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Michel JONASZ<br />

M<br />

ême s’il est aujourd’hui un peu moins sur <strong>le</strong><br />

devant de la scène médiatique, Michel Jonasz<br />

n’en a pas pour autant pris sa retraite et continue<br />

à faire <strong>le</strong> bonheur des amateurs de blues, de jazz<br />

et de rythm’n’blues. Loin de l’étiquette de “rigolo”<br />

que certains de ses anciens titres lui ont un temps<br />

collé sur <strong>le</strong> dos, <strong>le</strong> chanteur s’est peu à peu construit,<br />

sans faire de vagues, une carrière en pente douce,<br />

entre musique et comédie. Après quelques années<br />

de si<strong>le</strong>nce discographiques, passées sur la scène<br />

théâtra<strong>le</strong>, Michel Jonasz est revenu l’an dernier avec<br />

un album, “Les hommes sont toujours de grands<br />

enfants”, empreint à la fois d’une grande nostalgie<br />

et d’un optimisme audacieux. Alors, s’il reprend dans<br />

ce concert ses plus grands tubes, “La boîte de Jazz”<br />

ou “Dites-moi”, c’est en <strong>le</strong>s réarrangeant, et s’il <strong>le</strong>ur<br />

adjoint de nouveaux titres, c’est pour bien montrer à<br />

quel point il n’a pas beaucoup changé, à quel point<br />

il est encore et toujours un redoutab<strong>le</strong> faiseur Jeudi 14 JUIN<br />

de hits bluesy. n<br />

Casino Barrière /// TOULOUSE /// 20h30 /// 35€<br />

Samedi 30 JU IN<br />

Casino Barrière /// TOULOUSE /// 20h30 /// 56,5€<br />

Joe BONAMASSA<br />

C<br />

ertes, ici ou là, nous avons tous eu l’occasion<br />

d’admirer des prodiges de la guitare, des géants<br />

qui manient la six cordes comme personne.<br />

Pourtant, à regarder <strong>le</strong>s doigts du maestro Joe<br />

Bonamassa parcourir son manche, on se dit que l’on<br />

n’avait pas encore tout vu, qu’il nous restait encore<br />

quelques émerveil<strong>le</strong>ments à ressentir. Sobre comme<br />

un mormon sous Tranxène, <strong>le</strong> génial bluesman brû<strong>le</strong><br />

littéra<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s planches pendant près de deux<br />

heures, balançant titre après titre de dangereux riffs,<br />

des mélodies imparab<strong>le</strong>s qui nous secouent et font<br />

tremb<strong>le</strong>r chaque partie de notre être. Qu’il joue ses<br />

propres morceaux ou qu’il parcoure <strong>le</strong>s titres d’autres<br />

artistes, plus ou moins connus d’ail<strong>le</strong>urs, Joe Bonamassa<br />

aligne <strong>le</strong>s notes fabu<strong>le</strong>uses, décoiffantes voire, par<br />

l’entremise de quelque mystérieux objet, tota<strong>le</strong>ment<br />

extra-terrestres. D’une puissance évocatrice à nul<strong>le</strong> autre<br />

pareil<strong>le</strong>, la musique de Bonamassa fait assurément<br />

partie de cel<strong>le</strong>s qu’il convient d’avoir entendues au<br />

moins une fois dans sa vie. n<br />

u 13

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