AGDE - the OA Library - Oxford Archaeology

oxfordarchéologie 

o a 

méditerranée 

AGDE - LE CAPISCOL 

Région Languedoc-Roussillon 

Agde (Hérault) 

Rapport final d’opération 

Fouille archéologique préventive 

par Céline Beauchamp 

et Valérie Diez 

avec la collaboration de Guy Cockin, Julien Dapsens, Charlotte Mela, 

Luke Howarth, Béatrice Prat et Pascal Rieunier 

Infographistes : C. Lagarde-Ramora, T. Gonon 

Mise en Page : M. Marmara 

No INSEE de commune : 34003 

Arrêté préfectoral du 14 mars 2007 (Arrêté No 07/67-6929) 

Service Régional de l’Archéologie de Languedoc-Roussillon 

Oxford Archaeology 

avec le concours du groupe Guiraudon Guipponi Leygue 

Mars 2009

Oxford Archéologie Méditerranée, 115 rue Merlot, ZAC la Louvade, 34130 Mauguio 

Sommaire 

SECTION 1 : DONNEES ADMINISTRATIVES, TECHNIQUES ET SCIENTIFIQUES 3 

FICHE SIgNAléTIQUE 4 

géNéRIQUE DE l’OpéRATION 5 

RéSUlTATS 5 

SECTION 2 : DETAIlS DE l’OpERATION ET RESUlTATS 25 

1. pRéSENTATION DE l’OpéRATION 27 

2. CONTExTE ET MéTHODOlOgIE 28 

2. Contexte géographique, topographique et géologique 28 

2.2 Contexte historique et archéologique 28 

2.2.1 Age du Fer 28 

2.2.2 Epoque gallo-romaine 30 

2.2.3 Cadastres 31 

2.2.4 Etat des connaissances pour le pourtour du Mont Saint Loup 32 

2.2.5 Quelques problématiques autour d’Agde 33 

2.3 Méthodes de fouilles et enregistrement de terrain 33 

2.3.1 Les terrassements 33 

2.3.2 Stratégie de fouille 33 

2.3.3 Les relevés topographiques et l’enregistrement 34 

2.3.4 La gestion du mobilier et des prélèvements 34 

3. DESCRIpTION ARCHéOlOgIQUE : lES pHASES D’OCCUpATION 35 

3. Un système agraire 35 

3.1.1 Zone A, un réseau fossoyé 35 

3.1.2 Fosses périphériques au réseau fossoyé 48 

3.1.3 Culture vinicole 50 

3.1.4 Une route secondaire 53 

3.1.5 Une zone de forte concentration de céramiques 58 

3.2 Le mobilier céramique 6 

3.2.1 Méthodologie appliquée 61 

3.2.2 Le corpus céramique général du site et zonage 62 

3.2.3 Essai de synthèse générale 82

2 


3.3 Autres mobiliers 83 

3.3.1 La terre cuite architecturale 83 

3.3.2 Monnaies 86 

3.3.3 Autre mobilier métallique 87 

3.3.4 Autre mobilier 88 

3.4 Les données paléoenvironnementales 90 

3.4.1 La faune 90 

3.4.2 Les macrorestes végétaux 92 

3.5 Discussion : Un domaine agricole? 93 

3.5.1 Un espace en évolution 93 

3.5.2 Un ou des cadastres ? 93 

3.5.3 Une agriculture variée 95 

3.5.4 Un paysage incomplet 96 

4. CONClUSION 97 

BIBlIOgRApHIE 99 

lISTE DES FIgURES 101 

lISTE DES TABlEAUx 103 

SECTION 3 : INVENTAIRES 104 

INVENTAIRE TECHNIQUE ET SySTEMATIQUE DU MOBIlIER ARCHEOlOgIQUE 161 

INVENTAIRE DES pRElEVEMENTS 169 

INVENTAIRE DES DOCUMENTS gRApHIQUES 170 

INVENTAIRE DES DOCUMENTS pHOTOgRApHIQUES 172 

INVENTAIRE DU CONTENU DU CD 178 

INVENTAIRE DE lA DOCUMENTATION ECRITE 179


SECTION 1 : DONNEES 

ADMINISTRATIVES, 

TECHNIQUES ET 

SCIENTIFIQUES 

3

4 

Localisation et références du site 


Fiche signalétique 

Région : Languedoc-Roussillon 

Département : Hérault 

Commune : Agde 

Lieu-dit : Le Capiscol 

Code INSEE de la commune : 34003 

Numéro du site : 

Coordonnées Lambert III : X : 694,000 - Y : 3112,400 

Z : entre 10 et 16 m NGF 

Cadastre : Parcelles : KV 52 et 53, KW 31, 293, 17, 18, 6 et KW 12, 180, 296 

Propriétaire du terrain : Groupe Guiraudon Guipponi Leygue 

Références de l’opération 

Arrêté de prescription no : 07/67-6929 

Arrêté de désignation no : 07/169-6929 

Maître d’ouvrage : Groupe Guiraudon Guipponi Leygue 

Nature de l’aménagement : Etablissement d’une zone d’activité commerciale 

Nature de l’intervention : Fouilles archéologiques 

Responsable scientifique : Valérie Diez 

Opérateur et organisme de rattachement : Oxford Archaeology 

Dates d’intervention sur le terrain : 14/05/2007 - 29/06/2007 

Mots-clefs : 

- gallo-romain : cadastration, fossés, voie secondaire, organisation agraire


Intervenants scientifiques 

Direction scientifique 

C. Olive (Ingénieur d’études chargé 

du département de l’Hérault, Service 

régional de l’Archéologie de Languedoc-Roussillon) 

V. Diez (Responsable d’opération) 

Intervenants techniques 

Responsable d’opération : V. Diez 

Chargé d’opérations : G. Cockin 

Chargée de secteur : C. Beauchamp 

Gestion du mobilier : P. Alliot 

Technicien supérieur : L. R. Gadsby 

Assistants de fouilles : A. Stevenson, 

R. Montolin, E. Tabaud, M. Touma 

Stagiaire : K. Khemiri 

Topographie et illustrations : R. 

Latour 

Entreprise de terrassements 

CMP Montpellier 

Z.A. Les Cousteliers - 34160 Castries 

générique de l’opération 

résultats 

Intervenants administratifs 

Service régional de l’Archéologie, 

DRAC de Languedoc-Roussillon 

J.-P. Giraud (Conservateur régional) 

C. Olive (Ingénieur d’études chargé du 

département de l’Hérault) 

A l’ouest du site se trouvait un système de fossés perpendiculaires et d’orientation proche de NL 

28° Est. Ce parcellaire a évolué à trois reprises entre le premier siècle avant J-C et le premier 

siècle après J.-C., provoquant des changements mineurs par rapport à l’aspect général. Aucune 

autre structure n’a été retrouvée ; le parcellaire est lié à des activités agricoles ou pastorales. 

Plus à l’est, avait été repéré, lors du diagnostic, un ensemble linéaire composé de fossés encadrant 

par endroit ce qui semble être un chemin. Une section à travers cet ensemble a été réalisée et a 

confirmé la présence des fossés parallèles dont l’orientation est NO-SE . Ce chemin est peut-être 

un segment d’une voie contournant le Mont Saint-Loup par le nord. 

Finalement au nord du site, ont été retrouvées des structures en creux de nature agricole, traces de 

vigne et trous d’implantation d’arbres. A la limite de la zone cultivée, une petite aire, d’environ 

12 m par 10 m, a révélé une importante concentration de tessons d’amphores et de céramique 

campanienne, mais aucun élément structurel. Elle est très semblable aux zones d’épandages 

souvent repérées dans la région agathoise. 

5

6 

Oxford Archéologie Méditerranée, 115 rue Merlot, ZAC la Louvade, 34130 Mauguio


8 



9

0 


Sommaire 

1 Introduction...................................................................................................................................1 

2 Contexte géographique, topographique et géologique...............................................................1 


3 Contexte historique et archéologique..........................................................................................2 

3.2 Âge du Fer...................................................................................................................................2 

3.3 L’Époque romaine ......................................................................................................................3 

4 La fouille de la zone 2a .................................................................................................................4 

4.1 Objectifs de la fouille..................................................................................................................4 

4.2 Méthodes de Fouilles ..................................................................................................................5 


Agde - "Le Capiscol " 

5.1 Objectif de la fouille ...................................................................................................................5 

5.2 Méthodes de fouilles ...................................................................................................................6 


6.1 Objectifs de la fouille..................................................................................................................6 

6.2 Méthodes de Fouilles ..................................................................................................................7 

7 Prélèvements paléoenvironnementaux........................................................................................7 

Proposition d’étude pour des fouilles archéologiques 

préventives 

8 Le mobilier archéologique............................................................................................................8 

9 L’enregistrement et le traitement des données...........................................................................8 

10 Rapport d’étude ............................................................................................................................9 

11 Les archives .................................................................................................................................10 

12 Programme et personnel ............................................................................................................10 

12.1 Programme............................................................................................................................10 

12.2 Personnel...............................................................................................................................10 

13 Hygiène et sécurité ......................................................................................................................10 

14 Bibliographie ...............................................................................................................................11 

ANNEXE 1 : Curriculum vitae du personnel d’encadrement .......................................................13 

ANNEXE 2 : Fiches d’enregistrement ..............................................................................................20 

Date : 18/04/2007

Oxford Archaeology Agde - Le Capiscol 

Proposition d’étude pour des fouilles archéologiques préventives 



2.1.3 Le diagnostic (Buffat 2007, 22) a révélé l’existence de plusieurs unités 

hydromorphes, dont deux dépressions humides et deux paléochenaux et un 

talweg. Ceux-ci sont aujourd’hui largement colmatés, voire même effacés de 

la topographie actuelle. 

Agde - "Le Capiscol" 

2 


3 CONTEXTE HISTORIQUE ET ARCHEOLOGIQUE 

Coordonnées Lambert III centrales : 694,000 - 3112,400 

3.1.1 Des textes et inscriptions témoignant de la présence d’un ancienne cité à Agde 

sont connues depuis la Renaissance mais les fouilles conduites par Aris et 

Clautres en 1938-39 ont fourni les premières preuves concrètes d’activités 

grecques et romaines sur le site. Au cours des années 1970, Nickels fouilla une 

nécropole majeure du premier âge du Fer (Nickels 1989), et des découvertes 

importantes furent réalisées au cours de recherches sous-marines menées par 

Bouscaras et Fonquerle après la deuxième guerre mondiale (Bouscaras 1964; 

Fonquerle 1976). 

1 INTRODUCTION 

1.1.1 Dans le cadre de l’établissement d’une Zone d’Activités Commerciales à 

Agde, une fouille archéologique dénommée "Agde - Le Capiscol" a été 

prescrite par arrêté préfectoral le 14 mars 2007 (Arrêté N o 07/67-6929) dans le 

département de l’Hérault, région Languedoc-Roussillon (Cadastre : parcelles 

no KV 52 et 53, KW 31, 293, 17, 18, 6 et KW 12,180,296). 

3.2 Âge du Fer 


3.2.1 Entre le Xe et le VIIe siècles av. J.-C, des villages du premier âge du Fer 

furent établis le long des rives de l’Hérault. Leur distribution reflétait les deux 

axes majeurs qui définirent l’activité au cours de l’âge du Bronze : la vallée de 

l’Hérault et le couloir de Montbazin (Ugolini 2001). Le delta de la rivière 

attira des marchands méditerranéens dès le VIIe siècle av. J.-C., comme en 

témoignent les découvertes d’artefacts étrusques et grecs. Les influences 

méditerranéennes affectèrent les assemblages de mobilier ainsi que la 

religion, l’idéologie et les politiques des communautés locales qui émergèrent 

autour d’Agde à l’âge du Bronze final (Ugolini 2001). Les habitants indigènes 

adoptèrent une nouvelle pratique funéraire, l’incinération, comme le démontre 

la nécropole du premier âge du fer de Le Peyrou, découverte par Michel Agdé 

et fouillée entre 1970 et 1980 par Nickels (1989)> Les tombes indigènes 

produirent un ensemble abondant d’offrandes, y compris de la céramique 

grecque du VIIe siècle av. J.-C, des couteaux et des bijoux. en 2004, une 

équipe de l’INRAP fouilla une nécropole comparable du premier âge du fer à 

Puisserguier, qui constitue maintenant un site d’importance nationale, et datant 

des IX-VIIe siècles av. J.-C (communiqué de presse du 22 juin 2004). Ces 

sites fournissent la preuve de contacts et d’échanges avec les îles grecques et 

l’Italie punique avant la fondation de Marseilles. 

1.1.2 Une opération de diagnostic fut réalisée entre le 6 novembre et le 21 décembre 

2006 par l’INRAP (Buffat 2007). Ce diagnostic a mis en évidence des vestiges 

datés du second Age du Fer au Haut Empire. Huit zones contenant des 

vestiges archéologiques ont été identifiées, comprenant essentiellement des 

fosses de plantation, des fossés parcellaires/enclos, une vois romaine et les 

restes d’un possible habitat du IIe siècle av. J.-C. 

1.1.3 La fouille du Capiscol comprend les éléments suivants : un possible habitat du 

IIe siècle av. J.-C comprenant des architectures en adobe effondrées, une voie 

romaine et des fossés représentant soit un système parcellaire ou bien un 

enclos d’habitat du deuxième Age du Fer/période républicaine. 

1.1.4 L’emprise de fouilles est divisée en trois parties, incluant la zone 2a dont 

l’emprise inclura jusqu’à 2500 m2, la zone 3a qui représente une fenêtre 

d’environ 100 à 200 m2 et la zone 5a qui inclura jusqu’à 8500 m2 . 

1.1.5 Ce document a pour but de présenter la méthodologie qu’Oxford Archaeology 

se propose d’employer pour les fouilles et l’étude de ce site afin de répondre 

aux prescriptions du cahier des charges. 

2 CONTEXTE GEOGRAPHIQUE, TOPOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE 

3.2.2 Les premières traces d’occupation urbaine correspondent à la colonisation 

phocéenne du VIe siècle av. J.-C, une période intensive de commerce 

maritime. L’oppidum de l’âge du Fer de La Monedière à Bessan, à 6 km en 

amont de l’Hérault, a produit une quantité suffisante de matériel grec du VIe 

siècle av. J.-C pour suggérer que des marchands- fermiers grecs se seraient 

installés là. Le mobilier découvert à Agde supporte également les preuves 

documentaires de l’existence d’une colonie à cet emplacement. Le site 

d’habitat de fermiers grecs pourrait expliquer que le nom de la cité ait survécu 

et que l’oppidum de Bessan ait été abandonné par la population indigène. le 

fort à Saint-Thibéry avait également des liens économiques forts avec les 

grecs, comme le confirme la découverte d’objets importés dans cette partie de 

la rivière, y compris une amphore étrusque provenant de Saint-Thibéry et une 

2.1.1 Le site se trouve 1,5 km à l’est du centre de la ville d’Agde, sur le versant nord 

du volcan éteint du Mont Saint Loup. Il se trouve sur un terrain vallonné, 

dominant les étangs agathois, à une altitude située entre 10 et 26 m NGF. 

2.1.2 Le terrain concerné est constitué d’un substrat volcanique de tufs basaltiques 

jaunâtres dont la formation relève d’un phénomène hyaloclastique, c’est dire 

de la rencontre brutale d’une coulée de lave avec de l’eau (Buffat 2007, 21). 

Cette formation du villafranchien daterait entre 740 000 et 1 000 000 d’années. 

Au tuf se substituent parfois des argiles jaunes, géologiquement proches et 

dont l’âge est certainement le même. 

© Oxford Archaeological Unit Ltd. Avril 2007 2 

© Oxford Archaeological Unit Ltd. Avril 2007 1






exportations d’Agde les plus importantes était sa roche volcanique basaltique 

avec sa couleur foncée caractéristique, sur laquelle la cité repose, et qui ne se 

trouve que dans la zone du delta de l’Hérault. La roche était exportée sous la 

forme de meules grossièrement taillées, et se trouve dan la méditerranée 

occidentale, y compris dans la colonie grecque d’Ampurias en Espagne. Les 

meules de basalte découvertes dans une épave échouée sur l’île de Brescou 

furent découpées dans la carrière d’Embonne (Mauné 2001), qui se trouve sur 

la colline de la Clape, site du musée d’Agde. 

amphore massaliète découverte à Usclas, 25 km à l’intérieur des terres 

(Ugolini 2001). 

3.3.2 A la période gallo-romaine, Agde faisait partie du territoire de Béziers, mais 

demeura néanmoins un port important. L’ancienne ville romaine se trouve à 

présent sous la ville moderne, mais en dépit des preuves de quais et de pont, 

peu de traces structurelles ou documentaires de cette période ont survécu et la 

connaissance de la ville est limitée. Les preuves sont beaucoup plus 

abondantes pour la campagne environnante. Le modèle de division du paysage 

d’Agde extra-muros, visible à partir de photographies aériennes, suit le 

quadrillage des rues de la période gecque aussi loin que le chemin d’Heraklean 

et la Via Domitia (Lugand 2001). la chora grecque apparaît avoir survécu à la 

période gallo-romaine et même plus tard, quand le diocèse de l’église couvre 

le même territoire (Bromwich 1993). 

3.2.3 L’ancienne cité d’Agde était situé sur une colline de basalte sur les rives de 

l’Hérault, à l’emplacement où les navires d’amphores ou d’autres importations 

depuis la Grêce, l’Ibérie, les régions puniques et plus tard Marseille, était 

transféré des vaisseaux maritimes sur des bateaux plus légers adaptés au 

transport en amont de la rivière (Berard-Azzouz 2004). Le Cap d’Agde était 

un repère pour les marins qu’ils avaient atteints l’estuaire de l’Hérault et la 

sécurité du port d’Agde, qui était situé 4 km à l’intérieur des terres. Mais au 

cours de la période antique, la perte de navires et de leur cargaison était banale 

dans les zones côtières proches du Cap d’Agde ainsi que dans l’Hérault 

(Bromwich 1993, 51). Une épave contenant des bronzes fut découverte à 

Rochelongue en 1964 et fouillée par André Bouscaras (1964). Jusqu’à ce jour, 

cette dernière représente la seule épave complète datée du début de l’âge du 

Fer dans le sud de la France. Le mobilier comprenait des lingots de cuivre, 

d’étain, des scories de cuivre, du crystal et des assiettes en plomb, des 

matériaux associés aux artefacts découverts sur des sites à l’intérieur des 

terres. Les objets les plus récents datèrent l’épave à la fin du VIIe - début du 

Ve siècles av. J.-C mais des pièces de l’âge du Bronze se trouvaient parmi la 

cargaison, conservée pour la valeur du métal comme devise d’échange. 

3.3.3 Plusieurs villas furent établies dans le secteur de l’Etang de Thau et la vallée 

de l’Hérault au cours du haut Empire. Plus de cinquante villas avec des 

artisanats associés ont été identifiés dans le secteur adjacent à Aghde 

(Bermond 2001, 97). Le site de la carrière de basalte d’Embonne, fouillé par 

Aris en 1939, était associé à des artisanats et des habitats. En 1999, Gomez 

découvrit des fourneaux et des cuves datés des Ier-IIe siècles ap. J.-C à Saint 

Michel, près de Bagnas, qui constituent la preuve de la fabrication d’amphores 

destinées à l’exportation de vin (Ugolini et al, 2001). Les affleurements 

rocheux du cap d’Agde fournissaient également une abondance d’oursins 

(Bermond 2001, 99). 

4 LA FOUILLE DE LA ZONE 2A 

3.2.4 En 1938-39, Aris et Puig dirigèrent les premières fouilles de la cité grecque. 

Agde a peut-être été à l’origine une fondation phocéenne indépendante telle 

que Marseille, mais Strabon et Pline affirment qu’elle fut fondée par 

Massalia. Agde était certainement une dépendance massaliote au IVe siècle 

av. J.-C, date à laquelle furent édifiés les premiers remparts. Ce fut au cours de 

cette période que la ville d’origine fut établie, avec des habitats disposés sur 

un quadrillage orthogonal (Nickels 1981), dont la disposition est encore 

reflétée dans les rues de l’ancien quartier d’Agde. Les fouilles d’Ugolini 

(1997 ; 2001) démontrèrent la croissance de la cité au IVe siècle av. J.-C et les 

modifications qui prirent place au cours du IIIe siècle av. J.-C. La cité se 

développa au cours de cette période, au delà des remparts dans la campagne 

agricole environnante (la chora) afin d’accommoder une population croissante. 

4.1 Objectifs de la fouille 

3.3 L’Époque romaine 

4.1.1 Les paragraphes suivants représentent un résumé des objectifs présentés dans 

le cahier des charges. 

4.1.2 Deux séries de vestiges, identifiées au cours du diagnostic, vont faire l’objet 

de la fouille 

• une structure constituée d’éléments en adobe associées à des blocs de 

basalte, qui représente peut-être les restes d’un bâtiment effondré 

d’époque républicaine (IIe-Ier s siécles av. J.-C). 

• Deux fosses situées au nord du bâtiment principal 

4.1.3 Cet ensemble donnera lieu à une fouille concentrée avant tout sur 

l’organisation spatiale des bâtiments afin de comprendre l’évolution des 

3.3.1 L’influence continue de Rome sur la Méditerranée aboutit à la conquête de la 

Gaule entre la fin du Iie et le début du Ier siècle av. J.-C. Agde était une 

présence grecque importante en Languedoc et quand la région avoisinante 

succomba à la romanisation, la ville conserva son statut de colonie massaliote 

jusqu’en 49 av. J.-c, date à laquelle Masallia tomba. Le statut d’Agde resta 

dépendant de sa position géographique comme port de commerce. Les biens, 

en premier lieu le vin à l’époque sous contrôle massaliote, étaient débarqués là 

avant d’être transporter à l’intérieur des terres par voie fluviale. Une large 

collection d’amphores, de dates et d’origine variées, découvertes à Agde, 

reflètent les liens commerciaux changeants de cette région (Bermond 2001). 

