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Fiche pédagogique de "Combat de nègre et de

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THEATRE<br />

<strong>Combat</strong> <strong>de</strong> <strong>nègre</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> chiens<br />

<strong>de</strong> Bernard-Marie Koltès<br />

Dans la pénombre : un arbre, une terrasse. Un homme, noir, attend<br />

accroupi <strong>de</strong>rrière l’arbre. Un autre homme, blanc, sort sur la<br />

terrasse, allume les lumières. Il semble lassé par son existence.<br />

Il aperçoit l’homme <strong>de</strong>rrière l’arbre <strong>et</strong> l’interroge sur sa présence<br />

en ces lieux sous surveillance… L’action se déroule sur un chantier<br />

français quelque part en Afrique <strong>de</strong> l’Ouest (du Sénégal au<br />

Nigéria). Elle m<strong>et</strong> aux prises quatre personnages. Un ouvrier a été<br />

tué par un contremaître, Cal (la trentaine). Une jeune femme,<br />

Léone, arrive <strong>de</strong> France, amenée par le chef <strong>de</strong> chantier, Horn<br />

(soixante ans). Elle arrive au mauvais moment : Alboury – un<br />

nom choisi en référence au roi <strong>de</strong> Douiloff (Ouolof) qui, au 19ème<br />

siècle, s’opposa à la pénétration blanche –, le frère <strong>de</strong> l’ouvrier assassiné,<br />

s’est mystérieusement introduit dans la cité <strong>et</strong> réclame<br />

le corps... Il est question ici <strong>de</strong> conflit <strong>de</strong> générations, <strong>de</strong> différences<br />

culturelles <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’incommunicabilité qui en découle le plus souvent.<br />

Confrontation <strong>de</strong> solitu<strong>de</strong>s, incompréhension entre les êtres, opposition<br />

du <strong>nègre</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>s chiens entre les barbelés <strong>de</strong> ce chantier,<br />

p<strong>et</strong>it bout <strong>de</strong> la France en terre africaine… Chacun tente <strong>de</strong> dialoguer<br />

<strong>et</strong> pourtant se r<strong>et</strong>rouve confronté à son propre monologue<br />

<strong>et</strong> à ses contradictions. Le regard tranchant <strong>de</strong> Koltès <strong>et</strong> la mise<br />

en scène réaliste <strong>de</strong> Michel Wright se conjuguent pour faire sentir<br />

toute l’humanité qui se dégage <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te fable… Une écriture sublime,<br />

d’excellents comédiens, un spectacle envoûtant… Un<br />

voyage au cœur <strong>de</strong>s ténèbres <strong>de</strong> l’humain !<br />

Le cri <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s au fond <strong>de</strong> l’Afrique<br />

© Nixon Fernan<strong>de</strong>s<br />

<strong>Combat</strong> <strong>de</strong> <strong>nègre</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> chiens ne parle pas, en tout cas, <strong>de</strong><br />

l’Afrique <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Noirs – je ne suis pas un auteur africain –, elle ne<br />

raconte ni le néocolonialisme ni la question raciale. Elle n’ém<strong>et</strong> certainement<br />

aucun avis. Elle parle simplement d’un lieu du mon<strong>de</strong>.<br />

On rencontre parfois <strong>de</strong>s lieux qui sont <strong>de</strong>s sortes <strong>de</strong> métaphores<br />

<strong>de</strong> la vie ou d’un aspect <strong>de</strong> la vie, ou <strong>de</strong> quelque chose qui me<br />

paraît grave <strong>et</strong> évi<strong>de</strong>nt… J’avais été pendant un mois en Afrique<br />

sur un chantier <strong>de</strong> travaux publics, voir <strong>de</strong>s amis. Imaginez, en<br />

pleine brousse, une p<strong>et</strong>ite cité <strong>de</strong> cinq, six maisons, entourées <strong>de</strong><br />

barbelés, avec <strong>de</strong>s miradors ; <strong>et</strong>, à l’intérieur, une dizaine <strong>de</strong><br />

