Un Congrès pour un Espoir ACTUALITE - Snalc.org

www.snalc.fr
Commission
Pochard
Actes du
Congrès
au Salon
de l'Education
Un Congrès pour un Espoir
Le BIMENSUEL du SYNDICAT NATIONAL
des LYCÉES
et COLLÈGES
Du 22 au 26 octobre 2007, ce sont près de deux cents militants
et responsables du SNALC-CSEN qui se sont penchés sur le
devenir de l’Education Nationale, avec pour seule ambition de
proposer des évolutions conformes à l’intérêt de nos élèves,
des professeurs et de la Nation tout entière. De l’avis de tous
les participants, cette semaine studieuse fut un grand succès
et les textes établis par l’ensemble des commissions, votés
presque tous à l’unanimité, témoignent de l’enthousiasme communicatif sous
l’égide duquel s’achevèrent chaleureusement nos travaux.
Depuis plusieurs décennies, divers processus caractérisent le système éducatif français :
• La réforme Haby de 1976, en instaurant le collège unique, a logiquement débouché sur une "massification"
qui s’est progressivement étendue à l’ensemble du système scolaire et universitaire.
• Si cette "massification" n’a pas, à ce jour, entraîné une implosion générale du système, elle s’est
accompagnée d’une augmentation sans précédent de la part de PIB consacrée à l’Education, (6,8 %
en 2006), d’une aggravation, non moins sans précédent, des inégalités face à la réussite scolaire, et
d’une baisse du niveau que nul observateur de bonne foi, au regard des comparaisons internationales,
ne saurait plus contester. Dans le même temps, la violence à l’Ecole et le malaise des enseignants provoquent,
à jet continu, une succession de crises qui altèrent le bon fonctionnement de l’Institution.
• Pour tenter de faire face à cette crise, les pouvoirs publics, sous la pression des syndicats majoritaires,
ont progressivement imposé une politique fondée exclusivement sur la "remédiation" et le
"pédagogisme", censés répondre aux exigences de la démocratie et de la modernité. Les IUFM,
créés, sous l’égide des "sciences de l’Education", en dépit des efforts et de la résistance de nombreux
formateurs, se sont avérés, dans l’ensemble, incapables de fournir aux jeunes enseignants la formation
de qualité à laquelle ils aspirent.
Il est clair, à ce jour, qu’une page doit se tourner et qu’il faut amorcer un nouveau cycle : Le SNALC-
CSEN s’est donc attaché, les pages qui suivent en témoignent, à fournir tous les éléments d’une réforme
salvatrice. Il y a lieu, désormais, d’en finir une bonne fois avec le "moule unique" et de proposer, à
tous les jeunes de ce pays, une formation qui les conduise à la réussite. Pour ce faire, il n’existe pas
d’autre solution qu’une diversification des parcours, un rééquilibrage des filières au lycée, une revalorisation
des enseignements technologiques et professionnels. Une telle orientation, en rupture avec
les échecs des politiques antérieures, briserait la logique du "toujours plus de moyens" qui pollue le
débat sur l’Education et constituerait, enfin, une véritable alternative scolaire pour le futur.
Non, les syndicats ne sont pas tous des machines à s’opposer au progrès. Il en est, au contraire, qui
s’acharnent, contre vents et marées, à formuler de vraies propositions pour un véritable progrès.
Je laisse à nos lecteurs le soin de découvrir l’ensemble de nos travaux dans les pages qui suivent.
Avec le SNALC-CSEN, l’espoir est à nouveau permis.
Bernard KUNTZ – 30 novembre 2007
N° 1285 - 10 décembre 2007 - 9 euros

EDITORIAL
1 > Un Congrès
pour un Espoir
ACTUALITE
2 > Emplois 2 nd degré
dans le Supérieur
3 > Enseignement privé :
audience ministérielle
3 > Ne l'oubliez pas ...
3 > Hors Classes,
Listes d'Aptitude
VIE SYNDICALE
4 > Commission Pochard :
100 % pur pédagog
ACTES DU CONGRES
5 > Pour un nouveau
Pacte pédagogique
5 > Recrutement des Enseignants,
Formation et
entrée dans le métier
7 > Vie scolaire
dans les établissements
9 > Conception du métier :
Missions et statuts
du Professeur
11 > Quelle(s) alternative(s)
possible(s)
au Collège unique ?
13 > Quelles voies de formation
pour des Lycées de qualité ?
15 > Adhésion, cotisations
VIE SYNDICALE
16 > Le SNALC à nouveau
au Salon de l'Education
La Quinzaine Universitaire
SNALC - 4, rue de Trévise
75009 PARIS
Tél : 01 . 47 . 70 . 00 . 55
www.snalc.fr
Directeur De La Publication :
Jacques MAZAUD
rédacteur en chef, Publicité :
François PORTZER
Tél : 06.13.05.52.42
ConcePtion GraPhique :
Olivier LANGLOIS
Maquette :
Catherine TERS
Imprimerie DEPREZ - 62 620 RUITZ
Dépôt légal 4 ème trimestre 2007
CP 1005 S 05585 - ISSN 0395 -6725
Bi-mensuel 9 € - Abt 1 an 110 €
Actualité La Quinzaine Universitaire n° 1285/10 décembre 2007
Connaissez-vous
nos sites internet ?
www.snalc.fr
www.csen.fr
Emplois 2nd degré
PRAG – PRCE
dans le Supérieur
Liste des emplois :
BO n° 43 du 29 novembre
Attention :
date limite de candidature :
vendredi 21 décembre
Le BIMENSUEL du SYNDICAT NATIONAL
des LYCÉES
et COLLÈGES
SNALC 4, rue de Trévise - 75009 PARIS
vous souhaite de
très bonnes fêtes
de fin d'année
et vous donne
rendez-vous le 5 janvier
SNALC Etranger – Outre-mer
Guadeloupe : M. FILLION - BP 9 - Poste de Pigeon - 97125 Bouillante - T. 05.90.98.10.59 snalc-fillion@orange.fr
Martinique : Mme ChevaLIer - Les embruns - 97290 Le Marin - T. 05.96.58.31.30 (8h-20h) - snalc-martinique@hotmail.fr
Mayotte : M. FaBY - 26, rés. des Phénix - 97690 Trévani - T. 06.39.25.79.42 - jeanlucfaby@yahoo.fr
Nouvelle-Calédonie : Mme CaNIveNQ - BP 8788 - 98807 Nouméa Cdx - T. (00.687) 25.40.18 - mary.canivenq@canl.nc
Polynésie Française : SNaLC - BP 53 159 - 98716 Pirae Tahiti - T. (00.689) 83.19.07 - maeva@snalc.pf
St Pierre & Miquelon : M. DeLaPOrTe - B.P. 653 - 97500 St Pierre & Miquelon - T. 05.08.41.41.66 - Fax 05.08.41.73.04
delaporte@cheznoo.net
Autres : M. OUrMeT - SNaLC - 4, rue de Trévise - 75009 Paris - Tél-Fax 01.47.05.36.87 - snalc-eTOM@snalc.fr

