Lettre FOURRAGES - SYNel

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Espèces Espèces et et variétés variétés Les mélanges prêts à l’emploi sont commercialisés. En complément de céréales Mélanges prêts à l’emploi Nom commercial Mélopro (Jouffray Drillaud) Prote’mix (Caussade) Proce’mix (Caussade) Préco’mix (Caussade) Les variétés préconisées Densité de semis 50 kg/ha 50 kg/ha 150 kg/ha 150 kg/ha Suivant les espèces, voici les principales variétés conventionnelles préconisées : Triticale En semis précoce (mi octobre) RAGTAC (RAGT - 2007) : bonne tolérance à la rouille brune et à la rouille jaune mais une relative sensibilité à l’oïdium. En semis tardif (fin octobre – novembre) • TRIBECA (Florimond Desprez - 2008) : très bon potentiel, peu sensible à la verse malgré sa grande taille et tolérante aux rouilles mais montre une relative sensibilité à l’oïdium. Variété précoce à épiaison. • TRIMMER (Momont - 2008) : bon potentiel, variété précoce à épiaison. Assez forte sensibilité à l’oïdium. • BIENVENU (Lemaire Desfontaine - 2002) : précoce, résistante à la verse, bon comportement maladie, attention à l’oïdium. Très précoce à épi 1 cm et à épiaison. BIENVENU ne devra donc pas être semée trop tôt. • BELLAC (RAGT – 2001) : préfère les sols profonds. Assez bonne tolérance à l’oïdium. En revanche très sensible à la rouille brune. • ORVAL (Agri-Obtentions – 2010) : variété ½ précoce à épiaison. Bon comportement à l’ensemble des maladies. Juste une sensibilité à la rhynchosporiose mais sans conséquence sur les pertes de rendement en l’absence de fongicide. Avoine 2 variétés de type hiver • OURASI (Momont – 2000) • UNE DE MAI (Momont – 2006) Si le mélange contient de l’avoine, les variétés de triticale et de blé choisies doivent être précoces. Lettre FOURRAGES n°3 - septembre 2011 Composition 70 % de pois fourrager, 30 % de vesce conseillé également à 25 kg/ha en complément de pois protéagineux 34 % de pois protéagineux, 30 % de pois fourrager et 36 % de vesce 12 % de vesce commune, 28 % de pois protéagineux, 24% de blé tendre, 16% de triticale et 20 % d’avoine 12 % de vesce commune, 12 % de pois protéagineux, 16 % de pois fourrager, 18 % de blé tendre, 22 % de triticale et 20 % d’avoine Pois fourrager Les pois fourragers (à l’inverse des pois protéagineux) sont mono-tiges et peuvent atteindre plus de 2 m de long. Leur culture se fait donc forcément avec un tuteur, rôle assuré par la céréale. 3 variétés de type hiver • ASSAS (Agri-Obtentions - 1964) : la variété la plus utilisée. • PICAR (Carneau Frères – 1991) • ARTKA (Sem-Partners – 2004) Pois protéagineux : associer de préférence une variété haute de tige et résistante à la verse ; Les variétés de type hiver ENDURO (Florimond Desprez - 2007) et JAMES (Serasem - 2009) sont les variétés les plus hautes 40 à 45 cm. ISARD (Agri-Obtentions - 2005) et DOVE (Agri-Obtentions) mesurent en moyenne 30 cm. CARTOUCHE (ACT’EUR - 2004) et LUCY (Serasem - 2001) sont intermédiaires. • ENDURO : très productive, présente une bonne tenue de tige • JAMES : résistante au froid • ISARD : la variété la plus précoce à début floraison et à maturité • DOVE : très sensible à la verse • CARTOUCHE : bonne tenue de tige, résistante au froid • LUCY : sensible à la verse • CARTOUCHE (Serasem – 2004) : résistante au froid Vesce commune : préférer les variétés parmi les plus précoces à la floraison comme ANETO, TOPAZE ou PEPITE de précocité intermédiaire mais productive. Chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher en collaboration avec les Chambres d’Agriculture de l’Indre-et-Loire et de l’Eure-et-Loir Page 4/8
