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COMMUNIQUE DE PRESSE<br />

Paris, 15 octobre 2007<br />

COFACE MET L’ESPAGNE SOUS SURVEILLANCE NEGATIVE<br />

ET MAINTIENT CELLES PLACEES AU 2 ème TRIMESTRE 2007<br />

SUR LES ETATS UNIS ET LE ROYAUME UNI<br />

L’Espagne est le troisième grand pays industrialisé placé sous surveillan<strong>ce</strong> négative par<br />

Cofa<strong>ce</strong> en 2007. En effet, L’Espagne présente un risque <strong>de</strong> contagion <strong>de</strong> la crise immobilière<br />

analogue à <strong>ce</strong>ux <strong>de</strong>s Etats-Unis et du Royaume Uni, placés respectivement sous surveillan<strong>ce</strong><br />

négative <strong>de</strong>puis avril et juillet <strong>de</strong>rnier par Cofa<strong>ce</strong>.<br />

Dans les pays <strong>de</strong> l’Europe émergente, la note A4 <strong>de</strong> la Roumanie est également mise sous<br />

surveillan<strong>ce</strong> négative. La <strong>de</strong>vise roumaine se révèle être la plus fragile <strong>de</strong>s pays émergents et<br />

rend le pays vulnérable à une crise <strong>de</strong> défian<strong>ce</strong>. La progression <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte du secteur privé<br />

laisse craindre une dégradation du comportement <strong>de</strong> paiements <strong>de</strong>s entreprises.<br />

L’Espagne vulnérable à un risque <strong>de</strong> contagion <strong>de</strong> la crise immobilière<br />

américaine<br />

Le taux d’en<strong>de</strong>ttement <strong>de</strong>s ménages atteint <strong>de</strong>s proportions comparables en Espagne à <strong>ce</strong>lles du<br />

Royaume Uni, et <strong>de</strong>s Etats-Unis (respectivement 130%, 163% et 138%). L’investissement <strong>de</strong>s<br />

entreprises, également très en<strong>de</strong>ttées, pâtira aussi du resserrement du crédit.<br />

La croissan<strong>ce</strong> espagnole <strong>de</strong>vrait ralentir et passer à 2,9% en 2008 contre 3,8% <strong>ce</strong>tte année, en raison<br />

notamment <strong>de</strong> la chute <strong>de</strong> l’investissement rési<strong>de</strong>ntiel, qui contribue significativement à la croissan<strong>ce</strong><br />

et à l’emploi, et du ralentissement <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong>s ménages <strong>de</strong> 3,2% à 2,7%.<br />

Les comportements <strong>de</strong> paiement jusqu’à présent satisfaisants risquent <strong>de</strong> se dégra<strong>de</strong>r. Les PME liées<br />

aux marchés du logement (second-œuvre, agen<strong>ce</strong>s immobilières, fabricants et distributeurs <strong>de</strong><br />

matériaux et équipements pour la maison), et qui se sont multipliées ré<strong>ce</strong>mment, sont souvent<br />

en<strong>de</strong>ttées et se trouvent alors très exposées au ralentissement <strong>de</strong> la croissan<strong>ce</strong>.<br />

L’Espagne est le troisième pays industrialisé mis sous surveillan<strong>ce</strong> négative par Cofa<strong>ce</strong> <strong>de</strong>puis le<br />

début <strong>de</strong> l’année. « L’Espagne partage avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni le dangereux cocktail<br />

bulle immobilière – suren<strong>de</strong>ttement <strong>de</strong>s ménages » explique Yves Zlotowski, chef économiste <strong>de</strong><br />

Cofa<strong>ce</strong>.<br />

Maintien <strong>de</strong>s USA et du Royaume Uni sous surveillan<strong>ce</strong> négative<br />

Cofa<strong>ce</strong> maintient la surveillan<strong>ce</strong> négative qui avait été placée le 10 avril <strong>de</strong>rnier sur les Etats-Unis.<br />

