Origine de l'islam et mentalité musulmane. Jusqu ... - Bernard-raquin.fr
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O rigine <strong>de</strong> <strong>l'islam</strong> <strong>et</strong> <strong>mentalité</strong> m usulmane.<br />
<strong>Jusqu</strong>'à maintenant, les chercheurs étaient prisonniers <strong>de</strong>s récits<br />
arabes concernant l'origine du Coran <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>l'islam</strong>.<br />
Il est pourtant très facile <strong>de</strong> voir que Mahom<strong>et</strong> est un personnage<br />
inventé, <strong>et</strong> que le Coran, d'un très bas niveau spirituel, a été écrit<br />
sur plusieurs siècles, reprenant les vers<strong>et</strong>s sataniques <strong>de</strong> la Thora,<br />
abandonnés par les Juifs dès le 5ème siècle.<br />
Pour qu'un lecteur occi<strong>de</strong>ntal comprenne les propos reproduits ici<br />
<strong>de</strong> Sayed El K a m ni (intellectuel égyptien), il faut savoir plusieurs<br />
choses :<br />
Certains ignorants veulent croire que les religions prônent toutes la<br />
paix <strong>et</strong> la <strong>fr</strong>aternité. Il n'en est rien.<br />
L'islam a commencé au 5ème siècle, dans <strong>de</strong>ux sectes hérétiques<br />
juives. L'une <strong>de</strong> ces sectes juives donnera les a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong> la sunna<br />
(Mahom<strong>et</strong>), l'autre les chiites (Ali).<br />
Il s'agissait, pour ces sectes judaïsantes, <strong>de</strong> convertir <strong>de</strong>s soldats<br />
pour reconquérir Jérusalem. Elles voulaient appliquer à la l<strong>et</strong>tre la<br />
Thora, esclavage, lapidations, assassinats, « peuple élu », <strong>et</strong>c. Les<br />
propos les plus abjects <strong>de</strong> la Bible étaient pris au pied <strong>de</strong> la l<strong>et</strong>tre.<br />
Alors que la plupart <strong>de</strong>s Juifs ont abandonné ces concepts, à<br />
l'exception <strong>de</strong>s extrémistes fondamentalistes, c'est une norme dans<br />
la <strong>mentalité</strong> <strong>et</strong> l'inconscient collectif musulmans.<br />
Ces sectes juives inventèrent ainsi que les convertis étaient les<br />
<strong>de</strong>scendants d'Ismaël (mot qui fut traduit par islam lors <strong>de</strong> la<br />
traduction du Coran en arabe).<br />
Plus tard, les rabbins juifs furent exterminés <strong>et</strong> remplacés par <strong>de</strong>s<br />
imams <strong>et</strong> <strong>de</strong>s ayatollahs, pour la plupart a<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong> la cruauté.<br />
Rappelons aussi <strong>de</strong>s faits historiques certains : ni Médine ni La<br />
Mecque n'existaient au temps <strong>de</strong> Mahom<strong>et</strong>, pas plus que la langue<br />
arabe. La Mecque désignait un faubourg <strong>de</strong> Damas.<br />
L'islam est, d'un point <strong>de</strong> vue historique, entièrement faux, car il a<br />
été créé sur plusieurs siècles (comme les autres religions) en<br />
assimilant différentes traditions. La différence, c'est que les<br />
Copyright <strong>Bernard</strong> Raquin 2011
guerriers faisaient rajouter au fur <strong>et</strong> à mesure dans le Coran les<br />
vers<strong>et</strong>s qui les arrangeaient, pour justifier leurs crimes <strong>et</strong> leurs<br />
vilénies.<br />
L'islam propose comme modèles <strong>de</strong>s gens extrêmement cruels <strong>et</strong><br />
<strong>de</strong>s guerriers qui ne pensent qu'à piller <strong>et</strong> violer comme Mahom<strong>et</strong>.<br />
Au départ ce mot Mahom<strong>et</strong> n'avait jamais été un prénom ; il<br />
signifie le Loué, c'était à l'origine surnom <strong>de</strong> Moïse. Par la suite ce<br />
nom, <strong>de</strong> principe, <strong>de</strong>vint personnage incarné puis prophète.<br />
C'est le cas <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s dieux, Mahom<strong>et</strong> étant<br />
divinisé jusqu'à la caricature. Même Allah n'est qu'un jou<strong>et</strong> dans<br />
ses mains, chargé d'absoudre ses crimes. Le mot « mahométan »<br />
est plus juste que le mot musulman, puisque les musulmans<br />
idolâtrent Mahom<strong>et</strong>.<br />
Mahom<strong>et</strong> passait son temps à violer, piller, <strong>et</strong> tuer en se<br />
réjouissant, <strong>et</strong> bafouer ses engagements.<br />
Les propos attribués à Mahom<strong>et</strong> (hadiths) ont été rédigés pour la<br />
plupart au 9ème siècle, bien après sa mort officielle. C'était un<br />
business rentable. Ainsi il prononçait 70 hadiths par jour ! sans<br />
compter le temps <strong>de</strong> faire la guerre, <strong>de</strong> violer <strong>et</strong> piller.<br />
Citons aussi, comme exemple <strong>de</strong> croyants proposés aux<br />
musulmans, Khaled Ibn El Walid, les califes Abou Bakr, Ali <strong>et</strong><br />
Omar, <strong>et</strong> tant d'autres personnages qu'on pourrait assimiler<br />
aujourd'hui à Lénine, Trotsky, Staline, Mao Tsé Toung, Mougabe,<br />
El Béchir, Amine Dada, les khmers rouges ou Hitler, ou plus loin,<br />
Néron, Caligula <strong>et</strong> Gengis Khan.<br />
Ainsi le musulman associe le viol, l'assassinat, le pillage,<br />
l'esclavage, la lapidation <strong>et</strong> le parjure, à sa foi. Pour ses actes<br />
criminels il se croit favorisé par son dieu. Et quand les choses vont<br />
mal, c'est qu'il n'a pas assez fait <strong>de</strong> mal aux autres.<br />
Bien sûr, tous les musulmans ne sont pas satanistes, loin <strong>de</strong> là.<br />
Mais, en cas <strong>de</strong> crise, il leur est difficile d'échapper aux modèles<br />
satanistes qu'on leur a proposés <strong>de</strong>puis l'enfance, <strong>et</strong> qu'ils vénèrent<br />
dans les mosquées <strong>et</strong> chez eux.<br />
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L'invention <strong>de</strong>s « compagnons <strong>de</strong> Mahom<strong>et</strong> » date <strong>de</strong> 150 ans<br />
après les faits.<br />
Même le tombeau d'Ali a été découvert 150 ans après sa mort, par<br />
un chien. Comment croire ces niaiseries ? Par la peur, la foi<br />
aveugle, le renoncement à la pensée, <strong>et</strong> la haine dirigée contre<br />
l'humanité.<br />
Ce sont <strong>de</strong>s techniques classiques <strong>de</strong> manipulation : on étouffe la<br />
réflexion <strong>et</strong> la conscience en désignant <strong>de</strong>s boucs émissaires. D'où<br />
l'importance <strong>de</strong> croire n'importe quoi, même si ça défie le bon sens,<br />
la réalité historique <strong>et</strong> évi<strong>de</strong>mment la spiritualité.<br />
Le racisme judéophobe <strong>et</strong> christianophobe, est omniprésent dans le<br />
Coran (bouddhistes <strong>et</strong> hindouïstes sont épargnés, car les nombreux<br />
rédacteurs du Coran en ignoraient l'existence).<br />
D'autant que le Coran est empli d'erreurs historiques, <strong>de</strong><br />
superstitions (existence <strong>de</strong>s djinns entre autres) <strong>et</strong> <strong>de</strong> blasphèmes<br />
(Allah jure sans cesse, entre autres).<br />
Cela provient <strong>de</strong> sa traduction lors <strong>de</strong> l'araméen en arabe.<br />
L'orientation <strong>de</strong>s mosquées vers La Mecque n'était toujours pas<br />
terminée au 14ème siècle. Le Coran n'était toujours pas fixé au<br />
20ème siècle.<br />
Pour se rassurer, les musulmans appellent « vers<strong>et</strong>s sataniques »<br />
<strong>de</strong>s vers<strong>et</strong>s concernant l'adoration <strong>de</strong> déesses.<br />
En réalité la Kaaba est un vieux culte syriaque dédié à la déessemère,<br />
mélangé à <strong>de</strong>s rituels du culte d'Apollon, <strong>et</strong> transformé en<br />
culte phallique lors <strong>de</strong> l'invention <strong>de</strong> La Mecque.<br />
D'un point <strong>de</strong> vue spirituel, tout le mon<strong>de</strong> voit bien que les vers<strong>et</strong>s<br />
sataniques sont les encouragements à la lapidation, aux viols, aux<br />
mensonges, au racisme, au sexisme, aux pillages, à la répudiation,<br />
à l'esclavage, à la polygamie, à la torture, aux castrations,<br />
égorgements <strong>et</strong> démembrements clairement encouragés par le<br />
Coran.<br />
Le Coran reprend à son compte la pré<strong>de</strong>stination, vieux fond<br />
culturel mésopotamien, quand le <strong>de</strong>stin <strong>de</strong>s humains était écrit «<br />
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sur <strong>de</strong>s tabl<strong>et</strong>tes » au ciel.<br />
De même, le voile musulman (burqua nijab) est une tradition <strong>de</strong>s<br />
prostituées <strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> 7 000 ans.<br />
Après l'invention <strong>de</strong> Mahom<strong>et</strong>, toutes les tribus voulurent se<br />
rattacher à lui pour augmenter leur pouvoir. Ainsi on déclara une<br />
femme par tribu « épouse <strong>de</strong> Mahom<strong>et</strong> ». D'où le fait qu'il fallait<br />
cacher leur visage car tout était fictif.<br />
De même la filiation fictive entre Ali, Abou Bakr <strong>et</strong> Mahom<strong>et</strong>.<br />
Également, le visage <strong>de</strong> Mahom<strong>et</strong> était caché « conformément à la<br />
