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Albigny, M. P. d'. Revue historique, archéologique ... - Beauzons.fr

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DU DIOCÈSE DE VIVIERS<br />

sous-Mézenc, vint sans doute se fixer à Montpezat par suite de<br />

l'héritage des cardinaux.<br />

Le premier connu, dit seigneur de Porcherolles, rendait hom-<br />

mage aux Montlaur en 1399, et ses enfants, grâce sans doute à la<br />

protection de leurs illustres parents, contractèrent de brillantes<br />

alliances avec les Moreton, les Castrevieille, les Châteauneuf, etc.<br />

Mais ce brillant début ne se maintint pas longtemps, car vivant<br />

petitement dans leur château, avec de nombreux enfants, ils ne<br />

contractèrent plus <strong>d'</strong>alliances qu'avec la petite noblesse ou bour-<br />

geoisie du pays. Ne pouvant, faute <strong>d'</strong>argent, acheter des régiments,<br />

ils se contentèrent de compagnies. Néanmoins, leur<br />

histoire est celle de gentilshommes fort braves et honorables,<br />

fidèles défenseurs du trône et de l'autel.<br />

Après plus de quatre siècles <strong>d'</strong>existence, ils tombèrent en quenouille,<br />

en la personne de Marianne Flandin, dame de Porche-<br />

rolles, la dernière de sa famille, mariée en 1760 à noble Louis-<br />

Joseph-François-Xavier de Fages de Chaulnes, mort sans enfant.<br />

Sa veuve n'ayant pas de parents de sen nom, institua pour<br />

héritier François de Fages, son beau-<strong>fr</strong>ère, dont le fils Alexandre<br />

estaujour<strong>d'</strong>huipossesseur des château et terres de Porcherolles ( 1).<br />

Porcherolles est le seul château de la paroisse, les autres fa-<br />

milles marquantes de Montpezat habitaient la ville basse, sans<br />

qu'il soit cependant possible de reconnaître leurs maisons.<br />

Une seule, la mieux conservée, que l'on qualifie du nom de<br />

château, est la première de la rue à droite en arrivant dans la<br />

ville basse, par la vieille route. Elle conserve quelques beaux<br />

restes un escalier en colimaçon, une grande salle avec une belle<br />

cheminée, un appartement tout lambrissé, un parquet très beau et<br />

les restes <strong>d'</strong>une chapelle. Il est regrettable que ce parquet ne soit<br />

pas enlevé, étant piétiné par les animaux de basse-cour.<br />

La position est bien exposée au midi, avec jardins en terrasses<br />

dont quelques-unes voûtées sur une grande longueur, dont on ne<br />

peut s'expliquer l'usage.<br />

A la fin du xvne siècle, elle était habitée par noble François de<br />

Pibères, famille dont nous parlerons à 1h notice de la paroisse de<br />

La Souche.<br />

(1) Voy. Généalogies du Vivarais*

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