielles et surtout humaines,
richesse bien plus importante
que toutes les ressources en hydrocarbures.
La Constitution actuelle concentre tous
les pouvoirs aux mains du président de
la République, politique et économique,
un pouvoir ultra présidentiel à la différence
des Etats-Unis d’Amérique où
existe un contre-pouvoir des deux
chambres, tant pour les nominations à
des postes-clés que des questions stratégiques.
Dans ce cadre, en cas de faiblesse
du président de la République, au
lieu que ce soit les institutions de la République
qui comblent le vide, le risque
n’est–il pas de voir son entourage qui
n’ont pas été mandatés ( l’occulte) de
s’accaparer du véritable pouvoir, soit à
son insu ou faute de discernement ? Il
faut donc lever ce vide, en évitant cette
concentration excessive du pouvoir sans
contrepoids démocratique, en limitant
le nombre de mandats, en prévoyant des
prérogatives éventuellement à un viceprésident
et en réhabilitant les institutions
de contrôle gelées et prévues par la
Constitution sous l’autorité de la présidence
(Conseil national de l’énergie, Cour
des comptes etc.) alors que les autres
institutions relèvent de l’exécutif.
Les partis représentés en majorité au
Parlement sont des appendices du pouvoir
comme le démontrent les crises internes
au FLN (dont le président d’honneur
est le président de la République)
et au RND d’ailleurs très mal élus moins
de 10% par rapport aux inscrits selon les
données du ministère de l’Intérieur, peutêtre
moins par rapport à la réalité, dont
l’issue de cette crise ne dépend pas de
ses membres, mais de l’évolution des
rapports de force au niveau des sphères
du pouvoir. D’autres partis extrémistes,
à l’instar du PT, ayant été par le passé des
relais du pouvoir mais récemment mis
sous veilleuse, vivant grâce à la rente
dans une autre planète. L’UGTA totalement
discréditée incapable de mobiliser,
gesticule en brandissant l’ennemi extérieur,
diabolise le secteur privé national
et international, et en fait un fonds de
commerce mais étant incapable de mobiliser
les segments de la société confrontés
à la dure vie quotidienne (inflation,
chômage etc.). Il faut donc une restructuration
tant du système partisan que
de la société civile loin des intérêts de la
rente, en renforçant avec la révolution numérique,
le système d’information par
des espaces de liberté.
Le poste de chef de gouvernement ayant
été supprimé, le Premier ministre n’est
qu’un simple coordinateur qui n’a aucun
pouvoir réel, gérant les affaires courantes
du pays par délégation des pouvoirs du
président de la République. Les grandes
décisions se prenant en Conseil des ministres,
n’ayant aucun pouvoir de nomination
de ministres, walis, ou hautes fonctions,
ni d’emprise sur les affaires étrangères,
de la Défense, prérogatives du
président de la République. Faute de suivi
et de coordination, n’existant pas de
stratégiques à l’instar des présidences
des pays développés et pays émergents)
devant distinguer stratégie et tactiques,
cette dernière devant s’insérer dans le
cadre d’un objectif stratégique, nous assistons
des pilotages au vu et au gré de
la conjoncture, à de nombreuses conférences
et réunions. Je rappelle que les
plus grands planificateurs, à ne pas
confondre avec la planification bureaucratique
de l’ex-camp communiste sont
les services de sécurité et les multinationales
ayant un département de management
car vivant dans un monde incertain
et turbulent où de fausses prévisions
se soldent en pertes de plusieurs milliards
de dollars. Ainsi, le fameux pacte
de croissance, annoncé à grandes
pompes, signé il y a de cela cinq années
sans résultats autant que les différentes
réunions gouvernement-walis, n’a pas
changé la situation économique du pays.
La réunion walis/gouvernement les 26/27
juin 2013 s’est inscrite dans cette optique
de combler le vide afin d’éviter les
tensions sociales, l’objectif étant d’aller
vers l’élection présidentielle d’avril 2014,
sans remous sociaux, dépenser sans
compter, en différant la résolution des
véritables problèmes et en essayant de
tranquilliser la population avec un discours
optimiste ( nous avons encore des
hydrocarbures) mais que contredit tant
la future géostratégie énergétique mondiale
( les réserves se calculant selon le
couple prix international /coût, pouvant
découvrir des milliers de gisements non
rentables face à la concurrence ) et la
crise de confiance reflet du divorce entre
l’Etat et les citoyens où l’absence de morale
en est l’essence. Il faut rétablir la
fonction de chef de gouvernement notamment
en matière de nomination et de
gestion économique avec un équilibrage
du pouvoir avec le président de la République
dont la fonction est avant tout
d’élaborer la vision stratégique et de
veiller au bon fonctionnement des institutions.
