parc de la Pépinière - Ville de Nancy

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SENTIER
DE l’ARBRE
EN VILLE
le Parc de la Pépinière
Le parc de la Pépinière, qui
borde l’axe constitué par la
place Stanislas, la place de la
Carrière et le palais Ducal, fait
partie du Nancy historique.
Ce grand carré de 21 hectares
est le parc le plus vaste de la
ville. Véritable poumon vert
urbain, la Pépinière abrite
environ 1 730 arbres, dont les
plus hauts atteignent 42
mètres et dont plusieurs datent
certainement de la création du
domaine, il y a plus de 250 ans.
Depuis quelques années, un
programme de régénération des
arbres dépérissants est entrepris
avec le souci d’enrichir le parc
en essences nouvelles.
La Pépinière offre de nombreuses
animations, tant pour
les enfants (aire de jeu, théâtre
de marionnette, manèges,
mini-golf, espace animalier)
que pour les plus grands
(terrains de sport, jeux de
boules, manifestations culturelles,
concerts d’été à la roseraie,
restauration).
Direction des Parcs et Jardins
Tél. : 03 83 36 59 04
Email : pdidierjean@mairie-nancy.fr
Accès
Si vous venez en voiture
L’entrée du parc est interdite aux
véhicules motorisés. Les stationnements
les plus proches se situent
sur le parking Vaudémont, autour
de la place de la Carrière, rue
Sigisbert Adam, boulevard du
26 ème Régiment d’Infanterie, rue
Sainte-Catherine et sur les parkings
de l’Ile de Corse et du port Sainte-
Catherine.
Si vous venez en bus
Presque toutes les lignes de bus de
la ville vous conduiront à quelques
minutes de l’une des entrées du
parc.
Neuf portes signalées sur le plan
permettent d’accéder au parc de
la Pépinière dont les horaires
d’ouverture sont les suivants :
Du 1 er novembre au 31 mars
6 H 30 – 20H.
Du 1 er avril au 31 mai
et du 1 er septembre au 31 octobre
6 H 30 – 21 H.
Du 1 er juin au 31 août
6 H 30 - 22 H 30.
Historique des arbres
du parc de la Pépinière
En 1739, Stanislas, duc de Lorraine, confisque un champ
d’exercices militaires au profit du domaine public, situé le
long des remparts Est de la Ville Vieille. Il cède ce terrain au
roi de France, Louis XV, son gendre. A partir de 1757,
Louis XV fait poser une clôture autour du site qui sera
transformé en pépinière royale dès 1765. En effet, à cette
époque, le bois manque pour répondre aux besoins de
l’économie de la région. Les arbres produits dans la
pépinière seront plantés le long des routes, dans les rues de
Nancy ou vendus aux jardiniers et aux particuliers.
En 1772, la pépinière est terminée. Elle est constituée de
16 carrés de culture plantés en jeunes arbres :
■ 36 000 ormes,
■ 10 000 tilleuls,
■ 30 000 frênes,
■ 7 000 marronniers,
■ 4 000 noyers…
La statuaire du parc
La statue de Claude Gellée par Rodin
Ce monument, qui fut inauguré en juin 1892 par le président
Carnot, rend hommage au grand peintre de la nature qu’a
été Claude Gellée (1600-1682), dit Le Lorrain, né à Chamagne,
petit village des Vosges.
Le buste de Charles Sellier par Finot
Cette œuvre a été inaugurée en mai 1903.
Charles-Auguste Sellier (1830-1882), né à Nancy, fut un
peintre réputé pour ses sujets historiques et légendaires
ainsi que pour ses portraits. Il fut conservateur du musée
des Beaux-Arts de sa ville natale.
Le buste de Grandville
Jean Ignace Isidore Gérard (1803-1847), dit Grandville, est
né à Nancy. Il fut un grand dessinateur et caricaturiste. Il a
voulu à travers son œuvre faire une satire de l’humanité et
une parodie de la vie bourgeoise en adoptant, à la façon
de Jean de la Fontaine, le monde animalier.
Statue improprement appelée “Le Gaulois”.
Ce groupe dit “On veille” est une sculpture sur marbre due
au sculpteur Edmond Desca. Elle a été réalisée en 1885.