La Quinzaine Universitaire n° 1285/10 décembre 2007 Actualité
DECEMBRE
Enseignement privé : audience ministérielle
Une délégation du SNALC-CSEN composée de François
Portzer, vice-président et de Frédéric Eleuche, secrétaire national,
a été reçue au ministère de l’Education nationale le 13
novembre par MM. Allal, chef de service à la sous-direction
de l’enseignement privé et Castell, chef de bureau.
Etant donné les préoccupations exprimées par nos collègues
du privé, l’entretien a porté presque essentiellement sur les
problèmes de retraite et les conséquences de la loi Censi du
5 janvier 2005 votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale
à la surprise générale.
Force est de reconnaître que l’Etat n’a pas encore tiré toutes
les conséquences de la loi Censi, puisque "les agents publics"
que sont les maîtres du privé ne sont pas près d’être soumis
à toutes les lois et décrets qui s’appliquent aux professeurs
du public.
Certes, en cas de conflit, leurs litiges ne dépendent plus
désormais du tribunal des prud’hommes, mais du tribunal
administratif, mais ils continuent de toucher les IDR (indemnités
de départ en retraite) que ne connaît pas le public.
Leur retraite additionnelle continue de peser sur la totalité
Ne l'oubliez pas ...
CALENDRIER PRÉVISIONNEL,
sous réserve de modifications, annulations, retards, reports...
13 .......... Date limite de saisie des demandes de mutations CASU
14 .......... Date limite de demande des dossiers de candidature
pour Andorre (dépôt du dossier : le 25 janvier)
14 .......... Vacances en Nouvelle-Calédonie (pré-rentrée le 20 février)
18 .......... Date limite de saisie des demandes pour
Saint-Pierre & Miquelon
19 .......... Vacances à La Réunion (rentrée le 28 janvier)
et en Guyane (rentrée le 4 janvier)
20 .......... Parution au BO des Notes de Service
Hors classes, Classes exceptionnelles, Listes d'Aptitude
(date limite pour les candidatures : 25 janvier)
21 .......... Date limite de candidature pour un emploi du second degré
dans le supérieur (PRAG/PRCE)
21 .......... Après la classe, vacances en Martinique (rentrée le 7 janvier)
22 .......... Après la classe, vacances de Noël zonnes A, B, C, Corse,
Guadeloupe (rentrée le 7 janvier)
de leurs traitements et de leurs heures supplémentaires, alors
que celle du public ne pèse que sur les heures supplémentaires
et les indemnités. Ils continuent de cotiser aux régimes
complémentaires de retraite qui sont obligatoires, alors que
ceux du public n’y sont pas contraints. La distinction entre
maîtres et documentalistes du privé, très agaçante, va bientôt
disparaître, alors qu’elle n’a jamais existé dans le public sauf
pour les obligations de service. Enfin, leurs enfants continuent
de leur apporter une bonification de 8 trimestres chacun alors
que dans le public, ils ne comptent que pour 4 trimestres, et
encore, pour ceux qui sont nés avant le 1 er janvier 2004.
Il est clair qu’il faudra encore du temps pour harmoniser
le régime des retraites des maîtres du privé avec celui des
professeurs du public, mais certains se demandent même
s’ils y ont intérêt.
L’audience s’est déroulée dans une ambiance très cordiale :
le SNALC a obtenu les réponses aux questions posées. Cette
"première" pourra à coup sûr être suivie d’autres entretiens
en cas de besoin.
Frédéric ELEUChE
Hors Classes,
Listes d'Aptitude :
pas de changements
Le SNALC a longuement débattu, le 13 novembre,
des projets de note de service avec la Direction
Générale des Ressources Humaines, et présenté ses
remarques, critiques et contre-propositions.
Pas de changements à prévoir, hélas, sur le fond :
les promotions à la hors classe, en particulier,
vont donner lieu aux mêmes inégalités et aux
mêmes injustices que l'an dernier.
Les notes de service devraient paraître au BO du
20 décembre, et les candidatures pour les listes
d'aptitude, être saisies pour le 25 janvier.
Attention : toutes les saisies nécessaires passeront
cette année par i-prof. Vérifiez et complétez dès
maintenant votre CV et votre dossier i-prof.
Un dossier SNALC "spécial promotions", avec tous
les renseignements et détails sur les procédures
et les barèmes, paraîtra dans la Quinzaine début
janvier.
Jean-Claude GOUY

RAS-LE-BoL !
Vie Syndicale
Lundi 26 novembre, salle des Actes,
à la Sorbonne. Table Ronde
numéro sur "le métier d’enseignant",
animée par Monsieur
Christian FoRESTIER, organisée
dans la plus totale opacité, comme
toutes autres, en présence
d’interlocuteurs et de syndicats
exclusivement désignés selon
l’arbitraire de la commission.
La CSEN n’y fut présente qu’en
raison de ses énergiques protestations,
suite à son exclusion
systématique.
Verbatim : "Tout est basé sur le militantisme
pédagogique et sur la vertu des
professeurs". "Il faut s’affranchir du
cours magistral". "Il faut faire sauter
les cloisonnements". "Il faut travailler
autrement". "Il faut travailler ensemble".
Le Syndicat national des Lycées et Collèges (SNALC-
CSEN), second syndicat le plus représenté de l’enseignement
secondaire, et le Syndicat National des
ecoles (SNE-CSEN) s’abstiendront dorénavant de
participer aux "travaux" de la Commission Pochard sur
la "modernisation du métier d’enseignant ". Par avance,
ils déclarent qu’ils considèrent comme nulles et non
avenues toutes les conclusions auxquelles pourrait
parvenir cette commission, dont ils contestent
radicalement la composition et les méthodes.
Le SNE-CSEN et le SNALC-CSEN ont quitté la table
ronde du 26 novembre sur le métier d’enseignant, après
avoir été pratiquement privés de tout temps de parole
par son animateur. Les deux organisations dénoncent la
totale opacité dans laquelle se déroulent les débats, où
les syndicats représentatifs ne sont secrètement admis
que selon l’arbitraire et le "bon vouloir" des principaux
responsables de la commission. Le SNALC et le SNE
notent, par ailleurs, que la commission semble ne
vouloir prendre en compte que le discours de spécialistes
La Quinzaine Universitaire n° 1285/ 10 décembre 2007
Commission Pochard sur la
Modernisation du métier d'enseignant :
100 % pur pédagogo
"L’orientation est un désastre". "L’enseignant
ne peut faire l’économie d’une
réflexion pédagogique". "Les maires
veulent des projets éducatifs locaux".
"Le 'prof ' n’est plus le seul qui garantit
l’accès au savoir" …
Je pourrais poursuivre à loisir le chapelet
égrené pendant près de trois heures
par une assemblée composée presque
exclusivement de sectateurs des sciences
pédagogiques et de spécialistes auto
déclarés, communiant dans le mépris
des professeurs. La CSEN disposa d’un
temps de parole de moins de dix minutes,
constamment interrompue dans la
seconde partie de son intervention par
"l’animateur" des débats, sans que le Président
de la commission daigne émettre
la moindre protestation. Nous eussions
cru démocratiquement revenu le temps
de Madame ROYAL et de Monsieur
auto-proclamés ou de personnalités individuelles sans
représentativité, choisies pour leur totale allégeance à
la doxa pédagogiste.
Le SNE-CSEN et le SNALC-CSEN considèrent donc que
la "commission Pochard" ne constitue plus, aujourd’hui,
qu’un instrument docile au service de la technostructure
qui paralyse, depuis des décennies, le ministère et
impose aux personnels enseignants les réformes qui
ont conduit l’education Nationale à l’impasse.
Le SNALC-CSEN et le SNE-CSEN entendent ne pas
être complices de la nouvelle menace qui se profile
contre le statut des professeurs du premier comme du
second degré, menace visant à dénaturer une fois de
plus leur mission et à aggraver leur condition de travail
sans contrepartie. Ils appellent les personnels à la plus
grande vigilance, afin de se préparer à de nouvelles
mobilisations de grande ampleur.
Communiqué remis à la Presse le 27 novembre
ALLEGRE. Par la suite, les demandes de
parole de nos représentants furent systématiquement
ignorées, et ils quittèrent la
salle avant la fin des "opérations".
La commission POCHARD n’est qu’une
énième "usine à gaz" qui nous prépare,
dans le désordre : l’annualisation du
temps de travail, le choix des horaires
par le chef d’établissement, l’obligation
de travailler collectivement et, surtout,
"autrement". Elle annonce le règne
définitif de la remédiation, de la pluridisciplinarité,
de l’interdisciplinarité, de
la bivalence et de la polyvalence, avec,
en prime la suppression pour cause de
"ringardise" de toute forme de liberté
pédagogique. Si les membres de la
commission n’osent rêver tout haut des
35 heures dans l’établissement (mais on
sent qu’ils le regrettent), ils n’ont, pour
la transmission du savoir, que le plus
immense mépris, tout désireux qu’ils sont
de ne promouvoir que les "nouvelles
tâches" imposées par une prétendue
modernité.
Le SNALC et la CSEN, peu désireux de
servir de caution à une démarche dont
ils contestent radicalement la méthode
et la finalité sous-jacente, s’abstiendront
dorénavant d’y participer. Ils dénient,
par avance, toute valeur à ses conclusions.
Les professeurs doivent, se tenir
sur leurs gardes : ce qu’on leur prépare
pourrait bien s’avérer pire que toutes
les potions amères avalées aux cours
des dernières décennies. Le SNALC et
la CSEN n’accepteront pas de ce gouvernement
ce qu’ils ont refusé de la part
des précédents.
En sortant de la Sorbonne, abandonnant
la "commission" à ses vaines palabres,
nous eûmes l’impression de quitter la
"quatrième dimension" … ou la planète
Mars !
Bernard KUNTZ