Le pouvoir centralisateur favorisant
le pouvoir bureaucratique dominant
qui fonctionne en tant que pouvoir
bureaucratique, donnant l’illusion
qu’il prend des décisions pour la majorité,
à l’image de Narcisse, veut faire
croire que des lois résoudront les problèmes
fondamentaux du pays. Or, il
s’agit de s’attaquer au fonctionnement
de la société pour déterminer les facteurs
de blocage, les lois n’étant qu’un
moyen. De ce fait en contradiction avec
la loi universelle des 20/80%, où 20%
d’actions biens ciblées qui ont un impact
sur 80% de la société. 80% d’actions
désordonnées que l’on voile par l’activisme,
ont un impact sur seulement 20%,
on a abouti ainsi au manque de visibilité
et de cohérence dans la démarche
face aux enjeux irréversibles de la mondialisation
où toute nation qui n’avance
pas recule, la maîtrise du temps étant le
principal défi des gouvernants de ce XXI e
siècle, la distribution de la rente et les réserves
de change qui risquent de fondre
comme un fromage au soleil, en Algérie
donnant l’illusion d’une prospérité artificielle.
De ce fait, la sphère économique
publique est fortement connectée au politique,
la loi sur l’autonomie des entreprises
publiques n’a jamais été appliquée,
limitant d’ailleurs la dépénalisation
de l’acte de gestion, n’ayant aucun
sens sans cette autonomie. La gestion
administrative l’emporte sur la logique
économique. Ainsi s’est installée une
cour stérile, aux ordres. Avec les diffé-
La NR 4673 — Lundi 1 er juillet 2013
17
rents scandales de corruption touchant
des secteurs névralgiques de l’économie
nationale, la suspicion généralisée
bloque toute initiative créatrice. Il faut réhabiliter
l’entreprise tant privée locale
qu’internationale que publique créatrice
de richesses en levant tous les obstacles
à l’environnement. En résumé, la maladie
du président de la République, tout en lui
souhaitant un prompt rétablissement,
aura montré les limites de l’architecture
institutionnelle actuelle avec le blocage
des institutions ayant des répercussions
sur l’économique. L’idéal, surmontant les
idéologies réfractaires, est que le futur
président, après de élections libres et
démocratiques, soit une femme ou un
homme de grande moralité (l’Algérie traversant
une très grave crise morale qui se
répercute négativement sur l’économique)
s’entourant également des compétences
avec une grande moralité réalisant
le consensus (non pas l’unanimité)
tant au niveau de la société que de l’institution
militaire, seule force organisée
face à l’émiettement des partis afin de
préparer la transition démocratique et
éviter à l’Algérie un drame, après ce que
l’on a qualifié de printemps arabe.
Abderrahmane Mebtoul

sport
Jeux méditerranéens de Mersin
«La participation algérienne
est plus que satisfaisante»
, Les techniciens algériens présents
aux Jeux méditerranéens de
Mersin en Turquie, sont unanimes
à relever que la participation algérienne
est «plus que satisfaisante»,
avec un total de 26 médailles
(9 or, 2 argent et 15 bronze).
