Planète mare - Nord Nature Chico Mendès

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à savoir
L’histoire des mares et des étangs est évidemment
liée à celle des marais. Les marais ont eu et ont
encore aujourd’hui mauvaise réputation.
Au Moyen-âge, le marais était considéré comme un
lieu à investir religieusement et économiquement.
Dès le VII e siècle, de grandes abbayes s’installent
dans les lieux marécageux de la région dans le but
de chasser le paganisme. En effet, la religion celte
sacralise les eaux, refuge du dragon qui est le
symbole du paganisme.
De nombreuses légendes rattachées aux
marais (créatures étranges, feux follets, fées)
sont une survivance de ce caractère sacré.
A la fin du XI e siècle, en plus de christianiser un pays
païen, des fondations monastiques s’installent dans
les marais pour poursuivre l’oeuvre de la création
divine, en achevant de séparer les terres de l’eau.
Le marais avait ses ressources et ses activités
spécifiques : pêcher, exploiter des roseaux, joncs et
bois (aulnes, frênes, saules), faire de la tourbe,
chasser des oiseaux des marais, cueillir des plantes
aquatiques, faire paître des bestiaux...
A l’intérieur des marais, des étangs naturels ou créés
par l’homme sont exploités par celui-ci depuis le XII e
siècle. L’étang tantôt en eau, fournirait le poisson
d’eau douce, tantôt mis à sec, permettait la culture
de céréales ou de fourrages.
Histoire
Les usages anciens de la mare
Activités domestiques
Activités agricoles
Activités artisanales
Activités de loisirs
Ce procédé de culture était très rentable à tel
point qu’à l’époque révolutionnaire, la France
comptait environ 200 000 hectares d’étangs.
La seconde moitié du XVIII e siècle voit la remise en
cause des étangs par un processus généralisé
d’assèchement des terres.
L’administration voulait augmenter au maximum la
production de céréales panifiables pour assurer le
pain toute l’année à faible prix afin d’éviter les
disettes si préjudiciables à l’ordre public.
De plus, le développement d’un autre mode de
rentabilisation des terres mises en étangs va accélérer
leur disparition : d’abord mise à sec de l’étang puis
plantation d’arbres (en particulier des peupliers pour
accélérer son dessèchement) enfin mise en fourrage
définitive (sous forme de prairies de fauche le plus
souvent).
Ce système aboutit dans la deuxième moitié du XIX e
siècle à une disparition presque totale des étangs un
peu partout en France.
- cuisine, boisson
- toilette
- lavoir
- abreuvoir pour animaux
- élevage de volailles
- arrosage
- pétrissage du pain
- trempe des outils forgés
- assouplissement des
osiers de vannerie
- pêche
- baignade
- patinage en hiver