Griffon - Saint-Brieuc

Pompes funèbres,
un service public
de qualité
LE JOURNAL DE LA VILLE DE SAINT-BRIEUC
N° 235
Mars / Avril 2013
www.saint-brieuc.fr
Griffon
Le
Babel danse, du 1er Babel danse, du 1 au 9 mars
er au 9 mars
Les parvis du PEM-Gare
se dévoilent

5 à 8
10 à 13
14 à 26
22
24
28 à 36
28
l’actualité
Sous les flashs : Les événements des
deux derniers mois en image.
Développement durable: Une
semaine pour se bouger - Ohé
Promé thée: l’innovation sociale au
service de l’emploi - CMA : Un des 5
plus gros agenceurs de France.
le dossier
Pompes funèbres :
un service public étendu
La régie municipale a laissé place à une SEM,
les Pompes Funèbres des Communes Associées
de la région de Saint-Brieuc. Elle élargit
son territoire et ses activités. Avec un objectif :
offrir un service public de qualité aux familles.
la ville, les quartiers
14 ■ actualités mairie
Finances : Les investissements en 2013.
PEM: Une belle vitrine autour de la gare.
Parking Charner: Direction rue Kléber.
Beaux Arts: Le gros œuvre est terminé.
Éclairage public: Pour économiser
l’énergie.
■ opinions
■ les quartiers
Anru: La Part’, c’est comme chez vous !
Est: Un Pass’Loisirs pour les 8-12 ans.
Sud: Les saveurs de la rencontre.
le magazine
■ Culture
Musée: Les mers du monde dans les
yeux de Louis Le Breton.
32 ■ Loisirs
Événement : Steredenn, la nouvelle
arène du tennis.
édito par Bruno Joncour
Maire de Saint-Brieuc,
Vice-président
de Saint-Brieuc Agglomération
Pôle d’échange Multimodal:
un projet du futur
Le 14 octobre 2011 était signé entre 7 partenaires (l’État, la Région Bretagne, le Département
des Côtes d’Armor, Saint-Brieuc Agglomération, la Ville de Saint-Brieuc, Réseaux Ferrés de
France (RFF) et la SNCF) le contrat de pôle marquant l’achèvement de l’étude pour l’aménagement
du quartier de la gare.
Ce projet d’envergure s’articule avec «Bretagne Grande Vitesse», dont la mise à grande vitesse entre
Le Mans et Rennes mettra Paris à 2 heures 10 de Saint-Brieuc en 2017 et entraînera un accroissement
important du trafic de voyageurs en gare briochine à l’horizon 2020. A cette échéance Saint-Brieuc
deviendra plus que jamais un pôle attractif de la Bretagne-Nord.
Les enjeux de ce programme sont multiples. Il s’agit à la fois d’une opération majeure en termes de
transport et de déplacements faisant de la gare un point de convergence, mais aussi d’un véritable
projet d’aménagement urbain. C’est en effet l’occasion de créer un nouvel espace public accueillant et
bien intégré aux quartiers du centre-ville et de Robien, ce qui justifie la volonté d’une vaste concertation.
L’appel à projet lancé par Saint-Brieuc Agglomération et la Ville de Saint-Brieuc a conduit au choix
d’un cabinet en charge de la maîtrise d’œuvre, le 20 décembre dernier, à l’appui d’un large consensus.
La proposition retenue répond à l’évidence le mieux aux enjeux de développement, d’aménagement
et de cohérence autour de la gare. Elle instaure une liaison confortable entre le quartier de Robien et
le centre-ville grâce à une passerelle contemporaine, tout en respectant la nécessité d’une bonne
intégration urbaine et architecturale à l’existant.
De plus, ce projet réalise un équilibre entre ce qui relèvera du bâti et la dimension paysagère préservant
l’histoire de notre cité et de son patrimoine tout en s’inscrivant dans l’avenir et le développement
de Saint-Brieuc.
Directeur de la publication: Bruno Joncour.
Le Griffon Rédaction/maquette: Direction de la Communication.
Geneviève Leprohon-Catherine Beauvir- Tél : 02 96 62 54 37.
Courriel : gleprohon@mairie-saint-brieuc.fr Conception éditoriale et graphique: MCM
Information & Communication - 02 99 20 11 20. Ont collaboré à ce numéro: Néréa Brouard
et Loïc Tachon. Couverture: Pem Gare : Atelier Ville et Paysages. Pompes funèbres et Babel : Dominique
Morin. Photogravure: Anthéa - 02 96 52 53 76. Impression: Corlet Roto. Imprimé sur papier Eural
Premium, 100 % recyclé, labellisé FSC. Publicité: Ouest expansion - Laurent Levionnois -
06 77 53 90 64. Prochaine parution: 22 avril 2013.
Le Griffon 3

Xavier Bonny
Dominique Morin
Dominique Morin
l’actualité
Xavier Bonny
sous les flashs
Ça s’est passé
à Saint-Brieuc
Badminton. C’est l’événement sportif de
l’année : le championnat de France de badminton a
rempli les tribunes de Steredenn 3 jours durant, attirant
8 000 spectateurs. Une discipline rapide, impressionnante,
avec de jolis coups et de beaux gestes, une ambiance
de folie sur les gradins, des bénévoles motivés :
c’était du grand spectacle !
Noël en luge. «Encore un tour !» La piste de
luge a fait le bonheur des enfants pendant les vacances
de Noël en leur offrant les plaisirs de la glisse
au cœur du centre-ville. Certains ne voulaient plus
partir ! Cette nouvelle attraction a attiré du monde
en ville dans l’ambiance festive du marché de Noël.
Les concerts ont aussi fait le plein, notamment les
contes musicaux retransmis sur écran géant pour être
suivis par un plus large public.
Colloque. Organiser un colloque dans le
cadre de la journée de lutte contre les violences faites
aux femmes était une première pour la Ville. Le
thème, consacré à la place de l’enfant, a vivement
intéressé les professionnels. Ils étaient nombreux à
participer, ont apprécié ce temps d’échange et la
qualité des débats.
Palmarès sportif. Pour l’édition 2012, la
Ville de Saint-Brieuc et l’office du sport ont fait appel
à des marraines de choix : la vététiste en or Julie
Bresset et deux footballeuses, l’internationale Julie
Morel et la championne du monde moins de 17 ans
Griedge M’Bock. Mais Saint-Brieuc compte bien
d’autres médaillés dans toutes les disciplines, en individuel
ou par équipe. Elle en a honoré 121 lors de
cette soirée, qui sont les porte-drapeaux d’une ville
très sportive : elle compte 14 046 licenciés dans 110
sections au sein de 90 associations !
Le Griffon 5

Dominique Morin
l’actualité
6
Lors d’une opération fruits et légumes à l’école Jacques-Brel.
Le Griffon
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Une semaine pour se bouger !
«M
anger, bouger» sera l’animation phare de la Semaine
du Développement Durable organisée par la Ville du
8 au 13 avril. Différents services municipaux mènent
dans les écoles et centres de loisirs des actions de sensibilisation
régulières sur le thème de l’alimentation équilibrée, de ses enjeux
en terme de santé et d’environnement. Les enfants goûtent fruits
et légumes. Ils en cultivent dans les jardins pédagogiques, s’étonnant
des saveurs. Ils cuisinent pour mieux les apprécier : au centre
de loisirs de la Brèche-aux-Cornes, les P’tits chefs ont ainsi
appris à faire des chips de légumes mais aussi partagé un repas
gastronomique ! Ils se font plaisir et, au passage, acquièrent des
connaissances.
C’est tout ce travail que la Direction de l’environnement, de la
Santé et du Développement Durable mettra en avant avec les
autres services municipaux le 13 avril. Elle le partagera avec un
public familial, en ouvrant sur d’autres thématiques liées à la
santé et à l’environnement. Quatre ateliers sont prévus : cuisine
et dégustation sur le thème du goûter (pain, compotes, coulis…) ;
sports (gym, BMX…) ; fabrication de refuges à insectes et à
oiseaux pour favoriser la biodiversité (comme il en existe aussi
dans les écoles) ; conseils de jardinage autour du potager. Et
Yann Le Meur présentera une exposition sur les oiseaux.
«Lors de cette semaine, la Ville entend sensibiliser le public à
travers des animations, tout en valorisant ses réalisations»,
souligne Philippe Guéniffey, maire-adjoint en charge du développement
durable. D’autres temps forts sont ainsi programmés :
une exposition au jardin, d’hiver, la venue de vaches qui raffolent
de la renouée du Japon, une plante envahissante, dans la vallée
de Gouédic, entre autres. La Ville se bouge pour le développement
durable ! ■
SEMAINE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
DU 8 AU 14 AVRIL.
• «Manger Bouger» samedi 13 de 14 h à 18 h
aux Promenades.
• Exposition rapaces et oiseaux avec MM Le Meur, Le Cam
et Rouxel, le 8 de 14 h à 17 h et du 9 au 12 avril
de 9h à 17h ; la gestion différenciée des espaces
et la rénovation urbaine y seront également abordées.
• Fête des oiseaux, dimanche 14 avril à 14 h
à l’auberge de jeunesse avec MM Le Meur et Le Cam.

HANDICAP
Ohé Prométhée :
l’innovation sociale au service de l’emploi
Il n’y a pas si longtemps, Patricia Le Ny travaillait
dans l’imprimerie. Un métier assez physique,
qu’une maladie invalidante ne le lui a pas permis de
poursuivre. L‘association Ohé Prométhée, qui, dans
les Côtes d’Armor, assure la mission Cap Emploi
pour l’insertion des personnes en situation de handicap,
l’a accompagnée dans sa reconversion. Patricia
a suivi une formation en comptabilité,
com plétée d’un module « RH paie ».
Et c’est ce qui a intéressé l’entreprise CRA Sol Souples
de Saint-Brieuc. A la suite d’une fusion, cette
dernière avait dépassé le cap des 20 employés, synonyme
d’obligation légale : elle a choisi d’embaucher,
plutôt que de payer une contribution. Le profil
de Patricia a retenu son attention, tout simplement.
Les conseillers emploi d’Ohé Prométhée définissent
avec chaque personne suivie ce qu’elle peut et ne
peut plus faire, ce qu’elle souhaite également, de
manière fine, en croisant avec les avis médicaux.
De la même manière, les conseillers entreprises
évaluent les postes disponibles : les tâches à accomplir,
l’environnement, les adaptations à prévoir.
« Il n’est pas question de mettre qui que ce soit en
difficulté », souligne Corinne Chapel, directrice
d’Ohé Prométhée. C’est la première condition de la
réussite.
Dominique Morin
DR
Olivier Maillet, le gérant de CRA Sol Souples a fait le choix de l’emploi en embauchant Patricia Le Ny.
L’association adapte aussi les formations à la demande
: « Nous nous sommes rendu compte que le
secrétariat seul ne suffisait plus, mais que des modules
de RH-paie pouvaient intéresser les entreprises,
et nous les avons mis en place avec l’AFPA.
Dans le même esprit, nous nous tournons vers des
SPORT
Elle n’a pas été retenue pour les championnats du
monde de karaté, mais ne s’en offusque pas. «Ces
Mondiaux n’étaient pas une fin en soi. J’ai raté une
marche, mais je vais en tirer les enseignements, car
j’ai des objectifs à plus long terme.» A 23 ans, Lucile
Breton a l’avenir devant elle. Après une saison
gâchée par une blessure, la Briochine est repartie
au combat avec la même détermination. Elle a décroché
un titre de championne de France 2e division.
La jeune pensionnaire du pôle France de
Montpellier, formée à l’Isseï dojo Saint-Brieuc sous
la houlette de Didier Rul, vise désormais l’Euro se-
métiers qui recrutent, comme celui de tourneur fraiseur.
Nous apportons une réponse économique à un
besoin social, en innovant. »
Les entreprises costarmoricaines jouent le jeu : près
de la moitié des contrats sont signés par des sociétés
de moins de 20 salariés. ■
Lucie Breton, la tête et les jambes
niors en mai, un rendez-vous qu’elle abordera avec
le statut de numéro 1 dans la catégorie des 61 kg.
«Représenter la France, c’est un bonheur indescriptible,
on se doit d’obtenir le meilleur résultat»,
glisse la tricolore qui réussit à concilier études et
sport de haut niveau. «J’ai intégré le centre de formation
des journalistes de Paris en 2009. J’ai suivi
mes cours par correspondance et obtenu ma licence
cette année. Le sport est ma première passion,
mais je me plais à vivre diverses expériences.
Et je compte bien continuer à aiguiser ma curiosité,
le temps que durera ma carrière sportive.» ■
Le Griffon 7

Dominique Morin
l’actualité
Alban Fontenay dans un nouveau projet.
NOUVELLES
VITRINES
Dandy Rock Le Shop. Non content d’avoir
créé le Disquaire en plein développement du numérique
avec Gilles Olivier, Alban Fontenay tient désormais
une boutique qui fleure bon le vintage tendance. Au rayon
de l’occasion, il propose des vinyles des dernières décennies,
des CD, des BD, des livres (notamment des polars,
bientôt des beaux livres). Ah qu’il est bon de fouiner pour
trouver la perle rare !
Dandy Rock Le Shop, 21 place Duguesclin.
«Mado et les autres». Valéry Vidal et Frédérique
Sorgniard ont ouvert un magasin dédié à cette
enseigne de prêt-à-porter féminin au 9 rue Jouallan.
Le Yac’hus. Ce terme signifie «bon pour la
santé» en breton.Au 6 de la rue Jules Ferry, Marie et
Reinhard Reinert proposent des compléments alimentaires
et produits à base de plantes, mais aussi des encens et
des bijoux.
8
Le Griffon
Dominique Morin
Florence Gouriou, Franck Georgelin et Riwall Le Menn.
ENTREPRISE
La CMA,
un des 5 plus gros agenceur
Les Briochins connaissent la CMA pour ses
activités de gros œuvre, visibles sur les
chantiers d’envergure. Mais l’entreprise
Les élus ont visité la CMA avec Saint-Brieuc Entreprises.
Geneviève Leprohon
NOUVEAU
La Brieg fait mousser
la Guernouillette !
de 280 salariés, implantée sur un site de
14000m 2 rue Chaptal, brille aussi par ses activités
d’agencement bois et de menuiserie alumi-
Saint-Brieuc a sa bière : la Brieg, brassée par la Guernouillette, distribuée
par Riwall Le Menn dans 63 bars du coin mais aussi sur Rennes. Grands
passionnés, Florence Gouriou et Franck Georgelin ont aménagé leur brasserie
en 2011 et créé depuis 13 variétés artisanales. Riwal leur a donné
l’idée d’un spécialité locale : «La Brieg est rafraîchissante, légère, avec
une petite pointe d’aneth en fin de bouche. Bio, elle est fabriquée à partir
de matières premières locales.» Son étiquette porte les couleurs jaune
et bleu de la ville, la tête de loup faisant référence au moine Brieuc. Elle
s’est déjà fait un nom auprès des connaisseurs et démarre très fort. La
Guernouillette compte désormais lancer une «Griffonne» au caractère
bien breton, et Riwal brassera lui-même la Roazhon, une blonde. D’ici là,
la Brieg fait déjà mousser la brasserie briochine ! ■

s de France
DR
nium, dans le grand Ouest et en région parisienne.
C’est ce que Philippe Picou, directeur des
métiers spécialisés, a mis en avant lors de la
visite de Saint-Brieuc Entreprises. «Dernièrement,
nous avons travaillé sur de grands
hôtels parisiens, sur les ponts de bois massif
d’un porte-hélicoptère ou encore sur un
paquebot de Saint-Nazaire. En ce moment,
nous avons le siège de la communauté d’agglomération
Cap Lorient». En matière d’agencement,
l‘entreprise travaille avec des architectes
de renom, réalisant mobilier et revêtements
muraux selon leurs plans, à l’aide de machines à
commande numérique capables de dessiner
divers motifs sur les pièces de bois. Du bel
ouvrage à la pointe de la technologie ! «Nous
sommes sur une activité de niche. Nous faisons
partie des 5 grands agenceurs français».
La CMA a su se développer sur ce créneau grâce
à son savoir-faire. Aujourd‘hui elle mise sur la
formation de son personnel pour «maintenir
ses positions dans un contexte qui n’est pas
à la croissance». En tout cas cette spécialité
fait de la CMA une «pépite» du groupe Vinci,
dixit Sylvain Bonaldi, directeur régional. ■
360.000
C’est la fréquentation annuelle que vise le nouveau palais
des congrès, après les travaux réalisés par l’Agglomération.
Jusqu’à présent, il atteignait 240.000
congressistes et visiteurs. Après la salle Hermione, l’auditorium
a été restructuré et redimensionné et 11 salles
de réunion ont été créées.
Dominique Morin
Gwendoline est très heureuse d’avoir donné sa moelle osseuse.
TÉMOIGNAGE
Sauver une vie,
«c’est extraordinaire»
«C’est extraordinaire de se dire qu’on peut sauver une vie.» Coiffeuse
à Saint-Brieuc, Gwendoline Ollivier s’est inscrite sur le registre des
donneurs de moelle osseuse à l’âge de 20 ans - elle en a 29 aujourd’hui.
«J’ai reçu un appel en 2011. J’ai fait une prise de sang,
puis une série d’examens sur deux jours à Rennes pour établir la
compatibilité. Il y a une chance sur un million. Le don s’est effectué
par prélèvement dans les os du bassin, pour un patient souffrant
d’une leucémie à Detroit, aux États-Unis. J’ai été hospitalisée deux
jours. C’était fatigant, mais ce n’est rien par rapport à ce que l’on
ressent. Les gens confondent souvent avec la moelle épinière mais
cela n’a rien à voir. La moelle osseuse se régénère en une semaine.
Plus on sera d’inscrits, plus on donnera de l’espoir aux familles.»
D’où la volonté de Gwendoline de témoigner. «Dans mon entourage,
ils sont déjà trois à avoir effectué cette démarche.» La jeune femme
a également sa carte de donneur d’organes. ■
• Le don de moelle osseuse est ouvert aux personnes de 18 à 50 ans en bonne santé. Il n’y a pas de limite
d’âge pour le don d’organes. Contact : franceadot22@wanadoo.fr / www.france-adot.org
NÉCROLOGIE
Jacques Rigaud. Ancien Président de
RTL et directeur de cabinet de Jacques Duhamel,
ancien ministre des Affaires culturelles qui a
donné son nom à un pavillon de la Villa Carmélie,
Jacques Rigaud avait présidé l'inauguration de la
Cité de la Musique, de la Danse et des Arts en
2010. A la suite de son récent décès à l'âge de
80 ans, Bruno Joncour a rendu hommage à «ce
grand serviteur de l'État, homme de culture et de
communication, dont la pensée et l'action étaient
inspirées par les valeurs de l'humanisme». ■ Jacques Rigaud et Bruno Joncour, maire.
DM
Le Griffon 9