L’hymne national algérien a retenti pour la première
fois à Mersin grâce à la boxe qui a offert les premières
médailles d’or à l’Algérie, après un début
des jeux difficile marqué par trois médailles de
bronze, remportées par les judokas algériens. La
boxe a frappé très fort en décrochant cinq médailles
d’or lors du tournoi de boxe des 17 es Jeux
méditerranéens de Mersin, une performance historique
jamais réalisée depuis les JM de 1967 en
Tunisie. La meilleure performance pour la boxe
algérienne remonte aux jeux méditerranéens de Casablanca
(Maroc) en 1983, où les pugilistes algériens
avaient décroché trois médailles d’or grâce
à Brahimi (mouche), Moussa Mustapha (mi-lourd)
et Boudchiche Mohamed (lourd). En prenant part
aux JM-2013 de Mersin avec dix boxeurs, la sélection
algérienne s’est même permis le luxe de
prendre la tête du tableau général par équipes avec
à la clé cinq médailles d’or et une en bronze, devant
l’Italie (2 or, 1 argent et 4 bronze) et la Turquie
(1 or, 4 bronze et 3 argent). Dressant un bilan à l’issue
du tournoi de boxe des 17 es Jeux méditerranéens
de Mersin, le Directeur technique national,
Mourad Meziane, s’est montré «comblé» par cette
performance historique, jamais réalisée par la
boxe algérienne. «Avec cinq médailles d’or et une
en bronze, c’est la première fois qu’un pays du bassin
méditerranéen arrive à réaliser un tel résultat
qui permet à l’Algérie de remporter la première
Boxe
Mohamed Flissi (49kg) : médaille d’or
Réda Benbaaziz (56 kg) : médaille d’or
Abdelkader Chadi (64 kg): médaille d’or
Lyes Abbadi (69 Kg): médaille d’or
Abdelhafid Benchabla(81 kg) : médaille d’or
Mohamed amine Ouadahi (60 kg) : médaille de
bronze
Athlétisme
Kenza Dehmani (10 000) : médaille d’or
La boxe algérienne a été bien présente à Mersin. (Photo > D. R.)
place par équipe, une première historique pour la
boxe algérienne», a déclaré à l’APS, Mourad Meziane.
De son côté, le Directeur technique national
de judo, Salim Boutebcha, a qualifié également de
«satisfaisant» le bilan de la sélection algérienne
(messieurs et dames), qui a arraché trois médailles
de bronze. La sélection algérienne de judo
a remporté deux médailles de bronze chez les
messieurs, grâce à Abderrahmane Benamadi (+90
kg) et Zouani Bilel (+100 kg), alors que les dames
se sont contentées d’une médaille de bronze,
œuvre de Oualal Kaouther (-78 kg). «Nous sommes
amplement satisfaits des résultats obtenus par les
judokas algériens lors des JM-2013, par rapport à
des critères ayant trait à leur âge et d’autres aspects
typiquement techniques», a déclaré à l’APS, Salim
Boutebcha qui dressait un premier bilan de la
Amina Bettiche (3000 m steeple) : médaille d’or
Rabah Aboud (5000 m) : médaille d’or
Yasmina Omrani (heptathlon) : médaille d’or
Souad Ait Salem : médaille d’argent (semimarathon)
et de bronze (10 000) Hadj Laazib
(110mhaies) : médaille de bronze
Baya Rahouli (triple saut) : médaille de bronze
Imad Touil (1500 m) : médaille de bronze
Miloud Rahmani (400 m haies): médaille
d’argent
TURF Hippodrome de Tiaret
Prix «Briana» Dotation : 350 000 DA - 15h30 - 1000 m
1 - Freq : Il reste sur une mauvaise sortie
2 - Rana : Il faut lui pardonner ses derniers échecs
3 - Rofia : C’est une possibilité dans ce quinté
4 - Djamouh : Il est bien monté
5 - Koum Hareche : Course d’entrée
6 - Khayel : Il peut remporter ce quinté
7 - Rahef : Méfiance ! Il est bien monté
8 - Quasr El Moulouk : Il sera très joué
9 - Roydaa : Elle peut participer à l’arrivée
10 - Rostane : Course d’entrée
11 - Quantara : Elle a raté ses courses
participation algérienne. Lors des jeux méditerranéens
de 2009 à Pescara en Italie, la sélection algérienne
de judo avait récolté cinq médailles de
bronze grâce à Leila Latrous (-57 kg), Kahina Saidi
