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04 - EL ACIL dimanche 23 septembre 2012 ActuALitE PROJET DE LOI SUR LES HYDROCARBURES L’Algérie s’apprête à réduire le taux d’imposition des compagnies étrangères Les grandes lignes du projet de révision de la loi sur les hydrocarbures se précisent. Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie et des Mines, a indiqué, ce vendredi 21 septembre dans une déclaration à la télévision, que la principale modification va concerner la fiscalité pétrolière tout en renforçant « la souveraineté sur les hydrocarbures ». M. Yousfi a expliqué que ces modifications répondent aux attentes souvent exprimées par les compagnies étrangères depuis 2005. Comprendre : la nouvelle loi va modifier la fiscalité pétrolière sans toucher au principe de partage de production entre Sonatrach et ses partenaires étrangers. L’Algérie devrait donc réduire le taux d’imposition appliqué à la part de production des compagnies pétrolières étrangères. Actuellement, la moyenne d’imposition des compagnies pétrolières en Algérie est supérieure à 50 %. Une imposition à laquelle viennent s’ajouter les taxes sur les superprofits pétroliers. Sur ce dernier point, M. Yousfi a laissé entendre que des modifications seraient apportées. Il a en effet expliqué que les choses ont évolué depuis 2005, notamment concernant le prix du baril, qui est passé, selon lui, d’une moyenne de 20 à 30 dollars à plus de 100 dollars actuellement. Moins de recettes fiscales pour l’État mais un espoir d’augmenter la production La réduction de la fiscalité des entreprises étrangères va affecter les recettes budgétaires de l’État. Mais les autorités sont face à un dilemme : garder une fiscalité élevée au détriment de la hausse de la production pétrolière ou privilégier celle‑ci et accepter une baisse momentanée des recettes fiscales. Le gouvernement a choisi la seconde option. Depuis cinq ans, les investissements dans la production pétrolière ont fortement baissé en Algérie. Les derniers appels d’offres lancés pour l’attribution de périmètres ont été un véritable échec. Résultat : les coûts de production ont explosé. « Il n’y a pas beaucoup d’acteurs dans le forage par exemple. L’absence de projets a réduit les investissements dans le domaine. Les rares acteurs présents appliquent des prix exorbitants. L’Algérie est un pays où l’exploration et le développement sont très élevés », explique un connaisseur du secteur. Pour lui, le gouvernement n’a d’autre choix que de réduire la fiscalité sur les compagnies étrangères. « C’est le seul moyen de relancer la production », explique‑t‑il. Mais, selon lui, il faudrait d’abord lire le projet de loi. Dans le secteur pétrolier, les contrats sont complexes et les lois difficiles à déchiffrer parfois. S.Allam Eau minérale et eau de source : quatre nouvelles concessions d’exploitation accordées De nouveaux producteurs vont bientôt intégrer le marché de l’eau minérale naturelle et de l’eau de source en Algérie. Quatre demandes de concession d’exploitation ont été acceptées – dont deux sous réserve que les dossiers soient complétés – à l’issue de la réunion tenue lundi dernier par la Commission ministérielle des eaux minérales naturelles et des eaux de source, indique à TSA une source au ministère des Ressources en eau. La commission ministérielle a également examiné des dossiers de reconnaissance de la qualité de l’eau minérale naturelle et de l’eau de source. Onze ont été acceptés sous réserve d’actualisation des analyses, affirme‑t‑elle. Deux demandes ont été rejetées car non conformes à la réglementation, selon la même source. La réunion de la Commission ministérielle a été annoncée par l’ancien ministre des Ressources en eau après la pénurie due à la période de canicule et à l’arrêt de certaines unités de production pendant la fête de l’Aïd. Elle s’est tenue le 17 septembre et a examiné une vingtaine de dossiers. Les augmentations dues à la pénurie toujours en vigueur Le prix sur le marché des bouteilles d’eau minérale et d’eau de source n’a pas été revu à la baisse après la fin de la pénurie ayant engendré des augmentations injustifiées. Alors que certains commerces proposent le pack de 6 bouteilles d’eau minérale à 140 DA, d’autres le cèdent à 180 DA. « On n’a pas augmenté