LA CONDUITE DE LA CULTURE : SEMER ET RÉCOLTER Place dans la rotation Les mélanges peuvent être cultivés : • en deuxième paille après un blé, • après une plante sarclée : maïs, betterave, tournesol, • après un protéagineux, • après une prairie temporaire. Les associations constituent un bon précédent pour semer des prairies, de la luzerne, et sont propices à la mise en place de cultures fourragères dérobées après leur récolte. La fumure de fond : penser aux engrais de ferme Pour un rendement moyen de 9 TMS, les exportations sont de 45 kg de phosphore et 150 kg de potasse. Un apport de 20 T/ha de fumier de bovins suffit à couvrir les besoins du mélange. Favoriser la fixation symbiotique Dans une association d’espèces, la fertilisation azotée favorise la croissance de la céréale et réduit celle de la légumineuse. Un apport d’azote est principalement prélevé par la céréale. La céréale est en effet plus compétitive pour l’azote minéral que la légumineuse en raison d’une croissance racinaire plus rapide et de besoins supérieurs en début de cycle. Cette forte compétitivité de la céréale pour l’azote minéral du sol (et de l’engrais) force la légumineuse à reposer essentiellement sur la fixation de l’azote atmosphérique pour assurer ses besoins. On trouve fréquemment des pourcentages de fixation de 80 à 90 % chez une légumineuse associée à une céréale avec ou sans fertilisation. Quand un apport d’azote est effectué, la compétitivité de la céréale pour la lumière est accrue, pénalisant la croissance de la légumineuse. La fertilisation azotée est donc un levier intéressant pour modifier les proportions de chaque espèce dans le mélange. Un apport d’azote accroît la part de céréale dans le mélange final. La date de l’apport est également importante. Un apport précoce avant le stade épi 1 cm de la céréale pénalise davantage la légumineuse qu’un apport tardif. Il est préférable de laisser la légumineuse démarrer correctement sa croissance et son activité symbiotique avant d’apporter de l’azote pour qu’elle ne soit pas trop vite concurrencée par la céréale. G. HELLOU – Ecole supérieure d’agriculture d’Angers. Lettre FOURRAGES n°3 - septembre 2011 Implantation Semer Semer et et récolter récolter récolter Avant toute implantation, vérifier la fertilité chimique de votre parcelle ; les protéagineux se développent si les teneurs en potasse sont satisfaisantes et si le pH est proche de la neutralité. L’absence de désherbage nécessite d’implanter le couvert sur un sol propre (fauxsemis ou labour). Le semis Malgré la différence de PMG, le mélange pourra être semé en un seul passage à 2-3 cm de profondeur. Les semences sont à mélanger avant d’être mises dans le semoir à céréales (par exemple à l’aide d’une bétonnière). Lors du semis, il faut veiller à mélanger régulièrement les graines à l’intérieur de la trémie, pour assurer une répartition homogène des espèces ; les vibrations de la herse rotative font « couler » les protéagineux en fond de trémie. Date de semis Sol hydromorphe et alternance hydrique : privilégier les semis précoces à partir du 10 octobre voire début octobre pour les sols froids. Pour les autres sols, attendre le 20 octobre. Fertilisation azotée : jamais d’apport pendant le tallage Il est inutile d’apporter de l’azote minéral sur une culture d’association céréales – protéagineux lorsqu’un apport de matière organique a été réalisé à l’implantation ou dans le cas d’un reliquat d’azote de plus de 50 unités relevé à la sortie de l’hiver. Cette recommandation est aussi valable dans le cas où la densité de protéagineux dépasse les 30 plantes par m² à la sortie de l’hiver. Dans le cas contraire, 60 unités d’azote maximum peuvent être apportés à partir du stade épi 1 cm de la céréale la plus présente dans le mélange. Herbicides, fongicides : pas d’intervention Le mélange céréales protéagineux étant composé d’espèces différentes, aucune spécialité commerciale n’est homologuée pour cette culture. Choisir des variétés résistantes aux maladies et à la verse. La forte densité couplée à la complémentarité des espèces semées suffit généralement à contrôler les adventices. Pour les céréales pures, utiliser le fongicide avec un Délai Avant Récolte (DAR) le plus faible. Chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher en collaboration avec les Chambres d’Agriculture de l’Indre-et-Loire et de l’Eure-et-Loir Page 5/8
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Page 3: Céréales Atouts Limites Triticale
Page 7 and 8: Stockage : un tassement irréprocha

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