La porte de Custines
Installée dans la roseraie, non loin de la statue du joueur
de flûte, elle date du XVIII ème siècle et provient de l’ancienne
propriété de Louis Guigot à Custines. Cette commune en a
fait don à la ville de Nancy. Louis Guigot (1864-1948) était
peintre et membre de l’Ecole de Nancy. Il a inventé la tenue
militaire de camouflage.
Fait remarquable, la pépinière royale de Nancy est ouverte
au public : les allées rectilignes le long desquelles on laisse
pousser de grands arbres, servent de promenade. Stanislas,
en exigeant de son gendre cette faveur, a généré un des
premiers espaces verts urbains de France.
A partir de 1800, l’exploitation de la pépinière devient chaque
année d’un rapport financier plus faible. Ceci s’explique par la
création de plusieurs pépinières privées et parce que la plantation
d’arbres le long des routes s’achève peu à peu.
La pépinière royale coûte cher ; c’est pourquoi, en 1831 des
coupes sont effectuées et une partie des carrés est convertie
en pelouses. La pépinière devient alors plus un lieu de
promenade qu’un lieu de production. Finalement, en 1835,
l’Etat cède le terrain à la Ville de Nancy qui le transforme en
parc public dans lequel les pelouses géométriques sont
entourées d’arbres élevés.
En 1877, dans la partie haute du parc, on crée, sur des remblais
de la ville apportés durant 30 ans au pied des remparts, le
“jardin anglais”, constitué d’allées sinueuses par la crainte du
mélange des styles. Depuis cette date, le tracé de la pépinière
n’a pas évolué.
Le hêtre, symbole du parc de la Pépinière
Ce n’est ni l’arbre le plus grand
du parc ni le plus abondamment
représenté, mais les sujets que
l’on peut observer sont isolés
dans les pelouses et ont pu, de ce
fait, s’épanouir pleinement. Il est
vrai que dans l’Est de la France
sont réunies toutes les conditions
nécessaires au bon développement
du hêtre : un climat tempéré frais,
des pluies régulières et la présence
de brumes.
Le hêtre, encore appelé fayard, se distingue
aisément des autres essences forestières.
Cet arbre de grande taille, pouvant atteindre
40 mètres de hauteur, possède un fût très droit à écorce
lisse et cendrée. L’aspect verdâtre de certains troncs est dû
au développement d’une algue unicellulaire (le pleurocoque
vert) qui profite d’une forte humidité atmosphérique.
La feuille du hêtre est ovale, son bord est ondulé et frangé
de poils soyeux. Les nervures sont nettes et droites. En
automne, avant de brunir, les feuilles prennent une coloration
jaune. Toutes ne tombent pas, certaines demeurent
accrochées à l’arbre jusqu’au printemps : on parle
de feuillage marcescent.
Les fruits ou faînes sont groupés par
2 ou 3 dans de petites cupules hérissées
d’épines molles. Les faînes sont triangulaires
et renferment une amande
comestible mais astringente.
L’écorce est fébrifuge (combat
la fièvre) et tonique. Le
goudron obtenu par
la distillation du bois
est un antiseptique
(créosote) qui entre
dans la composition de
nombreux sirops employés
comme désinfectants
pulmonaires.
Dans le passé, une croyance
lorraine voulait que le hêtre ne
fût jamais atteint par la foudre
contrairement au chêne et au
frêne qui eux, l’attiraient.
La feuille du hêtre
est ovale, son bord
est ondulé et frangé
de poils soyeux.
Les nervures sont
nettes et droites.
Outre de très beaux spécimens de hêtres sauvages, le parc
de la Pépinière abrite différentes formes horticoles ou cultivars,
qui résultent à l’origine de mutations naturelles repérées
dans les forêts par l’homme :
■ Le hêtre pourpre : jusqu’au XVIII ème siècle, l’apparition
spontanée de hêtres pourpres était soit le signe de la
réprobation divine pour le sang versé lors d’un crime,
soit l’annonce d’une guerre proche.
■ Le hêtre pleureur : ses branches poussent vers la lumière
puis retombent sur le sol jusqu’à s’enraciner.
■ Le hêtre à feuilles de fougère : ses feuilles sont profondément
découpées.
■ Le hêtre à feuilles rondes : ses feuilles restent tout l’hiver
sur la plante.