La Quinzaine Universitaire n° 1285/10 décembre 2007 Actes du Congrès
Pour un nouveau Pacte pédagogique
Force de proposition et d’analyse depuis ses origines, le SNaLC
présente ici l’ensemble des motions adoptées par le Congrès national,
organisé en octobre à Dijon. S’inscrivant pleinement dans la continuité
des réflexions antérieures, ces propositions ont néanmoins vocation
à fonder un nouveau projet pédagogique global face à un système
scolaire en faillite, asphyxiant l’ensemble de ses protagonistes, des
professeurs aux missions dévoyées aux élèves en mal de réussite.
Il était important que le SNaLC (re)-formule maintenant ce projet,
parce que l’époque s’y prête, au moment où toujours plus d’enseignants,
de parents d’élèves, d’associations sinon de politiques
Considérant
– l'’échec relatif des IUFM : dérives
pédagogistes, formation inadaptée aux
besoins des stagiaires …
– les difficultés de recrutement actuelles
et à venir dans l’enseignement secondaire
: étudiants aux compétences
disciplinaires plus fragiles qu’autrefois,
manque d’attractivité du métier (salaires
non revalorisés, conditions d’exercice de
plus en plus difficiles….)
L'intégralité des motions
discutées en commission
et adoptées par le
Recrutement des Enseignants,
Formation et entrée dans le métier
du
Rapporteurs : Olivier JAULHAC, Pierre FLEURY
Secrétaire : Jean-Charles ZURFLUH
Concours
reconnaissent l’échec du système comme l’urgence de le réformer.
Dans ce cadre, un syndicat – ou une confédération – d’enseignants
qui choisirait de ne faire porter ses débats que sur la seule question
des moyens serait invariablement voué à l’échec. abordant depuis
toujours, sans tabous, toutes les questions relatives aux structures,
aux contenus et aux méthodes pédagogiques, le SNaLC est, à cet
égard, l’organisation la plus légitime pour formuler des propositions
de fond. Telle est sa raison d’être, telle est sa différence ! C’est à vous
qu’il appartient désormais de les défendre et de les diffuser ...
Le SNALC exige prioritairement le
maintien des concours nationaux avec
un haut niveau d’exigence disciplinaire,
excluant de fait la bivalence. Il demande
la suppression de l’épreuve pré-professionnelle
au concours. (épreuve sur
dossier)
Le SNALC réclame une remise à plat de
la formation initiale, fondée notamment
Claire MAZERON
Claire
MAZERON
sur l’exigence d’une année supplémentaire
dans le cursus universitaire financée
en échange d’un engagement de ser-
Jean-Charles
ZURFLUH

Pierre
FLEURY
6
Olivier
JAULHAC
Actes du Congrès
vice, avant de passer les concours de
recrutement. Cette année permettrait aux
étudiants intéressés par l’enseignement
d’effectuer un choix raisonné (stages de
découverte du système éducatif) et d’acquérir,
par des modules disciplinaires
d’approfondissement en relation avec
les programmes scolaires, un savoir de
qualité.
Formation en IUFM
Le SNALC réclame un recrutement de
qualité des formateurs.
Si la formation disciplinaire donne globalement
satisfaction, le SNALC n’en
reste pas moins inquiet sur les dérives
et insuffisances constatées dans la formation
transversale.
Nous proposons donc la mise en place
d’un tronc commun national de la
formation transversale assuré par des
formateurs qualifiés et tenant compte
des particularités et des attentes des
stagiaires.
Par conséquent, il conviendra d’insister
sur les modules suivants :
– Principes fondamentaux et fonctionnement
du système éducatif
– Psychologie de l’adolescent
– Techniques de communication en
groupe (gestion de groupe)
Laurent
MARCONCINI
La Quinzaine Universitaire n° 1285/ 10 décembre 2007
– Analyse pragmatique de pratiques
– Droits et devoirs du fonctionnaire
d’Etat
– Maîtrise du corps et de la voix dans
la classe
Le SNALC exige la transparence du recrutement
des intervenants extérieurs et
nous nous opposons catégoriquement à
l’intervention des fédérations de parents
d’élèves dans la formation.
Nous demandons qu’en fin d’année, le
stagiaire soit consulté sur la pertinence de
la formation qu’il a reçue afin de l’ajuster
en fonction de l’évolution du métier.
Le stagiaire, étant en formation, ne doit
pas faire partie de la DGH. L’année
de PLC2 doit s’articuler autour de trois
principes :
– Observation
– Accompagnement
Jean-Michel LEOST
Président de la Société des Agrégés
– Prise en charge progressive de certaines
classes du conseiller pédagogique
à concurrence de 6 heures par semaine
au maximum pour les professeurs stagiaires.
Titularisation
Le SNALC demande :
• la suppression effective du mémoire
professionnel.
• la création d’une CAPA pour
examiner les cas de refus de titularisation
des certifiés.
• une revalorisation indiciaire des
débuts de carrière et que tous les déplacements
sur les lieux de formation
donnent droit à un remboursement.
• Le SNALC refuse catégoriquement
le maintien des stagiaires pendant 3
ans dans leur académie de stage.
• Enfin, le SNALC, deuxième syndicat
le plus représenté dans l’enseignement
secondaire, ne tolérera plus
de ne pas être traité à parité avec
les autres organisations syndicales
au sein des IUFM.
Bernard
KUNTZ