les prix. On ne fait que répercuter les prix des distributeurs. Moi, je vends le pack à 140 DA. Vous le trouverez ailleurs à 180 DA », indique un commerçant à Alger. Au détail, la grande bouteille coûte désormais 30 DA au lieu 25 DA. Le format 33 cl est vendu 20 DA, et parfois 25, au lieu de 15 DA. Pour y remédier et peut‑être en quelque sorte en tirer bénéfice, les producteurs d’eau minérale se réunissent, pratiquement chaque semaine, pour trouver une solution, selon une source proche de l’Association des producteurs algériens de boissons (Apab). « Le circuit de distribution et même certains commerçants ont profité de la période de pénurie et ont maintenu les mêmes prix par la suite, alors que les producteurs n’ont toujours pas augmenté les prix », explique‑t‑elle. Certains d’entre eux songent d’ores et déjà à distribuer eux‑mêmes leurs produits. « Pourquoi ne pas récupérer au moins la moitié de la marge pour la réinvestir et faire profiter le consommateur de l’autre moitié ? » propose notre source. H.Guenanfa SKIKDA / ASSAINISSEMENT Note salée contre l'insalubrité publique Indignation, colère et regret de la belle époque où la belle côtière était considérée comme l'une des villes les plus propres du pays. Tel est le sentiment partagé par nos parents lesquels n'avaient aucun problème du sacro-saint cadre de vie. Notre génération, aura elle aussi, en un demi siècle, pris conscience des fatalités de la malédiction d'un "monde rusicadien fini", entendez du confinement de l'habitacle humain, de la ruralisation, des dommages accélérés de la prolifération humaine mais aussi de l'incivisme et de la pollution des déchets domestiques et tout un fléau d'ordures dormant dans les bras d'orphée sur des espaces infinis.Sous la vague écolo d'une certaine association, l'emballement démagogique bêtifie, collectionne les sparadraps et sans pour autant sonner le GLAS du désastre "crade" de la ville elle concourait à l'Euphorie des "pies" . M. Bouderbali Mohamed, dès son installation à Skikda, a tout de go, dressé un noir tableau sur l'une des plus belles villes du pays transformée en une décharge publique, le phénomène est le même partout où l'on s'y trouve : de Tamalous les bains à la castagne d'Oued G'sab.Des cités périphériques de la ville des 7 puits. Du royaume des clubs de jatte de Beni Mellek à la cité des fonctionnaires.De la patitude de Ben M'hidi.Les sacs et bouteilles en plastique y foisonnent.Les décharges sauvages et le mystère des gravats sont légion. C'est dire que Skikda n'est pas d'une propreté virginale. Végétant depuis des lustres sous le prisme peu enviable d'un état dégradant, elle se réveille du coup par les cris d'orfraie du wali qui vient de prendre des mesures prophylactiques draconiennes à travers des opérations non stop lancées récemment.Cette campagne d'assainissement qui traînait dans une litanie de réclamations sourdes par le passé vient de prendre une tournure pyschotique sur le terrain suite à une réunion d'état major dans le bureau du wali qui, non satisfait de la cadence avec laquelle se déroule la dite opération, incite tout le monde à passer à la vitesse supérieure. Le rythme d'exécution va tambour battant et aucun secteur environnemental n'est épargné. M. Bouderbali, au four et au moulin, ne rate aucune occasion pour marteler cette priorité à l'endroit des APC,des dairas, son insistance renseigne,à elle seule sur les multiples défaillances, voire la démission des pouvoirs publics à l'échelon local et dans la proximité. Le taureau est pris par les cornes, et ce, dans le but de sortir la ville de son coma prolongé sur un lit épais d'immondices. Et ce qui ne gâche rien les responsables de l'éxécutf local ont été contraints de retrousser les manches avec la logistique et la panoplie de matériels mobilisés à cette opération de salubrité publique que les bras cassés de la bureaucratie délétère impliqués dans ce processus, se sont immédiatement serré les coudes pour être partie prenante dans la réhabilitation de l'hygiène et ses plans d'action tous azimuts... Rabah Oudjani