tradition ». En eff<strong>et</strong>, on ne pouvait l'i<strong>de</strong>ntifier puisqu'il n'existait<br />
pas. Ses origines évi<strong>de</strong>mment sont emplies <strong>de</strong> contradictions, on le<br />
décrit même comme le p<strong>et</strong>it-fils d'une prostituée <strong>de</strong> Médine (ville<br />
qui fut créée <strong>de</strong>s décennies plus tard).<br />
Il n'a jamais existé <strong>de</strong> « gouvernement <strong>de</strong> Médine » <strong>et</strong> aucun culte<br />
à La Mecque.<br />
De plus La Mecque, sans eau, ne pouvait pas abriter 10 000<br />
personnes comme le préten<strong>de</strong>nt les légen<strong>de</strong>s <strong>musulmane</strong>s.<br />
D'où l'impératif fait aux musulmans, <strong>de</strong> « croire », car s'ils se<br />
posent <strong>de</strong>s questions, ils verront qu'ils sont les jou<strong>et</strong>s du diable.<br />
Ainsi ils sont manipulés par la crainte superstitieuse, <strong>et</strong> aussi par la<br />
vanité <strong>de</strong> se croire meilleurs. La foi aveugle est censée étouffer<br />
leur conscience, pour les nourrir <strong>de</strong> leur égo <strong>et</strong> <strong>de</strong> leur ignorance.<br />
Comment croire que celui qui achète <strong>et</strong> viole Aïcha, âgée <strong>de</strong> 8 ans,<br />
soit un prophète ? Celui qui n'a qu'un désir : s'emparer <strong>de</strong>s femmes<br />
<strong>de</strong>s autres, avoir <strong>de</strong>s esclaves, <strong>et</strong> se vautrer dans la luxure, la<br />
concupiscence <strong>et</strong> le sadisme ?<br />
Pour cacher ces crimes, les musulmans se sont emparés du concept<br />
<strong>de</strong> « peuple élu » <strong>de</strong>s rabbins hérétiques créateurs <strong>de</strong> <strong>l'islam</strong>, pour<br />
justifier tous les parjures <strong>et</strong> cupidités.<br />
Ainsi le Coran est tombé du ciel, car il était écrit en arabe <strong>de</strong>puis la<br />
création du mon<strong>de</strong>... Alors qu'il s'agit d'une élaboration laborieuse<br />
étalée sur <strong>de</strong> nombreux siècles (du 5ème siècle, lors <strong>de</strong>s premières<br />
conversations <strong>de</strong> guerriers au judaïsme hérétique, jusqu'au 20ème<br />
Copyright <strong>Bernard</strong> Raquin 2011
siècle).<br />
Certains rituels sataniques ai<strong>de</strong>nt aussi les musulmans à forger un<br />
esprit <strong>de</strong> groupe : les émeutes haineuses au moindre prétexte,<br />
l'assassinat public d'opposants ou <strong>de</strong> minorités (nombreux<br />
exemples quotidiens dans les pays musulmans), les tortures<br />
collectives (commissariats <strong>de</strong>s pays musulmans, charia, talibans...),<br />
la traite <strong>de</strong>s femmes, l'esclavage, les viols collectifs, les attentats,<br />
ou encore la lapidation.<br />
Rappelons que c'est pour m<strong>et</strong>tre fin aux kidnappings, à la traite <strong>de</strong>s<br />
Blanches <strong>et</strong> à l'esclavage que commença la conquête <strong>de</strong> l'Algérie.<br />
Mais aujourd'hui l'Algérie, comme ses voisins, tourne le dos à<br />
Dieu pour se soum<strong>et</strong>tre aux Arabes <strong>et</strong> leur Satanallah. L'arabisation<br />
c'est <strong>l'islam</strong>isation donc la satanisation <strong>de</strong> la société. On peut<br />
constater aussi que les dirigeants <strong>de</strong>s pays appliquant la charia sont<br />
<strong>de</strong>s satanistes assoiffés <strong>de</strong> sang, gens cruels, sans scrupules,<br />
haineux <strong>et</strong> menteurs.<br />
L'ensemble <strong>de</strong>s 3150 vers<strong>et</strong>s sataniques <strong>et</strong> <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> hadiths<br />
sataniques forme la « charia », lois élaborées par les plus mauvais<br />
<strong>de</strong>s hommes qui se m<strong>et</strong>tent au service <strong>de</strong> Satan, qu'ils appellent<br />
Allah.<br />
On peut voir le parallèle avec certains groupes d'immigrés<br />
satanistes en Europe, qui pratiquent les viols collectifs, les vols en<br />
ban<strong>de</strong> organisée, la ségrégation, le voile <strong>de</strong>s prostituées, qui<br />
brûlent voitures <strong>et</strong> forêts, <strong>et</strong> pratiquent même la lapidation <strong>de</strong>s<br />
chauffeurs <strong>de</strong> bus, <strong>de</strong>s policiers <strong>et</strong> <strong>de</strong>s pompiers.<br />
Je ne peux qu'inviter toute personne intéressée à comprendre les<br />
origines <strong>de</strong> <strong>l'islam</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>s monothéismes, à lire « Un Juif nommé<br />
Mahom<strong>et</strong> ».<br />
Un Juif nommé Mahom<strong>et</strong>, enquête sur les monothéismes : preuves<br />
que Mahom<strong>et</strong> n'a jamais existé. Comman<strong>de</strong>z-le ici<br />
https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr?<br />
cmd=_sxclick&hosted_button_id=J9N5RH97NYURG<br />
<strong>Bernard</strong> RAQUIN.<br />
Copyright <strong>Bernard</strong> Raquin 2011
-------------------------<br />
Écoutons maintenant Sayed El Kamni parler <strong>de</strong> <strong>l'islam</strong>, <strong>de</strong><br />
l'intérieur.<br />
Ses propos sur les "<strong>fr</strong>ères musulmans" égyptiens peuvent éclairer<br />
le lecteur sur leur <strong>mentalité</strong> <strong>et</strong> leurs objectifs.<br />
L'islam est-il la solution ? par Sayed E l K a m ni<br />
Lors <strong>de</strong>s conquêtes <strong>de</strong>s Arabes au septième siècle sous la bannière<br />
<strong>de</strong> l’islam, <strong>et</strong> dans l’intention <strong>de</strong> s'emparer <strong>de</strong>s pays qui se<br />
trouvaient au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> leurs <strong>fr</strong>ontières, ils sont parvenus à donner<br />
une nouvelle signification à c<strong>et</strong>te nouvelle forme d’hostilité.<br />
À travers l’Histoire, toutes les guerres vécues par l’homme ont été<br />
classées sous <strong>de</strong>ux concepts : les guerres défensives <strong>et</strong> les guerres<br />
offensives.<br />
L’innovation que l’islam a pu produire dans ce domaine c’est un<br />
mélange <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux concepts connus jusqu’alors, en un nouveau<br />
style nommé «le djihad ».<br />
La traduction littérale <strong>de</strong> ce mot, c’est l’appel à la vrai foie ; la<br />
guerre sainte contre les infidèles.<br />
Mais l’action du djihad se présente sous une forme <strong>de</strong> guerre<br />
perpétuelle <strong>et</strong> hégémonique que rien ne peut arrêter. Ce djihad se<br />
poursuivra tant qu’il ne restera sur la surface <strong>de</strong> la terre une seule<br />
personne pas encore soumise à l’islam par sa conversion ou par le<br />
payement du tribut au profit du pouvoir musulman qui le soum<strong>et</strong>.<br />
Car le principe musulmano-djihadiste se base sur l’imposition <strong>de</strong><br />
trois choix envers les non-musulmans : « l’islam (la conversion), la<br />
djizia (le payement d’un tribut) ou la guerre. »<br />
La jurispru<strong>de</strong>nce <strong>musulmane</strong> (fékh) désigne le djihad comme une<br />
obligation au même titre que les autres arcanes <strong>de</strong> l’islam, la<br />
prière, le jeûne, le pèlerinage, <strong>et</strong> l’aumône. Mais l’obligation du<br />
djihad prend une autre forme connue sous le nom d’une obligation<br />
religieuse solidaire.<br />
L’obligation solidaire ne peut se réaliser que par <strong>de</strong>s hommes<br />
capables <strong>de</strong> s’engager dans une guerre ; en compensation <strong>de</strong> leurs<br />
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dévouements, l’islam dédouane ceux qui ne peuvent pas combattre<br />
mais ces <strong>de</strong>rniers auront l’obligation <strong>de</strong> soutenir les combattants<br />
par <strong>de</strong>s moyens logistiques comme les finances, les armes ou<br />
toutes autres métho<strong>de</strong>s possibles.<br />
Si pour diverses raisons, ce djihad s'interrompt, tous les<br />
musulmans vont se trouver dans une situation <strong>de</strong> faillir à c<strong>et</strong>te<br />
obligation, <strong>et</strong> ils auront mérité un châtiment divin qui peut se<br />
déclarer sous une forme d’humiliation, d’impuissance <strong>et</strong><br />
d'avilissement. Suivant ce fon<strong>de</strong>ment, les musulmans<br />
contemporains ont pu conclure que leur arrêt du djihad <strong>de</strong>vrait être<br />
la seule cause <strong>de</strong> leur état actuel <strong>de</strong> régression, d’impuissance <strong>et</strong><br />
d’avilissement.<br />
En principe, une conquête qui se déroule en <strong>de</strong>hors d’une <strong>fr</strong>ontière<br />
nationale est qualifiée par le mot invasion. Comme l’islam est<br />
supposé être une religion non-violente <strong>et</strong> pacifiste, il a donc fallu<br />
justifier leurs actions <strong>de</strong> conquêtes, en qualifiant <strong>de</strong> djihad la<br />
guerre offensive <strong>et</strong> défensive.<br />
Le djihad inscrit dans le Coran est un serment d’ordre divin ; le<br />
musulman n’a pas d’autre choix que <strong>de</strong> se soum<strong>et</strong>tre <strong>et</strong> que d’obéir<br />
à toute décision divine.<br />
