L'avenir s'invente en Haute-Normandie - Région Haute Normandie

N°50
FÉVRIER 2007
J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e l a R é g i o n H a u t e - N o r m a n d i e
■ LYCÉES
André Malraux
à Gaillon : visite
guidée
■ CITÉ DES MÉTIERS
Des animations
partout en
Haute-Normandie
■ SANTÉ
Le campus
prend ses aises
à Rouen
www.region-haute-normandie.fr
RECHERCHE ET INNOVATION
L’avenir s’invente
en Haute-Normandie

ÉDITO
■ PAR ALAIN LE VERN Président de la Région Haute-Normandie
n décembre dernier, les élus régionaux
ont adopté le budget de notre collectivité
pour l’année 2007.
D’un montant de plus de 830 millions d’euros,
il sera consacré à la mise en œuvre de nos
politiques conformément aux orientations
stratégiques définies par le Schéma régional
d’aménagement et de développement du
territoire. L’ampleur de ce budget, en hausse
de 20% comparé à 2006, témoigne du rôle
croissant des Régions dans le paysage
institutionnel national. La régionalisation
apporte, malgré les difficultés liées à la mise
en œuvre du dernier acte de décentralisation
(2004), une plus grande efficacité de l’action
publique au service des citoyens. Je souhaite
que cette évolution de nos institutions initiée
en 1982 par François Mitterrand connaisse
un souffle nouveau dans les prochaines années.
2007 marque par ailleurs le point de départ
d’une nouvelle phase de développement de sept
années pour notre territoire. A travers le Contrat
de projets avec l’Etat bien sûr, mais aussi
avec une contractualisation spécifique avec
les Départements (dans le cadre du ”276“)
sans oublier les Pays et Agglomérations au titre
des contrats de territoire. C’est ainsi plus d’un
milliard d’euros qui va être investi par notre
seule collectivité pour préparer l’avenir
des Haut-Normands !
3 L’ÉVÉNEMENT DU MOIS
■ Le Plan de déplacements régional adopté
■ Le contrat de projets devant l’assemblée
ÇA SE PASSE À LA RÉGION 4
■ Christophe Ronel expose jusqu’au 15 février
■ Alain Le Vern reçoit les sportifs de haut niveau
6-8 ACTIONS RÉGION
ACTIONS RÉGION
■ Visite du lycée André Malraux de Gaillon
■ Le campus santé s’agrandit
■ Région sans frontières : carnets de route
■ Haute-Normandie, terre de cinéma
12-13 EXPRESS RÉGIONAL
Insolite, ludique, pratique
AGENDA16
Culture, sport, loisirs, tourisme…
5 TERRITOIRES
■ Cité des métiers, des animations sur tout le territoire
■ Près de chez vous : Bernay, Gonfreville l’Orcher,
Vernon, Evreux
15 TALENTS
Magali Vercauteren
9-11 DOSSIER
La Région Haute-Normandie,
La Région Haute-Normandie,
partenaire de la recherche
et de l’innovation
■ PLAN DE DÉPLACEMENTS RÉGIONAL
Vers des transports publics
pratiques et moins chers
Adopté par l’assemblée régionale le 11 décembre dernier, le Plan de déplacements régional (PDR) planifie, à court,
moyen et long termes, l’organisation des transports collectifs de voyageurs (trains, bus, cars) dans toute la Haute-
Normandie.
Élaboré en cohérence avec
le Schéma régional d’aménagement
et de développement
du territoire (SRADT),
le PDR sera ensuite intégré au
Schéma régional des infrastructures
et des transports
(SRIT), document plus global
en cours d’élaboration.
Une démarche ”276“
L’originalité du Plan de déplacements
haut-normand est son
approche partenariale : pour la
première fois en France, une
Région (la Haute-Normandie)
et des Départements (l’Eure
et la Seine-Maritime) unissent
leurs efforts et s’engagent
ensemble pour les transports
publics.
Priorité : accroître la mobilité
des habitants (facilité d’accès
à l’emploi, à la formation, aux
études, aux services, aux loisirs...)
tout en contribuant à
la nécessaire (et urgente) préservation
de l’environnement
(rationalisation des transports,
économies d’énergies, développement
des carburants
propres...).
Ont également été associés à
la préparation du PDR : les
autres autorités organisatrices
de transports (Agglomérations
d’Evreux, Elbeuf-Boucle de
Seine, Le Havre, Portes de
l’Eure, Région dieppoise,
Rouen, Seine-Eure, Villes de
Bernay, Bolbec, Fécamp) et acteurs
concernés (usagers, élus locaux, transporteurs...).
Concrètement, quelles actions ?
L’adoption du PDR ne constitue qu’une
étape, place maintenant à sa mise en
œuvre. L’objectif est d’inventer dans
© Heka agence photo
les mois et années qui viennent, de
nouvelles façons de voyager en Haute-
Normandie pour rallier un maximum
de Haut-Normands à la cause des
transports publics.
On pourrait par exemple voyager du
centre-ville du Havre au centre-ville
de Rouen, en empruntant tour à tour
les bus Océane, les trains régionaux et
le métrobus rouennais, avec un seul
et unique billet. Imaginez des réseaux
ouverts à tous et accessibles, où les
correspondances sont assurées et faciles.
Fini le car départemental qui part
dix minutes avant l’arrivée du train
régional ! ■
© Hugo Miserey
L'ÉVÉNEMENT DU MOIS
RAPIDO A
Le contrat de projets
devant l’assemblée
régionale
En cours de négociation avec
le Préfet de région, le contrat de projets
Etat-Région 2007-2013 sera débattu
lors d’une séance plénière extraordinaire
le 19 février prochain.
On sait déjà qu’il accordera une place
importante aux infrastructures de
transports ferroviaires et fluviales,
à l’environnement, à la recherche,
à l’enseignement supérieur.
Un contrat de projets “276”
Le 19 février, les conseillers régionaux
examineront également le “contrat de
projets 276”, document de planification
engageant la Région et les deux
Départements.
Tout comme le contrat de projets
Etat-Région, celui-ci déclinera
Naturellement les orientations
du Schéma régional d’aménagement
et de développement du territoire
(SRADT), voté le 11 décembre 2006.
2 N°50 Février 2007
Journal d’information de la Région Haute-Normandie 3

© Heka agence photo
ÇA SE PASSE À LA RÉGION
■ EXPOSITION
Les pays imaginaires de Christophe Ronel
Inaugurée mi-janvier à l’occasion de l’ouverture du 12 e festival Regards sur les cinémas du Sud, l’exposition à
l’Hôtel de Région du peintre Christophe Ronel donne à voir les œuvres récentes d’un artiste voyageur. Jusqu’au
15 février, Péninsule d’Utopie emmène son public sur les rives rêvées d’un monde radieux.
Sur une toile de lin longue de plus de 18 mètres se
déroule un bestiaire en noir et blanc que n’aurait pas
renié le poète Robert Desnos. Personnages issus de
la petite mythologie de Christophe Ronel et bêtes sacrées
semblant surgir de fables inconnues se montrent sans
fards ni couleurs et permettent au visiteur de se raconter
toutes les histoires qu’il souhaite. Autour d’elle, dansent les
autres tableaux aux couleurs lumineuses. La peinture de
Christophe Ronel, dense et colorée, inspirée bien souvent
de ses pérégrinations à l’étranger, emmène l’amateur vers
■ SPORT
des contrées ensoleillées où les éléphants flirtent avec les
divinités, où vaches, chameaux et dromadaires deviennent
des moyens de transport courants… Avec Christophe Ronel,
les caravansérails ne semblent jamais bien loin ! ■
Péninsule d’Utopie jusqu’au 15 février,
du lundi au samedi de 10h à 18h
Hôtel de Région,
5, rue Robert Schuman, Rouen,
02.35.52.56.00
Présentation du collectif des JO 2008
C’EST BON À SAVOIR A
Accéder gratuitement
à internet, c’est possible
Un espace public numérique est
un lieu ouvert au public et dédié à
l’initiation à l’informatique et aux
technologies de l’information et de
la communication. Depuis le mois
de décembre, la liste des espaces
publics numériques (EPN) de
Haute-Normandie est consultable
sur le blog http://epnhn.crihan.fr.
Grâce à ce nouvel outil, les usagers
pourront identifier les structures
proches de chez eux leur permettant
d’avoir un accès à internet et
connaître les différentes activités
organisées dans la région.
La recherche se fait par commune
ou par critère (type d’activité, type
de public, modalités d’accès...).
70 EPN ont été recensés sur tout
le territoire haut-normand. Chaque
espace peut modifier directement
ses données (horaires, jours des
ateliers...).
Fin 2007, ces informations seront
éditées en un Guide des lieux d’accès
à internet de Haute-Normandie.
Sachez qu’il existe un EPN à l’Hôtel
de Région : la Cyber-base. Une fois
par semaine, le mardi ou le jeudi,
un atelier de recherche d’informations
et de communication sur
internet, encadré par une animatrice,
est proposé gratuitement. On
peut aussi bénéficier d’une consultation
libre : une heure par semaine
pour le grand public et trois heures
par semaine pour les demandeurs
d’emploi et RMIstes.
Contact : inscription aux ateliers,
02.35.52.23.96 ; consultation
libre, 02.35.52.57.74
A l’occasion de la traditionnelle réception des sportifs de haut niveau, qui se tient le 14 février à l’Hôtel de Région, sera dévoilé le collectif 276*
pour les Jeux olympiques de Pékin en 2008.
Sports collectifs ou individuels,
toutes les disciplines présentes
en Haute-Normandie seront représentées
le 14 février : près de 470
sportifs de haut niveau seront à la Région
pour la réception donnée en leur
honneur. Classés sur les listes ministérielles
Jeunesse et sport, ces grands
sportifs bénéficient tous d’une aide
régionale et départementale, dans le
cadre de la politique 276, pour leurs
déplacements, leur formation ou leur
équipement.
Un soutien financier
Sélectionnés en fonction de leurs
résultats et palmarès, les sportifs
du collectif 276 ”Jeux olympiques
2008“ recevront pour leur
part un soutien de 8 000 euros,
dont 50% financés par la Région.