Avec l'arrestation de son plus gros trafiquant, la Colombie, premier producteur mondial de cocaïne, a tourné la page des grands barons ou +capos+ de la drogue, se préparant désormais à affronter des organisations disséminées, selon des experts interrogés par l'AFP. Le président colombien Juan Manuel Santos a L’hameçon L’ hameçon d’E d’El acil cil Des manifestants délogent des milices islamistes de Benghazi Des centaines de manifestants ont réussi à déloger vendredi 21 septembre le groupe salafiste d'Ansar al- Charia (les partisans de la loi islamique) de la caserne qu'il occupait au centre de Benghazi, dans l'est de la Libye. Aux cris de "le sang des martyrs n'a pas été versé en vain", les manifestants sont entrés dans la caserne qui a été saccagée, pillée et incendiée. Chantant "Libye, Libye", des centaines de personnes ont pénétré dans les locaux d'Ansar, ont descendu le drapeau de la milice et ont incendié un véhicule dans l'enceinte de la résidence. Les manifestants ont scandé des slogans comme "Assez d'Al Qaïda" ou "Le sang versé pour la liberté ne doit l'avoir été en vain". Avant de se diriger vers la caserne d'Ansar Al-Charia les manifestants avaient déjà délogé une autre milice qui avait élu domicile dans un bâtiment de la sécurité libyenne dans le centre de la ville. Selon des témoins, Ansar Al- Charia a évacué aussi l'hôpital al-Jala qu'elle contrôlait, sous la pression des manifestants. La police militaire a pu prendre possession par la suite du bâtiment. Ils se sont dirigés par la suite vers le quartier général de la brigade de Raf Allah Al-Sahati, un groupe islamiste mais qui est sous l'autorités du ministère de la défense. Des combats à l'arme lègère et aux lanceroquettes ont opposé les deux camps durant deux heures, avant que la brigade ne décide de quitter les lieux. Au moins quatre personnes ont été tuées et quarante blessées lors de ces combats, selon un décompte basé sur les bilans de trois hôpitaux de la ville. Les assaillants se sont ensuite attaqués à cette installation militaire située dans une ferme dans la région de Hawari, à 15 km du centre de Benghazi, pillant des armes, des munitions et du matériel informatique. Les autorités pavÉDaNSLaMaRE Colombie: la fin de l'ère des grands barons de la drogue annoncé mardi, lors d'une allocution à la nation, l'arrestation du narcotrafiquant Daniel Barrera, surnommé "le Fou", au Venezuela, évoquant la "capture la plus importante de ces derniers temps". "Barrera +le Fou+ était le dernier +capo+ de sa catégorie, de ceux qui disposaient d'un grand contrôle sur une part importante du pays", a expliqué Christian Voelkel, expert en Colombie 05 ELACIL dimanche 23 septembre 2012 libyennes ont alors mis en garde contre le "chaos" et ont appelé les manifestants à faire la différence entre les brigades "illégitime" et celles qui sont sous l'autorité de l'Etat. Le président de l'assemblée nationale, Mohamed Al- Megaryef, s'est félicité de la réaction de la population contre les "brigades en dehors de la légitimité", mais a appelé les manifestants à se retirer immédiatement des emplacaments occupés par des brigades du ministère de la défense, citant Raf Allah Sahati, la brigade du 17 Février et Le bouclier de la Libye. Le ministre de l'intérieur, Fawzi Abdelali, a mis en cause de son côté des personnes "infiltrées entre les manifestants". Certains de ces "infiltrés" font partie des services de sécurité, selon lui, et veulent le "chaos et la sédition". Le nouveau pouvoir a échoué aussi à désarmer et à dissoudre les groupes d'exrebelles ayant combattu le régime de Mouammar Kadhafi au cours de la révolution de 2011, bien que plusieurs d'entre eux aient intégré les ministères de la défense et de l'intérieur. Un conducteur en état d'ébriété circulant à 200 km/h a perdu le contrôle de son véhicule samedi et percuté un arrêt de bus dans l'ouest de Moscou, tuant sept adolescents, rapportent les agences russes. «Le conducteur d'une Toyota, en état d'ébriété, a perdu le contrôle de son véhicule et, en quittant la chaussée, a percuté un groupe de personnes qui attendaient à un arrêt de bus», a précisé une source policière à Interfax. «Parmi les victimes se trouvent trois garçons et quatre filles, tous adolescents», a auprès de l'ONG International Crisis Group, spécialisée dans la résolution des conflits. La neutralisation de Barrera, qui promet d'attiser les rivalités pour l'acheminement de la cocaïne via le Venezuela voisin, était l'un des objectifs prioritaires des