Blancs qui vivent, plus ou moins terrorisés par l’extérieur, avec <strong>de</strong>s<br />

gar<strong>de</strong>s noirs armés, tout autour. C’était peu <strong>de</strong> temps après la guerre<br />

du Biafra, <strong>et</strong> <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pillards sillonnaient la région. Les<br />

gar<strong>de</strong>s, la nuit, pour ne pas s’endormir, s’appelaient avec <strong>de</strong>s bruits<br />

très bizarres – bruits <strong>de</strong> langue, <strong>de</strong> gorge, choc <strong>de</strong> fer sur du fer,<br />

<strong>de</strong> fer sur du bois, p<strong>et</strong>its cris, hoqu<strong>et</strong>s, chants brefs, siffl<strong>et</strong>s, qui<br />

courent sur les barbelés comme une rigola<strong>de</strong> ou un message codé,<br />

barrière aux bruits <strong>de</strong> la brousse, autour <strong>de</strong> la cité. Et ça tournait<br />

tout le temps. C’est ça qui m’avait décidé à écrire c<strong>et</strong>te pièce, le<br />

cri <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s. Et à l’intérieur <strong>de</strong> ce cercle se déroulaient <strong>de</strong>s<br />

drames p<strong>et</strong>its-bourgeois comme il pourrait s’en dérouler dans le<br />

seizième arrondissement : le chef <strong>de</strong> chantier qui couchait avec<br />

la femme du contremaître, <strong>de</strong>s choses comme ça…<br />

Ma pièce parle peut-être un peu <strong>de</strong> la France <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Blancs : une<br />

chose vue <strong>de</strong> loin, déplacée, <strong>de</strong>vient parfois plus déchiffrable. Elle<br />

parle surtout <strong>de</strong> trois êtres humains isolés dans un lieu du mon<strong>de</strong><br />

qui leur est étranger, entourés <strong>de</strong> gardiens énigmatiques. J’ai cru<br />

– <strong>et</strong> je crois encore – que raconter le cri <strong>de</strong> ces gar<strong>de</strong>s entendu<br />

au fond <strong>de</strong> l’Afrique, le territoire d’inquiétu<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> solitu<strong>de</strong> qu’il<br />

délimite, c’était un suj<strong>et</strong> qui avait son importance.<br />

(D’après Bernard-Marie Koltès, auteur)<br />

Des personnages en quête d’un « ailleurs »<br />

(…) Le théâtre <strong>de</strong> Koltès est en phase avec les thèmes brouillés<br />

d’une époque – la nôtre… Koltès fait le pari que la scène peut raconter<br />

le mon<strong>de</strong>… Pour comprendre son influence au <strong>de</strong>là du sol<br />

français, il faut bien voir que son théâtre mondialisé est fondé sur<br />

les « déplacements » <strong>et</strong> qu’il traverse par essence les frontières.<br />

Il n’est français ni par ses thèmes (universels <strong>et</strong> plutôt « antifrançais<br />

»), ni par ses personnages (qui sont toujours <strong>de</strong>s étrangers,<br />

<strong>de</strong>s déracinés ou au moins <strong>de</strong>s personnes « déplacées »), ni par<br />

ses lieux (zones <strong>de</strong> transit, enclaves surprotégées, no man’s land,<br />

hangars…). Au fond, le thème central <strong>de</strong> son théâtre c’est la recherche<br />

du « bon endroit » <strong>et</strong> c’est un suj<strong>et</strong> <strong>de</strong> la scène mon<strong>de</strong>.<br />

Tous ses personnages sont en quête d’un lieu où « être ». Ils tentent<br />

<strong>de</strong> trouver leur place « quelque part » <strong>et</strong> c<strong>et</strong> endroit est toujours<br />