(-63 kg), Rachida Ouerdane (-78 kg), Amar Benyekhlef
(-100 kg), Lyès Bouyacoub (-90 kg). Avant de
prendre part à ces joutes méditerranéennes, le président
de la Fédération algérienne d’athlétisme
(FAA), Amar Bouras, s’est dit «très confiant» quant
à la capacité des jeunes athlètes à remporter des
médailles aux jeux méditerranéens de Mersin. La
confiance de Amar Bouras s’est avérée juste à
l’issue de la dernière journée du concours de l’athlétisme,
ou la sélection algérienne a remporté dix
médailles dont quatre en or, grâce à Kenza Dehmani
(10 000), Amina Bettiche (3000 steeple),
Rabah Aboud (5000 m) et Yasmina Omrani (hep-
Les médaillés algériens
12 - Quassantina : Elle court dans un lot moyen
13 - Bent el Andalous : Elle sera très jouée dans ce lot moyen
Judo
Abderahmane Benamadi (-90 kg) : médaille de
bronze
Zouani Bilel (+100 kg) : médaille de bronze
Kaouther Oualal (-78 kg) : médaille de bronze
karaté
Mohamed Boudis (-67 kg) : médaille de bronze
Missipsa Hamadini (+84 kg) : médaille de
bronze
PROPRIETAIRE
RM Metidji
M. Bouteldja
AM Feghouli
H. du Mehereche
B. Feghouli
L. Dehiri
Baza
Boudoukha
Lamici
Missaoui
Lograoua
B. Missaoui
AH Feghouli
CHEVAUX
1 - Freq
2 - Rana
3 - Rofia
4 - Djamouh
5 - Koum Hareche
6 - Khayel
7 - Rahef
8 - Quasr El Moulouk
9 - Roydaa
10 - Rostane
11 - Quantara
12 - Quassantina
13 - Bent el Andalous
La NR 4673 – Lundi 1 er juillet 2013
22
tathlon). La sélection algérienne a pris part aux
épreuves d’athlétisme avec 19 athlètes (messieurs
et dames), dont la moyenne d’âge ne dépasse
pas les 24 ans. «Nous sommes plus que satisfaits
des résultats obtenus par nos athlètes. Au départ
ont s’est fixé un objectif, celui de remporter au
moins deux médailles d’or, et à la fin de la compétition,
le bilan parle de lui-même, c’est vraiment encourageant
pour l’avenir de l’athlétisme», a déclaré
à l’APS, Amar Bouras. Dans la précédente édition
des Jeux méditerranéens, organisée en 2009 à
Pescara en Italie, l’athlétisme algérien avait décroché
une médaille d’or par Antar Zerguelaine au
1 500 m et une médaille de bronze par Kenza Dahmani
au 100 m. Ces joutes méditerranéennes ont
également permis à des jeunes athlètes de se mesurer
à des adversaires de haut niveau, et ils se sont
permis le luxe de figurer sur le podium et prendre
la médaille de bronze, à l’image de Mouatez Djediat
(lutte), Walid Bidani (haltérophilie) et Mohamed
Boudis (karaté).
Agence
Lutte
Mouatez Djediat (-60 kg) : médaille de bronze
Sport de boules
Lamia Aissioui : médaille de bronze
Sid Ahmed Boufateh : médaille de bronze
Cyclisme
Abdelbaset Hannachi : médaille de bronze
Haltérophilie
Walid Bidani (+105 kg) : médaille de bronze
Quinté-quarté - Quadrio A
Pronostic : 6.13.12.7.3.5.8
JOCKEYS
A. Boubekeur
K. Djillali
A. Djellouli
M. Badaoui
J. J. Taggad
K. Haoua
S. Benyettou
M. Belmorsli
A. Moussa
H. Belmorsli
AP/B Feghouli
R. Belmorsli
JJ Djellaoui
Félicitations
A l'occasion de la
réussite de notre
fille Ramdani Khadidja
Nardjes au
BEM avec mention,
ton papa, ta maman
et tes frères te souhaitent
un long parcours
scolaire des
plus brillants.
PDS
58
56
56
55
58
55
55
54
54
54
53
51
51
CDS
13
09
04
01
03
05
06
07
11
09
04
11
18
ENTRAINEURS
MH Metidji
H. Bouteldja
B. Djellouli
K. Feghouli
L. Daifallah
F. Chaabi
M. Dehiri
S. Baza
S. Atallah
Chebbah
K. Berri
L. Graoua
K. Feghouli

sport
Diego Garzitto (CSC)
«Mon objectif, terminer
parmi les quatre premiers»
, Le technicien franco-italien,
Diego Garzitto, qui
devrait s’engager hier,
dimanche, avec le CS
Constantine (Ligue 1 algérienne
de football) pour
«une saison année renouvelable»,
a affirmé que son
objectif est de mener l’équipe
la saison prochaine vers
l’une des quatre premières
places du championnat.