A l’occasion de ce moment de convivialité,
Alain Le Vern présentera
les membres de ce collectif dont
font partie, entre autres, Idrissa
M’Barke, champion d’Europe du
4 x 100 m, le nageur Hugues Dubosc
et le pongiste Bruno Benedetti. ■
*soutenu par la Région Haute-Normandie, le Département de
l’Eure et le Département de Seine-Maritime
Réception des sportifs
de haut niveau en 2006
© Heka agence photo
■ CITÉ DES MÉTIERS
Tout sur les métiers,
partout en Haute-Normandie
Inaugurée début novembre 2006, la cité des Métiers de Haute-Normandie rencontre chaque jour
un public plus nombreux, comme en attestent les premiers chiffres de fréquentation. Installé
en novembre 2006 sur la rive gauche de Rouen, ce nouveau service public voué à l’emploi et à
la formation organise également des animations sur l’ensemble du territoire régional.
Plus de 2 000 personnes ont poussé la
porte de la cité des Métiers en novembre et
décembre derniers. Et la première semaine
de janvier comptabilisait déjà 500 visiteurs. Ils
viennent pour se renseigner sur la formation
(41%), connaître les métiers (31%) ou trouver
un emploi (19%). Les 16-25 ans sont de loin les
plus nombreux (65,4%), suivis par les 26-45 ans
(près de 14%). 59% des personnes sont en formation
initiale, généralement des jeunes en phase
d’orientation, 16% sont demandeurs d’emploi et
15% salariés.
La cité des Métiers accueille tous les publics, sans
rendez-vous préalable. Elle organise de nombreuses
animations autour de la formation et de l’emploi,
au sein même de la cité mais aussi dans différentes
villes de Haute-Normandie. Programme des
prochaines semaines.
• 6 au 10 février : semaine de l’industrie
aéronautique et spatiale
Cité des Métiers, Rouen
Exposition thématique
Rencontre avec des professionnels et découverte
des formations liées à ces métiers les 9 février de
14h-17h et 10 février de 10h-12h. En partenariat
avec Haute-Normandie Aéroespace. Inscription
recommandée auprès de la cité des Métiers.
• 13 au 16 février : village de la chimie
Le 13 février, 9h-17h : Mont-Saint-Aignan, INSA,
place Émile Blondel.
Le 15 février, 9h-17h : Le Havre, lycée Robert
Schuman, 51 avenue du 8 mai 45.
Le 16 février, 9h-17h : Évreux, Université, rue du
7 e Chasseur.
Découverte des entreprises régionales, rencontres
avec des professionnels, parcours de formation,
démonstrations, expériences, visites guidées, en
partenariat avec l’Union des industries chimiques
et l’Onisep. Inscription recommandée auprès de la
cité des Métiers.
• 16 et 17 février : du plastique à la
plasturgie, de la formation aux métiers
Le 16 février, 9h-17h : Gonfreville l’Orcher, complexe
Arts Martiaux Échecs, rue Georges Brassens.
Le 17 février, 10h-18h : Tourville-la-Rivière, centre
commercial.
Camion itinérant ”Destination Plasturgie“ avec
plate-forme de démonstration présentant les
principales techniques industrielles.
Rencontre de professionnels, renseignements et
documentation sur les formations, les métiers et
l’avenir de la filière.
En partenariat avec le lycée Colbert, le Greta Rouen
multipôles, Plastalliance, les Villes de Gonfreville
l’Orcher et de Tourville-la-Rivière.
• 19 au 23 février :
semaine de l’hôtellerie-restauration
Cité des Métiers, Rouen, 14h à 18h.
Exposition, vidéos, démonstrations, mini-conférences
et rencontres avec des professionnels, en
partenariat avec le FAFIH et le CRPFIH.
Le 20 février : métiers de la cuisine.
Le 21 février : métiers de la salle/distribution.
Le 22 février : métiers de l’hébergement et du casino
Inscription recommandée auprès de la cité des
Métiers.
Le 23 février toute la journée place St Marc à
Rouen : bus de promotion ”Des métiers, un avenir“,
espace entretien avec des professionnels,
bourse Tremplin avenir.
• 27 février : les métiers de la gendarmerie
Rouen, cité des Métiers, 14h30 à 17h30
Inscription obligatoire auprès de
la cité des Métiers. ■
Pour en savoir plus :
Cité des Métiers de Haute-Normandie,
boulevard de l’Europe, 76100 Rouen,
02.32.18.82.80. Ouvert du lundi au
vendredi de 12h à 18h et le samedi de
9h30 à 12h30. Accès libre et gratuit.
© CAPE
© IRQUA NORMANDIE
PRÈS DE
CHEZ VOUS A
TERRITOIRES
■ Bernay . coupe Georges Baptiste
Le 30 janvier au lycée Clément Ader de Bernay a eu lieu la
finale régionale de la coupe Georges Baptiste, concours du
serveur le plus stylé. Une vingtaine de candidats venus de
plusieurs lycées de la région, ont confronté leurs talents lors
d’épreuves écrites et pratiques. Suivra une finale nationale
à Paris d’ici quelques semaines. Unanimement reconnue par
la profession, la coupe Georges Baptiste est une distinction
particulièrement importante sur le CV d’un jeune serveur.
■ Vernon . gymnase du Grévarin
Le 27 janvier, le gymnase du Grévarin de Vernon a été inauguré
en présence d’Alain Le Vern. Plusieurs mois de travaux
ont permis de réhabiliter l’ensemble et d’augmenter sa
superficie de 650 m2 . Il a été financé dans le cadre du contrat
de la communauté d’agglomération des Portes de l’Eure
(financement Région : 600 000 €, sur un coût global de près
de 2 M€ HT). Nouvelle façade en partie vitrée, équipements
et revêtements neufs, le nouvel équipement peut accueillir
1 500 spectateurs,
soit deux fois plus que
l’ancien gymnase. De
quoi donner des ailes
aux joueurs de handball
du SMV Vernon/
Saint-Marcel.
■ Gonfreville l’Orcher . énergie bois
La société CRAM Entreprise, retenue par la Ville de Gonfreville
l’Orcher, vient de démarrer les travaux de réalisation d’une
unité de production de chaleur ultra-performante fonctionnant
au bois. Celle-ci alimentera divers logements et bâtiments
communaux puis dans un deuxième temps le centre nautique,
un collège et une résidence pour personnes âgées. Ce procédé
devrait permettre de réduire sensiblement le dioxyde de carbone
relâché dans l’atmosphère et engendrer une réduction
substantielle de la facture de chauffage. Ce projet est notamment
soutenu par la Région et l’Europe.
■ Evreux . lycée Modeste Leroy
Le 17 janvier a eu lieu au lycée hôtelier Rabelais d’Hérouville
Saint Clair, l’épreuve finale et la remise des prix du concours Bien
manger en Normandie, organisé par l’Institut régional de la qualité
alimentaire (IRQUA). Ce concours consiste à créer un menu complet,
sain, original et équilibré, valorisant les produits régionaux,
pour moins de 2 euros. Le jury composé de diététiciens, pédiatres,
gestionnaires d’établissement, professionnels de l’agroalimentaire
a sélectionné les dix meilleurs dossiers. A l’issue de l’épreuve
finale, Fabrice Goblet, chef de cuisine au lycée Modeste Leroy
d’Evreux, est arrivé à
la 2e place.
Le 1er prix a été attribué
à Paulo Ferreira, chef
de cuisine au lycée Jean
Monnet de Mortagneau-Perche
(Orne). Bon
Les deux finalistes
appétit aux élèves !
4 N°50 Février 2007
Journal d’information de la Région Haute-Normandie 5

ACTIONS RÉGION ACTIONS RÉGION
■ LYCÉE
Visite au lycée Malraux de Gaillon
Le lycée André Malraux de Gaillon dispose désormais d’une cuisine neuve. L’ensemble des locaux
(hall de cuisson, laverie, local déchets, préparation froide, vestiaires, réserves, chambres froides,
bureau du chef, salle de repos, lingerie…) a été restructuré. Coût des travaux pour la Région
(équipements compris) : 1,32 million d’euros. Cette nouvelle cuisine a été inaugurée le 12 janvier
dernier. Zoom sur ce lycée qui propose des dispositifs pédagogiques particuliers.
Le lycée André Malraux accueille 653 élèves
cette année. La particularité de ce lycée selon
son proviseur, Michel Lesage, est l’apprentissage
des langues valorisé au moyen de dispositifs
pédagogiques innovants. Le lycée Malraux a abandonné
le système d’apprentissage LV1 et LV2 et
fonctionne depuis deux ans avec le système LVAB. A
leur arrivée en Seconde, les élèves voient leurs compétences
évaluées dans les deux langues qu’ils ont
étudiées au collège (expression et compréhension
de l’oral et expression et compréhension de l’écrit).
Au vu des résultats, les enseignants constituent des
groupes de compétences cohérents de 24 élèves en
moyenne. Chaque langue est donc enseignée dans
les mêmes conditions et le même nombre d’heures,
sans priorité aucune.
Une Seconde européenne espagnole
Autre projet du lycée : la création d’une Seconde
européenne espagnole. L’objectif est la maîtrise de
la langue à un très haut niveau mais aussi la connaissance
approfondie du pays et de sa civilisation,
la dynamisation des échanges et des partenariats
avec des établissements étrangers (par exemple, le
lycée a accueilli pendant plusieurs jours des élèves
chiliens). Un enseignant d’histoire-géographie a
d’ailleurs été certifié ”discipline non linguistique
espagnol“. Il assurera donc ses cours en espagnol.
Ouverture prévue de cette classe européenne à la
rentrée 2008.
Inauguration de la cuisine par Alain Le Vern
Des élèves de
Seconde encadrés
L’autre particularité
du lycée concerne les
Secondes (ils sont 251
cette année) avec la création
il y a deux ans d’une
classe de Seconde uniquement
composée de
redoublants. ”Nous nous
sommes aperçus qu’il
existait d’importants problèmes
parmi les élèves de
Seconde (démotivation,
absentéisme…)”, explique
Michel Lesage. Le taux de
redoublement en Seconde
(24,6%) est d’ailleurs plus important que la moyenne
dans l’académie (17,7%).
Un dispositif particulier a donc été mis en place à
la fin de l’année scolaire 2004-2005 : une classe
de redoublants pouvant accueillir 24 élèves. Il ne
s’agit évidemment pas de stigmatiser les élèves en
difficulté mais bien de les faire progresser. Cette
année, cette classe accueille 20 élèves. Choisis
l’an dernier par leur professeur principal, ils ont
également rencontré, collectivement et individuellement,
la conseillère d’orientation-psychologue.