En suivant c<strong>et</strong>te logique, toute incursion militaire contre <strong>de</strong>s<br />
peuples pacifistes, considérée <strong>de</strong> nos jours comme un crime,<br />
<strong>de</strong>vient aux yeux <strong>de</strong>s musulmans un acte légitime, <strong>et</strong> pour cause,<br />
car le donneur d’ordre n’est qu'Allah, <strong>et</strong> Allah dans sa miséricor<strong>de</strong><br />
ne peut ordonner que pour le bien <strong>de</strong> ses fidèles, <strong>et</strong> même si ses<br />
ordres nous apparaissent pour nous simples mortels, comme une<br />
injustice.<br />
Et d’un autre côté ces mêmes ordres, ne peuvent que consoli<strong>de</strong>r la<br />
position <strong>de</strong> sa religion sur la terre, aussi en transformant les<br />
personnes qui y résistent en scélérats, car en protégeant leurs<br />
personnes, leur patrie <strong>et</strong> leurs biens, ils se m<strong>et</strong>tent en travers <strong>de</strong> la<br />
volonté d'Allah.<br />
Suivant ce raisonnement, <strong>et</strong> jusqu’à nos jours, toutes les<br />
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agressions contre <strong>de</strong>s non m usulmans sont jugées<br />
com me une<br />
sorte <strong>de</strong> droit licite ; ce sont même <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong><br />
l’ordre <strong>de</strong> la bonne oeuvre en soit.<br />
Ces attaques sont même considérées comme la meilleure forme <strong>de</strong><br />
dévotion qui assurera une proximité du musulman à son dieu.<br />
Grâce au djihad, le musulman perdra sa vie au moyen <strong>de</strong> l’arme<br />
blanche, c<strong>et</strong>te arme est considérée par eux ne pouvoir laisser<br />
aucune éventualité à sauver une vie.<br />
C<strong>et</strong> aspect <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> mort est appelé (Istich-had) (qui vient du<br />
mot Chehada ou le témoignage). La chehada c'est la formule que<br />
prononce un homme lors <strong>de</strong> sa conversion à l’islam, <strong>et</strong> c’est aussi<br />
la formule qu’un musulman <strong>de</strong>vra prononcer lors <strong>de</strong> sa mort) pour<br />
la seule gloire d'Allah. Grâce ce témoignage, il rejoindra les<br />
paradis célestes tel un jeune marié conduit par un cortège d'anges<br />
vers les vierges du paradis.<br />
Le progrès <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> guerre aujourd’hui ont permis <strong>de</strong> pouvoir<br />
y participer sans pour autant se faire tuer, ou limiter sensiblement<br />
l’éventualité <strong>de</strong> provoquer sa propre mort ; <strong>et</strong> dans c<strong>et</strong>te<br />
éventualité, le musulman qui cherche à accomplir l’action du<br />
djihad embaume l’histoire en utilisant <strong>de</strong>ux arguments :<br />
Le premier, en sacralisant les actes terroristes com mis<br />
<strong>de</strong> nos jours.<br />
Le second émane d’une ancienne croyance magique, l’homothétie.<br />
Le musulman imite les pionniers <strong>de</strong> l’islam, alors il ira à la guerre<br />
pour l’unique <strong>de</strong>ssein <strong>de</strong> mourir dans le témoignage (Alchahada).<br />
C’est une forme d’holocauste à Allah ; en réalisant ce geste il<br />
obtiendra la satisfaction divine <strong>et</strong> une meilleure place au paradis.<br />
En imitant donc les mêmes attitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s pionniers <strong>de</strong> l’islam, il<br />
crée la similitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s actes. Allah <strong>de</strong> son côté pourra attribuer aux<br />
musulmans, aujourd’hui dans une position <strong>de</strong> faiblesse <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />
déroute, les mêmes victoires sur leurs ennemis, comme il l’a fait<br />
précé<strong>de</strong>mment.<br />
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Aussi, dans la réalisation <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te action du djihad islamique, on<br />
éliminera toutes les chances <strong>de</strong> trouver dans la jurispru<strong>de</strong>nce<br />
<strong>musulmane</strong>, un seul ouvrage qui sera lié à l’idée d’une défense <strong>de</strong><br />
la nation. Le nationalisme dans l’islam n’est qu’une négation,<br />
parce que la Nation du musulman est l’islam lui-même, <strong>et</strong> toute<br />
l’étendue géographique <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te Nation est la Terre entière.<br />
À ce propos, le Cheick Youssef Elkardaoui résume la position <strong>de</strong><br />
l’islam envers le nationalisme ainsi :<br />
« N’est pas qualifiable <strong>de</strong> société <strong>musulmane</strong> toute société où la<br />
question du nationalisme est favorisée par rapport à la <strong>fr</strong>aternité<br />
<strong>musulmane</strong>, <strong>et</strong> là où l’individu proclame sa nation en premier <strong>et</strong><br />
ensuite sa religion »<br />
Dans un autre livre « Les traits caractéristiques <strong>de</strong> la société<br />
<strong>musulmane</strong> que nous ambitionnons » Sayed El Kamni continue<br />
avec ses mêmes propos en qualifiant le nationalisme comme une<br />
sorte d'apostasie <strong>et</strong> d'idolâtrie.<br />
Que la <strong>de</strong>meure <strong>de</strong> l’islam ne possè<strong>de</strong> aucune limite géographique<br />
précise, le résultat c’est que tous sentiments <strong>de</strong> loyauté envers<br />
l’islam <strong>et</strong> les musulmans est la seule source qui pourra gui<strong>de</strong>r la<br />
société, <strong>et</strong> ce sont ces mêmes sentiments <strong>de</strong> loyauté qui sauront<br />
consoli<strong>de</strong>r les sens <strong>de</strong> la haine envers les adversaires <strong>de</strong> l’islam.<br />
Dans un autre livre, « les <strong>fr</strong>ères musulmans » il écrit :<br />
« Le Nationalisme est une invention faite par les pays colonialistes<br />
pour le seul but <strong>de</strong> diviser les musulmans.<br />
Dans le cas <strong>de</strong> l’Égypte, le mon<strong>de</strong> arabe <strong>et</strong> musulman, ces pays<br />
colonialistes ont encouragé les mouvements nationalistes afin <strong>de</strong><br />
remplacer la religion par la Nation, que la loyauté soit envers la<br />
patrie <strong>et</strong> non envers Allah, que tous jurent au nom <strong>de</strong> leur patrie <strong>et</strong><br />
non <strong>de</strong> celui du nom d'Allah, <strong>et</strong> finalement mourir pour sa patrie <strong>et</strong><br />
non pas mourir pour la cause divine. »<br />
Nous trouverons plusieurs chapitres expliquant la conception <strong>et</strong> la<br />
justification du djihad à la place du Nationalisme, le djihad a été<br />
toujours considéré, à travers l’Histoire, comme un genre d’hostilité<br />
Copyright <strong>Bernard</strong> Raquin 2011
perpétuelle contre les non-musulmans, afin <strong>de</strong> coloniser leurs pays<br />
<strong>et</strong> les transformer en pays musulmans autant que cela leur est<br />
possible.<br />
Ces actes étaient nommés directement dans le Coran <strong>et</strong> dans les<br />
traditions du prophète par le mot invasions d’une façon claire, sans<br />
ambages ni ambiguïté.<br />
Toutes les guerres n’étaient pour eux que <strong>de</strong>s invasions, même les<br />
attentats du 11 septembre l’étaient aussi ; <strong>et</strong> glorieusement réalisés<br />
comme tel.<br />
Une invasion est considérée comme un acte noble <strong>et</strong> saint, qui ne<br />
peut qu’honorer celui qui le réalise <strong>et</strong> qui le fera monter en<br />
considération dans les hauts gra<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la noblesse céleste.<br />
Nous pouvons les classer aux mêmes titres que les actes <strong>de</strong><br />
génoci<strong>de</strong>s commis par Moïse au Sinaï, les boucheries <strong>de</strong> Josué, ou<br />
même les guerres sanglantes commises par David.<br />
Toutes ces métho<strong>de</strong>s sont revues aujourd’hui comme étant <strong>de</strong>s<br />
crimes ou <strong>de</strong>s génoci<strong>de</strong>s ; mais à ces époques, c'était considéré<br />
comme <strong>de</strong>s actes solennels, parce que les exécutants étaient <strong>de</strong>s<br />
prophètes qui avaient reçu <strong>de</strong>s ordres directement du ciel.<br />
La Bible a aussi relaté toutes ces histoires sans aucune gêne ni<br />
embellissement.<br />
Mais la différence entre la Bible <strong>et</strong> le Coran, c’est ce qui nous a été<br />
raconté dans l’Ancien Testament, s’est métamorphosé avec le<br />
temps, <strong>et</strong> est rentré dans l’ordre <strong>de</strong> l’histoire ancienne, il est même<br />
considéré comme du folklore pour celui qui veut y croit encore.<br />
Par contre du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’islam, ces mêmes actes sont<br />
considérés vivants, existants, <strong>et</strong> un suj<strong>et</strong> constamment à l’ordre du<br />
jour.<br />
Le métier <strong>de</strong> la guerre, en ces temps révolus, était un métier noble<br />
<strong>et</strong> honnête chez les diverses nations <strong>de</strong> l’époque. Il donnait un<br />
prestige <strong>et</strong> une richesse au guerrier aussi bien dans l’islam que<br />
chez les autres nations.<br />
L’islam a rajouté une nouvelle dimension à ce métier ; à sa<br />