La Quinzaine Universitaire n° 1285/10 décembre 2007 Actes du Congrès
Gestion des
comportements scolaires
Le SNALC ne demande pas la rédaction
d’une "charte des comportements" : appliquons
déjà ce qui existe. C’est cette
application qui pose problème et que
nous revendiquons. Quitte à passer par
dessus la tête du du chef d’établissement
(CE), il faut tout mettre en œuvre pour
aboutir aux sanctions logiques.
Les internats relais, qui existent déjà,
semblent une solution appropriée qu’il
faudrait développer.
Concernant l’intégration des élèves handicapés,
le SNALC remarque qu’il faut
distinguer les différents types de handicaps.
Des moyens, pas seulement logistiques
(accès aux locaux notamment) mais
aussi humains (recrutement des AVS) sont
absolument nécessaires. Dans tous les
cas, nous demandons un avis médical
préalable à cette intégration.
Dans la mesure où le SNALC a été le seul
syndicat favorable au statut des AED,
il rappelle qu’il est nécessaire que leur
recrutement ne se fasse pas à l’initiative
exclusive des CE mais sous le contrôle
d’une commission, voire par le biais d’un
concours. Le SNALC se préoccupera de
l’avenir à l’issue de leur contrat actuel.
Les AED doivent être polyvalents dans
leur mission, au-delà des trois catégories
Vie scolaire dans les établissements
Rapporteurs : François PORTZER, Frédéric ELEUCHE
Secrétaire : Marie-Hélène PIQUEMAL
déjà existantes (qui sont vie scolaire,
services de gestion, TICE), à laquelle
s’ajoute désormais celle des assistants pédagogiques.
Concernant les surveillants,
il semble nécessaire d’augmenter leurs
effectifs, surtout en collège.
Le CPE est le pivot de l’établissement,
à l’interface entre tous les acteurs de
la communauté éducative (professeurs,
équipe de direction, élèves et parents).
Le SNALC demande pour tous les CPE
le paiement en heures supplémentaires
défiscalisées des conseils de classe, et
l’abolition des permanences pour les
personnels non logés par nécessité de
service. Le SNALC réclame au moins un
CPE pour 300 élèves
Le SNALC demande la poursuite d’une
augmentation du nombre d’infirmièr-e-s
dans les établissements.
En l’absence d’une véritable réforme du
collège, que nous souhaitons, les dispositifs
ZEP, APV ou ambition réussite sont
une bonne chose, sous réserve d’être
vigilant sur leurs critères de classement.
Les enseignants qui y travaillent doivent
être exclusivement des personnels du
second degré et continuer de bénéficier
de primes compensatoires spécifiques.
Face aux réticences de l’administration
pour faire bénéficier les personnels de la
protection juridique de l’administration,
le SNALC se félicite d’avoir mis en place
Marie-Hélène
PIQUEMAL
7
par le biais de la GMF une protection
juridique indépendante.
La place des parents d’élèves
Le SNALC est favorable à la présence
des parents d’élèves dans les établissements
et souhaiterait que les délégués
des parents, comme les autres élus
au Conseil d’administration, bénéficient
d’une formation. Dans ce cadre,
le SNALC rédigera une brochure de
présentation afin de se faire connaître
auprès des différentes fédérations. Le
SNALC est cependant opposé à la mise
à disposition pérenne d’une salle à destination
des parents d’élèves.
Les parents peuvent être associés aux
sorties scolaires, sous réserve de respecter
les principes de laïcité. Par contre, il
est hors de question qu’ils se consacrent
au soutien scolaire.
L’administration peut distribuer des
documents émanant des associations
des parents d’élèves sous réserve que
ce ne soit pas des professeurs qui en
soient chargés.
L’attribution des bourses doit être conditionnée
aux résultats et au comportement
des élèves. En raison des dérives, il serait
préférable de remplacer la prime de
rentrée scolaire par des bons d’achat
spécifiques.
Frédéric
ELEUCHE

François
PORTZER
Actes du Congrès
La suspension des allocations familiales
doit pouvoir être envisagée à l’égard des
parents des élèves perturbateurs. En cas
de dégradation volontaire, les sanctions
pénales doivent être appliquées. D’une
manière générale, il faut en finir avec la
culture de la non application de la loi
– comme c’est le cas par exemple avec
la loi Perben.
Compte tenu du contexte éducatif actuel,
qu’il dénonce vivement, le SNALC
est favorable à l’assouplissement de la
carte scolaire.
L’orientation
Le SNALC propose qu'une partie du
travail d’orientation soit confiée aux
professeurs principaux qui bénéficieraient
pour ce faire d’une indemnité plus
rémunératrice, de décharges horaires
ainsi que d’une formation appropriée.
Les documentalistes continueront d’assurer
un rôle d’information auprès des
élèves.
Dans la perspective de l’abolition du
collège unique, le SNALC a toujours
été favorable à la promotion des filières
professionnelles. Dans ce cadre, les
stages en entreprise, les visites d’entreprise
sont intéressantes. Il note que si le
dispositif actuel des DP 6h en LP donne
satisfaction, ce n’est pas le cas de la DP
3h en collège, qui se heurte notamment
à des problèmes d’emploi du temps et
de compétence des enseignants.
Le passage dans la classe supérieure
doit être du ressort exclusif du conseil
de classe au sein duquel les élèves et
les parents ne prennent pas part au
vote. La procédure d’appel se fera par
La Quinzaine Universitaire n° 1285/ 10 décembre 2007
le biais d’un examen, mais en aucun cas
l’avis du conseil de classe ne pourra être
remis en cause, ni par le CE, ni par une
commission d’appel.
Gestion des établissements
Pour favoriser la participation
des professeurs au sein du CA, le SNALC
propose que les élus bénéficient d’HSE
et/ou d’une décharge horaire. Il faut
également veiller au respect des textes
règlementaires. Le SNALC est attaché
à ce que la présidence du CA continue
d’être assurée par le chef d’établissement.
Le SNALC est opposé à toute expérimentation
ou souplesse horaire qui ne
s’inscrive pas dans un cadre ; en outre,
le SNALC est attaché au maintien des horaires
et des programmes nationaux.
Le SNALC est conscient du fait que
la LOLF réponde à un souci d’éviter
les gaspillages. Cependant, dans ce
cadre, il sera vigilant sur les critères
d’évaluation.
Il convient de renforcer les contacts entre
les établissements et les collectivités territoriales,
afin d’optimiser la gestion des
moyens attribués à l’établissement
L’organisation pédagogique
des établissements
Les horaires hebdomadaires des élèves
sont trop lourds, pour une efficacité
modérée. Pour les alléger tout en les
recentrant sur la transmission des savoirs,
il conviendrait de supprimer les
TPE, les IDD, l’ECJS et les interventions
extérieures (éducation à la sécurité, à la
santé, associations diverses…). Il serait
également souhaitable que les cours,
particulièrement au collège, s’achèvent
à 16h, afin qu’il soit possible d’organiser
des études surveillées jusqu’à 18h,
confiées à des professeurs volontaires.
Le SNALC constate que les emplois du
temps des élèves sont souvent déséquilibrés
; il estime que des classes homogènes
permettraient de les améliorer en
supprimant les permanences. Le SNALC
est par ailleurs favorable à la suppression
des cours le samedi matin.
La durée des vacances actuelles est
suffisante. Soit on maintient les vacances
actuelles avec délocalisation du bac et
annulation des commissions d’appel. Soit
on peut envisager de décaler les dates
des vacances, par exemple 13 juillet au
15 septembre, si cela est motivé par une
réorganisation complète des examens
et commissions diverses qui sclérosent
actuellement la fin d’année scolaire.
• Le SNALC est favorable au maintien du dispositif "école ouverte" (ouverture
de certains établissements scolaires pendant les vacances) pour les professeurs
volontaires, sous le contrôle exclusif de l’Education Nationale.
• Le SNALC est favorable au développement des internats pour tous les élèves,
avec priorité pour les boursiers.
• Le SNALC est fermement hostile au développement des activités péri éducatives.
• Le SNALC refuse l’annualisation des services des professeurs qui ne seraient
pas à temps partiel.
• Le SNALC est opposé à l’ingérence des Conseils d'Administration des établissements
dans le domaine pédagogique.
• Le SNALC demande la suppression du conseil pédagogique. Toutefois, s’il
continuait d’exister, il incite ses adhérents à y participer et note que son importance
est très variable selon les établissements.
• Le SNALC est favorable aux remplacements de courte durée si ces derniers
sont assurés par des enseignants volontaires avec l’assurance d’être effectivement
rétribués.

