12.07.2013 Views

Télécharger l'article - Bridor

Télécharger l'article - Bridor

Télécharger l'article - Bridor

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

28 Reportage Les techniques du foie gras<br />

Reportage 29<br />

CROISSANT BRIDOR,<br />

L’INSTANT PLAISIR<br />

Depuis plus de 20 ans, le croissant au beurre est le produit phare de la maison <strong>Bridor</strong>.<br />

Quand on le goûte, on comprend pourquoi… Il a tout ce qu’on attend d’une telle viennoiserie :<br />

beau visuel doré, appétissant à l’œil, au bon goût de beurre caramel. Et surtout, il peut être cuit<br />

à la demande. <strong>Bridor</strong> fournit, via ses clients distributeurs surgelés, des solutions de boulangerie<br />

fraîche pour tous les instants (petit déjeuner, goûter…) et situations de consommation :<br />

boulangerie, hôtellerie, réception banquet, pause séminaire… Quand on sait que la<br />

consommation optimale d’un bon croissant se situe dans les 2 à 3 heures après cuisson,<br />

on comprend immédiatement l’intérêt de la cuisson à la demande d’avant-produits surgelés :<br />

grâce à elle, le professionnel peut proposer des croissants frais, tout au long de la journée.<br />

Décryptage des clés du succès de <strong>Bridor</strong> avec Patrick Eyroi, directeur marketing produit<br />

