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Présentation - Autorité de contrôle prudentiel - Banque de France

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14/06/2013<br />

Introduction<br />

Danièle Nouy,<br />

secrétaire général <strong>de</strong> l’ACP<br />

2


Les nouveaux enjeux <strong>de</strong> l’Union<br />

bancaire européenne<br />

1. La sortie <strong>de</strong> crise <strong>de</strong>man<strong>de</strong> « plus d’Europe ».<br />

2. L’Union bancaire européenne est une avancée<br />

majeure.<br />

14/06/2013<br />

3


1. La sortie <strong>de</strong> crise <strong>de</strong>man<strong>de</strong> « plus d’Europe »<br />

1. Le diagnostic <strong>de</strong> la crise est connu : un<br />

système financier insuffisamment résilient<br />

<strong>de</strong>s acteurs financiers manquant <strong>de</strong> fonds propres ou<br />

ayant <strong>de</strong>s fonds propres <strong>de</strong> qualité insuffisante ;<br />

une complexification <strong>de</strong>s marchés financiers (produits<br />

structurés, retitrisations…) qui dissimule <strong>de</strong>s risques mal<br />

mesurés ;<br />

un risque <strong>de</strong> liquidité accru ;<br />

un <strong>contrôle</strong> interne insuffisant, voire lacunaire, dans<br />

certains établissements.<br />

14/06/2013<br />

4


2. La crise financière et la crise souveraine se<br />

confon<strong>de</strong>nt en Europe<br />

14/06/2013<br />

1. La sortie <strong>de</strong> crise <strong>de</strong>man<strong>de</strong> « plus d’Europe »<br />

La crise financière, <strong>de</strong>venue crise économique, affecte<br />

les États Européens :<br />

dégradation <strong>de</strong> la conjoncture économique (moindres<br />

rentrées fiscales, carnets <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s ralentis, etc.) ;<br />

une crise longue, comme toutes les crises financières,<br />

car la reprise est conditionnée au nettoyage <strong>de</strong>s bilans.<br />

La crise <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte publique a été accentuée par les<br />

efforts que les États ont dû consentir pour soutenir<br />

leurs secteurs financiers (États-Unis, Gran<strong>de</strong>-Bretagne,<br />

Irlan<strong>de</strong>, Espagne…) : apports <strong>de</strong> capital, mesures <strong>de</strong><br />

sauvetage <strong>de</strong>s actifs, garanties d'actifs et <strong>de</strong> passifs,<br />

maintien <strong>de</strong> la liquidité...<br />

5


3. L’insuffisance <strong>de</strong> coordination et <strong>de</strong> réactivité<br />

européennes à la crise grecque a eu <strong>de</strong> graves<br />

conséquences :<br />

défiance <strong>de</strong>s marchés, se traduisant notamment par un<br />

retrait massif <strong>de</strong>s investisseurs américains (attrition rapi<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s financements en dollars <strong>de</strong>s Money market funds) et<br />

une forte pression sur la liquidité ;<br />

contagion progressive aux autres pays (Espagne, Italie…)<br />

et débat sur la notation <strong>de</strong>s États européens ;<br />

provisionnement <strong>de</strong>s titres souverains grecs.<br />

Incertitu<strong>de</strong> quant à la capacité <strong>de</strong>s banques à<br />

continuer <strong>de</strong> financer l’économie.<br />

14/06/2013<br />

1. La sortie <strong>de</strong> crise <strong>de</strong>man<strong>de</strong> « plus d’Europe »<br />

6


4. Les nouvelles normes internationales (Bâle<br />

3/CRD 4) vont faire l’objet d’une règlementation<br />

plus harmonisée (single rule book)<br />

Plus <strong>de</strong> fonds propres et <strong>de</strong> meilleure qualité.<br />

Des risques mieux couverts :<br />

forte augmentation <strong>de</strong>s exigences <strong>de</strong> fonds propres au titre <strong>de</strong>s<br />

opérations <strong>de</strong> marché en général, <strong>de</strong>s titrisations et du risque <strong>de</strong><br />

contrepartie ;<br />

mise en place <strong>de</strong> standards quantitatifs <strong>de</strong> liquidité à 1 mois (LCR)<br />

et 1 an (NSFR).<br />

Une meilleure prise en compte <strong>de</strong> la cyclicité <strong>de</strong> l’économie et<br />

<strong>de</strong>s marchés :<br />

coussin contra-cyclique.<br />

Un renforcement <strong>de</strong> la gouvernance :<br />

<strong>de</strong>s conseils plus impliqués, une surveillance <strong>de</strong>s risques renforcée et<br />

indépendante ainsi qu’une gouvernance plus transparente.<br />

14/06/2013<br />

1. La sortie <strong>de</strong> crise <strong>de</strong>man<strong>de</strong> « plus d’Europe »<br />

7


5. Une surveillance financière plus intégrée est en<br />

place <strong>de</strong>puis le 1 er janvier 2011<br />

Conseil général<br />

(Prend les décisions)<br />

Mécanisme d’alerte précoce<br />

Information sur les risques systémiques<br />

Supervision macro-pru<strong>de</strong>ntielle<br />

Comité Européen du Risque Systémique (CERS = ESRB)<br />

<strong>Autorité</strong> Bancaire Européenne<br />

(ABE = EBA)<br />

14/06/2013<br />

1. La sortie <strong>de</strong> crise <strong>de</strong>man<strong>de</strong> « plus d’Europe »<br />

Comité exécutif<br />

(Prépare les décisions)<br />

Comité scientifique<br />

consultatif<br />

Supervision micro-pru<strong>de</strong>ntielle<br />

<strong>Autorité</strong> Européenne <strong>de</strong>s<br />

Assurances et <strong>de</strong>s Pensions<br />

Professionnelles<br />

(AEAPP = EIOPA)<br />

Superviseurs nationaux : ACP, AMF…<br />

Comité technique<br />

consultatif<br />

Information sur les développements micropru<strong>de</strong>ntiels<br />

<strong>Autorité</strong> Européenne <strong>de</strong>s Marchés<br />

Financiers<br />

(AEMF = ESMA)<br />

7


1. Pourquoi faire l’Union bancaire ?<br />

Rompre le lien entre risques souverains et bancaires afin d’éviter les<br />

spirales dangereuses et la contagion, au cœur <strong>de</strong> la crise ;<br />

Améliorer la transmission <strong>de</strong> la politique monétaire : actuellement, les<br />

conditions du crédit sont différentes d’une région à l’autre <strong>de</strong> la zone<br />

euro malgré un taux d’intérêt directeur unique fixé par la <strong>Banque</strong><br />

centrale ;<br />

Renforcer la sécurité et la convergence au sein du système<br />

bancaire européen (et ainsi éviter les risques <strong>de</strong> fragmentation) ;<br />

Permettre la recapitalisation directe <strong>de</strong>s banques en difficulté par<br />

le Mécanisme européen <strong>de</strong> stabilité (MES) ;<br />

Progresser sur la voie <strong>de</strong> l’union financière.<br />

14/06/2013<br />

2. L’Union bancaire européenne est une<br />

avancée majeure<br />

9


2. Les trois volets <strong>de</strong> l’Union bancaire<br />

Un texte fondateur : « Vers une véritable union économique et<br />

monétaire » (Rapport présenté par Mr Van Rompuy, Prési<strong>de</strong>nt du<br />

Conseil européen, le 14/6/12), prônant :<br />

Une surveillance intégrée (« mécanisme <strong>de</strong> supervision unique », MSU) :<br />

supervision bancaire confiée à la BCE dans le cadre <strong>de</strong> l’article 127.6 du Traité<br />

<strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l’UE ;<br />

Un système <strong>de</strong> résolution européen : mise en place d’une autorité unique <strong>de</strong><br />

résolution (après avoir intégré dans les droits nationaux les instruments <strong>de</strong> la<br />

résolution : c’est l’objet du projet <strong>de</strong> directive sur le rétablissement et la<br />

résolution <strong>de</strong>s banques, en cours <strong>de</strong> négociation).<br />

Un système unifié <strong>de</strong> garantie <strong>de</strong>s dépôts.<br />

L’UBE doit elle-même être suivie d’une intégration renforcée dans<br />

les domaines budgétaire, économique et politique…<br />

14/06/2013<br />

2. L’Union bancaire européenne est une<br />

avancée majeure<br />

10


3. Où en est la mise en œuvre <strong>de</strong>s 3 volets<br />

Règlements composant le MSU (i. e. règlement confiant la supervision<br />

à la BCE et règlement adaptant celui sur l’ABE) :<br />

Compromis au Conseil le 14/12/12, fin du trilogue le 19/3/2013, attente d’une<br />

adoption par le Parlement européen (subordonnée entre autres à l’issue <strong>de</strong> la<br />

consultation du Parlement allemand) d’ici la rentrée ;<br />

Pleine entrée en vigueur : 12 mois après mais la BCE peut prendre <strong>de</strong>s<br />

mesures pendant la pério<strong>de</strong> intérimaire (entre l’adoption et la date d’effet) :<br />

collecte <strong>de</strong> données, analyse <strong>de</strong> risques, évaluations bilantielles…<br />