La Quinzaine Universitaire n° 1285/10 décembre 2007 Actes du Congrès
Conception du métier :
Missions et statuts du Professeur
Rapporteurs : Albert-Jean MOUGIN, Béatrice BARENNES
Secrétaire : Frédéric SEITZ
La mission du professeur est la transmission
du savoir.
Afin de ne pas abandonner cette mission
à d'autres (à des associations, à des
intervenants extérieurs par exemple),
l'encadrement des études dirigées peut
être assuré par les professeurs sous la
forme d'un complément de service ( s'ils
n'ont pas atteint leurs maxima de service)
ou sur la base du volontariat (rémunération
sous forme de H.S.E.).
Les études surveillées doivent être
confiées aux Assistants d'Education dont
le recrutement doit être augmenté. Les
Assistants d'Education qui ont le projet
de devenir professeurs pourront se voir
confier des études dirigées.
Ni l'animation ni l'encadrement des activités
périscolaires ne doivent constituer
une obligation de service.
Le remplacement "dit Robien" ne doit
pas constituer une obligation de service
pour les professeurs. Il doit être effectué
sur la base du volontariat et dans la
matière du professeur remplaçant. Pour
l'information des collègues la Quinzaine
universitaire proposera des modèles de
protocoles efficaces.
Pour restaurer l'autorité des professeurs,
lui redonner sa crédibilité, il existe des
mesures simples comme la suppression
du passage automatique dans la classe
supérieure, le rétablissement de la souveraineté
des professeurs au sein du conseil
de classe. Il suffit d'appliquer avec volontarisme
les textes en vigueur.
Le rôle du professeur dans l'orientation
consiste à apporter l'expertise de son
savoir disciplinaire. L'orientation est une
tâche très vaste et très lourde: le SNALC
est opposé à ce qu'elle soit incluse dans
le service des professeurs. Le SNALC
juge nécessaire l'existence d'instances
d'orientation repensées dans le cadre
scolaire.
Le SNALC demande la suppression de
la note de vie scolaire.
Le SNALC, constatant l'inutilité du
Conseil Pédagogique, demande son
abrogation.
Le SNALC réaffirme son attachement à
des programmes pédagogiques nationaux
cohérents et suffisamment larges
pour que les professeurs exercent leur
liberté pédagogique. Ces programmes
doivent être publiés suffisamment à
l'avance.
Le SNALC demande la suppression
de la Commission d'appel au nom de
la souveraineté du Conseil de classe.
Pour régler les cas où les décisions
sont contestées, le SNALC préconise
l'instauration d'un examen académique
de passage. L'élève devra se présenter
à cet examen dans les matières où ses
résultats auront été jugés insuffisants
pour l'orientation qu'il souhaite. Le
Conseil de classe peut aussi demander
que le passage de l'élève dans la classe
supérieure soit subordonné à la réussite
à cet examen.
Le SNALC reconnaît la nécessité des
remplacements mais souligne que les
élèves sont les premiers à souffrir de
l'inefficacité du système des TZR, et de
leurs conditions de travail pénibles.
Pour les TZR, le SNALC demande :
• un service limité à deux établissements
• une décharge de service supérieure
à ce qu'elle est actuellement
en cas d'affectation dans des établissements
situés dans des communes
différentes, y compris limitrophes
• l'extension du paiement des ISSR
quelle que soit la durée ou le type
de leur affectation
• le versement de la prime ZEP
en cas de remplacement dans un
établissement classé difficile et au
prorata des heures effectuées
En attendant la refonte des structures qu'il
réclame, le SNALC demande un réexamen
Béatrice
BARENNES
Albert-Jean
MOUGIN

Frédéric
SEITZ
10
Actes du Congrès
et un remaniement de la carte des ZEP.
Pour les professeurs enseignant en
ZEP, le SNALC préconise :
• des décharges horaires en raison
de la pénibilité du service
• une revalorisation très significative
de la prime de ZEP
• une incitation financière initiale
sous forme de prime d'installation
généralisée à l'ensemble du territoire
liée à un engagement des professeurs
sur la durée
• des années de bonification de
carrière en vue de la retraite
Le SNALC réaffirme son opposition aux
avantages sous forme d'accélération
de l'avancement d'échelon, de l'accès
à la hors classe qui sont attribués et
gagés sur la carrière de l'ensemble des
professeurs.
Le SNALC est opposé à l'extension de la
bivalence en dehors du corps des PLP.
La Quinzaine Universitaire n° 1285/ 10 décembre 2007
Le SNALC constate l'échec des CAPES
à mention complémentaire.
Conformément à ses décisions antérieures,
le SNALC demande à nouveau
l'intégration du corps des professeurs
d'EPS dans celui des certifiés.
Le SNALC est opposé à l'évaluation pédagogique
des professeurs par le Chef
d'établissement. Le SNALC exige que
les professeurs continuent d'être évalués
par les Inspecteurs Pédagogiques Régionaux.
Le SNALC demande le doublement
de leur effectif et le recentrage de leur
mission sur l'évaluation de ce qui relève
de la transmission des savoirs.
Le SNALC défend l'existence du CAPES
et de l'Agrégation et leur maintien de
manière séparée dans le cursus LMD, le
CAPES étant préparé en 1 ère année de
Mastère, l'Agrégation en 2 nde année.
Les corps des certifiés et des agrégés
dont l'existence est justifiée par une différence
de niveau de recrutement ont tous
deux accès à l'enseignement secondaire.
L'Agrégation prédispose particulièrement
à l'enseignement en lycée et en classes
post-bac. Le SNALC préconise pour l'intra
une bonification significative pour les
agrégés demandant un lycée.
Le SNALC est opposé au recrutement de
personnels précaires par l'Etat.
En faveur des contractuels, le SNALC
demande :
• des contrats lisibles
• une information sur leurs droits
• une instance de représentation au
sein des académies
• une formation pour leurs missions
et le droit de bénéficier de la formation
continue
Pour le SNALC, la formule "travailler
plus pour gagner plus" ne constitue en
aucun cas un moyen de revaloriser les
traitements des professeurs.
Le SNALC constate la paupérisation
criante des professeurs et particulièrement
les difficultés financières des collègues
en début de carrière. Pour que notre
profession continue d'attirer de brillants
candidats il faut augmenter l'ensemble
des traitements de 20 à 25 %, ce qui
correspond à la diminution de notre
pouvoir d'achat depuis 20 ans.
Le SNALC demande que les professeurs
puissent bénéficier d'une véritable médecine
du travail. Le SNALC demande
que les professeurs puissent bénéficier
de crédits d'action sociale suffisants. Ils
sont aujourd'hui quasi inexistants, à la
différence d'autres ministères.
Le système actuel de mouvement déconcentré
n'est pas satisfaisant contrairement
aux intentions qui ont présidé à
sa mise en place. Le SNALC demande
que ce chantier soit réouvert. Le SNALC
rappelle son opposition à toute forme de
recrutement local. Le SNALC rappelle
son attachement à la notion d'affectation
sur un poste précis.
Le SNALC dénonce la manière véritablement
scandaleuse dont est mis en oeuvre
le projet des secondes carrières (postes
quasi inexistants, absence d'information
rectorale).
Les professeurs doivent pouvoir bénéficier
d'une formation continue régulière
dans un cadre suffisamment large. Les
PAF (Plan d'Action et de Formation)
doivent être rééquilibrés autour de l'approfondissement
des connaissances.
Le SNALC émet le voeu que soit réactivé
le CFA (Congé de Fin d'Activité).