Les produits exportés depuis la Gaule, étaient similaires à ceux exportés 

depuis Narbonne et ailleurs dans le Languedoc - des métaux et des esclaves 

depuis l’intérieur, des céréales, des fruits de mer et du sel. Cependant, une des 

3 







fouille s’efforcera de confirmer la chronologie de ce chemin (datation des 

différentes recharges) ainsi que d’établir le plan/fonctionnement de cette voie. 

architectures et à travers la fouille d’établir la chronologie de cette occupation. 

Dans ce cadre, les objectifs de la fouille seront les suivants: 

• Confirmer/établir la datation des bâtiments grâce aux éléments de 

datation (artefacts) et à la chronologie relative (relations 

stratigraphiques). Quand cette occupation fut-elle abandonnée ? 

• Comprendre l’organisation spatiale de cet ensemble et son évolution 

dans le temps. Quelle est la nature de l’occupation ? Ces bâtiments 

représentent-ils une petite exploitation agricole, vinicole ou bien un 

simple habitat ? 

4 

5.2 Méthodes de fouilles 

5.2.1 Une fenêtre de 100 à 200 m2 sera décapée à l’aide d’une pelle mécanique, 

équipée d’un godet lisse de curage et sous la direction d’un archéologue. La 

terre arabe sera décapée par passes d’environ 20 cm jusqu’à ce que les niveaux 

archéologiques ou bien le sommet du substrat géologique soient atteint. Des 

camions bennes (19 tonnes) seront utilisés afin d’emporter la terre dans une 

aire de stockage appropriée. Le mouvement des camions sera restreint à 

certaines routes. Aucun véhicule ne sera autorisé à traverser les zones de 

fouilles une fois le décapage accompli. 

4.2 Méthodes de Fouilles 

5.2.2 La localisation de ce sondage sera décidée en fonction du terrain mais évitera 

la tranchée 60 où une coupe mécanique a déjà été réalisée. 

5.2.3 L’étendue du chemin sera ensuite déterminée, si nécessaire à l’aide d’un 

nettoyage manuel en plan, puis un relevé initial réalisé. 

4.2.1 Une fenêtre de l’ordre de 1000 m2 sera initialement ouverte par décapage 

mécanique en commençant par l’emplacement de la tranchée 21 du diagnostic 

afin d’exposer le bâtiment identifié lors de l’opération de diagnostic et en 

élargissant progressivement tout autour. Si le complexe apparaît avoir été 

exposé dans son entier par cette fenêtre, le décapage ne sera pas poursuivi. En 

revanche, si certain doute subsiste ou bien le décapage initial n’a pas permis 

d’exposer le plan complet des bâtiments, une fenêtre supplémentaire jusqu’à 

environs 2500 m2 sera ouverte. 


5.2.4 Une section sera alors fouillé manuellement afin de répondre aux objectifs de 

la fouille. 


6.1 Objectifs de la fouille 

4.2.2 La zone sera décapée à l’aide d’une pelle mécanique, équipée d’un godet lisse 

de curage et sous la direction d’un archéologue. La terre arabe sera décapée 

par passes d’environ 20 cm jusqu’à ce que les niveaux archéologiques ou bien 

le sommet du substrat géologique soient atteints. Des camions bennes (19 

tonnes) seront utilisés afin d’emporter la terre dans une aire de stockage 

appropriée. Le mouvement des camions sera restreint à certaines routes. 

Aucun véhicule ne sera autorisé à traverser les zones de fouilles une fois le 

décapage accompli. 

6.1.1 Une série de vestiges, identifiées au cours du diagnostic, vont faire l’objet de 

la fouille 

• Une série de fossés qui semblent délimiter un quadrilatère d’environs 

60 m de côté, représentant un possible enclos de fonction incertaine. 

Une datation de la fin du deuxième Âge du Fer et/ou de la période 

républicaine a été attribué à cet ensemble. 

• A l’intérieur de cet espace délimité, quelques fosses, des creusements 

longilignes ainsi qu’une structure composée d’un empierrement de 

blocs de basalte ont été observées. 

• Parallèle à l’alignement sud de l’enclos, un autre fossé (peut-être un 

système de palissade) semble être associé à cet ensemble. 

4.2.3 Les zones du site seront ensuite inspectées visuellement afin d’identifier les 

faits archéologiques, et si nécessaire ces derniers seront nettoyés 

manuellement pour la réalisation du plan initial. 

4.2.4 Un relevé numérique de la zone de fouille sera ensuite réalisé à l’aide d’une 

station totale ou EDM. Un carroyage sera établi si nécessaire. 

4.2.5 Une équipe d’archéologues qualifiés commenceront alors la fouille. La fouille 

sera conforme au cahier des charges. La fouille manuelle des vestiges sera 

suffisante afin d’adresser les objectifs de la fouille. Des relevés de détail en 

plan et en coupe seront réalisés et reportés sur un plan d’ensemble. 

6.1.2 L’enclos ainsi que les éléments qui lui sont associés feront l’objet d’une 

fouille concentrée sur l’établissement du plan et de la chronologie de cet 

ensemble. Dans ce cadre, les objectifs de la fouille seront les suivants: 

• Confirmer/établir la datation grâce aux éléments de datation (artefacts) 

et à la chronologie relative si présente (relations stratigraphiques). 

Quand cette occupation débuta-t-elle et quand fut-elle abandonnée ? 

• Comprendre l’organisation spatiale de cet ensemble et son évolution 

dans le temps. Quelle est la nature de l’occupation ? S’agit-il d’une 

parcelle agricole ou d’un enclos d’habitat ? 


5.1 Objectif de la fouille 

5.1.1 Un chemin d’époque romaine et constitué de deux fossés et de plusieurs 

niveaux de circulation a été identifié dans cette zone. Plusieurs phases de 

fonctionnement, peut-être trois, ont pu être enregistrés lors du diagnostic. La 








7.1.3 Restes végétaux carbonisés, charbons de bois et mollusques : La sélection de 

ces prélèvements doit prendre en compte la présence ou absence de mobilier 

datant, le degré de contamination des dépôts ou le caractère résiduel de 

certains restes. Les remplissages ou couches archéologiques choisis pour 

prélèvements doivent donc contenir des éléments fiables de datation et être 

bien scellés (non composites). La taille des prélèvements est de 40 litres ou 

bien de 100% si le dépôt échantillonné est de moindre volume, pour les restes 

végétaux et les charbons de bois. Les prélèvements pour les mollusque sont 

d’environs 2 litres. Tous les prélèvements sont traités par flotation à travers 

une maille de 250 micron. Les résidus sont d’abord triés pour récupérer le 

mobilier et les ossements jusqu’à 4 mm et la fraction plus fine (de 1 mm à 500 

microns) est initialement parcourue pour en évaluer le potentiel. Une fois secs, 

les prélèvements sont examinés par un spécialiste qui estime la gamme et le 

degré de conservation. L’évaluation identifie la présence de charbons de bois, 

de graines végétales aussi bien que des mollusques, des arrêtes de poissons et 

des ossements de petits mammifères. 

6.2 Méthodes de Fouilles 

6.2.1 Une fenêtre de l’ordre de 2000 m2 sera initialement ouverte par décapage 

mécanique. Si le complexe apparaît avoir été exposé dans son entier par cette 

fenêtre, le décapage ne sera pas poursuivi. En revanche, si certain doute 

subsiste ou bien le décapage initial n’a pas permis d’exposer le plan complet 

de l’enclos, une fenêtre supplémentaire jusqu’à environs 8500 m2 sera 

ouverte. 

6.2.2 La zone sera décapée à l’aide d’une pelle mécanique, équipée d’un godet lisse 

de curage et sous la direction d’un archéologue. La terre arabe sera décapée 

par passes d’environ 20 cm jusqu’à ce que les niveaux archéologiques ou bien 

le sommet du substrat géologique soient atteints. Des camions bennes (19 

tonnes) seront utilisés afin d’emporter la terre dans une aire de stockage 

appropriée. Le mouvement des camions sera restreint à certaines routes. 

Aucun véhicule ne sera autorisé à traverser les zones de fouilles une fois le 

décapage accompli. 

7.1.4 A l’issu de l’évaluation, des recommandations seront présentées par les 

spécialistes et une décision quant à des analyses supplémentaires sera prises en 

fonction des informations éventuelles que ces dernières apporteraient pour 

répondre aux objectifs de la fouille. 

6.2.3 Les zones du site seront ensuite inspectées visuellement afin d’identifier les 

faits archéologiques, et si nécessaire ces derniers seront nettoyés 

manuellement pour la réalisation du plan initial. 

8 LE MOBILIER ARCHEOLOGIQUE 

6.2.4 Un relevé numérique de la zone de fouille sera ensuite réalisé à l’aide d’une 

station totale ou EDM. Un carroyage sera établi si nécessaire. 

8.1.1 Le mobilier archéologique sera recueilli et numéroté par unité stratigraphique 

et dans le cas des mobiliers isolés sera attribué un numéro unique et enregistré 

en trois dimensions si approprié. 

8.1.2 Le mobilier métallique sera enregistré et conditionné en boites hermétiques 

sous condition contrôlée (absorbeur d’humidité et bandes de contrôle de 

l’humidité). Tout autre mobilier sera trié, nettoyé et recevra un 

conditionnement approprié (généralement sacs plastiques et caisses en carton). 

6.2.5 Une équipe d’archéologues qualifiés commenceront alors la fouille. La fouille 

sera conforme au cahier des charges. La fouille manuelle des vestiges sera 

suffisante afin d’adresser les objectifs de la fouille. Les fossés seront 

échantillonnés. Des relevés de détail en plan et en coupe seront réalisés et 

reportés sur un plan d’ensemble. 

7 PRELEVEMENTS PALEOENVIRONNEMENTAUX 

8.1.3 Il est difficile d’anticiper, à partir des résultats du diagnostic, la quantité de 

mobilier qui peut être attendue de la fouille. Tout le mobilier sera inventorié et 

étudié, en suivant les recommandations de spécialistes compétents et en 

prenant en considération les études régionales de mobilier comparable. Il est à 

noter que toutes les études de mobilier seront réalisées sur place et qu’OA ne 

sortira pas le mobilier archéologique du territoire français. 

7.1.1 Des échantillons environnementaux seront prélevés durant les fouilles afin 

d’analyser les restes végétaux et animaux provenant des dépôts 

archéologiques. Ces échantillons auront pour but d’aider à la compréhension 

de la nature des occupations présentes. 

9 L’ENREGISTREMENT ET LE TRAITEMENT DES DONNEES 

9.1.1 Oxford Archaeology utilise un système d’enregistrement standard, dont les 

principes ont été établis dans le « Manuel de terrain » d’Oxford Archaeology 

(OA 1992) et qui sont conformes aux meilleures pratiques actuellement en 

vigueur en Angleterre 1 . Tous les enregistrements de fouille seront réalisés en 

langue française, en vue de leur déposition à la D.R.A.C. 

7.1.2 Comme il n’est pas possible de prévoir avant la fouille quels types de restes 

végétaux macroscopiques ou microscopiques auront survécu et seront 

présents, ou bien quels types d’analyses seront appropriés pour appréhender le 

mieux possible les questions posées par la fouille, nous proposons de prélever 

un nombre suffisant d’échantillons afin de conduire tous les types d’analyses 

nécessaires. Ces prélèvements seront tout d’abord évalués rapidement afin 

d’établir le potentiel pour des analyses détaillées. Cette évaluation permettra 

de rendre compte de l’état de conservation des différents restes végétaux et 

permettra les premières observations qualitatives (contamination, variété...). 

1 Institute of Field Archaeolgist’s, Standard and Guidance for Archaeological Excavations, 1999 

5 







10.1.2 Le rapport d’étude sera remis à l’aménageur et à la D.R.A.C. en version papier 

et numérique sur CD. Il sera remis sous un délai de 1 an à compter de la fin 

des opérations de terrain. 

9.1.2 Des exemplaires de fiches d’enregistrement sont disponibles en Annexe 2. 

6 

11 LES ARCHIVES 

9.1.3 Un numéro unique sera attribué à chaque fait et dépôt archéologiques. Les 

descriptions manuscrites seront enregistrées sur des fiches pro-forma 

incorporant des données factuelles et des éléments d’interprétation. Toutes les 

fiches pro-forma ont été conçues d’après un modèle de donnée afin de faciliter 

l’accès aux informations du site à partir d’une base de données informatisée. 

11.1.1 Les archives du site (relevés sur papier, enregistrement photographique, 

prélèvements environnementaux et mobilier) seront préparées en vue d’un 

stockage à long terme, et en l’absence de directives régionales, conformément 

aux normes en vigueur en Grande-Bretagne 2 . 

12 PROGRAMME ET PERSONNEL 

9.1.4 Un plan général du site sera initialement réalisé par un topographe à l’aide 

d’une station totale ou EDM. Chaque intervention archéologique sera ensuite 

dessinée à la main et localisée sur le plan général (ainsi que la localisation de 

toutes les coupes stratigraphiques) à l’aide de la station totale. Le dessin 

manuel est ensuite numérisé afin d’obtenir un plan complet du site. 

12.1 Programme 

12.1.1 Les travaux sur le site commenceront avec le décapage initial des différentes 

zones qui durera environ deux semaines. Ce décapage sera prolongé en 

fonction des résultats comme il est précisé dans les sections méthodologiques 

ci-dessous. Il est prévu que l’équipe de fouilles commencera une semaine 

après le début du décapage et que les fouilles initiales seront d’une durée de 6 

semaines (une extension de 6 semaines supplémentaires est prévue si les 

résultats le justifient). 

9.1.5 La numérisation des relevés et dessins sera réalisée en parallèle avec la fouille 

afin de pouvoir imprimer et utiliser les plans au cours de la fouille. La 

numérisation des plans et données servira de base pour la réalisation d’un 

système d’information géographique (SIG), qui permettra une analyse spatiale 

des données. Des données topographiques ainsi que les coordonnées des 

mobiliers isolés seront également saisis dans le SIG. 


12.1.2 La date de commencement des travaux a été fixé au 14 mai 2007. 

9.1.6 Les plans seront normalement dessinés à une échelle au 1 : 50 ou au 1 : 100, 

voire au 1 : 20 dans le cas de dépôts plus complexes ou de plans détaillés. Les 

coupes seront dessinées à une échelle au 1 : 20 ou bien au 1 : 10 si nécessaire. 

12.2 Personnel 

12.2.1 Oxford Archaeology propose Valérie Diez comme Responsable scientifique 

de l’opération. Valérie serait soutenue par Guy Cockin en tant que Chargé 

d’opérations et Céline Beauchamp comme chef de secteur. Les curriculum 

vitae sont inclus en annexe. 

9.1.7 Un registre photographique argentique complet en couleur (diapositive 35 

mm) et en noir et blanc sera tenu, illustrant tous les faits archéologiques, ainsi 

que des vues générales du site. Le registre photographique inclura aussi des 

prises de vue des travaux afin d’illustrer, dans un contexte plus général, la 

nature du travail archéologique. Des clichés numériques seront également 

pris, en supplément des clichés argentiques. 

12.2.2 Le reste de l’équipe serait constitué de 5 archéologues, d’un responsable du 

mobilier, et d’un topographe/illustrateur. 

9.1.8 Les photos seront enregistrées sur les Fiches d’Enregistrement Photographique 

d’OA. 

13 HYGIENE ET SECURITE 

9.1.9 Chaque intervention de fouille recevra une série de numéros d’US uniques 

(creusement, remplissage primaire, remplissage secondaire etc.). Des numéros 

de groupes seront ensuite attribués afin d’associer les interventions faisant 

parties d’un même fait archéologique. 

13.1.1 Tous les travaux seront effectués conformément à la législation en matière 

d’hygiène et de sécurité applicables. 

10 RAPPORT D’ETUDE 

13.1.2 Une copie de la Police d’Hygiène et de Sécurité de l’OAU se trouve en 

Annexe 3 du `Manuel de terrain’ de l’OAU (OAU Field Manual) par 

D. Wilkinson 1992. Cette police fait référence au SCAUM (Standing 

Conference of Archaeological Unit Managers 1997), au Manuel d’Hygiène et 

de Sécurité et au Manuel d’Hygiène et de Sécurité de l’Archéologie de terrain 

10.1.1 Le rapport d’étude ou Document Final de Synthèse (DFS) sera conforme à 

l’arrêté du 27 septembre 2004 portant définition des normes de contenu et de 

présentation des rapports d’opérations archéologiques. Le DFS s’efforcera 

d’adresser les objectifs de la fouille et intégrera toutes les analyses réalisées 

dans la phase post-fouille. Il sera rédigé en langue française. 

2 

Les directives en vigueur sont conformes aux documents Guidelines for the preparation of excavation 

archives for long term storage (Walker 1990 - UKIC) et Standards in the Museum Care of 

Archaeological Collections (Museums and Galleries Commission 1992). 







Nickels, A., 1989 Agde: La Nécropole du Premier Age du Fer, Revue Archéologique 

de Narbonnaise, Supplément 19, éditions du CNRS, Paris 

(1991 avec suppléments en 1993). La Police et le Manuel présentent les 

dispositions prises par l’OAU concernant l’Hygiène et de Sécurité. 


Nickels, A., 1981 Recherches sur la topographie de la ville antique d'Agde (Hérault), 

Documents del Archeologie Meridionale 4,29-50 

Oxford Archaeology, 2000 Oxford Archaeology Environmental Sampling Guidelines. 

Internal Document. 

13.1.3 Une évaluation des risques est réalisée à partir d’une fiche pro-forma par le 

responsable d’opérations. Cette évaluation doit être approuvée par le 

Coordonateur de l’hygiène et de la sécurité d’Oxford Archaeology. Une copie 

de cette évaluation doit être disponible sur le site ainsi qu’une liste de numéros 

de téléphone en cas d’urgence et les directions de l’hôpital le plus proche. Un 

registre des accidents de travail doit également être à disposition sur le 

chantier. 

OAU, 1992 Field Manual, ed. D. Wilkinson 

Communiqué de presse du 22 juin 2004 Préfecture de la région Languedoc-Roussillon 

Direction régionale des affaires culturelles Service régional de l'archéologie 

Site Director : Florent Mazière (INRAP) 

14 BIBLIOGRAPHIE 

Berard-Azzouz, O., Sept. 2004 Compte rendu de conférence 

Ugolini, D., 2001 L’âge du Fer, dans M. Lugand, M. et I. Bermond, 71-77 

Bermond, I., 2001 L’occupation du Haut-Empire, dans M. Lugand etand I. Bermond, 

2001, 99 

Ugolini, D., avec le concours de Gomez, E. et Pardies, C., 2001 Agde ville, dans M. 

Lugand et I. Bermond, 123-143 

Bouscaras, A., 1964 Découverte d’une épave du premier âge du Fer à Agde, Rivisti di 

Studi Liguri, 30, 288-294 

Ugolini, D., 1987 Béziers et les cotes languedociennes dans l'Ora Maritima d'Avienus, 

Revue d’Archéologie Narbonnaise 20, 143-154 

Bromwich, J., 1993 The Roman Remains of Southern Gaul: a guidebook, Routeledge, 

London 

Buffat, L, 2007 Agde - Le Capiscol (Hérault), Diagnostic archéologique, DFS 

INRAP, dactylographié, S.R.A Languedoc-Rousillon, Montpellier 

Clavel, M., 1970 Béziers et son Territoire Dans l’Antiquité, Centre de Recherches 

d’Histoire Ancienne, Vol. 2, Paris 

English Heritage, 2002 Environmental Archaeology, a guide to the theory and 

practice of methods, from sampling and recovery to post-excavation. Centre for 

Archaeology Guidelines. 

Fonquerle, D., 1976 Agathé-Tyché, carrefour et escale de routes commerciales 

maritimes dans l'Antiquité, Archéologie Occitane. Préhistoire et Antiquité, janvier, 49 

Jully, J.J., Fonquerle, D., Aris, R.et Adge, M, 1978 Agde Antique: fouilles subaquatiques 

et terrestres, Études sur Pézenas et l’Hérault, Bulletin trimestriel édité par 

les Amis de Pézenas, Numéro Spécial, Béziers 

Lugand, M. et Bermond, I., 2001 Agde et le Bassin de Thau, Carte Archéologique de 

la Gaule, 34-2, Paris, Ac. Inscr. et Belles Lettres 

Mauné, S., 2001 La région du Bassin de Thau et de la basse vallée de l’Hérault aux 

IIe et Ier siècles av. J.C. : bilan et perspectives, dans M. Lugand et I. Bermond, 81-93 

Mauné, S., 1998 Les Campagnes de la cité de Béziers dans l’Antiquité (partie nord 

orientale) (IIe s. av J.-C. - VIe s. ap J.-C.), Archéologie et Histoire Romaine, éditions 

Monique Mergoil, Montagnac 





8 

Oxford Archaeology Janus House, Osney Mead, Oxford, OX2 0ES. Angleterre 

ANNEXE 2 : FICHES D’ENREGISTREMENT 

No d’U.S. 

