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Édition 2009 - Quais du Polar

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MIChEL PICCoLI<br />

Dans la peau<br />

d'un flic<br />

Maigret, Moulin,<br />

Navarro... la télé<br />

française adore<br />

les commissaires, et<br />

van Loc, d'où qu'il nous<br />

regarde, en est l'éternel<br />

témoin. à la différence<br />

<strong>du</strong> petit écran plasma, la pro<strong>du</strong>ction<br />

cinématographique semble<br />

préférer les inspecteurs.<br />

Surtout lorsqu'ils sont incarnés<br />

par Michel Piccoli.<br />

Inspecteur Max ("Max et les ferrailleurs " , Claude Sautet, 1971)<br />

Au départ, les pro<strong>du</strong>cteurs envisagent de donner le rôle de Max à Yves<br />

Montand, puis à Alain Delon. Les deux déclinent l’offre, au grand soulagement<br />

de Claude Sautet qui souhaite le proposer à Michel Piccoli.<br />

Claude Sautet eut <strong>du</strong> mal à imaginer la fin de Max, un policier intelligent et<br />

manipulateur. Dans une première version, Abel (Bernard Fresson) se vengeait<br />

de Max en le tuant et finissait condamné à mort. Dans une autre, Lily (Romy<br />

Schneider) rendait visite à Abel en prison qui l’interrogeait sur ses sentiments<br />

pour Max. On garde le suspens pour la version finale...<br />

Inspecteur Paul Vardier<br />

("Rafles sur la ville " , Pierre Chenal, 1958)<br />

Comme Bob le flambeur de Jean-Pierre Melville, Razzia sur la schnouff<br />

d’Henri Decoin et Le Rouge est mis de Gilles Grangier, Rafles sur la ville est<br />

un des nombreux romans d’Auguste Le Breton portés à l’écran.<br />

Au cours de son évasion, Pozzi (Charles Vanel) dit « le Fon<strong>du</strong> » abat un des<br />

deux policiers lancés à ses trousses. Vardier, un inspecteur ambitieux et<br />

cynique, jure de venger ses camarades.<br />

Inspecteur Marchand ("René la Canne " , Francis Girod,1976)<br />

René est né “Girier“ à Oullins en 1919, avant de devenir “la Canne“ suite à une<br />

balle reçue dans la jambe, un “accident de travail“ pour ce membre <strong>du</strong> Gang<br />

des tractions avant. René la Canne fut “l’ennemi public n°1“ dans les années<br />

cinquante, s’évadant 17 fois en 8 ans de prison et fut libéré en 1956 grâce à<br />

sa visiteuse de prison… la princesse Charlotte de Monaco (!) dont il devint<br />

le chauffeur (sans permis). Dans le film de Francis Girod,<br />

la Canne, interprété par Gérard Depardieu, est<br />

incarcéré pour attaque à main armée et se fait<br />

admettre en psychiatrie, en vue d’une prochaine<br />

évasion. Il y rencontre l’inspecteur Marchand,<br />

agent de police réfugié dans l’hôpital…<br />

ciné : rencontre avec<br />

michel piccoli après<br />

" Max et les ferrailleurs "<br />

Samedi<br />

à 13h45<br />

au Comœdia. PAGE 56<br />

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