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noblesse <strong>et</strong> son honnêt<strong>et</strong>é, il a rajouté la consécration.<br />
Dans ce contexte, l’islam a autorisé le djihadiste à s’approprier les<br />
biens <strong>de</strong> son adversaire, après lui avoir concédé son sang, ses biens<br />
en argent, en immobiliers, les terres, même les femmes, les enfants<br />
<strong>et</strong> les hommes pouvaient être vendus comme esclaves pour son<br />
compte.<br />
Ce métier <strong>de</strong> guerrier est <strong>de</strong>venu lucratif pour le musulman, <strong>et</strong><br />
grâce à ce métier, dans la société, il a été élevé au gra<strong>de</strong> du héros,<br />
un saint, avec une considération historique <strong>et</strong> un modèle pour<br />
chaque musulman.<br />
Un exemple typique qui personnalise ce genre <strong>de</strong> djihadiste, que<br />
les musulmans glorifient.<br />
Il s’agit du bourreau sanguinaire historique <strong>et</strong> qui n’a jamais eu son<br />
égal « Khaled Ibn El Walid », le conquérant <strong>de</strong> la Mésopotamie,<br />
celui qui se faisait un plaisir sadique <strong>de</strong> tuer pour son seul<br />
plaisi r. Malgré ça, aux yeux <strong>de</strong>s m usulmans, il est<br />
considéré com me un exemple respectable.<br />
Même Abou Bakr, le premier khalife <strong>de</strong>s musulmans, l’avait décrit<br />
comme « l’épée dégainée d'Allah. Il disait aussi <strong>de</strong> lui :<br />
« Les génitrices seraient impuissantes d’enfanter un second Khaled ».<br />
Aujourd’hui, Khaled Ibn El Walid est <strong>de</strong>venu pour les musulmans,<br />
un modèle dont ils rêvent tous, afin qu’un sosie les reconduise<br />
vers une nouvelle conquête du mon<strong>de</strong>.<br />
À c<strong>et</strong>te époque révolue le slogan <strong>de</strong>s armées islamiques<br />
conquérantes était : « L’islam ou le tribut ou la guerre ».<br />
C’est ce qu’imposaient Khaled Ibn El Walid, Amr Ibn El Äas <strong>et</strong><br />
tant d’autres chefs guerriers aux peuples conquis ; ce slogan<br />
apparaît comme un appel à une nouvelle religion, mais la réalité<br />
était tout autre.<br />
Si le but réel <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong>s armées était une invitation solennelle à<br />
rejoindre une nouvelle religion, ils auraient dû laisser aux vaincus<br />
le temps nécessaire pour considérer c<strong>et</strong>te nouvelle proposition.<br />
Aussi, pour qu’ils apparaissent plus justes dans leurs démarches,<br />
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ils auraient pu être escortés durant leurs invasions par <strong>de</strong>s savants<br />
religieux, afin que ces <strong>de</strong>rniers puissent éclairer les gens sur le<br />
contenu <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te religion qu’on invite à rejoindre, <strong>et</strong> cela, avant les<br />
attaques.<br />
Ils pouvaient aussi prendre le temps d’argumenter avec les<br />
adversaires <strong>de</strong> diverses croyances pour prouver leur bonne foi. S'il<br />
avaient dû se conduire <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te façon, ils auraient pu démontrer la<br />
supériorité <strong>de</strong> l’islam par rapport aux autres religions, mais tout<br />
cela n’a jamais été prévu ; <strong>et</strong> jamais cela ne s’est pas p roduit<br />
une seule fois dans l’histoire <strong>de</strong>s conquêtes<br />
m usulmanes.<br />
Une réalité historique méconnue à propos <strong>de</strong> ces chefs <strong>de</strong> guerres<br />
qui ont conduit la conquête <strong>de</strong> l’islam, <strong>et</strong> qui doit être dite. Avant<br />
qu’ils <strong>de</strong>viennent chefs <strong>de</strong>s armées <strong>de</strong> l’islam, ils occupaient les<br />
mêmes postes dans les armées qui avaient lutté contre les<br />
musulmans, mais lorsque le vent a tourné, <strong>et</strong> après que les<br />
musulmans ont pu gagner du terrain, ils se sont empressés <strong>de</strong> se<br />
convertir <strong>et</strong> ils ont rejoint les forces <strong>musulmane</strong>s victorieuses dans<br />
la péninsule arabique.<br />
Pourtant ces mêmes chefs d’armées en guidant les musulmans<br />
durant leurs conquêtes, ne se sont jamais permis d’accor<strong>de</strong>r un<br />
temps <strong>de</strong> réflexion aux peuples conquis pour réfléchir à leurs<br />
propositions. Au contraire, ils <strong>de</strong>mandaient une réponse<br />
immédiate. Il faut aussi dire que ces chefs guerriers étaient dans<br />
l’incapacité <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s réponses claires <strong>et</strong> précises aux<br />
interrogations concernant ce qu’est véritablement l’islam.<br />
Pour une simple raison, c’est que le Coran, le premier livre saint <strong>de</strong><br />
l’islam n’était pas encore assemblé en un seul recueil.<br />
À c<strong>et</strong>te époque, le musulman ordinaire ne pouvait apprendre par<br />
coeur que quelques vers<strong>et</strong>s qui lui seraient utiles aux moments <strong>de</strong> la<br />
prière.<br />
D’autres part <strong>et</strong> par souci <strong>de</strong> préserver les connaisseurs du Coran<br />
du danger, les pionniers <strong>de</strong> l’époque épargnés leurs vies en les<br />
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gardant en sécurité à Yasreb, la capitale <strong>de</strong>s musulmans ; ils ont<br />
opté pour c<strong>et</strong>te solution après avoir perdu plusieurs d’entre eux<br />
durant la guerre <strong>de</strong>s divisions <strong>et</strong> d’apostasies.<br />
De même toutes les t raditions du prophète n’étaient<br />
pas encore assemblées ni consignées, ceci n’a pu être<br />
réalisé qu’un siècle <strong>et</strong> <strong>de</strong>mi après le début <strong>de</strong> l’islam.<br />
La jurispru<strong>de</strong>nce islamique n’existait pas non plus, <strong>et</strong> la<br />
langue arabe n’avait pas encore pris sa for me définitive<br />
avec <strong>de</strong>s règles claires qui pouvaient fédérer toute la société.<br />
Un proverbe arabe dit que chaque Arabe a un fond <strong>de</strong> commerçant<br />
; c’est une réalité historique bien connue, ils étaient considérés<br />
comme les marchands <strong>de</strong> l’ancien mon<strong>de</strong> après la rupture <strong>de</strong>s voies<br />
<strong>de</strong>s commerces internationaux durant plusieurs siècles avant<br />
l’islam ; c’était une <strong>de</strong>s conséquences <strong>de</strong>s guerres perses <strong>et</strong><br />
romaines. Il ne restait donc, comme terre neutre <strong>et</strong> pacifiste à<br />
l’époque pour acheminer les biens par caravanes, que la parcelle<br />
du désert arabique qu’aucune <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux puissances ne convoitait.<br />
Dans le même registre commercial, le sens du djihad est <strong>de</strong>venu<br />
comme une sorte <strong>de</strong> contrat marchand, un contrat entre Allah <strong>et</strong> les<br />
Arabes.<br />
Selon ses termes, les musulmans soum<strong>et</strong>tent le mon<strong>de</strong> entier à la<br />
servitu<strong>de</strong> d'Allah <strong>et</strong> en contrepartie, les Arabes obtiendront leurs<br />
parts du butin sous forme pécuniaire, femmes, enfants, <strong>et</strong> la terre<br />
<strong>de</strong>s vaincus.<br />
Toujours selon les termes <strong>de</strong> ce fameux contrat, Allah <strong>de</strong> son côté<br />
leur cè<strong>de</strong> sa part du butin, c’est c<strong>et</strong>te même part que Dieu avait<br />
ordonné <strong>de</strong> la brûler comme of<strong>fr</strong>an<strong>de</strong> dans l’Ancien Testament.<br />
(Voir l’Exo<strong>de</strong>, Nombres, Josué)<br />
Mais selon ce nouveau contrat, Allah changea d’avis <strong>et</strong> il décida <strong>de</strong><br />
leur cé<strong>de</strong>r sa part, cela est dit clairement dans un <strong>de</strong>s propos du<br />
Prophète « Tous les butins nous sont concédés licitement, ce qui<br />
n’avait jamais été permis avant nous. »<br />
De son côté, le Coran a confirmé aussi l’acte <strong>de</strong> la cession divine<br />
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<strong>de</strong> sa part du butin aux profits <strong>de</strong>s musulmans, au lieu <strong>de</strong> la brûler :<br />
« Disposez donc <strong>de</strong> tout ce qui vous est échu en tant que butin<br />
licite <strong>et</strong> sain, <strong>et</strong> craignez Allah. »<br />
Le terme sain ici ajoute une forme <strong>de</strong> bonté, <strong>et</strong> <strong>de</strong> la légitimité <strong>de</strong><br />
la source par laquelle ces butins sont arrivés jusqu’à eux.<br />
C’est en résumé une sorte d’explication du terme djihad <strong>de</strong>puis son<br />
apparition.<br />
Ce même djihad apparaît <strong>de</strong> nos jours sous une autre formule que<br />
les <strong>fr</strong>ères musulmans utilisent : « L'islam est la solution. »<br />
En bref, ce slogan veut dire clairement que la science mo<strong>de</strong>rne qui<br />
a pu réaliser le développement du mon<strong>de</strong> actuel n’est pas une<br />
solution pour sortir le mon<strong>de</strong> musulman <strong>de</strong> son r<strong>et</strong>ard. Il veut dire<br />