Certains élèves ont progressé de façon remarquable
(5 points supplémentaires de moyenne générale).
Mais, selon Michel Lesage, ”l’intérêt de cette classe
sera mesurable lors des résultats du baccalauréat.
Les premiers élèves ayant bénéficié de ce dispositif
sont en effet en Terminale cette année“. Autre encadrement
spécifique pour les Secondes : la mise en
place d’un système de tutorat. Une trentaine d’élèves
en bénéficie cette année : chacun est encadré
par un enseignant, un conseiller pédagogique ou un
assistant d’éducation. ■
RAPIDO
NOUVELLE LIVRAISON
POUR LE LYCÉE FLAUBERT
Fin février, pendant les vacances scolaires,
le bâtiment A du lycée Gustave Flaubert de Rouen
sera “remis en service” après un vaste chantier
de réhabilitation.
Avec une nouvelle cuisine et une salle
d’habillement dévolues au lycée professionnel,
des salles d’informatique et d’arts plastiques
et d’autres salles banalisées dont certaines
sont destinées aux cours de physique-chimie,
ce grand bâtiment a connu une restructuration
globale aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur.
L’étanchéité de la galerie de liaison, qui raccorde
le bâtiment F aux bâtiments C et D, a été
également refaite.
Après cette livraison, ce sont les bâtiments C et D
qui vont, à leur tour, être totalement restructurés.
Le coût de ces travaux, entièrement financés par
la Région, est de 18,77 millions d’€.
DES FORMATIONS POUR
LES PROFESSIONNELS DU TOURISME
Dans le but de professionnaliser des prestataires
touristiques qui doivent se positionner sur un
marché de plus en plus concurrentiel, une charte
partenariale a été signée fin 2006 par le Président
de Région et le Préfet de Haute-Normandie
pour élaborer un plan de formation continue et
spécifique destiné aux professionnels du tourisme.
Cet engagement s’est traduit début 2007 par
un financement de plus de 80 000 € de la
Région Haute-Normandie au bénéfice du “CLIC”
(structure organisatrice du programme de
formation). Ces décisions permettent aujourd’hui
de proposer à plus de 300 professionnels du
tourisme de Haute-Normandie, une offre de
formation adaptée à leurs attentes. 46 sessions
sont proposées en Haute-Normandie.
Offre consultable sur www.clic-tourismenormandie.com
LES PORTS RÉGIONAUX EN CONGRÈS
A l’occasion du premier congrès de la Fédération
des ports régionaux et locaux de la Manche,
les 1 er et 2 février à l’Hôtel du Département des
Côtes d’Armor, ont été adoptés les statuts de
l’Association des ports locaux de la Manche.
S’appuyant sur un réseau de partenaires
français, britanniques et belges, elle entend
favoriser les coopérations entre ces ports afin
de répondre aux multiples défis auxquels ils
sont aujourd’hui confrontés : adaptation aux
règlements européens, pression foncière, respect
de l’environnement, promotion de l’activité
commerciale…
Le congrès de lancement de la Fédération des
ports régionaux et locaux de la Manche est
organisé dans le cadre du projet Arc Manche.
■ ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
La santé prend ses quartiers sur le campus
Installé dans le quartier Martainville à Rouen, le campus santé comprend la faculté de médecine et de pharmacie et l’Institut régional de formation paramédicale
(IRFP). Un nouveau bâtiment de 4 500m 2 va être construit pour accueillir à la rentrée 2008, 2 200 étudiants en médecine et pharmacie.
Le projet d’extension de la faculté
de médecine et de pharmacie
a pour but de faire face à un
nombre d’étudiants en constante
augmentation. La réforme de la 1ère
année de formation de professions
de santé (qui propose des enseignements
communs à certaines professions
de santé en première année) et
la progression du numerus clausus (le
nombre fixe d’étudiants admis dans
le cursus chaque année ) expliquent
cette augmentation des effectifs.
Le nouveau bâtiment comprendra des
salles de cours et quatre amphithéâtres
: il pourra accueillir 2 200 étudiants
à la rentrée 2008. Les travaux
devraient démarrer en juin prochain.
Coût prévu de l’opération pour la
Région qui en est le maître d’ouvrage
: plus de 11,5 millions d’euros
(Département de Seine-Maritime : 2,3
millions d’euros, Etat : 485 000 euros).
Inaugurés en 1999, les 38 000m 2
de locaux actuels ont été construits
“Nous savions avec mes camarades
qu’il existait des aides de la Région
que nous avons donc contactée.
Nous avons ensuite obtenu les renseignements
sur Région sans frontières.
Vu notre motivation, avec ou sans le
dispositif, nous serions allées au Burkina
par la Région en partenariat avec le
Département de Seine-Maritime et la
Ville de Rouen.
Une culture commune aux
professions de santé
Depuis septembre 2005, le quartier
Martainville abrite également l’Institut
régional de formation paramédicale
(IRFP) qui regroupe 11 écoles paramédicales
du CHU : ambulanciers, aidessoignants,
auxiliaires de puériculture,
cadres de santé, infirmiers, infirmiers de
spécialité (anesthésistes, bloc opératoire,
puériculture, soins d’urgence) techniciens
supérieurs en imagerie médicale
et radiologie thérapeutique, masseurskinésithérapeutes
et sages-femmes.
D’une surface de 10 000 m 2 , l’IRFP
accueille actuellement 1 000 étudiants,
100 enseignants et personnels
administratifs. Le bâtiment comprend
37 salles de cours, 16 salles de travaux
pratiques, un centre de documentation
et d’information et 6 amphithéâtres.
Faso mais grâce à
Région sans frontières,
notre action a été plus
efficace car cela nous
a permis d’emmener
du matériel“, explique
Elodie Maurouard, élève
à l’Institut de formation
des soins infirmiers de
la Croix rouge à Bois-
Guillaume. Avec cinq
autres camarades, elle
a passé cinq semaines
dans un dispensaire à Tikaré dans
le cadre d’un stage hospitalier. A leur
retour, les jeunes femmes ont fondé
une association pour mener à bien des
actions de prévention, offrir du matériel
médical au pays et aider d’autres jeunes
à s’y rendre.
Le chantier a duré onze mois, financé
par le contrat Etat-Région à hauteur de
5,6 millions d’euros, sur un total de 15
millions d’euros.
Outre sa participation à la construction
des locaux, la Région financera
dès le 1 er juillet prochain le fonctionnement
de l’IRFP : une nouvelle
compétence des Régions depuis trois
Jusqu’en Chine
“Région sans frontières était une condition
importante pour aller en Chine car il
faut savoir que là-bas en tant qu’Européen
on a droit à un tarif spécial européen
: ainsi, le loyer est tout de suite plus
cher“, indique Charles Devaux, un jeune
étudiant de l’Ecole supérieure d’électronique
de l’Ouest (Angers) domicilié
ans. Avec ces deux équipements, constituant
à proximité du CHU un espace
régional des professions de santé, le
site de Martainville sera à terme une
référence dans le dispositif régional
de formation et un véritable pôle de
santé dédié à l’enseignement, à la formation
professionnelle, aux soins et à
la recherche. ■
■ EGALITÉ DES CHANCES
Bougez jeunesse !
Depuis son avènement à la rentrée 2005, le dispositif destiné à la mobilité des jeunes, Région sans frontières, a trouvé un bon rythme de croisière.
Avec une majorité de séjours d’études, suivis par des stages en entreprise, près de 2 000 projets ont déjà été soutenus par la Région.
Elodie Maurouard (4 e en partant de
la gauche) au Burkina Faso
Charles Devaux en Chine
à Yvetot. Après trois mois de cours
intensifs de mandarin dans une école
franco-chinoise basée à l’Alliance française
de Shanghai, le futur ingénieur a
dû trouver un stage en entreprise, ce
qui n’est pas évident, ce concept n’existant
pas dans le pays le plus peuplé du
monde. ”Voir leur façon de vivre, découvrir
un maximum le pays a été une expérience
fondatrice, poursuit Charles. Que
ce soit à Shanghai ou dans la campagne,
j’ai découvert une culture complètement
différente, une façon de voir les choses
qui n’a rien à voir avec la nôtre.“ ■
Contact : Région Haute-Normandie,
Service Vie lycéenne et étudiante,
02.32.76.86.00 (boîte vocale)
courriel : svle-aideinternationale@
cr-haute-normandie.fr
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Journal d’information de la Région Haute-Normandie 7

© Fabrice Chillet/Département 76
ACTIONS RÉGION DOSSIER
■ CINÉMA
Haute-Normandie, terre de cinéma
Bon crû 2006 pour le Pôle Image Haute-Normandie. En effet, de nombreux films aidés dans le cadre de la politique
de soutien au cinéma et à l’audiovisuel ont été récompensés en 2006 dans divers festivals. Petit bilan d’une
structure régionale qui tourne fort avec une trentaine de films réalisés en Haute-Normandie l’année passée.
La vie des films soutenus par le
Pôle Image ressemble parfois à un
roman. Ainsi El Cantor de Joseph
Morder, tourné au Havre, a reçu le LIA
Award 2006 au Festival international
de Jérusalem. Avril du jeune réalisateur
Gérard Hustache Mathieu, diffusé en
avril prochain sur Canal +, s’est vu décerné,
quant à lui, le prix de la fondation
Diane et Lucien Barrière.
Les courts métrages ne sont pas en reste :
Bonbons au poivre de Marc Fitoussi sera
peut-être nominé aux Césars. La comédienne
Chantal Banlier a d’ores et déjà
reçu le prix d’interprétation féminine au
Festival de Clermont-Ferrand, la Mecque
du court métrage. Les Volets de Lyèce
Boukhitine a décroché pas moins de
trois prix dans divers festivals dont le prix
Sophie Quinton avec Miou-Miou sur le tournage d’Avril à Rouen
de la meilleure œuvre au festival ”Off
Courts“ de Trouville et sera peut-être en
lice aux prochains Césars.
Les films soutenus en 2006
De la bourse à la première œuvre aux
longs métrages, sans oublier les documentaires,
le Pôle Image a soutenu en
2006 quelque vingt projets, comme
Ma vie à l’hôtel, un documentaire signé
Valérie Denesle ou bien encore un
long métrage événement sur Jacques
Mesrine, que Jean-François Richet vient
réaliser en partie dans notre région en
mai prochain.