10
Dossier
Pompes fu
un service
La régie municipale a laissé
place à une Société
d’Economie Mixte, les
Pompes Funèbres des
Communes Associées de la
région de Saint-Brieuc. Elle
élargit son territoire et ses
activités. Avec un objectif :
offrir un service public de
qualité aux familles.
Éthique, transparence, digni -
té: telles sont depuis plus de
30 ans les valeurs de la régie
municipale des pompes
funèbres qui accompagne les
familles dans des moments
difficiles. Ces valeurs seront portées de la
même manière par la nouvelle Société d’Économie
Mixte (SEM) Pompes Funèbres des
Communes Associées de la région de Saint-
Brieuc (PFCA).
«L’ancien statut n’était plus adapté, dans
un secteur qui a vu se développer de nombreuses
entreprises privées depuis l’ouverture
à la concurrence en 1993. Elles ne
sont pas soumises aux mêmes contraintes
réglementaires qu’une régie municipale,
qui est limitée géographiquement et dans
ses activités. Il convenait de mettre en
place des outils de gestion modernes »,
Le Griffon
explique Morgane Caërou, nommée directrice
générale. La Ville a opté pour une délégation
de service public. Elle a créé une SEM qui s’est
portée candidate et s’est vu confier cette mission
au terme de la procédure.
L’éthique avant tout
Les PFCA s’ouvrent à d’autres collectivités et
prennent ainsi une dimension intercommunale
«à la carte», au-delà de la seule agglomération.
« Cette SEM pourra implanter
des équipements funéraires en dehors de
Saint-Brieuc si des besoins existent. Elle
pourra mieux répondre aux demandes
des familles. Elle mettra en place de nouveaux
services comme la marbrerie. Nous
dotons ainsi le service public funéraire
des mêmes possibilités que les entreprises
privées». Les élus de la Ville et des communes
environnantes se sont largement
mobilisés sur ce projet : pour «offrir une
liberté de choix, celle de faire appel au
service public funéraire».
L’amélioration constante du service, à des

nèbres
public étendu
coûts modérés, reste l’objectif des PFCA.
Elles n’ont pas pour vocation de réaliser des
profits. «L’humain est au cœur de notre
activité. L’intérêt des défunts et des
familles est avant tout privilégié, à un
moment où ces dernières sont fragilisées.
Nous proposons une prestation adaptée
aux besoins. Nous garantissons un
accompagnement humain, éthique, sans
esprit mercantile, avec des services de
qualité quelles que soient les ressources
des familles. Les obsèques ont un coût,
celui-ci doit être juste et doit continuer à
être contrôlé par les collectivités. C’est
inscrit dans les statuts de la SEM. Les
tarifs sont votés en conseil municipal, ce
qui garantit la plus grande trans pa -
rence», dit Morgane Caërou.
La Société d’Economie Mixte est formée à
85 % d’actionnaires publics, le maximum
autorisé. La Ville de Saint-Brieuc est majoritaire
; à ses côtés, les 14 communes de l’agglomération,
mais aussi Lamballe et Saint-
Jean Kerdaniel. «D’autres s’y intéressent»,
précise Morgane Caërou. Quatre SEM extérieures
à la région, membres de l’Union du
Pôle Funéraire Public sont aussi actionnaires
: au-delà du symbole, cela favorisera
Bruno Joncour : «Laisser libre choix aux familles»
Le maire de Saint-Brieuc s’est beaucoup impliqué
dans la création de la SEM, afin de préserver et renforcer
ce service public.
«La naissance, la mort sont deux passages que chacun
traverse sans choisir le moment, deux étapes
fondamentales de la vie. Les élus municipaux ont
créé il y a plus de 30 ans un service public funéraire,
le seul du département, pour répondre aux besoins
des familles. Il garantit un service de qualité qui allie dimension humaine,
respect et éthique. Nous y sommes très attachés. Cette nouvelle SEM per-
Dominique Morin
Fabrice Picard / Totem
les synergies. La SEM PFCA, 10 e à se créer en
France, s’inscrit dans une mobilisation des
collectivités au niveau national. Par ailleurs
15 % du capital est détenu par des «entreprises
privées de l’économie sociale et
solidaire, portant des valeurs mutualistes,
telles les mutuelles Prévadiès et
Mutac, ainsi que par un organisme bancaire,
le Crédit Mutuel de Bretagne.»
Aucun des actionnaires ne percevra de dividende.
L’esprit de partenariat prédomine.
Une démarche qualité
Les PFCA peuvent s’appuyer sur une équipe
compétente et très expérimentée : celle de
la régie a été reprise et renforcée. Tous les
agents sont employés en CDI et formés
régulièrement. La structure est engagée
dans une démarche de certification. Elle
compte bien investir dans l’entretien et dans
la modernisation des équipements existants,
dans le développement des activités pour
offrir toujours un meilleur service.
Enfin un espace d’échange autour de la
question de l’éthique sera mis en place : il
impliquera les partenaires associatifs sur
« un sujet de société qui mérite une
réflexion partagée». ■
met de maintenir et renforcer ce service public. Sur ce marché très concurrentiel,
elle crée des conditions normales d’équité avec le secteur privé. Il
ne s’agit pas d’entrer en guerre contre lui, mais tout simplement de continuer
à exister. Notre démarche se justifie par une conviction forte : nous
voulons permettre la liberté de choix des familles, leur laisser la possibilité
de faire appel au service public au-delà du seul territoire briochin. Ce principe
de libre choix doit, dans ce domaine plus qu’ailleurs, être permis et respecté.
L’ambition de la SEM est de répondre durablement et avec pertinence
aux besoins de la population désireuse d’y faire appel, en privilégiant
l’exigence de qualité qui doit être sa marque de fabrique.»
Le Griffon 11

12
Dossier
Des valeurs humaines
partagées par 25 agents
Accompagner les défunts et leurs
familles nécessite des valeurs
humaines et une éthique
irréprochable. Plus qu’un métier,
une «noble mission», difficile
mais très riche humainement.
Faire connaître et reconnaître «la noble
et délicate mission» des 25 agents des
PFCA, c’est une volonté constante de
Morgane Caërou. Ils exercent un métier difficile,
soudés par des valeurs humaines et une
éthique exceptionnelles vis-à-vis des défunts
et de leurs familles : « c’est d’autant plus
important que ces dernières sont fragilisées
et donc particulièrement vulnérables».
Une équipe va chercher le corps du défunt,
parfois dans des conditions éprouvantes.
C’est généralement le premier contact avec
la famille. «Il nous faut la rassurer, lui
faire comprendre qu’elle sera accompagnée,
tout en faisant preuve de discrétion
». Coordinateur qualité des services
techniques, Olivier Le Neindre a pris le
temps «d’observer ses collègues expérimentés
avant de manipuler pour la première
fois un corps : il faut de la douceur,
de la délicatesse, faire comme si
c’était un de nos proches. Le respect du
défunt, c’est essentiel. En même temps
nous devons garder une certaine distance.
Et bien sûr veiller à l’hygiène et à
Un grand soin à toutes les étapes.
Le Griffon
Fabrice Picard / Totem
Dominique Morin
Une partie des agents funéraires autour de leur directrice : les 25 que compte
l’équipe partagent les mêmes valeurs.
la sécurité. On effectue le transport du
corps, on fait sa toilette, on l’habille.
Sans être une obligation, les soins du thanatopracteur
permettent de laisser la
meilleure image possible du défunt, de le
présenter à la famille dans toute sa
dignité. On porte attention au moindre
détail, jusqu’à la coiffure et au
maquillage.»
Ecoute, discrétion, respect,
délicatesse, soin :
des qualités essentielles
C’est le conseiller funéraire qui accueille la
famille. «L’écoute est primordiale pour proposer
ce qui est le mieux adapté aux choix
du défunt et de ses proches en tenant
compte de ses capacités financières »,
témoigne Jonathan Rebours. A ce stade, «l’esprit
public qui nous anime prend tout son
sens», souligne Morgane Caërou.
Vient le moment de préparer la cérémonie,
qui peut être religieuse. Dans ce cas le relais
est passé aux équipes cultuelles. Pour des
obsèques civiles, les trois maîtres de cérémonie
s’attachent à ce que « le défunt
puisse bénéficier d’un hommage personnalisé
», dit Christian Delhelle. Certaines
familles ont une idée très précise, d’autres
ont besoin d’être guidées. «Je leur
demande de me parler du défunt, de me
retracer sa vie. Je les invite à choisir des
photos, des textes, des musiques. Puis je
prépare les diaporamas et l’ensemble de
la cérémonie.» Ainsi chacune est unique, à
l’image du défunt ; cela facilite la sérénité du
recueillement. Et la famille est accompagnée,
épaulée, entourée jusqu’au cimetière
ou à la crémation.
Une nouvelle équipe s’est constituée pour
effectuer l’ensemble des travaux d’inhumation
: la SEM propose désormais une prestation
complète. Samuel Quinton et Yvon
Petit-Jean se sont formés au fossoyage.
Deux marbriers ont été recrutés : Sylvain
Tilly et Pierre Rouxel. « Nous accompagnons
le défunt jusqu’à sa dernière
demeure. Il faut être soigneux, vigilant,
discret, respectueux jusqu’au bout.»
« Chacun des 25 agents joue un rôle
important dans cet accompagnement de
qualité, conclut Morgane Caerou. On choisit
rarement de faire ce métier. Mais on
choisit d’y rester pour la dimension
humaine de cette belle et délicate mission
de service public.» ■

Fabrice Picard / Totem
en bref
Une cérémonie digne pour chacun. Il
arrive qu’on meure seul, qu’aucune famille
ne soit présente. «Nous avons mis en place un
cérémonial pour les personnes sans domicile fixe.
Elles sont inhumées par les PFCA au cimetière ;
un recueillement est mis en place, avec lecture de
textes, passage de musique. Une cérémonie
simple mais pleine de chaleur. Toute personne a
droit à des obsèques dignes.»
Sérénité. S’adapter aux nouvelles pratiques
et entourer au mieux les familles, c’est
un souci constant. Divers investissements ont
permis de personnaliser les hommages, d’offrir
un décor serein. Morgane Caërou et son équipe
mènent aussi une réflexion autour des rituels.
«Pour que le processus de deuil puisse avoir lieu,
il faut une cérémonie digne et apaisée.»
La salle de cérémonie du pôle funéraire.
Cérémonies civiles et religieuses. Les
défunts sont accompagnés dans le respect de
leurs volontés et croyances. Les PFCA s’adaptent
ainsi aux différents rites religieux. Pour les athées,
les catholiques et protestants, la toilette est réalisée
par ses agents ; pour les musulmans par
l’imam et les juifs par le rabbin. Seules les cérémonies
civiles et juives se déroulent au pôle funéraire,
en l’absence de synagogue à Saint-Brieuc.
Les autres se répartissent dans les lieux de culte.
Souvenir. Plusieurs mois après un
décès, on peut avoir besoin de se recueillir, de
partager, de se souvenir. Fin octobre, les PFCA
organisent une cérémonie autour de textes ponctués
de chants gospels.
Au-delà des obsèques. Les Pompes
Funèbres des Communes Associées
proposent une assistance juridique gratuite dans
les trois mois qui suivent le décès, pour toutes les
démarches administratives à régler.
Geneviève Leprohon
Cathie Le Gallic, coordinatrice de l’équipe deuil et Annick Cardinal, présidente de
JALMALV 22.
JALMAV se met à l’écoute
Jusqu’à la mort accompagner la vie : le nom
de JALMALV porte en lui sa philosophie. Pour
cette association, la mort est tout sauf un tabou. Ses
bénévoles sont au cœur de la vie, «de la rencontre
humaine, de l’échange», dit la présidente de l’antenne
costarmoricaine Annick Cardinal. Ils offrent
aux personnes gravement malades une écoute, un
soutien, ils rassurent par leur présence, en accueillant
une parole, des questions, des peurs que l’on ne peut
pas toujours dire à ses proches. Les bénévoles ont
suivi une formation d’une année, pris le temps de la
réflexion, rencontré un psychologue. Ils continuent,
au fil des mois, de participer à des groupes de parole
avec un professionnel et à des formations continues,
pour garder une écoute empathique tout en
conservant le recul nécessaire.
Au fil des ans, la fédération s’est rendu compte que
les personnes en deuil pouvaient aussi avoir besoin
d’être accompagnées. Elle a créé des équipes spécifiques,
dont les membres complètent leur formation
à cet effet. «Les gens ressentent le besoin de venir
Plus de crémations
La crémation est en hausse. La création
d’un crématorium en 2000 a répondu à une
évolution des pratiques et rituels funéraires. Les
cimetières offrent une sépulture et des lieux de
reccueillement. En 1980, la crémation représentait
0,9 % des obsèques au plan national ;
aujourd’hui 31 %. A Saint-Brieuc, ce choix est
opéré dans plus de la moitié des cas et s’accompagne
souvent d’une cérémonie civile.
Dominique Morin
nous voir juste après le décès comme un an plus
tard, voire plus. Tout dépend du cheminement de
chacun dit Cathie Le Gallic, coordinatrice de l’équipe
deuil. Nous commençons par des entretiens individuels,
renouvelés à la demande de la personne.
Nous sommes là pour écouter. Nous sommes anonymes,
extérieurs à la famille. Nous pouvons tout
entendre. Nous ne donnons jamais de conseil, nous
ne portons pas de jugement. Ce que nous proposons,
c’est bien une rencontre, un échange. Nous
animons aussi des groupes d’entraide mensuels».
Les bénévoles ne sont pas psychologues : «si nous
sentons une personne trop fragilisée, en danger,
nous l’orientons vers un professionnel». ■
• JALMALV, Accompagnement de fin de vie et de
deuil, y compris pour les enfants et adolescents.
L’association organise aussi régulièrement des
ciné-débats en lien avec les PFCA, dont elle est
partenaire dans différentes actions. Contact:
02 96 60 89 59 - jalmalv22@orange.fr
Le Griffon 13

