Dynamiques agraires dans la haute vallée de la Barousse du ...

ien est introduit par "Sçavoir" et les suivants par "plus". Les parcelles sont situées
dans un quartier du village et mesurées. Les rédacteurs nomment les confronts 77 . A
la fin de chaque article, on donne le montant de l’impôt, celui-ci est perçu en avoine
dont la contenance est la coupe ou en argent dont l’unité est le sol ou le denier.
La fin du registre est une table répertoriant par village, les redevances totales
de chaque habitant.
Ce terrier n’a pas été retouché : aucun rajout en marge ni aucune rature
n’apparaissent à lecture du texte.
Je n’ai pas saisi le terrier de 1525 car l’étude de la toponymie de 1667 ne
permettait pas (dans le terrier d’Esbareich) une comparaison des noms entre le
XVIII e siècle et le XVII e siècle. Après une rapide lecture du terrier de 1525, il s’avérait
que la toponymie n’apportait pas plus de précision sur les dynamiques agraires que
le terrier du XVII e siècle. En effet, nous le verrons dans la partie suivante, nous ne
pourrons travailler qu’à l’échelle du quartier d’où l’étude de la toponymie.
4. Présentation de la base de données
Le compoix de 1749 et les terriers de 1667 et de 1525 nous apportent des
données sérielles concernant la commune de Sost à un siècle d’intervalle. Les
informations répétitives contenues dans ces documents peuvent être enregistrées
dans une base de données. Cette dernière permet de reconstituer un parcellaire ou
du moins un paysage en jonglant avec les différentes informations contenues dans la
base.
Les registres ont été intégralement saisis avec File maker avec une base de
données qui a évolué au fil du temps.
Elle est constituée de quatre tables :
- Propriétaire
- Parcelle
- Sous-parcelle
77 Tout comme le compoix, on utilise levant, midi, couchant et septentrion et dans cet ordre là
seulement.
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