Côté accueil de tournages, 29 films
ont été tournés en 2006 en Haute-
Normandie, dont 5 longs métrages,
3 films publicitaires et 6 des 8 téléfilms
tirés de nouvelles de Guy de Maupassant
dont il sera question dans le prochain
numéro de Ma Région.
Clermont Ferrand
Du 26 janvier au 3 février, se tenait la nouvelle
édition du Festival du court métrage
de Clermont Ferrand où 65 films étaient
sélectionnés pour la compétition officielle,
dont Charell de Michaël Hers (tourné
en 2006 et d’une durée de 45 mn). Produit
par les films du Dimanche et les films de
la Grande Ourse, Charell a bénéficié du
soutien du Pôle Image Haute-Normandie
en partenariat avec le Centre national de
la cinématographie (CNC). ■
Contact : Pôle Image Haute-
Normandie, 02.35.70.20.21
Tournage de Miss Harriet du côté de Cany-Barville Tournage au Havre de El Cantor de Joseph Morder
© Jean-Pierre Sageot
LE CHIFFRE DU MOISA
293
C’est le nombre de jours de
tournage comptabilisés en
Haute-Normandie par le Pôle
Image pour 2006.
Soit l’équivalent de 47 semaines
de présence pour des équipes
de cinéma ou de télévision venues
tourner dans notre région.
Les retombées économiques
(location de matériel, hôtels,
restaurants...) sont estimées
à 1,16 million d’€, sans compter
la valorisation de l’image de
la région.
© Heka agence photo
■ RECHERCHE ET INNOVATION
L’avenir s’invente en Haute-Normandie
Quel est le point commun entre la découverte de matériaux de construction biodégradables, l’optimisation énergétique des moteurs d’avions et
d’automobiles, l’élaboration de produits de nutrition répondant aux besoins des personnes âgées, la mise au point de médicaments pour lutter contre
les maladies neurodégénératives (du cerveau), le lancement d’une nouvelle gamme de produits fromagers, l’analyse topographique laser des falaises
côtières ? La recherche et l’innovation, bien sûr ! Et aussi le fait que tous ces projets ont bénéficié d’un soutien direct ou indirect de la Région Haute-
Normandie...
Même si elles semblent à première vue éloignées des
citoyens, la recherche et l’innovation ont des applications
concrètes perceptibles au quotidien. Que ce
soit dans l’automobile, l’aéronautique et spatial, la chimiebiologie-santé,
les sciences sociales ou les sciences de l’environnement,
la recherche haut-normande possède une belle
renommée : de nombreux laboratoires, centres et instituts de
recherche haut-normands (publics ou privés) sont largement
reconnus au-delà des frontières régionales. Dernier exemple
en date, le rayonnement mondial du laboratoire international
associé Samuel de Champlain. Créé en novembre 2006,
il pérennise un partenariat de quinze années entre l’unité de
recherche haut-normande du professeur Hubert Vaudry et
l’Institut québécois Armand-Frappier de Montréal.
Pourtant, comparé à d’autres régions françaises, le poids
du secteur recherche est relativement faible en Haute-Normandie.
Pour cette raison, la Région se mobilise depuis de
nombreuses années aux côtés des établissements d’enseignement
et de recherche. Pour que les progrès de demain
(voiture écologique, médicaments, moteurs, nacelles
d’avion, conservation des aliments...) continuent à s’inventer
en Haute-Normandie.
8 N°50 Février 2007
Journal d’information de la Région Haute-Normandie 9

© Marie-Hélène Labat
DOSSIER
■ RECHERCHE ET INNOVATION
Les clés du futur
Essentielles pour inventer les nouvelles technologies et savoir-faire, la recherche et l’innovation ont aussi un fort potentiel en matière de développement
économique : elles sont synonymes de compétitivité, de croissance et de création d’emplois à haute valeur ajoutée. Consciente de l’importance
des enjeux, la Région Haute-Normandie soutient la recherche et les chercheurs à de multiples niveaux.
“Face au développement de
géants économiques comme la
Chine et l’Inde, la principale ressource
dont nous disposons est l’intelligence,
souligne Alain Le Vern. C’est
le meilleur atout contre les délocalisations.
La matière grise est aujourd’hui
et plus encore demain notre richesse.
Cela implique des efforts de grande
ampleur en faveur de la recherche, de
l’innovation, de l’enseignement supérieur
et de la formation.”
Pour favoriser la présence et le
renouvellement de matière grise
sur son territoire, la Région travaille
autour de quatre grands objectifs :
encourager l’implantation d’activités
et d’emplois nouveaux en recherche-développement,
renforcer les
compétences des laboratoires et
entreprises, développer de nouvelles
capacités de recherche, faciliter les
liens entre la recherche, l’économie
et la société.
Figurant en bonne place dans les
priorités du Schéma régional de
développement et d’aménagement
du territoire (SRADT) adopté par
l’assemblée régionale le 11 décembre
2006, le développement de la
recherche est aussi un thème fort du
contrat de projets Etat-Région qui
engage d’importants financements
publics en Haute-Normandie pour la
période 2007-2013.
Des chercheurs bien
dans leur région
Tant dans les laboratoires publics
que dans les centres de recherche
des entreprises, la Haute-Normandie
a besoin d’encourager la venue et le
maintien de jeunes chercheurs confirmés.
Pour ce faire, elle a notamment
réformé en 2006 son dispositif
d’aide aux doctorants afin de
le rendre plus attractif. Désormais
les “allocataires Région” bénéficient
durant trois ans d’un véritable salaire
mensuel leur apportant une couverture
maladie et maternité et leur permettant
de cotiser pour leur retraite.
En 2007, 25 nouvelles allocations
régionales de recherche seront attri-
buées. La Région vient également
de créer l’allocation post-doctorale
de recherche, pour attirer en région
de jeunes chercheurs prometteurs
expatriés.
A ces dispositifs 100% Région,
s’ajoutent d’autres bourses cofinancées
par de grands organismes
de recherche (CNRS, INSERM...) ou
des entreprises (exemple : la bourse
régionale industrielle) pour aider les
jeunes chercheurs à mener à bien
leur projet. Nicolas Aubert a par
exemple bénéficié de cette bourse
régionale industrielle pendant la préparation
de sa thèse au laboratoire
de neuro-endocrinologie cellulaire
et moléculaire (INSERM U413) de
Mont-Saint-Aignan. Il a passé ces
trois ans au Centre international de
toxicologie (CIT) d’Evreux qui réalise
des tests pré-cliniques sur des
molécules (c’est-à-dire avant qu’elles
soient testées chez des êtres
humains). Résultat, depuis juin dernier,
il a été embauché au CIT où il
est directeur d’études.
Pour rendre la Haute-Normandie
attractive et compétitive, l’autre
priorité de la Région est d’assurer
l’implantation des équipes de
recherche dans des espaces fonctionnels
et appropriés. Ainsi la collectivité
financera l’agrandissement
du CERTAM (Centre d’étude et de
recherche technologique en aérothermique
et moteur) sur le technopôle
du Madrillet, de même que la
construction d’un bâtiment neuf de
recherche en neurosciences à Mont-
Saint-Aignan. La Région a aussi
décidé de soutenir les projets du
Centre de ressources du musée
national de l’Education à Rouen, du
Centre technologique et de recherche
”site de sécurité sanitaire et environnementale”
à Evreux, ou encore du
futur Pôle ingénieurs et logistique à
l’Université du Havre.
Une meilleure synergie entre
recherche publique et privée
En partenariat avec les universités
et grandes écoles, la Région a initié
la création des ”grands réseaux
de recherche“ (GRR) qui articulent
désormais le paysage de la recherche
en Haute-Normandie. En adéquation
avec les filières économiques
régionales d’excellence, les grands
réseaux de recherche identifiés
concernent les thématiques énergie-électronique-matériaux,chimiebiologie-santé,
sciences de l’environnement,
analyses et gestion des
risques, transport-logistique-modélisation,
végétal et agro-ressources
ou encore culture et société.
Comme le souligne Fabienne Petit,
co-responsable du laboratoire de
microbiologie du froid (Institut de
recherche et d’enseignement des
sciences de l’environnement) à
Mont-Saint-Aignan, et co-initiatrice
du GRR sciences de l’environnement,
analyses et gestion des risques : ”Ce
type de réseau suscite le partenariat.
Tout le monde travaille ensemble :
des écologistes, des sociologues, des
hydrologues, des géographes, des économistes…
Les différents chercheurs
peuvent répondre ensemble à des programmes
multidisciplinaires nationaux
ou européens. Nous pouvons réunir nos
forces. Grâce au financement d’équipements
de pointe mais aussi grâce à
l’aide apportée pour nous structurer,
la Région est un véritable moteur. Tout
cela crée une forte dynamique régionale,
qui attire de nombreux chercheurs
d’autres régions.”
Cette synergie entre les acteurs de
la recherche fondamentale et appliquée,
entre laboratoires, instituts
et centres techniques, offrira un
véritable terreau pour l’innovation
dans les laboratoires mais aussi les
entreprises notamment dans le cadre
des pôles de compétitivité régionaux
Mov’éo, Logistique Seine Normandie,
ou encore le futur pôle Galimmed,
porté par la technopôle Chimie biologie
santé (CBS).
Encourager la création
d’activités et d’emplois
Le projet de ”Budgetbox“ et la création
de l’entreprise de Pierre Lebel
et Gautier Dhaussy n’auraient peutêtre
jamais vu le jour sans l’accompagnement
de l’incubateur régional
Acceval (qui a pour mission de favoriser
l’éclosion de nouveaux projets).
Pierre Lebel et Gautier Dhaussy ont
remporté le premier prix du concours
2006 ”Entreprendre, c’est votre
affaire“, dans le cadre de leurs études
à l’Ecole supérieure de commerce
de Rouen, avec leur projet innovant
Budgetbox, nouveau service destiné
aux clients des grandes surfaces.
Aujourd’hui en 3 e année, les deux
étudiants bénéficient d’un aménagement
de leur études pour pouvoir
continuer à développer leur projet.
Ils ont reçu une bourse technologique
régionale de la Région Haute-
Normandie et une aide financière
d’OSEO.