FICHE U.S. SUPPLEMENTAIRE 

NOM DU SITE: 

CODE DE L’OPERATION: 

Fiche d’US 

Fiche d’US Supplémentaire 

Journal quotidien 

Registre des plans 

Registre des coupes 

Registre des niveaux 

Enregistrement photographique 

Registre Mobilier isolé 

Registre des échantillons paléoenvironnementaux 





Zone Contexte 

FICHE D’US Nom du site - Code de l’opération 

N. fiche 

de 

matrice 

N. de fiches 

supplémentaires 


Groupe: Sondage: 

FICHE HORAIRE Nom du site - Code de l’opération 

Début de semaine: 

Journal 

Quotidien / / 2006 

Fiche n: Dépôt Creusement 

Fiche n: 

Nom Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi 

Rempli par: Contrôlé par: Photos: 

Plan: Niveaux: 

Coordonnées: 

B / W: 

Sommet: 

X: 

Le: 

Coupe: 

Couleur: 

Bas: Y: 

Liste de contrôle: Relations physiques: Mobiliers / Prélèvements: 

Dépôt: Recouvert par (Rpar): Recouvre (R): Mobiliers isolés: 

1. Consistance 

2. Couleur 

3. Composants de base 

4. Inclusions Flanqué par: Appuyé sur: 

a. % b. Taille 

c. Couleur Rempli de (Re): Remplissage de (Rde): 

d. Degré de rondeur 

e. Type f. Répartition 

g. Degré de tri Prélèvements: 

5. Dimensions Coupé par (Cpar): Coupe (C): 

6. Forme 

7. Interface 

8. Remarques 

9. Méthode / Conditions Fait partie de: Constitué de: 

Creusement: 

1. Forme en plan Incertaines: Même que: 

2. Orientation Matrice stratigraphique: 

3. a. Sommet de la pente 

b. Côtés c. Fin de la pente 

d. Fond e. Profil Mobiliers (M): 

4. Croquis TC Terre Cuite CP Composite 

5. Dimensions OS Os LT Lithique 

6. Troncation MT Metal OG Organique 

7. N. de remplissages VR Verre EP Enduit Peint 

8. Remarques Néant 

Description: 

1. 4 

Remarques: 

Lundi 

2. 

Mardi 

3. 

Mercredi 

5.a. Longueur (m.): 5.b. Largeur (m.): 5.c. Epaisseur/Profondeur (m.): 5.d. Diamètre (m.): 

6. 7. 

Jeudi 

8. 

1. Sec 

2. Moyenne 

3. Importante 

4. Imprégné d’eau 

1. Abondante 

2. Moyenne 

3. Faible 

9.2. Conditions 

1. Spatule 

2. Truelle 

3. Pic 

4. Machine 

9.1. Méthode 

b. Humidité 

du dépôt: 

1. Artificielle 

2. Naturelle 

a. Lumière 

Vendredi 

Interprétation / Discussion: 

9



20 

REGISTRE DES COUPES 

Nom du site : 

REGISTRE DES PLANS 

Nom du Site: 

Code de l’opération : 

Code de l’Opération: 

No 

Echelle Format 

A1, A4 

etc. 

No coupe No U.S. Dessiné 

par 

No Plan No U.S. Dessiné par Echelle Format (A1 

A4 etc.) 

plan 


Oxford Archaeology Janus House, Osney Mead, Oxford, OX2 0ES. Angleterre




Nom du Site: 

ENREGISTREMENT PHOTOGRAPHIQUE 

Code de l’Opération: 

N & B / Couleur: No film: No appareil: No objectif: 

NO DE FICHE REGISTRE DE NIVEAUX 

Nom du site : 


Lecture 

No 

Niveau 

Hauteur 

d’instrument 

(IH) = 

(TBM+ BS) 

Rétrovisée 

Date No. Négatif Orientation de Vue No U.S. 

Remarques/No U.S./No 

mobilier isolé/No 

plan/coupe 

Niveau Reduit 

(NGF) 

Repère de 

nivellement 

(FS) 

(BS) 

1 

= (IH FS) 

(TBM) 

2 

3 

4 

5 

6 

7 

8 

9 

10 

11 

12 

13 

14 

15 

16 

17 

18 

19 

20 

21 

22 

23 

24 

25 

26 

27 

28 

29 

30 

31 

32 

33 

34 

35 

2 

36


22 

Nom du site - Code de l’opération 

Registre Mobilier Isolé 

Code document Description 

M Type Zone Contexte Numéro Objet Matière Niveau Coordonnées 

M 

M 

M 

M 

M 

M 

M 


M 

M 

M 

M 

M 

M 

M 

M 

M 

M 

M 

M 

M 

M 

M 

M 

M



REGISTRE DES ECHANTILLONS PALEOENVIRONNEMENTAUX 

Nom du site : 


Type de fait Notes additionnelles 

Echantillon prélevé pour (cocher une seule catégorie) 

Intégralité du 

dépôt ? 

No 

d’échantillon 

Générique Monolithe Séries Autre 

No d’US Nombre de 

boîtes ou de 

sacs 

ex : Sous-échantillon, profondeur relative des 

monolithes 

Datation 

chimique 

etc. 

Mollusques Imprégnés 

d’eau 

Pollen Sédiment 

Micro 

Os / 

Artefact 

Os 

incinéré 

Restes végétaux 

imprégnés d’eau 

Restes 

végétaux 

carbonisés 

O N 

O N 

O N 

O N 

O N 

O N 

O N 

O N 

O N 

O N 

23

24 



SECTION 2 : DETAIlS 

DE l’OpERATION ET 

RESUlTATS 

25

26 


 

 

Figure 1 : Localisation Fig. 01 du : Localisation site (extrait de du la carte site (extrait IGN R17, de édition la carte 5, octobre IGN R17, 2007) édition (C. Lagarde-Ramora) 

5, octobre 2007) 

 

 

Figure 2 : Localisation précise du site (extrait de la carte IGN 2645ET, édition 2004) (CLR) 

Fig. 02 : Localisation précise du site (extrait de la carte IGN 2645 ET, édition 2004)


1. présentation de l’opération 

La campagne de fouille préventive a eu lieu après 

que le Groupe Guiraudon Guipponi Leygue, 

représenté par M. Ruby, a fait l’acquisition des 

terrains sur le lieu dit du Capiscol en vue de la 

création d’une Z.A.C (fig. 1). 

Une opération de diagnostic avait été réalisée 

entre le 6 novembre et le 21 décembre 2006 

par l’INRAP Interrégion Méditerranée, sous 

la direction de L. Buffat. Les 148 tranchées 

alors ouvertes avaient révélé un réseau fossoyé 

et des plantations vinicoles datant de la fin de 

l’âge du Fer à la période républicaine (Buffat et 

Roy 2007). A l’est du site, la grande profondeur 

des fossés laissait présumer que plutôt qu’une 

véritable fonction agricole, ils pouvaient être 

liés à un habitat. Au sud et au centre du site, un 

chemin d’orientation NO-SE avait été reconnu 

et étudié verticalement au moyen d’une section 

mécanique. Son évolution stratigraphique 

présentait trois phases de remaniements. Au 

nord sur une large aire (1000 m²), se trouvaient 

éparpillés de larges morceaux de céramiques 

(principalement amphores) avec des fragments 

d’adobe ou de brique, semblant être la partie 

endommagée d’un bâtiment dont les éléments 

inférieurs auraient pu être mieux conservés. 

Le diagnostic ayant produit des résultats positifs, 

le site a fait l’objet d’une prescription de fouilles 

archéologiques préventives dénommée “Agde- 

Le Capiscol” (Arrêté du 14 mars 2007 n° 07/67- 

6929). Les fouilles se sont déroulées entre 

le 14 mai et le 29 juin 2007, sous la direction 

scientifique de Christian Olive, ingénieur 

d’études chargé du département de l’Hérault à 

la Direction Régionale des Affaires Culturelles 

(DRAC) de Languedoc-Roussillon. 

Le site fut divisé en trois aires de fouilles d’après 

le cahier des charges établi par la DRAC. La 

zone A à l’est reprenait l’enclos de la fin de l’âge 

du Fer-époque républicaine pour déterminer la 

présence éventuelle d’éléments caractéristiques 

d’un habitat. Une petite zone (C) devait être 

ouverte de façon à fouiller une section manuelle 

au travers de la voie. Finalement la zone nord 

appelée B, devait être ouverte puis nettoyée à la 

main pour établir le plan du possible bâtiment. 

L’ensemble représentait une superficie d’environ 

10 000 m². 

Il a été proposé, avec l’accord de la D.R.A.C. de 

découper la zone A en deux étapes ; une première 

zone de 2000 m² serait ouverte autour des fossés 

attestés par le diagnostic puis si un habitat était 

effectivement identifié d’ouvrir une zone plus 

large (les 6000 m² restant) pour une fouille plus 

extensive de l’ensemble. 

Ce rapport est divisé en trois parties. La première 

partie comprend le contexte géologique, 

topographique et archéologique ainsi que les 

aspects méthodologiques concernant la fouille, 

l’enregistrement, le mobilier et les prélèvements. 

La deuxième partie constitue le corps du rapport 

et contient les descriptions archéologiques, les 

études de mobilier et paléoenvironnementales 

ainsi que la discussion ; les plans du site ainsi 

qu’une sélection représentative des coupes sont 

inclus en illustration. Les différents inventaires 

de fouille constituent la troisième partie de ce 

rapport. L’ensemble des archives numériques 

est inclus sous la forme d’un CD-Rom à la fin 

du rapport. Une liste complète du contenu de ce 

CD-Rom se trouve également incluse en annexe 

de ce rapport. 

Remerciements 

Nous tenons à remercier Christian Olive pour son 

suivi tout au long de l’opération ainsi que Daniella 

Ugolini pour ses conseils. Nos remerciements 

vont à M. Ruby pour sa collaboration. Nous 

voulons également remercier Iouri Bermond 

pour son aide et ses conseils. 

2

2. contexte et Méthodologie 

2.1 Contexte géographique, topographique et 

géologique 

Le site se trouve au pied, au nord-ouest du 

Mont Saint-Loup (fig. 2), à l’est de la ville 

actuelle d’Agde (1,5 km de la ville antique), le 

long de la route de Sète, à la limite d’une zone 

déjà couverte de bâtiments commerciaux. Il est 

à environ 2 km de l’Hérault. Il était, avant le 

diagnostic, occupé par des friches, carrière de 

terre et stockage de matière inerte (Buffat et Le 

Roy 2007). L’emprise du projet représente une 

aire globale de 177 505 m² , les zones ouvertes 

en couvrent 1,90%. 

Le site est situé à la limite entre le basalte scoriacé 

résultant des coulées de lave lors de la période 

d’activité du Mont Saint-Loup, manifestation 

la plus méridionale de la dernière grande phase 

de volcanisme (Guillon 2000) et le piémont 

néogène (Miocène, Pliocène) au nord et nordouest 

d’Agde (Lugand et Bermond 2001, 49, fig. 

4). Le substrat volcanique n’est pas ici le basalte 

scoriacé mais des tufs basaltiques jaunâtres, 

datant entre 740 000 et 1 000 000 d’années, 

signe d’une activité volcanique basaltique en 

milieu aqueux. Surmontant ces tufs ou argiles 

de couleur et date similaires se trouvent des 

zones de graves, vestiges d’anciens cours d’eau, 

d’orientation SE-NO, sauf pour le thalweg D 

plutôt orienté E-O (fig. 3). Encore aujourd’hui, 

un système dense de petites rivières draine l’eau 

vers l’étang de Thau creusant les roches les 

plus tendres. La plus proche de notre site coule 

au nord du site et est d’orientation est-ouest au 

nord du Capiscol, il s’agit du Rieu Mort. Dans 

ce contexte, les thalwegs ou paléochenaux 

identifiés lors du diagnostic (fig. 3) pourraient 

être des manifestations d’anciens lits de rivières, 

probablement non contemporains les uns des 

autres, ou même très localisés dans le temps, 

affluents du Rieu Mort ou autre rivière qui aurait 

coulé à peu près à cet endroit aux époques plus 

reculées. Tous ces lits semblent avoir été asséchés 

avant l’occupation qui nous concerne ici, pourtant 

leur impact dans le paysage persistait au moment 

de la remodélisation du paysage par l’homme 

puisque certaines structures les respectent voire 

les utilisent. Ces dépressions, et particulièrement 

celle notée A dans le rapport de diagnostic 

(Buffat et Le Roy 2007) ont permis la rétention 

28 


de colluvion, argilo-sableuse brune, ayant 

servi de sols pour les établissement antiques. 

Ce colluvionnement se poursuivant au-delà de 

l’époque romaine, il recouvre l’archéologie et 

contribue à la pédogenèse actuelle ; cela rend les 

niveaux archéologiques délicats à situer, mais a 

certainement aidé à leur conservation. Ainsi en 

plus des structures en creux a pu être étudiée une 

partie des paléosols et installations de surface 

(voirie). 

2.2 Contexte historique et archéologique 

Parmi l’ensemble des données concernant 

l’archéologie et l’histoire de la ville d’Agde, 

les sections ci-dessous se concentrent plus 

particulièrement sur une aire géographique 

immédiatement au nord du Mont Saint-Loup à 

la fin de la période pré-romaine et au début de la 

période romaine. 

Il est important pour commencer de noter qu’il 

est possible que la zone qui nous concerne ait été, 

non seulement très humide, voire marécageuse, 

mais aussi recouverte d’eau à certaines périodes. 

Sur ce point voir Ugolini 2002 (350-351). 

2.2.1 Age du Fer 

Agde/Agathée est tout d’abord un comptoir 

phocéen créé vers le milieu du VIème av. J.-C. 

Cet emporion devient le centre d’un réseau 

de distribution des produits dans le pourtour 

méditerranéen vers d’autres points de la côte et 

vers l’intérieur des terres en remontant la vallée 

de l’Hérault, et en direction de Béziers. Le 

développement de la colonisation s’accompagne 

d’un recul des habitats indigènes (Ugolini 2001, 

72) et il semble que dès le début du Vème siècle 

av. J.-C, l’établissement grec ait imprimé son 

caractère à l’ensemble du territoire en favorisant 

le développement des échanges près des côtes, 

au détriment de l’arrière pays. 

Cette situation s’accentue après la ‘fondation 

massaliète de la colonie 1 ’ au VIème siècle 

av. J.-C. Le réseau de sites relais des périodes 

précédentes semble être délaissé au profit de sites 

situés plus au nord et des échanges est-ouest. 

Et les indices, certes peu nombreux, laissent 

même apercevoir au IIIème siècle av. J.-C une 

Il existe une incertitude sur la provenance des 

premiers colons : grecs de Phocée ou population mixte massaliète 

(Ugolini 2001, 74). La ‘fondation massaliète’ correspond à une 

réoganisation observée de la cité.

112300N 

112550N 

112500N 

112450N 

112400N 

112350N 

112250N 

112200N 

112150N 

Légende : 


KW 296 

KW 12 

Thalweg / paléochenal 

(Buffat et Leroy 2007) 

Projection du tracé de la voie 

antique (Buffat et Leroy 2007) 

Concentration de 

céramiques 

Voie 

Phase I 

Phase II 

Phase III 

Zone A 

Thalweg A 

Thalweg B 

10 

15 

Thalweg C 

KW 6 

20 

25 

30 

Zone C 

KW 17 

KV 53 

693700E 693750E 693800E 693850E 693900E 693950E 694000E 694050E 

Figure 3 : Plan général des vestiges sur fond cadastral (échelle : 1/3000e) (CLR) 

0 100 m 

1:3000 

Thalweg D 

Zone B 

35 

29 

694100E 

112050N

éduction de l’activité à Agde et une raréfaction 

des habitats alentours. 

Pour ce qui est de la campagne immédiatement 

aux alentours de la ville, certains chercheurs 

reconnaissent que, étant donné la fonction 

portuaire et militaire de la ville, son aire 

d’implantation n’aurait pas inclus une partie 

agricole, et l’on ne devrait pas s’attendre à une 

organisation précoce de notre zone (Ugolini 

2002). Ainsi au IIIème siècle av. J.-C., la ville 

se contenterait de maintenir sa position et de 

garantir le trafic maritime. 

2.2.2 Epoque gallo-romaine 

La conquête romaine de la région du bassin 

de Thau et de la basse vallée de l’Hérault est 

achevée en 118 av. J.-C. Cet événement engendre 

des bouleversements importants notamment 

l’installation de colonies à proximité de la vallée 

de l’Hérault. Appartenant toujours à Marseille, la 

cité agathoise reste politiquement indépendante 

de ces voisines, mais aussi au cœur des échanges, 

bien que la voie Domitienne détourne une partie de 

ces derniers dans une zone à l’abri de l’influence 

des pirates et des caprices météorologiques 

(Clément et Peyre 1998). Le contexte général 

des deux derniers siècles av. J.-C. est celui d’un 

dynamisme important apparaissant tant dans 

la densité croissante des lieux de fréquentation 

que dans le développement de la viticulture 

d’exportation (Bermond et Pellecuer, 2006). 

Parallèlement à cet événement, la région du bassin 

de Thau voit le développement d’habitats ruraux 

(Mauné 2001). Il semble qu’un développement 

indigène rural se soit développé avant même 

la création de la province romaine, comme St. 

Mauné l’a montré pour le Bitterois (Mauné 1998). 

La densification des établissements se poursuit 

après la création de la province, qui devriendra la 

Narbonnaise. L’impact de l’immigration italique 

sur le peuplement rural reste une question 

ouverte. De l’étude des cadastres, on reconnaît 

l’action des arpenteurs romains dès la toute fin 

du IIème siècle avant notre ère (Béziers B), sur 

la majeure partie de la vallée de l’Hérault. St. 

Mauné explique (Mauné 1998) que si la création 

du cadastre est un fait romain, on peut discuter 

si cela relève réellement d’une romanisation 

des campagnes. Il se peut qu’elle résulte de 

l’installation de citoyens romains dans les 

30 


espaces ruraux, mais l’auteur évoque deux autres 

possibilités. Cette centuriation pourrait être le 

signe de la mise en place d’une taxation des 

indigènes ; parallèlement, des citoyens, installés 

dans les villes plus romanisées, auraient pu 

devenir propriétaires de domaines campagnards, 

qu’ils n’exploitaient pas directement mais par 

l’intermédiaire d’indigènes sous leur contrôle. 

A ce constat il faut encore ajouter qu’il est 

généralement admis qu’Agde et sa Chôra avaient 

vu leur intégrité respecté et n’auraient pas 

connues une réorganisation selon ce cadastre. La 

question des limites de ce territoire préservé est 

discutée. 

Les établissements datant de cette époque sont 

souvent des installations modestes, caractérisées 

par une abondance d’amphores et de vaisselles 

domestiques. Un exemple a été fouillé à Loupian, 

au site des Prés bas (Lugand et Bermond 2001, 

246). La phase la plus ancienne, dénommée 

Ia, présente des structures en creux laissant 

apparaître silos, enclos et structures sur poteaux. 

Ces fermes sont généralement caractérisées 

par un épandage de mobilier sur des petites 

superficies et l’absence de structures en dur. 

L’étendue et le plan de la ville d’Agde durant 

cette période des IIème et Ier siècle av. J.-C. 

restent mal connus. La ville était entourée d’un 

rempart mais son extension est difficile à cerner ; 

cela est aussi vrai pour les structures liées aux 

activités commerciales et maritimes, qui se 

situaient vraisemblablement aux abords de la 

cité. 

En 49 av. notre ère, Jules César conquiert 

Marseille ; Agde à sa suite devient partie 

intégrante de la Province Romaine. En 36 

du même siècle, la Colonia Julia Baeterrae 

Septimanorum est créée et la ville d’Agde est 

incluse dans son territoire. On peut s’attendre à 

ce que l’ancien emporion et son territoire soient 

transformés, pour s’adapter à leur nouveau 

statut ; M. Christol (1998) propose que l’Agatha 

de la période augustéenne, et du Haut-Empire, 

soit une cité de droit latin disposant d’un certaine 

autonomie civique. 

Le premier siècle de notre ère connait un 

foisonnement d’installations (plus de 300) dont 

certaines sont la continuation de sites créés aux 

deux siècles précédents (Lugand et Bermond 

2001).


2.2.3 Cadastres 

La cité d’Agde fut équipée dès la seconde moitié 

du deuxième âge du Fer d’une organisation 

cadastrale d’orientation N 42° est. Cet alignement 

a été repéré jusqu’à 3,5 km vers le nord-est de 

la cité, lors d’une fouille de sauvetage près de 

l’étang du Bagnas (Saint-Michel), où E. Gomez 

a observé l’existence d’un fossé aligné N 42° 

est, datant de la première moitié du IIème siècle 

avant notre ère (Mauné 2001, 85). Ce cadastre 

a aussi été vu par l’étude du parcellaire fossile 

par filtrages optiques de clichés SPOT et IGN 

(travaux du C.N.R.S. de Besançon ; Lugand et 

Bermond 2001, 84, note de bas de page 16). 

Il existe sur ce point une discussion, basée 

sur l’attribution du cadastre N 42° soit à une 

organisation hellénique soit à une organisation 

romaine (Béziers E) (voir Ugolini 2002, 362 et 

Pérez 1990, 43). 

Dès 100 av. n.è. environ, est mis en place un 

nouvel axe cadastral, lié à la centuriation de 

Béziers, appelé cadastre pré-colonial Béziers B. 

021H 

022H 

044H 

045H 

026H 

016H 

019H 

Il est orienté à N 32° est. Il est généralement 

admis que les environs d’Agde ne sont pas inclus 

dans cette réorganisation et continuent d’être 

alignés selon le cadastre propre à la ville grecque. 