et communication <strong>Bridor</strong>.<br />

TEXTE : LESLIE GOGOIS | PHOTOS NICOLAS BUISSON<br />

Un bon croissant ?<br />

Léger par le développement<br />

harmonieux des feuillets.<br />

Croustillant et friable<br />

par le soin et la régularité<br />

apportés aux pliages<br />

successifs.<br />

Fondant par la qualité<br />

du beurre utilisé<br />

et la surveillance<br />

de la cuisson.<br />

Présence en bouche<br />

d’une saveur franche<br />

de beurre frais et de sucre,<br />

dans une note finale<br />

de caramel.<br />

Une entreprise ancrée<br />

dans la tradition<br />

et tournée vers l’avenir<br />

Fondée en 1988, la Boulangerie<br />

<strong>Bridor</strong> fabrique une large gamme<br />

d’avant-produits surgelés – pains et<br />

viennoiseries – à Servon-sur-Vilaine,<br />

à quelques kilomètres de Rennes.<br />

C’est probablement l’un des plus<br />

grands et plus beaux laboratoires<br />

d’Europe, dans le secteur de la<br />

boulangerie. Ici, la tradition est au<br />

cœur de la fabrication : on bichonne<br />

les pâtes feuilletées, on respecte les<br />

temps de repos, on utilise des matières<br />

premières de qualité. Le tout, assisté<br />

par des outils technologiques de pointe :<br />

pesée au gramme près des matières<br />

premières (levure, sel, farine…),<br />

tourage précis des pâtes (température,<br />

épaisseur,…). Les deux mots d’ordre ?<br />

Qualité et régularité. Aujourd’hui,<br />

ce sont plus de 200 recettes qui sont<br />

fabriquées et livrées à travers 60 pays,<br />

auprès de grands groupes hôteliers, de<br />

restaurants gastronomiques ou encore<br />

de chaînes de restauration modernes.<br />

Du pétrissage au façonnage,<br />

la naissance d’un croissant<br />

Premières impressions pour<br />

celui qui passe la porte : tout est<br />

entièrement climatisé, il fait + 11 °C<br />

en permanence, avec de l’air<br />

purifié et ventilé. Le tout dans une<br />

atmosphère contrôlée. Une variation<br />

de température joue en effet sur la<br />

texture du beurre et du feuilletage.<br />

Trop froid, le beurre se fige et il casse.<br />

Trop chaud, il fond et migre dans la<br />

pâte qui « brioche ». Au contraire, une<br />

atmosphère stabilisée 24 h/24 permet<br />

de garantir une qualité optimale,<br />

homogène et régulière. Ici, l’hygiène


30 Reportage Reportage 31<br />

CHAQUE RECETTE EST PARAMÉTRÉE.<br />

C’EST UN PILOTE INFORMATIQUE<br />

QUI GÈRE AU MILLIGRAMME PRÈS<br />

LE MÉLANGE DES INGRÉDIENTS.<br />

La magie du feuilletage<br />

Au cours de la cuisson, l’eau<br />

de la détrempe se transforme<br />

en vapeur d’eau. Chaque<br />

feuille de pâte rendue<br />

imperméable par la fonte<br />

de la matière grasse retient<br />

cette vapeur d’eau qui pousse,<br />

décolle et soulève chaque<br />

feuillet de la pâte.<br />

À pousser ou pré-poussé ?<br />

Le croissant peut être<br />

livré surgelé, juste après<br />

la fabrication ; il est alors<br />

dit « cru, à-pousser et à<br />

dorer ». C’est le choix favori<br />

des artisans qui vendent<br />

régulièrement des quantités<br />

importantes de croissants<br />

et qui disposent d’une<br />

chambre de fermentation.<br />

Les croissants sont<br />

généralement mis en pousse<br />

la veille au soir pour une<br />

cuisson le matin. Dans<br />

l’autre cas, le croissant va<br />

fermenter chez <strong>Bridor</strong> 2 à<br />

3 heures dans une chambre<br />

de pousse chaude et humide,<br />

avant dorage à l’œuf entier,<br />

lui aussi réalisé par <strong>Bridor</strong>.<br />

Le croissant est dit alors<br />

« pré-poussé, pré-doré,<br />

prêt-à-cuire ». Directement<br />

du congélateur au four,<br />

c’est le produit idéal pour<br />

l’hôtellerie qui permet<br />

des cuissons à la demande,<br />

sans la contrainte de<br />

l’organisation de production<br />

la veille et du matériel de<br />

fermentation. C’est aussi le<br />

complément de cuisson idéal<br />

en fin de journée, pour un<br />

dernier réassort ou pour<br />

faire face à un imprévu<br />

(cuisson en 15-20 minutes).<br />

est une priorité. Tout le personnel<br />

est équipé de blouse, charlotte et<br />

surchaussures. On s’est lavé les mains<br />

avant d’entrer et on a même pris soin<br />

d’enlever montres et bijoux. On ne<br />

badine pas sur ce sujet-là. Tant mieux.<br />

Étape 1 : le pétrissage<br />

Chaque recette est paramétrée.<br />

C’est un pilote informatique qui gère<br />

au milligramme près le mélange des<br />

ingrédients. Pour fabriquer la détrempe<br />

(la pâte de base), le quatuor eau, farine,<br />

sel et levure est nécessaire. La pâte<br />

à croissant est mélangée dans un<br />

gigantesque pétrin. Une fois formée,<br />

elle est mise en boule puis aplatie en<br />

longues bandes de pâte.<br />

Étape 2 : Le tourage<br />

Le tourage consiste à superposer<br />

successivement des couches de beurre<br />

sur des couches de pâte. Un momentclé.<br />

La pâte en 2 plis est ensuite<br />

abaissée en plaques de 4 couches<br />

(alternance de pâte et de beurre). Chez<br />

<strong>Bridor</strong>, on utilise beaucoup de beurre<br />

Charentes-Poitou qui bénéficie d’une<br />

AOP. Sa particularité ? Souple, flexible,<br />

joliment coloré, il bénéficie d’une<br />

qualité constante toute l’année (grâce<br />

à son terroir : climat, sol, prairies,<br />

alimentation des vaches laitières…).<br />

Ni dur, ni mou, il s’avère parfaitement<br />

adapté à la fabrication de la pâte<br />

feuilletée, levée ou non. Les plaques<br />

de feuilletage sont ensuite assemblées<br />

sur une échelle et mises au repos de<br />

longues heures durant pour que la pâte<br />

fermente et que le beurre recristallise.<br />

Étape 3 : Le laminage<br />

Les plaques de feuilletage sont<br />

ensuite posées à cheval les unes sur<br />

les autres, comme des tuiles sur un<br />

toit. On appelle ça le « tuilage ».<br />

Une fois farinées, elles passent à<br />

travers des laminoirs successifs qui<br />

vont progressivement les abaisser pour<br />

atteindre au final une épaisseur de 1 à<br />

2 mm. Plus le feuilletage est fin, plus il<br />

est fragile : il faut donc trouver un juste<br />

milieu entre finesse et résistance. Un<br />

petit coup de brosse est ensuite donné<br />

pour ôter les excédents de farine. En fin<br />

de laminage, la pâte à croissant ainsi<br />

produite correspond aux standards de<br />

la fabrication tourière traditionnelle<br />

française. Une des clés du succès<br />

<strong>Bridor</strong> : la largeur et l’épaisseur des<br />

bandes sont parfaitement constantes<br />

pour permettre un façonnage régulier.<br />

Étape 4 : Le façonnage<br />

Les plaques sont coupées en bandes<br />

puis en triangles à l’aide d’un emportepièce.<br />

Et c’est là que l’enrouleuse prend<br />

le relais pour façonner les triangles en<br />

croissants. Deuxième coup de brosse.<br />

Et surtout une phase de contrôle<br />

qualité : les poids et les dimensions sont<br />

rigoureusement contrôlés et enregistrés.<br />

À ce stade, les croissants prennent le<br />

chemin de la surgélation.


