Romagnas du Mont Davis - Index of - Free
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— Donc quand vous êtes venus nous voir tout à l'heure chez Maria ?<br />
Ce n’était pas pour le plaisir ! J'avais juste besoin que tu me con<strong>du</strong>ises jusqu'à cette folle.<br />
— Pourquoi avoir tué mon père ?<br />
— Ton père ? Mais pour l'argent, ma belle, la drogue, les clandestins, il avait tout découvert et voulait<br />
me faire tomber. J'ai pr<strong>of</strong>ité d'une dispute entre lui et Penrose pour lui régler son compte.<br />
— Tom savait qui j'étais et voulait tout dire à Enrique, mais jamais je ne lui aurais fait <strong>du</strong> mal Lisy,<br />
jamais, sanglota Lisbeth.<br />
— Arrête de pleurnicher ma jolie, il n'a eu que ce qu'il méritait.<br />
— Et pour mon oncle ?<br />
— Oh miracle ! Le gentil tonton défenseur et protecteur, soucieux de ces pauvres âmes qui errent dans<br />
notre si beau désert est venu me trouver avec ce putain de carnet, il voulait que je stoppe mon trafic, que<br />
je n'embête plus ces pauvres petits clandestins !<br />
— Il y a quinze jours, Enrique a trouvé le carnet de ton père dans mes affaires, m'expliqua Lisbeth<br />
honteuse. J'ai voulu arracher les pages qui me concernaient et c'est là que j'ai trouvé des notes concernant<br />
David.<br />
— Mais qu'est-ce qu'il y a de si important dans ce putain de carnet ?<br />
— Le paradis ma jolie ! me coupa David. Un numéro de compte bancaire au Bahamas que ton père avait<br />
réussi à consigner comme preuve, à cause de lui je n'ai jamais pu récupérer mon pognon ! Même mort il a<br />
réussi à me pourrir la vie...<br />
— Vous n'êtes qu'un connard, vous me répugnez !<br />
— Oh tout de suite les grands mots. Allez, bouge ton cul maintenant, et toi aussi ! cria-t-il à l'attention de<br />
Lisbeth qui se tenait prostrée dans le coin de la pièce avec le bébé dans les bras. Il va falloir que tu me<br />
donnes ces notes et tout de suite, compris !<br />
— Je ne les ai pas sur moi.<br />
— Alors où sont-elles ? s'énerva David en pointant de nouveau son arme sur elle.<br />
— Dans ma voiture... MA voiture, pleura-t-elle en se recroquevillant sur elle-même, protégeant de son<br />
corps le bébé.<br />
— Eh bien, nous allons nous rendre jusqu'à ta caisse.<br />
— Chutttt, calme-toi, ajouta-t-elle à l'attention <strong>du</strong> nourrisson qui s'était mis à pleurer.<br />
— Fais-moi taire cette saleté de môme, tu m’as compris !<br />
— Et où comptez-vous partir avec ce pognon ? de-mandai-je pour détourner son attention. Soyez<br />
réaliste, vous êtes fichu ! Regardez autour de vous, bordel ! Vous n'allez tout de même pas tous nous<br />
descendre ?<br />
— Pour trois millions de dollars, tu ne devrais pas me tenter ma belle !<br />
Son regard était rempli de haine, sa bouche écumait une bave blanchâtre qu'il essuya d'un revers de<br />
manche.<br />
— Vous ne vous en sortirez pas !<br />
— Il m'a fallu plus de dix-sept ans pour m'apercevoir que c'était cette garce qui avait le carnet de ton<br />
père, alors dis-toi bien une chose : personne ne viendra se mettre en travers de mon chemin maintenant<br />
que je touche au but ! Alors on y va.... MAINTENANT, cria-t-il à l'attention de Lisbeth.<br />
— Ouiii... pleura-t-elle en s'avançant vers lui.<br />
— Laissez-la ! Laissez-nous, elle vient de vous dire où se trouvent ces fichus papier, alors prenez-les et<br />
tirez-vous !<br />
Une lueur perverse brilla dans ses yeux.<br />
— Pour que tu lâches tes chiens à mes trousses ?<br />
— Vous voulez quoi ? Nous prendre en otage ?<br />
— M'encombrer d'une folle et d'un marmot, certainement pas ! Mais toi !