Pourtant, de nombreux sites datés de l’époque 

tardo-républicaine ont révélé une orientation 

correspondant à celle de cette centuriation. 

Par exemple le site d’Embonne, a revélé dans 

sa phase la plus ancienne un alignement de 

N 45°est (correspondant au cadastre parfois 

reconnu comme hellénistique), puis pour les 

phases suivantes une réorientation sur 30° est 

(Bermond et Pellecuer 2006). 

C’est après 49 av. J.-C, date à laquelle Marseille 

tombe aux mains de J. C. César, qu’Agde et sa 

région deviennent romaines. La cité fait alors 

partie de la colonie biterroise et son territoire 

est réaménagé selon les cadastres biterrois, 

Béziers C (26°O) d’époque augustéenne et de ses 

cadastres impériaux (appelés Béziers A orienté 

N 15° ouest et Béziers D, N 24°est) (datation 

dans Perez 1990). 

064H 

025H 

Le Capiscol 

004H et 033H 

Figure 4 : Sites autour du Capiscol (d’après Lugand et Bermond, 2001, p. 142, fig. 37) (CLR) 

Figure 4 : sites autour du Capiscol (D’après Lugand et Bermond, 2001, p. 142, fig. 37) 

016H : St Loup I - 019H : St Martin des Vignes - 020H : Mareval - 021H : La Treille nord - 022H : La Treille sud - 025H : 

L’Ecluse 004H - 026H et 033H : Victorine : Embonne ou St Bauzille - 043H - 016h : L’Escarpe : St II Loup - 044H : I Les - 019H Rivières I : - 045H St Martin : Les Rivières des II - Vignes 046H : - 020H 3 : Mareval 

L’Escarpe 021H I : - 064H La Treille : St Michel 

nord - 022H : La Treille sud - 025H : L’Ecluse - 026H : Victorine ou 

St Bauzille - 043H : L’Escarpe II - 044h : Les Rivières I - 045H : Les Rivières II - 046H : L’Es 

064H : St Michel 

020H 

046HP 

043H 

d’ap. DAO - Iouri Bermond 2000

2.2.4 Etat des connaissances pour le pourtour 

du Mont Saint Loup 

Dans toute la zone est de la ville antique, 

autour du Mont Saint-Loup, à l’exception 

d’une occupation chalcolithique, seule l’époque 

romaine a été identifiée (Lugand et Bermond 

2001, fig. 37, 142). 

Il existe environ 150 sites dans la basse 

vallée de l’Hérault qui ont, à ce jour, pu être 

associés à une occupation du IIème -Ier siècles 

av. n.è. Deux sites seulement aux alentours de 

notre site datent d’avant la fin du IIème siècle av. 

J.-C. Le plus proche d’Agde, celui dit de Saint- 

Michel (34 003 064H, fig. 4), à un peu plus de 

3 km au nord du Mont Saint-Loup est une zone 

artisanale dont la phase la plus ancienne remonte 

à la fin du IIème av. n.è. ; Sept-Fonts 2 à Saint- 

Pons-de-Mauchiens, à fonction cultuelle, est à 

plus de 20 km au nord. Ensuite pour la période 

fin IIème et courant Ier av. J.-C., de nombreux 

sites ont été repérés par prospection ou fouillés. 

Avant même la création de la colonie de Béziers, 

il semble que l’on assiste à la densification du 

réseau d’habitats dans les alentours d’Agde, sur 

la base de bâtiments en matériaux périssables 

n’ayant laissé que la présence de mobilier sur de 

petites surfaces. Beaucoup ont révélé du matériel 

amphorique mélé à de la campanienne A avec 

des éléments de couverture, et des fragments de 

meule. La plupart a été prospectée et donc n’est 

pas associée à des éléments stratigraphiques 

ou structurels (pour la liste complète des sites 

prospectés et datés du II-Ier siècles av. J.-C. voir 

Lugand et Bermond 2001, 87). Nous retiendrons 

particulièrement les sites des Sacristains à 

Montagnac (Lugand et Bermond 2001, 303) 

datant du IIème av. J.-C. qui a été retrouvé à 

proximité de traces parcellaires correspondant à 

l’orientation de la cadastration dite Béziers B, et 

donc plus récentes (Ier av. n.è.) et celui de Bessan 

(la Monédière 2) qui a fournit sur 5000 m² la 

quantité la plus abondante de mobilier. 

Parallèlement certains sites ont été fouillés. Ainsi 

Embonne (fig. 4), au sud-est du Mont Saint-Loup, 

présentait un large habitat dont les traces les plus 

anciennes remontaient avant la fin du IIème av. 

J.-C. et qui s’est perpétué jusqu’au Haut Moyen 

Âge. De nombreuses structures témoignent des 

activités agricoles ou sont liées à l’exploitation 

des ressources maritimes ; il faut noter que celles 

associées aux IIème - Ier siècles av. n.è. sont 

32 


orientées selon la cadastration Béziers B (proche 

de 30° est). 

Tous les sites dans un rayon de 2 km environ de 

la zone dite du Capiscol ont révélé des traces 

d’habitats de l’époque romaine (fig. 4). 

A l’est du Capiscol, une villa et une nécropole 

ont été identifiées, les deux étant probablement 

associées, avec une datation allant de l’époque 

républicaine jusqu’au VIème siècle ap. J.-C. (site 

de L’Escarpe II-n° 34-003-043H ou domaine de 

Maraval-n° 34-003-020H). La villa, englobant 

une aire de 1,5 ha repérée dans les années 1970, 

a fait l’objet de prospection par Archéofactory 

en 1996. Elle a fourni de la céramique en 

grande quantité et variété ainsi que des éléments 

architecturaux (peinture murales, marbres, 

tegulae, imbrices). Une fouille de sauvetage 

en 1999 a mis au jour une partie des bâtiments 

agricoles ou artisanaux du Vème ap. J.-C. La 

nécropole comporte des incinérations. 

Un bâtiment artisanal ou agricole était situé juste 

au nord des sites précédents ; il fut utilisé dès 

l’époque républicaine et jusqu’au Haut Empire 

(Escarpes 1, site n° 34-003-046H). 

A l’ouest du Capiscol deux habitats ruraux de la 

Treille Nord ou Sud (sites n° 34-003-021H et 34- 

003-022H) furent repérés par l’Abbé J. Giry dans 

les années 1950 (Giry 1950-1959). Le premier 

se caractérisait par la présence de tegulae, de 

dolia et d’une structure carrée, associée à un 

possible moulin à huile ou petit autel champêtre. 

Le second était matérialisé par la présence de 

‘béton’, probablement tuileau. 

Au nord du Capiscol, sur la rive gauche du Canal 

du Midi, au lieu-dit de l’Ecluse (site 334-003- 

025H), a été signalée une grande villa romaine, 

de plus d’un hectare, par l’Abbé J. Giry dans 

les années 1960. Celui-ci signale encore une 

autre villa au lieu dit ‘la Victorine ou Saint- 

Bauzille’ (site 34-003-026H) ayant produit 

amphore, tegulae, dolia et autres céramiques 

ainsi que quelques éléments architecturaux 

(peintures murales, opus spicatum). Au lieu dit 

les Rivières I (34-003-044H) a été observé un 

bâtiment daté de la période républicaine au Vème 

ap. J.-C., et ayant produit diverses céramiques 

et des éléments de mortier et tuileau de basalte. 

Deux zones riches en céramiques (amphores 

et un peu de campanienne), datant de l’époque 

républicaine, ont été repérées à proximité, au 

lieu dit les Rivières II (34-003-045H).


Au sud, au pied du versant opposé du Mont Saint- 

Loup, au site de Saint Loup I (34-003-016H), un 

petit ensemble de céramique (amphore, sigillée, 

dolia, tegulae, imbrices), associé à des éléments 

de sol en tuileau et d’enduit blanc, suggère la 

présence d’un établissement rural du Ier av. au Ier 

ap. J.-C. L’abbé J. Giry a également identifié un 

habitat gallo-romain à Saint-Martin des Vignes 

(34-003-19H), sur la base de briquettes d’opus 

spicatum, morceaux de dolia, tegulae, imbrices, 

amphores et autres céramiques. 

Et cela pour ne citer que les sites les plus 

proches. 

2.2.5 Quelques problématiques autour d’Agde 

De ce contexte général, nous pouvons tirer 

quelques remarques. 

La ville d’Agde est mal connue, ainsi que 

l’étendue de son territoire et sa caractérisation. 

Si l’existence de la Chôra est retenue par tous 

les auteurs consultés, sa caractérisation, son 

étendue et son évolution ne sont pas établies de 

façon incontestée. La connaissance pratique du 

territoire du bassin de Thau repose surtout sur les 

prospections pédestres et il semble que la Chôra 

agathoise échappe au chercheur avant le IIème 

siècle avant J.-C. 

Les petits établissements, types fermes, sont 

attestés, même si souvent mal définis. La part 

d’élément indigène et d’élement italique, grec, 

voir ibérique reste aussi un point à définir. 

Par contre, il semble clair maintenant que dès le 

IIème siècle (avant même la fin de ce siècle) cette 

campagne sert en partie à la production à grande 

échelle de vin, certainement pour l’exportation. 

La présence de nombreux épandages de 

matériaux, principalement des amphores, souvent 

italiques, est le signe d’une anthropisation des 

zones rurales. L’origine de ces concentrations 

est souvent inconnue : colluvionnement (mais 

la densité des concentrations laisse peu de place 

aux phénomènes naturels), amendement des 

sols, restes d’habitat ou structures en matériaux 

périssables (Dellong dans document internet 

http://lemo.irht.cnrs.fr/44/narbonne-antique. 

htm). 

La fouille du Capiscol s’inscrit dans ce cadre 

général et bien que modeste en elle-même, s’est 

efforcée de considérer ces problématiques au 

travers des méthodes mises en oeuvre par la 

fouille. 

2.3 Méthodes de fouilles et enregistrement de 

terrain 

2.3.1 Les terrassements 

Le décapage mécanique fut réalisé, pendant 

14 jours, à l’aide d’une pelle à chenille (20 

tonnes), équipée d’un godet lisse de curage et 

sous direction archéologique. La terre arable fut 

décapée par passes d’environ 0,20 m jusqu’à 

ce que les niveaux archéologiques ou bien le 

sommet du substrat géologique soient atteints. 

Des camions bennes (19 tonnes) furent utilisés 

afin d’emporter la terre dans des aires de 

stockage appropriées, adjacentes au site. Tous les 

terrassements ont été réalisés par la société CMP. 

La terre arable a été enlevée sur une profondeur 

variant entre 0,30 m et 1,50 m. 

Un problème survint avant l’intervention de 

l’équipe archéologique et le décapage de la 

zone B, au nord du site. Une mauvaise lecture 

des piquets de délimitation de la zone touchée par 

la prescription a induit les terrassiers préparant 

les voies d’accès pour le compte de l’aménageur 

à installer un bassin de rétention temporaire 

au milieu de la zone B. Par comparaison avec 

les résultats obtenus par le diagnostic de 

l’I.N.R.A.P., il apparaît qu’environ 10% de 

la surface projetée comme étant occupée par 

l’éventuel habitat a été détruite. 

2.3.2 Stratégie de fouille 

Les trois zones furent ouvertes consécutivement. 

La zone A fut fouillée en premier puis les deux 

autres zones simultanément. 

Après le décapage et un plan des faits observés, 

établi au préalable de la fouille à l’aide d’une 

Station Totale TPS1200, des interventions d’un 

mètre minimum ont été effectuées manuellement 

à intervalles réguliers au travers des linéaires, les 

fosses ont été sectionnées à moitié. Les sections 

ont été dessinées à la main au 1/20e ou 1/10e 

au besoin. Les intersections entre fossés ont été 

étudiées spécifiquement pour établir précisément 

la chronologie relative du site. 

La couche riche en matériel de la zone B a été 

nettoyée à la main et dessinée au 1/20e. 

33

Devant le manque d’organisation interne des 

différents éléments dégagés , il a été décidé de 

procéder à la fouille stratigraphique selon un 

carroyage de 1 m de côté. Chaque couche dans 

chaque carré a reçu un numéro d’U.S. différent 

pour permettre ainsi un travail sur la répartition 

des artefacts. 

2.3.3 Les relevés topographiques et 

l’enregistrement 

Une géomètre/topographe, R. Latour, assistée de 

L. Gadsby, était présente tout au long de la fouille. 

Un plan-masse initial des zones de fouilles et des 

contours des faits archéologiques a été réalisé 

à l’aide d’un théodolite (TPS1200). Chaque 

section fouillée a ensuite été individuellement 

relevée manuellement, les points de calage de 

chaque minute étant positionnés au théodolite. 

La numérisation des minutes de terrain, reportées 

sur le plan-masse, a ensuite permis d’affiner le 

plan initial. 

Tous les relevés topographiques ont été réalisés 

en coordonnées Lambert III. 

Oxford Archaeology utilise un système 

d’enregistrement standard, dont les principes ont 

été établis dans le «Manuel de terrain» d’Oxford 

Archaeology (OA 1992) et qui sont conformes 

aux meilleures pratiques actuellement en vigueur 

en Angleterre (Institute Institute of Field Archaeolgist’s, 

1999). Les méthodes d’enregistrement, ainsi que 

des exemplaires des fiches d’enregistrement, 

sont disponibles dans la proposition de fouilles 

approuvée par la DRAC, qui se trouve dans la 

section 1. OA utilise un système d’enregistrement 

entièrement numérique, chaque creusement (qui 

équivaut à un identifiant de fait archéologique) 

et chaque remplissage ou couche reçoit un 

numéro unique. En ce qui concerne les structures 

linéaires, tels que les fossés, chaque intervention 

individuelle reçoit une séquence de numéros 

uniques (pour chaque unité stratigraphique), le 

numéro de creusement représentant l’identifiant 

principal de cette intervention. Le fossé dans 

son ensemble reçoit ensuite un numéro de 

groupe auquel est rattachée chaque intervention 

individuelle. Un numéro unique est également 

attribué à chaque mobilier isolé et à chaque 

prélèvement paléoenvironnemental. 

34 


Afin de faciliter la numérotation, des groupes de 

numéros ont été attribués pour chaque zone de la 

manière décrite dans le tableau 1. 

Zone Numéros Description 

A 1-172 Unités stratigraphiques 

A 501 Mobiliers isolés 

A 601-605 Prélèvements environnementaux 

A 701-709 Numéros de groupe 

B 1001-1083 Unités stratigraphiques 

B 1501-1507 Mobiliers isolés 

B 1601-1606 Prélèvements environnementaux 

B 1701-1703 Numéros de groupe 

C 800-846 Unités stratigraphiques 

Tableau 1 : Numéros d’enregistrement (C. Beauchamp) 

Tous les enregistrements ont été saisis dans une 

base de données sur PostgreSQL et tous les 

relevés graphiques ont été numérisés afin d’aider 

à l’analyse du site et pour faciliter la production 

de ce rapport. Les éléments graphiques sont 

fournis ainsi sur le CD-Rom accompagnant 

ce rapport. La base de données a, quant à elle, 

été exportée au format .xml, conformément au 

cadre commun d’interopérabilité des systèmes 

d’informations publics. 

2.3.4 La gestion du mobilier et des 

prélèvements 

La gestion et le traitement du mobilier ont été 

assurés, tout d’abord par Pascal Alliot puis par 

Alexandra Stevenson. Ceci inclut le lavage, le 

marquage, le conditionnement, l’inventaire et 

le stockage temporaire du matériel à la base de 

Mauguio. Le mobilier a été séparé et stocké par 

type de matériel et par unité stratigraphique. 

Un programme de prélèvements paléoenvironnementaux 

avait été élaboré avant la 

fouille. Dans le cadre de la fouille, un total de 11 

échantillons ont été prélevés. Les prélèvements 

effectués en vue des analyses anthracologiques, 

carpologiques et malacologiques ont été tamisés 

à Mauguio par l’équipe archéologique à travers 

une maille de 250 microns. Les prélèvements 

ont été réalisés en consultation avec Liz 

Stafford (OA responsable géoarchéologie) et 

Rebecca Nicholson (OA responsable des études 

paléoenvironnementales).


Les résidus ont d’abord été triés pour récupérer 

le mobilier et les ossements jusqu’à 4 mm et la 

fraction plus fine (de 1 mm à 500 microns) a été 

examinée pour en estimer la gamme et le degré de 

conservation ainsi que le potentiel pour analyse 

ultérieure. Les évaluations ont malheureusement 

été généralement négatives, et leur analyse a 

donc été réduite. 

L’évaluation paléoenvironnementale a été 

réalisée sous stéréomicroscope grossissements 

de 16x à 64x par Luke Howarth, chargé d’études 

paléoenvironnementales pour OA Méditerranée. 

3. description archéologique : les 

phases d’occupation 

La zone de fouille a été divisée en trois aires (A, B 

et C) situées sur les parcelles cadastrales KV 53, 

KW 17 et KW 12, 296 (fig. 3). Trois ensembles 

de faits archéologiques ont pu être identifiés : 

un système agraire avec champs et culture de la 

vigne, une voie et une zone de concentration de 

mobilier dont la nature est à discuter. 

3.1 Un système agraire 

3.1.1 Zone A, un réseau fossoyé (fig. 5) 

A l’ouest du site a été identifié un ensemble 

fossoyé de l’époque gallo-romaine. Il présente 

des remodelages partiels mais respecte le même 

alignement général au cours de son évolution. 

Quatre phases d’occupation ont été identifiées 

dans la zone A. La datation de chacune de ces 

phases demeure problématique en raison de 

la pauvreté de l’assemblage céramique mis 

au jour. L’attribution des fossés à une phase 

d’occupation spécifique repose en grande partie 

sur l’interprétation stratigraphique du site et 

l’enregistrement des relations entre fossés. La 

phase 1 est représentée par fossés 704, 708 et 

709. Elle n’a pu être datée précisément. Le 

fossé 701, qui semble perdurer tout au long de 

l’utilisation de ce système parcellaire, pourrait 

également avoir été creusé au cours de la phase 1. 

La phase 2 est représentée essentiellement par 

deux fossés parallèles 702 et 703, qui forment 

probablement un chemin. Au cours de la 

phase 3, les fossés 702 et 703 sont tronqués par 

deux autres fossés perpendiculaires, 706 et 707. 

La phase finale d’occupation de ce parcellaire, 

identifiée au cours de la fouille, correspond au 

comblement du terminus de fossé 706. 

35

36 

693600E 

112350N 

grp 702 

grp 701 

20 

grp 703 


grp 708 

grp 709 

grp 704 

0 20 m 

1:500 

Figure 5 : Plan général par phase des vestiges de la zone A (échelle : 1/500e) (CLR) 

grp 707 

15 

grp 705 

693650E 

112250N 

693650E 

112350N 

grp 706 

Légende : 

Coupe 

Phase I 

Emplacement des 

sondages 

Phase II 


sondages 

Phase III 


sondages 

Phase d’abandon 

N

95 

97 


693600E 

112350N 

80 

88 

8 

6 

13 

Coupe 15 

19 

28 

10 

grp 702 

21 

grp 701 

31 

32 

Coupe 22 

grp 703 

20 

77 

grp 708 

grp 709 

 

 

grp 704 

grp 707 

grp 705 

Figure 6 : Relevé en plan de la zone A pour la phase 1 (échelle : 1/500e) (CLR) 

Relevé en plan de la zone A pour la phase I (échelle 1/500) 

70 

Coupe 40 

102 

117 

48 

107 

61 

134 

FO 5048 

51 

119 

64 

105 

146 

15 

693650E 

112350N 

99 

693650E 

112250N 

grp 706 

Légende : 

64 

117 

FO 5048 

Phase I 

Coupe 

Tranchée du diagnostic 

3 

N 


sondages et numéros des 

creusements correspondants 

Sondage du diagnostic

La phase 1 (fig. 6) concerne les groupes 

n°704, 709 et 708. La fouille de ces trois 

fossés n’a pas permis la récupération 

de mobilier précisément datable. Ils 

sont cependant stratigraphiquement 

antérieurs à la phase principale du site. 

708. Fossé linéaire d’orientation ONO- 

ESE vu sur 7,5 m. Il a été tronqué 

par un fossé postérieur sur toute sa 

longueur ; les dimensions conservées 

donnent une largeur de 0,5 m et une 

profondeur de 0,30 m. Testé en un 

endroit (77) et au terminus est (70), il 

a révélé un comblement primaire de 

limon sableux marron moyen, avec 

quelques cailloux, avec vers l’ouest un 

comblement supérieur plus foncé mais 

sans inclusion. Il est tronqué par 702 sur 

toute sa longueur (fig. 6), ce qui n’a pas 

permis d’observer son profil complet. 

Aucun matériel n’a été récupéré dans ce 

fossé. 

709. Fossé curviligne d’orientation ONO-ESE, 

observé sur plus de 16 m. Aucun de ses termini 

n’a pu être observé en raison de troncations 

postérieures. Fouillé en trois endroits (134, 105 

et 146), il a un comblement inférieur marron 

avec quelques morceaux de tuf basaltique et 

en un endroit un comblement supérieur moins 

SSO 

38 

142 

134 

(fossé 709) 

143 

139 

135 

138 

140 


Coupe 40 

137 

SSO 

133 

(fossé 702) 

136 

141 

colluvions 9 

colluvions 4 

Coupe 22 

73 71 

74 

75 

72 

(fossé 702) 

1:25 

NNE 

0 1 m 

70 

(fossé 708) 

1:25 

11.74m NGF 

10.74m NGF 

NNE 

11.78m NGF 

10.78m NGF 

0 1 m 

Figure 7 : Relevé en coupe de la relation entre les fossés 708 et 702 

(échelle : 1/25e) (CLR) 

pierreux. Son profil est en forme de U, avec une 

largeur de 1 m et une profondeur de 0,30 m. 