la ville
Les investissements en
Le contexte de la crise contraint
à une gestion rigoureuse et à
des choix. La Ville reste
volontariste en investissant plus
de 16 M€ en 2013.
finances
Rénovation urbaine, attractivité du
centre-ville et du territoire, requalification
ou création d’équipements scolaires,
sportifs, culturels restent les grandes
priorités de la Ville. Elle doit dans le même
temps investir pour entretenir son patrimoine.
❶ Rénovation urbaine : plus de 3,2 M
A Balzac, Europe, Ginglin et la Croix Saint-Lambert,
l‘aménagement des espaces publics se poursuit
autour des logements réhabilités ou reconstruits.
Et de nouveaux équipements voient le
jour, notamment pour les jeunes. A l’Est, l’ancienne
école d’Alsdorf sera transformée en centre
de loisirs. La Ville crée un terrain multisports. La
construction de la maison du petit enfant du Cerf-
Volant est bien engagée.
A la Croix Saint-Lambert, une extension du
centre commercial est prévue sur plus de 800m 2
pour l’ouvrir sur le nouveau quartier. Des cellules
commerciales (dont la pharmacie du quar-
14
Le Griffon
Photos : Dominique Morin
tier), un local de tri sélectif et des toilettes
publiques sont prévus dans cet espace.
❷ Centre-ville : 3,7 M€
Charner reste le chantier phare au centre-ville
avec l’aménagement de l’esplanade publique.
Les abords de la Villa Carmélie seront réalisés.
Et de nouveaux projets sont inscrits au stade des
études : la requalification du parc des Promenades
; l’aménagement de la rue des Buttes et de
ses deux carrefours (rues de Brest / Corderie),
dans le cadre du plan de déplacements du
centre-ville ; le transfert des halles alimentaires.
«Un budget volontariste et maîtrisé»
«Il nous faut prendre en compte le contexte de crise
pour aujourd‘hui et pour demain». Bruno Joncour a rappelé
les contraintes qui pèsent sur les collectivités,
notamment le gel des dotations de l’État et l’accès à
l’emprunt plus difficile. Voilà qui impose un «sens des
responsabilités partagé par tous, des efforts collectifs et
répartis», souligne le maire à l’heure de voter «un budget
volontariste et maîtrisé». Les dépenses de fonctionnement
sont contenues pour mieux continuer à investir
dans «la poursuite de l’action municipale, autour de ses
axes prioritaires: l’aménagement urbain, la proximité, la
cohésion sociale, dans une ville dynamique et solidaire».
La pression fiscale n’augmentera pas en 2013 ; les taux
❸ ❷
❹
❸ Entretien des espaces
et du patrimoine : 4M€
La Ville a créé il y a 5 ans un Plan Pluriannuel
d’Entretien pour ses espaces publics et 350 bâtiments
municipaux. Ce ne sont pas forcément les
travaux les plus visibles. Mais ils sont indispensables
pour pérenniser ces équipements et
mobilisent des sommes importantes d’une année
sur l’autre. La Mairie s’attache à avoir une bonne
connaissance de ce patrimoine pour identifier
les besoins et les prioriser. Différents axes guident
les choix. Le premier d’entre eux, c’est la
sécurité. Sur l’espace public, le carrefour à l’en-
Dépenses de fonctionnement Dépenses d’investissement

2013
❶
trée du lycée Freyssinet sera réaménagé en 2013,
afin de mieux gérer les flux piétons, bus et automobiles.
Les ouvrages d’art représentent un
poste conséquent. Un diagnostic sera mené sur
les falaises et autres mouvements de terrains
dans le cadre de la prévention des risques. Dans
les bâtiments communaux, les mises aux normes
sont des incontournables : incendie, électricité,
ascenseurs…
Les économies d’énergie constituent un 2 e axe :
d‘imposition restant identiques. Stabilité de la dette,
hausse de la capacité d’autofinancement, baisse du
recours à l’emprunt d’équilibre caractérisent le budget
cette année.
Au total, il s’élève cette année à 89,474 M€ contre
94,54 M€ en 2012. Les dépenses réelles de fonctionnement
pèsent 63,87 M€ (+0,44 %), les recettes
66,97 M€ (+1,42 %). A noter une baisse des dépenses
de personnel de 147 000 €.
L’autofinancement brut s’élève à 3,09 M€. Une fois le
capital de la dette remboursé, 1,46 M€ est affecté au
financement de l’investissement. Investissement qui
s’élève à 16,8 M€, financé par différentes recettes
dont un emprunt d’équilibre de 7,9 M€.
nouvelles chaufferies et isolation dans les bâtiments,
éclairage public de la voirie.
L’accessibilité des personnes handicapées progresse
au fil des ans : feux tricolores adaptés,
places de stationnement, bâtiments…
Les écoles nécessitent chaque année autour de
200000€ pour le gros entretien.
Ces travaux permettent aussi d’améliorer le
cadre de vie. En 2013 l’aménagement de la place
Saint-Pierre s’achèvera. Des jeux seront changés
dans le square Ambroise-Croizat et à la Ville
Oger. Les cours de récréation des écoles Grand
Clos élémentaire, Berthelot maternelle et Croix
Rouge seront réaménagées.
❹ Écoles, culture, sports : 4,9 M€
A l’école Dolto, les travaux ont commencé cet
hiver pour une livraison en 2014. Beauvallon
devrait démarrer dans les prochains mois.
D’ores et déjà la Ville étudie les programmes
futurs (Jean Nicolas, Cesson Bourg et Berthelot).
Côté culture, la requalification de l’école des
Beaux-Arts avance à bon rythme. Le projet pour
le nouvel équipement multifonctions de la Croix
Saint-Lambert sera choisi au printemps.
Au chapitre des sports, le nouveau complexe de
football de la rue de Genève remplacera l’équipement
de Mazier. La construction de vestiaires
et tribunes est programmée en 2013 et l’aménagement
d’un terrain synthétique en 2014. Le nouveau
terrain de Kergroas aux Villages compensera
celui de Brézillet. La création d’un nouvel
accueil au centre de voile des Rosaires complètent
le programme. ■
Les chiffres clés
-Dépenses réelles de fonctionnement / hab. : 1329€
-Produit des impositions directes / habitant : 603€
- Recettes réelles de fonctionnement / hab. : 1393€
-Dépenses d’équipement brut / hab. : 349€
-Encours de la dette / hab. : 389€
-Dotation globale de fonctionnement / hab. : 342€
-Dépenses de personnel / Dépenses réelles
de fonctionnement : 65,90 %
-Coefficient de mobilisation du potentiel fiscal : 1,36
-Dépenses réelles de fonctionnement + Remboursement
annuel de la dette en capital / Recettes réelles
de fonctionnement : 97,82 %.
-Dépenses d’équipement / recettes réelles de
fonctionnement : 25,10 %.
-Encours de la dette / recettes réelles
de fonctionnement : 27,96 %.
actualités
Le développement
durable
comme leitmotiv
Construire une maison du petit enfant «passive»,
qui consomme très peu d’énergie, c’est un
geste fort en matière de développement durable.
Le Cerf-Volant sera exemplaire. Mais le développement
durable se concrétise à travers d’autres
projets. «C’est un axe politique fort et permanent»,
commente Bruno Joncour.
•La rénovation urbaine intègre cette donnée à
tous les échelons, de la gestion naturelle des
eaux pluviales (par les noues) à la clause d’insertion
sociale.
• Le service des Espaces verts est à la pointe avec
la chaufferie au bois des serres, la suppression
des produits phytosanitaires…
Les serres de la Ville Jouha, exemplaires.
•La propreté urbaine prend de nombreuses initiatives:
utilisation des eaux non traitées de Dou -
venant et du Gouët, réalisation d’une aire de
stockage de balayures bétonnée permettant de
récupérer les jus pollués.
•A l’Informatique, le remplacement des écrans
d’ordinateur a permis de réaliser plus de 50%
d’économies d’énergie depuis 2005.
•Et bien sûr la Direction de l’Environnement, de
la Santé et du Développement durable mène de
nombreuses actions de sensibilisation, en plus
d’appuyer les services dans les projets. Quelques
exemples parmi d’autres sur les années 2010-
2013. La Ville a fait un calcul sur 2011-2012 : ses
initiatives ont généré 200000€ qui à terme viendront
compenser les surcoûts à l’investissement.
Le Griffon 15
Catherine Beauvir

la ville
PEM:
une belle vitrine autour de la gare
Les partenaires ont retenu le projet de l’Atelier Villes et Paysages pour l’aménagement des
espace publics.
déplacements
Atravers son futur pôle d’échanges multimodal
et le quartier qui se développera,
Saint-Brieuc et son agglomération affirmeront
une nouvelle image à partir de 2017. Une
image qui se dévoile désormais sur le projet imaginé
par L’Atelier Villes et Paysages, pour une
première phase de travaux dont l’Agglomération
16
Le Griffon
est maître d’ouvrage. Le jury de concours, composé
d’architectes, d’élus et du Comité d’Animation
de Robien a retenu ce projet à l’unanimité.
Il concerne entre autres les parvis nord et sud, le
boulevard Carnot, la nouvelle passerelle et la
rue Pierre Semard.
Une bonne liaison avec Robien
En conseil d’agglomération, Dominique Le Meur,
vice-président en charge des Transports, et
Atelier Villes & Paysages
Du côté
centre-ville.
l’équipe de techniciens, commune à Saint-Brieuc
Agglomération et à la Ville, se sont attachés à
mettre en avant les atouts du projet retenu, qui
permettent de répondre aux grands enjeux du
projet (notre encadré).
La future passerelle sera un élément marquant
du futur PEM. Elle offre une belle courbe, affirme
dans le paysage la modernité du projet, tout en
mettant en valeur le bâtiment historique. Elle
permettra d’assurer la liaison entre Robien et le
A savoir
Du côté
de Robien.
Saint-Brieuc Agglomération (espaces publics, future
gare urbaine et interurbaine), la SNCF (bâtiment de la
gare), RFF (accessibilité des quais) sont les maîtres
d’ouvrage du PEM en partenariat avec la Ville, le
Conseil Général, la Région, l’État. Avec l’arrivée de la
Ligne à Grande Vitesse et le déploiement des TER,
l’enjeu c’est d’accueillir dans de bonnes conditions un
million de voyageurs supplémentaires d’ici 2020.
C’est de bien organiser l’ensemble des déplacements,
et notamment les transports en commun autour de la
gare en favorisant le bon fonctionnement entre eux.
Atelier Villes & Paysages

centre-ville, ainsi que l’accessibilité des personnes
à mobilité réduite sur les quais par des
ascenseurs.
D’une largeur de 4,80 m, elle sera semi-couverte
et munie d’une paroi vitrée de protection à
l’ouest. On y accèdera sur les deux parvis piétons
au nord et au sud. Les transports en commun
s’organiseront au nord, les accès des automobilistes
au sud.
Des espaces paysagers
Pour ces derniers, environ 450 places de stationnement
sont nécessaires pour remplacer celles
de l’esplanade Alfred-Jarry, du parking Eiffia et
de la place François-Mitterrand, mais aussi pour
engranger de nouveaux flux de voyageurs. Dans
l’option retenue, 230 places seront aménagées
dans un parking souterrain de 2 niveaux sous le
parvis central côté sud, le reste sur une aire en
surface très arborée. C’est un des éléments permettant
la bonne intégration du PEM au quartier
de Robien. Un jardin public est prévu à l’ouest, le
long du boulevard Carnot.
Parvis Nord et Sud
dans le même esprit
La gare s’ouvre bien au sud : sur le parvis, un
espace billettique et information partagé par les
différents transports en commun sera créé. Les
bus scolaires se positionneront à proximité. Et le
parvis desservira la rue Jules Ferry pour valoriser
ses commerces. Mis à double sens, le bd Carnot
bénéficiera d’un aménagement de qualité grâce à
C’est aussi de s’appuyer sur cette opportunité pour
bien aménager et développer l’ensemble du quartier
en élargissant le centre-ville au sud, et réciproquement.
L’ensemble du PEM était évalué à 21,5M€ HT hors
parking souterrain et sera réalisé entre 2014 et 2017.
Cette première phase sur les espaces publics coûtera
13,5M€ HT (8,2M€ auxquels s‘ajouteront 5,3M€
supplémentaires pour l’option de parkings retenue).
L’année 2013 sera consacrée à la concertation : le
projet sera présenté au grand public qui pourra faire
part de ses remarques. Il a déjà été dévoilé à Robien
fin janvier, lors d’une première exposition.
Atelier Villes & Paysages
la requalification de l’actuelle zone de frêt.
Le parvis nord est pensé dans le même esprit
pour offrir une homogénéité d’aménagement. Du
tertiaire et de l’habitat sont envisagés au nord,
mais aussi au sud, où une possible future urbanisation
des lieux est anticipée. Le renouvellement
urbain et le développement du quartier de la
gare seront pensés à travers la future Zone
d’Aménagement Concerté. ■
La passerelle sera un élément marquant.
Ils ont dit
Armelle Bothorel
«Nous étions fiers d’être les premiers de Bretagne à
signer un contrat de pôle en 2011. A travers ce Pôle
d’Échange Multimodal, Saint-Brieuc affichera un dyna -
misme visible dès l’arrivée à la gare. Le PEM est un défi
pour la ville, l’agglomération et toute la région. Ce
projet est central dans la dynamique autour des mobilités,
du développement durable, du développement
économique. Il prévoit aussi une mixi té d’activités,
avec de l’habitat, du tertiaire, une dynamisation du
commerce. Et il répondra aux attentes de la population,
qui souhaite valoriser ce quartier.»
Bruno Joncour
«Le projet retenu est celui qui répond le mieux aux
enjeux de développement, d’aménagement et de
cohérence autour de la gare. Il respecte le souci
d’une bonne intégration urbaine et architecturale à
l’existant. Il préserve un équilibre entre ce qui relèvera
du bâti et la dimension paysagère. Il respecte
l’histoire tout en s’inscrivant dans l’avenir. Il peut
intéresser des entreprises souhaitant implanter leur
siège social à proximité d’une gare à vocation
départementale - il y a déjà des demandes. Enfin il
permettra de bien relier Robien au centre-ville.»
actualités
Dominique Morin
travaux
Rue Jules Ferry,
nouvelle phase
Un chantier comme celui de la rue Jules-Ferry
occasionne forcément des perturbations et des
désagréments. Mais les travaux suivent leur cours et
dans la tranche la plus avancée, entre Hoche et Carnot,
les habitants et commerçants peuvent entrevoir les
améliorations qui seront apportées sur cet axe.
D’ici là les techniciens et les élus vont régulièrement à
la rencontre des riverains pour informer au mieux, tenir
compte des livraisons des commerçants. Une lettre
mensuelle détaille les incidences des travaux sur la circulation.
Et la Ville a aidé les commerçants à organiser
des animations : une tombola a eu lieu à Noël. Une
chasse au trésor amusera les enfants à Pâques.
D’ici là, les travaux se poursuivent. Il seront terminés en
mars sur le tronçon Hoche-Carnot. Les réseaux (ERDF,
GRDF, Orange) sont en cours jusqu’en avril, la voirie sera
réalisée entre avril-mai et juillet. Entre Zola et Jean-
Macé, les réseaux sont achevés ; l’intervention sur la
voirie aura lieu dans le courant du 1 er semestre. Entre
Jean-Macé et la rocade, fin des travaux d’ici mars-avril.
Le tout sous réserve des conditions météorologiques et
autres aléas de chantier. ■
• Lettre d’infos mensuelle disponible chez les commerçants
du quartier. Contact : Pierre-Olivier
Richard, 02 96 62 56 98.
Une vue de la rue courant février. Depuis,
les travaux ont bien avancé.
Le Griffon 17