■ Le hêtre fastigié forme une colonne large.
Les pépiniéristes diffusent de nombreux cultivars de hêtre :
le hêtre à feuilles de chêne, à feuilles dorées, panachées ;
un hêtre tortillard ou “fau de Verzy” est visible au jardin
Dominique Alexandre Godron de la rue Sainte-Catherine ;
un hêtre tricolore (feuilles
vertes, blanches et roses
au printemps) orne le parc
Olry, avenue de Strasbourg.
A m u s e z - v o u s à
re p r o d u i re
l ’ e m p re i n t e d e
l ’ é c o rc e d e s a r b re s .
Placez une feuille de papier
bien à plat sur le tronc et
frottez doucement à l’aide
d’un crayon gras
La clairière
de Bilbo
En été 1992 est inaugurée une aire de jeux unique,
sculptée dans les troncs géants de trois principales essences :
le chêne, le cèdre, le séquoia. Il est à noter que le bois
utilisé provient d’arbres renversés lors de tempêtes.
L’aire de jeux est inspirée des aventures de Bilbo le Hobbit,
personnage crée par J.R.R Tolkien en 1936.
Bilbo, un petit être paisible, est entraîné dans une aventure
où il faut chaque jour du courage. Sillonnant des régions
nouvelles, il pénétrera “le cercle magique”, franchira “la
grande porte amphithéâtre” et “les colonnes”. Le temps de
se reposer dans “le fauteuil”, il découvrira les hauteurs
massives de “la montagne solitaire”, vraincra “Smaug le
dragon“ et pourra enfin trouver refuge dans “la caverne
des Hobbits” ou dominer du haut de “la maison simple”.
Une balançoire est accessible pour les personnes à mobilité
réduite.
L’horloge florale
et la mosaïque
L’horloge florale a été créée en 1956 sous l’impulsion des
horlogers de la ville et avec l’aide des jardiniers. C’était une
idée à la mode en Europe à cette période.
Elle a un diamètre de 6 mètres et nécessite 5 000 à 6 000
plantes. Le dessin est renouvelé chaque année et il y a
même deux arrangements par an : de mars à mai avec les
plantes de printemps (pensées, pâquerettes…), de mai aux
gelées avec les plantes estivales.
Derrière l’horloge se trouve une mosaïque florale : c’est un
motif dessiné avec des plantes choisies pour leurs coloris et
leur aptitude à la taille. Désherbage manuel et entretien au
ciseau sont nécessaires pour présenter chaque année un
décor floral figuratif différent. Vous pouvez découvrir
d’autres mosaïques comme celles de l’entrée Place Stanislas
et côté rue Grandville.

Les arbres du parc de la Pépinère
1. Tilleul tomenteux : Tilia tomentosa
Ce tilleul est caractérisé par le duvet blanc qui
recouvre le revers des feuilles.
Cet arbre a été planté en 1989 pour fêter le
bicentenaire de la Révolution française.
2. Tilleul à grandes feuilles : Tilia platyphyllos
En mai, une multitude de fleurs blanc crème
dégage un agréable parfum.
C’est le tilleul le plus recherché pour
préparer les infusions. Hauteur : 33 m.
3. Magnolia hybride à fleurs blanches :
Magnolia x soulangeana
Le tronc de ce petit arbre se ramifie
très tôt et sa floraison est l’une des
plus précoces du printemps, ce qui lui
assure un succès auprès des amateurs
de jardins. Les fleurs s’ouvrent avant
l’apparition des feuilles.
4. Séquoia géant : Sequoiadendron giganteum
Malgré son nom, il ne s’agit pas du séquoia le plus
grand, le record étant détenu par le séquoia
sempervirens.
En Californie, d’où il est originaire, le séquoia géant
atteint toutefois 100 mètres de haut et peut
dépasser l’âge de 3000 ans. Son écorce est
spongieuse et fibreuse.
5. If d’Irlande : Taxus baccata `Fastigiata’
C’est un mutant naturel de l’if commun :
ses branches sont dressées vers le ciel.
6. Châtaignier commun : Castanea sativa
Les châtaignes, appelées à tort marrons, sont
comestibles, contrairement aux fruits du marronnier
d’Inde.