Six tessons de céramique ont été retrouvés, 

quatre d’amphores non identifiables et deux de 

commune claire. 

Ce fossé très difficilement perceptible est coupé 

par des fossés postérieurs, 702 (fig. 8) et 706, à 

ses deux extrémités ; il n’a pu être suivi à l’est de 

sa troncation par le fossé 706. 

Figure 8 : Relevé en coupe de la relation entre les fossés 709 et 702 (échelle : 1/25e) (CLR)


704. Fossé linéaire d’orientation NNE-SSO avec 

terminus sud incurvé vers l’ouest, observé sur 

presque 10 m ; il a un profil à fond plat et aux 

côtés réguliers (fig. 9), comme l’ont montré les 

tests effectués en deux endroits (51, 64) et à son 

terminus sud 107. Il est légèrement plus profond 

à son terminus sud à 0,34 m comparé au 0,25 m 

pour les autres sections, sa largeur augmente 

Coupe 16 

ONO ESE 

50 

51 

(fossé 704) 

0 1 m 

1:25 

11.68m NGF 

11.43m NGF 

Figure 9 : Relevé en coupe du fossé 704 

(échelle :1/25e) (CLR) 

vers le nord jusqu’à atteindre 0,80 m. Il est 

rempli de limon sableux brun foncé rougeâtre 

avec quelques inclusions de tufs basaltiques et 

poteries correspondant sûrement à une période 

de comblement. Vers le nord, a été retrouvé un 

remplissage antérieur plus fin d’origine érosive 

datant de l’utilisation du fossé. Seuls quatre 

tessons de céramique ont été retrouvés, trois de 

commune claire, un de sigillée non identifiable 

ou datable. 

Une dépression, 119, couvrant à peu près 10 m², 

contenant un limon sableux brunâtre gris, se 

situait immédiatement au sud du terminus sud 

de ce fossé. Il s’agit probablement d’un paléosol 

représentant un lieu de piétinement particulier, 

zone caractérisant un lieu de passage. La limite 

au sud de cette zone est difficile à définir, peutêtre 

parce que tronquée par le creusement du 

fossé 702, ou parce qu’elle se confond avec 

certains des comblements de ce dernier fossé. La 

fouille de cette couche n’a pas révélé d’artefact. 

Il est possible que le fossé 701 ait été creusé 

dès cette première phase du système fossoyé et 

soit resté ouvert et entretenu jusqu’à la fin de 

l’utilisation de cette zone. Aucun élément ne 

semble permettre d’associer ce fossé à une phase 

spécifique. Le fait qu’il soit d’une orientation 

légèrement différente des fossés des phases 

postérieures est peut-être à interpréter comme 

la preuve de l’antériorité du creusement de ce 

fossé, alors que la datation de ses comblements 

en ferait un élément des phases plus tardives. 

701. Fossé curviligne d’orientation NNE-SSO 

(entre NL 16° et 22° est), conservé sur plus 

de 56 m, testé en sept sections d’un ou deux 

mètres (21, 23, 10, 19, 6, 88, 80, 97) et à ses 

deux termini (31 et 97). Son profil est assez 

régulier sur sa longueur (fig. 10), en forme de 

‘V’ à fond concave, avec des modifications 

locales dues à des perturbations animales. Il 

est rempli premièrement par un limon argilosableux 

avec la présence occasionnelle de blocs 

moyens de basalte, puis une couche similaire 

sans pierre mais avec des inclusions de calcaires. 

Il mesure entre 1,24 m et 0,54 m de large avec 

une profondeur d’environ 0,30 m et apparaît 

légèrement surcreusé à ses termini nord (31) et 

sud (97). Un total de 132 tessons ont été récupérés 

dans ce fossé (pour la répartition voir tableau 7). 

La céramique sigillée sud gauloise Drag 24/25a 

(15/80 ap J.C) et la présence d’amphore gauloise 3 

dans le remplissage (98) du terminus sud, donne 

un terminus post quem du Ier siècle ap J.-C., ce 

qui rattacherait le comblement du terminus sud 

de ce fossé aux phases plus tardives du système 

agraire. Il pourrait cependant être resté ouvert et 

avoir été entretenu pendant plusieurs décennies. 

Coupe 4 

ESE ONO 

21 

22 

(fossé 701) 

0 1 m 

1:25 

11.24m NGF 

10.74m NGF 

Figure 10 : Relevé en coupe du fossé 701 ( échelle : 1/25e) 

(CLR) 

Au groupe 701 est associé le fossé 32 à son 

extrémité nord et ses deux remplissages, 47 et 46. 

C’est un fossé d’orientation ONO-ESE dont seuls 

39

40 

2,20 m sont visibles. Profond de 0,47 m, 

il a deux remplissages : un limon sableux 

brun avec quelques petits fragments de 

basalte, recouvert par un limon sableux 

grisâtre avec des morceaux de basalte 

plus gros. A cet endroit, le fossé croise 

701 et leurs remplissages sont identiques 

indiquant que les deux faits ont été utilisés 

et comblés à la même période (fig. 11). 

Six tessons d’amphore, dont quatre de 

Bétique et deux indéterminés, ont été 

récoltés dans les sections. Par projection 

avec les résultats du diagnostic effectué 

par l’I.N.R.A.P. (Buffat et Le Roy 2007), 

il est possible que l’on puisse identifier 32 

avec le fossé 5048 de la tranchée INRAP 

117 (figs. 6, 13). Cela lui donnerait une 

longueur minimum de 21 m. 

La deuxième phase comprend les 

fossés stratigraphiquement au dessus 

du groupe précédent (fig. 13). Ce 

groupe est représenté essentiellement 

par deux fossés parallèles, 702 et 

703, délimitant un espace linéaire 

qui peut avoir été un large chemin, 

passage entre deux espaces agricoles 

pour les bestiaux ou les charrettes. 

La distance entre ces deux fossés 

est légèrement supérieure à 9 m. Les 

espaces ainsi créés d’une part entre 

les termini de 701 et 702 ainsi que 

704 et 702 pourraient représenter des 

points d’accès permettant de filtrer 

par exemple du bétail lors de l’entrée 


Coupe 15 

E O 

32 

46 = 44 

47 

= 

45 

31 

(fossé 701) 

0 1 m 

1:25 

11.25m NGF 

10.75m NGF 

Figure 11 : Relevé en coupe de la relation entre les fossés 701 et 32 (échelle : 1/25e) (CLR) 

SO 

d’un champs. Il est probable que 701 soit toujours 

en activité, de même, peut-être, que 704. 

702. Fossé linéaire d’orientation ONO-ESE 

(NL 59° ouest), conservé sur plus de 61 m, testé 

par huit sections (38, 33, 66, 72, 133, 154, 158, 

172, 169) de plus d’un mètre de long et à son 

terminus NO (28). Son profil en ‘V’ à fond plat 

est assez régulier sur toute la longueur (fig. 12). 

Décapé sur plusieurs niveaux, il présente une 

série de remplissages assez uniformes : un limon 

sableux brun moyen légèrement caillouteux vers 

le fond, parfois précédé par un limon argileux 

orangé moins caillouteux mais comprenant plus 

de calcaire. 

Les remplissages supérieurs comprennent une 

quantité variable de blocs basaltiques de taille 

66 

(fossé 702) 

Coupe 21 

69 

p 

68 

67 

76 

NE 

11. 63m NGF 

10.63m NGF 

0 1 m 

1:25 

Figure 12 : Relevé en coupe du fossé 702 (échelle : 1/25e) (CLR)

95 

97 


693600E 

112350N 

80 

28 

88 

25 

693600E 

112250N 

8 

6 

38 

10 

19 

grp 701 

grp 702 

40 

28 

13 

21 

31 

43 

33 

32 

Coupe 21 

grp 703 

20 

66 

56 

grp 708 

72 

57 

102 

117 

FO 5048 

61 

grp 709 

133 

90 

grp 704 

grp 707 

grp 705 

114 

154 

158 

0 20 m 

1:500 

Figure 13 : Relevé en plan de la zone A, phase 2 (échelle : 1/500e) (CLR) 

15 

172 

169 

693650E 

112350N 

99 

693650E 

112250N 

grp 706 

FO 5022 

Légende : 

25 

117 

FO 5048 

Phase II 


4 

N 




Coupe 

Sondage au diagnostic

SE 

42 

159 

S OSO 

156 157 157 157 156 

155 

(fossé 706) 


Coupe 43 

155 

(fossé 706) 


moyenne à très grosse. Ce comblement de gros 

blocs basaltiques témoignent d’un remblaiement 

volontaire du fossé : volonté d’effacer 702 du 

paysage. Le nombre de remplissages est plus 

important à proximité de la troncation par 

706 où un remplissage 160, jaunâtre, compact 

proche de l’aspect du substrat, apparaît. Il 

est la conséquence du creusement d’un fait à 

proximité, le naturel excavé aurait été redéposé 

dans le fossé 702 (fig. 14). Il est probable que 

cela soit la marque du creusement du fossé 

postérieur 706. Mais les remplissages ultérieurs 

(161, 162), qui ressemblent au colluvionnement 

(4) sont également coupés par ce fossé ultérieur. 

Il n’est pas impossible que 160 soit bien la 

marque de la création du fossé 706 et que le fossé 

702 (dont il est un remplissage) n’ait fini de se 

combler qu’après son abandon, les remplissages 

postérieurs (161, 162, 163) étant la conséquence 

de l’érosion des côtés de 702. La relation avec 

706, tronquant les remplissages postérieurs, 

peut tenir à la maintenance du fossé plus tardif. 

Malheureusement aucune observation de terrain 

établie lors de la fouille ne permet de trancher de 

manière définitive sur l’origine de ce dépôt. 

Le fossé 702 pourrait se continuer dans la 

tranchée de diagnostic 99 ; cela en ferait un 

linéaire de plus de 71 m de long (fig. 13). 

Les sondages ont permis de récupérer 63 tessons 

de céramique (voir tableau 8). L’ensemble très 

hétérogène rend la datation difficile. Il aurait 

commencer à se combler au plus tôt dès la 

deuxième moitié du Ier s. av. n.è. 

162 

161 

160 

159 

SO 

162 

0 

161 

160 159 

163 

158 

(fossé 702) 

1:40 

endroits (25, 40, 43, 56, 57, 90, 114). Son profil 

est en ‘V’ à fond plat (fig. 15). La répartition des 

remplissages est inégale. Sur un comblement 

primaire de limon sableux marron, avec des 

inclusions de marnes jaunâtres se trouve parfois 

un deuxième comblement plus pierreux (blocs 

de basalte moyens) et plus foncé. A l’endroit 

où le fossé 703 est coupé par le fossé 707, on 

retrouve un troisième remplissage sans inclusion 

autre que de petits fragments de calcaire blanc. 

122 tessons ont été ramassés lors de la fouille 

(voir tableau 9). 

En comparaison avec les fossés étudiés 

précédemment, l’ensemble est plutôt homogène, 

donnant une datation des remplissages supérieurs 

allant essentiellement du milieu à la fin du Ier s. 

av. J.-C, datation proche de celle de 702. 

703. Fossé linéaire d’orientation ONO-ESE 

(NL 61° ouest), conservé sur 55 m, testé en sept Figure 15 : Vue en coupe du fossé 703 

(échelle : 1m)(CLR) 

N 

NO 

11.77m NGF 

11.27m NGF 

2 m


La phase 2 dans son ensemble ne daterait donc 

pas d’avant la deuxième moitié du Ier siècle av. 

J.C. 

La phase 3 (fig. 18) se caractérise par une 

modification plus importante des espaces 

agricoles, probablement un élargissement des 

champs vers le sud. Le fossé 702 et probablement 

d’autres fossés de la phase 2 sont comblés. 

Successivement au comblement du fossé 702, on 

assiste au creusement de deux fossés parallèles, 

706 et 707, qui coupent 702 (figs. 14 et 17). 

La circulation entre 702 et 703 est déviée au 

profit d’un autre axe, l’espace entre 706 et 707, 

beaucoup plus étroit que le précédent et orienté 

NNE-SSO. 

SE 

Coupe 27 

94 

93 

(fossé 707) 

NO 

1:25 

12.08m NGF 

11.58m NGF 

0 1 m 

Figure 16 : Relevé en coupe du fossé 707 (échelle : 1/25e) 

(CLR) 

O N 

154 

(fossé 702) 

Coupe 42 

148 148 

151 

152 

153 

707. Fossé linéaire d’orientation NNE-SSO (NL 

28° est), conservé sur plus de 43 m, testé par 

cinq sondages 93, 102, 112, 144, 150. Son profil 

est régulier à fond concave (fig. 16). Il est rempli 

en une seule fois par un limon argileux brun 

moyen rougeâtre contenant quelques inclusions 

moyennes de basalte. 

Un ensemble de 41 tessons à la datation imprécise 

a été récupéré pendant la fouille, y compris 24 

fragments d’amphores dont 6 italiques et 2 de 

Tarraconnaise, douze tessons de commune claire 

dont un en pâte claire récente, , un morceau de 

dolium et deux de sigillées non datées. Il semble 

plus que probable que ce fossé se continue vers 

le sud dans la tranchée de diagnostic n°102 sa 

longueur minimale est donc de 64 m (fig. 18). 

0 1 m 

1:25 

149 

E 

150 

(fossé 707) 

12.04m NGF 

11.54m NGF 


43

95 

693600E 

112350N 

80 

88 

693600E 

112250N 

8 

6 

10 

19 

28 

13 

21 

grp 701 

31 

32 

grp 703 

Figure 18 44 : Relevé en plan de la zone A, phases 3 et 4 (échelle : 1/500e) (CLR) 

20 

grp 708 


102 

117 

97 

102 

99 

grp 702 

53 

FO 5048 

grp 709 

93 

grp 704 

Coupe 42 

112 

1:500 

Coupe 27 

150 

grp 705 

15 

grp 707 

144 

93 

155 

124 

0 20 m 

693650E 

112350N 

99 

693650E 

112250N 

grp 706 

Coupe 39 

126 

Coupe 37 

Légende : 

99 

117 

FO 5048 

Phase III 

Phase IV 


N 




Coupe 

Sondage au diagnostic

NO 


706. Fossé linéaire d’orientation NNE-SSO (NL 

27-28° est), conservé sur plus de 35 m, testé en 

deux endroits sur sa longueur et à son terminus 

ouest (124, 155). 

Les sections 99 et 126 ont montré un profil en 

‘V’ légèrement irrégulier, une largeur comprise 

entre 1,6 m et 2,4 m avec une profondeur de 

plus de 1,5 m (fig. 19). Les remplissages sont 

au nombre maximum de cinq : limon argileux 

avec plus ou moins de petits blocs basaltiques, 

inclusions marneuses jaunâtres plus fréquentes 

vers la base que vers le haut. Ils sont le signe d’un 

remplissage régulier d’origine colluvionnaire. 

Un total de 145 tessons a été ramassé dans les 

interventions (voir tableau 10). La présence de 

pré-sigillée et de sigillée sud-gauloise semble 

suggérer un abandon de ce fossé autour du 

changement d’ère. 

11.95m NGF 

10.95 m NGF 

colluvions 4 

substrat 

Figure 19 : Relevé en coupe du fossé 706 (échelle : 1/25e) (CLR) 

La phase 4 (fig. 18) correspond à l’abandon de 

l’ensemble fossoyé et donc englobe les derniers 

remplissages des fossés de la phase précédente, 

c’est à dire presque tous les remplissages de 

701, les remplissages (125 sur fig. 19) du fossé 

706, qui d’ailleurs ressemblent de par leur 

description au colluvionnement 4, avec peut-être 

les remplissages précédents (111 sur fig. 19) et 

l’empierrement 104=157 (figs. 14 et 20), groupé 

sous le numéro 705 ainsi que tout le remplissage 

de 707. 

Le terminus sud de 706 est comblé de pierres 

basaltiques de moyenne et grande taille (fig. 

20). Une suggestion avait été faite, lors du 

diagnostic (Buffat et Le Roy 2007, p. 24) qu’il 

pouvait s’agir des restes d’une structure. Il est 

clair après sa fouille que cette concentration 

(705) est la marque d’un comblement rapide et 

massif, lorsque le fossé 706 est devenu caduc. 

Coupe 39 

125 

111 

127 

128 

129 

126 

(fossé 706) 

colluvions 4 

substrat 

0 1 m 

1:25 

45 

SE

Par contre sa datation, tout en confirmant cette 

interprétation de remblai, nous donne un autre 

indice sur son origine. La céramique trouvée dans 

l’U.S. 104 (fig. 20) (Dressel 1 et campanienne A) 

indique l’antériorité du remplissage par rapport 

aux autres comblements du fossé alors que 

l’étude stratigraphique montre sa postériorité. 

Il est donc clair qu’au moins une partie de cet 

ensemble, pierre et/ou céramique, provient 

d’une structure datant de la deuxième moitié du 

46 

ESE 

(fossé 706) 

124 


OSO 

Coupe 37 

0 1 m 

1:25 

SSO 

104 

colluvions 4 

IIème siècle fin Ier s. av. n.è. La nature de cette 

dernière est inconnue : était-ce un petit bâtiment, 

un amas de pierres retenant un talus, un muret ? 

Nous manquons d’élément pour conclure sur ce 

point. 

N 

12.23m NGF 

11.73m NGF 

Figure 20 : Relevé en coupe et photographie du comblement 705 (échelle de la coupe : 1/25e ; sur le cliché, 

deux échelles de 1m) (CLR) 

170 

172 

171 

NNE

SO 


110 

Coupe 28 

95 

Coupe 33 

109 

20 

NE 

1:25 

693600E 

112350N 

Coupe 1 

8 

Coupe 2 

13 

grp 701 

grp 702 

11.94m NGF 

11.69m NGF 

0 1 m 

grp 703 

15 

grp 708 

48 

Coupe 17 

109 

122 

NO NE 

122 

Coupe 38 

123 

53 

61 

grp 709 

NE SO 

grp 704 

12.11m NGF 

11.86m NGF 

0 1 m 

49 

grp 707 

grp 705 

Figure 21 : Relevé en plan des fosses Relevé de la en zone plan A (échelle des fosses : 1/500e) de (CLR) 

la zone A (échelle 1/500) 

1:25 

 

 

Coupe 14 

1:25 

124 

48 

Légende : 

13 

693650E 

112350N 

0 1 m 

Fosse 

11.65m NGF 

11.40m NGF 

grp 706 

4 

N 




Coupe

3.1.2 Fosses périphériques au réseau fossoyé 

A côté de ce système fossoyé ont été retrouvées 

quelques fosses, peu caractéristiques. Elles sont 

particulièrement présentes aux abords du fossé 

701 et sur une ligne parallèle et juste à l’ouest de 

fossé 704 (fig. 21). Il est difficile de les associer 

à une phase d’occupation spécifique en l’absence 

d’éléments datants ou de céramique diagnostic. 

Elles ont été replacées dans la chronologie 

relative du site sans que cela puisse amener à 

beaucoup de discussions ultérieures. 

Antérieur à la phase 1 

La fosse 8, coupée par fossé 701 (fig. 22) est 

une fosse subcirculaire de 0,7 m de diamètre 

maximum et 0,05 m de profondeur, à côtés 

48 

ONO 

8 

7 


Coupe 1 

obliques réguliers et fond plat rempli d’un limon 

argileux marron grisâtre foncé, compact avec 

peu d’inclusions (petits galets). La fouille n’a 

pas mis au jour d’artéfact. Elle est peu profonde 

et pourrait constituer un fait naturel (souche 

d’arbre, etc). 

Postérieur à la phase 1 

La fosse 13, qui coupe le fossé 701 (fig. 23), 

est de forme circulaire avec un profil arrondi 

de 0,80 m de diamètre et 0,15 m de profondeur, 

rempli de limon sableux marron clair avec 

de rares inclusions de calcaire. La fouille n’a 

pas permis de trouver d’artéfact. Comme la 

précédente, cette fosse pourrait être naturelle 

plutôt qu’archéologique. 

ESE NNE SSO ESE 

Figure 22 : Relevé en coupe de la fosse 8 (échelle : 1/25e) (CLR) 

O 

13 

Coupe 2 

14 20 18 

10 

(fossé 701) 

Figure 23 : Rlevé en coupe de la fosse 13 (échelle : 1/25e) (CLR) 

E 

N 

5 

15 

12 

11 

ONO 

6 

(fossé 701) 

1:25 

11.55m NGF 

11.05m NGF 

0 1 m 

S 

E 

10 

0 1 m 

1:25 

O 

11.44m NGF 

10.94m NGF


La fosse subcirculaire 61 présente des côtés 

obliques abrupts et un fond plat. Elle est d’un 

diamètre de 0,90 m et d’une profondeur de 0,17 m 

et est postérieure au fossé 704 (fig. 24). Elle est 

remplie par un sable limoneux gris brunâtre avec 

quelques petits galet arrondis, contenant cinq 

morceaux d’amphore non identifiée. 

Postérieur à la phase 2 

La fosse circulaire 53 présente un diamètre de 

0,6 m et 0,20 m de profondeur (fig. 25), remplie 

d’un limon sableux brun légèrement grisâtre 

avec peu de petits blocs basaltiques. On y a 

retrouvé deux tessons de céramique commune 

claire, deux d’amphore indéterminée et un d’une 

marmite tripode en commune claire. Cette fosse, 

coupée au sommet du fossé 702, est peu visible. 

