Le journal du liad - Lycée International Alexandre Dumas
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32 Cinéma<br />
Bande dessinée<br />
33<br />
Séries, films : les choix de la rédaction<br />
Dossier réalisé par : Nait Djoudi Abdelmalek<br />
Surveillant <strong>du</strong> lycée<br />
Retour sur le film Nixon<br />
d’Oliver Stone<br />
Réalisé en 1996 par Oliver Stone, avec dans le rôle<br />
titre le grand Anthony Hopkins, ce film nous retrace<br />
le parcours et la vie de Richard Nixon, Président des<br />
États-Unis de 1969 à 1974.<br />
S’ouvrant sur l’affaire <strong>du</strong> scandale <strong>du</strong> Watergate, le film se<br />
poursuit en nous retraçant tous les moments de la vie de Nixon,<br />
les grands comme les petits et les privés. Tel son frère mourant<br />
et sa difficile enfance; ses rencontres avec Mao (Président de<br />
la république chinoise) et Brejnev (secrétaire général <strong>du</strong> parti<br />
communiste soviétique), ses décisions concernant la guerre au<br />
Vietnam et le bombardement <strong>du</strong> Cambodge; mais aussi par<br />
exemple le mariage de sa fille.<br />
En plus de la vie de ce chef d’état, ce film nous fait entrer<br />
à la Maison Blanche au moment de cette période cruciale<br />
où des relations s’amorcent avec la Chine communiste et un<br />
début de détente avec la toute puissante Union Soviétique; les<br />
personnages principaux tel ceux de Kissinger et plus personnel<br />
de la femme de Nixon, Pat sont magnifiquement interprétés.<br />
Avec cette ?uvre, nous entrons également au c?ur des intrigues<br />
et de la vie politique américaine et internationale, en passant par<br />
des moments comme l’assassinat de Kennedy, les mouvements<br />
hippies et contestataires des étudiants de la fin des années<br />
60, début 70 ou les rencontres de Nixon avec les grands de ce<br />
monde. Ce film est en même temps une bonne rétrospective de<br />
cette période.<br />
Au final c’est donc une grande ?uvre, primée pour cinq Oscar<br />
que nous livre ici Oliver Stone.<br />
RockNRolla<br />
A.Hafidi 2de3<br />
Dans le petit monde enchanté de la pègre londonienne, on distingue trois groupes<br />
majeurs: les rock’nrolla de base (sexe, drugs & rock’n roll), les truands à la<br />
petite semaine (philosophie rock’nrolla: qui vivra verra). Viennent s’ajouter à ces<br />
grands groupes émigrés aux dents longues sauce Petrossian, junkies amateurs de<br />
visons et autres joyeusetés types hommes bioniques. Mettez-le tout dans un shaker,<br />
agitez vigoureusement, et vous obtiendrez la recette magique de Guy Ritchie : une<br />
histoire fabuleusement incohérente (en apparence), orchestrée par des personnages<br />
improbables oscillant entre caricature assumée et atypisme bien géré, soulignée par<br />
une bande son de malade, sur un terrain de jeu des plus réjouissants.<br />
Burn After Reading<br />
Dans cette comédie burlesque, deux paumés bossant dans une salle de<br />
sport – Brad Pitt et Frances Mcdormand – tombent par inadvertance<br />
sur un Cd contenant des données hyper sensibles de la CIA… ou pas !!<br />
Joyeuses funérailles<br />
Very bad things<br />
Après une mise en place un peu<br />
longue, le film démarre quand nos<br />
deux paumés décident de gagner de<br />
l’argent en échange des informations<br />
contenues sur le disque. <strong>Le</strong>s deux<br />
compères vont alors se retrouver dans<br />
un engrenage infernal et burlesque<br />
et être totalement dépassés par les<br />
événements. Ils croiseront la route de<br />
George Clooney, de sa femme, de sa<br />
maîtresse.<br />
<strong>Le</strong>s frères Coen s’amusent mélanger<br />
deux mondes totalement opposés,<br />
mêlant habilement film noir et comédie<br />
loufoque<br />
Je recommande vivement ces Joyeuses Funérailles. Ce film était pour<br />
moi passé complètement inaperçu lors de sa sortie, et je l’ai découvert<br />
en parcourant un site de streaming<br />
vidéo illimité dans le «rayon»<br />
comédie. Car en effet, on tombe<br />
là dans un joyeux bordel, entre un<br />
avocat défoncé à la mescaline, un<br />
nain maître-chanteur, des secrets de<br />
famille plutôt graveleux, deux frères<br />
en froid, un vieil oncle acariâtre, ou<br />
encore un curé à la bourre pressé de<br />
finir l’éloge funèbre pour être chez lui<br />
à 15h!!! C’est vraiment génial comme<br />
situations. Ce film est une très bonne<br />
représentation de l’humour anglais :<br />
complètement décalé !! Ou comment<br />
rigoler tout le long d’un enterrement<br />
! Entre gaffes et quiproquos, on ne<br />
cesse de se marrer de la 5ème à la<br />
dernière minute de ce film!!!<br />
Décidemment, les Anglais savent<br />
écrire les comédies!!!<br />
Cinq amis d’enfance partent à Las Vegas pour enterrer la vie de garçon<br />
de l’un d’eux, tandis que la future mariée prépare avec anxiété la<br />
cérémonie. Bien enten<strong>du</strong>, tout tourne très mal. Lors de la nuit de beuverie,<br />
une prostituée meurt accidentellement et provoque une spirale de violence<br />
dans laquelle le groupe va peu<br />
à peu partir en morceaux, au<br />
sens propre (façon de parler) <strong>du</strong><br />
terme. Very bad things participe<br />
à la mode des comédies trash. Si<br />
cette pochade gore fait parfois<br />
rire, à cause de l’outrance des<br />
situations et une absence totale<br />
de retenue dans le mauvais goût<br />
et la cruauté, elle est également<br />
très antipathique et misogyne.<br />
Very bad things est un film<br />
pas assez bête (on y palpe le<br />
mépris <strong>du</strong> réalisateur pour<br />
ses personnages, des pantins<br />
dérisoires, et le malin plaisir<br />
qu’il éprouve à détruire leurs<br />
vies médiocres) et trop méchant<br />
pour que cette exagération très<br />
calculée ne soit pas une preuve<br />
supplémentaire <strong>du</strong> cynisme<br />
insupportable <strong>du</strong> réalisateur,<br />
qui se fait une idée bien vile de l’humour noir et <strong>du</strong> Grand-Guignol.