la ville
Parking Charner : direction rue Kléber
centre-ville
Ouvert fin octobre 2012, le parking Charner
n’a pas encore retrouvé le public
qui le fréquentait lorsqu’il était en surface.
Depuis que le site est en chantier, ses usagers
ont pris d’autres habitudes. Mais sa fréquentation
augmente régulièrement. Et la Ville a
d’ores et déjà enregistré plus de 160 demandes
d’abonnement. Elle va accroître la signalétique
pour mieux guider les automobilistes vers la
nouvelle entrée de la rue Kléber.
Le parking trouvera sa pleine vocation dans les
années qui viennent. Souterrain, il permet de
créer une esplanade publique qui sera un lieu de
passage et d’animation : les travaux de réseaux
sont terminés, l’escalier rue Kléber a pris forme.
L’aménagement de surface a commencé, pour
une livraison cet été.
L’école des Beaux Arts poursuit sa réhabilitation.
Deux hôtels et un restaurant vont être aménagés
dans le bâtiment B de Charner ; leurs
clients apprécieront de pouvoir bénéficier d’un
stationnement sécurisé. Le reste du site
accueillera à terme de nouvelles activités pensées
dans le cadre de la future ZAC de la gare, y
compris sur l’espace appartenant aujourd’hui au
ministère de la Défense, qui accepte de céder
une partie de ses bâtiments à la Ville. Enfin «ce
parking anticipe l’évolution de tout un quartier
autour de l’arrivée de la ligne à grande
vitesse en 2017» souligne le maire.
La Ville réaménage par ailleurs l’esplanade
Alfred-Jarry et harmonise les tarifs sur les places
de stationnement situées en surface boulevard
Charner et place François Mitterrand, une zone
Des modifications pendant les travaux
En temps normal l’accès au parking se fait par la rue
Kléber (sens unique) depuis Clemenceau ou Alsace-
Lorraine. La Ville réaménage la portion comprise
entre Clemenceau et l’extrémité Ouest de Charner, ce
qui entraîne des modifications de circulation.
- 1 ère phase de travaux : ERDF déplace le transformateur
électrique sur une durée de trois à quatre
semaines d’ici fin mars.
- 2 e phase : en avril, sur environ 3 semaines, la SCREG
réalise la voirie (sous réserve météo ou autres).
• Quand les travaux sont positionnés dans la portion
comprise entre Alsace-Lorraine et l’extrémité ouest
de Charner : circulation interdite sur cette portion de
18
Le Griffon
Direction de la Communication
Accès par Clemenceau
Accès par Alsace-Lorraine
Accès par la rue de la Gare
pendant une dizaine de jours
en avril. Sens de circulation
Kléber inversé.
rouge pour favoriser la rotation des véhicules.
Quelques places seront réservées aux loueurs
de voitures. ■
• Parking Charner, 308 places ; 1€ de l’heure, 40€
le mois. Entrée par la rue Kléber.
la rue Kléber. Accès au parking par les rues
Clemenceau ou Alsace-Lorraine.
• Pendant les travaux sur la portion comprise entre
Clemenceau et le carrefour Alsace-Lorraine/Kléber :
accès au parking par la rue Alsace-Lorraine.
• Sur une dizaine de jours en avril, pendant les travaux
sur le carrefour Alsace-Lorraine/Kléber, accès
par la rue de la Gare, le sens unique de la rue Kléber
étant alors inversé.
•Tenez vous informés sur www.saint-brieuc.fr
(Mon quartier, travaux), dans la presse locale, et
suivez les déviations mises en place.
Dominique Morin
Le carrefour Alsace-Lorraine/Kléber sera
aménagé en placette traitée de manière
«apaisée» pour donner priorité aux piétons.
Une liaison
vers le centre-ville
La Ville réalise un aménagement qualitatif
de la rue Kléber dans la continuité de l’escalier
monumental qui mènera sur l’esplanade
Georges Pompidou. Celle-ci deviendra
un lieu significatif, trait d’union entre la
gare et le centre-ville. En contrebas de
l’emmarchement, le carrefour Kleber /
Alsace Lorraine sera aménagé en placette,
traitée de manière «apaisée» pour donner
priorité aux piétons.

Fotolia
sécurité
Gel: des cheminées
à surveiller
L’humidité et le gel ne font
pas bon ménage pour les
têtes de cheminées,
qui peuvent
ainsi se trouver
endommagées
et dont des
éléments peuvent
tomber
sur les trottoirs ou les voies de circulation.
Il revient à chaque propriétaire d’immeuble de
veiller au bon état de son bien. En cas de désordre
apparent (risque de chutes de matériaux), celui-ci
doit sans délai faire procéder aux travaux qui s’imposent
par un homme de l’art.
Pour les cas de péril imminent (remise en cause de
la sécurité des usagers) le Service Travaux de
Proximité de la mairie de Saint-Brieuc peut se substituer
au propriétaire du bien pour organiser un
périmètre de sécurité, voire dans certains cas supprimer
le danger. ■
• Contact en cas de péril imminent : service des
Travaux de Proximité, 02 96 62 53 53.
circulation
Balzac. Les travaux de réseaux (Aggloméra -
tion/eau, ERDF/électricité, GrDF/gaz) préalables à TEO
se poursuivent rue Balzac en mars et avril. La circulation
sera perturbée entre Corneille et la place de la Cité.
Branchements plomb. Saint-Brieuc Agglo -
mé ration intervient de la manière suivante : du 25
février au 8 mars rues Jean- Métairie , Saint-Vincent de
Paul, place Glais-Bizoin, rue de Gouët. Du 11 au 15
mars place Sainte-Thérèse, rue Cardenoual. Début avril
rue Alsace-Lorraine. Du 22 avril au 3 mai rue Baratoux;
du 22 avril au 10 mai bd Wal deck-Rousseau. Circula tion
interdite durant les travaux.
Centre-ville. Du 22 avril au 3 mai, ERDF et
Saint-Brieuc Agglo interviennent rues du 71 e RI et de
Brest, entre la rue de la Gare et la rue des Capucins.
Circulation interrompue dans le sens périphérie / centreville.
Élagage. Au printemps, les travaux d’élagage
occasionnent des perturbations en différents endroits.
•Travaux et circulation : www.saint-brieuc.fr/ Amé -
na gement urbain/travaux et dans la presse locale.
Cyril Frionnet
La future école municipale des Beaux-Arts
prend forme. La pierre et la brique des
murs sont mises à nu, les dalles sont coulées,
les fenêtres posées, les belles poutres agrémentent
les plafonds. Les nouveaux escaliers de
béton mènent d’un étage à l’autre. De vastes et
beaux volumes apparaissent, avant d’être repensés
pour les différentes activités de l’établissement,
en mariant les éléments anciens conservés
avec des aménagements contemporains. «Ce
sera un peu plus petit qu’avant, mais avec
des espaces complètement redessinés», précise
la nouvelle responsable Judith Quentel.
Notamment un atelier de dessin doté d’une belle
verrière aux poutres apparentes sous 7 mètres
de plafond.
Au final l’école sera plus fonctionnelle, au point
de créer une salle de conférence, une autre d’exposition.
«Chaque atelier pourra accrocher,
présenter et valoriser ses œuvres. Ce sera un
lieu très vivant. C’est vraiment excitant pour
moi de prendre mes fonctions dans ces conditions»,
dit Judith Quentel, très enthousiaste.
En attendant, les élèves des Beaux-Arts ont pris
possession des anciens locaux du Conservatoire.
«On les bichonne, on fait de nombreuses sorties,
on organise des «workshops», des stages
animés par des artistes de renom».
Parallèlement, toute l’équipe planche sur le projet
actualités
Les élèves de la Prépa Beaux-Arts suivent de nombreux ateliers : ici un «workshop» animé
par Sammy Engramer, plasticien de renom et Ghislaine Trividic, professeur.
Beaux-Arts :
le gros œuvre est terminé
culture
Dominique Morin
d’établissement des Beaux-Arts et s’est investie
dans la création d’un conseil d’établissement. «Les
élèves ou leurs parents selon l’âge ainsi que les
professeurs y sont représentés. C’est une instance
consultative de dialogue avec les usagers,
explique Brigitte Blévin, maire adjointe en
charge de la Culture. Avec la réhabilitation, une
nouvelle dynamique s’engage aux Beaux-Arts.»
Les élèves intégreront leurs nouveaux ateliers en
septembre. Les salles d’exposition et de conférences
seront réalisées en 2014. ■
•C’est la période des inscriptions à la Prépa des
Beaux Arts : 02 96 01 26 56 ; toutes les activités sur
www.saint-brieuc.fr / Sortir / Culture.
L’atelier de dessin et sa verrière.
Le Griffon 19

Dominique Morin
la ville
Pour économiser l’énergie
éclairage public de réduire l’éclairage entre 22 h et 6 h. Et elle
Depuis plusieurs années déjà, la politique
d’éclairage public est guidée par les
économies d’énergie. Ainsi les lampes à
vapeur de mercure sont remplacées par des
lampes sodium haute pression (c’est une directive
européenne). Saint-Brieuc en compte 2000,
sur les 8000 points lumineux du paysage urbain.
400 seront changés en 2013, dans les quartiers
Saint-Jouan, Ville Jouha, Robien et Saint-Michel.
La Ville en profite pour équiper les lanternes de
gradateurs d’économie d’énergie, qui permettent
20
Le Griffon
choisit des matériaux de qualité pour cet investissement
de long terme. « Au final nous
consommerons 50% d’énergie en moins, tout
en éclairant mieux », dit Yannick Mayeux,
adjoint au maire en charge de ce dossier.
Consommer moins, éclairer mieux, c’est la ligne
de conduite qui guide tous les chantiers. Christophe
Glatre, responsable de service, suit les
innovations et collabore avec le Syndicat Département
d’Électricité pour les nouveaux projets
afin de trouver les solutions technico-économiques
adaptées à chaque site. Les feux de
culture
Musée:
l’histoire de l’art sous un angle local
Le musée de Saint-Brieuc propose aux
professeurs des séances qui leur permettent de
mieux préparer les nouveaux cours d’histoire
de l’art et d’utiliser le musée comme ressource.
«Nous donnons des clés pour étudier une
œuvre, dit Aurélie Maguet, médiatrice. Nous
mettons en avant le contact direct avec les collections,
les artistes locaux comme Mathurin
aussi dans des mouvements artistiques et
s’avèrent riches d’enseignements : on n’est pas
obligé d’aborder cette matière à travers les
seuls Picasso ou Rembrandt.» Cette initiative
du musée, qui travaille sur ce projet avec un
professeur-relais, est unique en Bretagne et
très appréciée des enseignants. ■
Méheut ou René-Yves Creston. Ils s’inscrivent Aurélie Maguet présente le métier à tisser.
Dominique Morin
signalisation tricolores et les illuminations de
Noël à LED complètent la panoplie des solutions.
Elles portent leurs fruits de manière significative.
En 10 ans, la consommation des illuminations de
Noël a été divisée par 10 : elle équivaut à celle de
5 maisons individuelles sur un an. Celle des feux
tricolores s’est réduite d’un tiers. Celle de l’éclairage
public a baissé de 10 %.
La facture ne baisse pas pour autant, avec un
prix de l’énergie qui a augmenté de 50 % en 10
ans. Dans cette configuration, mieux vaut effectivement
réduire sa consommation ! ■
• Les travaux sur l’éclairage public sont financés à
62 % par la Ville, à 38 % par le Syndicat départemental
d’électricité.
Des candélabres éteints
sur la rocade
Depuis le 1 er février, les candélabres n’éclairent plus
la rocade urbaine sur la portion comprise entre les
ronds-points des Gallois (Saint-Brieuc) et du Carpont
(Ploufragan), en passant par celui de Brézillet
(Trégueux). L’éclairage routier est maintenu aux giratoires,
mais réduit.
C’est une expérimentation menée, pour une durée
de 6 mois jusqu’au 1 er août, par le Conseil général, en
partenariat avec les communes et le Syndicat
Départemental d’Électricité. Durant toute cette
période, les incidences seront soigneusement étudiées,
dans tous leurs aspects. Si l’expérience s’avère
concluante, le principe sera validé. Là encore, avec
pour objectif les économies d’énergie. ■

Fotolia
Une procédure simplifiée pour répondre au besoin de proximité des familles.
Abonnements simplifiés
dans les écoles
éducation
Simplifier les démarches liées aux abonnements
pour la restauration et les accueils
périscolaires : c’est le but des nouvelles
modalités mises en place par le service Éducation,
«pour répondre au besoin de proximité
des familles et pour proposer une procédure
plus souple », souligne Odile Rault, maireadjointe.
D’une part, les abonnements peuvent désormais
être pris dans les Espaces de Proximité Nord,
Ouest et Sud, qui jusqu’à présent n’assuraient
que la vente de tickets.
D’autre part, les familles payant le plein tarif ou
résidant hors de Saint-Brieuc ont désormais la
en bref
Tambours pour la paix. 130 écoliers battent
tambours et lisent les poèmes qu'ils ont imaginés pour
la paix, jeudi 21 mars à 11 h 45 sous les halles Georges
Brassens. Une opération organisée par les accueils péri- Archives /
scolaires. Ils se mobilisent ainsi contre toutes les formes Morin
de violence, ici et ailleurs dans le monde. Saint-Brieuc est
une «Ville Amie des Enfants», partenaire de l’Unicef. Dominique
possibilité de s’inscrire sur le site internet de la
Ville (www.saint-brieuc.fr/Étudier) : elles remplissent
le formulaire en ligne en fonction du
nombre de jours par semaine et du nombre de
périodes qu’elles souhaitent réserver ; elles
impriment la facture et l’envoient accompagnée
du règlement par chèque au Point Accueil Éducation
- Hôtel de ville - CS 72365 - 22023 Saint-
Brieuc Cedex.
Rappelons qu’il est possible de s’abonner à la
carte pour 1 à 4 jours par semaine, l’année étant
divisée en 7 périodes. Les abonnements donnent
droit à des tarifs plus avantageux. ■
• Les coordonnées et horaires des différents équipements
figurent en page 38 du Griffon.
actualités
permanences des élus
Le maire et ses adjoints se tiennent à votre
dispo sition, sur R/V auprès de leurs secrétariats.
■ Bruno Joncour,
Maire de Saint-Brieuc.
Mardi de 9h30 à 12h, sur R/V au 02 96 62 54 18.
■ Marie-Claire Diouron,
adjointe en charge des grands projets,
de la rénovation urbaine, de la coopération
intercommunale et des nouvelles technologies.
Le jeudi de 16h à 18h. 02 96 62 55 85.
■ Yannick Mayeux,
adjoint en charge de l’aménagement de l’espace public,
des modes de déplacement et des relations européennes.
Le jeudi de 14h à 17h30. 02 96 62 56 95.
■ Brigitte Blévin,
adjointe en charge de la culture, des relations
publiques et de la coopération internationale.
Le mardi de 14h à 16h. 02 96 62 55 85.
■ Roger Bonnin,
adjoint en charge du patrimoine,
des bâtiments publics et des travaux de proximité.
Le vendredi de 10h à 12 h. 02 96 62 55 85.
■ Odile Rault,
adjointe en charge de l’éducation
et de la vie scolaire et universitaire.
Le lundi de 10h à 12h. 02 96 62 56 95.
■ Pierre Delourme,
adjoint en charge de l’action sociale,
du handicap, de la sécurité et des finances.
Le mercredi de 14h à 16h. 02 96 62 55 85.
■ Joëlle Le Gagne,
adjointe en charge de l’enfance,
de la jeunesse et de la solidarité.
Le mercredi de 14h30 à 17h. 02 96 62 55 85.
■ Gérard Blégean,
adjoint en charge du sport, des ressources humaines,
de la démocratie locale et de la vie des quartiers.
Le jeudi de 14h à 17h30. 02 96 62 56 95.
■ Philippe Guéniffey,
adjoint en charge de l’environnement, de la santé,
du développement durable et des services généraux.
Le vendredi de 14h à 17h. 02 96 62 56 95.
■ Élisabeth Séité,
adjointe en charge du commerce, du tourisme
et de l’animation de la ville.
Le lundi de 14h à 16h. 02 96 62 55 85.
■ Jean-Jacques Fuan,
adjoint en charge de l’urbanisme, de l’habitat,
du littoral et de la communication.
Le mercredi de 9h à 12h. 02 96 62 56 95.
Le Griffon 21

