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Mention complémentaire - Snalc.org

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www.snalc.fr<br />

Budget<br />

Le SNALC<br />

en 5 points<br />

<strong>Mention</strong><br />

<strong>complémentaire</strong><br />

Le BIMENSUEL du SYNDICAT NATIONAL<br />

Vous avez dit Redoublement ?<br />

des LYCÉES<br />

et COLLÈGES<br />

Après les polémiques à propos de la méthode globale et de la carte<br />

scolaire, il est, aujourd’hui, question du redoublement … Des doctes<br />

spécialistes de l’Education Nationale à ceux de la presse, activement<br />

secondés par les parents d’élèves, et jusqu’au Ministre lui-même,<br />

chacun s’accorde à trouver la procédure trop lourde et, bien entendu,<br />

inefficace.<br />

• Le taux des redoublements, en France, nous dit-on, est plus élevé que chez nos voisins<br />

étrangers. Encore faut-il éviter de "mélanger torchons et serviettes", sachant que, chez<br />

certains (l’Autriche et les Pays-Bas, par exemple), l’orientation vers l’enseignement professionnel<br />

s’effectue bien plus tôt qu’en France tandis qu’ailleurs (pays nordiques d’une manière générale),<br />

la part de PIB consacrée à l’Education, plus élevée, permet de remplacer les redoublements<br />

par des procédures de soutien individualisées. Il semble donc peu raisonnable de formuler des<br />

jugements définitifs.<br />

• Le redoublement est inutile, affirme-t-on encore, puisqu’une majorité des élèves concernés<br />

ne surmonte pas ses difficultés, tandis qu’un pourcentage non négligeable de celles et ceux qui<br />

ont pu profiter d’une ou plusieurs procédures d’appel parvient, malgré tout, à réussir au baccalauréat.<br />

Mais chacun sait que, pour pallier les difficultés liées à l’explosion des redoublements<br />

peu après la mise en place du collège unique, l’administration s’est acharnée à augmenter artificiellement<br />

le taux des passages du CP à la terminale. Chacun sait, en outre, que les mêmes<br />

pratiques permettent de gonfler, tout aussi artificiellement, le taux de réussite au baccalauréat.<br />

A ce compte il suffirait de donner l’examen à tout le monde pour prouver l’efficacité du système<br />

scolaire français !!!<br />

Le SNALC dénonce, depuis longtemps, le "passage automatique" dans la classe supérieure, mais<br />

seules des personnalités sans imagination ont pu en conclure que nous voulions multiplier les<br />

redoublements. En vérité, le problème est intimement lié aux structures de l’Education Nationale<br />

et aux choix politiques qui ont présidé à son devenir.<br />

Le SNALC propose, depuis longtemps, que soient revalorisés les enseignements technologique<br />

et professionnel, et que certains cycles puissent s’effectuer à vitesse variable, au sein de classes<br />

ainsi rendues plus homogènes, pour éviter d’inscrire des élèves dans la spirale de l’échec. Pour<br />

avoir ainsi dénoncé la dérive égalitariste et l’égarement pédagogiste, nous fûmes traités de<br />

tous les noms d’oiseau … Valait-il mieux se tromper avec ceux qui ont causé l’échec de milliers<br />

d’élèves plutôt que d’avoir raison avec nous ?<br />

Bernard KUNTZ – le 6 octobre 2006<br />

N° 1262 - 16 Octobre 2006 - 8 euros


EDITORIAL<br />

1 > Vous avez dit Redoublement ?<br />

ACTUALITE<br />

2 > A suivre<br />

3 > Recrutement des IPR-IA<br />

3 > Reculade<br />

3 > Agissez !<br />

3 > Pétition<br />

VIE SYNDICALE<br />

4 > Le SNALC en 5 points<br />

GESTION DES PERSONNELS<br />

5 > Mouvement 2007<br />

5 > Secondes carrières<br />

CATEGORIES<br />

6 > Agrégés<br />

7 > Certifiés<br />

VIE SCOLAIRE<br />

8 > Harcèlement moral<br />

8 > Heure de Vie de Classe<br />

FONCTION PUBLIQUE<br />

9 > Budget 2007<br />

PEDAGOGIE<br />

10 > <strong>Mention</strong> <strong>complémentaire</strong>,<br />

10 > Bivalence, Certification ...<br />

VIE PRATIQUE<br />

12 > Véhicule endommagé<br />

13 > Adhésion, cotisations<br />

14 > Responsables académiques<br />

EN BREF<br />

15 > Présence parentale<br />

15 > Mutation<br />

15 > Ne l'oubliez pas<br />

La Quinzaine Universitaire<br />

SNALC - 4, rue de Trévise<br />

75009 PARIS<br />

Tél : 01 . 47 . 70 . 00 . 55<br />

www.snalc.fr<br />

Directeur De La Publication :<br />

Jacques MAZAUD<br />

Conception Graphique :<br />

Olivier LANGLOIS<br />

Maquette :<br />

Catherine TERS<br />

Régie publicitaire MISTRAL MEDIA<br />

365, rue Vaugirard - 75 015 PARIS<br />

Tél : 01 . 40 . 02 . 99 . 00<br />

Imprimerie DEPREZ - 62 620 RUITZ<br />

Dépot légal 4 ème trimestre 2006<br />

CP 1005 S 05585 - ISSN 0395 -6725<br />

Bi-mensuel 8 € - Abt 1 an 107 €<br />

Actualité La Quinzaine Universitaire n° 1262/16 Octobre 2006<br />

Connaissez-vous<br />

nos sites internet ?<br />

www.snalc.fr<br />

www.csen.fr<br />

Bienvenue au club !<br />

Un courriel fort sympathique :<br />

J'ai bien reçu vos deux mails ainsi que le courrier<br />

contenant ma carte d'adhérent. Je reçois<br />

la Quinzaine, fort bien faite, et j'ai apprécié<br />

votre petit VadeMacum. Bref je ne me repens<br />

vraiment pas de vous avoir rejoints. Il est vrai<br />

que vous êtes les seuls à défendre encore une<br />

certaine idée du professorat que l'on s'acharne<br />

coûte que coûte à détruire ...<br />

A SUIVRE ...<br />

Le SNALC sera présent au Salon de l'Education<br />

à Paris (Porte de Versailles) du 16 au 19 novembre.<br />

Le dimanche 19, de 13 h à 14 h, au Forum,<br />

il y <strong>org</strong>anisera un débat sur le thème<br />

l'Ecole d'aujourd'hui :<br />

égalité ou inégalité des chances ?<br />

animé par Bernard Kuntz & Claire Mazeron,<br />

avec la participation de<br />

Pascal Bouchard, journaliste et essayiste<br />

Rachel Boutonnet, auteur du Journal d'une Institutrice clandestine<br />

Jean-Paul Brighelli, auteur de la Fabrique du crétin<br />

SNALC Etranger – Outre-mer<br />

Mayotte : M. DOUCET- App t 109 - Quai Ballou - 97610 Dzaoudzi - Tél-Fax 02.69.61.32.43 xavier.doucet@wanadoo.fr<br />

Polynésie Française : M. BARNIER - BP 53159 - 98716 PiraeTahiti - Tél. (00.689) 83.19.07 - president@snalc.pf<br />

St Pierre & Miquelon : M. DELAPORTE - B.P. 653 - 97500 St Pierre & Miquelon - T. 0508.41.41.66 - Fax 0508.41.73.04<br />

delaporte@cheznoo.net<br />

DOM (sauf La Réunion) : M. OURMET - SNALC - 4, rue de Trévise - 75009 Paris - Tél-Fax 01.47.05.36.87 - snalc-ETOM@snalc.fr<br />

Autres pays : M. OURMET - SNALC - 4, rue de Trévise - 75009 Paris - Tél-Fax 01.47.05.36.87 - snalc-ETOM@snalc.fr


La Quinzaine Universitaire n° 1262/16 Octobre 2006 Actualité<br />

Concours de recrutement des<br />

IPR-IA<br />

Date limite<br />

d'inscription par internet<br />

20 octobre<br />

Modalités et conditions<br />

voir BO n° 36<br />

du 5 octobre<br />

N'oubliez pas de régler votre<br />

cotisation<br />

2006-2007<br />

AGISSEZ !<br />

Une ou deux heures de service de plus pour tous ?<br />

RECULADE<br />

Parents de trois enfants :<br />

le gouvernement fait marche arrière<br />

Le 19 mai 2006, une circulaire du ministère du Budget, en accord avec<br />

celui de la Fonction publique, a interprété un décret du 10 mai 2005<br />

dans un sens défavorable aux "parents" de trois enfants, leur apprenant<br />

qu'ils ne pourraient bénéficier du taux de 2 % par annuité pour le calcul<br />

de leur pension que s'ils partaient à la retraite avant le 1 er janvier 2007.<br />

Ceux qui partiraient après le 1 er janvier 2007 se verraient ramenés au<br />

régime commun. La Quinzaine universitaire de rentrée a publié un article<br />

complet sur cette question.<br />

Suite à l'émotion engendrée par cette décision et aux très nombreuses<br />

protestations, le gouvernement vient de faire savoir que cette disposition<br />

ne s'appliquerait qu'aux parents de trois enfants nés après le 1 er janvier<br />

2005 !<br />

Plus que jamais vigilance !<br />

Comme le SNALC vous en a immédiatement informé par diffusion et par affichage dans vos établissements,<br />

les perspectives du projet de budget 2007 et le projet de nouveau décret modifiant profondément<br />

décharges et services sur de très nombreux points, surtout en lycées, mais aussi en collèges, sont catastrophiques.<br />

Certes un certain nombre de menaces encore plus radicales et plus néfastes ont été écartées<br />

depuis le rapport de l’Inspection ayant mis en branle cette chasse aux "heures de décharge" à la demande<br />

du gouvernement actuel et de sa majorité. Tout n’est pas définitivement "bouclé", un certain nombre de<br />

points restent encore flous, ou encore en discussion.<br />

Le SNALC a demandé audience pour obtenir des précisions, et surtout pour exprimer directement et vigoureusement<br />

ses protestations, et présenter ses contre propositions. Le SNALC et la CSEN ne manqueront pas de le<br />

faire ensuite, plus officiellement, lorsque les projets de décret arriveront en Comité Technique Paritaire<br />

Ministériel, où nous siégeons, et de voter, bien entendu, CONTRE ces décrets, s’ils étaient maintenus.<br />