«Vu les moyens qui serons mis à
ma disposition, on s’est mis d’accord
avec les dirigeants sur l’objectif
de mener l’équipe vers l’une
des quatre premières places en
championnat. Il faudra l’adhésion
de tout le monde pour réaliser
quelque chose à la hauteur du
standing de ce club», a affirmé à
l’APS, Garzitto Diego Garzitto (63
ans) va succéder au Français
Roger Lemerre, qui a refusé de
n Le Franco-italien trace ses objectifs avec «Essanafirs». (Photo > La NR)
rempiler pour une autre saison.
Appelé à dévoiler les raisons qui
Ouacifs (Tizi Ouzou)
Tournoi national de handball
pour les jeunes catégories
,Le Club sportif amateur de la
commune des Ouacifs (CSACO),
organise, depuis hier, un tournoi
national de handball dans la catégorie
U14 et U15, à la salle omnisports
des Ouacifs, au sud-est du
chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou.
Placé sous le signe de «la fraternité
à travers le sport», ce tournoi,
dédié à la mémoire du colonel Amirouche
Aït Hamouda, martyr de la
guerre de libération nationale, vise,
selon les organisateurs, à promouvoir
le sport dans la région,
MC Oran
La reprise des entraînements
fixée au 6 juillet
, Le nouvel entraîneur du MC
Oran, l’Italien Gianni Solinas, a fixé
la date du 6 juillet pour la reprise
des entraînements en vue de la saison
2013-2014, a-t-on appris hier,
dimanche, auprès du club de Ligue
1 algérienne de football. Solinas, qui
a fait deux passages dans le championnat
algérien avec le CR Belouizdad
et la JSM Béjaïa, a paraphé vendredi
un contrat d’une année avec
le club phare de la capitale de
l’ouest algérien, qui a vu défiler pas
moins de sept entraîneurs à sa
barre technique lors de l’exercice
écoulé.
Et avant d’entamer son travail, le
technicien italien a insisté auprès
des responsables de son nouveau
club sur la nécessité de régulariser
la situation financière des joueurs,
notamment les cadres pour assurer
une bonne préparation d’intersaison,
précise-t-on de même source.
Plusieurs joueurs clés de l’effectif
mouloudéen n’ont pas perçu leurs
favoriser des échanges inter
wilayas pour tisser des liens basés
sur le respect, l’amitié et la compréhension,
et inciter les enfants à
la pratique sportive.
Ce rendez-vous sportif organisé
avec les soutiens, précise-t-on,
des autorités locales de la wilaya
à leur tête le wali, regroupera de
nombreuses équipes des quatre
coins du pays, M’Sila, Aïn Defla,
Djelfa, Béjaïa, Sétif, Mila, Boumerdès
et Tizi Ouzou.
R. M.
salaires depuis six mois, une situation
qui a été pour quelque chose,
selon les spécialistes, dans le parcours
décevant de l’équipe lors de
l’exercice écoulé, lorsque le MCO
avait attendu l’avant dernière journée
du championnat pour éviter la
relégation.
Solinas ne veut pas ainsi perdre
d’autres cadres de son effectif,
après le départ de Sid Ahmed
Aouedj (JS Kabylie) et Salim Boumechra
(USM Harrach), qui ont eu
gain de cause dans leur plainte
qu’ils ont déposé contre la direction
du club auprès de la commission
du règlement des litiges (CRL) de la
fédération algérienne de football
(FAF). Le Mouloudia devrait effectuer
deux stages en prévision du
nouvel exercice.
Le premier en Algérie, probablement
à Aïn Témouchent et le
second au Maroc, selon le programme
établi par ses responsables.
l’ont poussé à accepter ce challenge,
l’ancien entraîneur du Hilal
Oum Durman (div 1 soudanaise),
estime que le projet sportif a fini
par le séduire.
«Le projet sportif qui m’a été présenté
est intéressant, et a beaucoup
influé dans ma décision. Le
club dispose également d’installations
sportives correctes qui
vont aider l’équipe à travailler
dans les meilleures conditions»,
a-t-il ajouté. Evoquant le staff avec
lequel il va travailler, Garzitto af-
firme qu’il aura à ses côtés son
fils. «Après ma discussion avec les
dirigeants, j’ai exigé de ramener
mon fils, qui sera en quelque sort
mon adjoint, en plus des autres
membres du staff qui seront des
Algériens». Outre le challenge du
championnat, Garzitto a relevé
également celui de la Coupe de la
confédération (CAF), compétition
à laquelle va prendre part le CSC
la saison prochaine.