Il n’est pas impossible que le matériel retrouvé à 

cet endroit provienne du fossé tronqué. 

95 

Coupe 17 

NO SE 

53 

(fossé 702) 

52 

Coupe 28 

NO N SSE 

96 98 

0 

11.62m NGF 

11.37m NGF 

0 1 m 

1:25 

Figure 25 : Relevé en coupe de la fosse 53 (échelle : 1/25e) 

(CLR) 

1:40 

Figure 26 : Relevé en coupe de la fosse 95 (échelle : 1/40e) (CLR) 

ESE 

64 

62 

(fossé 704) 

Hors chronologie relative 

Les dernières fosses (fig. 21) ont des limites très 

mal définies et peuvent être des creusements 

d’origine naturelle, tels des trous de souche. 

La fosse 48 est de forme circulaire à profil 

arrondi (fig. 21, coupe 14) de 0,75 m de diamètre 

et 0,30 m de profondeur. Elle est remplie 

d’une argile sablo-limoneuse brune grisâtre 

avec quelques rares galets. Ont été récupérés 

deux tessons d’amphore non identifiée et deux 

morceaux de céramique commune claire. 

La fosse 95 est de forme ovale (fig. 26) de 2,40 m 

de long, 1,90 m de large et 0,30 m de profondeur. 

Elle est comblée par un limon sableux argileux 

brun très compact, contenant occasionnellement 

des morceaux de basalte avec des galets ronds. 

Trois morceaux d’amphore de Bétique et quatre 

de commune sombre ont été récupérés lors de la 

fouille. Ses limites étaient difficilement visibles 

en plan et elle semblait être en relation avec le 

terminus sud du fossé 701. 

Trace de racine 

2 m 

63 

Coupe 20 

60 

61 

0 1 m 

97 

(fossé 701) 

ONO 

1:25 

12.08m NGF 

11.88m NGF 

11.69m NGF 

11.19m NGF 

Figure 24 : Relevé en coupe du fossé 704 et de la fosse 61 

(échelle : 1/25e) (CLR) 

49

L’intervention placée à leur jonction a montré 

que les deux faits ne sont pas en contact mais 

séparés par seulement quelques centimères 

(fig. 26). Plutôt qu’une fosse creusée par 

l’activité humaine, il pourrait s’agir, comme 119 

d’une dépression formée par le passage répété à 

l’entrée d’un champ. 

L’US 109 est une petite fosse discrète subcirculaire 

et de profil irrégulier (fig. 21, coupe 33), remplie 

d’un limon argileux brun avec peu d’inclusions 

de marnes jaunes et de galets moyens. La fouille 

n’a pas permis de trouver d’artéfact. 

L’US 122 est une fosse ovale de 1,05 m de long, 

0,80 m de large et 0,20 m de profondeur (fig. 21, 

coupe 38) orientée SO-NE remplie d’un limon 

sableux brun contenant de rares petits galets 

anguleux. La fouille n’a pas permis de trouver 

d’artéfact. 

3.1.3 Culture vinicole 

Au nord du site, dans la zone B, ont été repérées 

des fosses agricoles qui peuvent être classées en 

deux groupes (fig. 27). 

Le groupe 1701 est composé par un ensemble 

de traces de vignes dans le coin NE de la zone 

B englobant seize creusements oblongs de 

dimensions similaires (longueur maximale 

1,45 m, largeur maximale, 0,30 m et profondeur 

maximale 0,12 m) dont dix ont été fouillés 

50 


à moitié (fig. 27 : coupes 1007 et 1010). Les 

fosses sont orientées NE-SO, et réparties sur 

sept alignements parallèles. Leur remplissage est 

unique et uniforme, il s’agit d’un limon argileux 

marron moyen grisâtre avec la présence assez 

fréquente de petits cailloux. Dix tessons ont été 

trouvés dans ces creusements, six de céramique 

commune claire et quatre morceaux d’amphore à 

pâte agathoise, donnant une datation de 140 - 90 

av. J.-C. Les traces sont orientées NL 28°est, sur 

le même alignement que le réseau fossoyé des 

phases 2 et 3, dégagé en zone A (fig. 28). 

Réparties apparemment aléatoirement sur la zone, 

ont été testées quatre fosses (1026, 1029, 1030 et 

1179 : fig. 27) quasiment carrées de dimensions 

similaires (longueur entre 0,90 m et 1m, largeur 

entre 0,85 m et 1 m). Elles ont un seul remplissage 

de limon argileux sableux, brun à brun grisâtre, 

avec de fréquents graviers et des cailloux petits 

à moyens. Sur 38 tessons retrouvés, deux sont 

datables de l’époque moderne, ce qui suggère 

que ces fosses de plantation sont beaucoup plus 

tardives que les traces de vignes. Cependant, 

les plantations respectent les fosses vinicoles 

et s’inscrivent même parfois (ainsi 1029) dans 

leur alignement. De plus, mis à part les tessons 

modernes, le reste des céramiques donne une 

datation similaire à 1701 (voir tableau 2 cidessous). 

Les deux tessons modernes pourraient 

donc être intrusifs. 

US NR NTI TYPOLOGIE DATATION 

1031 4 1 A-AGDE 140 av. - 90 av. 

1178 16 2 A-AGDE 140 av. - 90 av. 

1178 2 1 A-ITA Dr. 1 2e 1/2 IIe s. av - fin Ier s. av 

1178 1 1 CAMP-A IIIe s. av - dernier 1/4 Ier s. av 

1029 8 1 commune claire 



1029 2 2 moderne 

1178 2 1 Pâte massalliète caccabus 

Tableau 2 : Céramiques issues des fosses de plantation (P. Rieunier)


0 1 m 

SO 

Coupe 1010 

O E 

1027 

1:25 

Coupe 1017 

1180 

1026 

1:25 

10.31m NGF 

10.12m NGF 

1179 

NE 

10.15m NGF 

1179 9.65m NGF 

0 1 m 

NO 

1177 

1030 

Coupe 1011 

1028 

0 1 m 

1:25 

1026 

grp 1701 

grp 1702 

Figure Relevé 27 : en Traces plan de des vignes traces et fosses agraires de plantation de la zone de la zone B et B de (échelle coupes du plan (échelle : 1/250e : 1/250e, ; échelle échelle des coupes des : coupes : 1/25e) 

1/25e) (CLR) 

5 

1029 

SE 

1024 

0 10 m 

1:250 

10.36m NGF 

10.11m NGF 

1029 

1014 

1022 

1016 

1010 

1020 

1018 

1012 

1008 

Coupe 1007 

O E 

0 1 m 

Légende : 

1026 

1021 

1:25 

Trace agraire 




Coupe 

1020 


céramiques 

Zone détruite 

N 

694080E 

112560N 

10.41m NGF 

10.16m NGF

N 

693600E 

112350N 

693600E 

112250N 

grp 701 

grp 702 

grp 703 

0 

20 

grp 708 


22° 

16° 25° 28° 

15 

grp 709 

grp 704 

Figure 

Plan 5228 

: Orientation du réseau fossoyé et des traces de vignes (échelle 1/800e) (CLR) 

général des vestiges des zones A et B avec l’orientation de leurs structures (échelle : 1/800e) 

grp 707 

grp 705 

1:800 

693650E 

112350N 

693650E 

112250N 

grp 706 

50 m 

694040E 

112560N 

694040E 

112524N 

Légende : 

Phase I 

Phase II 

Phase III 

grp 1701 

Phase d’abandon 


céramiques 


grp 1702 

27° 

28° 

28° 

28° 

694080E 

112560N 

694080E 

112524N 

31°Est 

29°Est


3.1.4 Une route secondaire 

La zone centrale C a fait l’objet d’un décapage 

mécanique sur la voie romaine identifiée au 

cours du diagnostic, de façon à approfondir la 

compréhension de sa stratigraphie. 

Résumé des résultat du diagnostic (Buffat et Le 

Roy 2007) : le diagnostic archéologique a montré 

l’existence d’un chemin d’époque romaine. Cette 

voie se trouve dans la partie centrale du site et suit 

un des thalwegs (fig. 29). Elle a été repérée dans 

plusieurs tranchées de l’évaluation (78, 127, 58, 

60, 61). C’est dans la tranchée 60 que son étude 

a été possible. La tranchée agrandie a permis 

une vision plus large de la surface interprétée 

comme zone de circulation, la stratigraphie a été 

étudiée dans une coupe réalisée mécaniquement. 

Cela a permis de définir trois phases dont la 

plus ancienne existerait à partir de l’époque 

augustéenne. 

La première phase se caractérise par la bipartition 

de la surface de circulation installée dans deux 

fossés, sur un remplissage primaire dense formé 

de gros éléments. La circulation, surtout visible 

à l’est, se faisait sur les remplissages les plus 

hauts, une argile brune avec cailloutis, couche 

rechargée régulièrement sur une épaisseur de 

0,30 m et présentant des ornières. 

Le deuxième état débute avec le décaissement 

de la partie ouest de la voie sur une largeur de 

3,4 m et l’accumulation de sédiments, avec de 

rares inclusions mais des ornières visibles. 

Finalement la partie ouest est détruite, recreusée 

ou ravinée. 

De façon à compléter l’étude de la formation 

et de l’évolution de la zone de circulation, 

une coupe manuelle au travers de la voie a 

été réalisée (figs. 46, 47). Une zone réduite de 

230 m² a été ouverte au nord de la tranchée 60, 

incluant la tranchée 61. Si cette fenêtre n’a pas 

permis de donner plus de renseignement quant à 

l’orientation, elle permet une vision verticale de 

l’ensemble (fig. 29). 

Depuis la surface, la zone de circulation apparaît 

comme une bande d’environ 2 m de large, 

formée de petites pierres, et bordée au nord par 

une bande de terre brune rougeâtre. Au sud se 

trouve une terre limoneuse argileuse comprenant 

de nombreuses moyennes à larges pierres. 

La coupe manuelle (figs. 46, 47 : hors texte, fin 

de rapport) a permis de compléter la première 

analyse qui confirme la présence de trois 

différentes phases d’utilisation. 

A la base de la séquence, se trouve une couche 

pierreuse 805 assez dense correspondant au 

chenal à comblement hydromorphe nommé 

Thalweg C dans le rapport de diagnostic (Buffat 

et Le Roy 2007). Directement au dessus de 

celle-ci et antérieur à l’installation de la voie, un 

premier niveau de colluvion 804 a été identifié. 

Egalement avant l’installation de la voie se 

trouve un fait archéologique (fosse ou fossé) 

815 dont l’extrémité sud est visible en plan dans 

l’intervention. La nature exacte de ce fossé et 

donc sa fonction sont inconnues. 

Le premier état : la surface de circulation de 

2 m de large est composée de gravillons et de 

pierres moyennes. Elle est installée au sommet 

d’une succession de remplissages sableux (809, 

810, 811) qui peuvent avoir servi au drainage 

ainsi qu’à assurer la stabilité de la chaussée. 

L’ensemble est compris dans un léger creusement 

812 tronquant le fait antérieur 815. Au nord-est de 

la voie, court un large fossé 830. Il peut s’agir du 

fossé d’installation d’une deuxième voie, faisant 

de cet axe une route de conséquence, propre à la 

circulation de chars à bœufs. Cependant, ce fossé 

pourrait également avoir servi pour permettre le 

drainage de la voie. La phase suivante tronquant 

les remplissages de ce fossé, il n’est pas possible 

de conclure avec certitude sur ce point. 

Aucune céramique directement associée à ce 

premier état n’a été retrouvée. 

Il semble que la voie ait été recouverte par une 

couche de colluvion 808 et que le fossé latéral 

se soit comblé. Trois tessons (deux de commune 

claire et un fragment de dolium) de datation 

antique non précisée ont été retrouvés dans ce 

colluvionnement. 

Une nouvelle chaussée est installée au dessus de 

ce dernier. Large de plus de 3,5 m et construite 

d’une façon similaire à la précédente, une bande, 

823, comprenant des pierres moyennes et des 

gravillons repose sur une couche de préparation 

compacte (826) et un remplissage plutôt sableux, 

824, le tout installé dans un creusement 845. Il 

semble que la partie est de la chaussée se soit 

53

54 

693850E 

112300N 

693850E 

112250N 

693850E 

112200N 

693800E 

112150N 

693800E 

112100N 

? 

SL3019 

20 

25 

Légende : 

77 

FO 4023 


61 

693900E 

112300N 

31 

FO3017 

Thalweg / paléochenal 

(Buffat et Le Roy 2007) 

Projection du tracé de 

la voie antique 

(Buffat et Le Roy 2007) 


Sondage au diagnostic 

Coupe 801 

60 

59 

693950E 

112300N 

FO4006 

58 

77 

FO4023 

Figure 29 : Relevé en Plan plan de : projection la projection de la voie de la romaine voie romaine (échelle : 1/1250e) (échelle (CLR) 

: 1/1250e) 

Voie 

Coupe 

Intervention 

78 

1:1250 

N 

694000E 

112300N 

0 50 m


tassée ou ait été érodée plus rapidement que la 

moitié ouest. Une recharge similaire à 823, 821, 

a été nécessaire. 

Cette voie semble avoir été associée avec un 

fossé latéral au nord-est 834, peu profond, et 

un petit talus en terre retenu par quelques larges 

pierres. La présence de ce talus n’est visible que 

par l’existence de couches obliques provenant du 

côté NE (832, 836 à 839) et contenant des pierres 

de taille moyenne à grosse. Cette inclinaison est 

dûe à l’effondrement du talus (probablement sous 

l’effet de pluies successives ?). Les couches ont 

rempli progressivement 834 (limon contenant 

de larges pierres 839, 838) jusqu’à recouvrir 

légèrement la voie 821. 

Seule l’U.S. 837 a fourni des artéfacts, 4 tessons 

d’amphore dont une à pâte agathoise datée de 

140 av. à 90 av. J.-C. 

Un autre dépôt de colluvions 820 recouvre 

partiellement la voie. Ce colluvionnement est 

recoupé par les creusements 841 et 840, qui 

représentent un réaménagement de la voie. 

Leur relation est incertaine mais peut-être ces 

derniers représentent-ils une dernière zone de 

circulation assortie d’une recharge successive. 

Le recreusement principal, 840, est comblé de 

couches sableuses de drainage et de stabilisation 

819 et 818 puis d’une nouvelle surface de 

circulation 844 formée par une épaisse couche 

caillouteuse. Cette couche est celle visible en 

surface après le décapage. De chaque côté de la 

surface 844 et à égale distance, se trouvent deux 

petits fossés latéraux 846 et 842 probablement de 

drainage. Ils sont très peu profonds, probablement 

sous l’effet d’une troncation postérieure. 

La dernière phase de colluvionnement, 802, 

scelle le dernier état de la voie et marque son 

abandon. La régularité de cette colluvion et 

l’aspect arasé des vestiges en surface semblent 

suggérer que ce dernier a été labouré au cours 

des périodes postérieures. 

Peu d’éléments datant ont été retrouvés au 

cours de la fouille. Seule une amphore à pâte 

agathoise indiquerait une datation à partir de 

la fin du IIème s. av, début Ier s. ap. J.-C., mais 

elle provient de la destruction du talus bordier et 

donc est très probablement résiduelle. 

US Type d’US NR NTI TYPOLOGIE DATATION 

803 Décapage 6 2 A 

803 Décapage 24 4 commune claire 

803 Décapage 4 2 COM-IT 

803 Décapage 6 3 commune sombre 

803 Décapage 32 1 dolium 

803 Décapage 3 1 SIG-SG 

808 Fin phase 1 2 2 commune claire 

808 Fin phase 1 1 1 dolium 

837 Fin phase 2 4 2 A 

837 Fin phase2 1 A-AGDE 140 av. - 90 av. 

844 Phase 3 5 1 A 

844 Phase 3 6 2 commune claire 

844 Phase 3 3 1 COT-CAT 

TOTAL 96 23 

Tableau 3 : Céramiques associées à la voie (PR) 

55

Synthèse 

Des deux coupes faites au travers de la voie 

nous pouvons tirer quelques conclusions. Tout 

d’abord il faut préciser que nous nous fions 

aux conclusions du diagnostic réalisé en 2006 

(Buffat et Le Roy 2006) pour l’établissement de 

l’orientation de ce chemin romain, puisque la 

taille de la fenêtre ouverte au cours de la fouille 

ne permet pas de préciser l’orientation exacte de 

ce linéaire, qui d’ailleurs n’était peut-être pas 

véritablement rectiligne. 

En fait les deux coupes concordent sur peu de 

points, à part les découpage en trois phases, 

comme le montre le récapitulatif ci-dessous. 

56 

1ère phase 

2ème phase 

3ème phase 


Evaluation Fouille manuelle 

Comblement de matériaux larges dans 

creusement 

Surface de circulation bipartites 

Recharge à l’est 

Présence d’ornières 

Datation augustéenne 

Décaissement à l’ouest 

Creusement léger de 3,4 m de large 

Circulation sur sédiment avec rares 

inclusions 

Présence ornières 

Destruction de la partie ouest anthropique 

ou naturelle 

Dans chaque observation, la dernière phase est 

suivie de l’abandon de la structure. 

De cette comparaison on peut conclure que le 

chemin a subi de nombreux remaniements au 

cours de son utilisation, mais que ceux-ci se 

présentent sous formes diverses le long de son 

tracé. Faut-il y voir des interventions localisées, 

ou des remaniement par sections qui pourraient 

être la réponse à des dégradations ponctuelles? 

Comblement de matériaux fins dans 

creusement léger 

Surface de circulation simple 

Ornières non identifiées 

Pas de datation 

Un fossé au NE 

Décalage vers l’est 

Creusement léger de 3,5 m ou plus 

Recharge épaisse sur côté est 

Circulation sur pierres moyennes et 

gravillons, reposant sur couches sableuses 

Présence d’un fossé et talus 

Nouvelle surface de circulation 

Présence de deux petits fossés

694040E 

112560N 

694040E 

112524N 


21 

2050 

FS2049 

1:250 

grp 1701 

FS2048 

1175 

0 10 m 

FO2052 

1035 

Coupe 1013 

Figure 30 : Plan général des vestiges de la zone B (échelle : 1/250e) (CLR) 

Plan général des vestiges de la zone B (échelle : 1/250e) 

grp 1702 

Légende : 

21 

FS 2049 

Aire fouillée 



céramiques 

Fosse 

5 

694080E 

112560N 

694080E 

112524N 

Résultat du diagnostic 

INRAP 

N 

Concentration de mobilier 


Sondage au diagnostic 

Coupe

3.1.5 Une zone de forte concentration de 

céramiques 

Comme indiqué dans la méthodologie, une 

mauvaise lecture du marquage au sol des zones 

réservées a conduit l’entreprise de terrassement 

à tronquer 70 m 2 de l’ère envisagée initialement. 

Cette manœuvre est accidentelle et bien que 

malencontreuse, il est toutefois possible que 

les résultats provenant de l’étude de la partie 

restante soient suffisants pour conclure sur les 

points d’interrogation provenant du diagnostic. 

La stratigraphie de la zone B est plus réduite 

que dans la zone A. Le substrat est ici formé 

essentiellement de 1003, gravier jaune d’origine 

fluviale. Dans la partie sud-sud-est, on trouve, 

affleurant au dessous de ce ‘grave’ un substrat 

crayeux blanc jaunâtre 1167. Recouvrant ces 

couches naturelles se trouve un horizon de 

colluvionnement, 1033, contenant des éléments 

archéologiques. L’ensemble est sous une couche 

de terre arable, 1002, de 0,50 m de profondeur. 

L’archéologie se tient juste en dessous de 1002, 

d’une épaisseur de 0,30 m maximum (voir coupe 

1007, fig. 27). 

Les signes d’un habitat 

Le diagnostic avait mis en évidence dans la 

tranchée 21, une zone de forte concentration de 

mobilier, contenant entre autre du matériel de 

construction (bloc de basalte, adobe et autres 

traces de terre crue-torchis?). Ces éléments ont 

été interprétés comme le signe de la présence d’un 

habitat et l’objectif de la fouille était notamment 

de mettre en évidence des preuves de structures 

associées à la présence d’un éventuel bâtiment 

(trace de support, élévation). 

Au centre et au sud de la zone, l’aire de 

concentration de mobilier a été fouillée de façon 

à faire apparaître le plus d’information possible. 

Un nettoyage méticuleux de surface a été réalisé 

manuellement puis en l’absence de structure 

organisée, un carroyage a été mis en place afin de 

pouvoir réaliser une étude spatiale des éléments 

mis au jour. 

Par endroit, des dépôts ponctuels et peu étendus 

sont apparus en surface, tels que montrés sur la 

figure 31 : 

58 


1166 est une couche de calcaire sableux jaunâtre 

au dessus de 1032 (voir coupe 1013, fig. 31), 

d’apparence similaire au calcaire naturel. 

1162 et 1168 correspondent à des dépôts 

d’argile limoneuse, marron moyen rougeâtre 

avec de rares inclusions de très petits cailloux. 

Sans forme particulière, ces couches pourraient 

être les remplissages de fonds de fosses, trop 

peu conservés pour être identifiés comme 

telles. L’indice qui étaye cette hypothèse est la 

superposition de la plus large et ronde de ces 

taches avec une fosse trouvée lors du diagnostic, 

FS 2049. L’arasement de ce dépôt était cependant 

trop important pour confirmer la présence d’un 

creusement. 

Trois creusements ont été repérés en surface. 