Mais il faut vous mobiliser – immédiatement, sans plus attendre, car beaucoup est lié à la discussion du<br />

budget en cours jusqu’en décembre au Parlement - et profiter peut-être de la proximité des échéances électorales<br />

décisives à venir – puisque, si projet de budget et projet de décret émanent de l’actuelle majorité<br />

et de l’actuelle administration, la principale candidate probable de l’opposition ne cache pas, elle aussi,<br />

sa volonté de nous "mettre à 35 heures", et d’augmenter considérablement, sans aucune compensation,<br />

nos services et nos temps de présence ! Après tout, on a bien vu récemment des centaines de milliers de<br />

petits épargnants menacés d’une énième ponction sur les maigres intérêts de leur assurance vie "noyer"<br />

leur député de courriers de protestation et d’annonce de représailles électorales l’an prochain, ... et obtenir<br />

satisfaction en une semaine, avec le retrait pur et simple de la spoliation envisagée !<br />

Jean-Claude GOUY<br />

Frédéric ElEuchE<br />

Pétition<br />

"L'école est malade" :<br />

le SNALC signataire.<br />

Et vous ?<br />

Le SNALC apporte son soutien à Laurent<br />

LAFFORGUE (membre permanent<br />

de l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques,<br />

médaille Fields de mathématiques<br />

2002, démissionnaire du HCE),<br />

dans son engagement pour l’école.<br />

Le SNALC est partie prenante dans<br />

la pétition lancée sur le site www.<br />

refondation-ecole.net et vous invite à<br />

rejoindre la liste des signataires.<br />

Plus nous serons nombreux, plus nous<br />

aurons une chance d’être écoutés dans<br />

cette période cruciale de confrontations<br />

idéologiques.<br />

Il en va de notre liberté pédagogique,<br />

de l’arrêt des frénésies de<br />

réformes, du retour à la sérénité dans<br />

notre pratique, et du respect, comme<br />

de la reconnaissance, de notre travail<br />

au quotidien.


Vie Syndicale La Quinzaine Universitaire n° 1262/16 Octobre 2006<br />

"Transmission des savoirs et des savoir-faire<br />

Respect du professeur au centre du système éducatif "<br />

Voici en 5 points ce qu’est le Syndicat National des Lycées et Collèges, le SNALC-CSEN :<br />

1. Un syndicat puissant et efficace : avec 16 élus commissaires paritaires nationaux, le<br />

SNALC-CSEN est le 2 ème syndicat<br />

le plus représenté chez les professeurs du second degré<br />

SYNDICAT<br />

Quelques exemples :<br />

TOTAL des sièges chez les professeurs<br />

Certifiés – Agrégés – Chaires Supérieures<br />

PLP et PEPS<br />

SNALC (CSEN) 16 élus<br />

SGEN (CFDT) 12 élus<br />

SE (UNSA) 3 élus<br />

SNFOLC (FO) 3 élus<br />

SUD 3 élus<br />

CNGA (CGC) 0 élu<br />

SCENRAC (CFTC) 0 élu<br />

SAGES 0 élu<br />

SNCL (FAEN) 0 élu<br />

SIAES 0 élu<br />

Source : ministère de l’Education Nationale, document récapitulatif du samedi 10 décembre 2005<br />

Le SNALC est un syndicat humaniste, "libre de toute attache à une <strong>org</strong>anisation politique, confessionnelle ou idéologique"<br />

(Statuts, article premier) et financièrement indépendant (le seul qui soit aussi représentatif et dont la confédération ne soit<br />

pas subventionnée par l’Etat…)<br />

2. Le syndicat qui pense que les professeurs ne sont pas des animateurs.<br />

3. Le syndicat qui ne se sert pas de vous, mais qui vous sert…<br />

4. Le syndicat qui ne fait pas de politique, et qui n’en fera jamais !<br />

Connectez-vous sur www.snalc.fr :<br />

Votre propre opinion vaudra toujours mieux que celle des autres !<br />

5. Le syndicat de proximité : pas de grand-messe, le SNALC épaule de façon personnalisée et sans esbroufe<br />

les nombreux professeurs qui lui font confiance tout au long de leur carrière.<br />

Tout simplement.<br />

Vous connaissez des "idiots utiles" qui prétendent le contraire ?<br />

Ce document est aussi pour eux …<br />

n’hésitez pas à le leur donner !<br />

Laurent Marconcini


La Quinzaine Universitaire n° 1262/16 Octobre 2006 Gestion des Personnels<br />

Mouvement 2007 :<br />

Deuxième mouture du projet :<br />

le SNALC semble avoir été, au<br />

moins en partien entendu sur<br />

deux ou trois points, et quelques<br />

excès du premier projet passeraient<br />

– heureusement – "à la<br />

trappe" ...<br />

• La bonification pour séparation reviendrait<br />

à peu près au niveau que proposait<br />

le SNALC : un bonus de 500 points au<br />

bout de deux ans, un maximum de 600<br />

points pour 3 ans et plus. De manière<br />

plus raisonnable, et plus progressive,<br />

mais suffisamment efficace, semble-t-il,<br />

pour régler le plus grand nombre possible<br />

de rapprochements de conjoint.<br />

• En revanche, le congé parental ne<br />

compterait plus comme séparation ! Un<br />

retour en arrière inadmissible, qui pénaliserait<br />

gravement les collègues chargés<br />

de famille ... et les interdirait quasiment<br />

de mutation vers certaines académies,<br />

dans de nombreuses disciplines.<br />

D'autant que la règle change quasiment,<br />

pour ces collègues, ... chaque année :<br />

une année le congé parental compte<br />

comme séparation, l'année suivante, il<br />

ne compte plus ! On passe brusquement<br />

du tout au rien ! Comment les collègues<br />

pourraient-ils, dans ces conditions, prévoir<br />

quoi que ce soit pour eux, et pour<br />

leur famille ?<br />

On est de plus en plus loin de la "gestion<br />

humaine" dont se gargatrisait le<br />

ministre Allègre ... C'est vraiment même<br />

le dernier souci du ministère et de l'administration.<br />

• Le premier projet "écrasait" totalement<br />

les collègues célibataires et revenait à<br />

dire : ou vous vous pacsez (y compris fictivement),<br />

ou vous allez pendant quatre<br />

ou cinq ans dans les étabilssements les<br />

plus difficiles, dont personne ne veut – ou<br />

les deux !, ou vous ne mutez pas !<br />

Deuxième version ...<br />

• Dans cette seconde mouture, le ministère<br />

essaie d'écarter, au moins, les pacs<br />

les plus fictifs : une déclaration commune<br />

fiscale, soit de cette année, soit de ... mai<br />

prochain (!) serait exigée des pacsés. La<br />

déclaration commune est normalement<br />

la règle pour les couples mariés il est<br />

donc juste de l'appliquer aussi aux<br />

pacs ; nous sommes toutefois dubitatifs,<br />

pour un mouvement de mars 2007, sur<br />

des justificatifs en ... mai 2007.<br />

• D'autres "mauvais coups" de ce mouvement<br />

2007 :<br />

– disparition définitive des bonifications<br />

TZR pour les remplaçants "ratant" leur<br />

mutation cette année,<br />

– liquidation des points de situation transitoire<br />

dans de nombreux établissements<br />

isolés, difficiles, sensibles, ZEP, etc.<br />

sont eux, hélas, confirmés.<br />

Jean-Claude GOUY<br />

L’Arlésienne<br />

des secondes carrières<br />

L’article 77 de la loi du 21 août 2003 relative aux retraites a prévu<br />

un nouveau dispositif pour permettre aux professeurs, et à eux seuls,<br />

d’entamer une seconde carrière, en clair de quitter l’enseignement à<br />

condition d’y avoir passé un certain temps.<br />

Après plusieurs atermoiements, le ministère s’est décidé à publier les textes<br />

d’application au cours de l’année civile 2005. A la rentrée 2005, le ministère<br />

reconnut, penaud, que l’appel à candidature n’avait pas été fait, mais<br />

c’était parce que le nombre de postes pouvant accueillir les candidats était<br />

trop faible, environ 150 paraît-il. Il promettait que pour la rentrée suivante,<br />

plusieurs centaines de postes seraient offerts.<br />

Aucun appel de candidature ne fut lancé au cours de l’année scolaire<br />

2005-2006.<br />

Tout porte à penser que l’article 77 de la loi du 21 août 2003 va rester<br />

lettre morte, après avoir permis à bon nombre de nos collègues de rêver !<br />

Une fois de plus, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.<br />

Au fait, pourquoi avoir permis pendant les mois passés l’entrée dans l’Education<br />

nationale de candidats venus de diverses administrations, telles que<br />

France Télécom ? Y aurait-il deux poids et deux mesures ? Nous publierons<br />

la réponse à cette intéressante question dès que nous l’aurons reçue.<br />

Frédéric ELEuchE


6<br />

Catégories<br />

Le mercredi 27 septembre s’est<br />

tenue la CAPN des agrégés traitant<br />

des refus de titularisation de<br />

stagiaires, des détachements et<br />

des intégrations dans le corps des<br />

Agrégés.<br />

Dans leur déclaration liminaire, les syndicats<br />

ont unanimement dénoncé le fait que le<br />

corps des Agrégés soit le seul à être exclu<br />

de la prime de sommet de grade. Le SNALC<br />

a également rappelé l’inutilité du mémoire<br />

professionnel pour les stagiaires IUFM,<br />

et proposé qu’ils fassent plusieurs stages<br />

au contact des élèves et sous la conduite<br />

de tuteurs chevronnés. Ainsi, le stagiaire<br />

acquiert de l’assurance, apprend progressivement<br />

à gérer une séance et à maîtriser<br />

une classe. Les rapports des tuteurs, parfois<br />

joints aux dossiers, le montrent bien !<br />

Concernant les dossiers de refus de<br />

titularisation eux-mêmes, toutes les or-<br />

La Quinzaine Universitaire n° 1262/16 Octobre 2006<br />

Agrégés<br />

CAPN de refus de titularisation :<br />

l’enfer du tableau noir !<br />

ganisations syndicales se sont demandé<br />

pourquoi seules les mathématiques<br />

étaient concernées. Monsieur Moussa,<br />

Inspecteur Général de mathématiques,<br />

a répondu que ce n’était pas à lui d’expliquer<br />

l’absence d’autres disciplines<br />

dans cette CAPN. Dans sa déclaration<br />

liminaire, il a précisé que ce n’était pas<br />

tant la qualité scientifique qui motivait le<br />

refus de titularisation que le respect de la<br />

dignité des personnes et de la fonction.<br />

Le souci de l’Inspection Générale est de<br />

ne pas laisser des collègues en situation<br />

de difficulté. C’est un souci humain que<br />

nous partageons. Nous avons demandé<br />

qu’il se traduise aussi dans la rédaction<br />

des rapports des inspecteurs et qu’en<br />

soit bannie toute ironie inutile.<br />

En revanche, comme le SNALC-CSEN<br />

l’avait réclamé à la CAPN de l’an der-<br />

Détachements et intégration : un corps très convoité…<br />

Le SNALC a fait savoir que ces détachements posaient le problème des compétences<br />

disciplinaires et de la capacité à retrouver des classes. Il a donc suggéré que, dans<br />

certains cas, il puisse être fait appel à une forme de tutorat.<br />

nier, les redoublements se sont opérés<br />

en général dans de bonnes conditions,<br />

et en lycée, conformément au statut des<br />

Agrégés.<br />

Chaque dossier a été scrupuleusement<br />

examiné. Sur les neuf dossiers présentés,<br />

un renouvellement de stage a été obtenu,<br />

un autre, qui fait l’objet d’un désaccord<br />

entre l’administration, favorable au licenciement,<br />

et les syndicats, qui défendent le<br />

renouvellement de stage, a été transmis<br />

pour ultime décision au Directeur des<br />

Ressources Humaines du Ministère. Sept<br />

stagiaires se sont vu refuser définitivement<br />

leur titularisation.<br />

Sébastien ROBREAU,<br />

Frédéric SEITZ<br />

et Béatrice HOREAU,<br />

Commissaires Paritaires Agrégés<br />

Nationaux<br />

Sur les neuf dossiers de demande de détachement qui ont été présentés, la CAPN en a refusé quatre,<br />

soit parce que les conditions de diplôme n’étaient pas remplies, soit parce que les intéressés dépendaient<br />

déjà d’un autre corps sans que rien ne justifiât le détachement dans celui des agrégés.<br />