«C’est vrai que c’est une épreuve
intéressante, mais nous devons
nous concentrer d’abord sur le
championnat, dans la mesure où
notre entrée en lice dans cette
compétition continentale se fera
l’année prochaine», a-t-il souligné.
Pour ce qui est du recrutement, où
le club constantinois est considéré
actuellement comme le principal
animateur du marché estival,
Garzitto s’est dit «satisfait»
des joueurs engagés jusque là. «Le
club a réussi à engager des joueurs
de talent, mais la liste des arrivées
n’est pas encore fermée,
puisque j’ai exigé le recrutement
de trois joueurs que je connais
déjà», a précisé l’ancien coach du
TP Mazembe (RD Congo) avec lequel
ce dernier avait décroché un
triplé historique en 2009 (championnat-ligue
des champions-surpercoupe
de la CAF).
Agence
Nabil Ghilas
«Je suis proche de Porto»
, L’attaquant international algérien,
Nabil Ghilas, a affirmé hier,
dimanche, qu’il n’est pas loin d’un
accord avec le FC Porto, motivant
son choix de porter le maillot du
champion du Portugal en titre par
la participation de ce dernier à la
prochaine ligue des champions
d’Europe de football. «Je suis beaucoup
plus proche du FC Porto, par
rapport aux autres clubs qui veulent
s’attacher mes services, mais
rien n’est encore fait d’une manière
officielle», a déclaré le joueur
algérien, cité par Sky sports.
Ghilas (22 ans) a notamment brillé
lors de l’exercice écoulé sous les
couleurs de son club, Moreirenses,
malgré la relégation de celui-ci en
deuxième division portugaise.
Meilleur buteur de son équipe avec
13 réalisations, et l’un des
meilleurs baroudeurs du cham-
pionnat lusitanien, l’attaquant des
Verts a suscité l’intérêt de plusieurs
clubs en Portugal et ailleurs
en Europe. Des formations
anglaises, à l’image West Ham,
Everton et West Bromwich, souhaitent
engager le joueur de Moreirense,
mais ce dernier privilégie
plutôt la piste de Porto, surtout
que l’ancien club de son compatriote
Rabah Madjer sera de nouveau
présent en Ligue des champions
la saison prochaine. «Je voudrais
jouer la Ligue des champions.
Aller en Angleterre pourrait être
parfait, mais quand le plus grand
club de Portugal vous veut, vous
ne pouvez pas rester indifférent»,
a-t-il dit. La belle saison réalisée
par Ghilas lui a valu également d’intégrer
les rangs de la sélection algérienne
où il compte déjà un but en
deux matchs joués.
La NR 4673 – Lundi 1 er juillet 2013
23
E N
D E U X M O T S
Sport scolaire
Un été riche
en événements
La wilaya de Sétif abrite le
meeting nationale de sport
scolaire du 1 er au 7 juillet 2013.
Le tennis, le judo et les échecs
sont les disciplines mises au
programme de la compétition
par la Fédération algérienne de
sport scolaire pour les
catégories minimes et cadettes.
Sétif sera en outre, l’hôte des
jeux scolaires des espoirs où
plusieurs sportifs prendront
part pour animer des matchs et
duels en athlétisme, football,
handball, natation… Par
ailleurs, la wilaya de Tlemcen
connaîtra, elle aussi,
l’organisation d’une variété
d’événement de sport scolaire.
Entre autres, il y aura à partir
d’aujourd’hui, le championnat
national d’athlétisme et aussi
le championnat national interassociation
de football. Les
deux championnats dureront
respectivement jusqu’au 6 et 7
juillet. En outre, la FASS a
programmé le festival national
des écoles primaires à la wilaya
de Bordj Bou-Arreridj auquel
les enfants de 9 à 12 ans
égayeront les débats dans une
dizaine de disciplines dont le
karaté et le judo. A noter que
d’autres rendez-vous de sport
scolaire auront lieu dans
d’autres régions comme les
championnats nationaux
inter-association de volley-ball
de basket-ball et de handball
qui se tiendront
respectivement à Bouira, Djelfa
et Médéa.
Farid Harbi
Quotidien national d’information.
Edité par la Sarl SEDICOM au
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Les manuscrits, photographies ou
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rédaction ne peuvent faire l’objet
d’une quelconque réclamation.

NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
Jeux méditerranéens : au-delà des
médailles, il y a encore du travail à faire
, Il y aura une fois de
plus, des leçons à tirer et
des promesses à faire
après la participation de
l’Algérie aux 17 es Jeux
méditerranéens de Mersin
(Turquie).