La Quinzaine Universitaire n° 1285/10 décembre 2007 Actes du Congrès
Quelle(s) alternative(s) possible(s)
Nous sommes conscients que pour
rénover le collège il va falloir procéder
par petites touches, sur la durée. On
ne pourra pas proposer un projet trop
détaillé car on court alors le risque
que le ministère le rejette en bloc en
relevant tout ce qui ne lui convient pas.
Il faut faire des propositions et essayer
d’obtenir un certain nombre de choses,
pas forcément tout, et faire attention aux
mots qui fâchent !
Les classes hétérogènes sont ingérables
et ne conviennent à personne, les élèves
ont des aptitudes et des besoins différents,
les programmes ambition réussite
sont du gaspillage. C’est pour cela que
nous demandons l’abrogation du collège
unique : nous assistons en ce moment à
une terrible régression de la part des
élèves en déphasage complet du système
: ceux qui éprouvent des difficultés
insurmontables ne peuvent plus travailler,
ne travaillant pas ils régressent de plus
en plus, passent de classe en classe sans
pouvoir suivre, le système accepte que
des élèves qui ne suivent pas ne fassent
rien, apprennent à ne plus avoir de
contraintes et à faire ce qu’ils veulent,
le tout dans un contexte d’indiscipline
et de contestation permanent.
au Collège unique ?
Rapporteurs : Michèle HOUEL, Benoît THEUNIS
Secrétaire : Hervé DOMERGUE
Les problèmes que nous rencontrons
aujourd’hui au collège pourraient grandement
être réglés par :
– l’instauration d’un environnement favorable
à la transmission des savoirs,
– ce qui implique la restauration de
la discipline dans les classes, de la
concentration, du silence, de la réflexion,
des notions de travail et d’effort, toutes
choses qui doivent commencer dès le
primaire.
– Il faut également entraîner les élèves
dès les petites classes à un travail de
mémorisation,
– Enfin il est indispensable que :
A l’entrée en 6 ème les élèves doivent
maîtriser les fondamentaux : savoir
bien parler, bien lire, bien écrire et
bien calculer.
Scolarité en collège
Nous souhaitons un découpage des
cycles en 6 ème -5 ème / 4 ème -3 ème .
Nous demandons que certains élèves qui
ne maîtriseraient pas les fondamentaux
à l’entrée en 6 ème aient la possibilité de
faire leur premier cycle en trois ans au
Benoît
THEUNIS
11
lieu de deux, sans redoublement, avec
un programme étalé sur trois ans. (Avec
possibilité d’une sensibilisation à l’orientation
lors de la 3 ème année)
Pour définir quels sont les élèves qui
bénéficieraient de cette mesure, on se baserait
sur une évaluation de fin de CM2.
La décision serait imposée par les PE et le
collège dans le cadre d’une souveraineté
"articulatoire" pour donner un certain
poids aux décisions. En cas de refus de
la famille, examen de passage.
De même des élèves qui éprouveraient
quelques difficultés en classe de 5 ème
pourraient bénéficier d’une possibilité de
faire 4 ème -3 ème en trois ans au lieu de deux
sans redoublement. Mais impossibilité de
cumuler les deux possibilités, maximum
5 ans au collège.
Tous les élèves de 6 ème et 5 ème doivent
bénéficier d’un même enseignement
mais il doit y avoir un palier d’orientation
en fin de 5 ème . Les élèves pourraient se
voir proposer :
– la 4 ème générale
– un cycle 4 ème -3 ème en trois ans sans LV2
obligatoire mais un renforcement des
fondamentaux,
– une classe à option Découverte Professionnelle
3 h avec des enseignements
plus pratiques et moins théoriques, ou
DP 6 h en LP,
Michèle
HOUEL

12
Hervé
DOMERGUE
Actes du Congrès
– une orientation vers un enseignement
professionnel,
– un apprentissage dès 14 ans sous
statut scolaire en LP (1 ère année enseignement
général, 2 ème année apprentissage
+ enseignement général, ceci après une
6 ème -5 ème en trois ans).
Le conseil des professeurs doit pouvoir
imposer le suivi de la scolarité.
En matière de passage notamment
au niveau des paliers d’orientation,
les décisions des professeurs sont
souveraines.
Rien ne doit être figé, il faut que les
élèves puissent passer d’une structure à
l’autre si besoin. Les élèves doivent recevoir
une bonne culture générale mais il
nous semble souhaitable de différencier
les programmes en les adaptant (après
la classe de 5 ème ).
Concernant les structures d’accueil
spécifiques pour les élèves en grande
difficulté, le SNALC y est favorable
mais déplore leurs capacités d’accueil
insuffisantes.
Le SNALC s’inquiète de la disparition
progressive des SEGPA et de la dénaturation
de leurs missions. Il demande
que les décisions de la commission
d’affectation soient respectées et
donc suivies. Il est indispensable
que ces classes soient confiées à des
enseignants spécialisés.
organisation
des enseignements
L’enseignement disciplinaire doit s’exercer
dans le strict cadre de sa discipline
La Quinzaine Universitaire n° 1285/ 10 décembre 2007
avec des horaires et des programmes
nationaux.
Le SNALC n’est pas favorable à l’autonomie
des établissements, porte ouverte
à toutes les expérimentations et à toutes
les dérives.
Les établissements classés doivent être tenus
aux mêmes exigences que les autres,
mais avec des mesures particulières pour
réussir leurs missions, à savoir :
– classes à 15 /18 élèves maxi,
– arrêt des expériences hasardeuses,
– homogénéité des classes.
LVE et mise en place de normes européennes
contraignantes ... : on constate
qu’on passe plus de temps à évaluer
des compétences qu’on a plus le temps
d’enseigner, que cela devient ingérable,
l’idée même est hallucinante ! Le SNALC
en condamne le principe lui-même, c’est
une "usine à gaz" invraisemblable !!!
Concernant l’utilisation des TIC et l’importance
qu’elles doivent revêtir dans
notre enseignement, il faudrait déjà un
enseignant dans chaque établissement
qui bénéficie d’une décharge pour
assurer le maintien du matériel, c’est un
élément humain indispensable.
L’informatique doit rester un moyen et
pas une fin, elle ne donne pas toujours
forcément des résultats exceptionnels:
elle doit rester un outil comme un autre,
et la liberté pédagogique du professeur
doit laisser le choix à celui-ci des outils
qu’il utilise pour assurer la transmission
des savoirs.
En fait, l’obligation de l’utilisation des TIC
et d’évaluation d’un B2I est faite pour
contraindre les professeurs à travailler
ensemble dans le cadre d’une tranversalité
que nous refusons. L’informatique
doit rester un outil qui peut être très profitable
mais dont l’utilisation doit rester
à la libre appréciation du professeur.
Il convient de lui laisser sa place mais
sans plus, d’autant que les élèves sont
des consommateurs mais pas toujours
des utilisateurs réfléchis (utilisation des
copier-coller ...)
Horaires d’enseignement :
Le SNALC exige le rétablissement
des horaires d’enseignement disciplinaires
amputés pour cause de mise
en place d’activités pédagogistes
tranversales.
Dans ce cadre, le SNALC demande
la suppression des IDD et des PPRE
qui éloignent le professeur de sa
mission première de transmission
des savoirs.
Il souhaite la limitation de toutes les
actions de sensibilisation diverses
qui n’ont rien à voir avec l’Ecole
Républicaine. L’Ecole n’a pas à se
substituer aux parents.
Quant au soutien et à l’AI, ils doivent
être uniquement dispensés aux élèves
qui en ont besoin.
Le SNALC est favorable depuis longtemps
à la mise en place d’études