Mais est-il encore opportun de statuer fin septembre sur des détachements devant intervenir au premier du mois ? Les représentants<br />

syndicaux ont demandé que cette CAPN se tienne en juillet. L’Administration a répondu<br />

que c’était difficile car les remontées des académies sont toujours très tardives.<br />

Les deux dossiers d’intégration dans le corps des agrégés ne posant aucun problème, ils ont<br />

reçu l’approbation unanime de la CAPN.<br />

La mobilité professionnelle qui permet une diversification des parcours appréciable, à l’heure<br />

de l’allongement de la période d’activité, ne doit pas s’effectuer au détriment de la qualité<br />

de l’enseignement.<br />

Par ailleurs, le SNALC demande qu’elle ne soit pas à sens unique et que soient offertes aux<br />

agrégés de véritables perspectives de seconde carrière dans d’autres administrations.<br />

SR, FS & BH


La Quinzaine Universitaire n° 1262/16 Octobre 2006 Catégories<br />

Certifiés<br />

Refus de titularisation, intégrations :<br />

Paradoxes ...<br />

La commission qui inaugure l’année scolaire est<br />

traditionnellement consacrée à l’examen des refus<br />

de titularisation et des intégrations dans le corps<br />

des Certifiés. Cette association est fort paradoxale,<br />

puisqu’il s’agit d’interdire l’entrée dans le corps de<br />

diplômés qui enseignent souvent depuis des années<br />

et de l’ouvrir grand à des personnels de catégorie<br />

A qui ont souvent fort peu enseigné. On notera<br />

toutefois, cette année, que sur les neuf cas de détachements<br />

étudiés, un seul était celui d’un cadre<br />

de France Télécom. PEPS, PLP, CPE, documentaliste<br />

à l’Agriculture, les autres étaient déjà des gens "du<br />

métier". Et on remarquera qu’une fois intégrés en<br />

documentation, éducation musicale ou S.E.S, dans<br />

les académies du sud, ces collègues bénéficieront<br />

par ce détour d’une impossible mutation.<br />

C’est aux refus de titularisation que la commission consacra<br />

l’essentiel de sa journée de travail. Il s’est d’abord agi des<br />

dossiers de treize AE, PLP, PE et Instituteurs, personnels titulaires<br />

donc, demandant à changer de corps, suite au succès au<br />

concours interne, ou au titre des décrets de 72 et de 89. Sept<br />

refus définitifs ont été prononcés, quatre renouvellements de<br />

stage accordés. Deux refus ont été levés. Longuement étudiés,<br />

ces dossiers ont été l’occasion d’enrichissants débats avec les<br />

inspections générales, au détour desquels on entrevoit l’esquisse<br />

de ce que devrait être le certifié idéal. Le SNALC a réaffirmé<br />

que les élus des personnels n’ont ni droit ni devoir à commenter<br />

des rapports d’inspection. Il s’est toutefois autorisé à dénoncer<br />

tel ou tel qui s’appuyait ouvertement sur un rapport préalable<br />

de parents d’élèves ou d’élèves. On a enfin souligné certaine<br />

singularité qui éclaire d’un jour particulier la décentralisation<br />

académique : la seule Martinique a proposé quatre intégrations<br />

de PE et Instituteurs en économie- gestion et SES.<br />

La commission a ensuite consacré ses travaux à l’étude de sept<br />

dossiers de MA ayant subi avec succès l’examen professionnel<br />

et dont la titularisation a été refusée après inspection. Il s’agit,<br />

redisons-le, de Maîtres Auxiliaires qui, souvent, exercent depuis<br />

plus d’une décennie. Dès lors que leur titularisation leur<br />

est refusée, ils se trouvent menacés de perdre le bénéfice du<br />

réemploi, risque qu’ils n’auraient pas couru en ne se présentant<br />

pas à l’examen ! Réalité ubuesque. Réalité douloureuse,<br />

et l’étude attentive des dossiers révèle souvent l’histoire d’un<br />

parcours professionnel de longtemps malheureux. Réalité de<br />

l’abandon, constant, d’enseignants dont un système malade<br />

aura finalement fait ses boucs émissaires, l’objet de maints<br />

"rapports" de parents d’élèves, d’élèves, voire de leurs propres<br />

collègues. "Vae victis !", en quelque sorte.<br />

Ainsi, dans un rapport de 1996, telle IPR de philosophie n’at-elle<br />

pas la vertu de dire d’une MA de la discipline, née en<br />

1949, et en grave difficulté dans son enseignement, "dans de<br />

telles conditions [de travail] bien des professeurs chevronnés<br />

seraient en difficulté" ? Elle rendait compte, il est vrai, de son<br />

observation d’un cours sur "la vérité" ! Que fit-on pour cette<br />

collègue, pendant dix ans ? Mais que pouvait faire un système<br />

décadent ? C’est cette question qui nous est en fait posée.<br />

Réclamant un avis favorable de la commission pour une<br />

titularisation de trois collègues qui à l’évidence avaient été<br />

injustement écartés, le SNALC s’est refusé à exprimer son vote<br />

sur tous les autres cas. Le SNALC a réclamé pour tous les<br />

collègues ajournés au terme d’un an, qu’une seconde année<br />

de stage leur soit systématiquement accordée. Avec l’ensemble<br />

des <strong>org</strong>anisations siégeant, il a réclamé le réemploi des<br />

MA qui seront définitivement refusés par l’administration. Il<br />

a demandé pour eux que ce réemploi leur soit assuré hors<br />

enseignement.<br />

CHAMPAGNE<br />

SANGER<br />

7<br />

Albert-Jean MOUGIN<br />

Lycée Viticole de la Champagne<br />

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Vie Scolaire<br />

Le code du travail l’avait déjà<br />

introduite ; elle a été ensuite insérée<br />

dans la loi n° -6 du 1<br />

juillet 19 portant droits et obligations<br />

des fonctionnaires : la<br />

notion de harcèlement moral au<br />

travail a été définie par l’article<br />

6 quinquies par la loi n° 2002-7<br />

du 17 janvier 2002.<br />

"Aucun fonctionnaire ne doit subir les<br />

agissements répétés de harcèlement<br />

moral qui ont pour objet ou pour effet<br />

une dégradation des conditions de travail<br />

susceptibles de porter atteinte à ses<br />

droits et à sa dignité, d’altérer sa santé<br />

physique ou de compromettre son avenir<br />

professionnel .<br />

Aucune mesure concernant notamment<br />

le recrutement, la titularisation, la formation,<br />

la notation, la discipline, la promotion,<br />

l’affectation et la mutation ne peut<br />

être prise à l’égard d’un fonctionnaire<br />

en prenant en considération :<br />

1° Le fait qu’il ait subi ou refusé de subir<br />

les agissements de harcèlement moral<br />

visés au premier alinéa ;<br />

2° Le fait qu’il ait exercé un recours<br />

auprès d’un supérieur hiérarchique ou<br />

engagé une action en justice visant à<br />

faire cesser ces agissements ;<br />

3° Ou bien le fait qu’il ait témoigné de<br />

tels agissements ou qu’il les ait relatés.<br />

Est passible d’une sanction disciplinaire<br />

tout agent ayant procédé aux agissements<br />

définis ci-dessus."<br />

Il faut reconnaître que cette notion est très<br />

peu connue, ou plus souvent mal interprétée<br />

par nos propres collègues. C’est<br />

pourquoi nous ne pouvons que nous<br />

satisfaire de l’intention annoncée par le<br />

ministère de l’éducation nationale de publier<br />

bientôt une circulaire d’application<br />

explicitant cet article. Toutefois le projet<br />

qui nous a été proposé pour examen s’il<br />

présente d’incontestables avancées dans<br />

l’intérêt de nos collègues souffre encore<br />

de certaines imperfections.<br />

La Quinzaine Universitaire n° 1262/16 Octobre 2006<br />

Harcèlement moral :<br />

du nouveau<br />

Parmi les progrès, nous avons noté l’affirmation<br />

que la notion de harcèlement ne<br />

se dit pas seulement des relations avec<br />

un supérieur hiérarchique et celle selon<br />

laquelle il n’est pas question de résoudre<br />

les affaires de harcèlement moral par la<br />

mutation de la victime.<br />

En revanche, le projet de circulaire<br />

donne à notre sens trop de place et<br />

d’importance aux divers niveaux de<br />

la hiérarchie : comités d’hygiène et de<br />

sécurité, professionnels de l’institution,<br />

Une Heure de Vie de Classe bien difficile à placer<br />

Nos collègues se trouvent au début de chaque<br />

année scolaire aux prises avec l’heure de vie<br />

de classe qu’ils découvrent dans leur emploi du<br />

temps. Comment faire ?<br />

L’heure de vie de classe a été instituée par un texte paru<br />

au Bulletin officiel de l’éducation nationale du 10 juin<br />

1999, c’est-à-dire à un moment de l’année scolaire où les<br />

professeurs ont bien d’autres préoccupations : conseils de<br />

classe, brevet, baccalauréat, etc.<br />

D’abord annoncée pour les collèges, elle a été étendue<br />

rapidement aux lycées à compter de la rentrée 2001-2002<br />

(Recueil des lois et règlements tome V-520-0).<br />

Les textes officiels en confient la responsabilité aux "professeurs<br />

principaux, professeurs volontaires, documentalistes,<br />

conseillers principaux d’éducation, personnels d’orientation,<br />

de santé scolaire …" les points de suspension sont dans le<br />

texte ! C’est dire qu’on ne peut prétendre l’imposer aux seuls<br />

professeurs principaux sous le prétexte que cela ferait partie<br />

de leurs obligations de service, ne serait-ce que parce que<br />

celles-ci ont été définies plusieurs années avant l’institution<br />

de l’heure de vie de classe !<br />

