Classes de découverte et séjours de vacances - Les Lilas

Dossier
Des normes d’encadrement strictes
Chaque séjour (lieu et activités) est adapté à
l’âge des participants et jamais « aucun enfant
n’est obligé de participer à une activité, s’il
n’en a pas envie », insiste Jean-Michel Rousseau,
directeur des Œuvres universitaires du
Loiret, association qui gère plusieurs centres
dans lesquels sont accueillis les jeunes Lilasiens.
« Plus ils sont âgés et plus on les implique
dans le séjour. Les petits peuvent choisir une
activité parmi plusieurs et des temps calmes
leur sont régulièrement proposés. Les ados
sont complètement acteurs de leurs vacances
et participent aux décisions. »
D’un point de vue réglementaire, l’ensemble
des centres répond à des normes très strictes
fixées par la loi et est soumis à une moyenne
de quatre contrôles par an au niveau de la
sécurité, de la préparation des repas (mêmes
normes que celles d’un restaurant scolaire) et
des conditions d’hébergement. À cela, s’ajoutent
des critères propres à la municipalité qui
a souhaité privilégier des structures à taille
humaine situées dans des endroits calmes et
verdoyants avec des hébergements de petite
capacité (en moyenne de trois à six lits).
Une attention particulière est portée à l’accueil
des enfants ayant des besoins spécifiques.
« Les enfants qui arrivent avec un traitement
médical sont pris en charge par l’assistante
sanitaire du centre qui recueille les médicaments
et les administre. Pour tout ce qui
concerne les régimes alimentaires particuliers
et les allergies (arachide, gluten, etc.), un protocole
est mis en place et des plats de substitution
sont systématiquement proposés. Pour les
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maladies plus lourdes ou les handicaps, nous
nous adaptons aussi. À l’heure actuelle, nous
n’avons jamais refusé un enfant », assure Jean-
Michel Rousseau.
Pour préparer au mieux ces séjours, la municipalité
organise, avant chacun, une réunion
d’information avec les prestataires.
Renseignements :
service éducation et temps de l’enfant,
allée Jean-Yanne.
Tél. : 01 72 03 17 12.
Des séjours
au centre de loisirs
Chaque été, le centre de loisirs organise
deux mini-séjours pour les 8-10 ans à la
base de loisirs de Champs-sur-Marne (un
en juillet et un en août). Cinq jours de découverte
de la nature, de camping et d’activités
(canoë-kayak, voile, planche à voile, escalade,
trampoline, VTT et roller). Pour ceux
qui hésitent à quitter leurs parents plus d’une
journée, le centre de loisirs organise tout
l’été des nuitées à raison d’une par semaine
en élémentaire et d’une par mois pour les
maternelles.
Inscriptions au centre de loisirs.
Réunion d’information le 10 juin,
à 18 heures.
Centre de loisirs - Av. du Président-
Schuman. Tél. : 01 41 83 00 45.
Le commentaire
de Lionel Benharous,
maire adjoint
à l’éducation
L’enfance et l’adolescence
sont les âges
auxquels se forme le
futur adulte. Il y réalise
des expériences qui
le marqueront de
manière indélébile,
s’y forge des valeurs
qu’il conservera toute
son existence.
Les séjours que ces jeunes passent loin de
leurs familles sont autant de tranches de vie
profondément formatrices : en sortant ces
jeunes de leur cadre habituel, ils facilitent
des apprentissages nouveaux. Conquête
de l’autonomie, formation de solides amitiés,
apprentissage de la différence et de la vie
en collectivité : autant d’expériences indispensables.
Les lois de décentralisation ont conféré
aux collectivités territoriales des compétences
nouvelles en matière scolaire : pour
les communes, depuis 1982, les écoles
maternelles et élémentaires. Aux Lilas, nous
ne pensons pas que notre rôle doive se limiter
à l’entretien des bâtiments scolaires. Au
contraire, nous sommes convaincus qu’il
nous faut faire davantage, tout entreprendre
pour favoriser l’épanouissement et la formation
des enfants et des adolescents.
C’est dans ce cadre que, chaque année,
nous facilitons la tenue de classes de découverte.
C’est avec cet objectif également que
nous organisons, lors des congés d’hiver, de
printemps et d’été, des séjours de vacances.
Notre volonté est que le plus d’enfants
possible puissent en bénéficier, sans discrimination
liée aux ressources dont disposent
les familles. Telle est la raison d’être du
quotient familial, instauré en 2003, et qui
permet d’adapter la participation des familles
à ces séjours à l’effort qu’elles peuvent
consentir.
Bien sûr, cette priorité a un coût : au total,
ce sont près de 150 000 euros qui sont
imputés au budget communal pour que ces
divers projets aboutissent. Mais le jeu en
vaut la chandelle car bâtir un monde meilleur
pour demain passe par le soin apporté à
l’éducation des jeunes aujourd’hui.