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22
Le Griffon
Opinions
GROUPE DE LA MAJORITÉ
Élaboration d’un Plan de Référence
pour dessiner le Saint-Brieuc de demain
Chef-lieu des Côtes d’Armor et Ville centre de
l’agglomération, Saint-Brieuc devrait compter
plus de 50000 habitants à l’horizon 2025.
Pour accompagner cette dynamique, il est apparu
capital à la municipalité briochine de tracer dès
aujourd’hui des perspectives d’évolution cohérentes,
harmonieuses, inspirées par la recherche
de cohésion sociale.
C’est une véritable démarche de «Projet Urbain» qui va
permettre à la Ville de s’engager activement en matière
d’aménagement et de soutenir ses ambitions dans la
durée.
Voilà pourquoi, forts du dialogue constructif instauré
dans le cadre de l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme
(PLU) qui sera adopté au courant de ce mois,
nous entrons aujourd’hui dans une nouvelle phase de
réflexion pour définir, avec tous les acteurs de la Cité et
de l’agglomération, un «Plan de référence», véritable
programme d’actions au service du «Projet Urbain».
Le «Plan de Référence» fixera la cohérence d’une vision
d’ensemble de l’action urbaine et définira les enjeux
forts de renouvellement et de développement qui en
seront les axes pertinents.
En effet, force est de constater que la construction
d’une cité dans le cadre de son évolution est un exercice
de plus en plus contraint, où de nombreuses thématiques
interagissent, dans un contexte où la législation
de l’urbanisme et de l’environnement est légitimement
de plus en plus exigeante pour les projets.
La démarche de «Projet Urbain» répond à la nécessité
de disposer, face aux enjeux de son développement,
d’un cadre spatial définissant, à l’échelle de la Ville, les
grandes évolutions à moyen et long terme et permettant
d’accueillir les différentes opérations d’aménagement
et d’urbanisme prévues ou à envisager. Ce cadre
global pour les projets correspond également aux
attentes des habitants rencontrés lors de la concertation
du Plan Local d’Urbanisme (PLU). Le PLU constitue
un document de planification et un cadre réglementaire
pour les constructions, mais il ne peut, à lui seul, couvrir
tous les aspects du «Projet Urbain».
L’élaboration d’un «Plan de Référence« permettra de
DR
Le « Plan de Référence » a pour but de dessiner le Saint-Brieuc des prochaines décennies.
compléter le «Projet Urbain«, en intégrant le phasage
des projets, en définissant les conditions du pilotage
des actions et en les hiérarchisant.
Ce «Plan de Référence» sera la pièce opérationnelle du
«Projet Urbain» de la Ville. Il devra définir la stratégie
d’aménagement durable du territoire établie au regard
d’un diagnostic partagé et mis en perspective sur le
moyen et long terme. Ce diagnostic pourra faire émerger
la vision commune et les valeurs des élus sur les
questions de développement territorial. Le « Plan de
Référence» devra travailler la cohérence d’ensemble
de l’action urbaine sur la Ville et articuler toutes les
actions fortes entreprises par la ville elle-même ou
dans le cadre de partenariats. Ces projets ne manquent
pas et attestent de la dynamique de notre Cité
- Parmi les grands projets géographiques : le projet
de Renovation Urbaine, le projet de requalification
Yann Drévès, Président du groupe de la majorité municipale
du site de Charner, le projet urbain du quartier de la
Gare, la création du Pôle d’Échange Multimodal, le projet
de Transport en site propre Est Ouest, le projet de
requalification du site de la Providence, la réhabilitation
du Quai Armez…
- Parmi les grands projets thématiques : le Plan
Local d’Urbanisme , l’Aire de Mise en Valeur de l’Architecture
et du Patrimoine (AVAP), la dynamisation commerciale
(dossier FISAC), le Plan de Déplacement du
Centre Ville…
-Parmi les grands projets structurants en limite
de Saint-Brieuc : les Plaines-Villes, l’aménagement du
Grand Brézillet…
Tous ces projets auront de profondes répercussions sur
son paysage.
Le «Plan de Référence» constituera aussi un outil de
dialogue de la Ville avec ses partenaires de l’aménagement
et de la construction. Son programme d’actions
visera les niveaux pré-opérationnels et de pré-programmation
sur des secteurs à définir, en extension
urbaine ou en renouvellement.
L’implication des partenaires de la Ville, des instances
participatives et des habitants permettra d’atteindre les
objectifs recherchés par la réalisation de ce «Plan de
Référence» et de dessiner ensemble le Saint-Brieuc des
prochaines décennies.

Décloisonnons nos idées
Vivre ensemble. Deux mots qui résonnent pour beaucoup
d’entre nous, mais comment faire ? Comment les
élus que nous sommes peuvent-ils mettre en place
cette équation ? Qu’il y ait de nouveaux habitants dans
notre ville, des investisseurs qui proposent des projets
innovants, c’est une bonne chose mais il est de notre
responsabilité de susciter et de nourrir une réflexion
qui permette un changement de regard, une nouvelle
façon de vivre ensemble...
Un exemple : deux grandes infrastructures immobilières
sortent de terre ; l’une rue de la Corderie et
l’autre à la Providence en plein centre-ville. Ces établissements
privés sont destinés aux personnes âgées.
C’est nécessaire mais, si la mixité intergénérationnelle
n’est pas respectée, ce n’est pas suffisant. Pourquoi ne
pas favoriser les liens sociaux en évitant des habitats
collectifs uni-générationnels, pas partout ni tout le
Rythmes scolaires
La réforme des rythmes scolaires fait l’objet d’oppositions tous
azimuts : rejet du conseil supérieur de l’Éducation, grèves des
enseignants, réticences, voire opposition de nombreuses collectivités.
Des organisations de parents considèrent qu’il s’agit
d’une réforme bâclée et estiment qu’elle ne prend pas en
compte tous les besoins éducatifs et pédagogiques des
enfants ; elles craignent une aggravation des inégalités scolaires
et territoriales.
Le texte fixe à 5h30 par jour le temps maximum d’enseignement,
dont 3h30 pour la matinée, avec une pause minimale de
1h30 à midi et une journée qui se terminerait à 15h45. Ou à
16h30 si la collectivité, qui n’en a pas l’obligation, met en place
des activités périscolaires.
L’aide individualisée de 2 h est supprimée, mais sont introduites
4 heures d’activités pédagogiques :
- 1h sous la responsabilité des enseignants pendant le temps
scolaire.
- 3h dans le cadre de projets éducatifs territoriaux, à la charge
des communes.
Rationaliser l’énergie
Chauffage et économies
Chacun pense à se chauffer et à le faire sans trop
dépenser. Mais le prix du fuel et du gaz augmente
encore et va encore augmenter régulièrement dans les
années à venir. Ceci est également vrai pour l’électricité
car le prix de toutes les sources d’énergie va dans le
même sens. Ceux qui ont des bas revenus sont parfois
déjà réduits à ne pas se chauffer et leur situation ira en
empirant.
Parmi les réponses à ce problème, la première chose à
faire est de réduire la consommation sans réduire le
confort minimum. D’abord en luttant contre les gaspillages.
Ensuite en réduisant les pertes de chaleur dans
les bâtiments anciens par une meilleure isolation et,
chaque fois que cela est possible, en remplaçant le
chauffage électrique par d’autres sources d’énergie.
Opinions
GROUPE DE L’OPPOSITION
temps mais à des endroits stratégiques comme l’hyper
centre ? Les commerces de proximité y foisonnent mais
la vie, notamment nocturne, n’est pas toujours en adéquation
avec cette population.
Nouvelles perspectives
Il est de notre devoir d’élus de proposer, d’ouvrir de nouvelles
perspectives afin que les Briochins ne vivent pas
les uns à côté des autres, mais les uns avec les autres. Les
quartiers de la ville sont déjà très distincts et sans liaisons,
alors tentons de rapprocher les générations.
Il nous semble important d’harmoniser la population
sans vouloir à tout prix favoriser un âge plus qu’un
autre. Nous ne devons fermer aucune porte, mais n’aurions-nous
pas pu tenter l’innovation en favorisant
l’implantation de logements mixtes pour seniors et étudiants,
comme les investisseurs l’avaient souhaité ? La
Ce dispositif à la charge des collectivités interroge : irait-on
vers une territorialisation de l’enseignement ? Nous n’osons
l’envisager ! L’Éducation Nationale devant rester le garant de
l’égalité et de la pérennité du service public dans le pays.
Le coût de ces projets éducatifs territoriaux sera à la charge
des communes (pourront-elles financer ?) : une première évaluation
indique une somme de l’ordre de 400000€ pour Saint-
Brieuc.
Dès lors, ces projets seront-ils gratuits ; seront-ils payants ? Ou
alors ce sera probablement suivant les capacités financières
des territoires.
Comme le précise l’Association des Maires de France, il est
absolument indispensable que des clarifications juridiques
soient apportées quant aux responsabilités qui relèvent de l’Éducation
Nationale ou des collectivités, ainsi que sur les
conséquences financières réelles pour ces dernières du redéploiement
ou de la création d’activités périscolaires, au-delà
des aides ponctuelles annoncées par l’État.
Il faut prendre le temps de faire une réforme au service de la
Ceci conduit à se positionner sur le nucléaire, dont il
faut organiser dès maintenant la sortie progressive et
faire place au développement des énergies renouvelables
dont la Bretagne est bien pourvue (vent, mer,
soleil, bois) et qui sont une source importante d’emplois
non délocalisables. Ceci permettra de se passer de
fausses solutions comme la création de centrales au gaz
et au fuel, en complément du nucléaire, comme celle
que nous avons refusée dans l’agglomération de Saint-
Brieuc.
Coup de pouce
L’Agglomération lance le programme «Rénov’action»
afin de sensibiliser les propriétaires à engager des travaux
d’économie d’énergie. L’objectif fixé est de 700
logements par an avec un budget annuel de 1,5 M€.
ville se développera avec les étudiants et nous en
accueillerons de plus en plus. La question du logement
se pose et se posera dans le futur.
Décloisonner nos idées
Il faut décloisonner nos idées sur l’habitat, y garder la
notion d’ouverture et d’innovation, penser « vivre
ensemble », permettre aux différentes générations
comme aux différents milieux sociaux de se côtoyer. Il
faut tenter l’aventure intergénérationnelle comme la
mixité sociale.
Groupe des élus socialistes et apparentés :
Mado Lefaucheur, Martine Hubert, Christine Gacel,
Mohamed Ibnyassin, Nolwenn Guyonnet, Christian Provost,
Monique Lucas. 10 rue Vicairie à Saint-Brieuc. Les élus de
l’opposition reçoivent sur rendez-vous les 2 e et 4 e samedi
de chaque mois. Contact : 02 96 60 44 42.
réussite de tous les élèves. Il appartient à l’État d’assumer totalement
sa pleine compétence dans l’Éducation Nationale et de
compenser la totalité des coûts aux communes.
Dans les circonstances actuelles, je soutiens l’idée de ne pas
modifier l’organisation du temps scolaire dès la rentrée 2013.
Dans l’immédiat, il est indispensable que se réunissent les
conseils d’école qui ont leurs préconisations à formuler sur ce
que représente la nouvelle organisation des rythmes dans
leurs établissements.
En revanche, rien n’empêche l’Éducation Nationale de
répondre aux urgences contre les inégalités sociales et scolaires,
notamment à Saint-Brieuc, en revenant sur les retraits
de postes annoncés pour la rentrée 2013.
Jean-Guy Le Bère, Conseiller municipal communiste.
Il peut être contacté au 02 96 60 44 42.
Jean-Guy Le Bère reçoit le vendredi
de 10h30 à 12h, 10 rue Vicairie.
L’opération Vir’volt mise en place par l’Agence Locale
de l’Énergie consiste à aider les propriétaires occupants
ou bailleurs à installer un système d’énergie renouvelable
en lieu et place du chauffage électrique.
Tout ceci, combiné aux nouvelles normes de construction
(Réglementation thermique 2012) doit nous permettre
collectivement de faire des économies d’énergie
conséquentes sur notre territoire.
Marc Boivin, Europe Écologie- Les Verts
Marie-Hélène Goanvic, Union Démocratique Bretonne
Ils peuvent être contactés au 02 96 60 44 42.
Permanence : 10 rue Vicairie.
Le Griffon 23

Geneviève Leprohon
les quartiers
Waron: La Part’,
c’est comme chez vous !
Des acteurs présents dans le quartier qui créent une dynamique avec les habitants.
Anru
«U
n lieu où les habitants aient envie
de se retrouver, où ils se sentent
comme chez eux» : c’est ce que les
partenaires de l’opération de rénovation urbaine
à Waron veulent proposer à «La Part’», en s’entourant
de tous les acteurs sociaux du quartier.
L’objectif n’est pas seulement d’accompagner les
habitants, c’est aussi de créer une nouvelle
dynamique commune.
Cet appartement se situe dans l’immeuble G, le
dernier qui sera déconstruit à Waron. Les trois
pièces sont meublées et décorées, les canapés
du salon invitent à la pause, on peut faire du
café ou feuilleter un livre… Mais si le lieu respire
la chaleur humaine, c’est aussi grâce à l’implication
et à l’enthousiasme des animateurs du projet.
Côtes d’Armor Habitat, la Ville, l’éducateur
de rue de l’association Beauvallon et la Mission
Zone bleue rue de Genève
Cette zone de stationnement gratuit et limité
dans le temps a été créée pour faciliter l’accès aux commerces
grâce à la rotation des véhicules. La Ville a souhaité
améliorer son fonctionnement.
Une vingtaine de places bleues sont positionnées tout le
long de la galerie commerciale : la durée de stationnement
ne doit pas excéder une heure du lundi au samedi
de 9 h à 19 h ; il est impératif d’indiquer son heure d’arrivée
sur le disque européen à positionner sous le pare-
24
Le Griffon
Dominique Morin
Locale pour les jeunes, le centre social, La
Citrouille, les travailleurs sociaux du département
et d’autres tiennent des permanences
autour du logement, de l’emploi, de toutes les
questions qui préoccupent les habitants. Et ils
vont bien au-delà. Diverses animations sont
envisagées : jeux pour les enfants, chant, bricolages
divers pour les adultes, football en salle
pour les jeunes… Des projets naîtront au fil des
mois, au gré des souhaits des habitants. Ces derniers
pourront simplement venir se rencontrer
et discuter. «Tout le monde ne peut pas recevoir
chez soi », note Thérèse Jousseaume, de
Côtes d’Armor Habitat. Ainsi Jonathan est déjà
un habitué : «ça me permet de me sentir moins
seul, d’avoir des infos sur le projet. Je participerai
peut-être à des activités.» ■
• La Part’, dans le bâtiment G.
Le planning est affiché sur la porte.
Dominique Morin
Les écopoints
enterrés
mis en service
Quatre nouveaux écopoints pour les déchets ménagers
sont mis en service depuis février à la Croix
Saint-Lambert, pour les habitants des immeubles
réhabilités. Les conteneurs sont enterrés, pour limiter
l’impact visuel et olfactif «Cette opération illus -
tre le souci constant de développement durable et
d’amélioration de la qualité de vie dans le cadre de
la rénovation urbaine», dit Marie-Claire Diouron,
adjointe en charge du dossier. A terme, trois écopoints
de ce type desserviront les logements neufs.
Pour déposer ses déchets, il faut les avoir bien triés
et suivre les indications sur place. On ouvre le conteneur,
soit avec la poignée, soit à l’aide de la pédale :
le système est pensé pour les personnes à mobilité
réduite.
Lors d’une démonstration de la collecte en
juillet dernier.
Il est formellement interdit de déposer quoi que ce
soit à côté des conteneurs, sous peine d’amende. Il
faut également veiller à respecter scrupuleusement
les règles de stationnement, pour permettre à Saint-
Brieuc Agglomération d’effectuer la collecte. Cette
dernière a lieu une fois par semaine pour les déchets
courants, une fois tous les quinze jours pour les
déchets triés (verre, plastique, papier…). Les médiateurs
de la rénovation urbaine et les ambassadeurs
du tri de l’Agglomération se mobilisent pour faciliter
la mise en place de ce nouveau système : suivez
leurs indications ! ■
brise pour les éventuels contrôles. La zone bleue ne fonctionne
pas les dimanche et jours fériés. Mais il est important
de ne pas y laisser sa voiture le dimanche matin,
dans l’intérêt du commerce de proximité.
A l’issue d’une campagne d’information et de sensibilisation,
la police municipale renforcera ses contrôles. ■
• Disque européen disponible gratuitement à l’espace
de proximité et chez les commerçants. La durée
de stationnement autorisée varie selon les zones
bleues : suivre les indications sur place.

