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expliquer comment gagner les prochaines organisations des oeufs jolympiques, avec leur
négociateur magique : Mister Bakchich, si vous voyez ce que je veux dire…
Au camping. (4)
Ah, que c’est bon d’être en congés !
Au camping des flots bleus, on s’est organisés : par exemple, on va tous faire les courses entre
11h et 11h30, comme ça on peut continuer la discussion qu’on à commencé à la tente. Et puis
on a le temps avec la queue qu’il y a à la superette du camping…
Même le directeur, il râle qu’on soit là tous en même temps, parce que le reste de la journée, y
a pas un chat… et là, il est obligé de fermer à 13h au lieu de midi, mais comme lui a dit
madame Poissard, ma femme :
- Que voulez vous, mon brave monsieur, à la maison, on fait comme ça, alors c’est pas parce
qu’on est en vacances qu’on va changer, pas vrai ? Déjà, pour venir, entre chez nous et le
camping des flots bleus, on a eu exactement 3h 55 de bouchon… ça nous a bien rappelé
quand on rentre le dimanche soir.
Et ce con de bison futé qui avait prévu que 2h de bouchon seulement.
En plus, on a trouvé une combine pour ne pas aller chercher le pain : les voisins de l’autre
côté de l’allée, sont Allemands et nous ont proposé de nous le prendre vu qu’ils sont obligés
d’aller à la boulangerie tous les jours.
Ils sont vraiment gentils les allemands :
- Hach, mezieu Boizard, qué foulez fous à la poulancherie ? Une bain de quadre cents
grammeu ? Ya, nous fous le brendrons ! Gontez zur nous !
Y’a qu’un truc qu’on ne comprenait pas, avec madame Poissard, ma femme, c’est qu’il
manquait toujours un petit bout au pain… mais pas un bout qu’on rompt avec les mains, non,
un bout très bien coupé au couteau.
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