09/12 - Bulletin municipal n°96 - Ville de Pacé

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VIVRE À PACÉ
Résidence du Parc
un délai jusqu’au 15 novembre
pour les migrants
La Résidence du Parc est occupée par environ 250 migrants depuis le lundi 7 mai, à
l’instigation du DAL 35 (Droit Au Logement).
La demande d’expulsion, introduite par la SA
HLM Les Foyers propriétaire du bâtiment, a été
examinée le 22 juin par le Tribunal d’Instance
de Rennes qui a renvoyé le délibéré au 20 juillet. Le
tribunal a rendu sa décision et les migrants devront
libérer les lieux le 15 novembre. La Résidence du Parc
a été un foyer-logement puis un Etablissement d’Hébergement
pour Personnes Agées Dépendantes (EH-
PAD) jusqu’en septembre 2011. Depuis, les personnes
âgées ont intégré le nouvel EHPAD « Les Trois Chênes »
situé également sur le secteur de la « Touche Milon ».
Les projets de reconversion
retardés
Un projet de services est en cours d’élaboration suite
aux réfl exions engagées par la SA Les Foyers, la com-
mune de Pacé et Rennes Métropole, afi n de réussir la
reconversion de cet équipement. Ce projet permettra
d’accueillir les quatre structures suivantes :
4 une crèche de 30 places,
4 un pôle médical pour plusieurs services de santé,
4 7 logements pour les personnes adultes handicapées
accompagnées par l’association « Le Temps du
Regard »,
4 28 logements pour les demandeurs d’asile dans
un CADA (Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile)
géré par l’association Coalia (ex-AFTAM)
Afi n de répondre aux besoins croissants de garde
d’enfants, l’intégration de la crèche, actuellement
située dans les locaux du Centre Départemental d’Action
Sociale (CDAS), au sein de la Résidence du Parc,
Michelle et Emile Revault
Noces d’or le 28 juillet
Michelle et Emile Revault ont célébré leurs noces d’or le
28 juillet à la Mairie de Pacé.
Emile est né à la Chapelle-Blanche, dans les Côtes-d’Armor, et a vécu dans la
ferme familiale jusqu’à ses 20 ans. En février 1956, il quitte la Bretagne et part
travailler chez un maraîcher à Paris. Puis, après avoir fait ses classes durant
quelques mois, il est envoyé en Algérie, en janvier 1957, dans la région d’Orléanville.
Il y restera deux ans.
En 1959, il rentre à la Chapelle-Blanche avant de repartir travailler à Paris. Puis, il
revient en Bretagne, à Rennes, pour travailler chez M. Prud’homme (maraîcher)
et en 1960 chez M. Dufeu, lui aussi maraîcher. En 1961, il travaille à l’hôpital de
Pontchaillou comme brancardier tout en gardant son activité de maraîcher.
Michelle est née à Pacé, au Haut-Laval, où ses parents étaient agriculteurs. A 15
ans, elle trouve un travail à Rennes chez M. Dufeu, maraîcher, où elle fait la rencontre
d’Emile deux ans plus tard. Ce dernier fait alors le choix de demeurer à Rennes.
Les deux jeunes gens se fréquentent pendant un an et demi et se marient le 9 août
1962.
Ils habitent alors dans une ferme à la Motte-Brulon et s’installent ensuite à Pacé,
au Champ Lizé, à Noël 1963. Ils ont eu trois enfants Pascale, née en 1965, Philippe
en 1968 et Jean-Luc en 1971. Devenus cultivateurs, Emile vend ses légumes au
VIVRE À PACÉ I Septembre 2012
s’accompagnerait d’une augmentation de 10 places
d’accueil (de 20 à 30 places). Dans le cadre du conseil
municipal du 25 juin (voir compte rendu page 4 et 5),
il a été décidé d’acquérir le rez-de-chaussée du bâtiment
A de l’équipement.
Ces projets comportent un caractère social et d’intérêt
général. Le délai supplémentaire de 4 mois accordé
aux migrants retarde encore la mise en place de ces
nouveaux services. Au total, cette occupation illégale
représente près de 7 mois de retard. Bien sûr, toutes
les structures d’accueil pour les demandeurs d’asile
sont saturées dans le département. Cependant, leur
hébergement relève de la compétence de l’Etat et
non d’une commune comme Pacé qui n’a pas les
moyens de proposer des solutions d’ordre social et
économique à ces personnes qui subissent aussi la loi
des fi lières clandestines.
Malgré cette situation, tous les moyens sont et seront
mis en œuvre pour concrétiser les projets initialement
prévus afi n que de nouveaux services puissent voir le
jour dans les meilleures conditions.
marché de Villejean pendant que Michelle garde des enfants. Très actifs sur la commune,
Emile et Michelle aiment tous les deux la danse. Ils font toujours partie du
club des loisirs. Emile en a d’ailleurs été membre du bureau pendant quinze ans,
dont huit comme trésorier.
Ils adorent aussi jardiner. La passion de Michelle pour les fl eurs ne se dément pas
et ses parterres sont toujours parfaitement soignés. Emile, quant à lui, aime jouer
à la belote. Emile et Michelle s’occupent également régulièrement de leurs six petits-enfants.