Dominique Morin
Dominique Morin
Ville Hellio
Stationnement. La Ville a démoli l’ancien
hangar des sapeurs-pompiers qui n’avait plus
aucune utilité pour, à terme, y créer de nouvelles
places de stationnement : le projet est à l’étude. Elles
seront les bienvenues dans un quartier riche de nouvelles
activités, notamment celles de la Villa Carmélie.
L’ancien hangar va laisser place à des
places de stationnement.
Villages
animations
Concert. Le comité de quartier invite Serge
Aumont à se produire sur la scène de La Citrouille
accompagné de ses trois musiciens, dimanche 17
mars à 15 h (5€).
Vide-Grenier. Dimanche 14 avril, 500 exposants
sont attendus rues de Penthièvre, du Goëlo et de
la Micauderie ainsi que dans la cour de l’école Saint-
Joseph dont les parents d’élèves organisent la manifestation.
Inscription 3,50€ le mètre sans table (au
moins 5 mètres, avant le 15 mars pour les riverains et
le 6 avril pour les autres). Pour tous renseignements :
videgrenierlesvillages@orange.fr ; 06 98 66 56 30.
Plateau
loc’services
Bourse de printemps-été. Pour vendre ou
acheter ses vêtements en passant par l’intermédiaire
de l’association Loc’Services. Dépôt le 13 mars
de 9 h à 17 h. Vente le 14 mars de 9 h 17 h. Reprise
des invendus le 15 de 13 h à 14 h. Renseignements :
06 28 01 35 01.
Dominique Morin
Une vingtaine de jeunes ont participé dès la première séance.
Un Pass’Loisirs
pour les 8-12 ans
Est
Jusqu’à présent, un certain nombre de 8-12
ans passent leurs loisirs dehors sans occupation
particulière. Le centre de loisirs
n’est plus forcément adapté, ils ne sont inscrits
dans aucun club et ne peuvent pas encore profiter
du foyer de la MJC. D’où l’idée du
Pass’Loisirs, née d’un diagnostic réalisé en 2011
par le centre social, en lien avec les acteurs du
quartier, notamment les travailleurs sociaux
du Conseil général, la MJC du Plateau et la
Réussite éducative. Il s’agit de créer des temps
forts d’animations dans le quartier. L’opération
a été testée avec succès au printemps dernier
avec la Ville, qui la pilote désormais. Un mercredi
par mois, rendez-vous est donné pour
actualités
des activités mettant en valeur les associations
locales de proximité. Le but n’est pas de
proposer une offre de loisirs pour occuper les
jeunes mais de faire découvrir des disciplines
susceptibles de les intéresser pour les inciter à
s’inscrire en club. Badminton, construction de
fusées, hip hop, ateliers déco et frisbee sont
ainsi au programme. Pendant les vacances de
Pâques, un Pass’Loisirs à la semaine sera proposé
les après-midis, sur le modèle de Cap
Armor. Le dispositif reste expérimental. ■
• Pratique : mercredis 27 mars, 17 avril, 29 mai, et
19 juin de 14h à 15h30 ou de 15h30 à 17h pour
les 8-12 ans sur autorisation parentale. Rendezvous
à Mazier. Gratuit. Renseignements : Service
Enfance Jeunesse, 02 96 60 82 60.
Centres sociaux
Pour préparer ses vacances
Les vacances sont un temps essentiel de repos,
d’enrichissement, de découverte de soi et des
autres. Les centres sociaux aident les familles à
construire des projets adaptés à la situation de
chacune en proposant différentes formules et en
s’appuyant sur le dispositif d’épargne bonifiée.
Il faut se renseigner auprès du centre social de son
secteur (Point du Jour, Plateau ou Croix Saint-
Lambert). ■
Fotolia
Le Griffon 25

les quartiers
Ville Bastard
Comité de quartier
Nouvelle présidente.
Jeune
retraitée et membre
de l’association,
Martine Houron a été
élue à la tête du
comité de quartier.
L’objectif partagé par
26
Le Griffon
toute l’équipe est «de
proposer de nouvelles activités, qui ne se font pas forcément
ailleurs. On s’intéresse aux gens du quartier, en
restant ouvert à tous les Briochins». Des ateliers cuisine,
des activités manuelles autour du cartonnage et de
l’encadrement, du scrapbooking, des sorties sont sur
les rails. Et un vide-garage est prévu à la Ville Bastard
et à Cesson le 8 juin.
Fête des enfants. Rendez-vous est donné le
mardi 26 février à 14 h, à la maison de quartier. Au programme,
maquillage des enfants, défilé en musique
dans les rues, spectacle et goûter (gratuit).
Sorties. Une visite du Sénat est proposée
samedi 4 mai (voyage en car) ; une promenade guidée
sur la réserve naturelle du Sillon de Talbert samedi 1 er
juin (en car ou covoiturage selon le nombre de participants).
Inscriptions dès à présent.
• villebastard@orange.fr ;
02 96 61 76 30 ; 06 76 74 38 98.
Ville Jouha
comité de quartier
Spectacle. «Trait d’union»,
c’est le nom du concert proposé
par Bernard Granger et Sébastien
Loné, où chacun sert les chansons
de l’autre. Vendredi 5 avril à
20h30, maison de quartier de la
Ville Jouha. 5€.
DR
Conférence. Didier Le Buhan évoque la prospérité
de la Bretagne vendredi 5 avril à 20h30 à la
maison de quartier.
• ville-jouha@laposte.net
Vide-grenier. Il aura lieu dimanche 21 avril
place Saint-Michel. Le comité de quartier loue les
emplacements 5€ les 3 mètres pour les adhérents,
sinon 10€. Les inscriptions seront prises sur place
(carte d’identité ou passeport obligatoire). Tables et
chaises non fournies.
GL
Saint-Michel
Dominique Morin
actualités
Prendre le temps de la rencontre autour de recettes d’ici et d’ailleurs.
Les saveurs de la rencontre
Sud culture des uns et des autres. On papote sans
Rouleaux de printemps, potage à base de chômer pour autant : «Il faut attaquer le des-
volaille, banane aux perles du Japon et sert !». Et on fait le plein de nouvelles recettes.
au lait de coco : ce jeudi là, le menu des A midi, plus de 60 convives participent au repas.
Petits Plats d’hiver est vietnamien, à l’heure où Agathe et Cécile ont décoré la salle de robes de
débute l’année du Serpent. Agathe et Cécile, qui fête vietnamiennes et d’un menu écrit dans cette
ont leurs origines en Asie, guident la quinzaine langue. Dans les mois qui viennent, on goûtera à
de bénévoles qui s’affairent dans la cuisine du la cuisine géorgienne, marocaine... Mais il y a
centre social de la Croix Saint-Lambert. Elles leur aussi eu cet hiver une recette de pot-au-feu. Et la
montrent les bons gestes pour réaliser plus de diététique sera bientôt au menu. «On vit ici de
60 entrées bien roulées. Point d’ambiance sur- très belles rencontres. C’est aussi une bonne
chauffée aux fourneaux : ici on prend le temps manière d’intégrer les nouveaux habitants»,
de la rencontre autour de recettes d’ici et dit Corinne Rochard, médiatrice de la rénovation
d’ailleurs, on en profite pour mieux connaître la urbaine. ■
Ouest
Échanges intergénérationnels à La Marelle
Des chants, des rondes, de la pâte à modeler ou de
la peinture : tout au long de l’année scolaire, les résidents
de Kerilys rencontrent les bambins de la
Maison du Petit Enfant La Marelle autour de différentes
activités. Les uns vont rendre visite aux autres
à tour de rôle. Ouvert il y a un an aux Villages, Kerilys
accueille des personnes atteintes d’Alzheimer (ou
d’une maladie apparentée). «Elles retrouvent des
souvenirs d’enfance, nouent des relations toutes
simples et vivent des moments de joie», dit la responsable
Agnès Liechtmaneger. Et si elles étaient
habituées à rencontrer les écoliers du quartier, le
contact avec les tout petits s’avère encore plus chaleureux.
Pour La Marelle, ces instants partagés sont
Dominique Morin
Les bambins et les personnes âgées parta -
gent des moments de bonheur.
l’occasion de s’ouvrir sur l’extérieur, de renforcer les
liens intergénérationnels, de faire des sorties. ■

le magazine
Les mers du monde
dans les yeux de Louis Le Breto
Le musée propose de revivre une
expédition du 19 e siècle,
à la découverte des terres
australes, sous le regard et le
crayon de Louis le Breton.
Musée
1837. Louis Le Breton, 20 ans, embarque à bord
de l’Astrolabe pour la dernière des grandes circumnavigations
scientifiques. Grâce à son talent
pour le dessin, il en rapportera toute une série de
croquis témoignant de la découverte de nouvelles
contrées en Antarctique et dans le Pacifique.
Natif de Douarnenez, tout juste diplômé, il est
recruté par le chef d’expédition Dumont d’Urville
en tant que chirurgien. Parmi les 150 hommes
des équipages de deux bateaux -l’Astrolabe et la
Zélée- au départ du port de Toulon, 28 ne
reviendront pas en 1840, décimés par la maladie.
Des îles d’Océanie et des terres antarctiques
seront explorées pour la première fois durant ce
périple. Le jeune homme immortalisera ces premières
vues par des croquis très spontanés réalisés
à la mine de plomb et à l’encre. Ils constitueront
un carnet cédé, en 1977, à la bibliothèque
André Malraux de Saint-Brieuc par un archiviste
28
Le Griffon
Dessin de Louis Le Breton - Lith. par Sabatier - Navire par Morin
Emmanuel Lepage dans les pas de Louis Le Breton
Emmanuel Lepage - éd. Futuropolis
érudit : René Théophile Salaün. «Au titre de
l’intérêt exceptionnel du document, la restauration
du carnet fut prise en charge en 2003
par la Bibliothèque Nationale de France,
indique Arnaud Flici, responsable du fonds patrimonial
de l’établissement briochin. Il est rare de
conserver des carnets de voyage de cette qualité
dans un fonds de bibliothèque municipale.
Dans les années 80, un universitaire
Plus de 150 ans après Louis Le Breton, l’auteur de
bande dessinée costarmoricain Emmanuel Lepage
vogue sur ses traces, explorant le sud du globe, crayon
en main. La bibliothèque André Malraux a voulu mettre
en valeur son œuvre et faire découvrir la navigation
australe contemporaine à travers une deuxième
exposition «Voyage aux îles de la Désolation». Ce
prolongement du célèbre ouvrage d’Emmanuel Lepage
raconte en images son voyage en 2010 dans les
terres australes et antarctiques françaises. Ses dessins
y sont croisés avec les photos de son frère, François,
et celles de Caroline Blitz. L’exposition donnera
néo-zélandais, Roger Collins, avait révélé
toute la richesse de ce témoignage.»
Restait à mettre en lumière «cette pépite» selon
les termes d’Élisabeth Renault directrice du musée.
«Le Port musée de Douarnenez a de suite
répondu favorablement, poursuit Arnaud Flici. Ce
qui a permis d’envisager un partenariat avec
deux établissements labellisés «Musée de
France», dont celui de Saint-Brieuc.»
lieu à une rencontre avec l’auteur le vendredi 8 mars
à 18 h 30. Un retour aux sources pour ce Briochin
d’origine, qui revient d’une mission de 2 mois en Terre
Adélie. Une borne interactive sur les dessins de Louis
Le Breton sera installée à l’accueil des bibliothèques
André Malraux et Albert Camus. Dans cette dernière,
une collection d’impressionnants et beaux ouvrages
ouvrira un plus large horizon sur ces voyages. ■
• Jusqu’au 22 mars, bibliothèque André Malraux.
Rencontre sur la biodiversité marine de l’Antarctique
le 26 avril.

n
Voyage au pôle sud
et dans l’Océanie
Un partenariat entre Douarnenez
et Saint-Brieuc
Le carnet, dévoilé pour la première fois au
public, a donc été l’objet d’une exposition au
port musée de Douarnenez et depuis janvier,
«avec une approche différente», au musée de
Saint-Brieuc. Avec les dessins de Louis Le Breton
pour fil rouge, cinq alcôves déclinent différentes
thématiques comme l’Asie ou les portraits. On y
trouve aussi des informations sur les deux navi -
res de l’expédition ainsi que sur leur capitaine.
«Mais notre volonté était d’ouvrir à la découverte
de l’autre et de l’ailleurs, précise Elisabeth
Renault. L’exposition invite à observer le
dessinateur, se mettre à la place du jeune
homme qu’il était, découvrir sa sensibilité, ses
centres d’intérêt. Nous avons privilégié un climat
presque confidentiel et un contact direct
avec les dessins.» ■ Néréa Brouard
• Pour valoriser l’exposition, les Villes de Saint-Brieuc
et Douarnenez éditent un ouvrage consacré à Louis
Le Breton en vente au musée (éd. Coop Breizh).
Jusqu’au 28 avril au Musée. Ateliers, initiation aux
techniques de dessin, visites commentées (le 16 mars,
visite couplée avec la bibliothèque).
DR
Babel
fait son tour du monde
Festival
Pour la 10e bougie de son festival Babel Danse,
la MJC du Plateau propose une rétrospective des
9 dernières éditions autour des «danses sacrées,
rituelles et sensuelles». Danses indiennes, orientales,
nomades, antillaises, africaines (gumboots et Afrique de
l’Ouest), capoeira brésilienne et autre salsa, claquettes et
hip hop américains, flamenco… Voilà qui nous fera
voyager !
Huit invités d’honneur des précédentes
années ont accepté de revenir. Ce qui
forcément fait très plaisir. «Ils ont apprécié
l’ambiance et la programmation»,
dit Margot Quiguer, qui suit
désormais Babel danse. «C’est un festival
de pratique avant tout, à travers
des ateliers qui attirent
désormais de tout le département
et au-delà. Il développe de plus en
plus d’événements autour.
Et désormais il se déroule à
l’échelle de l’agglomération.
Mais
on conserve une
ambiance très chaleureuse,
familiale. On est dans une
démarche d’enrichissement personnel,
d’échange humain, d’un
pas vers les autres.
Fatima Leghzal, une des invitées d’honneur du festival.
DR
culture
Babel danse apporte quelques notes de couleur à la
sortie de l’hiver.»
Une compagnie amateur éphémère
Le festival s’ouvrira sur un concert à La Citrouille. Sharmila
Sharma (Inde-photo ci-contre) précédera Rona
Hartner et Les Noces Gitanes. Les invités se succéderont
jour après jour. Chacun proposera des ateliers
et un spectacle, sous différentes formes,
de la conférence dansée au conte chorégraphié
pour les enfants en passant par une soirée
autour d’un film au club 6. Mais le temps fort
de ce 10 e anniversaire restera sans doute la création
d‘une compagnie amateur éphémère de danse,
«Tour de Babel», qui se produira samedi 2 mars
salle Hermione. Elle rassemble 80 danseurs de la
MJC du Plateau et des écoles de l’agglomération
(y compris en danse classique et contemporaine)
qui ont travaillé plusieurs mois
durant avec la Compagnie
29 x 27 de Nantes. ■
•Babel Danse,
du 1 er au 9 mars
à Saint-Brieuc
et dans l’agglomération.
Pass «tour du monde» pour les ateliers.
Spectacles payants ou gratuits.
Programme sur www.mjcduplateau.fr
Le Griffon 29

le magazine
Théâtre
«La Religieuse»
Jeudi 14, vendredi 15 mars,
20 h 30, La Passerelle.
Ce roman épistolaire de Diderot fut
longtemps interdit : une fille illégitime
placée de force au couvent y crie sa
volonté d’en sortir sans être entendue.
La scénographie fait de l’héroïne un
insecte prisonnier d’une toile.
«Métamorphose»
Jeudi 18 avril, 20 h 30, La Passerelle.
Sylvain Maurice s’inspire librement de
«La Métamorphose», dans un spectacle
où le monstrueux fait grincer de rire.
Le mois de la femme
En mars, Théâtre de Poche
Trois pièces évoquent la femme autour
de la journée du 8 mars.
- Quai Ouest propose un cabaret,
«3 x femmes» : fille, femme, mère,
toutes les étapes de la féminité à
travers chansons, sketches et poèmes,
vendredi 8 et samedi 9.
- Le Théâtre de la Chimère joue «Un
peu de sexe ? Merci, juste pour vous
être agréable», en s’appuyant sur le
texte de Dario Fo et Franca Rame, une
30
Le Griffon
Emmanuel Rioufo
L’Art de la fugue, jeudi 4, vendredi 5 avril à La Passerelle.
soirée épicée, teintée de tendresse et
d’humour, vendredi 15 et samedi 16.
Laetitia Leboucher est «L’amoureuse»,
une femme désormais au bord du
gouffre, sur des textes et chansons de
Barbara, vendredi 22 mars.
«Le Horla»
Vendredis 12 et 19 avril,
20 h 30, Théâtre de Poche.
Dans ce conte fantastique de
Maupassant, le narrateur est en proie à
une douleur inexplicable. Hallucinations,
folie, surnaturel ? Avec Eric Rannou seul
en scène.
Musiques
Mass Hysteria
Vendredi 8 mars, 21 h, La Citrouille.
La puissance de Mass Hysteria, dans un
Mounira
Mitchala
Festival 360° : surprenante création
Une plongée dans l’underground artistique new-yorkais des années 80, (« Au bord du
gouffre », de Cédric Gourmelon) ; un spectacle choc, du cirque audacieux («De nos jours
», de Ivan Mojouskine) ; une chorégraphie comme un mouvement,
de l’intérieur vers l’extérieur du corps ; (« On expression », d’Éléonore Didier et
Renata Piotrowska) ; « L’expérience de pensée structurée », que partage Noé Soulier
avec son auditoire (« Idéographie ») ; les performances de Zerep; ou encore le travail
de Sandrine Buring avec des enfants polyhandicapés qui aboutit à la création de
« Ch(ose) ». Ces spectacles figurent au programme de 360 °, parmi d’autres (une dizaine
au total). A travers ce festival, La Passerelle valorise la création contemporaine dans ce
qu’elle a de plus inventif et surprenant, y compris en offrant une scène à ses artistes
associés (Cédric Gourmelon et Eléonore Didier). Elle nous mène loin des sentiers battus
et nous laisse nous questionner : « Que mon(s)tre-t-on ? » Énigmatique ? «La monstration
(le fait de montrer) contient l’idée d’excès (monstre), d’une échappée hors de
la norme», précise Alex Broutard. A vous désormais de venir vous faire votre idée. ■
DR
▼
style électro métal. Sur scène
également, le cyberpunk de Punish
Yourself et le métal mélodique de
Pictured.
Concert sandwich
Mardi 12 mars, 12 h 30,
La Passerelle.
Pianos et percussions avec Cornélie
Lindenbaum et Patrice Legeay.
Mounira Mitchala
Mardi 19 mars, 20 h 30,
La Passerelle.
Dans ses chansons sur des rythmes
traditionnels, la «panthère douce»
tchadienne dénonce les mariages
forcés et l’excision, la guerre civile dans
son pays, les discriminations à
l’encontre des malades du sida.
«Un basson
dans les cordes»
Mardi 19 mars, 20 h 30,
Villa Carmélie.
Concert de François Palluel, Véronique
Davério, Ruth Weber, professeurs au
Conservatoire et leurs invités.
Lilly Wood and the prick
Vendredi 15 mars, 21 h, La Citrouille.
Laissez-vous porter par vos rêves : tel
est le message du groupe folk, entre
ballades et tubes dansants.
Également l’électro pop de Christine
and the Queens.
Ensemble Matheus
Vendredi 22 mars, 20 h 30,
La Passerelle.
Symphonie inachevée n° 7 de Schubert,
symphonie n°4 de Mendelssohn
et 7 e de Beethoven : Jean-Christophe
Spinosi a choisi un programme de
«tubes » pour cette soirée classique.
Arno / Dominic Sonic
Mardi 9 avril, 21 h, La Citrouille.
La venue d’Arno, avec son album
Future Vintage, est un des événements
de la saison à La Citrouille, qui
programme Dominic Sonic à ses côtés.
• Festival 360 ° du 26 au 29 mars à La Passerelle. Cirque Ivan Mojouskine, mardi 26 et mercredi 27 mars.
DR
Christophe Manquillet
Maria Helena Buckley