L’un d’eux, 1175, est similaire aux fosses du 

groupe 1701 (fig. 27) et représente peut-être 

une trace agricole. 1035 aussi est isolé et peu 

convaincant comme élément structurel, tel que 

trou de poteau ou sablière. Une fosse longiligne, 

1037, d’époque moderne, recoupe également la 

zone. 

Les côtés SE et SO de la zone ont été redressés de 

façon à créer deux coupes au travers de toutes les 

couches concernées (voir coupe 1013 fig. 31). De 

l’étude de la surface et des coupes ne ressortent 

que très peu d’éléments. L’ensemble n’est 

composé essentiellement que de deux couches. 

Au dessus, se trouve une couche argileuse 

1032, brune contenant de rares inclusions et la 

majorité du matériel (amphores et matériel de 

construction) ; celle-ci ne se distingue de 1002 

(terre arable) que par la concentration de mobilier. 

En dessous, la couche 1033 est plus sableuse 

et comprend plus d’inclusions mais moins de 

matériel ; elle correspond à un phénomène de 

colluvionnement. 

Le carroyage mis en place mesurait 1 m x 1 m. 

Dans chaque carré, les couches archéologiques 

1032 et 1033 ont reçu des numéros d’U.S 

différents, permettant ainsi une analyse plus fine 

de la répartition du matériel. Les objets dégagés 

lors du nettoyage de surface ont aussi été prélevés 

par carré et enregistrés indépendamment. 

Soixante carrés ont été intégrés dans le carroyage, 

cinquante-cinq ont été fouillés et la couche 1032 

n’a été trouvée que dans les trente cinq carrés de 

l’est. Il est vrai que par endroit la différenciation 

entre les deux couches a été plus difficile et 

qu’il est possible qu’une partie du mobilier de

SO 


1162 

1168 

Coupe 1014 

Coupe 1013 

Creusement 1035 

1181 

0 5 m 

Figure 31 : Relevé en plan de la concentration de mobilier de la zone B (échelle 1/75e) (CLR) 

Plan de la concentration de céramique de la zone B (échelle : 1/75e) 

1:75 

Coupe 1013 

10.53m NGF NE 

10.03m NGF 

1035 

1032 

1034 1033 

1167 

0 1 m 

1:25 

Légende : 

Concentration de mobilier 

Fosse 

1166 

1168 et 1162 

Fosse moderne 

Coupe 

Pierre basaltique 

Mortier 1703 

Adobe 

Céramique 

59

1160 

0 

1158 

0 

1156 

0 

1161 

0 

1159 

2/2 

1157 

0 

1153 

0 

1150 

28/3 

1147 

1/1 

1143 

0 

1154 

1/1 

1151 

0 

1148 

0 

1172 

0 

Légendes : 

1141 

9/2 

1139 

1/1 

1137 

13/4 

1135 

7/9 

1133 

18/4 

1142 

0 

1140 

12/4 

1138 

0 

1136 

272/11 

1134 

0 

1132 

1127 

40/5 

1125 

20/4 

1122 

23/2 

1119 

4/1 

1116 

49/5 

1113 

50/8 

1128 

2/1 

1182 

4/2 

1123 

0 

1120 

7/3 

1117 

1/1 

1114 

22/5 0 

1172 

1111 

0 

1108 

83/6 

1107 

51/5 

1104 

17/4 

1102 

36/5 

1099 

0 

1112 

1109 

1183 

1105 

1103 

1100 


GROUPE 1032 

0 

0 

0 

0 

0 

1/1 

1096 

20/3 

1094 

1091 

1089 

1086 

Nombre de restes 22/5 Nombre Minimal d’Individus 

60 

Tableau 4 : Répartition des céramiques sur la zone fouillée et numéros d’US correspondants (TG) 

1084 

1082 

218/10 113/10 

25/3 

103/5 

18/4 

1097 

28/4 

1095 

3/2 

1092 

7/2 

1090 

11/3 

1087 

20/5 

0 

1079 

47/6 

1077 

39/4 

1085 

0 

1083 

0 

1080 

128/11 

1078 

0 

1075 

34/3 

1072 

3/1 

1070 

7/1 

GROUPE 1033 

Numéro d’US 

1073 

0 

1071 

8/4 

1066 

66/6 

1064 

52/5 

1063 

10/2 

1060 

4/1 

1058 

47/9 

1055 

31/12 

1054 

55/9 

1052 

0 

1051 

1/1 

1049 

24/8 

1047 

70/4 

1046 

0 

1045 

6/2 

1044 

3/1 

1042 

0 

1040 

2/1


la couche supérieure ait été enregistrée sous le 

numéro de la couche inférieure. Ce cas, rare, 

crée des anomalies (tel le cas de l’US 1136). 

Le tableau 4 présente la répartition des numéros 

d’US et de leur NMI correspondant. Ces données 

ont été traitées sous forme d’imagerie 3D par 

le logiciel GRASS et visualisé dans Paraview. 

Aucune observation notable n’a pu être faite. 

C’est pourquoi seules les données sont présentées 

et non les manipulations faites ultérieurement. 

Sous 1032, aucun élément structurel n’a pu être 

identifié. Seuls quelques fragments de matériaux 

de construction, provenant peut-être d’un habitat 

à proximité, ont été identifiés. Une seule petite 

poche d’adobe, 1181, se trouvait vers le nord de 

la zone, coupée par le malencontreux bassin de 

rétention. Plusieurs lentilles de mortier ont aussi 

été identifiées (numérotées 1703). Ne présentant 

aucune organisation particulière, ces zones 

ressemblent plus à des fragments perturbés par 

l’activité agricole postérieure. 

Le mobilier ramassé lors de la fouille comprend 

des matériaux de construction (briques, un 

clou, tuiles) mais surtout une large quantité 

d’amphores et plutôt peu de poterie commune 

ou fine. L’étude de sa répartition n’a pas permis 

de créer une image plus précise de l’organisation 

de la zone à l’époque antique. 

Ce manque d’organisation interne, l’absence 

de faits structurels ou autres éléments laissant 

présager une élévation, associés à une forte 

concentration de mobilier principalement 

amphorique correspond à une description assez 

commune pour les alentours agathois. Nous 

retiendrons donc la possibilité d’un épandage de 

matériel, plutôt que les restes de la démolition in 

situ d’un habitat. Il est possible cependant qu’un 

habitat ait été présent à proximité mais en dehors 

de la zone de fouille. 

La datation de la céramique de cette aire est 

comprise entre la deuxième moitié du IIème 

siècle av. J.C. jusqu’au début du deuxième quart 

du dernier siècle av. n.è. Cette date s’inscrit 

dans la période de l’utilisation de l’ensemble 

fossoyé de la zone A. Les datations ne sont pas 

cependant suffisamment précises pour pouvoir 

faire correspondre le matériel de la zone B (et 

donc un probable habitat ou un aménagement du 

paysage) avec l’une ou l’autre des phases de la 

zone A. 

3.2 Le mobilier céramique 

3.2.1 Méthodologie appliquée 

Les comptages et identifications sont présentés 

dans un tableau dynamique créé sous 

OpenOffice.org (version 2.4). Les conventions 

et typologies utilisées pour cette étude sont 

détaillées dans l’annexe 1 de ce rapport. 

L’inventaire complet du mobilier en terre cuite 

se trouve situé dans la troisième partie de ce 

rapport. 

La méthodologie qui a été mise en œuvre 

dans cette étude céramologique est basée sur 

la chaîne opératoire simplifiée du traitement 

de la céramique de J.-M. Séguier, ainsi que 

sur la méthodologie d’étude de la céramique 

développée par Michel Vaginay et Vincent 

Guichard (Vaginay et Guichard 1988). 

Après lavage et marquage, les tessons ont été 

comptabilisés une première fois avant collage 

pour définir le nombre de restes (N.R.), puis, 

après collage, pour établir le Nombre Minimum 

d’Individus (N.M.I.). Pour chaque groupe technotypologique 

et une forme donnée, le N.M.I. 

déterminé correspond à la somme des vases 

complets, des vases restitués selon une méthode 

graphique, de l’effectif le plus élevé de lèvres ou 

de fonds (non comptabilisés précédemment) et 

des autres éléments caractéristiques (épaulement, 

décor, col…) n’appartenant à aucun des vases 

comptabilisés précédemment. Dans le cas d’une 

catégorie qui ne serait représentée que par des 

tessons atypiques, on attribue arbitrairement la 

valeur 1 au N.M.I., par pondération. Finalement, 

la céramique est pesée par unité stratigraphique. 

Les critères d’identification des groupes technotypologiques 

prennent en compte les aspects 

technologiques d’une part: 

1. le mode de façonnage : tournée ou non 

tournée 

2. le mode de cuisson et de post cuisson : 

primitif, A, B, C 

3. le traitement de surface : lisse, enduit, 

dessin 

4. l’examen de la pâte (type d’argile, 

dégraissants, couleur…) 

Une fois le groupe technologique déterminé 

par combinaison de ces quatre critères, l’étude 

6

typologique proprement dite commence. Elle se 

fait en deux temps: 

1. identification d’une forme ou d’une famille de 

formes renvoyant à un catalogue typologique. 

2. caractérisation du ou des décors éventuels 

(technique, motif, composition, marque de 

potier). 

La combinaison de ces critères va préciser le 

groupe techno-typologique et sa période de 

diffusion et d’utilisation correspondante. Les 

abréviations employées régulièrement dans le 

texte, les tableaux et les planches, pour désigner 

les groupes céramiques, proviennent du Dicocer 

(Py 1993). 

3.2.2 Le corpus céramique général du site et 

zonage 

L’ensemble du corpus céramique du site d’Agde 

Capiscol représente 3467 restes. A l’intérieur 

de cet ensemble, a été retrouvé 40 tessons de 

céramique moderne, et 3 surcuits, ce qui porte la 

collection antique étudiée à 3424 fragments. 

Plus de 81% de la céramique antique retrouvée 

sur le site vient de la zone B, 16% de la zone A et 

les 96 fragments restant de la zone C (3%). 

62 


ZONE A 

La nature des faits archéologiques de la zone A 

étant uniforme et le phasage établi, il a semblé 

pertinent d’étudier la céramique de cette zone 

comme un lot. Cette remarque vaut pour la 

zone C. Par contre la zone B présentant deux 

types de faits bien distincts, les céramiques 

provenant des traces de vignes et celles du 

groupe 1702 (zone de concentration de matériel) 

sont présentées séparément. 

Zone one A (tableau 5) 

Quantification et caractérisation 

Le corpus céramique de la zone A s’élève à 556 

fragments pour un nombre minimum d’individus 

pondéré de 128. Si peu d'éléments datables ont 

pu être identifiés par U.S., l'ensemble permet 

néanmoins d'approcher une caractérisation à 

l'échelle des groupes. On a classé la céramique 

antique selon trois catégories : la céramique fine 

(10,9 %) - c'est à dire la vaisselle de table utilisée 

pour le service ou l'éclairage ainsi que celle ayant 

une fonction décorative- , la céramique commune 

(42,2%) - céramique d'usage domestique à 

fonction culinaire ou de service -, et la céramique 

de stockage ou de transport (46,9 %). 

GROUPE TECHNO-TYPOLOGIQUE NR %NR NMI %NMI 

Campanienne 4 0.7 4 3,1 

Sigillée et pré-sigillée 15 2,7 9 7 

Paroi fine 1 0,2 1 0,8 

Commune claire 220 39,6 43 33,6 

Commune sombre 22 4 11 8.6 

Dolium 6 1,1 5 3,9 

Amphore 288 51,7 55 4 3 

TOTAL 556 100 128 100 

Tableau 5 : Répartition par groupe techno-typologique de la céramique de la zone A (PR)


La céramique de transport et de stockage 

représente la catégorie dominante avec 60 

individus, parmi lesquels, seuls 5 dolia ont été 

identifiés, pour 55 amphores. Les amphores se 

répartissent selon le tableau suivant. 

ZONE A 

CATEGORIE AMPHORE NMI %NMI 

Africaine 3 

Pâte agathoise 3 9 

Bétique 8 25 

Gauloise 3 9 

Italique 4 12 

Tarraconaise 14 42 

TOTAL 33 100 

Tableau 6 : Répartition des individus d’amphore 

par provenance identifiée (PR) 

Cette richesse du matériel amphorique est 

contrastée par le fait que seulement 33 individus 

sur 55 ont pu être identifiés via leur forme et/ou 

provenance. Sur ces 33 amphores, on observe 

trois pâtes agathoises, trois gauloises, quatre 

italiques, huit bétiques, quatorze tarraconnaises 

et une africaine. Les amphores venant de la 

péninsule ibérique (N.M.I. : 22) représentent 

donc à elles seules 67 % des individus identifiés, 

rejetant l’amphore italique au même rang que 

la pâte agathoise et l’amphore gauloise, se 

partageant 10 individus de manière presque 

équitable. Les 22 individus dont la provenance 

n’est pas identifiée, ne remettent pas en doute 

l’importance de la présence des productions 

d’amphores espagnoles, mais pourrait par contre 

remettre en cause la proportion prise par les 

autres catégories (locales ou italiques) au sein du 

faciès amphorique de la zone. 

Eléments chrono-typologiques 

Comme cela a été déjà mentionné, la grande 

majorité des vestiges découverts dans cette 

zone A sont des fossés (mis à part un paléosol, 

les unités stratigraphiques de décapage (US 4 et 

9) et quelques fosses). L’ensemble des contextes, 

creusements et remplissages, a été rassemblé en 

groupes lors d’un premier phasage sur le terrain. 

Ils sont au nombre de 9 (de 701 à 709). Sur ces 

9 groupes, seuls quatre d’entre eux contenaient 

suffisamment de mobilier diagnostique pour 

qu’une analyse individuelle plus précise, 

visant surtout à dater ces structures, puisse être 

entreprise. Ce sont les groupes : 701, 702, 703 et 

706. Le reste de la céramique trouvée dans les 

autres contextes, sera reporté dans les annexes 

d’inventaire à la fin de ce rapport (voir CD- 

ROM). 

Groupe 701 (fig. 32) 

L’ensemble céramique est composé de 132 

fragments dont 7 bords après collage et un 

minimum pondéré de 31 vases identifiés. 

Le tableau 7 montre la répartition de cet ensemble 

céramique en fonction des groupes chronotypologiques. 

Ce dernier recouvre la toute fin du Ier s. av. et le 

Ier s. ap J.-C. Le terminus post quem est fourni 

par la coupelle sigillée sud gauloise Drag. 24/25a 

(15/80 ap. J.-C.), mais ce vase a été retrouvé 

au décapage. La datation obtenue est donc à 

considérer avec beaucoup de vigilance. Enfin, 

l’amphore Dressel 1 est considérée comme 

résiduelle. 

63

64 


GROUPE 701 

GROUPE TECHNO-TYPOLOGIQUE NR %NR Bords NMI %NMI Dessin 

Campanienne 2 1,5 1 2 6,5 

Campanienne C 1 1 

Coupelle CAMP-C2 (US 98) 1 Fig. 32 n°1 

Indéterminée 

Indéterminée (US 44) 1 

Sigillée 4 3 1 2 6,5 

Sud gauloise 

Coupelle Dag. 24/25a (US 84) 1 1 Fig. 32 n°2-3 


Commune oxydante 70 53 2 11 35,5 

Pâte claire 

Cruche indéterminée (81-511) 1 1 Fig. 32 n°6 

Pâte sableuse 

Plat à bord à marli bombé (US 98) 1 1 Fig. 32 n°4 

Pot à cuire indéterminé (US 86) 1 

Indéterminée (US 5, 6, 10, 20, 21, 24, 44, 45, 

81, 87, 89) 

Commune réductrice 6 4,5 1 3 9,6 

Pot en pâte calcaire à fond bombé (US 85) 1 1 Fig. 32 n°5 

Pâte sableuse indéterminée (US 81, 98) 2 

Amphore 49 37,2 2 12 38,7 

Amphore de Bétique 

Indéterminée (US 81, 87, 98) 3 

Amphore Gauloise 

A- GAU 3 (US 98) 1 1 Fig. 32 n°7 

Amphore de Tarraconnaise 

Indeterminée (US 5, 81, 86, 87) 4 

Provenance indéterminée 

A- Dr. 1 (US 6) 1 1 


Dolium 1 0,8 1 3,2 

Indéterminé (US45) 1 

TOTAL 132 100 7 31 100 

Tableau 7 : Inventaire céramique du groupe 701 (PR) 

8


1 

4 

Figure 32 : Mobilier céramique du fossé 701 (zone A) (PR) 

1 : Coupe campanienne C2 ; 

2-3 : Coupelle sigillée sud gauloise Drag. 24/25 ; 

4 : Commune claire, plat à marli bombé ; 

5 : Commune sombre, plat à fond bombé ; 

6 : Commune claire récente, cruche ; 

7 : Amphore gauloise 3. 

Fig. 32 : AGDE 07 - Zone A - Groupe 701 : 

1 Coupe Campanienne C 2, 

2-3 Coupelle Sigillée sud gauloise Drag.24/25, 

4 Commune claire plat à marli bombé, 

5 Commune sombre plat à fond bombé, 

6 Cruche CL-REC, 

7 Amphore gauloise 3 

2 

5 

7 

0 10cm 

1:2 

3 

6 

65


L’ensemble de la céramique du groupe 702 est 

composé de 63 fragments dont 4 bords après 

collage et un minimum pondéré de 24 vases 

identifiés. Le tableau 8 montre la répartition de 

cet ensemble céramique en fonction des groupes 

chrono-typologiques. 

Cet ensemble comme le groupe 701 couvre une 

période allant de la deuxième moitié du Ier s. 

66 


GROUPE 702 

GROUPE TECHNO-TYPOLOGIQUE NR Bords NMI Dessin 

Sigillée 2 2 

Italique 

Coupe indéterminée (US136) 1 


Céramique à paroi fine 1 1 


Commune oxydante 18 1 10 

Commune italique 

Patella proche 4b (US 137) 1 1 Fig. 33 n°1 


Indéterminée (US 36, 37, 68, 135, 142, 

168, 170) 

Commune réductrice 2 1 

Pâte sableuse indéterminée (US 68) 1 

Amphore 37 3 8 


A- Dr. 12 (US 136) 1 1 Fig. 33 n°2 

A- Dr. 7/11 (US 36-502) 1 1 Fig. 33 n°3 


Indéterminée (US 68, 168) 2 


A- Dr. 7/11 (US 36) 1 1 Fig. 33 n°4 


Dolium 3 2 

Indéterminé (US 36, 168) 2 

TOTAL 63 4 24 

Tableau 8 : Inventaire de la céramique du groupe 702 (PR) 

av. J.-C. à la première moitié du Ier s. de notre 

ère. Toute discussion chronologique plus précise 

paraît aléatoire, on peut toutefois évoquer à titre 

d’hypothèse que l’abandon des fossés de ce 

groupe pourrait être un tout petit peu plus ancien 

que celui de 701, où le Drag. 24/25 et l’amphore 

gauloise 3 ancrent ce dernier clairement dans le 

Ier s. de notre ère. 

9

1 


3 


1 : Commune Fig. 33 : italique AGDE patella 07 - Zone 4b ; A - Groupe 702 : 

2 : Amphore 1 Commune de Bétique italique Dressel 12 patella ; 4b, 

3 : Amphore de Bétique Dressel 7/11 ; 

4 : Amphore 2 Amphore Dressel de 7/11. 

Bétique Dressel 12, 

3 Amphore de Bétique Dressel 7/11, 

4 Amphore Dressel 7/11 

4 

2 

0 10 cm 

1:3 

6


On relève la présence de 122 fragments de vases 

(dont 7 bords après collage) pour 25 individus 

identifiés. Le tableau 9 montre la répartition de 

cet ensemble céramique en fonction des groupes 

chrono-typologiques. 

68 


GROUPE 703 


Commune oxydante 23 18,8 7 28 

Pâte calcaire 



Indéterminée (US 26, 40, 41, 54, 55, 58, 65, 

91-514 ) 

Commune réductrice 3 2,5 1 4 

Pâte sableuse indéterminée (US 58) 1 

Amphore 95 77,9 7 16 64 

Amphore africaine 

A- AFR TrA (US 91) 1 1 Fig. 34 n°1 

Amphore à pâte agathoise 

A-Dr. 1 1 



Amphore Gauloise 


Amphore italique 

A- Dr. 1 (US 65) 1 Fig. 34 n°2 


A- Dr. 1 (US 41, 65, 91) 3 3 Fig. 34 n°3-4 

A- Dr. 2/4 (US 41, 65, 91) 1 Fig. 34 n°6 


A- Dr. 1 (US 41) 1 1 Fig. 34 n°5 

A-Dr.2-4 1 1 


Dolium 1 0,8 1 4 

Indéterminé (US 91) 1 

TOTAL 122 100 7 25 100 


La concentration de Dressel 1 à cet endroit, 

pourrait nous permettre d’émettre l’hypothèse 

d’un début d’abandon pour ce fossé, un peu 

plus ancien que les précédents. L’association 

Dressel 1, Dressel 2/4 et de la tripolitaine 

ancienne pousse à voir ce dernier à partir du 

milieu du Ier s. av. J.-C. 

6


3 

1 

5 

0 10 cm 


1 : Amphore africaine tripolitaine ancienne ; 

1:3 

2 Fig. : Amphore 34 : AGDE italique 07 Dressel - Zone 1 ; A - Groupe 703 : 

3-4 1 Amphore : Amphore de africaine Tarraconaise Tripolitaine Dressel 1 ; ancienne, 

5 : Amphore Dressel 1 ; 

6 2: Amphore de Tarraconaise italique Dressel 2/4. 

