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HUGO CABRET<br />
avec Ben Kings<strong>le</strong>y, Asa Butterfield<br />
Comédie dramatique JJJJJ<br />
Dans <strong>le</strong> Paris des années 30, <strong>le</strong> jeune<br />
Hugo Cabret, un orphelin de douze<br />
ans, vit dans une gare. Pour tous, son<br />
passé est un mystère et son destin une<br />
énigme. De son père, il ne lui reste<br />
qu’un étrange automate auquel<br />
manque la clé qui pourrait <strong>le</strong> faire<br />
fonctionner. Lorsque Hugo rencontre<br />
Isabel<strong>le</strong>, il se dit qu’il a peut-être enfin<br />
trouvé la clé... mais ce n’est que <strong>le</strong><br />
début de l’aventure pour lui...<br />
Beauté des images, scénario d’une<br />
efficacité absolue, maîtrise tota<strong>le</strong><br />
des effets spéciaux bluffants, acteurs<br />
complètement en phase avec <strong>le</strong>ur<br />
rô<strong>le</strong>, <strong>le</strong> nouveau film de Martin<br />
Scorsese nous a, c’est <strong>le</strong> moins que<br />
l’on puisse dire, conquis par sa richesse<br />
et sa générosité. A la fois magique<br />
et envoûtant, virtuose et simp<strong>le</strong>,<br />
beau et ha<strong>le</strong>tant, “Hugo Cabret”<br />
est peut-être bien l’un des plus<br />
beaux contes de Noël que nous<br />
ayons vu ces dernières années. En<br />
tout cas, <strong>le</strong> film idéal pour passer<br />
un magnifique moment en famil<strong>le</strong>.<br />
Une plongée au cœur de l’enfance<br />
et un bel hommage à l’histoire du<br />
cinéma fantastique.<br />
u 44<br />
HOLLYWOO<br />
avec Jamel Debbouze, Florence Foresti<br />
Comédie J<br />
Jeanne mène une vie tranquil<strong>le</strong> et<br />
agréab<strong>le</strong> en tant que doub<strong>le</strong>use<br />
française d’une actrice américaine<br />
qui joue dans une série télé à succès.<br />
Mais <strong>le</strong> jour où cette actrice décide<br />
de mettre fin à sa carrière, Jeanne<br />
voit son univers s’assombrir. Que<br />
faire ?... Peut-être prendre son destin<br />
en mains et partir à Los Ange<strong>le</strong>s<br />
pour y rencontrer la star et essayer<br />
de la convaincre de changer d’avis.<br />
Sauf que pour comprendre et entrer<br />
dans <strong>le</strong> monde d’Hollywood, il faut<br />
un bon guide... Et pas sûr que ce<br />
Farres dont el<strong>le</strong> a croisé la route soit<br />
<strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur à ce jeu là...<br />
Même si l’on a une sympathie<br />
naturel<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s deux comédiens,<br />
diffici<strong>le</strong> de se passionner vraiment<br />
pour cette comédie poussive, qui<br />
accumu<strong>le</strong> <strong>le</strong>s gags et <strong>le</strong>s quiproquos<br />
déjà vus ici ou là. Dommage car<br />
Florence Foresti fait un beau numéro,<br />
malheureusement desservi par un<br />
mise en scène plate et un scénario<br />
bancal. De quoi sourire de temps<br />
à autres mais pas de quoi rire. A<br />
réserver donc aux fans absolus des<br />
deux comédiens !<br />
LA PIEL QUE HABITO<br />
avec Antonio Banderas, Blanca Suarez<br />
Thril<strong>le</strong>r JJJJ<br />
Depuis que sa femme a été victime<br />
de brûlures dans un accident de<br />
voiture, <strong>le</strong> docteur Ledgard essaie<br />
de créer une nouvel<strong>le</strong> peau. Douze<br />
ans après <strong>le</strong> drame, il réussit enfin<br />
à cultiver dans son laboratoire<br />
cette peau de synthèse. Après tant<br />
d’années de recherche, tant d’efforts,<br />
il faut pourtant une dernière chose<br />
au docteur Ledgard, un cobaye sur<br />
qui tester cette matière. Aidé par<br />
Marilia, la femme qui s’est occupée<br />
de lui depuis sa naissance, il va<br />
alors partir en quête de cel<strong>le</strong> qui<br />
subira cette expérimentation...<br />
Morbide et horrifique, effrayant et<br />
sans concession, “La Piel que habito”<br />
est sans doute l’un des films <strong>le</strong>s plus<br />
sombres de Pedro Almodovar.<br />
C’est en tout cas une impressionnante<br />
et glaçante plongée au cœur des<br />
tourments d’un homme qui finit<br />
presque par se prendre pour Dieu.<br />
A la fois mélo et film fantastique,<br />
“La Piel que habito” prouve une<br />
fois de plus de façon éclatante à<br />
quel point Almodovar est l’un des<br />
cinéastes majeurs de ce sièc<strong>le</strong>. A<br />
voir <strong>le</strong> cœur bien accroché !