« ailleurs »…<br />

(D’après Frédéric Martel, dans Le Magazine Littéraire, février<br />

2001)<br />

Une fable bouleversante sur le rapport à « l’autre »<br />

L’essentiel du travail <strong>de</strong> mise en scène consiste à explorer <strong>et</strong> clarifier<br />

les rapports entre les êtres. Quatre personnes qui sont l’essence<br />

même <strong>de</strong> ce que Koltès raconte. Qui sont-ils ? Que cherchent-ils<br />

? Perm<strong>et</strong>tre au spectateur <strong>de</strong> connaître ces personnages,<br />

pas seulement en les voyant agir mais en les comprenant, en percevant<br />

leurs désirs, leurs émotions, leurs angoisses, leurs rêves,<br />

leurs aspirations, leur rancune, leur amertume, leur blessure, leur<br />

faille…<br />

Mon but est également <strong>de</strong> raconter une « fable ». Comme le mot<br />

l’indique la « fable » est exemplative. Elle m<strong>et</strong> en place <strong>de</strong>s personnages<br />

précis dans un lieu précis qui seront amenés à vivre une<br />

situation précise dans le seul <strong>et</strong> unique but que nous, spectateur,<br />

soyons bouleversés par ce récit, différents avant <strong>et</strong> après. Que r<strong>et</strong>iendra-t-on<br />

<strong>de</strong> ce à quoi l’on assiste ? Peut-être le simple fait que<br />

l’« Autre » a <strong>de</strong>s préoccupations sans doute différentes <strong>de</strong>s nôtres<br />

mais aussi impérieuse à ses yeux à lui que les nôtres peuvent<br />

nous apparaître. Que nous ne sommes pas seuls au mon<strong>de</strong><br />

même si nous le croyons. Que nos objectifs, aussi impérieux<br />

soient-ils, peuvent être bouleversés à tout moment par c<strong>et</strong><br />

« Autre »… La prise <strong>de</strong> conscience <strong>de</strong> notre solitu<strong>de</strong>, <strong>de</strong> nos faiblesses,<br />

<strong>de</strong> nos angoisses… c’est ce que nous transm<strong>et</strong> Koltès,<br />

à travers c<strong>et</strong>te écriture sublime. Nous, gens <strong>de</strong> théâtre, ne pouvons<br />

que tenter <strong>de</strong> transm<strong>et</strong>tre la même chose aux spectateurs.<br />

(D’après Michel Wright, m<strong>et</strong>teur en scène)


Dans la nuit africaine<br />

Il régnait l’autre soir une touffeur étrange, oppressante, [dans la<br />

salle <strong>de</strong> spectacle]… C<strong>et</strong>te moiteur au goût métallique, au parfum<br />

<strong>de</strong> meurtre, on la doit au formidable <strong>Combat</strong> <strong>de</strong> <strong>nègre</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> chiens<br />

<strong>de</strong> Bernard-Marie Koltès, orchestré par Michel Wright <strong>et</strong> la compagnie<br />

Concass. Le premier choc vient <strong>de</strong> la scénographie : (…)<br />

un arbre sculpté <strong>de</strong> larges cor<strong>de</strong>s entremêlées, dont les bouts, en<br />

forme <strong>de</strong> branches, échouent en autant <strong>de</strong> nœuds coulants.<br />

Irrémédiablement, l’âpre saveur du Strange Fruit <strong>de</strong> Billie Holiday<br />

nous revient aux lèvres. Belle entrée en matière pour c<strong>et</strong>te nuit africaine<br />

au cours <strong>de</strong> laquelle Alboury, un Noir, viendra chercher, sur<br />

le chantier d’une entreprise française, le cadavre <strong>de</strong> son frère tué<br />

par Cal, jeune ingénieur blanc qui maîtrise mal ses « nerfs ». Il ne<br />

sait pas que le corps <strong>de</strong> son frère a été j<strong>et</strong>é dans les égouts. Pour<br />

gagner du temps, Horn, le chef <strong>de</strong> chantier, tente d’amadouer<br />