Résolution :<br />

Directive sur le rétablissement et la résolution <strong>de</strong>s banques : négociations au<br />

Conseil en voie d’achèvement en vue du trilogue (la commission ECON du PE<br />

a déjà proposé <strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>ments). Entrée en vigueur probable : 2015.<br />

<strong>Autorité</strong> unique <strong>de</strong> résolution : publication d’un projet <strong>de</strong> texte <strong>de</strong> la<br />

Commission au cours <strong>de</strong> cet été.<br />

Système <strong>de</strong> garantie <strong>de</strong>s dépôts : pas <strong>de</strong> calendrier arrêté à ce sta<strong>de</strong> eu<br />

égard à la complexité <strong>de</strong> la question.<br />

14/06/2013<br />

2. L’Union bancaire européenne est une<br />

avancée majeure<br />

11


4. L’organisation <strong>de</strong>s travaux préparatoires<br />

Groupe n° 1<br />

Périmètre <strong>de</strong> la<br />

supervision<br />

14/06/2013<br />

2. L’Union bancaire européenne est une<br />

avancée majeure<br />

Un groupe <strong>de</strong> haut niveau<br />

Pour la <strong>France</strong> : Mme Le Lorier et Mme Nouy<br />

Présidé par M. Draghi et rapportant au Conseil <strong>de</strong>s Gouverneurs<br />

Un groupe projet<br />

Assure le suivi <strong>de</strong> tous les travaux<br />

et veille à la coordination avec les travaux internes à la BCE<br />

Une Task force<br />

Chargée <strong>de</strong>s travaux opérationnels <strong>de</strong> préparation<br />

Groupe n° 2<br />

Cadre juridique<br />

Groupe n° 3<br />

Organisation<br />

opérationnelle<br />

Groupe n° 4<br />

Reporting/<br />

données<br />

Groupe n° 5<br />

Évaluation <strong>de</strong>s<br />

bilans<br />

12


Les nouveaux enjeux<br />

<strong>de</strong> l’Union bancaire européenne<br />

1. L’Union bancaire européenne est un message fort<br />

<strong>de</strong> crédibilité pour la zone Euro et pour l’Europe<br />

toute entière.<br />

2. L’Union bancaire européenne va renforcer la<br />

stabilité financière avec la responsabilité <strong>de</strong> la<br />

supervision confiée à la BCE.<br />

3. Pour la <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> <strong>France</strong> et l’ACP, la mise en<br />

œuvre sera facilitée par une supervision déjà<br />

adossée à la <strong>Banque</strong> centrale.<br />

14/06/2013<br />

13


L’Union bancaire et ses conséquences sur<br />

les établissements français<br />

Conférence animée par Frédéric Visnovsky, secrétaire<br />

général adjoint <strong>de</strong> l’ACP<br />

Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

Mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la supervision<br />

Pause<br />

La prévention et la résolution <strong>de</strong>s crises bancaires<br />

Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

14/06/2013<br />

14


14/06/2013<br />

Vidéo : Les questions <strong>de</strong>s membres<br />

du Comité exécutif <strong>de</strong> la FBF<br />

15


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

Dominique Durant, directeur adjoint <strong>de</strong>s Étu<strong>de</strong>s<br />

Anne-Marie Moulin, directeur adjoint <strong>de</strong>s Affaires<br />

juridiques<br />

Mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la supervision<br />

Pause<br />

La prévention et la résolution <strong>de</strong>s crises bancaires<br />

Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

14/06/2013<br />

Sommaire<br />

17


1. Le Mécanisme <strong>de</strong> Supervision Unique (MSU)<br />

2. La définition <strong>de</strong>s établissements « significatifs »<br />

3. Les domaines <strong>de</strong> compétence <strong>de</strong> la BCE<br />

4. Les pouvoirs <strong>de</strong> la BCE<br />

5. Le processus <strong>de</strong> décision au sein <strong>de</strong> la BCE<br />

14/06/2013<br />

Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

18


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

1. Le Mécanisme <strong>de</strong> Supervision Unique (1/2)<br />

Défini par le Règlement du Conseil UE 127-6 TFUE confiant à la BCE <strong>de</strong>s<br />

missions spécifiques ayant trait aux politiques en matière <strong>de</strong> <strong>contrôle</strong> pru<strong>de</strong>ntiel<br />

<strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> crédit<br />

Composé <strong>de</strong> la BCE et <strong>de</strong>s <strong>Autorité</strong>s nationales compétentes (ANC) <strong>de</strong>s<br />

Etats membres participants : obligatoirement ceux <strong>de</strong> la zone euro.<br />

Coopération rapprochée pour les autres sur base volontaire<br />

La supervision unique est exercée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux manières sous la<br />

responsabilité <strong>de</strong> la BCE<br />

la supervision directe par la BCE <strong>de</strong>s établissements « significatifs »<br />

avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s ANC<br />

la supervision par les ANC <strong>de</strong>s établissements « moins significatifs »<br />

sous le <strong>contrôle</strong> et dans le cadre défini par la BCE<br />

Dans un cadre <strong>de</strong> règlementation et <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> supervision unique :<br />

règlementation européenne harmonisée (4è directive et règlement concernant<br />

les exigences pru<strong>de</strong>ntielles - CRD4-CRR, normes techniques <strong>de</strong> l’EBA), ainsi<br />

que le règlement-cadre <strong>de</strong> la BCE et ses instructions générales<br />

14/06/2013<br />

19


1. Le Mécanisme <strong>de</strong> Supervision Unique (2/2)<br />

L’EBA reste compétente pour :<br />

L’adoption <strong>de</strong>s normes techniques <strong>de</strong> réglementation et d’exécution<br />

prévues par la législation européenne sur tout le champ <strong>de</strong> la<br />

règlementation et <strong>de</strong> la supervision du secteur <strong>de</strong> la banque<br />

La coordination <strong>de</strong>s superviseurs UE : convergence sur les meilleures<br />

pratiques et élaboration du manuel <strong>de</strong> surveillance européen ;<br />

fonctionnement cohérent <strong>de</strong>s collèges <strong>de</strong> superviseurs<br />

La Médiation entre superviseurs<br />

La BCE et le MSU exercent dans la zone euro les missions <strong>de</strong> surveillance<br />

pru<strong>de</strong>ntielle prévues par les textes législatifs <strong>de</strong> l’UE relatifs à l’accès à<br />

l’activité et à la surveillance pru<strong>de</strong>ntielle <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> crédit (CRD)<br />

Ce Système européen <strong>de</strong> surveillance financière particulier s’insère dans le<br />

SESF institué en 2011, en particulier les <strong>Autorité</strong>s européennes <strong>de</strong> supervision<br />

(AES), dont l’EBA au premier chef. Les autorités nationales compétentes du<br />

MSU participent au conseil <strong>de</strong>s autorités <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong> l’EBA. La BCE<br />

coopère avec l’EBA. Elle applique ses normes techniques.<br />

14/06/2013<br />

Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

20


2. La définition <strong>de</strong>s établissements « significatifs » (1/6)<br />

Le texte précise (article 5-4) qu’un établissement <strong>de</strong> crédit (EC) ou une<br />

compagnie financière ou une compagnie financière mixte, ou une succursale<br />

d’EC d’un pays européen non membre <strong>de</strong> la zone euro sera supervisé<br />

directement par la BCE s’il est considéré comme « significatif » au regard<br />

<strong>de</strong>s 3 critères suivants :<br />

(i) sa taille,<br />

(ii) son poids économique au sein <strong>de</strong> l’UE ou pour un Etat-Membre,<br />