32 Reportage Reportage 33<br />

“ UN BON CROISSANT<br />

DOIT ÊTRE SERVI<br />

DANS LES DEUX<br />

À TROIS HEURES<br />

QUI SUIVENT<br />

SA CUISSON,<br />

ENCORE TIÈDE.<br />

L’ENNEMI DU<br />

CROISSANT<br />

C’EST LE FROID !”<br />

Yam | Quels sont les avantages des « avant-<br />

produits » surgelés que vous proposez ?<br />

Patrick Eyroi | Un bon croissant doit<br />

être servi dans les deux à trois heures<br />

qui suivent sa cuisson, encore tiède.<br />

L’ennemi du croissant c’est le froid !<br />

L’avantage avec les croissants surgelés<br />

<strong>Bridor</strong>, c’est qu’on peut les cuire au fur<br />

et à mesure en fonction de la demande.<br />

Le croissant est toujours tiède, ultra<br />

frais et brillant. <strong>Bridor</strong> apporte aussi<br />

un supplément d’âme avec ses recettes,<br />

un croustillant, une mâche, des<br />

saveurs de beurre et sucre inégalées.<br />

D’autres avantages sont apportés<br />

pour le professionnel dans l’utilisation<br />

du surgelé : pas d’investissement en<br />

production (locaux, matériel,…), la<br />

réactivité, la flexibilité avec la cuisson<br />

au plus près des besoins du jour (ni<br />

ruptures, ni pertes), la régularité<br />

365 jours par an et 24 heures sur 24.<br />

Mais aussi la possibilité d’offrir plus de<br />

choix et de variétés.<br />

Yam | Concrètement, comment vos clients<br />

doivent-ils gérer la cuisson des croissants<br />

surgelés ?<br />

P. E. | La première règle, c’est le respect<br />

de la chaîne du froid, comme tout<br />

produit surgelé. Stocker à réception<br />

à - 18 °C car il s’agit de produits<br />

sensibles. Ensuite, on dispose en<br />

diagonale sur une feuille de cuisson<br />

propre puis sur une plaque de cuisson<br />

type pâtissière. La feuille de cuisson est<br />

indispensable car elle permet à la pâte<br />

de s’allonger naturellement. Truc de<br />

pro : placer un croissant à chaque angle<br />

de la feuille de cuisson afin qu’elle ne<br />

se relève pas. L’espacement doit être<br />

respecté pour éviter que les croissants<br />

ne se touchent et collent entre eux. De<br />

préférence, cuire par plaque homogène<br />

(mettre uniquement le même produit<br />

sur une plaque et ne pas mélanger<br />

croissants et pains au chocolat, par<br />

exemple). Pour une viennoiserie livrée<br />

poussée, dorée et surgelée : décongeler<br />

gentiment à température ambiante<br />

sur échelle pendant 15 à 20 minutes<br />

avant enfournement dans tout type<br />

de four préchauffé à 210 °C, pendant<br />

15 à 18 minutes. Compter ensuite 20 à<br />

30 minutes de refroidissement sur grille<br />

avant de servir aux clients. Ces barèmes<br />

sont indicatifs : ils doivent évidemment<br />

être adaptés au matériel, à son état,<br />

à la taille des produits, etc. <strong>Bridor</strong> les<br />

Experts vous donne rendez-vous sur<br />

le site web www.bridordefrance.com<br />

(rubrique le Coin des Chefs) pour faire<br />

le plein d’expertise.<br />

Yam | Qu’est-ce qui déclenche<br />

l’acte d’achat d’un croissant ?<br />

P. E. | Avant tout, il s’achète à l’œil.<br />

Son aspect est déterminant, il doit être<br />

appétissant : doré, légèrement brillant,<br />

séduisant. C’est pour cette raison que<br />

la scénographie d’une boulangerie<br />

ou d’un buffet petit déjeuner est<br />

essentielle. Elle passe par le bon


34 Reportage Reportage 35<br />

Le croissant dans l’Hexagone<br />

Il est arrivé en France<br />

avec Auguste Zang, officier<br />

d’artillerie autrichien,<br />

installé en 1838 à Paris, au<br />

moment de l’Exposition<br />

universelle. On le trouvait<br />

dans ce qui fut la première<br />

échoppe de luxe, la<br />

Boulangerie Viennoise, située<br />

au 92 de la rue Richelieu. Ces<br />

croissants étaient fabriqués<br />

en pâte proche de la brioche.<br />

Le feuilletage pur beurre,<br />

une invention française du<br />

xvii e siècle attribuée à Marie-<br />

Antoine Carême (feuilletage<br />

à 5 tours), fera évoluer le<br />

croissant parisien dans la<br />

forme actuelle que nous lui<br />

connaissons, à partir de 1920.<br />

Ce reportage vous a été<br />

présenté en partenariat<br />

avec <strong>Bridor</strong><br />

La Boulangerie Plaisir<br />

choix des spots de lumière. Ainsi que<br />