cette heure doit-elle<br />

être payée ?<br />

Attention : la circulaire n° 2000-009 du 13 janvier 2000<br />

parue au Bulletin officiel de l’éducation nationale n° 3 du<br />

20 janvier 2000 souligne que "aucune dotation spécifique<br />

ne sera affectée à ce type d’intervention", ce qui signifie<br />

médecin de prévention, intermédiaires<br />

variés entre la victime et le directeur<br />

des ressources humaines, comme si l’on<br />

voulait à la fois faire droit aux réclamations<br />

de la victime et construire tout un<br />

parcours d’obstacles pour les rendre<br />

difficiles sinon vaines.<br />

Nous ne manquerons pas de tenir nos<br />

collègues au courant du contenu de cette<br />

importante circulaire dès sa parution.<br />

clairement que l’heure en question ne bénéficie d’aucune<br />

dotation budgétaire.<br />

Que faire ?<br />

Beaucoup de chefs d’établissement éprouvent fort heureusement<br />

une gêne certaine à imposer aux professeurs, fussent-ils<br />

professeurs principaux, une tâche supplémentaire non<br />

rémunérée. C’est pourquoi ils "bricolent" en insérant la dite<br />

heure par quinzaine dans leur emploi du temps ; d’autres la<br />

rémunèrent en partie sous forme d’heures supplémentaires<br />

effectives ; d’autres encore réussissent, on ne demandera<br />

pas comment, à la faire passer sous forme d’heure supplémentaire<br />

année ; d’autres encore vont jusqu’à confier jusqu’à<br />

quatre heures de vie de classe au même professeur, bien qu’il<br />

n’enseigne pas dans les quatre classes en question !<br />

Autrement dit, toutes les situations se rencontrent, plus ou<br />

moins boiteuses, plus ou moins satisfaisantes.<br />

Quelle consigne donner à nos collègues ? Faire pression pour<br />

que l’heure de vie de classe soit rémunérée, sous quelque<br />

forme que ce soit. C’est la solution la plus sage. Sinon,<br />

s’efforcer de ne pas la faire. D’ailleurs, dans beaucoup d’établissements,<br />

elle est plus ou moins en voie de disparition.<br />

Nous signaler toutes les situations conflictuelles.<br />

Bon courage !<br />

Frédéric Eleuche<br />

Frédéric ELEUCHE


La Quinzaine Universitaire n° 1262/16 Octobre 2006 Fonction Publique<br />

Le rapport 2006 de l’OCDE intitulé<br />

Regards sur l’éducation<br />

vient de mettre en exergue une<br />

particularité du système scolaire<br />

français : les dépenses consacrées<br />

par la France au collège et<br />

au lycée sont 2 % au dessus de<br />

la moyenne des trente pays de<br />

l’OCDE.<br />

Ainsi les lycéens français coûtent particulièrement<br />

cher avec presque 7 883 €<br />

dépensés par élève. L’OCDE l’explique<br />

par le fait que la France connaît le plus<br />

fort taux de redoublement. En outre,<br />

elle souligne que les programmes y sont<br />

particulièrement chargés, ce qui coûte<br />

cher en heures d’enseignement, d’autant<br />

que les enseignants du secondaire, avec<br />

639 h annuelles en collèges et 614<br />

en lycée, assurent moins d’heures de<br />

cours que leurs collègues du primaire<br />

qui enseignent 918 h par an. Pourtant<br />

l’enseignement secondaire français ne<br />

serait pas pour autant efficace puisque la<br />

Finlande, qui compte le moins d’heures<br />

d’enseignement pour les 7-14 ans de tous<br />

les pays riches, affiche néanmoins de<br />

très bons résultats scolaires. En outre, en<br />

France, les élèves issus des milieux défavorisés<br />

courent 4,3 fois plus de risques<br />

d’obtenir de faibles performances en<br />

mathématiques, tandis que la moyenne<br />

de l’OCDE s’élève à 3,5 fois …<br />

Cette analyse n’a bien sûr pas échappé<br />

au Ministre qui y a fait explicitement<br />

référence dans sa conférence de presse<br />

du mercredi 27 septembre au cours de<br />

laquelle il a présenté le budget 2007<br />

de l’Education nationale : il a en effet<br />

souligné que "la France dépense plus<br />

que les autres pour l’enseignement<br />

secondaire, mais moins pour l’enseignement<br />

supérieur que la moyenne de<br />

l’OCDE" et a indiqué que la préparation<br />

du budget avait donc pour but de<br />

rééquilibrer l’effort financier en faveur<br />

de l’enseignement supérieur dans notre<br />

Budget 2007 :<br />

Comment faire des économies<br />

sur le dos de l'enseignement secondaire<br />

pays. C’est donc bien sous cet angle<br />

qu’il faut analyser les économies dont<br />

l’enseignement secondaire est victime<br />

dans le budget 2007.<br />

En effet, si par exemple 2 000 emplois<br />

seront créés dans le supérieur en 2007,<br />

3 600 PLC2 n’auront pas été recrutés en<br />

2006 parce que, selon le Ministère, la<br />

réforme des retraites a conduit beaucoup<br />

d’enseignants à différer leur départ en retraite<br />

et que des enseignants seraient en<br />

sureffectifs dans certaines disciplines. De<br />

même, une baisse attendue de 31 000<br />

élèves à la rentrée 2007 entraîne la<br />

suppression de 2000 postes.<br />

Par ailleurs, des efforts de gestion devraient<br />

permettre de récupérer 2 780<br />

postes, évitant ainsi le remplacement<br />

d’autant de départs en retraite : il s’agit<br />

des fameux sureffectifs estimés à 500<br />

postes mais surtout de la modernisation<br />

[sic] du régime des décharges de service<br />

d’enseignement ! Dans sa grande<br />

bonté en effet, cette année (on devine<br />

ce qui nous attend dans les prochaines<br />

années), le Ministère, qui estime que ces<br />

décharges aboutissent au fait que l’équivalent<br />

de 23 000 professeurs ne soient<br />

pas devant leurs élèves (en oubliant au<br />

passage que par exemple les heures de<br />

laboratoire ne servent pas à faire chauffer<br />

des cafetières mais bien à préparer<br />

des cours), se contentera de ne remettre<br />

en cause que 10 % de ces décharges en<br />

supprimant 2 300 postes !<br />

On peut cependant noter la création de<br />

466 postes de professeurs supplémentaires<br />

pour les nouvelles unités pédagogiques<br />

d’intégration et les 200 classes<br />

relais prévues dans la loi Fillon. Quant à<br />

celle de 300 nouveaux postes d’infirmières<br />

ou 50 de médecins et d’assistantes<br />

sociales, pour légitime qu’elle soit, elle<br />

repose en fait sur le "redéploiement"de<br />

400 personnels de l’administration centrale<br />

et des services déconcentrés qui<br />

9<br />

ne seront pas remplacés au moment de<br />

leur départ en retraite, notamment grâce<br />

à une ré<strong>org</strong>anisation des concours et<br />

examens …<br />

Au SNALC, nous n’avons jamais cru<br />

que l’amélioration du système scolaire<br />

passait forcément par une perpétuelle<br />

augmentation des moyens, mais bien<br />

plutôt par une réforme de fond qui en<br />

finisse avec les affres néfastes du pédagogisme<br />

et remette les élèves au travail<br />

en leur inculquant le sens de l’effort.<br />

Un tel budget ne va malheureusement<br />

pas dans ce sens en ne faisant que<br />

détériorer les conditions de travail des<br />

professeurs. Plus grave, il porte en germe<br />

de lourdes menaces car bien des politiques<br />

s’accommoderaient d’un abandon<br />

de l’enseignement secondaire au profit<br />

du supérieur ou d’une augmentation<br />

conséquente du temps de présence des<br />

professeurs dans les établissements …<br />

Aussi, dans les mois à venir, il faudra<br />

plus que jamais, avec le SNALC, rester<br />

vigilant !<br />

François PORTZER


10<br />

Pédagogie<br />

Depuis quelque temps, un certain<br />

nombre de mesures se mettent<br />

en place insidieusement pour<br />

modifier nos obligations, nos<br />

conditions de travail ainsi que<br />

nos statuts : de la suppression<br />

des décharges statutaires au<br />

remplacement obligatoire des<br />

collègues absents, de l’instauration<br />

du conseil pédagogique<br />

et d’un nouveau statut pour les<br />

parents dans l’école à la banalisation<br />

des affectations sur plusieurs<br />

établissements et sur des<br />

communes non limitrophes, tout<br />

est bon pour nous rendre taillable<br />

et corvéable à merci sous couvert<br />

de nécessités de service et de<br />

rentabilité.<br />

Et la mise en place des mentions <strong>complémentaire</strong>s<br />

au concours du CAPES<br />

nous mène tout droit vers la bivalence<br />

institutionalisée – JO n° 185 du 10 août<br />

2005, page 13057, texte n° 28 : A partir<br />

de la session 2006, les lauréats de<br />

certaines sections du concours externe<br />

du CAPES pourront se voir délivrer une<br />

"mention <strong>complémentaire</strong>" dans l’une<br />

des disciplines suivantes : français,<br />

anglais, allemand, espagnol, italien,<br />

mathématiques, histoire. Les candidats<br />

qui auront fait le choix de cette mention<br />

<strong>complémentaire</strong> devront subir, dans des<br />

conditions précises, une épreuve d’admissibilité<br />

ou d’admission pour la section<br />

correspondante du concours externe<br />

du CAPES, épreuve évaluée par le jury<br />

de ce concours. En cas de réussite, ils<br />

pourront se voir confier un service partiel<br />

d’enseignement dans cette discipline.<br />

Pour le première fois cette année, les candidats<br />

au CAPES de Lettres Modernes,<br />

d’EPS ou d’Histoire-Géographie avaient<br />