(iii) l’importance <strong>de</strong> ses activités transfrontières.<br />

La significativité s’apprécie au plus haut niveau <strong>de</strong> consolidation sur le<br />

territoire <strong>de</strong>s Etats participants, mais la supervision <strong>de</strong> la BCE concerne tous<br />

les établissements du groupe sous sa responsabilité<br />

14/06/2013<br />

Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

21


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

2. La définition <strong>de</strong>s établissements « significatifs » (2/6)<br />

Doit être considérée comme<br />

significative toute entité<br />

dont le total d’actifs dépasse 30<br />

milliards d’euros, ou<br />

dont le poids dans le PIB du pays est<br />

supérieur à 20 %, à moins que son total<br />

d’actifs reste inférieur à 5 millions<br />

d’euros ou<br />

qui a reçu une ai<strong>de</strong> financière du<br />

FESF ou du MES : tous les EC du<br />

groupe auquel elle appartient sont alors<br />

supervisées par la BCE<br />

Peut être considérée comme<br />

significative<br />

sur notification <strong>de</strong> l’autorité nationale<br />

compétente confirmée par la BCE :<br />

toute entité qui revêt une importance<br />

notable pour l’économie nationale<br />

sur décision <strong>de</strong> la BCE : toute entité qui<br />

a établi une filiale dans plus d’un Etat<br />

membre et dont les actifs et passifs<br />

transfrontières représentent une part<br />

importante du bilan<br />

Même si aucune <strong>de</strong> ces conditions ne s’applique aux EC d’un Etat-Membre, au<br />

minimum trois d’entre eux pour chaque pays <strong>de</strong>vront faire l’objet <strong>de</strong> la<br />

supervision directe par la BCE, sauf circonstances particulières.<br />

14/06/2013<br />

22


2. La définition <strong>de</strong>s établissements « significatifs » (3/6)<br />

La définition d’un établissement <strong>de</strong> crédit est celle <strong>de</strong> l’article 4 CRR : une<br />

entité qui reçoit <strong>de</strong>s dépôts du public ET accor<strong>de</strong> <strong>de</strong>s crédits<br />

Pour les filiales dont la maison mère est située dans un pays tiers ou dans<br />

un Etat européen non-membre du SSM, la significativité est appréciée :<br />

séparément pour chaque filiale<br />

qu’elles soient situées ou non dans un même pays participant<br />

Pour les succursales dont la maison mère est située dans un Etat<br />

européen non-membre du SSM, la significativité est appréciée :<br />

séparément pays par pays<br />

séparément d’avec les filiales dans un même pays<br />

Le total actif pris en compte pour déterminer la significativité sera calculé à<br />

terme sur base pru<strong>de</strong>ntielle. Il sera calculé sur base comptable dans<br />

l’attente, soit uniformément, soit pour les seuls pays qui ne disposent pas <strong>de</strong><br />

données pru<strong>de</strong>ntielles<br />

14/06/2013<br />

Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

23


2. La définition <strong>de</strong>s établissements « significatifs » (4/6)<br />

Les travaux préparatoires réalisés par la BCE en concertation avec les autorités<br />

nationales compétentes<br />

trois collectes <strong>de</strong> données au 30/6/12 réalisées en novembre 2012 ont permis<br />

d’établir une liste provisoire <strong>de</strong>s groupes supervisés par la BCE<br />

<strong>de</strong>ux enquêtes sur la disponibilité <strong>de</strong>s données sous CRR/CRDIV ont été menées<br />

pour mesurer l’impact <strong>de</strong>s options comptables/pru<strong>de</strong>ntielles sur la significativité<br />

une collecte portant sur la composition <strong>de</strong>s groupes et l’état civil <strong>de</strong>s entités<br />

supervisées sera réalisée au 3ème trimestre 2013 : <strong>de</strong>s collectes test ont<br />

commencé<br />

Selon <strong>de</strong> premières estimations, 130 groupes bancaires dans l’ensemble <strong>de</strong><br />

la zone euro<br />

14/06/2013<br />

Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

ce périmètre pourrait être élargi si les groupes juste en <strong>de</strong>ssous du seuil <strong>de</strong><br />

30 Mds € étaient pris en charge par la BCE (zone grise)<br />

<strong>de</strong>s systèmes bancaires inégalement concernés : 95% du système bancaire<br />

français, mais entre 65% et 75% du système bancaire allemand.<br />

24


2. La définition <strong>de</strong>s établissements « significatifs » (5/6)<br />

En <strong>France</strong>, au moins 12 groupes bancaires<br />

14/06/2013<br />

Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

2.<br />

Total assets €<br />

# <strong>Banque</strong><br />

Mds<br />

(Q2 2012)<br />

1 BNP PARIBAS 1 830<br />

2 GROUPE CREDIT AGRICOLE 1 733<br />

3 STE GENERALE 1 166<br />

4 GROUPE BPCE 1 123<br />

5 GROUPE CREDIT MUTUEL 520<br />

6 DEXIA CREDIT LOCAL 362<br />

7 LCH.CLEARNET SA 330<br />

8 HSBC FRANCE 240<br />

9 LA BANQUE POSTALE 195<br />

10 C.R.H. - CAISSE DE REFINANCEMENT HABITAT 55<br />

11 CREDIT IMMOBILIER FRANCE DEVELOPPEMENT 42<br />

12 BARCLAYS BANK PLC 33<br />

25


2. La définition <strong>de</strong>s établissements « significatifs » (6/6)<br />

Très rapi<strong>de</strong>ment après sa mise en place, le supervisory board :<br />

déci<strong>de</strong>ra si l’actif total est défini uniformément ou seulement partiellement sur<br />

base comptable pendant la pério<strong>de</strong> transitoire<br />

arrêtera la liste <strong>de</strong>s entités qui seront supervisées par la BCE<br />

Les procédures suivantes s’appliqueront ensuite :<br />

la BCE signifie sa décision <strong>de</strong> superviser/cesser <strong>de</strong> superviser aux entités<br />

concernées <strong>de</strong> manière individuelle<br />

une entité cesse d’être supervisée par la BCE si :<br />

14/06/2013<br />

Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

les critères <strong>de</strong> taille, importance, activité transfrontière ne sont plus<br />

respectés pendant 3 ans<br />

si les subsi<strong>de</strong>s du FESF/MES ont été remboursés<br />

26


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

3. Les domaines <strong>de</strong> compétence <strong>de</strong> la BCE (1/3)<br />

Agrément et retrait, acquisition <strong>de</strong> participations<br />

qualifiées<br />

Contrôle pru<strong>de</strong>ntiel<br />

14/06/2013<br />

Respect <strong>de</strong>s exigences pru<strong>de</strong>ntielles (CRR)<br />

Respect <strong>de</strong>s exigences <strong>de</strong> gouvernance, gestion <strong>de</strong>s risques,<br />

<strong>contrôle</strong> interne, rémunérations, modèles internes (CRD4)<br />

Surveillance sur base consolidée et surveillance<br />

complémentaire <strong>de</strong>s conglomérats financiers (Directive<br />

concernant la surveillance complémentaire <strong>de</strong>s conglomérats<br />

financiers – FICOD ; EC à l’exclusion <strong>de</strong>s entreprises<br />

d’assurances)<br />

Passeport<br />

Tests <strong>de</strong> résistance<br />

27


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

3. Les domaines <strong>de</strong> compétence <strong>de</strong> la BCE (2/3)<br />

Missions <strong>de</strong> surveillance concernant les plans <strong>de</strong><br />

rétablissement et l’intervention précoce (early<br />

intervention)<br />

Macro-pru<strong>de</strong>ntiel, en plus <strong>de</strong>s dispositions<br />

adoptées par les autorités nationales<br />

Domaines exclus<br />

14/06/2013<br />

Assurance<br />

Résolution<br />

Protection <strong>de</strong> la clientèle et commercialisation<br />

LCB-FT<br />

Services d’investissements et <strong>de</strong> paiement<br />

28


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

3. Les domaines <strong>de</strong> compétence <strong>de</strong> la BCE (3/3)<br />

La BCE doit coopérer avec les autres autorités compétentes,<br />

nationales (ex : AMF) étrangères compétentes pour la supervision<br />

UE (accords <strong>de</strong> coopération avec la PRA et la CRA britanniques<br />

par ex.) ou hors UE (accords <strong>de</strong> coopération avec la FINMA, la<br />

FED par ex.) ou européennes (EBA et autres AES)<br />

14/06/2013<br />

Macro-pru<strong>de</strong>ntiel (mécanisme <strong>de</strong> consultation obligatoire <strong>de</strong> la<br />

BCE par les autorités nationales et réciproquement)<br />

LCB-FT, services d’investissement, <strong>de</strong> paiement et<br />

protection <strong>de</strong> la clientèle (avec l’ACP, dans les domaines<br />

qui <strong>de</strong>meurent <strong>de</strong> compétence nationale)<br />

Traitement <strong>de</strong>s difficultés et résolution : domaine où la mise<br />

en place <strong>de</strong> mécanismes <strong>de</strong> coopération sera particulièrement<br />

nécessaire dans l’attente <strong>de</strong>s 2è et 3è piliers <strong>de</strong> l’UBE.<br />

Articulation avec l’ACPR.<br />

29


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

4. Les pouvoirs <strong>de</strong> la BCE (1/8)<br />

D’agrément, avec une procédure particulière à <strong>de</strong>ux niveaux<br />