Cofa<strong>ce</strong> avait alors souligné les signes <strong>de</strong> ralentissement <strong>de</strong> l’économie américaine, les difficultés du<br />

marché immobilier ainsi que le resserrement du crédit et leur possible impact sur la santé financière<br />

<strong>de</strong>s entreprises.<br />

La situation au Royaume Uni présentant <strong>de</strong> fortes similitu<strong>de</strong>s avec <strong>ce</strong>lle <strong>de</strong>s USA, Cofa<strong>ce</strong> maintient<br />

également la surveillan<strong>ce</strong> négative qu’elle avait placée le 10 juillet sur <strong>ce</strong> pays.<br />

Selon nous, le ralentissement américain pourrait se prolonger en 2008. Si les comportements <strong>de</strong><br />

paiement restent globalement bons, <strong>ce</strong>rtaines entreprises, notamment <strong>ce</strong>lles financées par LBO,<br />

pourraient être fragilisées, et <strong>ce</strong>la d’autant plus si elles doivent faire fa<strong>ce</strong> à un « credit crunch ».<br />

Un ralentissement s’annon<strong>ce</strong> également au Royaume Uni. Le secteur du commer<strong>ce</strong> <strong>de</strong> détail et<br />

secteurs connexes sont les plus vulnérables.


Risque <strong>de</strong> crise <strong>de</strong> change en Roumanie<br />

La Roumanie est particulièrement touchée par la crise financière déclenchée <strong>ce</strong>t été aux Etats-Unis :<br />

le leu a sensiblement chuté. C’est la monnaie la plus fragile <strong>de</strong> tous les pays émergents. La<br />

vulnérabilité à une crise <strong>de</strong> change est d’autant plus forte que le déficit courant se situe à un niveau<br />

difficilement soutenable (14% du PIB prévu <strong>ce</strong>tte année).<br />

La croissan<strong>ce</strong> rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’en<strong>de</strong>ttement <strong>de</strong>s entreprises est également préoccupante. Ces <strong>de</strong>rnières<br />

seraient sérieusement fragilisées en cas <strong>de</strong> dévaluation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>vise ou <strong>de</strong> ralentissement <strong>de</strong> l’activité.<br />

Enfin, les dissensions à la tête <strong>de</strong> l’Etat ont ralenti le rythme <strong>de</strong>s réformes, dont <strong>ce</strong>lles portant sur la<br />

gouvernan<strong>ce</strong>.<br />

Contact <strong>presse</strong> : Nathalie Ott - Tél : 01 49 02 16 29 - E-mail : nathalie_ott@cofa<strong>ce</strong>.com<br />

A propos <strong>de</strong> Cofa<strong>ce</strong><br />

Cofa<strong>ce</strong>, notée AA+ par Fitch Ratings, AA par S&P et Aa3 par Moody’s, est filiale <strong>de</strong> Natixis dont les<br />

fonds propres (tier 1) s’élèvent à fin juin 2007 à 11,6 milliards d’euros. Cofa<strong>ce</strong> a pour mission <strong>de</strong><br />

faciliter les échanges entre toutes les entreprises partout dans le mon<strong>de</strong>. Pour <strong>ce</strong>la, Cofa<strong>ce</strong> offre à<br />

ses 105 000 clients quatre outils pour externaliser en tout ou partie la gestion, le finan<strong>ce</strong>ment et la<br />

protection <strong>de</strong> leur Poste clients : l’assuran<strong>ce</strong>-crédit, l’information et la notation d’entreprise, la gestion<br />