Acceval, l’incubateur régional dédié
aux créateurs d’entreprises innovantes
et cofinancé par la Région, les a
conseillés en amont du projet et les
a aidés tout au long du processus
de création : ils ont pu financer
un prototype, développer le marketing,
profiter de l’expérience d’autres
créateurs. Leur entreprise devrait voir
le jour au premier trimestre 2007.
Pour favoriser le développement
technologique et la création d’ac-
© ESITPA
tivités nouvelles, la Région encourage
les entreprises haut-normandes
et spécialement les PME dans leur
démarche d’innovation.
Depuis six ans, elle mène un partenariat
fructueux avec OSEO (organisme
public de financement de l’innovation
et de la création d’activités
innovantes) qui l’a conduit à soutenir
près d’une centaine de PME innovantes.
La société Tactys a ainsi été
accompagnée dès sa création pour
le développement de son projet de
clavier à commande tactile destiné
au marché médical.
Ce partenariat doit s’intensifier
notamment dans le cadre de la mise
en place en 2007 de l’Agence régionale
de l’innovation, chargée d’impulser
une nouvelle dynamique et
de mieux accompagner les projets
innovants des entreprises.
Préparer l’avenir
En complément de son appui à la
recherche, au développement technologique
et à l’innovation, la collectivité
apporte son soutien à des
projets d’envergure qui positionnent
la Haute-Normandie dans l’économie
de demain. On peut retenir quelques
projets importants :
• Innov-Comb : création d’un centre
de recherche et d’innovation d’en-
Préparation des échantillons de sols
au laboratoire BioSol de l’Esitpa
LE SAVIEZ-VOUS ? A
vergure européenne visant à réduire
la consommation et les émissions
des moteurs d’avion, associant des
grandes écoles, des entreprises et le
CORIA (Complexe de recherche interprofessionnel
en aérothermochimie).
• Centre de ressources mesurant
les interférences dues aux champs
électromagnétiques entre composants
électroniques (des applications
directes au bénéfice de PME et grandes
entreprises telles Thalès, Renault,
Valéo sont en vue).
• Transsolid : projet scientifique et
technique ayant pour but de limiter
les nuisances sonores liées aux vibrations
dans l’automobile. Regroupe
des industriels et le CEVAA (Centre
d’essais vibro-acoustiques pour
l’automobile).
• Flower : pari industriel associant le
CERTAM et des entreprises, et consistant
à mettre au point un moteur
innovant économe et moins polluant
(projet Mov’éo).
Fin 2006, la Région a également
accompagné SNECMA Moteurs pour
le transfert et le regroupement à
Vernon de ses capacités de développement
d’un nouveau mode de
propulsion pour les satellites. De
quoi conforter le site de l’Eure dans
sa position stratégique à l’échelle
européenne voire mondiale. ■
En Haute-Normandie, l’équivalent de 6 200 personnes travaillent au quotidien sur
des projets de recherche et développement : 2 700 chercheurs et 3 500 ingénieurs,
techniciens et administratifs. ■
ZOOMS A
DOSSIER
Soutien aux TIC :
également une priorité
Facteur de développement
économique et territorial, le soutien
aux technologies de l’information et
de la communication (TIC) constitue
une autre priorité régionale.
Dans une logique d’accès aux
services publics numériques,
la Région poursuit son effort
d’accompagnement des
collectivités locales (Départements,
Agglomérations) pour la mise en
place de réseaux haut débit.
La Région encourage et accompagne
aussi le développement de nouveaux
usages et services numériques, en
particulier axés sur la formation :
réseau haut débit dédié à la
recherche et l’enseignement
supérieur (SYRHANO), plates-formes
d’accès à la téléformation (P@T),
centre de ressources des espaces
publics numériques, télémédecine,
e-administration régionale...
L’ESITPA ausculte
le végétal
Avec le projet de grand réseau de
recherche ”végétal, agronomie,
valorisation des agro-ressources“,
la Haute-Normandie fait un
nouveau pas dans la recherche
en agriculture et agro-industrie.
Grande école d’ingénieurs en
agriculture, agro-alimentaire,
environnement et aménagement
du territoire, l’ESITPA est un des
acteurs clés de ce réseau. Grâce à
ses 4 laboratoires et à de nombreux
partenariats avec les universités
de Rouen et du Havre, elle se
mobilise depuis plusieurs années,
avec le soutien de la Région, sur
des activités de recherche. Parmi
ses thèmes de prédilection: le
développement de matériaux
biodégradables issus de produits
agricoles, les biocarburants,
l’impact des polluants sur la
qualité des sols. L’ESITPA prévoit
même de doubler ses équipes de
chercheurs à l’horizon 2010. D’ici
là, elle aura regroupé ses activités
(actuellement réparties entre Valde-Reuil
et Rouen) à Mont-Saint-
Aignan, dans des locaux neufs
cofinancés par la Région.
10 N°50 Février 2007
Journal d’information de la Région Haute-Normandie 11

© EPCC/Heka agence photo
EXPRESS RÉGIONAL EXPRESS RÉGIONAL
Je ne veux
pas de pub
mais je veux
Ma Région !
Vous ne recevez pas Ma Région ? Peut-être est-ce à cause du
bel autocollant placé sur votre boîte aux lettres qui informe
que vous ne souhaitez pas recevoir de prospectus et autres
papiers publicitaires. Peut-être aussi est-ce dû au hasard…
ou à une mauvaise distribution du journal de la Région Haute-
Normandie. Pour y remédier, faites donc un petit signe au
distributeur : un autocollant “Je veux recevoir Ma Région” est
offert sur simple demande. Pour l’obtenir, il suffit de contacter
le service Communication de la Région par téléphone, courrier
ou courriel en précisant vos coordonnées.
Contact : Région Haute-Normandie
Service communication - 5, rue Robert Schuman
BP 1129 76174 Rouen Cedex 1
Tél. 02.35.52.56.82 ou 02.35.52.57.06
Courriel: communication@cr-haute-normandie.fr
ZOOM ASSO A
L’Opéra de Rouen
Haute-Normandie
Alain Le Vern préside
désormais l’établissement
public de
coopération culturelle
(EPCC) Opéra
de Rouen/Haute-Normandie.
Le président
de la Région a été
élu par les membres
du conseil d’administration
le 20 décembre. Il succède au maire de Rouen
et devient président de l’EPCC pour la période 2007-2010.
Durant ces trois années, il est prévu de rénover les loges et
l’administration, d’aménager une nouvelle billetterie et de
restructurer la salle. L’ambition d’Alain le Vern est de favoriser
à la fois la diffusion artistique sur l’ensemble du territoire
haut-normand et l’excellence de la programmation.
Créé en 2004, l’EPCC Opéra de Rouen/Haute-Normandie
réunit l’Etat (Direction régionale des affaires culturelles),
la Région, les Départements de l’Eure et de Seine-Maritime
et la Ville de Rouen.
Comment est organisé Emplois en Seine 2007 ?
Le salon propose des emplois essentiellement
sur le territoire haut-normand et dans
quelques autres régions. Les candidats peuvent
télécharger sur le site d’Emplois en Seine 2007,
avant de se rendre au salon, un guide recensant
toutes les annonces des recruteurs.
Il est mis en ligne dès le 15 février ou disponible
en version papier à l’entrée du salon. Ces offres
d’emploi sont classées par arrondissement :
Bernay, Evreux, Rouen, Le Havre, Dieppe, Les
Andelys. Dans les quelques mois qui suivent le
salon, les candidats peuvent encore déposer
leur CV sur le site d’Emplois en Seine 2007 et
consulter le guide des offres d’emploi.
Quelles sont les nouveautés du salon cette année ?
Pour la première fois, le salon se déroule au mois
de mars et non au mois de décembre.
Les candidats intéressés par des emplois
saisonniers et des contrats d’apprentissage pour
l’été devraient donc être plus nombreux. Enfin,
afin que tous les Haut-Normands et les candidats
des régions limitrophes puissent se rendre au parc
Expo de Rouen, des cars sont mis gratuitement à
leur disposition pendant les deux jours du salon :
10 lignes assureront l’aller-retour*.
Depuis début 2006,
dans le cadre de
sa politique en faveur des énergies
renouvelables, la Région finance
l’acquisition par les particuliers
de systèmes de chauffage au bois:
poêles à bois (à bûches, granulés,
plaquettes) ou appareils de chauffage
central (chaudières à bûches,
granulés, bois déchiqueté.
L’appareil doit répondre
à certaines normes et
afficher un haut rendement
énergétique.
L’aide s’élève à 30%
QUESTIONS À...
MICHEL LEFÈVRE, Secrétaire général de Carrefours pour l’emploi et commissaire
du salon Emplois en Seine 2007 qui se déroulera les 15 et 16 mars prochain
au parc Expo de Rouen. 200 entreprises sont attendues pour cette 3 e édition. En 2005,
12 000 visiteurs sont venus rencontrer les entreprises et 1 600 recrutements ont été
réalisés. La Région est partenaire de ce salon dont l’entrée est libre, aux côtés de
l’Agglo de Rouen, du Département de Seine-Maritime et du Fonds social européen.
Le poêle à bois
Quels sont les impacts du salon sur l’emploi ?
1 candidat sur 10 trouve un emploi (en
CDI ou en CDD) après le salon. Pour ceux
qui n’ont rien trouvé, l’impact du salon est
quand même positif : le fait de se déplacer
et de rencontrer des recruteurs (en moyenne
3 CV déposés par candidat) leur redonne
confiance en eux. Le salon crée une véritable
dynamique. Ce qui est important, c’est tout
le travail effectué en amont du forum : il
faut que le candidat soit bien préparé pour
optimiser sa rencontre avec le recruteur de
l’entreprise. L’idéal est que son CV soit prêt et
qu’il vienne avec une idée précise de ce qu’il
cherche. Sinon, il peut toujours rencontrer
sur place un conseiller ANPE pour l’aider dans
ses recherches ou dans la rédaction de son
CV. Par ailleurs, des photocopieuses sont
accessibles gratuitement. Mais il faut savoir
qu’un recruteur peut rencontrer jusqu’à 1 000
personnes dans la journée. Une candidature
bien préparée, c’est donc l’assurance que
l’entretien se passera bien.