14/06/2013<br />

Examen <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

au regard du droit<br />

national<br />

Refus /notification<br />

par l’ANC (ACP)<br />

ANC (ACP)/dépôt<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

Adoption si non<br />

objection BCE et<br />

notification par<br />

l’ANC (ACP)<br />

Accord/Projet <strong>de</strong><br />

décision transmis à<br />

la BCE/notification<br />

par l’ANC<br />

Examen par la BCE<br />

au regard du droit<br />

européen<br />

Objection BCE au<br />

regard droit UE et<br />

notification par<br />

l’ANC (ACP)<br />

30


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

4. Les pouvoirs <strong>de</strong> la BCE (2/8)<br />

De <strong>contrôle</strong> : <strong>contrôle</strong> sur pièces (collecte <strong>de</strong>s données<br />

périodiques incluse) et sur place, y inclus un droit <strong>de</strong> visite<br />

domiciliaire encadré par le juge national, pour son exécution<br />

De police : les pouvoirs sont énumérés directement dans le<br />

règlement 127-6 TFUE :<br />

14/06/2013<br />

ceux prévus dans la directive CRD4 pour les superviseurs<br />

compétents ; cela n’inclut pas les pouvoirs prévus par le droit<br />

national seul (administrateur provisoire, par ex. ) auxquels la<br />

BCE peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r aux autorités nationales <strong>de</strong> recourir, le<br />

cas échéant.<br />

31


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

4. Les pouvoirs <strong>de</strong> la BCE (3/8)<br />

De police (suite)<br />

14/06/2013<br />

pouvoirs très larges qui permettent <strong>de</strong> prendre toutes<br />

mesures pour assurer le respect <strong>de</strong>s exigences en fonds<br />

propres, solvabilité, liquidité, grands risques, ainsi que les<br />

dispositions <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> risques, <strong>contrôle</strong> interne. Il s’agit<br />

<strong>de</strong> pouvoirs soit d’injonction ou <strong>de</strong> mise en <strong>de</strong>meure, soit<br />

encore <strong>de</strong>s pouvoirs <strong>de</strong> limitation ou d’interdiction, y inclus<br />

d’opérations, <strong>de</strong> distribution <strong>de</strong> divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> suspension ou<br />

<strong>de</strong> démission <strong>de</strong>s dirigeants.<br />

32


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

4. Les pouvoirs <strong>de</strong> la BCE (4/8)<br />

De sanction. La BCE reçoit le pouvoir <strong>de</strong> sanctionner<br />

pécuniairement les établissements, Iequel est limité pour les<br />

mesures <strong>de</strong> sanction administrative.<br />

14/06/2013<br />

La BCE pourra sanctionner les manquements au droit<br />

européen directement applicable, y inclus ses propres<br />

règlements, mais pas les dispositions <strong>de</strong> droit national<br />

transposant le droit <strong>de</strong> l’Union (la BCE <strong>de</strong>vra <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r aux<br />

autorités nationales d’engager une procédure disciplinaire, en<br />

vue <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r d’une sanction).<br />

Pas <strong>de</strong> sanction <strong>de</strong>s personnes physiques.<br />

33


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

4. Les pouvoirs <strong>de</strong> la BCE (5/8)<br />

La BCE adopte un règlement cadre sur le fonctionnement du MSU<br />

pour appliquer le règlement 127-6 TFUE . Il contient :<br />

14/06/2013<br />

La métho<strong>de</strong> d’évaluation <strong>de</strong>s critères d’assujettissement à la<br />

supervision directe <strong>de</strong> la BCE <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> crédit<br />

importants et <strong>de</strong>s entités qui <strong>de</strong>meurent sous la supervision directe<br />

<strong>de</strong>s autorités nationales<br />

L’organisation du MSU et la coopération entre la BCE et les<br />

autorités nationales compétentes (ANC) pour l’exercice du <strong>contrôle</strong><br />

pru<strong>de</strong>ntiel, notamment l’ai<strong>de</strong> apportée par les ANC pour la supervision<br />

directe par la BCE et la préparation <strong>de</strong>s décisions<br />

L’organisation <strong>de</strong> la responsabilité <strong>de</strong> la BCE pour les établissements<br />

supervisés par les ANC<br />

Les procédures « communes » : agrément, sanction<br />

34


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

4. Les pouvoirs <strong>de</strong> la BCE (6/8)<br />

Le droit applicable par le MSU :<br />

Droit <strong>de</strong> l’Union et droit <strong>de</strong> l’Union directement applicable (Directives,<br />

règlements, normes techniques ABE)<br />

Droit national transposant le droit <strong>de</strong> l’Union, y inclus les options nationales<br />

autorisées (réduites dans CRD4)<br />

Le mécanisme unique prend en compte la diversité <strong>de</strong>s cultures <strong>de</strong> la<br />

zone euro notamment via les activités <strong>de</strong> <strong>contrôle</strong> exercées par les ANC, tant<br />

au titre <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la BCE que <strong>de</strong> la supervision <strong>de</strong>s établissements moins<br />

importants, ou encore le droit applicable (dans les domaines où la compétence<br />

<strong>de</strong> l’UE le permet), sans préjudice <strong>de</strong> la supervision unique<br />

Le régime linguistique du mécanisme s’inscrit dans cette perspective :<br />

s’agissant <strong>de</strong> la BCE, les principes <strong>de</strong>vraient en être précisés dans le<br />

règlement-cadre, en application du droit <strong>de</strong> l’Union européenne. Les décisions<br />

individuelles <strong>de</strong> la BCE seront adoptées et notifiées dans la langue du<br />

<strong>de</strong>stinataire, les règlements publiés dans toutes les langues <strong>de</strong>s états membres<br />

participants.<br />

14/06/2013<br />

35


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

4. Les pouvoirs <strong>de</strong> la BCE (7/8)<br />

Processus d’adoption : le Règlement 127-6 TFUE fixe le calendrier et les<br />

modalités d’adoption :<br />

Adoption par la BCE selon le processus <strong>de</strong> décision prévu par le règlement<br />

127-6 (non objection du Conseil <strong>de</strong>s gouverneurs sur la proposition du<br />

comité <strong>de</strong> surveillance) 6 mois après l’entrée en vigueur (publication<br />

JOUE) du règlement 127-6<br />

Publication au JOUE et entrée en vigueur avant l’entrée en fonctionnement<br />

du MSU. Application pour la pério<strong>de</strong> transitoire (détermination <strong>de</strong>s entités<br />

supervisées directement par la BCE, manuel <strong>de</strong> supervision, mise en place<br />

<strong>de</strong> l’organisation du MSU et <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> la BCE…)<br />

Consultation publique <strong>de</strong>s professionnels préalable à l’adoption<br />

Le groupe <strong>de</strong> travail n 2 (juridique) doit remettre un projet complet à la BCE<br />

avant la publication du Règlement 127-6<br />

14/06/2013<br />

36


Entités<br />

significatives<br />

BCE OUI<br />

(aidée par les<br />

ANC/l’ACP)<br />

ANC<br />

ACP<br />

Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

4. Les pouvoirs <strong>de</strong> la BCE (8/8)<br />

14/06/2013<br />

Entités moins<br />

significatives<br />

OUI<br />

(dans le cadre<br />

et sous la<br />

surveillance <strong>de</strong><br />

la BCE)<br />

Règlement<br />

Instructions<br />

générales du<br />

MSU<br />

OUI OUI<br />

Décisions <strong>de</strong><br />

<strong>contrôle</strong> et<br />

police<br />

(entités sous<br />

la supervision<br />

directe)<br />

OUI<br />

(entités qui<br />

<strong>de</strong>meurent<br />

sous la<br />

supervision<br />

directe<br />

ANC/ACP)<br />

Sanction Recours<br />

Juridiction<br />

compétente<br />

OUI<br />

(pécuniaire/droit UE<br />

directement applicable/<br />

personnes morales)<br />

OUI<br />

(-i<strong>de</strong>m police: toutes sanctions;<br />

toutes personnes morales et<br />

physiques dans le champ <strong>de</strong> la<br />

supervision ANC<br />

-sanctions à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> BCE<br />

pour les personnes sous<br />

supervision directe :<br />

infractions au droit <strong>de</strong> l’UE non<br />

directement applicable,<br />

personnes morales et<br />

physiques)<br />

37<br />

CEJ<br />

(après<br />

recours<br />

commission<br />

interne<br />

indépendante<br />

le cas<br />

échéant)<br />

Nationale<br />

Conseil d’Etat


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

5. Le processus <strong>de</strong> décision au sein <strong>de</strong> la BCE (1/3)<br />

Principe <strong>de</strong> séparation <strong>de</strong>s missions/services au sein <strong>de</strong> la BCE, politique<br />

monétaire et missions <strong>de</strong> l’Eurosystème d’une part, missions <strong>de</strong><br />

supervision confiées à la BCE par le règlement 127-6 d’autre part.<br />

Responsabilité ultime du Conseil <strong>de</strong>s Gouverneurs (organe <strong>de</strong> décision<br />

