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Le journal du liad - Lycée International Alexandre Dumas

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<strong>Le</strong>s khardjaats<br />

22 23<br />

TIPAZA<br />

Vacances romaines<br />

Mardi 3 avril 2012, notre classe de latin est partie visiter<br />

le site archéologique de Tipaza, en compagnie<br />

des 5e1 et 5e2 latinistes, de nos professeurs respectifs Mr<br />

Schreiber et Mme Fredes, ainsi que de Mmes Ait Si Selmi,<br />

Djoudi, Reguieg et Ouridjel. Nous avons démarré aux<br />

alentours de 12H10. Dans le bus , nous avons chanté (Aï<br />

se eu tepego , Avant qu’elle parte…). Nous sommes enfin<br />

arrivés vers 13 h 50. Ayant pris un petit quart d’heure<br />

afin de déjeuner, nous commençons enfin la visite.<br />

Tirant nos questionnaires et répondant<br />

aux questions, aidés par Mr<br />

Schreiber, nous faisons le tour <strong>du</strong> site<br />

en nous attardant sur undomus, et en<br />

reconstituant mentalement la vie des<br />

Romains.<br />

Nous avons appris beaucoup de<br />

choses au cours de cette sortie que<br />

nous n’aurions jamais sues ailleurs.<br />

Ainsi, nous avons pris connaissance<br />

de la vie des Romains.<br />

<strong>Le</strong> trajet <strong>du</strong> retour était beaucoup<br />

moins bruyant que celui de l’aller.<br />

Mr Schreiber et Mme Fredes, répondaient<br />

à nos questions afin que nos<br />

questionnaires soient complets. Nous sommes arrivés<br />

vers 18H au LIAD. On s’était bien amusés.<br />

Finalement, cette sortie nous a été bénéfique sur le<br />

plan travail, et nous espérons en refaire une autre de ce<br />

genre bientôt.<br />

Alicia Beniddir, 5è4<br />

Quoi ? – L’éternité.<br />

Dans l’après-midi <strong>du</strong> mardi 3 avril 2012, les latinistes<br />

de 5ème ont eu l’occasion de mieux comprendre,<br />

ou de découvrir pour certains, deux monuments<br />

<strong>du</strong> site romain de Tipasa : la visite, guidée par<br />

M. Schreiber et Mme Fredes, avait en effet pour but de<br />

concrétiser l’étude par les élèves d’une domus et d’une<br />

villa au sens latin, c’est-à-dire d’une riche demeure<br />

particulière et d’une exploitation agricole antiques.<br />

Après que les élèves ont franchi l’intersection <strong>du</strong><br />

cardo et <strong>du</strong> decumanus, les deux rues principales qui<br />

se coupent toujours à angle droit, un premier arrêt<br />

s’est imposé devant la porte d’entrée d’une maison jadis<br />

majestueuse, comme en témoignent toujours ses<br />

marches, les colonnes décoratives engagées de part et<br />

d’autre et les fines stries décoratives à leur base : qui,<br />

parmi les visiteurs croyant bien connaître le site de<br />

Tipasa, avait saisi la grandeur de cette porte d’entrée<br />

dans une domus aujourd’hui bien ruinée ?<br />

Ensuite, grâce à un questionnaire ludique comportant<br />

de très nombreuses photos reconstituant les différentes<br />

pièces d’une domus, de la janua à la culina en<br />

passant par l’atrium, l’oecus, les thermes et les amusantes<br />

latrines, ainsi qu’à l’aide d’abondantes explications<br />

complémentaires fournies sur place, nos latinistes<br />

en herbe ont tout appris de la villa des Fresques que<br />

beaucoup avaient déjà visitée sans forcément réaliser<br />

qu’autrefois, c’était la demeure d’un propriétaire extrêmement<br />

riche qui disposait d’une vue imprenable sur la<br />

Méditerranée : tandis que certains ont rêvé de la splendeur<br />

des fresques aujourd’hui disparues (mais toujours<br />

présentes dans le nom attribué à la maison par les archéologues<br />

au moment de sa découverte), d’autres se<br />

sont peut-être vus allongés dans le triclinium et jeter<br />

par terre, à l’antique, les os de poulet qu’ils mangeaient<br />

bien sûr avec leurs doigts !<br />

En revanche, la recette <strong>du</strong> garum fabriqué dans la<br />

villa située de l’autre côté <strong>du</strong> cardo a soulevé les cœurs<br />

sensibles : des entrailles de poissons divers décomposées<br />

dans <strong>du</strong> sel dont les Romains étaient friands, voilà<br />

qui n’entre plus guère dans les goûts actuels… si l’on<br />

excepte le pissalat des Niçois ou le nuoc-mâm des Vietnamiens<br />

!<br />

M. Schreiber, professeur de Latin<br />

Une capitale chargée d’une histoire contemporaine qui hante encore notre présent. Une<br />

ville moderne, active et surprenante. Un carrefour banché, tendance, fait de diversité.<br />

