Contribution à l'etude des propriétés mécaniques et thermiques des ...
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INTRODUCTION<br />
La terre, matière première naturelle, est utilisée par l’homme dans la construction<br />
depuis <strong>des</strong> milliers d’années.<br />
La terre non cuite, comme la pierre ou le bois, a été un <strong>des</strong> premiers matériaux<br />
utilisés par l’homme pour construire, facilement disponible, la terre a été mise en<br />
œuvre suivant différentes techniques, selon les régions <strong>et</strong> en fonction de ses<br />
caractéristiques, pour améliorer celles-ci, la terre a parfois été additionnée de<br />
matériaux d’origine minérale ou végétale ou même animale.<br />
L’Algérie se situe dans une zone <strong>à</strong> haute potentialité solaire, <strong>et</strong> présente près de 90 %<br />
<strong>des</strong> terres ari<strong>des</strong> <strong>et</strong> semi-ari<strong>des</strong>, de ce fait il est important de s'intéresser <strong>à</strong> la situation<br />
actuelle <strong>des</strong> villes sahariennes. Il se trouve que de nos jours, l'espace Oasien qui<br />
représente les fondements de toutes les villes sahariennes <strong>et</strong> qui représente l'espace<br />
nécessaire par excellence est en dislocation <strong>et</strong> n'arrête pas de subir les eff<strong>et</strong>s<br />
<strong>des</strong>tructeurs du paysage de la part de l'urbanisation dite moderne .<br />
Hier les cités du désert n'ont pas cessé de subir <strong>des</strong> modèles exogènes, coloniaux, puis<br />
post coloniaux, qui ne parviennent ni <strong>à</strong> s'habituer au milieu naturel, ni <strong>à</strong> s'inscrire dans<br />
la logique d'implantation <strong>des</strong> Ksors.<br />
Ainsi, ces sociétés du désert en quête de développement <strong>et</strong> de modernisation se<br />
trouvent déchirées entre <strong>des</strong> modèles différents <strong>et</strong> contradictoires, ce qui se traduit par<br />
<strong>des</strong> phénomènes d'adoption, de transformation très visible particulièrement sur<br />
l'habitat.<br />
Les villes du sud algérien vue leur architecture bioclimatique fondée sur <strong>des</strong> matériaux<br />
de construction traditionnels locaux tel que la brique de terre séchée présente une très<br />
belle vue architecturale.<br />
Toutes les villes du désert, abordent les mêmes mutations culturelles qui se proj<strong>et</strong>tent<br />
directement sur l'image de la ville <strong>et</strong> les différentes structures urbaines. En eff<strong>et</strong><br />
plusieurs villes du sud algérien présentent trois formes claires avec <strong>des</strong> niveaux de<br />
relations différentes : Le Ksor, le village colonial <strong>et</strong> les opérations post-coloniales.<br />
C<strong>et</strong>te étude s’intéresse au ksor<br />
Le Ksor : Tissu traditionnel dense <strong>et</strong> compact, apparaît dans sa forme actuelle suivant<br />
un axe "structurant" qui délimite la palmeraie d'un bâti. Ce tissu démontre la volonté<br />
de créer une unité adaptée aux besoins d'une société dans un climat apprivoisé avec le<br />
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