Roberto Fonseca
Samedi 13 avril, 20 h 30,
La Passerelle
Ce jeune pianiste cubain à la technique
étourdissante s’accompagne
aujourd’hui du percussionniste Baba
Sissoko, descendant d’une longue
lignée de griots maliens.
Jazz au bar du Conservatoire à 19 h.
Rhapsodies -
Liszt et les Tziganes
Mardi 16 avril 20 h 30, La Passerelle.
Liszt s’est laissé séduire par la musique
bohémienne au point de se déclarer luimême
Tzigane. Le pianiste Ferenc Vizi
lui consacre un programme avec
l’ensemble de musique traditionnelle
hongrois Cifra.
Orgue et orchestre
Vendredi 19 avril, 20 h 30,
Notre-Dame d’Espérance.
L’orchestre du conservatoire, sous la
direction de Véronique Daverio,
accompagne Michel Dubois sur des
concertos de Haendel.
Buzz de nuit
Vendredi 19 avril, 21 h
salle de Robien.
Retour en bus assuré
gratuitement.
Toujours le même
principe : un concert
pensé pour les jeunes,
et l’occasion pour les
partenaires d’entrer en
contact avec eux sur les
conduites à risque.
Cirque
«L’art de la fugue»
Jeudi 4, vendredi 5 avril, 20 h 30,
La Passerelle.
Entre théâtre et cirque, un spectacle en
apesanteur dans une structure de bois
masquant un trampoline, sur la musique
de Bach, par la Cie Yoann Bourgeois.
Festivals
Zéro à la Tolérance Zéro
Du 16 mars au 3 avril - UNVSTI.
«Égalité femmes hommes, mythe ou
réalité ? » : c’est le thème 2013 de ce
festival hip hop. Parmi les nombreux
rendez-vous, la finale du grand slam
samedi 16 mars à 20 h, un concert de
Emel Mathlouthi et Casey samedi 30,
le battle «Just fun» mercredi 27 à 14 h
(le tout à La Citrouille). Et un grand
flash mob…
Delphine Vespier
dans « Molly Bloom »
Voilà 18 ans que Delphine Vespier rêve de monter «Molly Bloom».
La comédienne et directrice artistique du Chien Bleu est d’autant plus
heureuse du soutien de divers partenaires sur ce projet, dont La Passerelle.
Ce qui lui permettra de rencontrer le public dans la ville où elle a
choisi d’implanter sa compagnie, il y a une dizaine d’années.
Dans «Ulysse», Molly Bloom attend son mari Léopold. Cette bourgeoise
se sait trompée, prend elle-même des libertés. James Joyce nous livre ses
pensées et sensations intimes, ses déchirures intérieures dans un monologue.
C’est ce personnage de femme que Delphine Vespier a voulu
incarner, en servant un texte «fascinant». Elle sera seule en scène, mais
très bien entourée en coulisses : elle a choisi, autour du metteur-enscène
Luc Jaminet, des «compagnons d’aventure» qui habillent Molly
Bloom de son, lumière et vidéo dans une scénographie soignée. ■
• Jeudi 11 avril, 20 h 30, La Passerelle.
Cyan
GTG / Vincent Lepresle
Semaine russe
Du 22 au 22 mars - Breizh à l’est.
-Concert rockabilly russe
avec Messer Chup vendredi 22 mars
mars à 21 h à La Citrouille (The Royal
Premiers en 1 ère partie).
-Musique classique
par le Conservatoire mardi 26 à 18 h et
20 h 30 à la Villa Carmélie.
-Conférence «entre fantastique et
merveilleux, un siècle de musique et
littérature russes » vendredi 29
à 18 h 30, bibliothèque du centre-ville.
Danse
Carte blanche
à Sylvie Le Quéré
Jeudi 14 mars, 20 h 30,
Villa Carmélie.
La chorégraphe a créé cette pièce avec
le jeune ballet des Côtes d’Armor,
compagnie du Conservatoire.
«Préludes
et fugues»
François Daniel
«Préludes et fugues»
Mardi 9 avril, 20 h 30, La Passerelle.
Une chorégraphie d’Emmanuel Gat
par les 21 danseurs du Ballet du Grand
Théâtre de Genève, sur une musique de
Bach.
Jeune public
Les Wackids
Dimanche 7 Avril, 17 h, La Citrouille -
à partir de 5 ans.
Un concert rock avec des miniinstruments
: pour les kids branchés.
Littératures
Un auteur, un livre
Vendredis 15 mars et 19 avril,
18 h 30, bibliothèque André Malraux.
-Le 15 mars : Le 1 er roman de Clelia
Anfray, «Le coursier de Valenciennes»,
a marqué la rentrée littéraire.
culture
-Le 19 avril : Jean Tulard propose une
rencontre autour du cinéma : «faut-il
préférer Lumière qui filme la réalité ou
Mélies qui la reconstitue en studio? »
Un jeudi, un écrivain
Jeudis 14 mars, 4 avril,
18 h 30, Maison Louis Guilloux
- Philippe Vessat pour «Journal intime
d’une prédatrice», le 14 mars. Jean
- Marc Sérékian pour «Le cœur d’une
ville… hélas ! Chronique d’une privati -
sation de l’espace public» le 4 avril.
Les lundis de Carmélie
Les lundis 25 mars et 15 avril, 19 h,
Villa Carmélie.
-Le 25 mars : cabaret philo : «Quelles
questions l’art pose-t-il à la philoso -
phie?» avec Régis Gardien, professeur
de philosophie à Renan et ses élèves.
-Le 15 avril : rencontre avec Tobie
Nathan, ethnopsychiatre, Prix Médicis
essai 2012.
Expositions
Henri Yvergniaux
Jusqu’au 28 avril, musée.
Des œuvres réalisées par le peintre au
début des années 80 et un ensemble de
10 dessins.
«Complètement flippé»
Jusqu’au 29 mars,
Maison Louis Guilloux.
Exposition sur les flip books, ces livres qui
créent une illusion de mouvement en
faisant défiler les pages avec le pouce.
Le Griffon 31

le magazine
Steredenn, la nouvelle arène d
L’Open international de
tennis quitte Brézillet pour
Steredenn, dans une arène
dédiée à la petite balle jaune. Le
public y trouvera spectacle et
confort. Quelques-uns des
meilleurs joueurs du circuit
challenger ATP seront présents.
Événement
L
’Open de tennis prend une nouvelle
dimension. Le tournoi challenger de Saint-
Brieuc, organisé depuis plus de 20 ans sur
la terre battue de Brézillet, investit la salle Steredenn.
«C’est la plus belle salle de sport que la
Bretagne puisse nous offrir, souligne Jean-Paul
Briend, directeur du tournoi. C’est un bel outil
de travail. Une salle chauffée permettra d’assurer
le confort du public, des joueurs et de
nos partenaires.» De son côté, la Ville entend
« susciter l’événement dans un bel écrin, dit
Gérard Blégean, maire-adjoint en charge des
Sports. Il existe à Saint-Brieuc une belle dynamique
associative et sportive que nous voulons
valoriser. Pour attirer le public, il faut
savoir innover. Nous lui offrirons de bonnes
conditions pour assister à ce tournoi majeur.
C’est une expérimentation dont nous tirerons
le bilan en terme de public, pour l’ATG, pour
la Ville, et aussi pour les associations qui utilisent
la salle et ont accepté de déplacer leurs
entraînements et compétitions.»
Ce changement de salle implique des aménagements,
en premier lieu la pose d’un nouveau sol.
Fini la terre battue, place à une surface en
résine, sur le court central de Steredenn et sur
deux autres terrains couverts du club de l’Amicale
de tennis du Griffon (ATG). Elle a nécessité
une forte implication de la Ville et de ses agents.
Les joueurs répondront présent également : «Ils
sont habitués à évoluer sur tout type de surface
: gazon, bitume ou terre battue. Ils viennent
ici chercher les points ATP pour gagner
32
Le Griffon
Xavier Bonny
Lors de la finale 2012.
des places dans la hiérarchie », rappelle Jean-
Paul Briend.
La génération montante en lice
L’Open Harmonie Mutuelle (ex Open Prevadies,
l‘ATG ayant un nouveau partenaire), fait partie
des 165 tournois Challenger organisés dans le
monde. Il accueille la génération montante du
tennis international et représente un véritable
tremplin pour de jeunes joueurs, un révélateur
de talents. «L’intérêt de ce tournoi est de permettre
à des espoirs de gravir les échelons au
classement mondial. Dans les années à venir,
on entendra parler de ces joueurs comme cela
a été le cas des internationaux Jo-Wilfried
Tsonga, Gilles Simon, Julien Benneteau ou
encore Marat Safin qui ont laissé une trace à
Saint-Brieuc.»
Pour augmenter la notoriété de leur tournoi, les
organisateurs ouvriront les portes de Steredenn
à TV Rennes 35 qui retransmettra les demi-finales
et la finale en direct. Les passionnés pourront
aussi consulter le live score sur internet
(www.opensaintbrieuc.com), de la première balle
des qualifications à la balle de match de la finale.
«A travers nos partenariats avec de nombreuses
entreprises du département, nous
voulons aussi booster le tissu économique de
la région», renchérit Jean-Paul Briend. Sans
oublier le plaisir apporté aux spectateurs qui,
pendant 9 jours de compétition et 70 matches,
vivront au rythme du tennis de haut niveau. ■
• L’Open Harmonie Mutuelle, compétition internationale
masculine aura lieu du 30 mars au 7 avril, à la
salle Steredenn.

u tennis
150 bénévoles sur le pont
Demandez le programme !
Pour cette grande première à la salle Steredenn, les
organisateurs ont mis les petits plats dans les grands.
«Du lundi au dimanche, les animations ne manqueront
pas», promet Jean-Paul Briend. Une tombola
avec de nombreux lots à gagner sera proposée au public.
Le mercredi, les jeunes des clubs de tennis du
département garniront les tribunes à la rencontre des
champions de demain, avec au programme, des miniconférences
animées par une diététicienne, sur le
thème «éducation alimentaire et goûter équilibré du
jeune sportif». Parmi les autres temps forts du tournoi,
les grands chefs cuisiniers de Saint-Brieuc proposeront
leurs spécialités gourmandes dans l’espace
VIP, midi et soir (uniquement sur réservation).
Pratique. Open Harmonie Mutuelle de Saint-Brieuc,
du 30 mars au 7 avril. Programme des matches : du
samedi 30 mars au lundi 1 er avril, qualifications en
simples ; lundi 1 er et mardi 2 avril : tableau final simples
et doubles ; mercredi 3 : fin du 1 er tour et 1/4 de
finale doubles ; jeudi 4 : 1/8 e de finale simples, 1/2 finales
doubles ; vendredi 5 : 1/4 de finale simples et finale
doubles ; samedi 6 avril : 1/2 finales simples ;
dimanche 7 avril : finale simples.
Début des matches : 11 h. Matches en soirée : 18 h et
20 h. Finale à 15 h le dimanche.
Loïc Tachon
Visuel Cyan
Étudiants, retraités, passionnés de
tennis... Une centaine de bénévoles
seront au coeur du tournoi. Ils se chargeront
d’accueillir les spectateurs et VIP, de
les placer, de tenir la buvette et la billetterie
ou encore de jouer les chauffeurs.
«L’Open de Saint-Brieuc a la particularité
d’être le seul sur les quinze plus grands
tournois français à être géré par une équipe
de bénévoles, directeur compris. Alors que
Une partie des jeunes de l’ATG
Saint-Brieuc, aux côtés de leurs
éducateurs, mobilisés pour l’Open
de tennis.
loisirs
Entrée : 5€ jusqu’au vendredi (8€ samedi et dimanche).
Gratuit : 14 ans et moins, et licenciés tennis
jusqu’au samedi (sur présentation de la licence FFT).
Organisation: Amicale de tennis du Griffon (ATG), tél.
02 96 78 54 45, e-mail : atgriffon@orange.fr
Site internet : www.opensaintbrieuc.com
les autres le sont par des sociétés événementielles,
indique Jean-Paul Briend. Cela
demande un travail de préparation de près
de dix mois. Et, pendant le tournoi, beaucoup
de disponibilité.»
A ce titre, les jeunes du club organisateur
(l’ATG) mettront la main à la pâte, des missions
d’accueil et de logistique leur seront
confiées. Sur les images de TV Rennes 35,
on verra leurs petits gabarits galoper sur les
courts, dans le rôle des ramasseurs de balle.
Encadrés par des professionnels, ils pourront
ainsi côtoyer leurs idoles comme Marc
Gicquel, et se mettront au service des arbitres
et juges de lignes. ■
Le Griffon 33

le magazine
Charner,
dans une ancienne ville de garnison
Aujourd’hui seule l’ancienne
caserne Charner et certains noms
de lieux (rue du 71 e RI ; places du
74 e RIT et du Champs de Mars)
rappellent l’important passé
militaire de Saint-Brieuc.
Mémoire
Ami-chemin entre Rennes et Brest, desservie
par les chemins de fer à partir des
années 1860, Saint-Brieuc était bien
située pour abriter des garnisons en Bretagne.
Les guerres napoléoniennes puis le passage du
service national de 2 à 3 ans (loi de 1872) ont
occa sionné une augmentation du contingent.
Denouveaux besoins en infrastructures militaires
(casernes, terrains de manœuvres) se font sentir.
Le logement obligatoire des soldats chez l’habitant
cause par ailleurs des désagréments à la
population et rend difficile leur surveillance.
L‘emprise au sol des biens immobiliers de l’Église
représentant jusque-là près d’un quart de la
ville, c’est dans les anciens bâtiments conventuels
que l’armée s’installe en priorité : ancien
couvent des Ursulines (dès l’An III) puis vieux
Séminaire, rue de la Gare (1913).
En 1873 le maire, M. Piedevache, souhaite pour
sa ville, chef lieu de canton, «une garnison en
rapport avec son importance», car la caserne
des Ursulines abrite insuffisamment de soldats.
34
Le Griffon
La caserne Charner dans les années 50.
Un nouveau quartier d’infanterie est construit de
1874 à 1876 rue aux Chèvres (actuelle rue de la
Gare). Les bâtiments de deux étages sont disposés
en U autour d’une cour d’exercices d’environ
un hectare. Cette «caserne neuve» ou «caserne
de la Gare» prendra le nom de l’amiral Charner,
né à Saint-Brieuc, comme le boulevard créé
devant la gare.
Après s’être installée dans un premier temps à la
caserne des Ursulines, la majorité du 71 e Régiment
d’Infanterie, constitué de jeunes gens de 20
à 24 ans arrive avec l’État-Major et la musique en
1876 dans cette caserne neuve. Le 271 e régiment
de réserve, des hommes de 24 à 34 ans, ne viennent
que ponctuellement pour participer à des
Un «amiral» au service de l’infanterie
Fonds Musée de Saint-Brieuc
Fonds Archives Municipales
Né en 1797 à Saint-Brieuc où il a suivi ses études, Léonard-
Victor-Joseph Charner a commandé diverses frégates qui
l’ont conduit jusqu’en Chine. En 1854 il participe à l’invasion
de la Crimée et à la victoire de l’Alma. Il mènera encore
à une expédition en Chine et Cochinchine dans les
années 1860. Il fut également député et conseiller général
des Côtes du Nord, nommé sénateur par Napoléon III en
1862. Il accéda à la dignité d’amiral de France en 1864,
cinq ans avant sa mort. Il est inhumé au cimetière Saint-Michel
de Saint-Brieuc. Son portrait est conservé au musée.
manœuvres. Le 71 e RI s’illustre dans les grandes
batailles de la 1 ère guerre mondiale et paye un
lourd tribu en subissant les gaz de combats.
Avec ces troupes de passage pour les manœuvres
d’automne et de printemps, la construction
de la nouvelle caserne ne résout pas le problème
du logement des garnisons. Celle de Guébriant,
installée dans l’ancien séminaire rue de la Gare,
constituera le 3 e cantonnement de la ville à l’approche
de la guerre de 1914.
Une nouvelle page d’histoire
Après la Libération, Charner accueille des parachutistes
et les transmissions. La page de l’histoire
militaire est définitivement tournée avec le
départ du 2 e bataillon d’instruction du 38 e RIT.
L‘État loue les bâtiments à la Ville en 1968, pour
l’accueil d’organismes et d’associations installés
auparavant à la caserne des Ursulines qui est
détruite. L‘école municipale de musique et de
danse, ainsi que les Beaux-Arts s’y installent.
Le site entame sa réhabilitation dans les années
2000 : départ du Conservatoire vers la Villa Carmélie,
réaménagement des Beaux-Arts, projet
d’hôtellerie, d’un parking souterrain… Une nouvelle
page d’histoire s’écrit à Charner. ■
•Article réalisé par les Archives municipales, inspiré
des travaux de Mme Henriette Herlant dans le cadre
de l’atelier d’histoire locale.

