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Paul Louis Cyfflé - MuSées de Sarreguemines

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national était très vif, tandis que <strong>de</strong>s sociétés populaires prônaient la révolution.[220] Dans certaines <strong>de</strong> ses<br />

plus <strong>de</strong> soixante pièces <strong>de</strong> théâtre (53 en néerlandais, 9 en français) Berlant défendit <strong>de</strong>s principes qualifiés<br />

ultérieurement <strong>de</strong> ‘socialistes’. L. Van Peteghem (Bruges 1825 -Bruxelles 1901), resté son unique biographe,<br />

le signale. Brugeois lui-même, Van Peteghem était non seulement journaliste mais aussi <strong>de</strong>ssinateur et<br />

lithographe. Dans les années 1860-1880, il fut très actif dans la section <strong>de</strong> la Première Internationale<br />

Socialiste à Bruxelles[221].<br />

Dans sa jeunesse, Jacques Berlant aurait reçu <strong>de</strong>s leçons <strong>de</strong> <strong>Paul</strong>-<strong>Louis</strong> <strong>Cyfflé</strong>[222]. Compte tenu <strong>de</strong> sa<br />

date <strong>de</strong> naissance, ce ne peut avoir été le cas que pendant une brève pério<strong>de</strong>, après le retour <strong>de</strong> <strong>Cyfflé</strong> en<br />

Belgique et à Bruges. De là sans doute les liens forgés à la génération suivante, entre Auguste Berlant et<br />

François-André <strong>Cyfflé</strong>. Les Berlant étaient aisés. Le père Jacques s’était constitué, dans sa maison <strong>de</strong><br />

maître, une importante collection, notamment <strong>de</strong> médailles et <strong>de</strong> gravures[223]. Il se fit également peindre<br />

avec sa femme et son fils Auguste, par Joseph O<strong>de</strong>vaere, qu’il qualifia d’ami intime. Son petit-fils François<br />

Berlant, qui habitait à Bruxelles près <strong>de</strong> la Gare du Nord, était encore en possession <strong>de</strong> ces portraits en<br />

1880[224].<br />

François-André <strong>Cyfflé</strong> avait 74 ans lorsqu’il mourut, et avec lui, disparut le <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>scendant et témoin <strong>de</strong><br />

la vie <strong>de</strong> <strong>Paul</strong>-<strong>Louis</strong> <strong>Cyfflé</strong>. Des <strong>de</strong>rnières années <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> celui-ci, le biographe Auguste Van <strong>de</strong>r<br />

Meersch[225] écrivit : c’était, disaient les personnes qui le connurent au déclin <strong>de</strong> sa vie, un petit vieillard fort<br />

gai et très spirituel, ce qui lui avait valu sans doute l’épithète <strong>de</strong> « joyeux compère »[226]. Van <strong>de</strong>r Meersch<br />

n’a pas indiqué <strong>de</strong> sources pour cette conclusion, et nous ne sommes dès lors pas absolument certains que<br />

<strong>Cyfflé</strong> produisait cette impression. Ce qui <strong>de</strong> toute façon <strong>de</strong>meure, sont ses œuvres. Elles témoignent pour<br />

lui.<br />

Frédéric Thomaes et Andries Van <strong>de</strong>n Abeele<br />

Octobre 2007.<br />

Paru dans Le Parchemin, mars-avril 2008, pp. 82-128.<br />

Le site <strong>de</strong> Andries Van <strong>de</strong>n Abeele

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