*départs depuis Le Havre, Fécamp, Eu-Dieppe, Abbeville, Beauvais,
Mantes, Evreux, Verneuil-sur-Avre, Lisieux, Caen. Inscription obligatoire au
02.35.14.38.83
© Bruno Husquin
du coût de l’équipement, plafonnés
à 700 € pour les poêles et
3 000 € pour les chaudières. La
Région soutient également l’installation
de chauffages au bois à
usage collectif.
Contact Région :
service Environnement,
02.35.52.57.91
© IRQUA-Normandie
RÉSULTATS DU JEU A
Avez-vous gagné un cabas Région ?
Voici les résultats du jeu paru dans Ma Région du mois dernier. Les gagnants re-
cevront d’ici quelques semaines leur cabas Région par courrier à leur domicile.
Pour gagner, il fallait répondre :
1-> Une éolienne fonctionne avec le vent.
2-> Diminuer la température du chauffage
de 1°C fait économiser 7% sur
la facture : vrai.
3-> Une voiture de grosse cylindrée ou
un 4x4 émet 2 fois plus de CO 2 (gaz à
effet de serre) qu’une petite voiture :
vrai.
4-> Les ampoules basse consommation
consomment 4 à 5 fois moins
qu’une ampoule classique.
LE GESTE ÉCO-CITOYEN A
Manger local, c’est bon...
pour la planète
Cidre, pommes, beurre, fromage…
La Normandie, terre fertile dotée d’un
climat favorable aux cultures, a bâti sa
réputation sur des produits délicieux.
Mais, en 2007, préférer des produits locaux
va bien au-delà de la seule gourmandise.
C’est un geste pour la planète !
a C’est raccourcir le circuit entre le
producteur et le consommateur et, ce
faisant, économiser beaucoup d’énergie sur
le transport et la chaîne du froid.
a C’est bénéficier de produits de qualité,
à la ”traçabilité“ parfaite.
a C’est encourager des modes de
production ”durables“, qui préservent
les paysages, l’eau, le sol, les ressources
naturelles…
a C’est assurer la
pérennité d’activités
économiques utiles sur
notre territoire.
a C’est faire vivre
des savoir-faire et des
produits originaux.
Les produits de Normandie
sont innombrables :
pommes, poires, légumes
divers, harengs, coquilles
Saint-Jacques, huîtres et
autres produits de la mer, produits laitiers,
volailles, viandes, pain… Pour les reconnaître,
il suffit de savoir lire l’étiquette car
l’origine des produits y est généralement
mentionnée. Certains bénéficient même de
signatures très visibles, correspondant à
des exigences précises : Gourmandie, pain
normand, porc des chaumières, poulet de
Gournay, neufchâtel AOC... Pour les acheter,
il suffit d’aller sur le marché ou en magasin
ou bien encore d’adhérer à un groupe de
consommateurs.
Pour en savoir plus : consulter
Produits locaux, produits de saison,
sur le site de l’Agence régionale de
l’environnement de Haute-Normandie
www.arehn.asso.fr/publications/cpa/cpa40.pdf
© Laurent Deligny
La forêt d’Eu
A la frontière entre la Haute-Normandie et la Picardie, non loin de la
côte d’Albâtre, se trouve la forêt d’Eu. Composée de plusieurs massifs,
dont la Haute et la Basse forêt, elle s’étend du littoral à Aumale
sur près de 9 230 hectares et 40 kilomètres de long, et regorge de
balades ou de sites à visiter, hiver comme été.
Longée par la vallée de la Bresle, la forêt d’Eu offre de nombreux points
de vue et panoramas d’où le promeneur peut admirer vallées, valleuses,
arbres majestueux, avant de reprendre l’un des multiples sentiers qui
sillonnent ses différents massifs. Avec ses circuits de randonnée, ses chemins
à parcourir en VTT, cette superbe hêtraie est aussi très prisée des cavaliers.
Vallonnée, elle abrite une faune variée et l’on peut tomber au hasard d’un sentier
nez à nez avec un chevreuil ou un sanglier. On peut aussi y découvrir les fameux
carcahoux, appellation locale des abris de bûcherons. Ancienne forêt royale, c’est
un domaine sylvestre chargé d’histoire, de la grande aux plus petites, comme en
attestent par exemple les vestiges des sites de lancement des V1 installés par
les Allemands pendant la deuxième guerre mondiale, Londres n’étant alors, pour
les bombes volantes, qu’à 25 minutes.
28 poteaux indicateurs
Plus anciens encore, originaux et uniques puisque aucune autre forêt française
ne peut en revendiquer de semblables, les 28 poteaux indicateurs en fonte
installés entre 1876 et 1902 aux différents carrefours de la forêt et dont le
plus fameux, le poteau de Maître Jean, pèse 6 tonnes pour 10 mètres de haut.
Autre curiosité de cette forêt, et pas des moindres, symbolisant l’amitié francobritannique,
le chêne et le hêtre de la Bonne Entente semblent enchevêtrés pour
monter vers le ciel côte à côte, incarnant ainsi les deux nations, hier ennemies,
aujourd’hui amies. En hiver, les marcheurs peuvent faire le plein d’oxygène et
dès la belle saison, ses multiples sentiers accueillent régulièrement des familles
venues se ressourcer. Et chaque année au 1 er mai, est organisée une grande
marche de la jacinthe.
Pour ceux qui préfèrent les musées
Les points de chute en dehors de la forêt sont également nombreux puisque
se trouvent non loin le musée Louis-Philippe, château historique de la famille
d’Orléans à Eu, le musée du Verre à Blangy-sur-Bresle (la vallée de la Bresle
représente 85% de la production mondiale des flacons de parfum de luxe), ou
encore le site gallo-romain du Bois l’Abbé.
Pour en savoir plus : Office de tourisme d’Eu
02.35.93.52.48 (vendredi après-midi uniquement en hiver)
A lire : La forêt d’Eu d’Alain Gracia, éditions des Falaises
COIN DE PAYS A
12 N°50 Février 2007
Journal d’information de la Région Haute-Normandie 13

TRIBUNE LIBRE
DES GROUPES POLITIQUES DU CONSEIL RÉGIONAL
En application de la loi Démocratie de proximité du 27 février 2002, cet espace est réservé à l’expression des groupes politiques représentés au sein du Conseil régional.
GROUPE SOCIALISTE ET RADICAL
Alors que la campagne pour l’élection présidentielle
débute, la question de la fiscalité
occupe une place croissante dans l’opinion
publique. Qu’un tel sujet nourrisse le débat
de fond appelé de nos vœux, nous nous en
réjouissons. Pour autant, il convient, loin de la
polémique de s’en tenir aux faits.
Les impôts, qu’ils soient prélevés par l’Etat
ou les collectivités locales, répondent à deux
objectifs essentiels. Le premier est de financer
les services publics dont chacun d’entre
nous bénéficie au quotidien : écoles, hôpitaux,
routes et infrastructures ferroviaires, police,
logements sociaux…tout ce qui permet à
notre société de disposer des services indispensables
à son fonctionnement.
La seconde finalité de l’impôt est la redistribution
des richesses qui caractérise notre
modèle social établi sur le principe de la
solidarité, principe cher aux élus socialistes
et radicaux. C’est ainsi que peuvent être
versées les bourses afin de faciliter l’accès
à l’éducation, les allocations familiales ou de
chômage, les aides au logement, le RMI…
L’impôt constitue ainsi un outil efficace de
lutte contre les inégalités sociales dès lors
qu’il est utilisé à bon escient. En matière
économique, c’est là qu’existe un véritable
clivage entre la Gauche et la Droite. Pour la
Gauche, une part des profits des entreprises
et des revenus des ménages les plus aisés doit
être prélevée, dans des limites raisonnables
et sans pénaliser l’économie, afin de réduire
les déséquilibres entre citoyens et assurer à
chacun un revenu suffisant pour faire vivre sa
famille dans des conditions décentes. Pour la
Droite en revanche, les impôts des plus fortunés
et des entreprises doivent être réduits à la
portion congrue afin, selon l’idéologie libérale,
de favoriser la croissance économique. C’est
ainsi que la majorité UMP de M.Sarkozy s’est
employée ces dernières années à diminuer les
charges d’une minorité de Français percevant
l’essentiel des ressources du pays. Cinq ans
après, nous ne pouvons que constater que
l’objectif escompté n’est pas atteint, bien
au contraire. D’un côté les inégalités se sont
accrues, la dette de l’Etat s’est accentuée
et de l’autre les prélèvements obligatoires
qui touchent tous les Français, même les
plus modestes, ont augmenté. Tout cela sans
résultat positif sur notre économie alors même
que cette politique fiscale avait comme seule
justification avouée et avouable de faire progresser
la croissance et l’emploi ! Voilà les
faits. 2007 nous offre l’opportunité de choisir
une autre voie ou de prolonger cette politique
injuste et inefficace.
GROUPE DES VERTS
Alors que les discours en faveur de l’écologie
foisonnent de toute part, les élus verts œuvrent
pour mettre en place des politiques qui répondent
concrètement aux problématiques écologiques.
Parce que tirer les sonnettes d’alarmes sur le
dérèglement climatique ou tenir de grands discours
ne suffisent pas, nous devons repenser
et agir sur l’ensemble de nos modes de vie
pour répondre aux urgences environnementales,
sociales et démocratiques. Dans les régions,
168 élus verts impulsent, proposent et agissent
dans ce sens. Par exemple : en Picardie, des
prêts à taux zéro pour les travaux d’isolation
des particuliers. En Franche-Comté, le financement
à 50% de plates-formes de stockage du
bois. En Bourgogne, le lancement d’un réseau
d’écoles de la 2 e chance. Des maisons de santé
financées dans le Nord-Pas-de-Calais pour agir
contre les problèmes de démographie médicale
dans les zones rurales. L’Ile-de-France verse une
aide au maintien en agriculture biologique. Et
chez nous, en Haute-Normandie, une aide de
800 000 € pour 33 entreprises du secteur de
l’économie solidaire... Les enjeux sont de taille :
passer l’ensemble de nos politiques au crible du
développement durable afin de construire une
société plus respectueuse de l’être humain et de
son environnement, plus économe en ressources,
réduisant son empreinte écologique, agissant
selon les principes de précaution et de prévention,
re-localisant les activités économiques et redonnant
aux territoires la maîtrise de leur développement.
Mettre l’écologie au cœur de nos politiques,
qui saura mieux le faire que les écologistes ?
