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Vol.4(1958) n°3 (PDF format) - Royal Academy for Overseas Sciences

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Créés tous en une douzaine d’années, et dans des<br />

régions qui, malgré leur diversité, partagent de nombreux<br />

caractères économiques, sociaux, ethniques et<br />

culturels, ces établissements d’enseignement supérieur<br />

présentent un certain nombre de traits communs dus<br />

non seulement à la similitude des circonstances qui ont<br />

présidé à leur apparition, mais aussi et surtout à leur<br />

commune vocation.<br />

Parmi ces traits communs, celui qui frappe surtout<br />

le profane, c’est sans aucun doute le coût apparemment<br />

exorbitant de ces institutions. Quelques données tirées<br />

de l’histoire financière du University College de Salisbury<br />

suffiront à le montrer.<br />

L’idée de doter la Rhodésie d’une institution universitaire<br />

fut lancée en 1945. La décision finale fut prise en<br />

1953, après huit années de négociations et d’études préparatoires.<br />

C’est alors que le Gouvernement de Londres<br />

accepta de contribuer aux frais de premier établissement<br />

par une somme de 175 millions de francs (£ 1.250.000),<br />

qui fut bientôt portée à 206 millions {£ 1.400.000). En<br />

même temps, le Gouvernement fédéral décidait d’intervenir<br />

dans les frais de fonctionnement à raison de 21<br />

millions de francs par an (£ 150.000) pendant les cinq<br />

premières années. D’autre part, l’institution avait déjà<br />

reçu, en janvier 1953 (et je rappelle qu’elle ne devait<br />

s’ouvrir qu’en mars 1957), 14 millions de francs (£100.000)<br />

des gouvernements régionaux, c’est-à-dire les gouvernements<br />

respectifs de la Rhodésie du Sud, de la Rhodésie<br />

du Nord et du Nyasaland.<br />

Mais on sait qu’en pays anglo-saxons une fraction<br />

considérable des revenus d’une université est constituée<br />

par des subventions privées émanant surtout du monde<br />

des affaires. Ceci est également vrai en Rhodésie. C’est<br />

ainsi que l’Université a pu constituer un fonds de développement<br />

général qui, à la fin de 1957, se montait à<br />

plus de 12 millions (£ 87.425).

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