Vendredi 03/02/2012 : Après de<br />

longs mois d’attente perturbés par<br />

quelques imprévus qui nous ont parfois<br />

fait douter de notre départ, nous nous<br />

retrouvons enfin à l’aéroport d’Alger,<br />

prêts à partir ! Certains semblent parfaitement<br />

conscients de ce que nous nous<br />

apprêtons à vivre, pendant que d’autres,<br />

comme moi, se laissent entrainer, sans<br />

véritablement réaliser que ce jour tant<br />

atten<strong>du</strong> est enfin arrivé. L’ambiance est à<br />

la rigolade et nous sommes tous très impatients<br />

de découvrir la ville mythique<br />

qu’est Berlin, tous ensemble ; accompagnés<br />

par trois des personnes que nous<br />

apprécions le plus au lycée et qu’il nous<br />

tarde de côtoyer en dehors <strong>du</strong> sinistre<br />

cadre scolaire. Très vite, nous nous mettons<br />

à tout égayer sur notre passage, sous<br />

le regard interrogateur des autres voyageurs.<br />

C’est ainsi qu’après un déjeuner<br />

très convivial, nous nous lançons dans<br />

une séance photos pour passer le temps<br />

: fous rires et plaisanteries en tous genres<br />

sont au rendez-vous. Après quelques<br />

heures de vol, nous arrivons à l’aéroport<br />

de Madrid-Barajas (oui, Berlin par Madrid,<br />

rien de plus logique, décidemment,<br />

les compagnies aériennes ne cesseront<br />

de nous surprendre !) pour cinq heures<br />

d’escale. Certains commencent par jouer<br />

au foot avec un jeune adepte <strong>du</strong> Barça<br />

qui en fait vibrer plus d’une, pendant<br />

que d’autres affamés se ruent vers le mythique<br />

Mc Do ! Société de consommation<br />

oblige, c’est l’heure <strong>du</strong> shopping : sacs,<br />

pochettes, porte-clés et autres gris-gris<br />

insolites, tout y passe. Quelques heures<br />

plus tard, nous retrouvons nos trois accompagnateurs<br />

pour prendre notre ultime<br />

avion pour Berlin. Devant la porte<br />

d’embarquement, c’est assis par terre et<br />

en chansons, que nous attendons joyeusement<br />

le moment <strong>du</strong> décollage. Une<br />

fois dans les airs, nous sommes partis<br />

pour trois heures de vol, dans un petit<br />

avion quasiment désert que la classe a<br />

véritablement pris d’assaut. <strong>Le</strong>s hôtesses<br />

semblent vivre leur plus horrible soirée :<br />

entre chants, rires, plaisanteries, photos<br />

et communications à distance, notre petit<br />

groupe en attire (et en perturbe) plus<br />

d’un. Au moment de l’atterrissage, pendant<br />

que les esprits de certains s’éveillent<br />

à peine, plusieurs de nos têtes sont scotchées<br />

aux hublots de l’avion que nous<br />

nous sommes appropriés. De là, nous<br />

pouvons percevoir l’ambiance féérique<br />

qui enveloppe cette ville. <strong>Le</strong> ciel dégagé<br />

laisse transparaitre une multitude de petites<br />

lumières scintillantes, alignées et<br />

harmonieuses qui chassent l’obscurité<br />

d’une nuit légère et font briller les trottoirs<br />

saupoudrés de neige : le rêve ne fait<br />

que commencer …<br />

Nous sortons de l’aéroport, et notre<br />

enthousiasme a totalement chassé le<br />

froid ! Il est minuit passé de quelques<br />

secondes et c’est l’heure de souhaiter un<br />

joyeux anniversaire à Maria, même en<br />

Allemand grâce à la très sympathique<br />

collaboration <strong>du</strong> con<strong>du</strong>cteur <strong>du</strong> bus qui<br />

