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Des alternatives aux invasives

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plus loin, nous vous invitons à faire appel <strong>aux</strong> compétences des horticulteurs pour vous informer au<br />

mieux et vous conseiller la plante alternative qui réponde le plus à vos attentes.<br />

Gérer ses déchets verts de manière responsable<br />

Les dépôts sauvages de déchets verts constituent un des vecteurs de<br />

dissémination des plantes <strong>invasives</strong>. En aucun cas, il ne faut les jeter<br />

dans la nature, dans les rivières ou dans les terrains vagues. En<br />

effet, ils peuvent contenir des graines viables ou encore des fragments<br />

de tiges ou de racines de plantes <strong>invasives</strong> qui peuvent se régénérer.<br />

Les dépôts dans la nature sont d’ailleurs interdits par la loi et passibles<br />

d’une amende.<br />

Pour vous débarrasser de vos déchets de jardin, il existe des centres de<br />

collecte spécifiquement prévus à cet effet dans toutes les communes.<br />

Une autre alternative consiste à les composter dans votre jardin.<br />

Accueillir la biodiversité au jardin<br />

Site de compostage (Home Saint-<br />

Joseph à Namur)<br />

Plus qu’un espace de vie, le jardin<br />

est aussi un milieu qui peut accueillir<br />

la faune, la flore et participer à la<br />

conservation de la biodiversité. Il<br />

fait partie d’un maillage écologique<br />

qui le connecte <strong>aux</strong> milieux naturels<br />

avoisinants.<br />

Il est possible d’aménager un jardin de manière écologique, tout en maintenant un aspect esthétique<br />

et fonctionnel. Choisir judicieusement des plantes adaptées au terroir, diversifier les habitats, varier<br />

les compositions et les structures, telles sont les règles d’or pour aménager un jardin au naturel. Voici<br />

quelques conseils complémentaires :<br />

Choisir des plantes mellifères attractives pour les insectes en veillant à étaler la floraison toute l’année<br />

; choisir des arbres et arbustes dont les fruits sont consommés par les oise<strong>aux</strong>. Bien sûr, éviter<br />

les plantes exotiques envahissantes et privilégier des plantes <strong>alternatives</strong> (voir nos propositions<br />

ci-après).<br />

Conserver une zone refuge où vous laisserez la végétation pousser. Elle ne sera fauchée qu’une<br />

seule fois par an, en fauche très tardive (fin de l’été), afin de permettre <strong>aux</strong> plantes et à leurs<br />

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