<strong>de</strong> la BCE en vertu du Traité composé <strong>de</strong>s gouverneurs <strong>de</strong>s banques<br />

centrales <strong>de</strong>s pays membres <strong>de</strong> la zone euro, plus les 6 membres du<br />

directoire).<br />

Création d’un organe spécifique, le Comité <strong>de</strong> surveillance (CS), où<br />

siègent les responsables <strong>de</strong> supervision nationaux, ainsi que 4 membres<br />

désignés par la BCE, ce qui permet d’associer à la gouvernance du MSU<br />

et aux processus <strong>de</strong> décision <strong>de</strong> la BCE :<br />

14/06/2013<br />

Les superviseurs non intégrés dans la banque centrale nationale,<br />

Les superviseurs <strong>de</strong>s pays ayant opté pour le MSU dans le cadre <strong>de</strong> la<br />

coopération rapprochée, qui n’appartiennent pas à la zone euro<br />

38


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

5. Le processus <strong>de</strong> décision au sein <strong>de</strong> la BCE (2/3)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt (procédure <strong>de</strong> sélection ouverte) et le vice –prési<strong>de</strong>nt<br />

(issu du directoire <strong>de</strong> la BCE) sont désignés pour 5 ans (mandat non<br />

renouvelable), selon une procédure dans laquelle le Conseil <strong>de</strong>s<br />

gouverneurs soumet une proposition <strong>de</strong> nomination au Parlement, le<br />

Conseil nomme (vote <strong>de</strong>s Etats membres participants) après<br />

approbation <strong>de</strong> la proposition par le Parlement.<br />

Création d’un comité <strong>de</strong> pilotage, d’une composition plus restreinte,<br />

présidé par le Prési<strong>de</strong>nt ou le Vice-prési<strong>de</strong>nt du CS, chargé <strong>de</strong><br />

préparer les réunions du CS 10 membres maximum désignés par le<br />

Comité <strong>de</strong> surveillance en son sein.<br />

14/06/2013<br />

Principe d’équilibre et <strong>de</strong> rotation entre les ANC.<br />

Un membre <strong>de</strong> la BCE.<br />

Pas <strong>de</strong> pouvoir <strong>de</strong> décision<br />

39


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

5. Le processus <strong>de</strong> décision au sein <strong>de</strong> la BCE (3/3)<br />

Les décisions (agrément, <strong>contrôle</strong>, sanction) sont prises par le Conseil <strong>de</strong>s<br />

gouverneurs <strong>de</strong> la BCE selon une procédure <strong>de</strong> non-objection à la<br />

décision proposée par le Comité <strong>de</strong> surveillance, telle que précisée<br />

dans le règlement 127-6 TFUE, la décision du conseil <strong>de</strong>s gouverneurs<br />

étant réputée acquise à l’expiration du délai (10 jours maximum; 48 heures<br />

dans les situations d’urgence). Le Conseil <strong>de</strong>s gouverneurs motive la<br />

décision d’objection, le cas échéant.<br />

Recours gracieux <strong>de</strong>vant une commission administrative interne<br />

indépendante, avant recours <strong>de</strong>vant la CJUE, le cas échéant.<br />

Principe du vote « un homme-une voix », à la majorité simple. Voix<br />

prépondérante du Prési<strong>de</strong>nt.<br />

Cas particuliers <strong>de</strong>s règlements pris pour la supervision, majorité qualifiée<br />

du Traité (pondération prédéfinie, médiane <strong>de</strong>s autres votes, pour les<br />

membres appartenant à la BCE dans ce cas).<br />

14/06/2013<br />

40


Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

Mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la supervision<br />

François-Louis Michaud, directeur adjoint du Contrôle<br />

<strong>de</strong>s établissements mutualistes et entreprises<br />

d’investissement<br />

Pause<br />

La prévention et la résolution <strong>de</strong>s crises bancaires<br />

Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

14/06/2013<br />

Sommaire<br />

41


14/06/2013<br />

La mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la<br />

supervision<br />

1. Quelles activités <strong>de</strong> supervision ?<br />

2. Un manuel <strong>de</strong> supervision commun<br />

3. Les établissements « significatifs »<br />

4. Les établissements « moins significatifs »<br />

5. La méthodologie du <strong>contrôle</strong><br />

42


La mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la<br />

supervision<br />

1. Quelles activités <strong>de</strong> supervision ?<br />

14/06/2013<br />

Des travaux <strong>de</strong> supervision individuelle (« tâches verticales ») :<br />

Autorisations<br />

Programme d’activité<br />

Contrôle permanent<br />

Contrôle sur place<br />

Actions correctrices<br />

Travaux internationaux (collèges <strong>de</strong> superviseurs, groupes <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong><br />

crise…)<br />

Mesures contraignantes<br />

Des travaux transversaux (« tâches horizontales ») :<br />

Analyses thématiques transversales<br />

Expertise thématique (risques <strong>de</strong> marché, <strong>de</strong> liquidité, SI, modélisation…)<br />

Expertise juridique<br />

Travaux réglementaires internationaux (EBA, Comité <strong>de</strong> Bâle, CSF…)<br />

Développement et maintien d’un système d’information et <strong>de</strong> reporting SSM<br />

Suivi <strong>de</strong> la supervision <strong>de</strong>s « moins significatifs » par les autorités<br />

nationales<br />

Assurance qualité <strong>de</strong>s travaux SSM<br />

…<br />

43


La mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la<br />

supervision<br />

2. Un manuel <strong>de</strong> supervision commun<br />

5 chapitres (distinguant entre banques significatives et autres) :<br />

1. General principles for the functioning of the SSM<br />

2. Cooperation within the SSM<br />

3. Cooperation with other authorities<br />

4. SSM processes and procedures<br />

5. Methodology for supervision within the SSM<br />

Calendrier :<br />

Nov. 2012 Mar. 2013 Juil. 2013 S2 2013 S1 2014<br />

Etat <strong>de</strong>s lieux<br />

et propositions<br />

14/06/2013<br />

Grands<br />

principes<br />

d’organisation<br />

(structures)<br />

Projet détaillé<br />

(méthodologie<br />

et processus<br />

<strong>de</strong> <strong>contrôle</strong>)<br />

Tests et<br />

compléments<br />

Mise en<br />

oeuvre<br />

parallèle avec<br />

les approches<br />

nationales<br />

Mi-2014<br />

Mise en<br />

oeuvre<br />

44


La mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la<br />

supervision<br />

3. Les établissements significatifs (1/3)<br />

14/06/2013<br />

Le « Joint Supervisory Team » (JST) :<br />

Un arrangement organisationnel entre la BCE et les autorités<br />

nationales (pas une unité administrative) …<br />

… pour animer/assurer les travaux <strong>de</strong> supervision « verticaux » au<br />

quotidien (périmètre précis restant à déci<strong>de</strong>r).<br />

Se substitue aux collèges <strong>de</strong> superviseurs au sein <strong>de</strong> l’espace<br />

SSM (<strong>de</strong>s collèges subsistent toutefois entre le SSM et les<br />

superviseurs UE non-SSM ou <strong>de</strong> pays tiers)<br />

1 groupe significatif = 1 JST (mais proportionnalité, donc un<br />

agent ou un coordinateur peuvent participer à plusieurs JST)<br />

45


La mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la<br />

supervision<br />

3. Les établissements significatifs (2/3)<br />

Le « Joint Supervisory Team » (JST)<br />

Exemple: JST pour un groupe bancaire français également actif<br />

dans 2 autres Etats-membres <strong>de</strong> la zone euro<br />

Coordinateur<br />

local SGACP<br />

Equipe locale<br />

ACP (12 ETP)<br />

14/06/2013<br />

ECB JST Coordinator<br />

+ ECB staff (5 ETP)<br />

JST Coordinator<br />

Coordinateur<br />

local NCA2<br />

Equipe locale<br />

NCA2 (8 ETP)<br />

Coordinateur<br />

local (NCA3)<br />

Equipe locale<br />

NCA3 (2 ETP)<br />

Pilotage du<br />

JST<br />

Animation<br />

<strong>de</strong>s équipes<br />

locales<br />

Travaux <strong>de</strong><br />

<strong>contrôle</strong><br />

46<br />

“Core<br />

JST”


La mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la<br />

supervision<br />

3. Les établissements significatifs (3/3)<br />

JST et préparation <strong>de</strong>s décisions du Supervisory Board<br />

14/06/2013<br />

Propositions <strong>de</strong> décisions soumises au Supervisory Board par le JST -<br />

accompagnées <strong>de</strong>s opinions éventuelles divergentes si pas <strong>de</strong> consensus au<br />

sein du JST<br />

Transmission <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong>s autorités nationales au Supervisory<br />