aussi, encourager la superstition, la résignation, la dépendance en<br />
Allah seul, <strong>et</strong> non à l’utilisation du rationalisme.<br />
Ce qui en résulte c’est que la démocratie est loin d’être la solution ;<br />
l’esprit rationnel, la science, la capacité <strong>de</strong> l’homme, la<br />
démocratie, les droits humains aucun d’entre eux ne le peut, <strong>l'islam</strong><br />
lui, oui, il le peut.<br />
Un slogan qui refuse l’utilisation d’autres solutions à part celle<br />
qu’il proclame, un slogan qui interdit <strong>de</strong> chercher à substituer aux<br />
solutions divines d’autres choix humains.<br />
Et ces solutions divines se fon<strong>de</strong>nt sur la dévotion du musulman<br />
envers son dieu, par la prière, le jeûne, le pèlerinage <strong>et</strong> les<br />
doléances, <strong>et</strong> c’est suffisant pour sauver le musulman <strong>et</strong> la nation<br />
<strong>de</strong> l’islam.<br />
Et dans ce domaine, la plus haute marche <strong>de</strong> la dévotion est<br />
incontestablement le djihad, pour conquérir les terres <strong>de</strong>s autres,<br />
s’approprier leurs biens pour les ramener aux pays musulmans, <strong>et</strong>,<br />
comme résultat, tous les problèmes <strong>de</strong>s musulmans seront résolus.<br />
Le nombre <strong>de</strong>s voix, obtenues lors du <strong>de</strong>rnier scrutin législatif en<br />
Égypte en faveur <strong>de</strong>s <strong>fr</strong>ères musulmans, fut élevé grâce à ce slogan<br />
« L’islam est la solution » parce que ce slogan appartient à tous les<br />
musulmans <strong>et</strong> non seulement aux <strong>fr</strong>ères musulmans.<br />
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Et si le déroulement <strong>de</strong>s scrutins en Égypte était honnête, ce slogan<br />
balayerait toutes les autres <strong>de</strong>vises <strong>de</strong>s différents partis politiques.<br />
Ce n’est pas grâce à l’organisation minutieuse du groupe <strong>de</strong>s <strong>fr</strong>ères<br />
musulmans, <strong>et</strong> qu’ils ont réussi à <strong>de</strong>venir une réalité existante dans<br />
la rue égyptienne, <strong>et</strong> qu’ils sont parvenu à prouver leurs fortes<br />
disciplines actives comme il est déclaré par <strong>de</strong>s observateurs<br />
politiques <strong>et</strong> <strong>de</strong>s experts dans la matière, que les musulmans<br />
égyptiens leurs donnent leurs voix.<br />
La réalité est tout autre.<br />
Un Égyptien moyen ressent au fond <strong>de</strong> lui-même l’humiliation, la<br />
régression ,le dénuement <strong>et</strong> la défaite, <strong>et</strong> ils considèrent qu’il est<br />
arrivé à c<strong>et</strong>te situation à cause <strong>de</strong> ses écarts <strong>de</strong> la voie d’Allah. Il le<br />
ressent d’autant plus grâce aux matraquages quotidiens <strong>de</strong>s scheiks<br />
médiatiques qui le lui rappellent dans leurs discours sur les on<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>s radios <strong>et</strong> <strong>de</strong>s télévisions jour <strong>et</strong> nuit.<br />
Il perçoit le groupe <strong>de</strong>s <strong>fr</strong>ères musulmans comme un exemple <strong>de</strong><br />
piété <strong>et</strong> d'obligeance, ils sont les plus proches d'Allah. Si un jour,<br />
ils leur arrivaient d’obtenir le pouvoir, Allah les soutiendrait avec<br />
triomphe, ils sont les plus purs <strong>et</strong> les plus proches du dieu <strong>de</strong><br />
l’islam.<br />
Ils sont barbus, pieux, ils jeûnent, ils se réunissent<br />
consciencieusement pour effectuer les prières en bloc, leurs<br />
femmes sont voilées intégralement, ils sont l’exemple<br />
caractéristique <strong>de</strong>s premiers compagnons du prophète soutenu par<br />
Allah. Il les a soutenus durant leurs humiliations <strong>et</strong> leurs pauvr<strong>et</strong>és<br />
jusqu’aux moments où ils ont pu dominer le mon<strong>de</strong> avec force <strong>et</strong><br />
gloire.<br />
Quand la rue égyptienne accor<strong>de</strong> sa voix aux <strong>fr</strong>ères musulmans,<br />
elle s’imagine la donner à un islam qui satisfera Allah, une sorte<br />
<strong>de</strong> rachat. Les <strong>fr</strong>ères musulmans n’ont eu aucun mal à faire<br />
<strong>fr</strong>uctifier en leurs faveurs ces sentiments simples <strong>et</strong> innés chez<br />
l’homme <strong>de</strong> la rue, lors <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières élections législatives. Leurs<br />
ban<strong>de</strong>roles clamaient, « en votant tu donneras ta voix à Allah »<br />
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«Ni constitution, ni pactes nationaux, parole d'Allah <strong>et</strong> parole <strong>de</strong><br />
l’Envoyé ». (note <strong>de</strong> <strong>Bernard</strong> Raquin : l'Envoyé veut dire<br />
Mahom<strong>et</strong>)<br />
Un Égyptien moyen observe l’immense différence qui le sépare du<br />
mon<strong>de</strong> évolué, les pays développés <strong>de</strong>s pays musulmans ; à son<br />
niveau, il ne peut imaginer aucune alternative humaine pour<br />
joindre les prédominants, à part l’intercession d'Allah pour sauver<br />
sa nation choisie.<br />
Il leur donne sa voix afin qu'Allah le venge contre les Juifs <strong>et</strong> les<br />
Chrétiens (d’habitu<strong>de</strong> aussi on concentre la haine ici sur Israël <strong>et</strong><br />
les États-Unis d’Amérique) qui l’ont humilié, lui <strong>et</strong> les autres<br />
musulmans grâce à leur réussite imposante. Il intervient pour hisser<br />
l’état <strong>de</strong>s musulmans au plus haut niveau <strong>de</strong> la domination qui lui<br />
est promise par le divin.<br />
Tactiquement, les <strong>fr</strong>ères musulmans se présentent aux votants en se<br />
qualifiant par « les musulmans », afin que les autres aient le<br />
sentiment qu’ils ne le sont pas vraiment ; ils ne sont que <strong>de</strong>s<br />
coupables <strong>et</strong> <strong>de</strong>s pécheurs indignes.<br />
Ils leur déclarent aussi que s’ils arrivent au pouvoir, ils<br />
gouverneront en utilisant la charia <strong>et</strong> que par son intermédiaire, ils<br />
se réconcilieront avec Allah ; <strong>et</strong> sa bienfaisance reviendra sur les<br />
musulmans, <strong>et</strong> ils <strong>de</strong>viendront les souverains du mon<strong>de</strong> à nouveau.<br />
Ce slogan porte en lui une autre signification, dans le sens où il<br />
contient le terme solution, en conséquence, il doit être aussi le but<br />
recherché, les <strong>fr</strong>ères musulmans dans ce cas précis se montrent<br />
détachés <strong>de</strong> toute prospection du pouvoir, ils ne font qu’exécuter la<br />
volonté d'Allah, ils ne désirent aucun gain ni butin.<br />
Ils ne souhaitent le pouvoir <strong>et</strong> la gérance du pays que pour réaliser<br />
le bien <strong>de</strong> l’islam <strong>et</strong> <strong>de</strong>s musulmans, ils ne font que suivre à la<br />
l<strong>et</strong>tre le comportement pieux <strong>de</strong>s compagnons du prophète, ces<br />
mêmes compagnons qui proclamaient sans cesse « L'islam, ou le<br />
tribut ou la guerre ».<br />
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Et plus tard quand ils ont eu le pouvoir, ils ont tué, égorgé, volé <strong>et</strong><br />
violé.<br />
Ce que les <strong>fr</strong>ères musulmans préparent en Égypte avec leurs<br />
principes wahhabitses n’est que l’ère d’une nouvelle conquête<br />
arabique, mais c<strong>et</strong>te fois elle est cachée sous une forme saoudite.<br />
Une conquête sans l’ancien slogan « l’islam, le tribut, ou la guerre<br />
» mais avec le nouveau slogan « l’islam est la solution ». Celui-ci<br />
leur perm<strong>et</strong>tra à conquérir un pays par l’intérieur <strong>et</strong> non par<br />
l’extérieur.<br />
Dans l’islam, il existe un principe qui se nomme « El tamkin »<br />
littéralement « Consolidation, stabilisation, renforcement » mais<br />
ici, il veut dire utiliser tous les moyens pour asseoir l’autorité. Et<br />
comme leurs ancêtres ont réussi à fon<strong>de</strong>r leurs pouvoirs partout en<br />
m<strong>et</strong>tant en avant <strong>de</strong>s slogans attrayants comme « Les hommes sont<br />
tous égaux telles les <strong>de</strong>nts d’un peigne », « Il n’y a aucune<br />
distinction entre un Arabe <strong>et</strong> un Persan », «Comment voulez-vous<br />
asservir <strong>de</strong>s humains libres <strong>de</strong> naissance », « Si une monture<br />
trébuche en Irak, Dieu en <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra <strong>de</strong>s comptes au Khalife du<br />
Hedjaz », « La conversion à l’islam se fait avec la sagesse <strong>et</strong> les<br />
bonnes paroles »<br />
Aucun <strong>de</strong> ces slogans n’a jamais été pris en compte une seule fois<br />
durant les conquêtes, au contraire, c’était plutôt tuerie, égorgement,<br />
écorchement, brigandage, esclavage.<br />
Les <strong>fr</strong>ères musulmans utilisent la même métho<strong>de</strong> <strong>et</strong> répètent les<br />
mêmes paroles douces reprises à Montesquieu, Jean-Jacques<br />
Rousseau <strong>et</strong> Voltaire. Ils nous parlent <strong>de</strong>s libertés ainsi que les<br />
droits <strong>de</strong> l’homme <strong>et</strong> du pouvoir consultatif qui est apparu avant la<br />