nous mène à l’auberge. Une fois arrivés<br />

à la « Jugend Gästehaus Central », c’est<br />

impressionnés par l’ordre et la rigueur<br />

allemande que nous découvrons nos<br />

<strong>Le</strong>s khardjaats<br />

La ville la plus branchée <strong>du</strong> monde<br />

Berlin<br />

La classe de Première S 2 à Berlin<br />

Carnet de voyage<br />

chambres, pas très high-tech mais toutefois impeccablement propres.<br />

Une fois installés et prêtes à dormir, nous avons un peu de mal à trouver<br />

le sommeil. Nous tentons alors de passer le temps à notre façon<br />

et à en juger les bruits qui nous parviennent de l’étage <strong>du</strong> dessous où<br />

est logé la gente masculine, nous ne sommes pas les seules ! La nuit<br />

sera très courte.<br />

Samedi 04/02 : Nos huit réveils réglés à cinq minutes d’intervalle<br />

se mettent à sonner à partir de 6h 30, heure à laquelle nous avons<br />

jugé utile de commencer à nous préparer, conscientes de nos capacités<br />

limitées en matière de rapidité… A 8 h moins le quart, nous nous<br />

retrouvons dans la salle à manger, pour le petit déjeuner, en famille !<br />

<strong>Le</strong> programme nous est donné et la journée s’annonce riche en découvertes<br />

fabuleuses.<br />

Trois quarts d’heure plus tard, c’est par - 14°C que nous traversons<br />

les rues, en musique et rayonnants de bonheur. Nous ne tardons pas à<br />

nous apercevoir que Berlin est vraiment une ville surprenante, magique,<br />

unique ! Ensuite, c’est accompagné de Daniel, notre guide suisse,<br />

que nous nous rendons à l’Eglise <strong>du</strong> Souvenir, qui est en rénovation,<br />

et que nous ne pouvons admirer que de l’intérieur. L’architecture y est<br />

singulière et étonnante. En arpentant activement les rues berlinoises,<br />

à pied puis en bus, nous avons un premier aperçu de Berlin: le Palais<br />

de Frédéric II de Prusse, Alexander Platz, l’avenue marchande, les<br />

grands hôtels, la Philharmonie, les immeubles <strong>du</strong> début <strong>du</strong> 19e siècle,<br />

le zoo, l’horloge universelle … Puis, nous visitons le « musée de l’urbanisme<br />

» ou deux impressionnantes maquettes représentent toute la<br />

très grande et moderne ville de Berlin qui a su surmonter son tragique<br />

passé mais dont la douloureuse division reste encore perceptible de<br />

nos jours car il n’est pas surprenant de trouver plusieurs édifices publiques<br />

en double (le zoo, par exemple).<br />

Ensuite, nous quittons notre fort sympathique guide et nous rendons<br />

au centre commercial pour déjeuner : les boules de Berlin (sorte<br />

de pâte feuilletée fourrée à la crème) sont exquises. En attendant notre<br />

rendez-vous à la tour de télécommunication, nous visitons le musée<br />

des antiques cités de Pergame et Babylone, sur l’île aux Musées.<br />

Il est 17 heures quand nous arrivons au pied de la très imposante<br />

« Tour Télé », haute de 368 m). Après de longues minutes d’attente,<br />

nous arrivons au sommet : la nuit vient à peine de tomber et c’est un<br />

pur bonheur de contempler cette ville qui s’illumine progressivement.<br />

Nous prenons le temps de siroter quelques boissons puis nous rendons<br />

à l’autre bout de la capitale pour dîner, dans un petit endroit<br />

très jovial où nous avons été bien accueillis. Après cela, nous nous<br />

rendons dans un Chicha Bar pour rencontrer quelques élèves <strong>du</strong> lycée<br />

français de Berlin, en vacances à cette période de l’année. Nous passons<br />

une très agréable soirée en leur compagnie.<br />

Dimanche 05/02 : La nuit a une fois de plus été très courte. Pour<br />

remotiver les troupes, c’est en musique que nous nous réveillons.<br />

Nous nous dirigeons vers le « Check Point Charlie », point de passage<br />

reliant les deux Républiques. Dans le musée, nous découvrons<br />

les tragiques mésaventures de bon nombre de Berlinois de l’Est, leur<br />

actes de bravoure, leurs conditions de vie, et enfin, l’heureuse réunification:<br />