36
Sur votre agenda
Sports
Raid Lez’arts du Gouët
Dimanche 3 mars de 10 h à 18 h au Bois Boissel -
Inscriptions sur les sites spécialisés.
20 km à VTT dans le bois, 4
km en canoë sur le Gouët,
une course d’orientation, le
tout en binôme : ce raid
«Lez’arts du Gouët» est
organisé par des étudiants
briochins en licence gestion
et animation des loisirs
sportifs. Ce type de manifestation a la cote, elle permet
de mettre en valeur un site naturel remarquable de la
cité. La course est ouverte à des sportifs accomplis. Le
public pourra les encourager dans l’effort, tout en
découvrant les stands sur l’environnement. Les
étudiants recherchent des bénévoles (06 59 78 98 83).
Slalom national de kayak
Samedi 16 mars de 13 h à 17 h, dimanche 17
de 9 h à 15 h, barrage saint-Barthélemy.
La MJC du Plateau organise ce slalom qui sert d’appui
au classement national et à la sélection aux
championnats de France. Elle attend 300 compétiteurs
dont une bonne quinzaine de Briochins. De nouveaux
jeunes entrent dans la compétition avec de bons espoirs.
Rando roller
Dimanche 17 mars de 14 h à 18 h
autour du gymnase Jean-Macé - gratuit.
Une autre équipe de la licence STAPS a choisi de
valoriser les nouvelles pratiques et notamment le roller
en s’appuyant sur le RAC (Roller Armor Club).
Elle organise une boucle d’1,5 km à parcourir à sa
guise de 14 h à 17 h au départ de la rue de Jersey,
ainsi que des initiations au slalom roller, au BMX, au
rink hockey. Autorisation parentale pour les mineurs.
Championnat de cyclisme
Vendredi 19 avril à 14 h à Hillion, samedi 20
à 14 h à Saint-Brieuc - Printemps d’Armorique.
Pour sa 20 e édition le Printemps d’Armorique accueille
le championnat de France universitaire. Vendredi contre
la montre à Hillion. Samedi circuit fermé entre la tour
de Cesson et le lycée Sacré Coeur.
Piscines
www.saintbrieuc-agglo.fr
Aquabaie est fermée jusqu’en juin pour travaux. Hélène
Boucher et Aquaval prennent le relais. Et Gernugan
continue d’accueillir des scolaires avant de fermer.
Retraités
Thé dansant
Dimanche 10 mars à partir de 14 h 30, petite salle
de Robien - Billets en vente à l’ORB.
Envie de valser, de tourbillonner ? L’orchestre Yves Jacq
anime ce thé dansant.
Le Griffon
La décoration en vedette
au Salon de l’Habitat
Sur 13 000 m2 , 250 entreprises de la région proposent
des solutions pour la construction, la rénovation,
l’amélioration de votre habitation.
Saint-Brieuc Expos Congrès vous invite à changer
de décor, en suivant l’air du temps : la tendance
est aux couleurs vives et aux formes
géométriques. Des décorateurs d’intérieur, des
artisans d’art, des experts en feng-shui et
«home-staging» (art de mettre en scène son intérieur)
seront là pour répondre à vos questions.
Les exposants se répartissent sur 3 halls : immobilier
et financement dans le 1 ; salon régional
«Vivre avec le bois» dans le 2 ; habitat, ameublement,
décoration, jardin dans le 3.
Diverses conférences permettent de compléter
les informations glanées sur les stands. ■
Surprise Party
Vendredi 5 avril à partir de 19 h 30, grande salle de
Robien - Office des Retraités Briochins - billets en
vente à partir du 1er mars.
Les années yéyé et disco n’ont pas pris une ride, et les
jeunes retraités n’ont rien oublié de leurs soirées
endiablées. Ils ont bien l’intention de s’en donner à
cœur joie. Buffet sur place.
Journée de la femme
« Femmes et résistances »
Vendredi 8 mars à 18 h salle du conseil municipal -
Entrée libre.
Michelle Legren-Brieuc anime cette rencontre proposée
par la Ville : «Si le vingtième siècle fut pour les femmes,
en Occident, celui du combat pour la reconnaissance
de leurs droits, le défi de ce début de 21 e siècle est celui
de la pour suite de cette reconnaissance partout sur la
pla nète, dans la continuité de l’esprit de Résistance
inhérent à tout être».
© DR
Avec le CIDFF
Du 12 au 17 mars. - CIDFF, 02 96 78 47 82.
-Mardi 12 mars : Film «Les femmes du bus 678» de
Mohamed Diab, suivi d’un débat, à 20h15, Club 6
(5,50 €).
-Samedi 16 mars : des groupes de femmes s’expriment
sur l’égalité professionnelle ; expo photo de 11h à
16h30 à la villa Rohannec’h.
-Dimanche 17 mars : animation pour les enfants
autour de l’égalité filles-garçons ; exposition «C’est
mon genre ! » ; lectures, de 10 h à 12 h à la villa
Rohannec’h.
DR
Santé
Soirées de la santé
Jeudis 28 mars et 18 avril de 18 h à 20 h salle du
conseil municipal.
-Le 28 mars, un rhumatologue et un kinésithérapeute
évoquent le mal de dos.
-Le 18 avril, deux neurologues évoquent les accidents
vasculaires cérébraux.
© DR
loisirs
• Salon de l’habitat,
samedi 16 et dimanche 17 mars
de 10 h à 19 h, lundi 18 mars de 10 h à 18 h.
Semaine de la santé mentale
Du 18 au 24 mars – Ville de Saint-Brieuc.
La ville est-elle accueillante pour les personnes
souffrantes ? La semaine de la Santé Mentale, destinée
à susciter la rencontre, la réflexion et l’échange, met ces
questions sur la table à travers un très beau
documentaire («Le fils de famille», jeudi 21 mars
à 18 h au lycée Renan) ; une permanence des
professionnels de Benoît-Menni et des associations
(lundi 18 mars de 11 h à 15 h salle des mariages) ; des
expositions ; les messages que
les Briochins auront laissés dans
les boîtes du crieur public, alias
Gaspard Verdure, qui les
déclamera samedi 23 mars
à 11 h sous les halles.
environnement
Éoliennes : le débat public
www.debatpublic-eoliennesenmer22.org
La création d’un parc éolien au large de la baie fait
l’objet d’un débat public de mars à juillet. Une réunion
de présentation aura lieu le 28 mars, salle de Robien.

c’est une structure multimédia
qui affiche 1600 connexions/mois. Idéal quand on
n’est pas équipé personnellement, si une panne
survient ou lors d’un passage en ville.
• Pour vous connecter
ou réaliser des travaux
- 20 postes en accès libre ;
- 1 poste pour non-voyant
(console eurobraille
et synthèse vocale Jaws) ;
- 2 scanners ;
- imprimantes monochrome
et laser couleur ;
- connexion wifi ;
- logiciels libres, Photoshop,
Office 2003…
Tarifs avec ou sans
abonnement
(tarifications réduites
pour les étudiants
et demandeurs
d’emploi)
La qualité de vie nous rapproche
a structure multimedia
de la Ville de Saint-Brieuc
• Pour vous former
- formation express individualisée :
sur rendez-vous avec un
professionnel de Médiacap,
dans tous les domaines
du multimédia ;
- formation pour non-voyants
(le 3 e jeudi du mois) ;
- atelier Média-clic (groupes
de 8 personnes ), sur la gestion
de fichiers, la bureautique,
la photo, la vidéo… ;
- pour les demandeurs d’emploi,
le jeudi après-midi à l’Espace de
Proximité Nord (02 96 60 47 87).
est particulièrement attentif
aux demandeurs d’emploi ainsi qu’aux
personnes non-voyantes avec du matériel
spécifiquement adapté.
4 rue Jouallan
02 96 68 90 31
du lundi au vendredi
de 9h à 18h
le samedi
de 9h à 12h30
• Pour être conseillé
- les animateurs professionnels
de Médiacap répondent aux
questions informatiques
courantes liées à votre
équipement personnel (sans
intervention technique
réservée aux professionnels) ;
- dans vos démarches, dans la
recherche d’emploi et de
formation : les animateurs
vous guident sur internet.
www.saint-brieuc.fr

Mairie
Place du Général de Gaulle, 02 96 62 54 00
(standard tous services).
Adresse postale pour tous les services:
Hôtel de ville -CS72365 - 22023 Saint-Brieuc cedex1.
État civil, Formalités administratives
Élections
Hôtel de Ville, du lundi au vendredi, 8h-12h30 et 13h30-
17h, samedi, 9h-12h, naissances, mariages, formalités adm.
Espaces de proximité
La mairie au cœur des quartiers facilite vos démarches admi -
nistratives au quotidien: informations juridiques, état civil,
recherche d’emploi, vente de tickets scolaires, info ANRU, etc.
- Quartiers nord (0296604787): 3 rue de Genève les
lundis, mardis, jeudis et vendredis de 8h30 à 12h30 et
13h30 à 17h.
- Quartiers sud (0296786636) : espace Saint-Lambert du
mardi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h.
- Quartiers ouest (0296789090) : 13 rue de Penthièvre les
lundis, mardis et jeudis de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à
17h - le mercredi de 8h30 à 12h30
Point Accueil Écoles
4 rue Poulain Corbion : abonnements et vente de tickets
pour la restauration scolaire et l’accueil périscolaire, du
lundi au jeudi de 8h15 à 12h15 et de 13h45 à 17h15, le
vendredi en continu de 8h15 à 17h15. 0296625333.
Consultations juridiques
Réservées aux Briochins, sur RV.
- Avocats : trois samedis par mois de 9 h à 12 h en mairie
et Conciliateur le mardi matin en mairie (s’adresser à
l’accueil - 02 96 62 55 06).
Bon à savoir
Cambriolages: comment se protéger
Les cambriolages sont à la hausse à l’échelle nationale.
Quand vous partez en congés, vous pouvez faire appel à la
police nationale ou à la gendarmerie qui mettent en place
l’opération «Tranquillité Vacances» : les agents effectuent une
surveillance régulière de votre domicile au cours de leurs
patrouilles.
Mais vous avez aussi des précautions à prendre. Il convient de
bien verrouiller toutes les portes et protéger les fenêtres
(volets), y compris la nuit ; de ne pas laisser ses clés dans des
endroits habituels (paillasson, pot de fleurs, entrée…) ;
de ne pas mentionner sur les réseaux sociaux ou sur le
répondeur téléphonique vos périodes d’absence ; de faire
relever le courrier régulièrement.
Il arrive que des voleurs s’introduisent dans le domicile alors
que ses occupants sont présents, le temps de saisir clés de
voiture, sac à main ou téléphone portable dans l’entrée :
c’est ce qu’on appelle le «home jacking».
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Le Griffon
- Avocats pour enfants et mineurs : contacter le service
Jeunesse au 0800006175 (gratuit depuis un poste fixe).
Location de salles municipales
Adresser une demande écrite à la Direction de
l’Administration et des Services à la population.
- Grande salle de Robien : réservation 1 an avnt la période
souhaitée
- Salle Michel Fraboulet : pour fêtes familiales, mariages…
réservation de 6 mois à 1 an avant la date souhaitée.
- Salles de réunions rue de la Gare et Maison du Temps
Libre): réservation 2 mois avant la date souhaitée.
Hôtel de ville-BP 2365-St-Brieuc cedex 1.
Centre Communal d’Action Sociale
Bellescize, place des Droits de l’Homme, 02 96 62 55 40
Soutien à domicile pour personnes âgées
6 ter, rue Maréchal Foch, 02 96 62 55 43
Service petite enfance
La Toupie, 7 rue de la Gare, 02 96 62 55 32.
Service Jeunesse
1 bis rue Abbé Fleury, résidence de l’Arche, bât B,
02 96 60 82 60
Service des Sports : 15 rue Vicairie 02 96 62 55 13
Service Culture : 15 rue Vicairie 02 96 62 54 94
Service Vie associative
15 rue Vicairie 02 96 62 55 12
Police municipale et objets trouvés
5, rue de la gare, Police : 0296625300.
Objets trouvés : 02 96 62 56 46.
D‘où l’importance de ne pas laisser ces derniers en vue et
l’intérêt de verrouiller sa porte même lorsqu’on est chez soi.
Parmi les autres précautions à prendre, ne jamais indiquer son
adresse sur un trousseau de clés ; se méfier des démarcheurs à
domicile ; photographier ses objets de valeur et photocopier
ses documents importants.
En cas de cambriolage, il convient de bien mémoriser tous les
détails pouvant servir à l’enquête.
• La police nationale (02 96 77 29 00)
met à votre disposition un dépliant
et tous les conseils nécessaires.
Infos pratiques
Droit des sols, rue Félix Le Dantec, 02 96 62 55 42
Travaux de proximité
Cellule d’intervention sur la voie publique, 02 96 62 53 53
Agglomération
• Accueil du lundi au vendredi: 9 h à 12 h 30 et
13 h 45 à 17 h, 3 pl. de la Résistance. 02 96 77 2000
• Bus : Point Tub place Duguesclin 02 96 33 47 42
• Ordures ménagères : 0 810 121 600
•Aquabaie: renseignements au 0296756756.
• Patinoire: 0296 33 03 08
•Déchèterie de la Ville Bernard (Smictom des Châtelets):
du lundi au samedi de 9h à 11h45 et de 14h à 17h.
Urgences
•Pompiers : 18 - Police : 17 - SAMU : 15
•Maison médicale de garde-Clinique Jeanne d’Arc,
9 rue du Vieux Séminaire: du lundi au vendredi de 20h à
23h, samedi de 14h à 23h et dimanche et jours fériés de
9h à 23h.
•Pharmacie de garde : le soir, 32 37 (0,34 € la min.)
•Dépannage :
Électricité : ERDF 0 810 333 122 - Gaz : GrDF 0 800 47 33 33
Don du sang
•EFS - Hôpital Yves Le Foll - 02 96 94 31 13
don.stbrieuc@efs.sante.fr
Exprimez vous !
Vous avez une remarque,
une suggestion, une question
concernant Saint-Brieuc
et les services rendus aux
usagers.
Vous pouvez écrire à Monsieur le
Maire, soit sur papier libre, soit en
utilisant les fiches éditées dans le
cadre de la démarche «qualité».
- Les fiches de suggestion/Réclamation
sont disponibles
en mairie, dans les espaces de
proximité et sur le site internet de la
Ville (www.mairie-saint-brieuc.fr).
- Les courriers sont à adresser à:
Monsieur le Maire
Hôtel de ville - BP 2365
22 023 Saint-Brieuc cedex 1.