démocratie, mais leur slogan « L'islam est la solution » chasse au<br />
loin toutes leurs bonnes paroles.<br />
Parce que la réalité <strong>de</strong> l’islam primaire <strong>et</strong> qu’ils désirent reprendre<br />
à leur compte, ne connaît ni égalité ni liberté ni les droits <strong>de</strong><br />
l’homme ; ce ne sont que <strong>de</strong>s idées contemporaines issues <strong>de</strong>s<br />
siècles récents.<br />
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D’autant plus que toutes les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gouvernance appliquées<br />
par les premiers musulmans ne comportaient aucune liberté, ni<br />
égalité, ni même <strong>de</strong>s droits. Elles ne se sont jamais inspirées par les<br />
conceptions politiques <strong>et</strong> sociales qui existaient à leur époque <strong>et</strong><br />
même celle d’avant, par exemple à travers la constitution romaine<br />
ou la démocratie <strong>de</strong> la Grèce antique.<br />
Selon ce slogan, nous ne pouvons que concevoir la chose suivante ;<br />
ni le rationalisme ni la pensée scientifique qui a pu produire les<br />
notions mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> notre époque comme les libertés, les droits, la<br />
démocratie, aucune d’entre elles ne pourra prétendre à solutionner<br />
les problèmes <strong>de</strong> nos sociétés.<br />
Leur société possè<strong>de</strong> selon eux une particularité spécifique par<br />
rapport au reste <strong>de</strong> l’humanité ; <strong>et</strong> les problèmes <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te<br />
particularité ne peuvent se résoudre que par le biais <strong>de</strong> l’islam. Et<br />
cela doit commencer par une obéissance absolue au premier<br />
dirigeant <strong>de</strong>s <strong>fr</strong>ères musulmans quand ils seront au pouvoir.<br />
Il est évi<strong>de</strong>nt que la tyrannie exercée par les gouvernements<br />
successifs <strong>de</strong>puis la révolution <strong>de</strong> juill<strong>et</strong> 1952 à nos jours n’a fait<br />
qu’aplanir la voie pour que plus tard la rue égyptienne puisse<br />
accepter facilement la tyrannie divine en votant pour les <strong>fr</strong>ères<br />
musulmans. C’était une compensation plus digne par rapport à la<br />
tyrannie gouvernementale.<br />
Depuis l’air <strong>de</strong> Sadate, les gouvernements ont délaissé tous les<br />
moyens éducatifs <strong>et</strong> médiatiques entre les mains <strong>de</strong> la pensée<br />
religieuse extrémiste.<br />
Afin que l’islam djihadiste reprenne ses pouvoirs dans la rue<br />
égyptienne, ils ont mis aussi à son service <strong>de</strong>s citoyens musulmans<br />
fanatiques pour le but d’apeurer les sociétés occi<strong>de</strong>ntales libres ;<br />
<strong>de</strong>s sociétés qui ont déjà une phobie envers l’islam, <strong>et</strong>, <strong>de</strong>vant c<strong>et</strong>te<br />
situation, les occi<strong>de</strong>ntaux sauront choisir entre un gouvernement<br />
qui tyrannise <strong>et</strong> une rue qui terrorise anarchiquement.<br />
La mutation <strong>de</strong> la rue égyptienne est <strong>de</strong>venue gravement fanatique<br />
<strong>et</strong> la forme <strong>de</strong> la haine est <strong>de</strong>venue abjecte, cela s’est cristallisé par<br />
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une multitu<strong>de</strong> d’attentats contre les Coptes, qui sont considérés<br />
comme les indigènes <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te nation, <strong>et</strong> qui représentent son<br />
histoire <strong>et</strong> notre vraie origine.<br />
Et durant toute c<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong> néfaste, les responsables <strong>de</strong> la<br />
politique étrangère <strong>de</strong>s États-Unis d’Amérique ne se sont pas<br />
occupés <strong>de</strong> ce qui se développait dans les pays arabes, <strong>et</strong> ils ne se<br />
sont pas interrogés sur la question <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l’homme dans ses<br />
rues, tant que les soldats djihadistes faisaient le nécessaire pour<br />
leur compte en Afghanistan.<br />
Le pire, c’est que suite au r<strong>et</strong>ournement <strong>de</strong>s djihadiste afghans,<br />
contre l’occi<strong>de</strong>nt <strong>et</strong> les États-Unis, la chef <strong>de</strong> la diplomatie<br />
américaine a déclaré au Washington Post :<br />
« Nous ne craignons pas l'arrivée <strong>de</strong>s islamistes ou <strong>de</strong>s fanatiques<br />
au pouvoir, car le fanatisme est le résultat <strong>de</strong> l’absence <strong>de</strong>s<br />
mouvements politiques <strong>et</strong> sociaux. »<br />
En rajoutant « il n’y aurait aucun mal à ce que les islamistes<br />
arrivent au pouvoir, s’ils pratiquaient l’alternative <strong>de</strong>s pouvoirs à<br />
travers la démocratie. »<br />
La démocratie pour les islamistes ne consiste qu’à prendre le<br />
pouvoir par l’intermédiaire <strong>de</strong>s urnes.<br />
Ils n’ont jamais pris en compte les principes <strong>de</strong> la démocratie <strong>et</strong> ses<br />
valeurs basiques avant d’utiliser les urnes. Il faudra avant tout,<br />
assurer la pluralité <strong>de</strong>s parties, le respect <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l’homme, la<br />
transparence dans les affaires <strong>de</strong> l’état, les refus <strong>de</strong> l’inconditionnel<br />
<strong>et</strong> finalement le refus du système <strong>de</strong> la pensée politique unique ou<br />
le culte <strong>de</strong> la personne.<br />
Mais toutes ces conditions du point <strong>de</strong> vue islamique ne sont que<br />
du sacrilège.<br />
L’exemple qui illustre clairement ce point <strong>de</strong> vue est l’attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />
<strong>fr</strong>ères musulmans en Égypte, en Irak <strong>et</strong> à Kandahar.<br />
Le plus anecdotique dans ce domaine, c’est l’accord du Congrès<br />
Américain <strong>de</strong> donner la somme <strong>de</strong> 1.3 milliard <strong>de</strong> dollars consacrés<br />
à <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s dont le but est <strong>de</strong> discipliner <strong>et</strong> réorienter les<br />
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caractères <strong>de</strong>s musulmans modérés.<br />
Ce genre <strong>de</strong> raisonnement américain, à propos d’un islam modéré,<br />
démontre une méconnaissance quant à l’histoire <strong>de</strong> l’islam y<br />
compris les groupes musulmans d’hier <strong>et</strong> d’aujourd’hui.<br />
Il est particulièrement connu que les courants modérés chez les<br />
<strong>fr</strong>ères s’opposent au principe <strong>de</strong> la déclaration <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong><br />
l’homme, ils sont contre les libertés civiques, aussi ils sont contre<br />
les droits politiques <strong>et</strong> civiques <strong>de</strong> la femme.<br />
Contre les droits <strong>de</strong>s citoyens coptes, suite à un résultat <strong>de</strong><br />
réinterprétations <strong>de</strong> quelques vers<strong>et</strong>s du Coran <strong>et</strong> les traditions du<br />
prophète, <strong>et</strong> leur insistance sur la validité <strong>de</strong> ces interprétations aux<br />
quatre coins <strong>de</strong> la terre <strong>et</strong> jusqu’à la fin <strong>de</strong>s temps.<br />
Parmi ces quelques interprétations se trouvent <strong>de</strong>s barrières<br />
tranchantes entre le croyant, c’est-à-dire entre le musulman <strong>et</strong> le<br />
non-croyant, c’est-à-dire toute personne appartenant à d’autres<br />
opinions religieuses, <strong>et</strong> en particulier le Juif <strong>et</strong> le Chrétien.<br />
La position <strong>de</strong> l’islam est claire envers eux, il faudra les combattre<br />
jusqu’à leur conversion ou leur soumission aux musulmans par<br />
l’intermédiaire du payement du tribut, tout en les amoindrissant ou<br />
en d’autre terme en étant serviles <strong>et</strong> humiliés. Le <strong>fr</strong>ontière est<br />
tranchante entre le musulman <strong>et</strong> le non musulman. Il se rajoute<br />
aussi le dogme l’allégeance <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’absolution, un dogme propre à<br />
l’islam <strong>et</strong> qui interdit d’aboutir à aucune modération ou du<br />
centrisme.<br />
« El takéya » ou la Crainte est un <strong>de</strong>s autres principes <strong>de</strong> l’islam<br />
(le musulman fait apparaître un comportement soumis craintif à<br />
l’opposé <strong>de</strong> ce qu’il souhaite, jusqu’au moment où il réalise son<br />
but avec une victoire sur ses ennemis).<br />
C<strong>et</strong>te métho<strong>de</strong> est utilisée <strong>de</strong> nos jours par les différents groupes<br />
islamiques. Ils usent <strong>de</strong>s mots doux <strong>et</strong> <strong>de</strong>s prêches charmants pour<br />
satisfaire les modérés, ils proclament leur foi en la démocratie,<br />
mais sur un fond <strong>de</strong> désir caché <strong>de</strong> vouloir l’application <strong>de</strong> la<br />
charia, qui elle, est à l’opposé <strong>de</strong> la démocratie.<br />