Alboury. Pour couronner le tout, Léone, jeune Parisienne dénichée<br />

par Horn en vue d’un mariage, débarque au beau milieu <strong>de</strong> ce<br />

fiasco. Elle ne sera pas indifférente au ténébreux Alboury.<br />

Koltès a écrit c<strong>et</strong>te fable déconcertante à son r<strong>et</strong>our d’Afrique. Parti<br />

rendre visite à <strong>de</strong>s amis sur un chantier public en pleine brousse,<br />

il y avait découvert une p<strong>et</strong>ite communauté repliée sur elle-même,<br />

entourée <strong>de</strong> barbelés <strong>et</strong> <strong>de</strong> miradors. L’auteur a accouché <strong>de</strong><br />

c<strong>et</strong>te histoire <strong>de</strong> sujétion ancestrale <strong>et</strong> <strong>de</strong> peau, dénonciation du<br />

« mal blanc ». On sent dans la mise en scène <strong>de</strong> Michel Wright<br />

une volonté d’éviter toute tricherie, <strong>de</strong> faire confiance à l’écriture<br />

brute <strong>de</strong> Koltès. Sous son aile, les quatre comédiens endossent<br />

sans pathos leurs personnages ru<strong>de</strong>s. Littéralement possédé,<br />

comme hors <strong>de</strong> lui, Samuel Seynave [Cal]… Face à lui, Marc Zinga<br />

tient aussi sacrément la route, dans une colère plus r<strong>et</strong>enue, un<br />

jeu plus opaque mais tout aussi <strong>de</strong>nse en Alboury. Yves Claessens<br />

[Horn] porte sa part <strong>de</strong> tension à bout <strong>de</strong> bras en boss bourru mais<br />

impuissant (sexuellement). Enfin, Anna Cervinka [qui sera remplacée<br />

dans le rôle <strong>de</strong> Léone à Charleroi – ndlr], errant dans un état<br />

second <strong>de</strong> bout en bout, épaissit encore l’eff<strong>et</strong> d’étrang<strong>et</strong>é qui pare<br />

ce spectacle envoûtant, ces ténèbres lumineuses.<br />

(D’après Catherine Makereel, Le Soir, 2 juin 2009)<br />

Au cœur <strong>de</strong>s ténèbres<br />

(…) Il y a [dans la pièce] la persistance du colonialisme, à travers<br />

le point <strong>de</strong> départ du Noir venant sur le chantier <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le corps<br />

<strong>de</strong> son frère. Mais ce n’est pas une pièce sur la négritu<strong>de</strong>, Koltès<br />

le dit lui-même. Certes, Léone, à la fin <strong>de</strong> la pièce, change, elle<br />

rejoint l’espace <strong>de</strong>s Noirs, l’espace <strong>de</strong>s condamnés. Elle, la<br />

blanche, inscrit sur son visage les marques tribales pour manifester<br />

un attachement définitif, un refus <strong>de</strong> l’Europe <strong>et</strong> du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

nantis. Mais Koltès ne conte pas cela <strong>de</strong> façon militante. Pour lui,<br />

l’humanité se divise en races différentes prises dans une confrontation<br />

irrémédiable. <strong>Combat</strong> entre chiens <strong>et</strong> chats ! L’humour est<br />

désespéré <strong>et</strong> la poésie, si forte, nourrie d’étrang<strong>et</strong>é (…) <strong>Combat</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>nègre</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> chiens… est un conte fantastique, qui se passe dans<br />

une nuit. La nuit du théâtre, la nuit <strong>de</strong> l’Afrique, la nuit d’un lieu perdu.<br />

Des personnages se cherchent dans les ténèbres. Pour une rencontre<br />

avec l’invisible <strong>et</strong> avec l’autre. C’est un théâtre <strong>de</strong> la frontière,<br />