la possibilité de venir présenter l’épreuve<br />

en langue étrangère du concours externe<br />

d’anglais afin d’obtenir une mention <strong>complémentaire</strong><br />

dans cette discipline.<br />

La Quinzaine Universitaire n° 1262/16 Octobre 2006<br />

<strong>Mention</strong> <strong>complémentaire</strong><br />

au CAPES,<br />

Bivalence, Certification ...<br />

Attention, Danger !<br />

D’après le rapport du jury de CAPES<br />

d’anglais, nombreux sont les candidats<br />

pré-inscrits qui n’ont même pas<br />

renvoyé l’accusé de reception de leur<br />

convocation. Sur les 196 attendus, 82<br />

sont réellement venus. Ces candidats,<br />

conformément aux directives officielles,<br />

étaient répartis sur la durée totale du<br />

concours et devaient passer exactement<br />

les mêmes épreuves que les étudiants<br />

anglicistes, devant les mêmes membres<br />

du jury, leur évaluation étant faite avec<br />

les mêmes barèmes.<br />

Et le jury de constater que, n’ayant reçu<br />

aucune information et aucune préparation,<br />

ils se sont retrouvés en extrême<br />

difficulté et sur les 76 qui sont finalement<br />

passés devant le jury (car certains,<br />

après avoir entendu la veille le rappel<br />

du contenu de l’épreuve ne se sont pas<br />

présentés) seuls 2 ont satisfait aux conditions<br />

requises pour l’obtention de cette<br />

mention <strong>complémentaire</strong> !<br />

Devant ce constat, le jury demande que<br />

soient envisagées des préparations dans<br />

les diverses académies pour permettre<br />

aux candidats "de ne pas tenter une<br />

expérience aussi décevante et éviter aux<br />

<strong>org</strong>anisateurs des épreuves du CAPES externe<br />

d’anglais de mettre en place en vain<br />

une logistique complexe et onéreuse".<br />

Même écho au sortir du CAPES de<br />

Lettres où se présentaient des candidats<br />

à la mention <strong>complémentaire</strong> Lettres-<br />

Histoire. Jean-Paul Brighelli, membre<br />

du jury, fustige l’instauration de cette<br />

bivalence, déplore la baisse du niveau<br />

des candidats préjudiciable à terme pour<br />

celui des élèves, le leurre de la pseudoformation<br />

et craint que dans quelques<br />

années ces "bivalents plastronnent du<br />

haut de leur méconnaissance de deux<br />

matières à la fois".<br />

Mais comment pourrait-il en être autrement<br />

? Comment demander à des<br />

candidats au CAPES de Lettres, Histoire-<br />

Géographie ou EPS, si brillants soient-ils<br />

dans leur discipline de recrutement, de<br />

passer – sans formation ou prépartion<br />

préalable – les épreuves du CAPES<br />

d’anglais pour lesquelles les candidats<br />

anglicistes ont déjà passé une licence<br />

d’enseignement, préparé les épreuves<br />

du CAPES et effectué plusieurs séjours<br />

linguistiques afin d’acquérir la parfaite<br />

maîtrise de la langue parlée qu’on est<br />

en droit d’attendre d’eux ?<br />

Quel mépris pour les candidats que de<br />

leur demander une quelconque compétence<br />

dans une discipline <strong>complémentaire</strong>,<br />

quelle quelle soit, sans formation !<br />

Quel mépris pour l’institution le simple<br />

fait de l’envisager ! Et de le mettre en<br />

application ! C’est une grave remise<br />

en question de nos compétences et un<br />

élément parmi tant d’autres de la dévalorisation<br />

de notre métier.<br />

Au final, une trentaine de candidats<br />

seulement s’est vue attribuer la mention<br />

<strong>complémentaire</strong> : français /langues,<br />

23 lauréats ; maths/physique chimie, 6<br />

lauréats ; histoire-géographie/français,<br />

4 lauréats. Ils bénéficieront de 50 points<br />

supplémentaires pour leur affectation<br />

lors du mouvement national à gestion déconcentrée,<br />

une priorité pour l’académie<br />

de leur choix et surtout, la conjugaison<br />

de deux disciplines, intéressante à la fois<br />

pour les professeurs et pour l’institution<br />

– je cite – permettra, entre autres :<br />

• des affectations plus faciles au sein<br />

des collèges (tiens donc, ils ne seront<br />

pas nommés en lycée !) et des emplois<br />

du temps plus souples,<br />

• la constitution d’équipes pédagogiques<br />

plus resserrées, notamment dans les<br />

premières classes du collège ( et en plus<br />

les voilà cantonnés aux classes de 6 ème et<br />

de 5 ème !), et donc une concertation plus<br />

facile entre professeurs (voilà le travailler<br />

autrement qui se profile, la mise en place<br />

des 35 heures, etc.),


La Quinzaine Universitaire n° 1262/16 Octobre 2006<br />

• des liens enrichissants dans la conjugaison<br />

des deux disciplines (lesquels ?<br />

ce n’est pas précisé),<br />

• un remplacement entre professeurs<br />

plus aisé ( nous y voilà ! ça a le mérite<br />

d’être clair),<br />

• le maintien d’un réseau scolaire plus<br />

large sur le territoire – zones rurales, de<br />

montagne ...<br />

Enfin, une prime de bivalence (de combien<br />

?) est instaurée à partir de 2007 à<br />

condition d’enseigner au moins 3 heures<br />

hebdomadaires dans la discipline, que<br />

l’on soit affecté en établissement ou sur<br />

zone de remplacement.<br />

Ces mesures ne touchant que les lauréats<br />

des concours à partir de 2006, la<br />

NOUVEAU<br />

possibilité d’obtenir une mention <strong>complémentaire</strong><br />

sera ouverte à partir de 2008<br />

pour les professeurs déjà en poste, soit<br />

par concours dans les mêmes conditions<br />

que les candidats au concours externe,<br />

soit par une Validation des Acquis de<br />

l’Expérience (VAE). Ils devront avoir<br />

enseigné une autre discipline au moins<br />

3 heures pendant au moins trois années<br />

scolaires (ou l’équivalent comptabilisé<br />

de façon pluriannuelle sur un maximum<br />

de 3 années).<br />

Le SNALC a déjà pris position sur ce sujet<br />

(voir QU n° 1252 du 06 mars 2006 – Bivalence<br />

: le SNALC dit NON !). Défendant<br />

une formation de qualité et des<br />

concours de recrutement sanctionnant un<br />

haut niveau de connaissances, le SNALC<br />

Pédagogie<br />

11<br />

demande que les professeurs certifiés<br />

et biadmissibles soient et continuent à<br />

être recrutés sur la base d’un cursus<br />

universitaire monovalent, et bénéficient<br />

d’une solide formation didactique dans<br />

leur discipline afin de pouvoir continuer<br />

à enseigner comme c’est le cas actuellement<br />

à tous les niveaux du second degré<br />

et dans le supérieur. Si bivalence il doit<br />

y avoir, ce ne peut être qu’une bivalence<br />

d’excellence reposant sur une double<br />

licence, donc une double qualification,<br />

seule garantie de sérieux d’un service<br />

public digne de ce nom ! Et bien sûr avec<br />

une solide formation adéquate dans les<br />

deux disciplines d’exercice.<br />

Michèle HOUEL<br />

Autre sujet d’inquiétude : la gestion purement comptable de l’Education nationale qui prévaut en ce moment,<br />

avec comme seul souci une rentabilité maximum à moindre coût, a conduit le ministère à lancer, le 9 août<br />

dernier, deux appels d’offre publiés au BOAMP (Bulletin Officiel des Annonces Marchés Publics) intitulés "fourniture<br />

d’une certification permettant d’attester du niveau de compétence atteint en anglais des élèves issus des<br />

collèges et lycées relevant des établissements scolaires français, et prestation de formation associée, pour le<br />

ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche". un appel identique a été<br />

lancé pour l’espagnol.<br />

Le ministère envisage donc de confier à des <strong>org</strong>anismes privés la certification et l’enseignement des langues étrangères,<br />

aujourd’hui l’anglais et l’espagnol, en application des directives européennes comme le décret du 22 août 2005 pris<br />

à la suite de la loi Fillon du 23 avril 2005 "d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école" l’y autorise.<br />

Ces mesures étant prises dans un souci de réduction budgétaire, on peut légitimement se demander quelles seront<br />

les compétences des <strong>org</strong>anismes retenus pour cette certification et cette formation associée, <strong>org</strong>anismes dont les<br />

personnels seront encore moins rémunérés que nous !<br />

Ces mesures sont très graves à plusieurs titres : si l’enseignement de l’anglais et de l’espagnol aux élèves des lycées<br />

et collèges publics, la vérification de leurs acquis et la certification de leurs compétences doit rester la mission et<br />

la prérogative des professeurs qualifiés – agrégés, certifiés, professeurs de lycées professionnels ou PEGC – c’est<br />

parce que ce travail doit être fait selon un programme national, avec des directives nationales dans le cadre d’une<br />

délivrance de diplômes reconnus nationalement : ce ne peut être que l’œuvre de jurys composés de personnels<br />

qualifiés sous la responsabilité de l’Education nationale. Toute autre procédure menacerait la cohésion du système<br />

et pourrait donner lieu à de graves dérives dont les élèves seraient les premiers à faire les frais.<br />

C’est également une remise en cause de la mission des personnels de l’Education nationale, une attaque contre sa<br />

compétence à transmettre et valider des connaissances, la porte ouverte à une dérégulation sans limite !<br />