Cet arbre ne redoute pas le froid mais les sols
calcaires qui le font dépérir.
7. Pin de l’Himalaya : Pinus wallichiana = excelsa
C’est le pin qui a les aiguilles les plus longues et les
plus souples ; groupées par cinq, elles retombent
comme les gerbes d’un feu d’artifice. Ses fruits, les
pommes de pin, sont très longs et couverts de
résine.
8. Hêtre pleureur : Fagus sylvatica `Pendula’
Cette mutation a été observée dans la nature
anglaise en 1836. Les branches principales sont
d’abord dressées, puis elles se dirigent vers le sol où
elles s’enracinent avec le temps. Pour que cet arbre
soit vigoureux, on le greffe sur un hêtre sauvage :
le bourrelet de greffe est bien visible.
9. Hêtre pourpre : Fagus sylvatica Purpurea
La couleur du feuillage est le résultat d’une
mutation observée vers 1680 dans des
peuplements naturels en Suisse. Vers 1865, deux
hêtres pourpres ont été plantés côte à côte ; au fil
des ans, les troncs se sont rejoints et soudés entre
eux, d’où l’impression d’un tronc unique.
Hauteur : 33 mètres.
10. Magnolia à grandes fleurs : Magnolia grandiflora
Il s’agit du magnolia le plus réputé. Ses feuilles,
grandes et luisantes, sont persistantes. La floraison a
lieu en début d’été : ses imposantes fleurs sont très
parfumées et produisent des fruits ressemblant à des
cônes de pin.
C’est un arbre à croissance lente qui ne supporte
pas les grands froids.
11. Hêtre commun : Fagus sylvatica cf. “emblème du parc”
12. Noyer noir d’Amérique : Juglan nigra
Contrairement au noyer commun, ses fruits sont
entourés d’une enveloppe qui ne se détache pas de
la noix en tombant. La coque épaisse est très difficile
à briser.
13. Buis : Buxus sempervirens
Il pousse très lentement et ne
dépasse guère 5 m de hauteur.
Son bois dur est recherché en
ébénisterie. Les feuilles et l’écorce
des racines renferment des substances
vénéneuses.
14. Epicéa du Colorado : Picea pungens
On l’appelle à tort sapin bleu. Il s’agit en fait d’un
épicéa bleu américain, caractérisé par des aiguilles
rigides et piquantes.
15. Erable sycomore pourpre :
Acer pseudoplatanus purpureum
Son port, peu commun, rappelle celui d’un parasol.
La face inférieure de ses feuilles est pourpre. La
détermination du cultivar n’a pas abouti.
16. Cyprès de l’Arizona : Cupressus arizonica
Ses feuilles, à l’arôme vif, sont des écailles bleutées
agencées entre elles comme les branches de
certains coraux. Les cyprés doivent être protégés des
grands froids dans notre région.
17. Hêtre à feuilles de fougères :
Fagus sylvatica `Asplenifolia‘
Feuilles profondément lobées et découpées ou réduites
à une longue lame étroite. Arbre à croissance lente.
18. Tulipier de Virginie : Liriodendron tulipifera
Ses fleurs vertes et jaunes, qui s’épanouissent de mai à
juin, ont l’aspect des tulipes. Cet arbre de sol frais
prend une coloration automnale jaune.
19. Hêtres fastigiés : Fagus sylvatica `Dawyck’
Certains hêtres sont caractérisés par leur feuillage
rouge pourpre profond. Le `Dawyck Purple’ est l’un
d’entre eux, il se caractèrise sous forme de colonne
étroite. 2 autres variétés fastigiées sont plantées à cet
endroit.`Dawyck Gold’ (jaune) et `Dawyck’ (vert).
20. Hêtres à feuiles rondes : Fagus sylvatica
`Rotondifolia’
Ce hêtre aux branches ascendantes et l’un des plus
marcescents, il ne perd ses feuilles qu’à l’apparition
des nouvelles.
21. Noisetier de Byzance : Corylus colurna
C’est le seul noisetier à former réellement un arbre
au port conique régulier. Il produit des noisettes
comestibles entourées d’une collerette très
découpée.
22. Cephalotaxus harringtonia :
De la même famille que l’if, il s’en distingue par des
feuilles de longueurs différentes sur le rameau.