encore une merveilleuse visite, extrêmement enrichissante.<br />

Après cela, nous déjeunons et, pour rester éveillés, un bon café bien<br />

chaud s’impose.<br />

L’après-midi nous nous rendons en S-Bahn<br />

(train berlinois) à Potsdam, une ville située<br />

à environ 40 km de Berlin, pour visiter le château<br />

de Sans Souci, résidence secondaire de<br />

Frédéric II de Prusse. Voltaire y a séjourné et,<br />

que ce soit les fausses ruines dans le parc ou<br />

bien les décors de feuillages, de toiles d’araignée<br />

et d’insectes au plafond des chambres,<br />

tout est ici dans un roccoco très 18è siècle !<br />

Cela dit, il fait – 20° C, la visite <strong>du</strong> parc se<br />

fait au pas de course et nous aurions probablement<br />

gelé sans la danse <strong>du</strong> froid de Mme<br />

Maillard ! Ce petit château haut en couleur est<br />

à la fois simple et surprenant : décidément,<br />

tout est merveilleux en Allemagne …<br />

Nous rentrons ensuite nous préparer pour<br />

la soirée philharmonique. Après le diner, nous<br />

nous y rendons. Au programme, les « Quatre<br />

Saisons » de Vivaldi : c’est un réel plaisir de se<br />

laisser entrainer par cette succession de notes<br />

parfaitement bien interprétée. Et encore une<br />

soirée réussie !<br />

Sur le chemin <strong>du</strong> retour et comme tous les<br />

soirs, les rues silencieuses s’animent par notre<br />

présence sonore : il n’y fait même plus froid !<br />

Lundi 06/02 : Nous avons de plus en plus<br />

de mal à nous réveiller mais le programme<br />

d’aujourd’hui nous motive particulièrement :<br />

nous visiterons le siège de la Stasi, la redoutable<br />

organisation de la répression en RDA.<br />

Nous pouvons y percevoir la terreur que faisait<br />

régner cette institution et comprenons<br />

que les choses les plus horribles peuvent être<br />

commanditées dans les lieux les plus banals !<br />

La pause midi se passe à faire <strong>du</strong> shopping.<br />

L’après-midi, nous nous rendons devant les<br />

bâtiments <strong>du</strong> Reichstag, le siège <strong>du</strong> Parlement<br />

allemand, puis à la porte de Brandebourg et<br />

son mythique quadrige, où sont tombées les<br />

premières pierres <strong>du</strong> Mur de Berlin en 1989,<br />

et enfin au mémorial de l’Holocauste. Ce dernier<br />

prend la forme de plusieurs blocks de<br />

pierre noire, plus ou moins hauts, recouverts<br />

de neige en cette saison et édifiés à la mémoire<br />

des innombrables victimes de la Solution<br />

Finale. Cette visite très émouvante nous fait<br />

vite redescendre de la « planète shopping »<br />

et nous rappelle tout ce qu’un seul homme est<br />

capable de faire subir à toute l’humanité.<br />

<strong>Le</strong> soir, dans la chambre des filles, c’est le<br />

grand nettoyage, en musique. Et, après le diner,<br />

pendant que certains visionnent l’incontournable<br />

« Good Bye Lénine », les autres se<br />

regroupent dans la chambre des garçons pour<br />

assister ou participer à une chaleureuse partie<br />

de poker. Nous passons une soirée très conviviale<br />

et sentons que nous formons une vraie<br />

famille ; encadrés par les meilleurs professeurs<br />

accompagnateurs <strong>du</strong> monde ! Une fois<br />

dans nos chambres respectives, la fête continue,<br />

mais pas pour très longtemps : « Jugen<br />

», le responsable de l’auberge, vient nous rappeler<br />

à l’ordre et c’est en chuchotant que nous<br />

nous endormons.<br />

Mardi 07/02 : Dernière journée ! Hélas,<br />

nous sommes tous déçus de devoir rentrer demain,<br />

mais préférons oublier ce triste retour<br />

en profitant, comme <strong>du</strong>rant le reste de la semaine,<br />

de nos ultimes moments de bonheur.<br />

Dès neuf heures, nous nous rendons sur le site<br />

de « East Side Gallery » : le long de la Spree<br />

gelée se trouve une partie <strong>du</strong> Mur de Berlin<br />

que des artistes ont décorée. Puis, nous visi-

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