L’Ecole doit rester une prérogative régalienne de l’Etat.<br />

Pour le SNALC, le service public d'éducation ne se brade pas !<br />

Michèle hOuEL


12<br />

Vie Pratique La Quinzaine Universitaire n° 1262/16 Octobre 2006<br />

Le problème<br />

Puisque vous appelez à témoignage, je vous fais part de la situation<br />

dans le lycée rural de moins de 500 élèves où j’enseigne depuis<br />

12 ans et qui est, aux dires des proviseurs que j’ai connus, “une<br />

grande famille” – façon Atrides, mais c’est autre chose ...<br />

Or donc, me refusant par éducation à me prosterner devant l’Enfant-Roi,<br />

j’ai mécontenté il y a deux ans un groupe de garçons<br />

de seconde : bavardages, observations orales puis écrites, puis<br />

retenue : la procédure ... Résultat, le soir même de “l’altercation”,<br />

ma voiture rayée à hauteur de main sur toute la longueur. Elle<br />

est en l’état car j’aurais dû la réparer de ma poche du fait de la<br />

franchise. Naturellement, aucune preuve, aucun témoin. N’ayant<br />

pas compris l’avertissement, j’ai persisté – eux aussi. Au point que<br />

le “meneur” m’a fait un bras d’honneur en cours. Il s’est excusé,<br />

alors pourquoi le sanctionner ? D’où, un soir, la poignée de ma<br />

voiture tartinée avec du petit-suisse (ils ne devaient pas avoir un<br />

matériau d’une autre couleur, si vous voyez ce que je veux dire ...).<br />

Avec, comme témoin de ma réaction, une des éminences grises<br />

du “meneur”. Cette année, je n’ai plus le meneur mais j’ai encore<br />

ses éminences grises en cours avec, pour l’instant, une attitude<br />

correcte.<br />

Le chef d’établissement ? pas de vagues ... Le CPE ? se sert des<br />

élèves pour “s’informer” sur ce qui se passe dans les cours, les<br />

écoute avec complaisance et les absout – il a “zappé” deux colles<br />

que j’avais données – parce qu’il assoit ainsi son pouvoir occulte<br />

dans une petite ville où il connaît tout le monde et d’où je ne suis<br />

pas originaire.<br />

Tout cela, me direz-vous, ne sont qu’aimables plaisanteries au regard<br />

d’actes plus graves commis contre des enseignants et allant<br />

jusqu’à l’agression physique impunie. C’est juste pour dire que tout<br />

n’est pas rose au royaume des petits lycées de campagne.<br />

A suivre ...<br />

Votre véhicule est endommagé<br />

dans l’enceinte de votre établissement :<br />

Que faire ?<br />

Monique S. – Académie de Poitiers<br />

La solution<br />

Vous devez transmettre par la voie<br />

hiérarchique, dans un délai de 3 jours<br />

ouvrables, un dossier de demande de<br />

protection juridique au service des affaires<br />

juridiques du rectorat.<br />

Ce dossier doit comporter :<br />

• Une déclaration détaillée des faits,<br />

déclaration qui doit mentionner les<br />

coordonnées de votre compagnie d’assurance.<br />

• Un rapport circonstancié de votre<br />

chef d’établissement faisant clairement<br />

apparaître le lien existant entre l’origine<br />

du dommage et l’exercice de votre<br />

fonction.<br />

Ce rapport doit préciser le lieu du<br />

dommage, la date de l’incident et votre<br />

présence au moment des faits pour les<br />

besoins du service. Ce rapport sera<br />

accompagné, le cas échéant, des témoignages<br />

recueillis.<br />

• Une copie du dépôt de plainte éventuelle<br />

auprès de la police ou de la<br />

gendarmerie.<br />

L’engagement de l’administration consiste<br />

à prendre en charge la franchise ou<br />

la fraction du préjudice matériel direct<br />

de l’agent non couvert par son contrat,<br />

dans la limite de la valeur vénale du<br />

bien endommagé ou encore les frais<br />

<strong>complémentaire</strong>s engendrés par le sinistre<br />

survenu (par exemple les frais de<br />

remorquage du véhicule).<br />

L’administration prendra alors contact<br />

avec votre compagnie d’assurance :<br />

cette dernière pourra enfin, le cas<br />

échéant, se retourner contre les fauteurs<br />

s’ils sont identifiés … mais là, ce ne sera<br />

plus votre problème.<br />

Laurent MARCONCINI


O Adhésion<br />

4, rue de Trévise – 75009 Paris<br />

Tél : 01.47.70.00.55 – Fax : 01.42.46.26.60<br />

www.snalc.fr – Mél : info@snalc.fr<br />

O Renouvellement<br />

Fiche à renvoyer, avec<br />

le chèque correspondant<br />

(à l’ordre du SNALC)<br />

A VOTRE Trésorier académique<br />

Académie ..............................<br />

O M.<br />

NOM O Mme ....................................................................................<br />

O Melle<br />

Prénom ...............................................................................<br />

Nom de jeune fille ..................................................................<br />

Date de naissance |__|__| |__|__| |__|__|__|__|<br />

Adresse ..........................................................................................<br />

...........................................................<br />

|__|__|__|__|__| ............................................................................<br />

Tél. |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| |__|__|<br />

Fax |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| |__|__|<br />

Courriel ...............................................................................<br />

Grade .................... Discipline ..........................................<br />

Echelon ................... Depuis le |__|__| |__|__| |__|__|__|__|<br />

Stagiaire O IUFM O En situation, ancien grade<br />

Formateur .......... O IUFM O GRETA<br />

Enseignement....... O en CPGE O En STS<br />

CNED : O Détaché O Réadaptation<br />

O Réemploi O Délégation ponctuelle<br />

O Temps complet O Mi-temps O Temps partiel, ..............................<br />

O Poste fixe O T.Z.R.<br />

N’oubliez pas que<br />

vous pourrez déduire<br />

66 % de votre cotisation<br />

du montant de vos impôts<br />

pour l’année de référence<br />

Fraction :<br />

O Cotisation couple avec M. .................................................<br />

Si T.Z.R. : Z.R. de .................................................................<br />

Et t de rattachement .........................................................................<br />

|__|__|__|__|__| ............................................................................<br />

Etablissement d’exercice : code |__|__|__| |__|__|__|__| |__|<br />

Nom ........................................................................................<br />

................................................................................................<br />

|__|__|__|__|__| .....................................................................<br />

O Sensible O PEP O ZEP O Violence O PEP IV O APV<br />

O Cocher ici si vous acceptez de devenir (ou de continuer à être) S1<br />

de votre établissement l'an prochain.<br />

En vertu des articles 27 et 34 de la loi du 06.01.78, vous acceptez en<br />

remplissant cette fiche de fournir au SNALC les informations nécessaires à<br />

l’examen de votre carrière, lui demandez de vous communiquer en retour les<br />

informations sur votre carrière auxquelles il a accès à l’occasion des CAPA,<br />

CAPN, FPM et autres groupes de travail et l’autorisez à les faire figurer dans<br />

ses fichiers, sous réserve des droits d’accès et de rectification prévus par la<br />