23. Châtaignier commun : Castanea sativa Cf. n° 6.
24. Cèdre du Liban : Cedrus libani
Ce cèdre est peu répandu dans nos parcs car moins
résistant aux gelées que son cousin atlantica. Adulte,
il prend souvent la forme d’un chandelier.
25. If commun : Taxus baccata
Conifère symbole d’immortalité, souvent planté dans
les cimetières. Très résistant, il peut vivre plus de
mille ans. Attention, toute la plante est toxique. Chez
l’if, les sexes sont séparés : cet arbre est femelle.
26. Séquoia géant : Sequoiadendron giganteum
Cf. n° 4.
27. Pin laricio de Corse : Pinus nigra laricio var. corsicana
Il se reconnaît à son tronc très droit, à sa belle
écorce grise en peau de serpent et à ses aiguilles
groupées par deux, d’un vert foncé.
28. Arbre aux 40 écus : Ginkgo biloba
Il existait déjà il y a 150 millions d’années.
Bien qu’il possède des feuilles plates en
éventail et des fruits ressemblant à des
mirabelles, c’est l’ancêtre des conifères.
Il y a des arbres mâles, comme celui-ci,
et des arbres femelles. Hauteur : 27 mètres.
29. Séquoia géant : Sequoiadendron giganteum
Cf. n° 4. Hauteur 31 m.
30. Sapin de Douglas : Pseudotsuga menziesii
C’est un faux sapin, souvent cultivé en forêt pour
son bois. Ses aiguilles souples dégagent un parfum
de citronnelle.
31. Chêne pédonculé pyramidal :
Quercus pedunculata `Fastigiata’
C’est une mutation du chêne de nos
forêts ; ses branches tortueuses sont
toutes verticales. Hauteur : 29 m.
32. Tilleul lacinié : Tilia platyphyllos `Laciniata’
Ce mutant original présente des feuilles très découpées.
33. Hêtre pourpre : Fagus sylvatica `Purpurea’ Cf. n° 9.
34. Calocèdre : Calocedrus decurrens
En forme de colonne étroite, ce conifère n’a aucune
parenté avec les cèdres. On le nomme parfois “arbre
à encens” car jadis sa sève entrait dans la
composition de l’encens.
35. Oranger des osages : Maclura pomifera
De la famille des figuiers, cet arbre femelle produit
des fruits verts aromatiques ayant un peu la forme
d’une orange.
36. Cèdre de l’Atlas : Cedrus atlantica
Originaire des montagnes d’Afrique du Nord, ce
majestueux conifère résiste bien en milieu urbain.
37. Catalpa commun : Catalpa bignonioides
Très bel arbre de parc, aux feuilles géantes en forme
de cœur, groupées par trois et aux fruits qui
ressemblent à de longs haricots. Fin juin, il se couvre
de superbes grappes de fleurs blanches.
38. Cryptoméria du Japon : Cryptomeria japonica
Ce conifère peu répandu en Europe possède des
aiguilles souples en forme de crochet, disposées en
spirale le long de ses rameaux. Les branches basses
qui touchent le sol s’enracinent.
39. Marronnier Jaune : Aesculus octandra
Ce marronnier a des feuilles composées
de cinq folioles et ses fleurs jaunes
évolueront en fruits roux dépourvus
d’épines. Ses marrons sont
vénéneux.
40. Chêne pédonculé : Quercus pedunculata
Un des rois de nos forêts. Les glands sont portés par
un long pédoncule, caractéristique de cette espèce.
41. Hêtre poupre : Fagus sylvatica `Purpurea’ Cf. n° 9.
42. Hêtre commun : Fagus sylvatica cf. “emblème du parc”
43. Orme : Ulmus resista `Sapporo Gold’ (Alignement)
Cette sélection d’orme est résistante à la graphiose,
maladie qui a ravagé tous les ormes d’Europe dans
les années 70-80. Superbe coloris jaune en automne.
44. Sapin de Vancouver : Abies grandis
C’est le sapin qui a la croissance la plus rapide. Sur
son tronc peuvent apparaître des poches de résine.
Ces jeunes arbres sont plantés depuis 2001.
