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version révisée d'une proposition d'inscription de biens sur la liste ...

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vertébrés ne sont pas considérés. Ce cas pose toujours le problème <strong>de</strong> <strong>la</strong> validité <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

détermination taxonomique <strong>de</strong> restes isolés.<br />

• plus <strong>de</strong> cent spécimens <strong>de</strong> vertébrés retrouvés : <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> cent spécimens permet<br />

d’éliminer plusieurs sites correspondant seulement à un niveau pauvre en fossiles, comme il<br />

en existe beaucoup et dont <strong>la</strong> notoriété pourrait être le fait d’une découverte très ancienne et<br />

<strong>de</strong> collectes épisodiques. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire que toutes les espèces soient<br />

représentées par <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> spécimens, car rares sont les sites ou plusieurs espèces se<br />

retrouvent par centaines.<br />

Les quinze sites fossilifères retenus dans le cadre <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> figurent au Tableau 1. Les<br />

noms utilisés dans les tableaux 1 à 30 et dans le texte correspon<strong>de</strong>nt à ceux <strong>de</strong>s localités<br />

géographiques afin <strong>de</strong> faciliter <strong>la</strong> lecture du présent document; toutefois, l’appel<strong>la</strong>tion Cleve<strong>la</strong>nd<br />

Shale sera utilisée puisqu’il ne s’agit pas d’un seul site mais d’une série <strong>de</strong> localités. Une <strong>liste</strong> <strong>de</strong><br />

46 sites fossilifères à vertébrés dévoniens non considérés pour cette étu<strong>de</strong> comparative est<br />

donnée en annexe 1; ces sites font défaut à l’un ou plusieurs <strong>de</strong>s 7 critères <strong>de</strong> sélection (pages 12<br />

à 16). Pour chacun <strong>de</strong>s sites, l’information géographique, stratigraphique et l’âge sont donnés<br />

ainsi qu’une <strong>liste</strong> <strong>de</strong>s taxons décrits. Ces 46 sites ne sont pas considérés comme suffisamment<br />

discriminants pour faire l’objet d’une <strong>de</strong>scription plus détaillée puisqu’ils ne répon<strong>de</strong>nt pas à tous<br />

les critères <strong>de</strong> sélection. Il ne s’agit pas là d’une <strong>liste</strong> qui inclut tous les sites dévoniens, mais une<br />

gran<strong>de</strong> partie y figure. Ces 46 sites représentent 14 pays <strong>sur</strong> 5 continents, 385 mentions<br />

taxonomiques et s’échelonnent <strong>sur</strong> tout le Dévonien (22 sites du Dévonien supérieur, 18 du<br />

Dévonien moyen et 6 du Dévonien inférieur) (Figure 2).<br />

Parmi les quinze sites comparés, un est daté du Dévonien inférieur, <strong>de</strong>ux du Dévonien<br />

moyen et douze du Dévonien supérieur (Tableau 1; Figure 2). Sept <strong>de</strong>s sites du Dévonien<br />

supérieur sont du Frasnien, alors que les cinq autres sont du Famennien. Géographiquement, ces<br />

sites fossilifères se retrouvent à travers le mon<strong>de</strong> (Figure 3) : trois en Australie, quatre en<br />

Amérique du Nord et huit en Europe <strong>de</strong> l’est et <strong>de</strong> l’ouest. Les sites dévoniens sont très rares en<br />

Amérique du Sud et en Afrique (sauf le Maroc). Des quarante sites comparés dans l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

Schultze et Cloutier (1996), huit remplissent les critères <strong>de</strong> sélection <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> (Bad<br />

Wildungen, Bergish-G<strong>la</strong>dbach, Carrière <strong>de</strong> Lo<strong>de</strong>, Fjord d’Okse Bay, Gogo Station, Miguasha,<br />

Mount Howitt et Pasta Muiza) alors que les autres sont simplement listés en annexe. Le site du<br />

Fjord <strong>de</strong> Okse Bay, étudié par Schultze et Cloutier (1996), est incorporé à l’analyse même s’il ne<br />

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