loi et sauf demande contraire de votre part.<br />

Cotisations 2006 - 2007<br />

Ech<br />

Agr<br />

H Cl<br />

Cl<br />

+ Ch<br />

norm<br />

Sup<br />

Bi-<br />

Ad<br />

Cert, P EPS<br />

PLP, CPE<br />

Cl<br />

H Cl<br />

norm<br />

PEGC, ChE EPS<br />

(+ AE & Ch Ens)<br />

Cl<br />

CL N<br />

ex H Cl + AE<br />

cept & CE<br />

MA<br />

01 196 139 136 171 130 189 164 107 130<br />

2 200 167 146 182 139 196 168 110 139<br />

0 202 169 153 188 145 197 174 133 145<br />

204 175 159 191 150 198 178 138 150<br />

0 208 181 168 198 156 204 188 144 155<br />

6 212 188 172 202 167 194 151 164<br />

07 191 177 204 170 154 167<br />

197 185 178 165 170<br />

09 202 188 182 169<br />

10 205 191 187 172<br />

11 208 198 195 177<br />

IuFM, Assistants d'Education, contractuels, Vacataires, MI-SE : 30 €<br />

Etranger, Outre-Mer majoration de 18 € pour envoi par avion<br />

La cotisation comprend l’abonnement à la Quinzaine<br />

et son envoi à domicile.<br />

Prix au numéro : 8 € - Abonnement 1 an : 107 €<br />

• Mi-temps, temps partiel, CPA : 75 % de la cotisation correspondante*.<br />

• Couples : remise de 40 % sur la cotisation la plus élevée*.<br />

• Congé parental, Disponibilité, CFA, Retraités : 107 €.<br />

• Catégories non mentionnées : consulter le trésorier académique.<br />

* Les diverses réductions ne sont pas cumulables.<br />

* Pas de cotisation inférieure à 107 €<br />

Cotisations ATOSS 2006 - 2007<br />

en fonction de votre indice<br />

Ind Cotis Ind Cotis Ind Cotis Ind Cotis Ind Cotis Ind Cotis<br />

262 46 305 57 354 71 415 88 456 98 554 131<br />

263 46 306 57 359 73 386 80 460 99 560 133<br />

264 46 308 57 360 73 388 80 462 100 573 136<br />

265 46 312 60 361 73 393 82 463 101 581 138<br />

266 46 315 60 365 75 394 82 464 103 583 139<br />

267 46 316 60 367 75 396 82 466 105 589 141<br />

268 48 317 60 369 75 403 85 473 107 596 143<br />

271 48 318 60 370 75 404 85 476 108 611 147<br />

272 48 320 63 375 78 407 85 488 110 618 149<br />

276 51 323 63 376 78 411 88 489 112 625 151<br />

278 51 324 63 377 78 415 88 491 113 641 157<br />

283 51 327 63 378 78 417 88 495 117 657 162<br />

284 51 334 66 383 80 419 90 504 118 672 167<br />

285 51 335 66 385 80 420 90 509 119 685 171<br />

287 53 336 66 386 80 422 90 513 120 695 174<br />

290 53 337 66 388 80 425 90 516 121 712 179<br />

292 53 338 68 393 82 430 93 521 122 728 184<br />

294 55 342 68 394 82 436 93 523 123 733 185<br />

296 55 344 68 396 82 438 93 535 125 759 193<br />

297 55 348 69 403 85 439 96 537 127 782 200<br />

298 55 349 69 404 85 442 96 544 128 820 212<br />

300 57 351 69 407 85 444 96 549 129<br />

302 57 352 71 411 88 447 97 550 130


Responsables académiques<br />

ACADEMIE PRESIDENT SECRETAIRE TRESORIER<br />

AIX<br />

MARSEILLE<br />

AMIENS<br />

BESANCON<br />

BORDEAUX<br />

CAEN<br />

CLERMONT<br />

FERRAND<br />

CORSE<br />

CRETEIL<br />

DIJON<br />

GRENOBLE<br />

LILLE<br />

LIMOGES<br />

LYON<br />

MONTPELLIER<br />

NANCY METZ<br />

NANTES<br />

NICE<br />

ORLEANS<br />

TOURS<br />

PARIS<br />

POITIERS<br />

REIMS<br />

RENNES<br />

LA REUNION<br />

ROUEN<br />

STRASBOURG<br />

TOULOUSE<br />

VERSAILLES<br />

ETRANGER<br />

OUTRE-MER<br />

Mme Marie-José Duperré<br />

Tél 04.91.46.54.98 et 06.82.05.27.22<br />

M. Martial Cloux - martial.cloux@wanadoo.fr<br />

26, rue J.-J. Rousseau - 02200 Soissons<br />

T-Fax 03.23.59.53.64<br />

Mme M. Houel - 5, rue derrière Laval<br />

25660 Gennes - Tél-Fax 03.81.55.75.95<br />

snalcfc@fre e.fr<br />

M. Jean-Paul Saint-Marc - snalc-bx@tele2.fr<br />

255, crs du Gal de Gaulle - 33170 Gradignan<br />

Tél-Fax 05.56.89.83.38<br />

M. J.-P. Quiquemelle - snalc.bn@wanadoo.fr<br />

Les Noës - 61250 Pacé<br />

Tél-Fax 02.33.27.73.32<br />

Mme D. Le Moing - Tél 06.13.72.73.50<br />

18, rte de 7 Fons - 03290 Diou<br />

dominique.lemoing@wanadoo.fr<br />

M. Lucien Barbolosi - Tél 06.80.32.26.55<br />

M. Xavier Lacombe (VP) - Tél 06.10.49.28.69<br />

M. René Irolla (coord) - Tél 04.95.21.01.69<br />

M. Gérard Taffin - Les Maréchaux - Bât A 2<br />

1, rue Augereau - 77000 Melun<br />

Tél-Fax 01.64.37.20.02<br />

Mme Françoise Morard<br />

7 bis, rue de la Mare - 21380 Messigny<br />

T-Fax 03.80.45.50.12 - Tél 06.62.72.66.37<br />

Mme Renée Damesin - Tél. 04.76.42.24.19<br />

29 bis, av. Jean Perrot - 38100 Grenoble<br />

damesin.renee@wanadoo.fr<br />

Mme Verbrugghe - snalclille@voila.fr<br />

233, rue St Pry - App t 19 - 62400 Béthune<br />

T-Fax 03.21.56.39.02<br />

Agr/Plp M. L. Marconcini - Tél 06.10.80.77.88<br />

Cert/Peps M. Oger (VP) - Tél 06.82.70.01.68<br />

http://snalc.limoges.free.fr<br />

M. Didier Gallant - snalc.lyon@orange.fr<br />

23, rue Paul Bourget - 42300 Mably<br />

Tél 06.88.62.61.81<br />

M. Jean-Alain Combey - Tél 04.66.57.59.87<br />

331, imp. des Terrasses - 30490 Montfrin<br />

snalcmoncombey@wanadoo.fr<br />

M. Alain Filhol - T-Fax 03.83.41.13.70<br />

100, av. Gal Leclerc - 54000 Nancy<br />

alain.filhol@ac-nancy-metz.fr<br />

M. Hervé Réby<br />

38 rue des Ecachoirs - 44000 Nantes<br />

snalc.acad.nantes@wanadoo.fr<br />

Mme Dany Courte - Les Princes d'Orange<br />

25, av. Lamartine - 06600 Antibes<br />

dany-courte.snalc@tiscali.fr<br />

M. Hervé Finous<br />

B.P. 11 - 45510 Tigy<br />

Tél 02.38.58.00.42<br />

Mme Manuelle Gobert - SNALC Paris<br />

63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris<br />

Tél 01.48.42.04.40 - snalc.paris@club-internet.fr<br />

M. Claude Debouy - c.debouy@wanadoo.fr<br />

49, rue J. Alexandre - 86000 Poitiers<br />

Tél 08.77.57.54.41<br />

Daniel Engel - <strong>Snalc</strong>reims@aol.com<br />

59, rue du Mont St Pierre - 51430 Tinqueux<br />

T-Fax 03.26.07.95.48<br />

M. François Portzer - snalcarmor@aol.com<br />

43, rue de la Gare - 22000 Saint-Brieuc<br />

Tél 02.96.78.29.12 Fax 02.96.78.28.80<br />

M. Pradel - snalc.reunion@wanadoo.fr<br />

375, rue Mal Leclerc - 97400 St-Denis<br />

Tél 0262.21.70.09 Fax 0262.21.73.55<br />

M. Thiell - snalcrouen@yahoo.fr<br />

4, rue du Manoir - 76980 Veules-les-Roses<br />

Tél 02.35.97.55.06 Fax 02.35.97.69.08<br />

Mme Anne Spicher -Tél 03.88.82.99.58<br />

20, av. Houllion - 67600 Sélestat<br />

snalc.alsace@wanadoo.fr<br />

M. Jean-François Berthelot<br />

30, pl. Mage - 31000 Toulouse<br />

T-Fax 05.61.55.58.95 - jf.berthelot@wanadoo.fr<br />

Mme Geneviève Ortholan - SNALC Versailles<br />

63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris<br />

Tél 01.48.42.06.15 Fax 01.48.42.02.50<br />

M. Olivier Ourmet - snalc-ETOM@snalc.fr<br />

SNALC, 4, rue de Trévise - 75009 Paris<br />

Tél 01.47.70.96.91<br />

M. Eric Forbeaux<br />

726, ch. du Littoral - 13016 Marseille<br />

Tél 06.33.71.50.01<br />

M. Villemenot (VP) - Les Cormorans - Appt 29<br />

3, square Gounod - 60200 Compiègne<br />

T-Fax 03.44.23.26.07 - snalcoise@voila.fr<br />

Mme A.-M. Marion - 32K, av. Cdt Marceau<br />

25000 Besançon - Tél. 03.81.50.50.78<br />

anne-marie.marion@wanadoo.fr<br />

Mme Catherine Laurent-Breuil<br />

30, rue du Prieuré - 33170 Gradignan<br />

Tél-Fax 05.56.89.82.67<br />

Mme M. Donnet-Mériel - Tél 02.31.97.05.30<br />

3, rue Bellanger - 14750 St Aubin<br />

snalc-se-14@wanadoo.fr<br />

Mme Nicole Duthon - Tél. 06.75.94.22.16<br />

9 bis, rte de Beauté - 63160 Billom<br />

jm-n.duthon@wanadoo.fr<br />

Melle Anne-Marie Colombani<br />

Les Terrasses de Balestrino (A)<br />

20000 Ajaccio - Fax 04.95.21.20.04<br />

Mme Françoise ROSLIN-BOETTO<br />

22, rue du Parc<br />

77600 Bussy Saint-Martin<br />

Mme Line Godefroy<br />

9, rue du Petit Bernard - 21000 Dijon<br />

T-Fax 03.80.45.50.1a2<br />

Mme Dominique Mounier - Tél 04.76.89.45.39<br />

4, av. de la Combe - 38610 Gières<br />

dominique.mounier@ac-grenoble.fr<br />

Mme Boidin<br />

4, rue Benvignat - 59000 Lille<br />

T-Fax 03.20.55.18.54<br />

M. Olivier Jaulhac (resp. national IUFM)<br />

50, av. du Gal Leclerc - 19200 Ussel<br />

Tél 06.61.95.43.10 - olijau@club-internet.fr<br />

Mme M. Verguet - martine.verguet@cned.fr<br />

12, rue Burdeau - 69001 Lyon<br />

Tél 06.88.23.15.01<br />

M. Thierry Jalras - snalc34@free.fr<br />

3, imp. des Sorbiers<br />

34170 Castelnau-le-Lez<br />

Mme E. Exshaw - Tél 03.83.90.10.90<br />

6, rue du Grand Verger - 54000 Nancy<br />

elisabeth.exshaw@ac-nancy-metz.fr<br />

Mme Marie-Christine Ferrere<br />

11, rue des Aubépines - 44980 Ste Luce s/ Loire<br />

snalc.nantes@laposte.net<br />

Mme M.-Hélène Bonifassi - Aréthuse<br />

126, vieux chemin de Gairaut - 06100 Nice<br />

T-Fax 04.93.86.28.46 - nice_snalc@yahoo.fr<br />

M. Laurent Chéron - cheronsnalc@wanadoo.fr<br />

28, rue Saint-Marc - 45000 Orléans<br />

Tél-Fax 02.38.54.91.26<br />

Mme Marie-Noëlle Marzol<br />

SNALC Paris<br />

63-65, rue de l'Amiral Roussin - 75015 Paris<br />

M. Toufic Kayal - toufickayal@wanadoo.fr<br />

5, route de Fleuré - 86800 Tercé<br />

Tél 05.49.56.75.65 - Fax 05.49.01.06.87<br />

Mme Christine Clément<br />

21, rue Saint-Eloi - 51300 Vitry-le-François<br />

Tél. 03.26.72.06.44<br />

M. Jérémie Philippe - snalc.35@gmail.com<br />

6, rue Léonard de Vinci - 35270 Combourg<br />

Tél-Fax 02.99.73.57.28<br />

M. Philippe Peyrat - pp@snalc-reunion.com<br />

11, ch. Raoul Hoareau - 97430 Le Tampon<br />

Tél 06.92.87.40.02<br />

Mme Marie - annick.marie@ac-rouen.fr<br />

240, rte d'Annouville - 76110 Bretteville<br />

T-Fax 02.35.27.70.93<br />

Mme Gabrielle Spicher<br />

22, rue du Rhin - 67240 Bischwiller<br />

Tél 06.83.29.12.45<br />

Mme M.Hélène Piquemal - T 06.16.33.48.82<br />

18, ch. de Percin - 31840 Seilh<br />

mh.piquemal@club-internet.fr<br />

M. Jean-Christophe Vayssette<br />

SNALC Versailles<br />

63-65, rue de l'aAm al Roussin - 75015 Paris<br />

Melle B. Horeau - beatrice.horeau@snalc.fr<br />

SNALC, 4, rue de Trévise - 75009 Paris<br />

Tél 01.47.70.00.55<br />

SNALC - M. Anastay - Les Fauvettes<br />

181, rue Dr Cauvin - 13012 Marseille<br />