La Quinzaine Universitaire n° 1285/10 décembre 2007 Actes du Congrès
du soir, non imposées aux élèves ou
aux professeurs, mais qui soient de
véritables études et pas de la garderie
animation.
Elles doivent être confiées à des surveillants
ou assistants d’éducation rémunérés
en sus à cet effet, à l’exclusion de
tout autre encadrant.
Le SNALC n’est pas favorable à la
note de vie scolaire qui dénature notre
mission.
Anne-Marie
LE GALLO
Pré-supposé : La diversification des
parcours au collège est l’alternative au
collège unique. Pour éviter "l’entrée de
droit" au lycée, fixer l’obligation scolaire
à 15 ans tout en prévoyant la possibilité
Le DNB
Le DNB doit être crédible dans le
cadre d’un cursus scolaire de qualité.
Le SNALC exige donc qu’il ne soit pas
soumis à des quotas de réussite fixés
administrativement et par avance ni
à des pressions hiérarchiques sur la
notation.
Le Contrôle Continu est important pour
prendre en compte toutes les disciplines,
mais il doit être limité en 3 ème aux
disciplines non évaluées à l’examen.
Quelles voies de formation pour des Lycées de qualité ?
Rapporteurs : Anne-Marie PITEAU, Hervé GARLET
Secrétaire : Jean-Pierre QUIQUEMELLE
d’un pré-apprentissage sous statut scolaire
à 14 ans et un développement de
l’apprentissage en fin de 3 ème (création
par les régions de CFA publiques), des
possibilités de "retour en formation", de
passerelles de qualité du LP vers l’enseignement
technologique (1ère d’adaptation,
adaptation pour BTS …)
En 3 ème , création d’un réel palier d’orientation,
sous la responsabilité des enseignants
débouchant sur une filière
1
Nous demandons un CC coefficient 1
et des épreuves d’examen coefficient 2
(en mathématiques, français, HG et une
LV au choix.)
Le SNALC ne souhaite pas la mise en
place de dispositif de certification par
des organismes étrangers à l’EN : la
délivrance des diplômes doit rester une
prérogative régalienne de l’Etat.
La note de vie scolaire ou le B2I ne
doivent pas entrer en ligne de compte
pour l’obtention du DNB.
générale ou technologique ou professionnelle.
L’entrée en LP ne doit pas se
faire par défaut.
Dans ces hypothèses (diversification,
palier d’orientation), disparition de la
seconde indifférenciée avec instauration
de secondes "typées" (L, S, ES ?
Artistiques ?) à côté desquelles pourrait
être proposée une seconde "pluridisciplinaire"
pour les élèves le souhaitant.
Toujours sous ces hypothèses, le tronc
unique en lycée, le "baccalauréat unique"
n’ont pas lieu d’être.
TPE, IDD, PPCP, ECJS sont à supprimer
sous leur forme actuelle avec restitution
des horaires aux disciplines notamment
en LV.
Hervé
GARLET

1
Jean-Pierre
QUIQUEMELLE
Actes du Congrès
Pour les LV, la distinction LVI, LVII ne
semblent plus pertinente ( + question des
groupes de compétences à examiner) et
les horaires sont à renforcer (possibilité
de prévoir une LV à 5h hebdomadaires
?). En seconde, il semble souhaitable
de permettre la permutation LVI, LVII,
d’instaurer des "cours renforcés", de
permettre à nouveau la création de
sections "grands commençants".
La philosophie n’a pas sa place en LP
et le bac pro n’a pas à donner accès à
l’enseignement supérieur hors BTS.
Le baccalauréat doit rester un examen
terminal, national, à épreuves écrites
anonymes. Il doit sanctionner un réel
niveau, condition sine qua non pour
permettre l’accès à l’enseignement supérieur,
accès qui serait "modulé" selon la
CHAMPAGNE
SANGER
Lycée Viticole de la Champagne
51190 AVIZE
Prestige
Millésimes
Rosé
Blancs de Blancs
Colis Découverte
Conditions particulières Education Nationale
n'hésitez pas à vous recommander du SNALC
Tarif sur demande 03 26 57 79 79
Visite des caves sur rendez-vous
La Quinzaine Universitaire n° 1285/ 10 décembre 2007
série, sans préjuger d’autres modalités
pour les enseignements ne figurant pas
explicitement dans le second degré
(musicologie, psychologie …).
Pour chaque série du baccalauréat (général
ou technologique ?), ne pourrait-on
pas exiger la moyenne dans un "bloc
essentiel et caractéristique de la série",
par exemple : Maths, Sc.Physiques et
SVT pour S.
Pour l’organisation du baccalauréat,
optimiser les moyens en bâtiments (augmenter
le nombre de centres d’écrits,
utiliser les établissements privés sous
contrat…), en personnels (enseignants et
non enseignants, retraités volontaires, …)
pour permettre aux élèves de secondes
de poursuivre leurs cours jusqu’à la fin
juin. Commencer par revoir la calendrier
des orientations.
CAP, BEP doivent être maintenus, le bac
pro doit rester une possibilité d’études
en 2 ans après le BEP.
Le SNALC remercie
le S 3 de Dijon
pour la qualité de son accueil
Bernard
KALOUDOFF