<strong>de</strong> créan<strong>ce</strong>s et l’affacturage. Cofa<strong>ce</strong> propose également, en Fran<strong>ce</strong>, la gestion <strong>de</strong>s garanties<br />

publiques à l’exportation pour le compte <strong>de</strong> l’Etat. Grâ<strong>ce</strong> à un servi<strong>ce</strong> <strong>de</strong> proximité <strong>de</strong> qualité et 6 000<br />

collaborateurs répartis dans 64 pays d’implantation directe, plus <strong>de</strong> 45% <strong>de</strong>s 500 plus grands groupes<br />

mondiaux sont déjà clients <strong>de</strong> Cofa<strong>ce</strong>.<br />

www.cofa<strong>ce</strong>.fr


Méthodologie risque pays :<br />

La note pays @rating attribuée par Cofa<strong>ce</strong>, mesure le niveau moyen <strong>de</strong> risque d'impayé à court<br />

terme présenté par les entreprises d'un pays. Elle indique dans quelle mesure un engagement<br />

financier d'une entreprise est influencé par les perspectives économiques, financières et politiques du<br />

pays con<strong>ce</strong>rné.<br />

Ces notes s'appuient sur la double expertise développée par Cofa<strong>ce</strong> :<br />

- expertise macroéconomique en matière d'appréciation <strong>de</strong>s risques pays au travers d'une batterie<br />

d'indicateurs macroéconomiques, financiers et politiques<br />

- expertise microéconomique à travers le suivi sur ses bases <strong>de</strong> données <strong>de</strong> 44 millions d'entreprises<br />

dans le mon<strong>de</strong> entier, et 50 ans d'expérien<strong>ce</strong> en matière <strong>de</strong> paiement sur les flux qu'elle garantit.<br />

7 familles <strong>de</strong> risques sont combinées pour aboutir à une note synthétique attribuée à chacun <strong>de</strong>s 154<br />

pays suivis. Les notes se situent sur une échelle <strong>de</strong> 7 niveaux, A1, A2, A3, A4, B, C, D dans l'ordre<br />

croissant du risque. Ces 7 familles <strong>de</strong> risques sont :<br />

- la vulnérabilité <strong>de</strong> la conjoncture<br />

- le risque <strong>de</strong> crise <strong>de</strong> liquidité en <strong>de</strong>vises<br />

- le suren<strong>de</strong>ttement extérieur<br />

- la vulnérabilité financière <strong>de</strong> l'Etat<br />

- la fragilité du secteur bancaire<br />

- les fragilités <strong>de</strong> l'environnement géopolitique et <strong>de</strong> la gouvernan<strong>ce</strong>.<br />

- le comportement <strong>de</strong> paiements <strong>de</strong>s entreprises<br />

Les informations détaillées par pays sont disponibles sur www.cofa<strong>ce</strong>rating.fr<br />

A1 La situation politique et économique très stable influe favorablement sur le comportement<br />

<strong>de</strong> paiement <strong>de</strong>s entreprises généralement bon. La probabilité <strong>de</strong> défaut est très faible<br />

A2 La probabilité <strong>de</strong> défaut reste faible même si l'environnement économique et politique du<br />

pays ou le comportement <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong>s entreprises du pays est un peu moins bon que<br />

pour les pays notés A1.<br />

A3 Le comportement <strong>de</strong> paiement généralement moins bon que pour les catégories<br />

précé<strong>de</strong>ntes pourrait être affecté par une modification <strong>de</strong> l'environnement économique et<br />

politique du pays, même si la probabilité que <strong>ce</strong>la conduise à un défaut <strong>de</strong> paiement reste<br />

peu élevée<br />

A4 Le comportement <strong>de</strong> paiement souvent assez moyen pourrait en outre être affecté par un<br />

environnement économique et politique qui pourrait se détériorer, la probabilité que <strong>ce</strong>la<br />

conduise à un défaut <strong>de</strong> paiement reste ac<strong>ce</strong>ptable<br />

B Un environnement économique et politique in<strong>ce</strong>rtain est sus<strong>ce</strong>ptible d'affecter <strong>de</strong>s<br />

comportements <strong>de</strong> paiement souvent médiocres.<br />

C L'environnement économique et politique du pays très in<strong>ce</strong>rtain pourrait détériorer un<br />

comportement <strong>de</strong> paiement déjà souvent mauvais<br />

D Environnement économique et politique du pays présentant un risque très élevé qui<br />

aggravera <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong> paiement généralement exécrables.

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