autorités colombiennes. "Il est difficile qu'un +capo+ de l'envergure de Barrera soit de nouveau présent", s'est félicité le ministre colombien de la Défense Juan Carlos Pinzon après son arrestation. Dans sa lutte contre le narcotrafic, avec l'aide matérielle des Etats-Unis, la Colombie a, au cours des deux dernières décennies, démantelé les puissants cartels de Medellin de Pablo Escobar et ceux de Cali, que dirigeaient les frères Orejuela. Barrera "le Fou" était considéré comme l'un des derniers grands barons encore en liberté et probablement le plus recherché en Amérique du Sud, même si son influence était loin d'égaler celle qu'ont acquises ensuite les cartels mexicains, symbolisés par Ivre, il percute un arrêt de bus à 200 km/h : sept morts déclaré un responsable du ministère des Situations d'urgence à l'agence Ria Novosti.L'accident a fait également trois blessés, selon les agences. Selon des informations préliminaires, le conducteur circulait à une vitesse de 200 km/h sur la route de Minsk, comportant trois voies de chaque côté, selon une source au sein des services de secours citée par Interfax. Interpellé par la police, le conducteur âgé de 29 ans a été hospitalisé avec des contusions et des plaies ouvertes, selon la même source. L'homme sentait l'al- Joaquin Guzman. "Trafic fragmenté" Selon l'expert Ariel Avila, analyste de l'institut d'études colombien Nuevo Arco Iris, les trafiquants mexicains vont tenter de profiter de la disparition de Barrera pour prendre le contrôle de la route de la drogue colombienne via le Venezuela. "Ces prochains mois nous allons assister à une bataille pour cette route. Il y a plusieurs groupes susceptibles de s'en disputer le contrôle", a prédit M. Avila, qui redoute des tensions entre clans mexicains et bandes colombiennes issues des ex milices paramilitaires, sans compter les héritiers de Barrera. Le dernier grand baron colombien restera comme un pionnier pour l'utilisation de cet axe pour acheminer, via des escales en Amérique centrale et en Afrique, la drogue aux Etats-Unis et en Europe, où son organisation aurait expédié au total plus de 900 tonnes de cocaïne. L'autre grande force de Barrera résidait dans sa faculté à corrompre les autorités de cool, a indiqué une source médicale à Interfax. Les autorités russes ont fait état en juillet d'un nombre record de 200'000 accidents en 2011, qui ont fait près de 28'000 morts. La Russie, qui compte 143 millions d'habitants, est l'un des pires pays au monde concernant la mortalité sur les routes rapportée au nombre de voitures, notamment en raison de l'alcoolisme, du mauvais état des infrastructures routières, du nonrespect du code de la route et des insuffisances des services de secours. A force de trop recycler, la Suède est à court d’ordures La Suède recycle tant… qu’elle manque de déchets pour alimenter ses usines d’incinération, rapporte la PRI (Public radio International). 96% des ordures suédoises sont réutilisées. Seuls 4% viennent alimenter les ventres des incinérateurs chargés de produire 20% de la chaleur et de l’électricité pour 250 000 foyers. Pour éviter de se geler les orteils à Noël, la Suède a fait appel à voisins. Elle importe désormais 800 000 tonnes d’ordures chaque année – notamment de Norvège, pour combler le manque. Colombie ou du Venezuela, de même que son habileté à tisser des accord avec les groupes armés comme la guérilla communiste des Farc. Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), avec lesquelles le gouvernement doit engager à partir d'octobre des négociations de paix, fournissait au baron de la drogue de grande quantité de feuilles de coca, cultivés dans ses zones d'influence, selon M. Voelkel. Désormais hos d'état de nuire, Barrera laisse ainsi un espace à conquérir, ajoute cet expert, mais il est peu probable qu'il y ait "un seul successeur". "Le problème va continuer et il ne sera pas forcément plus facile de combattre un trafic fragmenté", souligne-t-il. La lutte anti-drogue a permis de réduire de moitié en huit ans la production de cocaïne en Colombie qui reste toutefois la plus importante au monde, au coude-à-coude avec celle du Pérou, avec quelque 345 tonnes l'an dernier, selon le dernier rapport des Nations unies.
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