Chaque fédération, une fois à
Alger, réunira son monde et étalera
sur la table, ce qui a bien fonctionné
et ce qui n’a pas marché. Il
faut s’attendre à des réponses
toutes faites. Mais pèseront-elles
suffisamment pour convaincre ? Il
faudrait beaucoup d’arguments
plausibles. La faute n’est souvent
pas aux Fédérations nationales,
elle est partagée avec les athlètes,
eux qui ont bénéficié de moyens
techniques pour faire mieux que
les précédentes sorties. L’athlétisme
et la boxe ne sont certes
pas les seules à faire imposer leurs
empruntes sur le sol de Mersin,
d’autres viennent de faire résonner
leurs premières victoires aux
couleurs «or, bronze ou argent»,
soit un total de 26 médailles (9 or,
2 argent et 15 bronzes). Le rideau
est donc tombé sur ces jeux.
L’hymne national algérien a retenti
plusieurs fois, soit 9 fois à
Mersin grâce aux victoires réalisées
par nos boxeurs. Une performance
qualifiée d’historique, jamais
réalisée depuis les JM de
1967 en Tunisie, voire même aux
Jeux méditerranéens de Casablanca
(Maroc) en 1983, où «les
pugilistes algériens avaient décroché
trois médailles d’or grâce à
Brahimi (mouche), Moussa Mustapha
(mi-lourd) et Boudchiche
Mohamed (Lourd).»
Et lors de ces jeux, la section algérienne
a carrément terminé son
parcours en tête du tableau général
par équipes avec à la clé cinq
médailles d’or et une en bronze,
devant l’Italie (2 ors, 1 argent et 4
bronze) et la Turquie (1 or, 4
bronze et 3 argent). C’est dire que
c’est la «première fois qu’un pays
La Der
JM-2013, une participation et une leçon pour les Algériens. (Photo > D. R.)
du bassin méditerranéen arrive à
réaliser un tel résultat qui permet
à l’Algérie de remporter la première
place par équipe, une première
historique pour la boxe algérienne»,
confiera à l’APS, Mourad
Meziane.
L’autre discipline qui s’est distinguée
par son engagement, son sérieux
et sa volonté de réussir, c’est
bien l’athlétisme qui confirme à
travers ses victoires, sa relance
sur les différentes pistes internationales.
Ils étaient 19 athlètes
(messieurs et dames), dont la
moyenne d’âge ne dépasse pas
les 24 ans, à prendre part à ces
jeux. Ils ont brisé le mur des défaites
en remportant dix médailles
Prédateurs
Le professionnalisme instauré à la hâte étant ce qu’il est,
on se dit que dans les clubs amateurs tout baigne dans
l’huile. Que tout fonctionne à merveille et que ces clubs
sont gâtés par le sort. Que Nenni ! Loin de nous l’idée
de dresser un tableau noir sur la situation de ces clubs
mais force est de dire que là aussi, les prédateurs ont
tissé leur toile d’une manière à faire main basse sur ces
clubs. Il faut juste assister à une seule assemblée générale
d’un seul club amateur pour comprendre l’étendue
du drame. Toutes les AG des clubs flanqués du titre
d’amateur se déroulent dans des conditions déplorables
tellement ces prédateurs sont présents en force,
sport
La NR 4673 – Lundi 1er juillet 2013
en direct le match à suivre
Nabil Ghilas
«Je suis très proche
du FC Porto»
dont quatre en or, grâce à Kenza
Dehmani (10000), Amina Bettiche
(3000 steeple), Rabah Aboud
(5000 m) et Yasmina Omrani (heptathlon).
Alors qu’en 2009 à Pescara
(Italie), l’athlétisme algérien
avait décroché une médaille d’or
par Antar Zerguelaine au 1500 m
et une médaille de bronze par
Kenza Dahmani au 100 m. «Nous
sommes plus que satisfaits des
résultats obtenus par nos athlètes.