GROUPE COMMUNISTE
La cohérence de notre territoire régional est fortement
impactée par l’industrie automobile. Outre
l’existence des grands sites comme Renault à
Cléon et Sandouville, des équipementiers et
sous-traitants y sont implantés et en particulier
dans le département de l’Eure. La filière automobile
participe pour beaucoup à l’emploi en Haute-
Normandie. Or cette industrie connaît de graves
menaces qui, si on “laisse faire”, présagent à
court terme d’une mort annoncée. Aux cascades
de plans de restructurations chez les équipementiers
comme Faurécia, succèdent des liquidations
à marche forcée (Cadence Innovations) ou des
délocalisations de production (Metzeler). Dans
le département de l’Eure, plusieurs milliers de
salariés de l’automobile et leurs familles vivent
dans l’incertitude. 20000 emplois sont concernés
en France. Ce lourd tribut que paie, aujourd’hui,
les salariés de ce secteur est la conséquence de
stratégies mises en places depuis des années
par les grands groupes et qui ne reposent que
sur une logique de rentabilité financière forte,
immédiate et maximum. Si nous ne voulons pas
que se reproduise dans le secteur automobile ce
qui s’est passé dans l’industrie du textile et de
l’habillement, il faut réagir maintenant et anticiper
aujourd’hui. C’est en substance ce que MG
Buffet a dit le 11 janvier dernier aux travailleurs
de Renault Sandouville qu’elle a rencontrés sur
leur site. C’est aussi le contenu de l’intervention
de Véronique Blondel au nom de groupe communiste
en séance plénière du Conseil Régional le 11
décembre, intervention que vous pouvez lire et
télécharger sur www.pcf-haute-normandie.fr
GROUPE UNIS POUR LA NORMANDIE
Lancés il y a plus un an par le Gouvernement
sur le modèle des pôles de compétitivité pour
l’industrie et la recherche, les 376 pôles d’excellence
rurale visent à soutenir les initiatives et
les projets de développement économique et de
redynamisation des activités situés sur un territoire
rural. La création d’emploi, l’engagement en
faveur du développement durable, l’innovation
et le partenariat entre collectivités, entreprises
et tissu associatif figurent parmi les critères essentiels
pour obtenir le label “pôle d’excellence
rurale” et les financements de l’Etat. En Haute-
Normandie six projets l’ont obtenu :
- Trois concernent la mise en valeur du patrimoine
et l’animation touristique à Forges-les-
Eaux, Yvetot (E Caux Centre) et sur le plateau
du Neubourg ;
- Un en Pays de Bray, à Fresnoy-Folny sur le
territoire de la Communauté de Communes de
Londinières, projet tourné vers les technologies
(Ecoparc);
- un autre visant la jeunesse, la petite enfance et
le multimédia promu par le Pays d’Avre et Iton;
- enfin un pôle de développement des bioénergies
(Novéol) en vallée de la Risle et de la
Charentonne. Avec les pôles de compétitivité
et le Contrat de projets, les pôles d’excellence
rurale témoignent du soutien de l’Etat à l’aménagement
et au développement de tous ses
territoires. On est loin des discours partisans de
la gauche régionale sur le désengagement de
l’Etat. Le groupe “Unis pour la Normandie” souhaite
que la Région s’implique dans ces projets
afin d’aider le potentiel de croissance et d’emploi
de nos campagnes et valoriser l’esprit d’entreprise
des ruraux. Ce sera l’un des messages de
Jean-Paul GAUZÈS lors des discussions sur le
Contrat de Projets.
GROUPE UDF ET INDÉPENDANTS
S’il est un chantier prioritaire pour la Normandie,
c’est celui de développer et de renforcer le PUN
(pôle universitaire normand) : nous savons tous que
notre système souffre d’un trop grand émiettement
sur des pôles mineurs. Toutes les études mondiales
le prouvent, nos universités françaises reculent
dans les classements et, en conséquence, attirent
de moins en moins d’étudiants étrangers.
Que représente le potentiel normand actuel ? Environ
100 000 étudiants, 4 500 chercheurs dans
150 laboratoires, et à peu près 6 000 étudiants
étrangers. Il est impératif, comme le recteur le souligne,
de restructurer l’offre en évitant les doublons
et de construire une carte universitaire normande
en spécialisant plus certains pôles. Nous pouvons
avoir une offre de meilleure qualité, attirer plus de
chercheurs et d’étudiants étrangers, en particulier
en lien avec nos pôles de compétitivité et nos laboratoires
de recherche. C’est une nécessité absolue
pour le développement de PME performantes utilisant
le résultat des recherches. C’est à cette condition
que l’Europe pourra reconnaître un réseau
universitaire normand et le soutenir financièrement.
Comment y parvenir ? En réunissant dès maintenant
une conférence universitaire normande avec
tous les partenaires qui sont déjà individuellement
persuadés de cette nécessité. Pour cela, il faut une
volonté politique forte de la part des Présidents de
nos 2 régions. Séparément, nous manquerons de
financement, nous perdrons nos étudiants, ensemble
nous pourrons obtenir un soutien européen et
espérer constituer un phare universitaire normand
attractif et productif.
GROUPE FRONT NATIONAL
Les médias nous refont le coup de 2002. D’ores
et déjà, ils annoncent les candidats présents
au second tour de la Présidentielle, Sarkolène
et Ségozy, comme ils avaient annoncé il y a
cinq ans avec si peu de clairvoyance un duel
Chirac-Jospin. Mais cette année, ils pourraient
bien avoir raison. Pas pour des raisons objectives.
Pour des raisons bassement politiciennes.
L’UMPS a peur. Peur que les Français expriment
à nouveau, comme le 21 avril 2002 et le 29 mai
2005, leur rejet d’un système qui mène la France
à la ruine depuis 30 ans. Un système qui a tout
cassé : l’école, le travail, la protection sociale,
l’économie, la famille, les valeurs... Pour sauver
ce système dont ils vivent depuis des décennies,
ils ont changé les règles du jeu de l’élection,
et se sont assurés que les candidats qui ne
font pas partie de leur petit «club» auront les
pires difficultés pour être présents au premier
tour : désormais, les candidats n’ont plus que
deux semaines au lieu de cinq pour recueillir les
500 signatures d’élus nécessaires ; et les mots
d’ordre aux élus se multiplient, venant du PS
comme de l’UMP. C’est bien sûr Jean-Marie Le
Pen qui est visé. Mais que l’on soit d’accord ou
pas avec leur vote, les Français doivent avoir le
choix, tous les choix possibles, à cette élection.
C’est ce qu’on appelle la démocratie. Ils sont en
train de la violer.
© Heka agence photo
M a g a l i V e r c a u t e r e n
Une femme d’expériences
Du haut de sa jeunesse, Magali Vercauteren est déjà une femme savante. Etudiante en biologie et boursière de la Région, cette jeune doctorante
vient en effet de contribuer largement à une découverte prometteuse au sein du Laboratoire de pharmacologie cardiovasculaire de la Faculté de
médecine-pharmacie et du CHU de Rouen rattaché à l’Inserm* et dirigé par le professeur Thuillez.
Microscope, éprouvettes,
pipettes, paillasse, verre
gradué, petite balance
et drôles d’instruments
remplis de liquide coloré
d’où sortent des tubes en caoutchouc
flexible, habillent la pièce du Laboratoire
de pharmacologie cardiovasculaire
de la Faculté de ùédecinepharmacie
où chaque jour Magali
Vercauteren s’enferme pour faire ses
recherches et ses manipulations. La
jeune femme montre du doigt un microscope
: “mon compagnon fidèle de
recherche. C’est quand même grâce à
lui…” dit-elle en riant. Grâce à lui mais
aussi grâce à elle. A sa pugnacité, sa
volonté et sa rigueur. Coordonnées
par le docteur Vincent Richard, les
recherches de Magali Vercauteren, et
de l’équipe tout entière, débutées il y
a maintenant près de quatre ans ont
abouti récemment à la mise à jour
d’une nouvelle approche médicamenteuse
pour les maladies cardio-vas-
culaires qui vise à protéger la paroi
artérielle en bloquant une protéine
qui lui est nuisible. Depuis novembre
2004, après être déjà venue pour son
stage de DEA, Magali est revenue au
laboratoire pour y poursuivre sa thèse
sur la “protection endothéliale par les
inhibiteurs de protéines tyrosine phosphatases
: un nouveau concept dans le
traitement des pathologies cardiovasculaires”,
thèse qu’elle devrait soutenir
d’ici un an.
Moteurs de recherche
“Les doctorants, ou post-doctorants,
sont les moteurs de l’activité de recherche,
précise Vincent Richard.
Les seniors, eux, sont bien souvent
surchargés d’activités, qu’elles soient
liées à l’enseignement, à l’hôpital, à
l’administratif ou à la recherche de
financements. Quand de surcroît, les
étudiants ont en plus d’une bonne
capacité de travail, un esprit d’indépendance
et de réflexion, cela facilite
les choses et permet d’avancer efficacement.”
Cette découverte, qui a été
réalisée grâce au partenariat avec un
laboratoire pharmaceutique suisse,
a également été brevetée et publiée
début décembre dans Circulation, une
revue américaine, la plus prestigieuse
en matière de recherche en cardiologie.
“Maintenant, explique Magali,
nous allons essayer de préciser les mécanismes
et étendre cette découverte
à d’autres pathologies comme l’hypertension
ou le diabète.” Ce qui peut
prendre encore du temps. En effet,
“la recherche, cela se fait lentement,
progressivement”, signale Vincent
Richard.
A plein temps
Entre le travail de réflexion mené sur
les recherches en cours, la préparation
des manipulations et des protocoles,
la rédaction des rapports et résumés
pour des congrès nationaux ou
internationaux, les journées de travail
peuvent durer une douzaine d’heures,
dimanche compris, notamment quand
les manipulations l’exigent. “Mais,
précise Magali, il n’y a pas que les cellules
et les souris dans la vie. La vie de
chercheur laisse du temps aussi pour
le reste”. ■
* Inserm : Institut national de la santé et de la recherche médicale
Magali Vercauteren
EN QUELQUES DATES
1979
naissance à Evreux puis départ de
la famille pour Tahiti
juin 1997
obtention du bac S
août 1997
retour en France
février 2003
effectue son stage de maîtrise au
sein du Laboratoire de pharmacologie
cardiovasculaire
depuis novembre 2004
thèse en biologie
UN TRAVAIL D’ÉQUIPE A
TALENTS
Avec 170 000 décès chaque année
en France, les maladies cardiovasculaires
sont la première cause
de mortalité dans notre pays.