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Leur fin est <strong>de</strong> réaliser un état qui correspond à l’état <strong>de</strong>s califes<br />
orthodoxes. Un état salafiste (ancestral, doctrine primitive <strong>de</strong><br />
l’islam) <strong>et</strong> le fikh (la jurispru<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’islam) qui n’a jamais subi<br />
un changement <strong>de</strong>puis son apparition. Et s’ils préten<strong>de</strong>nt vouloir<br />
améliorer la charia, <strong>et</strong> la jurispru<strong>de</strong>nce, pourquoi ne l’ont ils pas<br />
fait jusqu’à nos jours ? Atten<strong>de</strong>nt ils le pouvoir pour commencer à<br />
le faire ? Pouvons nous leurs faire confiance ?<br />
Différents groupes musulmans refusent <strong>de</strong> nos jours d’abolir l’idée<br />
<strong>de</strong> l’esclavage. Il existe dans le Coran vingt-trois vers<strong>et</strong>s qui<br />
approuvent c<strong>et</strong>te idée, sans parler <strong>de</strong>s traditions du prophète <strong>et</strong> la<br />
jurispru<strong>de</strong>nce dédiée à l’esclavagisme.<br />
Aussi <strong>et</strong> <strong>de</strong> nos jours les mêmes groupes refusent d’annuler les<br />
châtiments corporels, sa pratique est aussi basée sur <strong>de</strong>s vers<strong>et</strong>s <strong>et</strong><br />
<strong>de</strong>s traditions du prophète.<br />
Dans le même registre, ils refusent d’avouer les génoci<strong>de</strong>s commis<br />
par les conquérants musulmans, ils ne veulent pas non plus<br />
présenter <strong>de</strong>s excuses par rapport à ces génoci<strong>de</strong>s afin <strong>de</strong> montrer<br />
leur changement d’attitu<strong>de</strong>.<br />
Encore <strong>de</strong> nos jours, ils refusent les droits <strong>de</strong> la femme, <strong>et</strong> sa<br />
position égalitaire avec l’homme. Une femme ne peut recevoir que<br />
moitié d’une part d’héritage par rapport à un homme, elle est<br />
considérée comme une moitié d’un homme lors d’un témoignage<br />
<strong>de</strong>vant un juge.<br />
Comme aussi l’a déclaré le prophète dans ses propos, les femmes<br />
manquent <strong>de</strong> raison <strong>et</strong> <strong>de</strong> religion. Les <strong>fr</strong>ères musulmans déclarent<br />
parfois qu’ils approuvent les droits <strong>de</strong> la femme, mais jamais ils<br />
n’ont pu exprimer une idée quant à ce suj<strong>et</strong> essentiel ; <strong>et</strong> pour<br />
cause, ils considèrent ces verdicts comme divines évi<strong>de</strong>ntes <strong>et</strong><br />
inchangeables.<br />
Malgré leur participation à la vie politique du pays, ils restent<br />
contre l’idée d’établir une assemblée législative, où l’homme peut<br />
discuter <strong>de</strong>s lois <strong>et</strong> <strong>de</strong>s législations.<br />
Allah est le seul législateur ; mais en se conduisant ainsi ils nous<br />
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prouvent un principe qui leur est cher, el takéya (la Crainte) en se<br />
proclamant pour la démocratie, sans pour autant reculer d’un iota<br />
au suj<strong>et</strong> <strong>de</strong> la charria, l’antithèse <strong>de</strong> la démocratie.<br />
Le dirigeant <strong>de</strong>s <strong>fr</strong>ères musulmans en Égypte a déclaré à une revue<br />
politique en 2005 ce qui suit :<br />
« Nous croyons pleinement à la démocratie, grâce à laquelle nous<br />
pouvons nous faire garantir un scrutin honnête, mais nous ne<br />
croyons pas à la démocratie laïque <strong>et</strong> libérale, celle qui déclare que<br />
le peuple est le fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> toute législation, nous dirons NON.<br />
L’avis du peuple est codifié par la charia, <strong>et</strong> c’est ce qui fait notre<br />
différence, mais nous sommes absolument <strong>de</strong>s démocrates. Et<br />
n’oublions pas que la constitution égyptienne déclare que la charia<br />
est la source principale pour légiférer...»<br />
Les « <strong>fr</strong>ères musulmans » encouragent les urnes démocratiques,<br />
mais refusent la législation <strong>de</strong> l’assemblée ou la législation<br />
populaire. Ils veulent la démocratie qui leur perm<strong>et</strong> d’arriver au<br />
pouvoir, ensuite ils gouverneront au nom d’Allah, ils sont entrés à<br />
l’assemblée afin <strong>de</strong> pouvoir la supprimer plus tard, ou à la limite<br />
ressortir leur proj<strong>et</strong> manqué il y a peu, d’appliquer la charia en<br />
Égypte.<br />
Lorsque le rédacteur <strong>de</strong> c<strong>et</strong> article ainsi que les Coptes ont<br />
<strong>de</strong>mandé la suppression du <strong>de</strong>uxième article <strong>de</strong> la Constitution, qui<br />
précise que la législation en Égypte doit être inspirée <strong>de</strong> la charia<br />
en septembre 2005, la réponse <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s suprêmes <strong>de</strong>s <strong>fr</strong>ères<br />
musulmans fut la suivante :<br />
« Ce genre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> touche <strong>de</strong>s lignes rouges à ne pas<br />
approcher. »<br />
Son second a aussi continué : « Ces lignes rouges, nous ne<br />
perm<strong>et</strong>tons à personne d’en approcher, car cela pourra faire<br />
exploser une guerre civile en Égypte. ».<br />
De son côté, l’avocat attitré du groupe <strong>de</strong>s <strong>fr</strong>ères musulmans a<br />
surenchéri :<br />
«Ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s n’y seront jamais réalisées sauf sur nos corps, les<br />
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déten<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> ces idées proclament <strong>de</strong>s bains <strong>de</strong> sang en Égypte.».<br />
Aussi le Cheikh Kardaoui, qui représente pour eux la référence du<br />
point <strong>de</strong> vue religieux, a déclaré au même suj<strong>et</strong>, sur la chaîne El<br />
Jazzira : « Si le <strong>de</strong>ssein du mot laïque… est la sécularité, nous la<br />
refusons totalement. Car l’islam est la religion <strong>de</strong> l’existence pour<br />
l’individu, la famille, la société, la communauté <strong>et</strong> l’état ....... nous<br />
refusons toutes les situations où l’islam manque dans nos vies,<br />
nous refusons même une simple coupure ou suppression <strong>de</strong> son<br />
contenu, ce n’est le sort <strong>de</strong> personne d’effectuer une telle<br />
démarche. Allah nous a révélé un islam qui est parfait, <strong>et</strong> ce qui est<br />
parfait n'adm<strong>et</strong> ni un rajout ni une réduction. »<br />
Ce que les politiciens occi<strong>de</strong>ntaux n’assimilent pas, c’est que<br />
toutes les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s adressées aux <strong>fr</strong>ères musulmans pour un<br />
engagement sur la voie démocratique, le bon droit ou la laïcité, ou<br />
le principe d’alterner le pouvoir entre plusieurs partis politique, le<br />
libre marché, la liberté religieuse, la liberté d’opinion, les droits <strong>de</strong><br />
la femme, la liberté économique, les droits <strong>de</strong>s minorités, aucune<br />
d’entre ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s n'est pour eux réalisable.<br />
C’est du domaine <strong>de</strong> l’impossible, car toutes ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />
tombent sous le coup <strong>de</strong> la juridiction <strong>musulmane</strong>.<br />
Les <strong>fr</strong>ères musulmans ne cè<strong>de</strong>nt jamais <strong>de</strong>vant une juridiction<br />
<strong>musulmane</strong>, surtout celle-ci.<br />
« La négation d’un fait certain <strong>et</strong> qui est un impératif<br />
théologiquement. »<br />
Le fait même <strong>de</strong> faire une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> concernant ces droits, font du<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur un renégat, il renie son islam <strong>et</strong> selon la lois il mérite<br />
l’égorgement.<br />
L’islam ne connaît pas les partis, il y a seulement un seul groupe<br />
rescapé qui a la droit <strong>de</strong> gouverner.<br />
Les autres groupes sont tous considérés comme renégats, pas <strong>de</strong><br />
liberté dans la foi c’est un blasphème qui mérite la mort, pas <strong>de</strong><br />
liberté <strong>de</strong> pensée envers les saintes dispositions, pas d’opération<br />
bancaire c’est <strong>de</strong> l’usurpation, pas <strong>de</strong> droits pour les minorités à<br />
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part l’abject pacte <strong>de</strong> la répréhension, pas <strong>de</strong> droits pour la femme,<br />
pas d’égalité dans les droits d’héritage ni <strong>de</strong>vant les juges, ceci est<br />
un rej<strong>et</strong> <strong>de</strong>s dispositions divines dans la jurispru<strong>de</strong>nce.<br />
Les <strong>fr</strong>ères qui se disent modérés sont déjà persuadés que la<br />
laïques désirent la désintégration <strong>de</strong> l’islam. Les réformateurs<br />
laïques désirent faire supprimer plusieurs chapitres <strong>de</strong> la<br />
connaissance <strong>de</strong> l’islam, ils désirent un islam sans djihad, un islam<br />
dont le mariage est sans divorce, une foi sans droit, un droit sans la<br />