Board via le JST [NB: décisions SSM ie hors décisions restant nationales -<br />

MIFID, EMIR, LAB, protection consommateur...].<br />

Propositions<br />

JST (y.c.<br />

‘minority report’)<br />

Transmission <strong>de</strong>s<br />

propositions NCAs<br />

+ Information <strong>de</strong><br />

la NCA via<br />

le JST<br />

JST<br />

NCA<br />

Propositions<br />

NCA<br />

Sup.<br />

Board<br />

47


La mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la<br />

supervision<br />

4. Les établissements « moins significatifs »<br />

14/06/2013<br />

Les autorités nationales gar<strong>de</strong>nt la responsabilité <strong>de</strong> leur supervision<br />

directe.<br />

Les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s autorités nationales se conforment à <strong>de</strong>s<br />

instructions ou lignes directrices fixées par la BCE (cf. framework regulation<br />

et manuel <strong>de</strong> supervision).<br />

Pour le cas échéant, assurer une supervision en direct, la BCE surveille<br />

l’exercice <strong>de</strong> la supervision par les autorités nationales et pour cela reçoit<br />

<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières (ou a accès à) :<br />

<strong>de</strong>s données financières et réglementaires essentielles sur les<br />

établissements (bilan, compte <strong>de</strong> résultat, indicateurs <strong>de</strong> risques, ratios<br />

pru<strong>de</strong>ntiels)<br />

une information sur les décisions prises (soit ex-post, soit ex-ante sur un<br />

nombre limité <strong>de</strong> sujets)<br />

l’évaluation du profil <strong>de</strong> risque la plus récente <strong>de</strong> chaque établissement.<br />

48


La mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la<br />

supervision<br />

5. La méthodologie du <strong>contrôle</strong><br />

14/06/2013<br />

Profil <strong>de</strong> risque et “pilier 2” (CRD, EBA GL) (1/2)<br />

SGACP<br />

Risk Assessment<br />

Review and evaluation of<br />

internal mechanisms, a<strong>de</strong>quacy<br />

of risks, compliance with<br />

minimum requirements …<br />

(« ORAP »)<br />

Conclusions<br />

Satisfactory Unsatisfactory<br />

Examinations<br />

Dialogue<br />

Corrective<br />

actions<br />

Additional capital<br />

requirements<br />

Pillar I & Pillar 2<br />

Institutions<br />

Internal control system and<br />

Internal Capital A<strong>de</strong>quacy<br />

Assessment Process (ICAAP)<br />

I<strong>de</strong>ntification, measurement,<br />

monitoring and management of all<br />

material risks<br />

Calculation of Pillar 1 requirements<br />

+<br />

Evaluation of internal capital<br />

commensurate with risk profile<br />

Total capital requirements<br />

(incl. appropriate allocation of<br />

capital within the group)<br />

49


La mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la<br />

supervision<br />

5. La méthodologie du <strong>contrôle</strong><br />

Profil <strong>de</strong> risque et “pilier 2” (CRD, EBA GL) (2/2)<br />

14/06/2013<br />

En <strong>France</strong>, une méthodologie unique <strong>de</strong>puis 1999 (« ORAP »)<br />

pour évaluer le profil <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> tous les établissements<br />

« bancaires » (y compris les sociétés financières)<br />

Avec CRD4/CRR :<br />

Des décisions <strong>de</strong> pilier 2 pour le capital et la liquidité<br />

Accent mis sur ICAAP et ILAAP<br />

Lien direct entre l’évaluation du profil <strong>de</strong> risque et le pilier 2 en<br />

capital mais davantage risque par risque<br />

Avec le SSM : utilisation <strong>de</strong> la nouvelle méthodologie commune<br />

pour l’évaluation <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s établissements<br />

50


14/06/2013<br />

Questions/réponses<br />

51


14/06/2013<br />

PAUSE<br />

52


L’Union bancaire et ses conséquences sur<br />

les établissements français<br />

Conférence animée par Frédéric Visnovsky, secrétaire<br />

général adjoint <strong>de</strong> l’ACP<br />

Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

Mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la supervision<br />

Pause<br />

La prévention et la résolution <strong>de</strong>s crises bancaires<br />

Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

14/06/2013<br />

53


14/06/2013<br />

Vidéo : Les questions <strong>de</strong>s membres<br />

du Comité exécutif <strong>de</strong> la FBF<br />

54


Sommaire<br />

Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

Mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la supervision<br />

Pause<br />

La prévention et la résolution <strong>de</strong>s crises bancaires<br />

Anne-Marie Moulin, directeur adjoint <strong>de</strong>s Affaires<br />

juridiques<br />

Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

14/06/2013<br />

56


14/06/2013<br />

La prévention et la résolution <strong>de</strong>s crises<br />

bancaires<br />

1. Les nouveaux pouvoirs <strong>de</strong> l’ACPR<br />

2. La coopération entre la BCE et l’ACPR<br />

3. Perspectives sur les Piliers 2 et 3 <strong>de</strong> l’UBE<br />

57


La prévention et la résolution <strong>de</strong>s crises<br />

bancaires<br />

1. Les nouveaux pouvoirs <strong>de</strong> l’ACPR (1/2)<br />

Des pouvoirs préventifs :<br />

exigence faite aux établissements <strong>de</strong> crédit et aux groupes<br />

dépassant un seuil <strong>de</strong> bilan fixé par décret d’élaborer <strong>de</strong>s plans<br />

préventifs <strong>de</strong> rétablissement (l’ACPR peut déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong> l‘exiger en<br />

<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s seuils si risque spécifique pour la stabilité financière)<br />

L’ACPR établit un plan préventif <strong>de</strong> résolution pour les personnes<br />

soumises à l’exigence d’un plan <strong>de</strong> rétablissement<br />

Dans les <strong>de</strong>ux cas, l’ACPR peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à la personne concernée<br />

<strong>de</strong> prendre les mesures correctives ; si elle estime ces mesures<br />

insuffisantes, elle peut leur enjoindre <strong>de</strong> prendre dans un délai<br />

déterminé les mesures qu’elle estime nécessaires afin <strong>de</strong> réduire ou<br />

<strong>de</strong> supprimer les obstacles au rétablissement ou à la résolution,<br />

respectivement (modification <strong>de</strong>s activités, <strong>de</strong> la structure juridique et<br />

opérationnelle, par exemple)<br />

14/06/2013<br />

58


1. Les nouveaux pouvoirs <strong>de</strong> l ’ACPR (2/2)<br />

Des pouvoirs <strong>de</strong> résolution<br />

Le Collège <strong>de</strong> résolution apprécie si :<br />

1- L’établissement est défaillant : non-respect <strong>de</strong>s exigences <strong>de</strong> fonds propres<br />

conditionnant le maintien <strong>de</strong> l’agrément, ou incapacité d’assurer ses paiements<br />

immédiatement ou à terme rapproché, ou <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’un soutien financier<br />

exceptionnel <strong>de</strong>s pouvoirs publics.<br />

2- Il n’existe aucune perspective que cette défaillance puisse éviter dans un<br />

délai raisonnable autrement que par la mise en œuvre d’une mesure <strong>de</strong><br />

résolution<br />

Il peut prendre les mesures <strong>de</strong> résolution suivantes<br />

la révocation <strong>de</strong>s dirigeants responsables et la nomination d’un administrateur<br />

provisoire, sans déclencher l’exigibilité <strong>de</strong>s passifs ;<br />

l’obligation d’émettre <strong>de</strong> nouveaux titres représentatifs <strong>de</strong> fonds propres ;<br />

l’intervention du Fonds <strong>de</strong> garantie <strong>de</strong>s dépôts et <strong>de</strong> résolution ;<br />

le transfert ou la cession d’office <strong>de</strong> branches d’activité <strong>de</strong> l’établissement ;<br />

le recours à un « établissement-relais » chargé <strong>de</strong> recevoir à titre provisoire tout<br />

ou partie du patrimoine <strong>de</strong> l’établissement en vue <strong>de</strong> sa cession ;<br />

l’imputation <strong>de</strong>s pertes sur les actionnaires et les détenteurs <strong>de</strong> titres subordonnés<br />

14/06/2013<br />

La prévention et la résolution <strong>de</strong>s crises<br />

bancaires<br />

59


2. La coopération entre la BCE et l’ACPR<br />

Pour les établissements supervisés directement par la BCE et les<br />

groupes, elle <strong>de</strong>vrait porter sur :<br />

L’établissement <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> rétablissement ainsi que la prise <strong>de</strong><br />

mesures correctives par l’ACPR le cas échéant<br />

L’établissement <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> résolution par les autorités<br />

nationales <strong>de</strong> résolution/l’ACPR ; la prise <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong><br />

résolution<br />

Exemple du retrait d’agrément : le règlement 127-6 prévoit<br />

expressément un mécanisme particulier <strong>de</strong> consultation entre la<br />