45. Erable blanc : Acer sacharinum
Erable américain aux rameaux souples retombants,
aux feuilles découpées et blanchâtres sur leur revers.
Cette espèce est différente de l’érable à sucre (Acer
saccharum) emblème du Canada.
46. Chicot du Canada : Gymnocladus dioica
Cousin du robinier faux - acacia à feuilles
doublement composées, aux branches épaisses et
sinueuses, aux gousses trapues. Les sexes sont
séparés (plante dite dioïque).
47. Platane à feuilles d’érable :
Platanus x acerifolia
Cet arbre se reconnaît à sa seule écorce lisse qui se
desquame en petites plaques. Les feuilles sont très
coriaces, contrairement à celles des érables. Arbre très
résistant en ville. Hauteur 42 m(le plus haut du parc).
48. Catalpa commun : Catalpa bignonioides
Cf. n° 37.
49. Pin laricio de Corse : Pinus nigra laricio var.
corsicana
Cf. n° 27.
50. Cèdre bleu de l’Atlas : Cedrus atlantica
`Glauca’
Une mutation naturelle a engendré la couleur bleu
métallique des aiguilles.
51. Févier d’Amérique : Gleditsia triacanthos
Proche du robinier, ses petites folioles procurent un
ombrage très léger. D’impressionnantes épines sont
présentes sur le tronc. Les fruits forment de longues
gousses brunes torsadées. On cultive surtout
maintenant des variétés inermes.
52. Erable plane : Acer platanoides
Ses feuilles sont très fines, ce qui permet de le
distinguer de l’érable sycomore. Ses fruits ailés sont
produits en grande quantité, ce qui permet à
l’érable de se propager facilement.
53. Pin de l’Hymalaya : Pinus wallichiana excelsa
Cf. n° 7.
54. Pin laricio de Corse : Pinus nigra laricio var.
corsicana
Cf. n° 27. Hauteur 27 m.
55. Orme de Siberie : Zelkova carpinifolia
Espèce ornementale à feuillage jaune orangé en
automne. Peut être conduite en bonsaï. Son écorce
est remarquable et son bois peut être utilisé en
ébénisterie et en menuiserie.
56. If commun : Taxus baccata.
Cf. n° 25.
57. Sapin de douglas : Pseudotsuga menziessi
Cf. n° 30. Hauteur 32 m.
58. Paulowinia tomenteux : Paulowinia tomentosa
Ses feuilles ressemblent à celles du catalpa, mais elles
sont groupées par deux et non par trois. Les fleurs
bleues violacées s’ouvrent fin avril avant la sortie des
feuilles. Les fruits forment des capsules ovoïdes qui
persistent en hiver.
59. Pin de Weymouth : Pinus strobus
Ses feuilles légèrement glauques et groupées par 5
donnent à cet arbre un port gracieux.
Il ne faut pas le confondre avec le pin de l’Himalaya
qui a des aiguilles plus longues.
60. Marronnier d’Inde : Aesculus hippocastanum
Ses feuilles sont composées de 7 folioles en
dispositions palmées. Superbe floraison blanche en
avril. En revanche, ses marrons sont vénéneux.
61. Frêne commun : Fraxinus excelsior
Se reconnaît facilement à la couleur noire de ses
bourgeons portés par des rameaux gris. Feuille composée
et opposée.
62. Pruche de l'est : Tsuga canadensis
Ce conifère de croissance lente préfère les sols
humides et riches et les situations ombragées. Les
aiguilles vert franc sont portées par des rameaux
souples.
63. Cèdre bleu de l’Atlas : Cedrus atlantica `Glauca’
Cf. n° 50.
64. Epicéa (sélection des pépinières Cranston):
Picea abies `Cranstonii’
Type d’épicéa aux branches pendantes et peu ramifiées
dans les premières années.
65. Chêne pédonculé pyramidal :
Quercus pedunculata `Fastigiata’
Cf. n° 31.
66. Robinier faux acacia : Robinia pseudoacacia
On l’appelle à tort acacia car les véritables acacias
sont les mimosas. Floraison blanche parfumée à
partir de fin mai.
67. Hêtre pourpre : Fagus sylvatica `Purpurea’ Cf. n° 9.
68. Pin sylvestre : Pinus sylvestris
Il se distingue par l’écorce orangée de ses branches
principales.