La plupart de ces maladies ont une
origine commune due à des lésions
subies par la paroi des artères
provoquées par des facteurs tels que
le tabac, l’obésité, le diabète ou encore
l’hypertension. En mettant à jour une
nouvelle approche médicamenteuse
dans le traitement des maladies
cardiovasculaires, l’équipe issue de
l’Unité Inserm* vient donc de faire
une découverte importante. En effet,
cette approche médicamenteuse vise
à protéger la paroi artérielle en se
basant sur le blocage d’une protéine,
la tyrosine phosphatase 1B, dont la
présence n’avait jusqu’alors jamais été
décrite dans les artères. Si ce travail
a été mené plus particulièrement par
Magali Vercauteren, il n’en reste pas
moins le travail de toute une équipe, en
l’occurrence celle dirigée par le docteur
Vincent Richard, comprenant également
deux étudiants, dont une stagiaire
en pharmacie, une technicienne de
l’Inserm, un cardiologue et un technicien
spécialisés dans l’échographie.
Docteur Vincent Richard
14 N°50 Février 2007
Journal d’information de la Région Haute-Normandie 15

EXPOS
■ Jusqu’au 3 mars
Rouen, galerie du Pôle image,
15 rue de la chaîne
”Clinic“ : photos de Stefan Ruiz,
Charles Fréger et Peter Granser
Contact : 02.35.89.36.96
www.poleimagehn.com
■ Jusqu’au 4 mars
Sotteville-lès-Rouen,
espace Trafic
Bernard Plossu ”So long“
Exposition de photographies du
Fonds régional d’art contemporain
sur le thème : vivre l’ouest américain
1970-1985
Contact : FRAC, 02.35.72.27.51
■ Jusqu’au 6 mai
Louviers, musée
”L’album de la Reconstruction,
Louviers-Normandie (1945-1960)“
Présentation des photographies de
Robert Régnier et de Benoît Grimbert
organisée en collaboration avec le
Pôle Image Haute-Normandie et le
Service régional de l’inventaire.
Contact : 02.32.09.58.55
■ Jusqu’en 2008
Rouen, Musée national de
l’éducation, 185, rue Eau de Robec
”Le goût des sciences“
L’exposition revient sur 200 ans
d’apprentissage des sciences à l’école:
gravures, manuels scolaires, affiches,
objets, diplômes... Audioguides
disponibles gratuitement.
Contact : 02.32.07.66.61, courriel
mne-reservation@inrp.fr
www.inrp.fr/musee/
THEATRE
■ 6 février, 19h30, 7 février, 15h
Petit-Quevilly, théâtre de la Foudre
“Le vilain petit canard”,
Teatro delle briciole
Théâtre-marionnettes (dès 4 ans)
Tarifs : 1,50 à 18 euros
Réservations : 02.35.03.29.78,
reservations@scenationale.fr
■ 6-7-8 février, 19h30,
9 février, 20h30
Le Havre, théâtre des Bains-
Douches, 22 rue Lousi Lo Basso
“Petit boulot pour vieux clowns’’,
de Mateï Visniec
Tarifs : 5 à 19 euros
Contact : 02.35.47.63.09
www.theatrebainsdouches.fr
N°50 Février 2007
Toutes ces manifestations sont soutenues par la Région Haute-Normandie
■ 6 au 11 février, 19h30
Rouen, théâtre de la chapelle
Saint-Louis, “Bal-Trap’’ de Xavier
Durringer (compagnie La Soute)
Tarifs : 6 à 13 euros.
Réservations : 02.35.98.45.05
www.chapellesaintlouis.com
■ 8 et 9 février, à 19h et à 21h
Mont-Saint-Aignan, centre culturel
Marc Sangnier, rue Nicolas Poussin
“Hippotheatron’’ de Julien Mellano
(compagnie Aïe Aïe Aïe) suivi de
“Mère cailloux’’ d’Annie Point
(compagnie Avant la fin)
Théâtre d’objets (dès 10 ans
Tarifs : 1,50 à 18 euros
Réservations : 02.35.03.29.78,
reservations@scenationale.fr
■ 12 au 15 février, 19h30 et
16 février, 20h30
Darnétal, théâtre de l’Echo du Robec,
4 imp. des Marais de Carville
”Cendres sur la main“ de Laurent
Gaudé (compagnie des Trois gros)
Tarifs : 6 à 15 euros
Réservations : 02.35.88.61.73
■ 15-16 février, 20h30
Petit-Quevilly, théâtre de la Foudre
“Le songe d’une nuit d’été’’ de
William Shakespeare adapté et mis
en scène par Jean-Michel Rabeux
Tarifs : 1,50 à 18 euros
Réservations : 02.35.03.29.78,
reservations@scenationale.fr
FESTIVALS
■ Jusqu’au 18 février
Dans toute la Normandie
Hivernales des cuivres et
percussions
Contact : association Temps de
cuivres, 08.72.20.43.08
www.tempsdecuivres.com
■ 3 et 4 mars
Verneuil-sur-Avre, salle des fêtes
Rouletabulle, festival de bande
dessinée, 2 e édition, entrée 2 euros.
Contact : MJC, 02.32.32.36.23
NATURE
■ 4 au 12 février
Beuzeville “Une semaine pour
l’environnement’’
Exposition “Aux actes, écocitoyens
!’’ dans la Halle au blé, animations
scolaires du lundi au vendredi
“Planète précieuse’’. Le 9 février
à 18h : conférence de l’AREHN
LA CARTE RÉGION : NOUVEAUX PARTENAIRES A
Chaque mois, de nouvelles structures rejoignent le réseau de partenaires de la carte
Région. A l’honneur ce mois-ci, un cinéma et une salle de spectacle. En effet, le
cinéma Le Viking au Neubourg accepte désormais la célèbre carte remise à tous les
lycéens haut-normands. Seule salle de Haute-Normandie à avoir conservé le style
des années 50-60, le cinéma Le Viking offre un décor rétro allié à un vrai confort et
à une qualité de projection résolument moderne : son Dolby numérique DTS, grand
écran, projections en 35 mm. Autre lieu, autre ville, la salle Maupassant, située dans les locaux du
service culturel de la Ville de Bolbec au Val-aux-Grès, accepte désormais également la carte Région. Musique, chanson,
théâtre, humour ou spectacles jeune public rythment la programmation de septembre à juin.
Cinéma Le Viking, 68, rue de la République, 27110 Le Neubourg, 02.32.34.01.14, programme 08.92.68.37.57 (répondeur)
Salle Maupassant/Service culturel de Bolbec, Le Val-aux-Grès, route de Mirville, 76210 Bolbec, 02.35.31.07.13
“Histoire et maîtrise de l’eau en
Normandie’’ par Jérôme Chaib.
Contact : Estuaire sud,
02.32.57.62.98
■ 5 février Muchedent
Sortie “Les étangs de la Varenne
en hiver’’ Rendez-vous 14h
devant l’église. Contact : Ligue
pour la protection des oiseaux,
02.35.77.10.56
http://haute-normandie.lpo.fr
■ 11 février
Bracquemont
Sortie “Les oiseaux des
campagnes en hiver’’
Rendez-vous 8h30 devant l’église
Contact : Ligue pour la protection des
oiseaux, 02.35.77.10.56
http://haute-normandie.lpo.fr
■ 12 février Rouen, jardin des
Plantes “Les oiseaux de nos villes’’
Rendez-vous 9h30, place des
Martyrs de la Résistance
Contact : Ligue pour la protection des
oiseaux, 02.35.77.10.56
http://haute-normandie.lpo.fr
■ 17 février, 14h à 17h
La Croix-Saint-Leufroy, écogîte,
chemin des Prairies
Visite “Habitat écologique’’ :
écogîte équipé de puits canadiens,
d’une chaudière à granulés de bois,
d’un chauffage et eau chaude solaire
et d’une phytoépuration.
Contact : Eure solaire, 02.32.59.25.70
http://euresolaire.apinc.org
■ 17 février, 14h
Allouville Bellefosse, Musée de la
Nature Ateliers pour enfants
Contact : CHENE, 02.35.96.06.54
www.chene.asso.fr
■ 24 février
Allouville Bellefosse et Les
Grandes Dalles
Sortie “C’est chouette la nuit’’
Rendez-vous 20h30 au musée de
la Nature d’Allouville Bellefosse
ou 20h30 à l’espace Simoé des
Grandes Dalles
Contact : CHENE, 02.35.96.06.54
www.chene.asso.fr
■ 24 février, 14h
Notre-Dame-de-Bliquetuit
Démonstration de taille au verger
Contact : Jean-Michel Hodierne,
06.71.02.49.28
Association pomologique de Haute-
Normandie, 02.35.68.46.01, http://
perso.orange.fr/aphn
■ 26 février
Criquebeuf-sur-Seine
Sortie “Initiation aux chants et à la
découverte des oiseaux’’
Rendez-vous 9h devant l’église
Contact : Ligue pour la protection des
oiseaux, 02.35.77.10.56
http://haute-normandie.lpo.fr
■ Jusqu’au 13 mars
Notre-Dame-de-Bliquetuit,
maison du Parc
Concours photo amateur
“Zoom sur la biodiversité”,
3 catégories : faune, flore et
paysage du PNRBSN.
Remise des prix le 1 er avril
Contact : 02.35.37.23.16
www.pnr-seine-normande.com/
concours-photo
Programme d’activités
nature non exhaustif.
Pour en savoir plus :
Haute-Normandie nature
environnement, 02.32.08.41.32,
http://perso.wanadoo.fr/hnne
SPORT
■ 9-11 février
Rouen
National de pétanque
Contact : Sapins pétanque,
06.84.23.82.20
■ 17 février
Le Havre,
docks Océane
8 e de finale “Winners cup’’
HAC-Svendborg TGI Gudme
(Danemark)
Handball féminin
Contact : HAC handball,
02.35.53.05.67
Journal d’information de la Région Haute-Normandie
5, rue Robert Schuman - BP 1129 - 76174 ROUEN cedex 1 - Tél. 02.35.52.56.00
Fax 02.35.52.56.56 - www.region-haute-normandie.fr
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