SNALC - M. Fleury - Le Clos du Haras<br />

42, av. des Sangliers - 60300 Senlis<br />

SNALC - Mme Goyard<br />

10, rue R. de Lisle - 39500 Tavaux<br />

M. Jean Bertrand Guillaumet - SNALC<br />

109, rue Millière - 33000 Bordeaux<br />

SNALC - M. Patrick Buhot<br />

10, rue Jules Verne - 14100 Lisieux<br />

Tél 02.31.63.60.49 - patrick.buhot@hotmail.fr<br />

SNALC - M. Jean-René Lanaret<br />

56, rte dptale 945 - 03240 Tronget<br />

Tél 06.13.08.36.60<br />

SNALC - M. Olmeta<br />

Quartier Tettola - 20217 Saint-Florent<br />

Tél 04.95.51.33.84<br />

SNALC - M. Loïc Vatin<br />

93, av. Mendès France - 94880 Noiseau<br />

M. Bernard Thiébaud<br />

27, rue de Talant - 21000 Dijon<br />

Tél 06.76.74.17.97<br />

SNALC - M. Conseil<br />

54, rue du Jura - 73000 Chambéry<br />

Mme ROTS - 10, allée des Santolines<br />

59380 Crochte<br />

Tél. 03.28.62.37.78<br />

SNALC - M. Saillol<br />

6, rue Corot - 23200 Aubusson<br />

SNALC - Mme Gualco<br />

6, ch. du Bois Joli - 69300 Caluire & Cuire<br />

Mme Ripoull - Tél 06.25.45.10.88<br />

41 bis, crs Lassus - 66000 Perpignan<br />

clotilde.ripoull@wanadoo.fr<br />

SNALC<br />

3, av. du XX ème Corps - 54000 Nancy<br />

SNALC<br />

23, av. de la Haye aux Bonshommes<br />

49240 Avrillé<br />

SNALC - 396, av. de l’Orée du Parc<br />

83600 Fréjus<br />

SNALC - 6, rue J.-B. Clément<br />

45400 Fleury les Aubrais<br />

Tél-Fax 02.38.73.06.10<br />

Mme Dominique Hanon<br />

SNALC Paris<br />

63-65, rue de l'Amiral Roussin - 75015 Paris<br />

Mle Elodie Le Droucpeet - Appt 30<br />

31, rue de la Corderie - 79000 Niort<br />

elodie.le-droucpeet@tele2.fr<br />

SNALC<br />

59 rue du Mont St-Pierre<br />

51430 Tinqueux<br />

M. Sébastien Robreau - snalc.22@voila.fr<br />

21, rue de Provence - 22440 Ploufragan<br />

Tél-Fax 02.96.78.15.43<br />

M. Jean-Louis Ruault - SNALC<br />

375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis<br />

SNALC - Mme de Bigault de Granrut<br />

8, rue Jean Jaurès - 76170 Lillebonne<br />

Tél 02.35.31.89.01<br />

Mme Sutter<br />

20, rue Kirchlach - 67240 Schirrhein<br />

M. Eric Vansoën<br />

chèques à adresser à Mme M. Falzon<br />

1, ch. des Pradettes - 31100 Toulouse<br />

Mme Nathalie Duvshani<br />

SNALC Versailles<br />

63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris<br />

SNALC-CSEN<br />

Secteur Etranger Outre-Mer<br />

4, rue de Trévise - 75009 Paris<br />

DELEGUE auprès du<br />

RECTORAT<br />

Mme Marie-José Duperré<br />

(voir col. Présidente)<br />

M. Delval (VP)<br />

11, rue Rousseau - 80090 Amiens<br />

Tél 03.22.46.75.66<br />

Mme Michèle Houel<br />

(voir col. Présidente)<br />

M. Jean-Paul Saint-Marc<br />

(voir col. Président)<br />

M. Henri Laville - snalcbn-dr@wanadoo.fr<br />

4, av. Jeanne d'Arc - 14000 Caen<br />

Tél-Fax 02.31.52.13.66<br />

Mme Duthon (voir col. Secrétaire)<br />

Mme Vautrin - Tél 04.73.30.84.84<br />

M. Barbolosi (voir col. Président)<br />

M. Lacombe (voir col. Président)<br />

M. Pierre D. Ramacciotti - Tél 06.11.27.16.35<br />

M. Loïc VATIN (voir col. Trésorier)<br />

snalc-creteil@wanadoo.fr<br />

Tél 01.49.82.36.31<br />

Mme Françoise Morard (voir col. Présidente)<br />

M. Bernard Thiebaud (voir col. Trésorier)<br />

Mme Renée Damesin (voir col. Présidente)<br />

Mme Dominique Mounier (voir col. Secrétaire)<br />

Mme Boidin<br />

(voir col. secrétaire)<br />

M. Oger (Vice-Pdt) - Tél 06.82.70.01.68<br />

8, rue des Montées - 87100 Limoges<br />

ogfrederic@wanadoo.fr<br />

Mme Sylviane Arweiler - T-Fax 04.72.33.21.16<br />

36, av. du Château - 69003 Lyon<br />

arweiler.snalc@wanadoo.fr<br />

Mme France Bamière<br />

540, rue du ravin d'Embarre<br />

34960 Saint-Clément de Rivière<br />

Mme E. Exshaw (voir col. Secrétaire)<br />

SNALC - 3, av. du XXème Corps - 54000 Nancy<br />

T-Fax 03.83.36.42.02 - snalc.lorraine@free.fr<br />

M. Hervé Reby<br />

(voir col. Président)<br />

Mme Dany Courte<br />

(voir col. Présidente)<br />

Tél 06.83.51.36.08 - Fax 04.93.74.67.24<br />

M. Laurent Chéron<br />

(voir col. Secrétaire)<br />

Mme M. Gobert<br />

(voir col. Présidente)<br />

M. Toufic Kayal<br />

(voir col. Secrétaire)<br />

Mme Christine Clément<br />

(voir col. Secrétaire)<br />

M. Jérémie Philippe<br />

(voir col. Secrétaire)<br />

M. Albert-Jean-Mougin<br />

375, rue Mal Leclerc - 97400 St-Denis<br />

Tél 06.92.86.74.96<br />

Mme Celeri<br />

2 rue Louis Pasteur - 27400 Louviers<br />

Tél 02.32.25.40.18<br />

M. André Bastian<br />

8, rue des Bonnes Gens - 67000 Strasbourg<br />

Tél 03.88.23.10.88<br />

M. Jean Christophe Deydier<br />

22, rue de Cujas - 31000 Toulouse<br />

Tél 05 15 73 50 76 - jcdeydier@yahoo.fr<br />

Mme Geneviève Ortholan<br />

(voir col. Présidente)<br />

snalc.versailles@wanadoo.fr<br />

M. Olivier Ourmet (voir col Président)<br />

Melle Béatrice Horeau (voir col. Secrétaire)<br />

NB : délégués DPE B5 - 29ème base


La Quinzaine Universitaire n° 1262/16 Octobre 2006 En Bref<br />

PRESENCE<br />

PARENTALE<br />

Chacun connaît l’existence de divers congés<br />

propres à la Fonction publique, tels que<br />

le congé parental, le congé de maternité,<br />

le congé de formation professionnelle.<br />

Mais peu nombreux sont les collègues qui<br />

connaissent l’existence et les modalités du<br />

congé de présence parentale.<br />

Ce congé, pourtant prévu par l’article 40 bis de<br />

la loi du 11 janvier 1984 portant dispositions<br />

statutaires relatives à la fonction publique de<br />

l’Etat, a été redéfini par le décret n° 2006-<br />

536 du 11 mai 2006.<br />

"Ce congé est ouvert au père et à la mère<br />

lorsque la maladie, l’accident ou le handicap<br />

d’un enfant à charge présente une particulière<br />

gravité rendant indispensables une présence<br />

soutenue auprès de lui et des soins contraignants"<br />

Il faut demander ce congé au moins 15 jours<br />

avant le début du congé, avec un certificat<br />

médical attestant de la gravité de la maladie,<br />

de l’accident ou du handicap.<br />

La durée de congé de présence parentale dont<br />

peut bénéficier un fonctionnaire pour un même<br />

enfant est de 310 jours ouvrés au maximum<br />

au cours d’une période de 36 mois. Pendant<br />

cette période, le fonctionnaire continue de bénéficier<br />

des droits à avancement, à promotion<br />

et à formation.<br />

L’administration pouvant vérifier si l’activité<br />

du fonctionnaire est véritablement consacrée<br />

à s’occuper de l’enfant, elle peut découvrir que<br />

ce n’est pas le cas. Elle demande alors des<br />

explications et peut mettre fin au congé. Le<br />

congé cesse en cas de décès de l’enfant.<br />

S’il advient que le poste du fonctionnaire est<br />

supprimé pendant son congé de présence<br />

parentale, le collègue intéressé peut alors<br />

demander une réaffectation plus proche de<br />

son domicile.<br />

Le droit à congé de présence parentale est<br />

également ouvert aux agents non titulaires<br />

mais il n’est pas rémunéré.<br />

Frédéric ELEUCHE<br />

Mutation<br />

Réintégration, Première affectation<br />

Règles, pièges et astuces<br />

du Mouvement<br />

Fiche syndicale<br />

pour le suivi de votre dossier<br />

1<br />

Ne l'oubliez pas ...<br />

cALENDRIER PRÉVISIONNEL,<br />

sous réserve de modifications, annulations, retards, reports...<br />

OCTOBRE<br />

20 .......... Préinscription obligatoire par Internet au Concours IEN<br />

20 .......... Date limite d'inscription Concours IPR-IA<br />

24 .......... Date limite des inscriptions aux Concours<br />

de recrutement 2007 (à 17 h).<br />

Attention : le Ministère est intransigeant sur ce délai ...<br />

25 .......... Après la classe, vacances de Toussaint<br />

zones A, B, C, Martinique (rentrée le 6 nov.)<br />

26 .......... Après la classe, vacances de Toussaint<br />

en Corse (rentrée le 6 nov.)<br />

27 .......... Après la classe, vacances de Toussaint<br />

en Guadeloupe (rentrée le 6 nov.)<br />

28 .......... Après la classe, vacances de Toussaint<br />

en Guyane (rentrée le 9 nov.)<br />

et à Wallis & Futuna (rentrée le 13 nov.)<br />

NOVEMBRE<br />

9 .......... Publication au BO de la Note de service Mouvement<br />

Date limite probable des demandes : 11 décembre<br />

10 .......... Date limite des inscriptions aux Concours IEN<br />

(si préinscription déjà faite le 20 octobre)<br />

14 .......... Date limite des confirmations obligatoires<br />

d'inscriptions aux Concours<br />

(si inscription déjà faite le 24 octobre )<br />

23 .......... Publication au BO des postes 2 nd degré<br />

dans le Supérieur et à la Défense<br />

30 .......... Publication au BO de la Note de Service accès<br />

Hors Classes, Cl. Exceptionnelles, Listes d'Aptitude<br />

DECEMBRE<br />

11 .......... Date limite de saisie des demandes de mutations<br />

et de premières affectations inter-académiques<br />

Spécial<br />

mouvement<br />

inter<br />

Demandez<br />

la Quinzaine<br />

à paraître<br />

le 20 novembre


Salon autorisé par arrêté du Préfet de la Région Ile de France, Préfet de Paris N°2000-341 du 14 avril 2000<br />

Jeunesse, enseignements, orientation, formations,<br />

métiers, entreprises, international, langues, sport,<br />

santé, multimédia, édition, nouvelles technologies,<br />

loisirs éducatifs, outils pédagogiques, équipements,<br />

formation continue, débats…<br />

UN ÉVÉNEMENT DE<br />

la ligue de l’enseignement<br />

AVEC LE SOUTIEN DU<br />

Ministère de l’Éducation nationale,<br />

de l’Enseignement supérieur<br />

et de la Recherche<br />

ORGANISÉ AVEC<br />

ENTREE GRATUITE<br />

pour 2 personnes<br />

sur présentation de ce document<br />

Du Jeudi 16 au Dimanche 19 novembre 2006<br />

9H30-18H00 PARIS EXPO M PORTE DE VERSAILLES<br />

I N F O R M A T I O N S & I N V I T A T I O N S G R A T U I T E S : w w w . s a l o n - e d u c a t i o n . o r g<br />

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