des corbeilles de présentation, pour<br />

lesquelles il faut privilégier les tons<br />

sombres (marron foncé par exemple…)<br />

qui mettent en valeur la couleur dorée<br />

du croissant par contraste et éviter<br />

le ton sur ton (comme les corbeilles<br />

en osier). Aujourd’hui, on conçoit les<br />

vitrines de boulangeries comme des<br />

vitrines de bijoux.<br />

Yam | Vous livrez des croissants prêts-à-cuire.<br />

Mais dans la tête de certains clients,<br />

qualité rime avec fabrication sur place.<br />

Qu’en est-il selon vous ?<br />

P. E. | Le mythe du croissant « meilleurfait-sur-place-à-l’ancienne<br />

» est bien<br />

ancré ! J’aimerais pouvoir vous dire<br />

qu’il est fondé, mais ce serait abusif.<br />

Vous trouverez de bons ou de mauvais<br />

croissants, partout. Le lieu où il est<br />

fabriqué importe peu finalement. Ce<br />

qui compte, c’est le respect du produit,<br />

dans le choix des matières premières,<br />

l’amour et le soin apporté à l’ouvrage,<br />

l’engagement fort et quotidien pour<br />

la qualité et le service. Quant à la<br />

surgélation, elle fait peur, à tort. Elle est<br />

utilisée depuis des millénaires par les<br />

Esquimaux pour conserver les poissons<br />

issus de leur pêche. C’est le procédé de<br />

conservation naturel par excellence.<br />

Et adapté de surcroît aux produits de<br />

boulangerie, riches en matières sèches<br />

et pauvres en eau.<br />

Yam | Parlez-nous de la consommation<br />

de viennoiseries. Que mangent les Français<br />

au petit déjeuner ?<br />

P. E. | Une grande majorité (83 %) de<br />

la clientèle en hôtellerie prend son petit<br />

déjeuner sur place. C’est le premier<br />

repas du matin, le dernier repas avant<br />

le check-out, l’attente des clients est<br />

forte ! C’est aussi un enjeu économique<br />

avec 30 % du CA d’un établissement.<br />

La viennoiserie est le premier aliment<br />

plébiscité par les clients en hôtellerie<br />

(66 %) juste après le café (96 %) et le jus<br />

d’orange (93 %). Pour un établissement,<br />

bon croissant = bonne réputation.<br />

En termes de produits, les best-sellers<br />

sont le croissant à égalité avec le pain<br />

au chocolat, suivi de près par le pain<br />

aux raisins. 80 % de la consommation<br />

au total. La plupart des 70 millions de<br />

touristes qui visitent la France chaque<br />

année ont envie de découvrir ces<br />

starlettes françaises que sont la baguette<br />

et le croissant…<br />

Yam | Quelles sont les tendances,<br />

côté viennoiseries ?<br />

P. E. | Les mini-viennoiseries sont dans<br />

l’air du temps. 20 g au lieu de 60 g,<br />

faciles à consommer et qui permettent<br />

aux consommateurs de varier les<br />

plaisirs. C’est l’ère du « picking » et du<br />

« finger food ». On pioche, on goûte<br />

tout, sans culpabiliser. Nous avons aussi<br />

développé, avec la maison Lenôtre,<br />

notre partenaire depuis plus de<br />

15≈ans, une gamme viennoiserie lunch<br />

« une recette Lenôtre professionnel »<br />

proposée dans un grammage de 30 g<br />

à 40 g. Illustration parfaite de l’art de<br />

recevoir à la française, cette gamme<br />

lunch, délicate et parfaitement dosée,<br />

est devenue la référence de <strong>Bridor</strong> dans<br />

l’univers très fermé des palaces et des<br />

grands hôtels à travers le monde.<br />

Yam | Les croissants ordinaires sont un peu<br />

tombés aux oubliettes… Pourquoi ?<br />

P. E. | Dans les années 50 et 60,<br />

on trouvait beaucoup de croissants<br />

ordinaires, car la margarine se<br />

travaillait plus facilement que le beurre<br />

dans une ambiance chaude. Elle était<br />

également plus économique dans<br />

l’après-guerre. Et puis progressivement,<br />

on a maîtrisé le travail du beurre.<br />

Le goût du beurre, qui ne colle pas au<br />

palais plaisait davantage. Les ventes de<br />

croissant droit au beurre (« luxe »), ont<br />

peu à peu supplanté le croissant courbé<br />

à la margarine (« ordinaire »). Même si<br />

le croissant courbé demeure l’icône de<br />

la viennoiserie originelle, symbole de<br />

la victoire de l’armée autrichienne sur<br />

les troupes ottomanes en 1683, dixit<br />

la légende !

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!