Au départ, on s’est fixé un objectif,
celui de remporter au moins
deux médailles d’or, et à la fin de
la compétition, le bilan parle de
lui-même, c’est vraiment encourageant
pour l’avenir de l’athlétisme»,
a déclaré à l’APS, Amar
aidés dans leur tâche par l’absence totale des pouvoirs
publics. Les clubs en question sont livrés poing et pieds
liés à ces prédateurs, pseudo-riches alors qu’en fait, ils
ne sont là que pour vider les caisses sans se soucier du
reste. Le pire dans cette histoire, c’est qu’ils agissent
dans l’impunité comme si l’Etat ferme l’œil et laisse
faire. C’est le cas de le dire car toutes les équipes sont
otages de ces prédateurs qui ne reculent devant rien
pour se faire un nom tout en se remplissant les poches.
Dans le professionnalisme comme dans l’amateurisme,
la voie est étrangement ouverte à ces prédateurs, tombés
du ciel mais aidés dans leur tâche par des forces oc-
MC Oran
La reprise des
entraînements fixée au
6 juillet
Bouras, le président de la Fédération
algérienne d’athlétisme. Une
autre catégorie sportive a réussi
sa sortie, il s’agit de nos judokas
qui se sont «bagarrés» jusqu’à obtenir
trois médailles de bronze.
Le résultat aurait pu être meilleur
si ce n’est quelques fautes commises
sur le tapis et qui dénoncent
d’ailleurs l’urgence d’améliorer
leurs techniques et de s’engager
sur un maximum de compétitions
internationales et ce, pour se «forger»
la main et obtenir des résultats
meilleurs. Ce qui fait dire au
directeur technique national de
judo, Salim Boutebcha, que le
bilan est «satisfaisant». Quant aux
résultats obtenus par les judokas
football
Diego Garzitto (CSC)
«Mon objectif,
terminer parmi les
quatre premiers»
algériens lors des JM-2013, et ce
par rapport à des critères ayant
trait à leur âge et d’autres aspects
typiquement techniques, il faut
peut- être rappeler que lors des
Jeux méditerranéens de 2009 à
Pescara en Italie, la sélection algérienne
de judo avait récolté cinq
médailles de bronze grâce à Leila
Latrous (-57 kg), Kahina Saidi (-
63 kg), Rachida Ouerdane (-78 kg),
Amar Benyekhlef (-100 kg), Lyès
Bouyacoub (-90 kg). Une très belle
clôture des jeux qui honore notre
Algérienne Yasmina Omrani qui a
décroché la médaille d’or du
concours de l’heptathlon, terminant
avec un total de 5802 pts, samedi
au complexe «Nevin Yanit»
de Mersin.
Cette superbe et séduisante athlète
Omrani a également remporté
quatre des sept épreuves inscrits
au concours : le 100 m haies
(13.89), le lancée du poids (13.66),
le 200 m (25.25) et le saut en longueur
(5.90) puis elle terminé 2 e à
la hauteur (1.72), au lancer du javelot
(39.58) et au 800 m (2:20.55).
Elle décroche avec les honneurs,
la 8 e médaille d’or pour la délégation
algérienne aux 17 es Jeux méditerranéens
de Mersin, qui est à la
10 e place au tableau des médailles
avec 8 médailles d’or, 2 en argent
et 15 en bronze avant que l’athlète
algérien Rabah Aboud n’offre à
son tour au pays, une 9 e médaille
d’or en s’imposant dans l’épreuve
du 5000 m, samedi au complexe
«Nevin Yanit» de Mersin, en réalisant
le chrono de 13:38.01, devançant
les Marocains, Othmane El
Goumri (13:38.24) et Aziz Lahbabi
(13:40.33). A l’issue de la 10 e journée
de ce rendez-vous méditerranéen,
l’Algérie totalise 26 médailles
(9 or, 2 en argent et 15 en
bronze).
H. Hichem
Al Jazeera sport + 3 : Cyclisme, tour
de France à 12h
Dubaï sport : Athlétisme, meeting
de Prague à 17h
cultes tout aussi coupables de ce qui se passe dans nos
clubs. Sur le plan local, les responsables affichent clairement
leur soutien à ces prédateurs et leur balisent
même le terrain pour s’emparer de nos clubs et les
gérer de la manière la plus suspicieuse qu’elle soit.
Dans l’impunité évidemment pour la simple raison
qu’ils sont couverts pour des raisons que tout le monde
connaît. Il suffit juste de mettre les pieds dans l’une des
AG pour être fixé sur le sort de notre football pris dans
l’engrenage de ces prédateurs sans vergogne. Le reste
est connu de tous mais personne n’ose crier au scandale.
Assem Madjid