O Adhésion
4, rue de Trévise – 75009 Paris
Tél : 01.47.70.00.55 – Fax : 01.42.46.26.60
www.snalc.fr – Mél : info@snalc.fr
O Renouvellement
Fiche à renvoyer, avec
le chèque correspondant
(à l’ordre du SNALC)
A VOTRE Trésorier académique
La cotisation comprend l’abonnement à la Quinzaine Universitaire
ainsi qu'une protection juridique – assurée par la GMF –
dans le cadre de vos activités professionnelles et syndicales.
Académie .
O M.
NOM O Mme ....................................................................................
O Melle
Prénom ................................................................................
Nom de jeune fille ..................................................................
Date de naissance |__|__| |__|__| |__|__|__|__|
Adresse ..........................................................................................
.......................................................................................................
|__|__|__|__|__| ............................................................................
Tél. |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| |__|__|
Fax |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| |__|__|
Courriel ...............................................................................
Grade .................... Discipline ...........................................
Echelon ................... Depuis le |__|__| |__|__| |__|__|__|__|
Stagiaire O IUFM O En situation, ancien grade
Formateur .......... O IUFM O GRETA
Enseignement....... O en CPGE O En STS
N’oubliez pas que
vous pourrez déduire
66 % de votre cotisation
du montant de vos impôts
pour l’année de référence
O Temps complet O Mi-temps O Temps partiel, ........................................
Fraction :
O Poste fixe O T.Z.R.
O Cotisation couple avec M. .................................................
Si T.Z.R. : Z.R. de .................................................................
Et t de rattachement .........................................................................
|__|__|__|__|__| ............................................................................
Etablissement d’exercice : code |__|__|__| |__|__|__|__| |__|
Nom ........................................................................................
................................................................................................
|__|__|__|__|__| .....................................................................
O Ambition Réussite O ZEP O Violence O APV O PEP IV
O Cocher ici si vous acceptez de devenir (ou de continuer à être) S1
(délégué SNALC) de votre établissement l'an prochain.
En vertu des articles 27 et 34 de la loi du 06.01.78, vous acceptez en
remplissant cette fiche de fournir au SNALC les informations nécessaires à
l’examen de votre carrière, lui demandez de vous communiquer en retour les
informations sur votre carrière auxquelles il a accès à l’occasion des CAPA,
CAPN, FPM et autres groupes de travail et l’autorisez à les faire figurer dans
ses fichiers, sous réserve des droits d’accès et de rectification prévus par la
loi et sauf demande contraire de votre part.
Cotisations 2007 - 2008
Agrégés
Certifiés
P EPS, PLP, CPE
PEGC, ChE EPS
Adj d'Enseignement
Ech H Cl
+ Ch
Sup
Cl
norm
Bi-Ad
H Cl
Cl
norm
Cl
ex
cept
H Cl
CL N
+ AE
01 208 151 148 183 142 201 176 119
2 212 179 158 194 151 208 180 122
0 214 181 165 200 157 209 186 145
216 187 171 203 162 210 190 150
0 220 193 180 210 168 216 200 156
6 224 200 184 214 179 206 163
07 203 189 216 182 166
209 197 190 177
0 214 200 194 181
10 217 203 199 184
11 220 210 207 189
IUFM, Assistants d'Education, Contractuels, Vacataires, MA, MI-SE : 50 €
Etranger, Outre-Mer majoration de 19 € pour envoi par avion
Prix au numéro : 9 € – Abonnement 1 an : 110 €.
• Mi-temps, temps partiel, CPA : 75 % de la cotisation correspondante*.
• Couples : remise de 40 % sur la cotisation la plus élevée*.
• Congé parental, Disponibilité, CFA : 118 €.
• Retraités : 110 €.
• Catégories non mentionnées : consulter le trésorier académique.
* Les diverses réductions ne sont pas cumulables.
* Pas de cotisation inférieure à 118 €.
ACADEMIE POUR JOINDRE LE S 3
POUR PAYER
VOTRE COTISATION
AIX
MARSEILLE
Tél 04.91.46.54.98 et 06.82.05.27.22
SNALC - M. Anastay - Les Fauvettes
181, rue Dr Cauvin - 13012 Marseille
AMIENS
martial.cloux@wanadoo.fr
Tél-Fax 03.23.59.53.64
SNALC - M. Fleury - Le Clos du haras
42, av. des Sangliers - 60300 Senlis
BESANCoN
snalcfc@free.fr
Tél-Fax 03.81.55.75.95
SNALC - Mme Goyard
10, rue r. de Lisle - 39500 Tavaux
BoRDEAUX
snalc-bx@tele2.fr
Tél-Fax 05.56.89.83.38
SNALC - M. J.B. Guillaumet
109, rue Millière - 33000 Bordeaux
CAEN
snalc.bn@wanadoo.fr
Tél-Fax 02.33.27.73.32
SNALC - M. Patrick Buhot
10, rue Jules verne - 14100 Lisieux
CLERMoNT
FERRAND
dominique.lemoing@wanadoo.fr
Tél 06.13.72.73.50
SNALC - M. Jean-René Lanaret
47, rue de l'Oradou - 63000 Clermont-Ferrand
CoRSE
Tél 06.80.32.26.55 et 04.95.21.01.69
Tél 06.10.49.28.69 - Fax 04.95.21.20.04
SNALC - M. Olmeta
Quartier Tettola - 20217 Saint-Florent
CRETEIL
snalc-creteil@wanadoo.fr
Tél-Fax 01.64.37.20.02
SNALC - M. Loïc Vatin
93, av. Mendès France - 94880 Noiseau
DIJoN
T-Fax 03.80.45.50.12
Tél 06.62.72.66.37
M. Bernard Thiébaud
27, rue de Talant - 21000 Dijon
GRENoBLE
damesin.renee@wanadoo.fr
Tél 04.76.42.24.19
SNALC - M. Conseil
54, rue du Jura - 73000 Chambéry
LILLE
snalclille@voila.fr
Tél-Fax 03.21.56.39.02
Mme Rots
10, allée des Santolines - 59380 Crochte
LIMoGES
Certifiés/P-EPS : Tél 06.82.70.01.68
Agrégés/PLP : Tél 06.10.80.77.88
SNALC - M. Saillol
6, rue Corot - 23200 aubusson
LYoN
snalc-lyon@orange.fr
Tél 06.88.62.61.81
SNALC - Mme Gualco
6, ch. du Bois Joli - 69300 Caluire & Cuire
MoNTPELLIER
snalcmoncombey@wanadoo.fr
Tél 04.66.57.59.87
Mme Ripoull
41 bis, cours Lassus - 66000 Perpignan
NANCY METZ
alain.filhol@ac-nancy-metz.fr
Tél-Fax 03.83.41.13.70
SNALC
3, av. du XXème Corps - 54000 Nancy
NANTES
snalc.acad.nantes@wanadoo.fr
Tél 02.40.29.89.00 - Fax 02.40.40.28.97
SNALC - 23, av. de la haye
aux Bonshommes - 49240 avrillé
NICE
snalc.nice@hormail.fr
Tél 06.83.51.36.08 Fax 04.93.74.67.24
SNALC - 396, av. de l’Orée du Parc
83600 Fréjus
oRLEANS
ToURS
cheronsnalc@wanadoo.fr
Tél 02.38.54.91.26
SNALC - 6, rue J.-B. Clément
45400 Fleury les aubrais
PARIS
snalc.paris@club-internet.fr
Tél 01.48.42.04.40
SNALC Paris - Mme Dominique Hanon
52, rue des Petites ecuries - 75010 Paris
PoITIERS
toufickayal@wanadoo.fr
Tél 05.49.56.75.65 - Fax 05.49.01.06.87
Mle Elodie Le Droucpeet - appt 30
31, rue de la Corderie - 79000 Niort
REIMS
Snalcreims@aol.com
Tél-Fax 03.26.07.95.48
SNALC - 59 rue du Mont St-Pierre
51430 Tinqueux
RENNES
snalcarmor@aol.com
Tél 02.96.78.29.12 - Fax 02.96.78.28.80
M. Sébastien Robreau
21, rue de Provence - 22440 Ploufragan
LA REUNIoN
snalc.reunion@wanadoo.fr
Tél 0262.21.70.09 - Fax 0262.21.73.55
SNALC- M. Jean-Louis Ruault
375, rue Mal Leclerc - 97400 St-Denis
RoUEN
snalcrouen@yahoo.fr
Tél 02.35.97.55.06 - Fax 02.35.97.69.08
Mme de Bigault de Granrut
8, rue Jean Jaurès - 76170 Lillebonne
STRASBoURG
snalc.alsace@wanadoo.fr
Tél 03.88.82.99.58 et 06.83.29.12.45
Mme Sutter
20, rue Kirchlach - 67240 Schirrhein
ToULoUSE
jf.berthelot@wanadoo.fr
Tél-Fax 05.61.55.58.95
Mme Falzon
1, ch. des Pradettes - 31100 Toulouse
VERSAILLES
snalc-versailles@wanadoo.fr
Tél 01.48.42.06.15 - Fax 01.48.42.02.50
SNALC
4, rue de Trévise - 75009 Paris
ETRANGER
oUTRE-MER
snalc-eTOM@snalc.fr
Tél 01.47.70.96.91 - Tél-Fax 01.47.05.36.87
SNALC-CSEN Secteur etranger Outre-Mer
4, rue de Trévise - 75009 Paris

Dans la salle
du Forum
Le à nouveau
au Salon de l'Education
Dans le Grand Amphithéâtre
Le Ministre
Xavier DARCOS
sur le stand
SNALC-CSEN