BCE et les autorités nationales compétentes. La BCE doit veiller à<br />

laisser à celles-ci suffisamment <strong>de</strong> temps pour leur permettre<br />

d’arrêter les mesures correctrices nécessaires, y compris<br />

d’éventuelles mesures <strong>de</strong> résolution. Elle doit tenir compte, en<br />

outre, <strong>de</strong>s mesures prises par l’ANC.<br />

14/06/2013<br />

La prévention et la résolution <strong>de</strong>s crises<br />

bancaires<br />

60


3. Perspectives sur les Piliers 2 et 3 <strong>de</strong> l’UBE (1/2)<br />

Pilier 2 : Directive sur le rétablissement et la résolution bancaires<br />

(RRD). Le droit matériel <strong>de</strong> la prévention et <strong>de</strong> la résolution, les<br />

outils et les pouvoirs <strong>de</strong>s autorités <strong>de</strong> résolution.<br />

En attente notamment d’un compromis sur le sujet du renflouement interne (bail-in)<br />

et <strong>de</strong> la préférence <strong>de</strong>s déposants. La RRD désigne les superviseurs comme<br />

autorités compétentes pour les plans préventifs <strong>de</strong> rétablissement et les mesures à<br />

prendre dans le cadre préventif. Elle permet <strong>de</strong> désigner soit le superviseur soit<br />

l’autorité <strong>de</strong> résolution pour les mesures <strong>de</strong> réduction du capital et <strong>de</strong> conversion<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes subordonnées.<br />

Ces dispositions, selon la transposition nationale qui en sera faite, pourraient<br />

modifier le cadre <strong>de</strong> la coopération avec la BCE. Adoption attendue pour l’été au<br />

Conseil. Entrée en vigueur 2015 (2018 pour le renflouement interne ?).<br />

Le Mécanisme <strong>de</strong> résolution unique pendant du MSU pour la zone euro avec<br />

une autorité <strong>de</strong> résolution européenne (Conseil <strong>de</strong> résolution unique rassemblant<br />

les autorités nationales ?) et un fonds commun <strong>de</strong> résolution (à terme ?). Lien avec<br />

le MES (utilisation comme fonds <strong>de</strong> résolution ?). Proposition <strong>de</strong> la Commission<br />

attendue à l’été (un règlement ?).<br />

14/06/2013<br />

La prévention et la résolution <strong>de</strong>s crises<br />

bancaires<br />

61


3. Perspectives sur les Piliers 2 et 3 <strong>de</strong> l’UBE (2/2)<br />

Pilier 3 : Révision <strong>de</strong> la directive sur la garantie <strong>de</strong>s dépôts (DGS.<br />

Proposition 12/07/2010).<br />

Négociation suspendue <strong>de</strong>puis 2011.<br />

Il y aurait un accord possible sur :<br />

le financement ex ante ;<br />

un montant <strong>de</strong> couverture <strong>de</strong>s dépôts garantis (entre 0,5% et 1,5 %) ;<br />

une contribution en fonction du profil <strong>de</strong> risque (y inclus liquidité) ;<br />

la réduction du délai <strong>de</strong> remboursement (7 jours).<br />

Fonds nationaux à ce sta<strong>de</strong>.<br />

La RRD permettrait l’option nationale <strong>de</strong> fusionner fonds <strong>de</strong> garantie<br />

<strong>de</strong>s dépôts et fonds <strong>de</strong> résolution, en l’assortissant d’une règle <strong>de</strong><br />

priorité en faveur du remboursement <strong>de</strong>s dépôts.<br />

14/06/2013<br />

La prévention et la résolution <strong>de</strong>s crises<br />

bancaires<br />

62


Sommaire<br />

Organisation et pouvoirs du Mécanisme <strong>de</strong><br />

Supervision Unique (MSU)<br />

Mise en œuvre opérationnelle <strong>de</strong> la supervision<br />

Pause<br />

La prévention et la résolution <strong>de</strong>s crises bancaires<br />

Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

14/06/2013<br />

Anne-Sophie Borie-Tessier, directeur adjoint <strong>de</strong>s Étu<strong>de</strong>s<br />

Nicolas Péligry, directeur adjoint <strong>de</strong>s Affaires<br />

internationales<br />

63


14/06/2013<br />

Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

1. Les collectes <strong>de</strong> données<br />

2. Les reportings standardisés<br />

3. L’évaluation préalable <strong>de</strong>s bilans<br />

64


Dans le cadre du MSU, la BCE <strong>de</strong>vra disposer <strong>de</strong> toutes les<br />

informations nécessaires à l’exercice du <strong>contrôle</strong> pru<strong>de</strong>ntiel,<br />

qu’elles émanent <strong>de</strong>s banques suivies, directement ou non<br />

Développer un système <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong> données implique <strong>de</strong><br />

répondre à trois questions essentielles (> les livrables)<br />

i) Quelles données mettre à disposition <strong>de</strong> la BCE ?<br />

ii) Comment organiser la collecte (banques>autorités nationales>BCE) ?<br />

iii) Pour quelle finalité ?<br />

…en régime cible (i. e. à partir <strong>de</strong> 2014) et durant la phase<br />

transitoire (l’exercice pilote)<br />

Les standards techniques <strong>de</strong> l’EBA s’imposeront en tout état <strong>de</strong><br />

cause aux autorités membres du MSU<br />

14/06/2013<br />

Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

65


Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

1. Les collectes <strong>de</strong> données : lesquelles ?<br />

Les différentes « briques » du système d’informations (en situation<br />

cible)<br />

Données issues <strong>de</strong>s reportings<br />

harmonisés au niveau européen : le standard technique <strong>de</strong> l’EBA sur les<br />

reportings pru<strong>de</strong>ntiels et financiers, en voie <strong>de</strong> finalisation, <strong>de</strong>vrait renforcer<br />

la comparabilité <strong>de</strong>s données mais la partie portant sur les informations<br />

financières (FINREP) ne s’applique qu’aux banques soumises aux IFRS<br />

non harmonisés, c’est-à-dire s’appuyant sur <strong>de</strong>s normes comptables<br />

« locales »<br />

Les données issues <strong>de</strong>s centrales <strong>de</strong>s risques, mais tous les pays <strong>de</strong> la zone<br />

euro n’en disposent pas et, à ce sta<strong>de</strong>, les informations collectées et les<br />

indicateurs qui en sont tirés ne sont pas complètement harmonisés<br />

Les données provenant <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s ad hoc (e. g. collectées dans le cadre <strong>de</strong>s<br />

stress tests ou <strong>de</strong> questionnaires quantitatifs)<br />

Quel apport <strong>de</strong>s données provenant <strong>de</strong>s statistiques monétaires et <strong>de</strong>s<br />

bases <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> la BCE (alimentées par les établissements <strong>de</strong> crédit) ?<br />

14/06/2013<br />

66


Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

1. Les collectes <strong>de</strong> données : comment ?<br />

Le rôle <strong>de</strong>s autorités nationales dans la collecte <strong>de</strong>s données<br />

Importance <strong>de</strong>s travaux sur le <strong>contrôle</strong> <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s données<br />

(automatisables ou non) et <strong>de</strong>s premières analyses, qui ne peuvent être<br />

conduits que « localement »<br />

Multiples interactions avec les établissements avant <strong>de</strong> pouvoir considérer<br />

qu’une donnée est suffisamment fiable<br />

Différenciation entre banques suivies directement par la BCE (rôle <strong>de</strong>s JST/du<br />

coordinateur local) et <strong>de</strong>s autres établissements<br />

Le système d’information à utiliser pour transférer les données à la BCE<br />

14/06/2013<br />

Quel « langage informatique » d’un bout à l’autre <strong>de</strong> la chaîne : les banques<br />

remettent leurs données sous le format XBRL (requis dans le cadre <strong>de</strong>s<br />

standards <strong>de</strong> l’EBA)<br />

Le circuit <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong>s données, <strong>de</strong>puis les autorités nationales vers la<br />

BCE<br />

67


Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

1. Les collectes <strong>de</strong> données : pourquoi ?<br />

Nourrir l’analyse <strong>de</strong>s risques banque par banque<br />

Nécessité d’élaborer un système d’évaluation <strong>de</strong>s risques à l’échelle du MSU<br />

(e. g. ORAP en <strong>France</strong>)<br />

Travaux en cours dans le cadre <strong>de</strong> l’EBA et sur le point d’être lancés dans le<br />

cadre <strong>de</strong> la TF (conjoints au groupes n 3 et n 4)<br />

Évaluation préalable <strong>de</strong>s bilans<br />

Développer une approche transversale d’analyse <strong>de</strong>s risques<br />

(agrégations, etc.)<br />

14/06/2013<br />

Sans dupliquer les travaux du Comité européen <strong>de</strong>s risques systémiques<br />

68


Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

1. Les collectes <strong>de</strong> données : un exercice pilote<br />

Objectifs : « tester » la faisabilité technique et la comparabilité <strong>de</strong>s<br />

données disponibles à ce jour dans les bases <strong>de</strong>s autorités nationales<br />

(sans solliciter les banques), en vue <strong>de</strong> mener <strong>de</strong>s premières analyses<br />