<strong>de</strong> l’obscurité <strong>de</strong> l’être humain. C’est un théâtre mythologique,<br />

d’une mythologie <strong>de</strong> la nuit…<br />

(D’après Jacques Nich<strong>et</strong>, m<strong>et</strong>teur en scène <strong>et</strong> directeur <strong>de</strong> théâtre,<br />

dans Le Magazine Littéraire, février 2001)<br />

Par la Compagnie Concass<br />

Mise en scène : Michel Wright<br />

Avec : Yves Claessens, Mathil<strong>de</strong> Rault, Samuel<br />

Seynave, Marc Zinga<br />

Scénographie : Nixon Fernan<strong>de</strong>s<br />

© Nixon Fernan<strong>de</strong>s<br />

Extrait<br />

Alboury : Moi, j’attends qu’on me ren<strong>de</strong> mon frère ; c’est pour cela<br />

que je suis là. Horn : Enfin, expliquez-moi. Pourquoi tenez-vous tant<br />

à le récupérer ? (…)<br />

Alboury : Souvent, les p<strong>et</strong>ites gens veulent une p<strong>et</strong>ite chose, très<br />

simple ; mais c<strong>et</strong>te p<strong>et</strong>ite chose, ils la veulent ; rien ne les détournera<br />

<strong>de</strong> leur idée ; <strong>et</strong> ils se feraient tuer pour elle ; <strong>et</strong> même quand<br />

on les aura tués, même morts, ils la voudraient encore.<br />

Horn : Qui était-il Alboury, <strong>et</strong> vous, qui êtes-vous ?<br />

Alboury : Il y a très longtemps, je dis à mon frère : je sens que j’ai<br />

froid ; il me dit : c’est qu’il y a un p<strong>et</strong>it nuage entre le soleil <strong>et</strong> toi ; je<br />

lui dis : est-ce possible que ce p<strong>et</strong>it nuage me fasse geler alors que<br />

tout autour <strong>de</strong> moi, les gens transpirent <strong>et</strong> le soleil les brûle ? Mon<br />

frère me dit : moi aussi, je gèle ; nous nous sommes donc réchauffés<br />

ensemble. (…)<br />

C’est pourquoi je viens réclamer le corps <strong>de</strong> mon frère que l’on nous<br />

a arraché, parce que son absence a brisé c<strong>et</strong>te proximité qui nous<br />

perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> nous tenir au chaud, parce que, même mort, nous avons<br />

besoin <strong>de</strong> sa chaleur pour nous réchauffer, <strong>et</strong> il a besoin <strong>de</strong> la nôtre<br />

pour lui gar<strong>de</strong>r la sienne.<br />

Horn : Il est difficile <strong>de</strong> se comprendre, monsieur. Je crois que,<br />

quelque effort que l’on fasse, il sera toujours difficile <strong>de</strong> cohabiter.<br />

Propositions <strong>pédagogique</strong>s / Partenariat<br />

- Jeudi 3 mars à 10h à l’E<strong>de</strong>n : rencontre <strong>pédagogique</strong><br />

préalable avec <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la Compagnie Concass<br />

Inscription indispensable<br />

- Mercredi 16 mars, après la représentation <strong>de</strong> 20h30 à<br />

l’E<strong>de</strong>n : rencontre avec la Compagnie Concass<br />

- Animations envisageables en classe ou dans les<br />

associations<br />

- Références bibliographiques : <strong>Combat</strong> <strong>de</strong> <strong>nègre</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

chiens, Editions <strong>de</strong> Minuit, 1989 ; La fuite à cheval très<br />

loin dans la ville (roman), Editions <strong>de</strong> Minuit, 1984 ; <strong>et</strong>c.<br />

- Voir aussi la rubrique Portraits d’auteurs dans ce dossier<br />

EDEN<br />

14 au 19 mars 2011 à 20h30<br />

Tarif : 12 € - Abonnement : 8 €<br />

Groupes : 9 €<br />

Durée : 2h20<br />

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