force, un Coran sans épée.<br />
L’islam est un message qui comporte tous les besoins d’une vie à<br />
partir <strong>de</strong> l’union d’appel, à l'assistance jusqu’à la construction d’un<br />
état, il administre la vie <strong>de</strong> l’homme <strong>de</strong>puis sa naissance jusqu’au<br />
moment <strong>de</strong> son trépas.<br />
Nous trouvons que les groupes non modérés qui refusent la<br />
démocratie dans leurs déclarations sont <strong>de</strong>s groupes plus honnêtes<br />
envers eux-mêmes, envers nous <strong>et</strong> envers le mon<strong>de</strong> entier. Car<br />
celui qui déclare son refus est tranquille <strong>et</strong> rend les autres aussi<br />
tranquilles, on peut donc prendre position <strong>et</strong> lui répondre selon ses<br />
propres déclarations.<br />
Mais le plus gros problème <strong>de</strong> nos pays <strong>et</strong> le handicap majeur qui<br />
nous trompe <strong>et</strong> qui trompe aussi l’Occi<strong>de</strong>nt, c’est l’imposture <strong>de</strong>s<br />
<strong>fr</strong>ères musulmans ou les gouvernements hostiles qui gouvernent<br />
actuellement. Ils déclarent adopter les systèmes démocratiques <strong>et</strong><br />
les droits, tout en les présentant avec <strong>de</strong>s produits islamiques qui<br />
nous conviennent.<br />
Des produits qui portent en leur sein quatorze siècles <strong>de</strong><br />
monstruosités, avec <strong>de</strong>s preuves <strong>et</strong> <strong>de</strong>s significations périmées pour<br />
notre époque ; elles étaient peut-être essentielles il y a quatorze<br />
siècles ; tout en les falsifiant ou en les enrobant simplement <strong>de</strong><br />
sentences avec le principe <strong>de</strong> la Crainte.<br />
Selon toutes ces données, le rédacteur <strong>de</strong> ce texte essaye <strong>de</strong> tirer<br />
toutes les sonn<strong>et</strong>tes d’alarmes, car si un courant islamique arrivait,<br />
par malheur, au pouvoir en Égypte ou dans un autre pays<br />
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musulman, les sonn<strong>et</strong>tes d’alarmes <strong>de</strong>vront aussi r<strong>et</strong>entir dans<br />
toutes les civilisations occi<strong>de</strong>ntales ; car les procédés sont clairs<br />
mais ils sont tellement clairs qu’ils nous aveuglent.<br />
Chez tous les groupes musulmans existent <strong>de</strong>ux fon<strong>de</strong>ments sans<br />
renonciations. Le premier : « l’islam est une religion universelle » ;<br />
<strong>et</strong> le second : « l’islam est une religion <strong>et</strong> aussi un État ».<br />
Et il résulte <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux fon<strong>de</strong>ments un seul principe : le mon<strong>de</strong><br />
est dans l’obligation <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir musulman.<br />
Ce principe est le résultat consigné dans toute la jurispru<strong>de</strong>nce, un<br />
résultat qui émane du coeur <strong>de</strong> la législation <strong>musulmane</strong> ; qui le nie<br />
<strong>de</strong>vient apostat.<br />
Mais les hommes politique musulmans utilisent dans leurs discours<br />
les <strong>de</strong>ux premiers fondamentaux sans proclamer le résultat.<br />
Et comme le mon<strong>de</strong> occi<strong>de</strong>ntal ne raisonne pas <strong>de</strong> la manière<br />
<strong>musulmane</strong>, il ne verra dans leurs discours aucun résultat certain :<br />
le mon<strong>de</strong> entier est l’État <strong>de</strong> l’islam, la religion universelle.<br />
Tous les groupes musulmans qui s’opposent ouvertement ou<br />
secrètement considèrent illicites les gouvernements du mon<strong>de</strong> non<br />
musulman, car ils se trouvent sur <strong>de</strong>s terres <strong>de</strong>stinées à l’islam, <strong>et</strong><br />
qu’ils gouvernent <strong>de</strong>s peuples qui licitement sont une extension <strong>de</strong><br />
la nation <strong>musulmane</strong> ; mais ces peuples vivent encore dans le<br />
mon<strong>de</strong> obscur <strong>de</strong> l'apostasie sous la loi <strong>de</strong> l’homme qu’ils<br />
appellent idolâtrie.<br />
Grâce au djihad donc tout rentrera dans l’ordre, il maîtriseront le<br />
mon<strong>de</strong>, les terres <strong>et</strong> les peuples apostasiés.<br />
Il n’y a aucune différence entre un gouvernement <strong>de</strong> <strong>fr</strong>ères<br />
musulmans ou un gouvernement <strong>de</strong>s talibans ; si l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />
avoue que son État possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>s <strong>fr</strong>ontières, ses pouvoirs <strong>et</strong> la<br />
légitimité s’arrêteront à celle-ci ; car il aurait abandonné une base<br />
essentielle <strong>de</strong> son islam, la mondialisation <strong>de</strong> sa relation <strong>et</strong> son<br />
État.<br />
À travers les siècles, le système <strong>de</strong>s khalifes musulmans n’a jamais<br />
accepté une <strong>fr</strong>ontière fixe à leur empire, ils n’ont jamais accepté<br />
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non plus l’existence <strong>de</strong>s autres États avec lesquels il peut y avoir<br />
<strong>de</strong>s relations diplomatiques.<br />
Toute représentation diplomatique <strong>de</strong> leur part est un aveu <strong>de</strong> la<br />
réelle existence d’un autre État légitime. C<strong>et</strong>te situation est<br />
<strong>de</strong>meurée sans changement jusqu’à l’époque du sultan ottoman<br />
Ab<strong>de</strong>l Hamid, le <strong>de</strong>rnier sultan <strong>de</strong>s khalifats.<br />
Celui-ci a été contraint, <strong>de</strong>vant une mutation universelle qui s’est<br />
imposée sur le système <strong>de</strong>s khalifats, <strong>de</strong> définir une <strong>fr</strong>ontière à son<br />
empire <strong>et</strong> <strong>de</strong> reconnaître les autres États.<br />
Mais c<strong>et</strong>te mutation n’a pas pu s’imposer sur les concepts <strong>et</strong> les<br />
bases légitimes <strong>de</strong> l’islam, <strong>et</strong> qui servent <strong>de</strong> bases pour former les<br />
groupes musulmans.<br />
La reconnaissance actuelle envers les autres États n’est qu’un<br />
mensonge autorisé en cas <strong>de</strong> besoin, selon le principe <strong>de</strong> la takeia<br />
(takya), le principe <strong>de</strong> la non-reconnaissance envers les autres États<br />
n’est qu’une bonne forme <strong>de</strong> l’islam pour un bon musulman.<br />
(Note <strong>de</strong> <strong>Bernard</strong> Raquin. Takya : encouragement au mensonge<br />
selon le vers<strong>et</strong> coranique "Dissimulez ce que vous avez dans le<br />
coeur", qui explique le double langage permanent islamique).<br />
En conséquence, toutes sortes d’accord, <strong>de</strong> traité, <strong>de</strong> pacte ou<br />
d’alliance passée avec les autres États, sont tous considérés contre<br />
la charia, ils sont caducs <strong>et</strong> sans aucune obligation <strong>de</strong> respect, sauf<br />
en cas <strong>de</strong> faiblesse temporaire <strong>de</strong> l’islam <strong>de</strong>vant la force <strong>de</strong>s autres.<br />
C’est une question <strong>de</strong> la durée <strong>de</strong> temps qu'Allah alterne en<br />
faiblesse <strong>et</strong> en force entre les peuples.<br />
Bien sûr parmi ces traités, nous trouvons le traité <strong>de</strong> la paix avec<br />
Israël, qui représente l’apostasie même qui a conduit à l’assassinat<br />
<strong>de</strong> Sadate.<br />
Si un gouvernement islamique voit le jour, il sera chargé licitement<br />
d’ajuster le système mondial, d’éliminer les pays impies, afin<br />
d’élargir les <strong>fr</strong>ontières <strong>de</strong> l’État musulman tel qu'Allah l'a <strong>de</strong>ssiné,<br />
la carte du mon<strong>de</strong>.<br />
Le mémorandum réglementaire du groupe <strong>de</strong>s <strong>fr</strong>ères musulmans<br />
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égyptien les désigne comme : « Une organisation islamique<br />
universelle, qui s’efforce <strong>de</strong> répandre la religion d’Allah sur la<br />
terre, <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>r l’État islamique qui imposera les lois <strong>de</strong> l’islam <strong>et</strong><br />
ses préceptes, <strong>et</strong> <strong>de</strong> former la nation d’une manière djihadiste.»<br />
C’est ce que répète sans aucune confusion possible le gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s «<br />
<strong>fr</strong>ères musulmans » dans son manifeste.<br />
Textes <strong>de</strong> Sayed El Kamni, traduits <strong>de</strong> l'arabe.<br />
Editions du Mon<strong>de</strong> arabe, Münich.<br />
Sayed el Kamni est un libre-penseur égyptien, né en 1947.<br />
Menacé comme tous les penseurs dans les pays musulmans, il a fui<br />
un pays dont la loi est inspirée <strong>de</strong> la charia, <strong>et</strong> s'est réfugié dans le<br />
mon<strong>de</strong> libre.<br />
Extrait <strong>de</strong> « Un Juif nommé Mahom<strong>et</strong> », <strong>de</strong> <strong>Bernard</strong> Raquin<br />
Si vous souhaitez le comman<strong>de</strong>r :<br />
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