<strong>de</strong> risques.<br />

Données recensées : les Key risks indicators - KRI – (déjà transmis à<br />

l’EBA) enrichis<br />

<strong>Banque</strong>s concernées : les gran<strong>de</strong>s banques (≠ banques ayant vocation<br />

à être suivies directement) et leurs principales filiales<br />

Modalités : 1 ère transmission <strong>de</strong> données courant mai ; possibilité <strong>de</strong><br />

collectes complémentaires<br />

Les enseignements tirés <strong>de</strong> cet exercice serviront à nourrir les<br />

réflexions sur le système <strong>de</strong> reporting en régime cible<br />

69


Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

2. Les reportings standardisés (ITS préparé par EBA) (1/2)<br />

L’ITS (Implementing technical standard, en français «norme technique d’exécution») sur les<br />

exigences <strong>de</strong> reporting pru<strong>de</strong>ntiel, qui sont d’harmonisation maximale et s’imposent à tous les<br />

pays <strong>de</strong> l’UE y compris aux membres du SSM comprend les tableaux et les instructions portant<br />

sur : COREP, FINREP, Grands risques, Ratio <strong>de</strong> levier, liquidité<br />

Champ d’application <strong>de</strong> l’ITS : EC et EI soumis aux dispositions du règlement européen sur les<br />

exigences en fonds propres (CRR).<br />

Niveau d’application : COREP, Grands Risques, Ratio <strong>de</strong> Levier et Liquidité : base sociale et/ou<br />

consolidée, en fonction du niveau <strong>de</strong> supervision ; FINREP : base consolidée<br />

Il prévoit l’harmonisation maximale <strong>de</strong>s remises et ne laisse pas <strong>de</strong> flexibilité aux<br />

superviseurs nationaux :<br />

Les seuils permettant <strong>de</strong> limiter la charge <strong>de</strong> reporting sont fixés dans l’ITS<br />

FINREP remplace tous les états comptables IFRS consolidés aujourd’hui collectés par<br />

les superviseurs<br />

Les dispositions laissées à la main <strong>de</strong>s superviseurs sont précisées par le règlement<br />

européen (CRR) : possibilité d’imposer FINREP aux banques établissant leurs comptes<br />

consolidés en normes locales…<br />

14/06/2013<br />

70


Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

2. Les reportings standardisés (ITS préparé par EBA) (2/2)<br />

L’ITS sera adopté par la Commission européenne par voie <strong>de</strong> règlement et<br />

entrera en vigueur en même temps que le règlement européen.<br />

Cette entrée en vigueur est prévue au 1 er janvier 2014 si le règlement est<br />

publié avant le 30 juin 2013 :<br />

Les reportings COREP, Grands Risques, Liquidité et Ratio <strong>de</strong> Levier<br />

s’appliqueront à partir du 1 er janvier 2014<br />

Le reporting FINREP pourrait n’entrer en vigueur que le 1 er juillet 2014<br />

Les délais <strong>de</strong> remise sont fixés à 15 jours calendaires pour les tableaux<br />

mensuels et 30 jours ouvrés (42 jours calendaires) pour les tableaux<br />

trimestriels, semestriels et annuels.<br />

Le délai <strong>de</strong> remise <strong>de</strong>s tableaux à échéance du 31 mars 2014 pourrait être<br />

allongé avec une première remise le 30 mai 2014 pour les tableaux sur base<br />

sociale et le 30 juin pour les tableaux sur base consolidée.<br />

14/06/2013<br />

71


Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

3. L’évaluation préalable <strong>de</strong>s bilans (1/4)<br />

L’accord du 14/02/2012 du Conseil européen prévoit, dans ses dispositions<br />

transitoires (art. 27-4), que la BCE conduise une évaluation <strong>de</strong>s bilans <strong>de</strong>s<br />

banques <strong>de</strong>s Etats membres, au moins <strong>de</strong> celles qui seront supervisées<br />

directement<br />

le texte prévoit plus précisément : « a comprehensive assessment,<br />

including a balance sheet assessment »<br />

à conduire dans un temps limité : « in view of the assumption of its<br />

tasks », avant le démarrage effectif du Mécanisme <strong>de</strong> Supervision<br />

Unique, c’est-à-dire dans les 12 mois qui suivent l’entrée en vigueur du<br />

règlement.<br />

Un groupe <strong>de</strong> travail spécifique a été constitué en avril <strong>de</strong>rnier afin <strong>de</strong><br />

définir la nature, le périmètre et les objectifs <strong>de</strong> ce « balance sheet<br />

assessment<br />

d’exécution.<br />

» (BSA), ainsi que la méthodologie et les modalités<br />

14/06/2013<br />

72


Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

3. L’évaluation préalable <strong>de</strong>s bilans (2/4)<br />

Les premières discussions ont fait ressortir plusieurs approches possibles et<br />

soulevé différentes questions :<br />

14/06/2013<br />

quel est le type d’évaluation attendue : doit-on examiner l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s risques couverts par la réglementation pru<strong>de</strong>ntielle (yc <strong>de</strong> passif)<br />

ou concentrer les travaux sur les risques <strong>de</strong> crédit ? Inclut-on les<br />

risques <strong>de</strong> marché ?<br />

quels arbitrages doit-on faire pour mener à bien un exercice crédible,<br />

sur un périmètre hétérogène et extrêmement large (près <strong>de</strong> 130<br />

groupes), dans le temps limité imparti ?<br />

quels sont les moyens mobilisables ? Peut-on recourir à <strong>de</strong>s experts<br />

externes et si oui, pour quelles tâches ?<br />

comment s’articulent ces travaux avec ceux recommandés ou prévus<br />

par l’EBA (« asset quality reviews » - AQR, stress-tests) ?<br />

73


Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

3. L’évaluation préalable <strong>de</strong>s bilans (3/4)<br />

L’EBA va recomman<strong>de</strong>r aux superviseurs nationaux <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s<br />

revues <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s actifs <strong>de</strong>s banques et vient d’ajuster en<br />

conséquence le calendrier <strong>de</strong> l’exercice <strong>de</strong> stress-test européen (cf.<br />

communiqué du 16/05/2013) :<br />

14/06/2013<br />

les revues <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s actifs doivent permettre <strong>de</strong> vérifier la<br />

classification et la correcte valorisation <strong>de</strong>s actifs afin <strong>de</strong> lever les<br />

doutes qui persistent sur la qualité <strong>de</strong>s bilans <strong>de</strong>s banques<br />

européennes<br />

ces travaux doivent être effectués préalablement à l’exercice <strong>de</strong><br />

stress-test qu’ils contribueront à alimenter ; en conséquence,<br />

l’exercice <strong>de</strong> stress-test 2013 est reporté à 2014<br />

une coordination entre l’EBA et le SSM dans la conduite <strong>de</strong>s travaux<br />

AQR / BSA sera recherchée (méthodologie, calendrier)<br />

les revues <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s actifs <strong>de</strong>meurent <strong>de</strong> la responsabilité <strong>de</strong>s<br />

autorités nationales et ont déjà été conduites dans certains pays<br />

74


Les travaux préparatoires pour le MSU<br />

3. L’évaluation préalable <strong>de</strong>s bilans (4/4)<br />

L’évaluation <strong>de</strong>s bilans pourrait donc intégrer <strong>de</strong>s revues <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s actifs,<br />

telles qu’envisagées par l’EBA, qui comprendraient les travaux suivants :<br />

14/06/2013<br />

vérification <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s données comptables et du classement<br />

correct <strong>de</strong>s actifs par portefeuille et niveau <strong>de</strong> risque<br />

analyse quantitative <strong>de</strong>s portefeuilles (caractéristiques, structure),<br />

évaluation <strong>de</strong> la matérialité <strong>de</strong>s risques afin <strong>de</strong> déterminer les<br />

portefeuilles méritant un examen approfondi<br />

pour les portefeuilles i<strong>de</strong>ntifiés comme plus risqués, examen plus<br />

particulier <strong>de</strong>s encours restructurés et <strong>de</strong>s crédits non performants, et<br />

<strong>de</strong> leur niveau <strong>de</strong> provisionnement<br />

examen détaillé <strong>de</strong>s modalités <strong>de</strong> gestion et <strong>de</strong> valorisation du collatéral,<br />

notamment en lien avec la détermination <strong>de</strong>s provisions<br />

préparation <strong>de</strong> l’exercice <strong>de</strong> revue d’actifs discutée au sein <strong>de</strong>s Collèges<br />

<strong>de</strong> superviseurs, exécution <strong>de</strong>s <strong>contrôle</strong>s associant, le cas échéant, <strong>de</strong>s<br />

superviseurs « host » et partage <strong>de</strong>s résultats en Collège<br />

75


14/06/2013<br />

Questions/réponses<br />

76


Conclusion<br />

Frédéric Visnovsky,<br />

secrétaire général adjoint <strong>de</strong> l’ACP<br />

14/06/2013 77

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