1, 

3-4 amphore de Tarraconaise Dressel 1, 

5 Amphore Dressel 1, 

6 Amphore de Tarraconaise Dressel 2/4 

2 

6 

4 

69

Groupe 706 

Le mobilier céramique de ce groupe est composé 

de 153 fragments dont 1 bord après collage et 

un minimum pondéré de 24 vases identifiés. Le 

tableau 10 montre la répartition de cet ensemble 

céramique en fonction des groupes chronotypologiques. 

Pour ce groupe, l’absence d’élément diagnostique 

dans la céramique ramassée a rendu difficile 

l’essai de datation. La présence de pré-sigillée et 

de sigillée sud gauloise nous permet cependant 

d’émettre l’hypothèse d’un abandon final au 

changement d’ère. 

0 

GROUPE TECHNO- 

TYPOLOGIQUE 

Groupe 707 

GROUPE 706 

NR NMI 

Campanienne 2 2 

Camp-A 1 1 

Camp-B 1 1 

Sigillée 6 3 

PRESIGGA 4 2 

SIG-SG 2 1 

Commune oxydante 81 4 

Indéterminée 4 


Pâte sableuse indéterminée 2 

Amphore 53 8 

Amphore agathoise 1 1 

Amphore italique 2 1 

Amphore gauloise 6 1 

Amphore de Tarraconnaise 17 3 

Indéterminée 27 2 

TOTAL 153 24 

Tableau 10 : Inventaire céramique du groupe 706 

(PR) 

On relève, pour le groupe 707, la présence de 41 

fragments de vases pour un minimum pondéré 

de 13 individus. La commune oxydante (12 

fragments), la commune réductrice (2 fragments) 

et le dolium (1 fragment) ne proposent aucune 

forme identifiable. L’amphore quand à elle (24 

fragments) n’offre qu’un individu d’origine 

italique et un de Tarraconnaise. 



TYPOLOGIQUE 

GROUPE 707 

Discussion chronologique 

NR NMI 

Sigillée 2 1 

PRESIGGA 1 


Pâte calcaire 1 1 

Pâte sableuse 11 3 


Pâte sableuse indéterminé 2 

Amphore 24 5 

Amphore d’Italie 6 1 

Amphore de Tarraconnaise 2 1 


Dolium 

Indéterminé 1 1 

TOTAL 41 13 

Tableau 11 : Inventaire céramique du groupe 707 

(PR) 

Le mobilier céramique présent dans ces 

ensembles de la zone A est assez homogène et 

caractéristique des contextes tardo-républicains/ 

augustéens (deuxième moitié du Ier av. J.-C. - 

premier quart du Ier ap. J.-C.). A l’intérieur de 

cette grande phase, un découpage plus précis 

en fonction des différents abandons de fossé a 

pu être observé. Il semble que le premier fossé 

à être abandonné est 703, où la présence, en 

surface mais en importance, d’amphore de type 

Dressel 1 associée à de la Dressel 2/4, 20 et 28 

placerait le début du comblement d’abandon 

au milieu du Ier s. av. J.-C. Il serait totalement 

fini au changement d’ère période où les groupes 

702, et possiblement 701 commenceraient à être 

comblés, dans le dernier quart du Ier av. J.-C. Le 

groupe 701 serait totalement comblés au premier 

quart du Ier s. ap. J-C. Enfin, au changement d’ère, 

706 serait abandonné à son tour. Il est possible que 

certaines parties du groupe 701 aient commencé à 

se combler ou soient déjà abandonnées en même 

temps que le groupe 702, pendant que d’autres 

continuent encore à fonctionner. Cependant, il 

est difficile d’envisager cette perduration sur une 

longue période, ce qui voudrait dire qu’à la fin


du 1 er quart du Ier s. ap. J.-C. tous les fossés 

sont abandonnés. 

Zone B (tableau 12) 

Quantification et caractérisation 

Le corpus céramique de la zone B s’élève à 2787 

fragments pour un minimum d’individu de 383. 

Il est possible que le nombre d’individu soit 

légèrement surévalué. 

Eléments chrono-typologiques 

Les trois catégories, céramique fine, commune et 

de stockage ou transport, se retrouvent dans des 

proportions très disparates. La céramique fine, 

correspond à 12,6% des vases comptabilisés. Le 

reste des individus se partage entre la céramique 

de stockage et de transport et la céramique 

commune avec respectivement 59,8% et 

27,6%. 

Sur les 42 individus appartenant à de la céramique 

fine, la sigillée en offre un et la paroi fine deux. 

La campanienne domine donc largement avec 39 

individus. 

A l’intérieur de la céramique commune, on 

observe une surreprésentation de la commune 

oxydante (70 individus) par rapport à la 


TYPOLOGIQUE 

ZONE B 

commune pâte réductrice (20 individus) et la 

céramique non-tournée (2 individus). Dans cette 

commune oxydante la commune italique, avec 

19 vases représente plus d’un quart des individus 

de cette catégorie. Le reste se partage entre la 

céramique à pâte claire récente (8 vases) et la 

commune indéterminée (43 individus). Dans 

la commune sombre, on remarque qu’un peu 

moins de la moitié des vases (9 individus) a une 

pâte caractéristique des caccabus ou lopas à pâte 

massaliète (noire mouchetée de points blancs), le 

reste se partageant entre celles indéterminées (9 

vases) et quelques individus de céramique grise 

de la côte catalane (3 exactement). 

Enfin, la céramique de transport et de stockage 

est représentée par 199 individus, parmi 

lesquels, seuls 13 dolia ont été identifiés, pour 

186 amphores – le groupe techno-typologique le 

plus représenté. 

Sur ces 186 amphores, on observe 17 

tarraconnaises, une bétique, une ibérique, 2 

gréco-italiques, 67 italiques, 7 amphores à pâte 

d’Astura et 90 amphores à pâte agathoise. Les 

individus produits localement compte donc à 

eux seuls pour près de la moitié des individus 

identifiés. 

NR % NR NMI % NMI 

Céramique fine 129 4,6 42 12,6 

Campanienne / dérivée 125 4,5 39 11,7 

Sigillée / paroi fine 4 0,1 3 0,9 

Commune oxydante 240 8,6 70 21 

Claire calcaire/Claire englobée 30 8 

Commune italique 43 19 

Pâte sableuse indéterminée 167 43 

Commune réductrice 41 1,5 20 6 

Pâte massalliète 19 9 

Grise de la côte catalane 10 2 

Pâte sableuse indéterminée 12 9 

Non-tournée 3 0,1 2 0,6 

Dolium 152 5,5 13 3,9 

Amphore 2222 79,7 186 55,9 

TOTAL 2787 100 333 100 

Tableau 12 : Inventaire techno-typologique de la céramique de la zone B (PR)

Groupe 1702 (figs. 35 et 36 ; tableau 13) 

L’ensemble de la céramique est composé de 

1995 fragments dont 73 bords après collage et 

un minimum pondéré de 239 vases identifiés. 

La céramique campanienne est abondante dans ce 

groupe, elle représente 11,7% du vaisselier. Parmi 

ce groupe techno-typologique, la campanienne 

A domine largement le répertoire (67,8% des 

vases), suivie loin derrière par la campanienne B 

(14,3%), et la dérivée de campanienne A (10,7%). 

Seuls 2 individus (7,2%), dont une assiette, 

n’ont pas pu être déterminés plus précisément. 

La campanienne A présente huit assiettes, dont 

deux de type 6 et cinq de type 36. Deux coupes, 

une coupelle ont aussi été repérées. Le reste des 

individus (8) n’a pas pu être identifié. Parmi les 

4 vases de campanienne B isolés, seul un a pu 

être identifié. Il s’agit d’une coupelle B1. Enfin 

la dérivée de campanienne A propose deux 

assiettes de type 5 et une coupe non identifiable. 

La totalité de la céramique campanienne de ce 

groupe est caractéristique de la période allant 

de la deuxième moitié du IIème s. av. J.-C. au 

dernier quart du Ier s. av. J.-C. 

La céramique à paroi fine n’offre que deux 

fragments à pâte calcaire cuits en mode réducteur 

et appartenant au même individu, qui n’a pu être 

identifié. 

La céramique à pâte claire engobée n’est 

représentée que par un fragment indéterminé. 

Cependant, il est tout à fait possible que certains 

fragments identifiés comme pâte claire récente 

aient pu avoir reçu un engobe. Mais celui-ci 

ayant disparu, leur appartenance à cette catégorie 

est impossible à faire à l’oeil nu. 

La céramique commune oxydante est 

particulièrement abondante dans ce groupe, 

elle représente 17,1% des individus globaux 

identifiés, avec 41 vases, pour 139 fragments 

(7%) et 8 bords (11%). De cet ensemble, c’est 

la commune italique qui offre le plus de vases 

caractéristiques. En effet ont pu être identifiés 

un plat proche du type 5a, une patina de type 

6e et deux couvercles de type 7a, présents dans 

les contextes allant de la 2ème moitié du IIème 

s. av. J.-C. - 1ère moitié du Ier s. av. J.-C. Une 

cruche et un caccabus proche du type italique 

3c en pâte calcaire, une jatte et une urne en 

pâte sableuse de type indéterminé ont aussi été 

recensés. La présence de pâte claire récente et 

2 


de quelque commune italique légèrement plus 

tardive (apparition toute fin du IIème s. av notre 

ère) conduit à émettre l’hypothèse d’une datation 

tendant plus vers la fin du IIème s. av. J.-C., 

qu’au milieu du IIème s. av. J.-C. 

La céramique commune sombre représente 6,3% 

du répertoire. Il s’agit essentiellement de pâte 

sableuse indéterminée et de pâte massaliète noire 

mouchetée de blanc, se rattachant à des caccabus 

ou des lopas. On note également la présence de 

productions grises de la côte catalane n’ayant 

pu être identifiées et un gobelet en pâte calcaire 

réductrice. 

Avec 134 exemplaires identifiés (56%) pour 

1576 fragments, l’amphore est la catégorie de 

céramique la mieux représentée. L’amphore 

à pâte agathoise, de loin la plus représentée, 

semble essentiellement composée de Dressel 1. 

L’amphore italique présente également de 

nombreux exemplaires de Dressel 1. Cela dit, 

ces données sont à relativiser comme celles 

concernant la pâte agathoise, puisque 33 

individus n’ont pas pu être rattachés à un type 

d’amphore en particulier, faute d’éléments 

caractéristiques. Le reste est partagé entre la 

tarraconnaise (9,7% soit 13 individus) qui en 

propose 2 Dressel 1, l’amphore à pâte d’Astura 

(6 individus), l’amphore gréco italique (2 

individus) l’amphore ibérique (1 individus) et une 

Dressel 12 de Bétique. Il y a aussi un conteneur 

d’origine indéterminée. En ce qui concerne les 

Dressel 1 italiques et agathoises, il faut noter 

qu’un grand nombre présente des bords inclinés à 

bases obliques, très proches des bd3 d’amphores 

gréco-italiques de type Lyding-Will e. Il se peut 

d’ailleurs, que les deux individus gréco-italiques 

Lyding-Will e identifiés dans ce groupe puissent 

être en fin de compte des formes très précoces de 

Dressel 1. En dehors d’un exemplaire plus tardif 

(Dressel 12) la majeure partie des amphores du 

groupe est caractéristique des années 140-90 

av. J.-C. environ. Cependant la présence de ces 

individus à tendance gréco-italique ou grécoitaliques 

tout simplement, et de conteneurs 

de Tarraconnaise, nous conduirait à diviser 

l’estimation chronologique en deux phases : une 

période précoce et une plus tardive. 

Les autres groupes techno-typologiques, dont 

dolium, n’ont pas suscité de remarques.



Le mobilier céramique présent dans cet 

ensemble est très homogène mis à part quelques 

perturbations (moderne, Ier s. av. J.-C. (Dressel 

12, CL-REC)...) et semble correspondre à la 

deuxième moitié du IIème s. av. J-C., tout 

début Ier s. av. J.-C. L’amphore, abondante, est 

essentiellement composée de Dressel 1 agathoise, 

italique. Une partie de ces amphores présente un 

profil très proche des bd3 des gréco-italiques 

Lyding-Will e, les rattachant donc plutôt à une 

phase précoce de production de la Dressel 1 

(troisième quart du IIème s. av. notre ère), ou une 

phase finale de production de gréco-italiques. La 

tarraconnaise quand à elle pourrait correspondre 

à une phase plus tardive (fin IIème s. av. J.-C. 

début - Ier s. av. J.-C.). Elle serait associée, 

bien sûr et toujours, aux productions agathoises 

et italiques présentant cette fois-ci des formes 

Dressel 1 moins “archaïques”. Parmi les 

autres catégories céramiques (campanienne et 

dérivée, commune italique, commune sombre 

à pâte massaliète, grise de la côte catalane...) 

de nombreux éléments confirment l’hypothèse 

chronologique dans ces grandes lignes (140/90 

av. J.-C.) sans que rien ne vienne la contredire. 

3

4 

GROUPE TECHNO-TY- 

POLOGIQUE 


GROUPE 1702 

NR %NR Bords % Bords NMI %NMI Dessin 

Campanienne 93 4,7 10 13,7 28 11,7 

Campanienne A 

Assiette A-6 2 2 Fig. 35 n°1-2 

Assiette A-36 5 5 Fig. 35 n°3-4 

Assiette indéterminée 1 

Coupe indéterminée 2 

Coupelle indéterminée 1 


Campanienne B 

Coupelle B1 1 1 


Dérivée de campanienne A 

Assiette DER-A5 2 2 Fig. 35 n°5 



Assiette 1 

Indéterminé 1 

Céramique à paroi fine 2 0,1 1 0,5 


Claire engobée 1 0 1 0,5 


Commune oxydante 139 7 8 11 41 17,1 

Pâte claire 

Claire récente indéterminée 1 

Caccabus proche du type 3c 1 1 Fig. 35 n°9 

Cruche inderminée 1 1 Fig. 35 n°11 


Plat proche du type 5a 1 1 Fig. 35 n°6 

Patina 6e 1 1 

Couvercle 7a 2 2 Fig. 35 n°7-8 



Jatte 1 1 

Urne 1 1 


Tableau 13 (1/2) : Inventaire céramique du groupe 1702 (PR)



POLOGIQUE 

GROUPE 1702 

NR %NR Bords % Bords NMI %NMI Dessin 

Commune réductrice 32 1,6 2 2,7 15 6,3 

Pâte grise de la côte catalane 


Commune sombre à pâte 

massalliète 

Lopas 1 1 Fig. 35 n°10 


Pâte calcaire indéterminée 

Gobelet 1 1 Fig. 35 n°12 


Amphore 1576 79 53 72,6 134 56 


A- Dr. 1 26 26 

A- Dr. 1A 6 6 Fig. 35 n°13-18 


Amphore à pâte d’Astura 



A- Dr. 12 1 1 

Amphore gréco-italique 

A- Lwe 2 2 Fig. 36 n°24 

Amphore ibérique 



A- Dr. 1 7 7 

A- Dr. 1A 6 6 Fig. 36 n°19-23 

A- Dr. 1C1 3 3 Fig. 36 n°25-27 



A- Dr. 1 2 2 




Dolium 124 6,2 11 4,6 


Céramique non tournée 2 0,1 1 0,4 


Céramique moderne 24 1,2 6 2,5 

Surcuit 2 0,3 1 0,4 

TOTAL 1995 100 73 100 239 100 

Tableau 13 (2/2) : Inventaire céramique du groupe 1702 (PR) 

5

3 

9 

11 

15 

17 

1 

5 

Figure 35 : Mobilier céramique du groupe 1702 (zone B) (PR) 

Fig.35 : AGDE 07 - Zone B - Groupe 1702 : 

1-2 Assiette Campanienne A6, 

3-4 Assiette Campanienne A 36, 

Dressel 5 6 Assiette 1a à pâte Dérivée agathoise. 

de Campanienne A 5 

12 


2 

4 

6 7 8 

10 

13 14 

16 

0 10 cm 

1:3 

1-2 : Assiette campanienne A6 ; 3-4 : Assiette campanienne A36 ; 5 : Assiette dérivée de campanienne A5 ; 6 : Commune 

italique, poêle proche de 5a ; 7-8 : Commune italique, couvercle 7a ; 9 : Commune claire caccabus proche de la commune 

italique 3c ; 10 : Pâte massaliète lopas ; 11 : Commune claire, cruche ; 12 : Commune sombre, gobelet ; 13-18 : Amphore 

18


25 

19 

21 

23 

27 

Figure 36 : Mobilier céramique du groupe 1702 (zone B) (PR) 

19-23 Fig.38 : Amphore : AGDE07 italique Dressel - Zone 1a B ; Groupe 1702 : 

24 : Amphore gréco-italique LWe ; 

19-23 Amphore italique Dressel 1a 

25-27 : Amphore italique Dressel 1c1. 

26 

20 

22 

24 

0 10 cm 

1:3

Le mobiLier du nettoyaGe de surface : une 

confirmation chronoLoGique (fig. 37, tableau 

14) 

L’ensemble céramique est composé de 713 

fragments dont 18 bords après collage et un 

minimum pondéré de 79 vases identifiés. 

La céramique campanienne représente 11,4% 

du vaisselier avec 9 individus identifiés pour 30 

8 


NETTOYAGE DE SURFACE 

fragments de vases (4,3%) et 2 bords. En dehors 

d’une coupe et de deux plats de type indéterminé 

en campanienne A, cette catégorie propose 

une assiette campanienne A6 et une dérivée de 

campanienne A36 caractéristique de la période 

allant de la deuxième moitié du IIème s. av. J.-C. 

au dernier quart du Ier s. av. J.-C. 


Campanienne 30 4,3 2 9 11,4 

Campanienne A 

Assiette 6 1 1 Fig. 37 n°1 


Plat indéterminé 2 


Dérivée A 

Assiette A 36 1 1 


Sigillée 1 0,1 1 1,3 


Céramique à paroi fine 1 0,1 1 1,3 


Commune claire 81 11,4 4 17 21,5 

Pâte claire récente 



Patina proche 6b 1 1 Fig. 37 n°2 

Patina 6g 2 2 Fig. 37 n°3-4 

Patella proche 4 c 1 1 Fig. 37 n°5 



Cruche 1 


Commune sombre 8 1,1 3 3,8 

Pâte massaliète 

Caccabus 2 



Tableau 14 (1/2) : Inventaire céramique du décapage de la zone B (PR)


La céramique sigillée et la céramique à paroi 

fine n’offrent qu’un fragment chacune de type 

indéterminé. 

La céramique commune oxydante est 

relativement abondante avec 17 individus 

répertoriés pour 21,5% du répertoire. Celuici 

est, comme pour le groupe 1702, partagé 

entre la commune italique et la commune claire 

calcaire ou sableuse, d’origine indéterminée. 

La commune italique présente deux patinae 6g 

et une autre proche du type 6b et une patella 

proche du type 4c (IIème s. av. J.-C. - 1e moitié 

du Ier s. av. J.-C.). Le reste de la commune ne 

propose qu’une cruche de type indéterminé et un 

individu en pâte claire récente. 

La commune réductrice n’offre que deux 

caccabus en pâte massaliète noire mouchetée de 

NETTOYAGE DE SURFACE (SUITE) 


Amphore 556 78 12 41 51,8 


Dr. 1a 5 5 Fig. 37 n°6, 7, 9-11 

Dr. 1c1 1 1 Fig. 37 n°8 


Amphore à pâte d’Astura 



Dr. 1a 5 5 Fig. 37 n°13-17 

Dr. 1c1 1 1 Fig. 37 n°18 



Dr.1 1 


Dolium 27 3,8 2 2,5 


Non-tournée 1 0,1 1 1,3 

Céramique non tournée du Languedoc 

oriental 

Lopas A6 1 

Moderne 7 1 3 3,8 

Surcuit 1 0.1 1 1,3 

TOTAL 713 100 18 79 100 

Tableau 14 (2/2) : Inventaire céramique du décapage de la zone B (PR) 

blanc et un individu indéterminé à pâte sableuse 

(3,8% du répertoire). 

Avec 41 vases identifiés (51,8%) pour 556 

fragments (78%), l’amphore est la catégorie de 

céramique la mieux représentée. Le répertoire 

présente uniquement des Dressel 1. La Dressel 1 

à pâte agathoise, avec 6 individus, est à nombre 

égal avec l’italique. Comme pour une partie des 

bords de Dressel 1 du groupe 1702, on remarque 

dans ces contextes que certains bords ont un lien 

de parenté clairement observable avec ceux des 

gréco-italiques tardives. Il y aurait donc certaines 

amphores qui pourraient être issues des phases 

précoces de production (troisième quart du 

IIème s. av. notre ère). Le reste du répertoire est 

composé d’un individu à pâte d’Astura, et trois 

amphores de Tarraconnaise dont une Dressel 1. 

9

Le dolium n’est figuré que par deux individus de 

type non déterminé. 

On peut enfin signaler la présence d’un fragment 

de surcuit et de 7 tessons de céramique moderne 

correspondant à 3 individus. 


Les conclusions de cette analyse nous donne des 

informations fort intéressantes, venant semblet-il 

confirmer, ou en tout cas ne contredisant pas 

les hypothèses chronologiques émises lors de 

l’analyse de la céramique du groupe 1702. 

80 


US du groupe 1701 NR NMI Cuisson Typologie 

1013 1 1 A commune oxydante 

1017 2 1 A A-AGDE 






Total 10 7 


traces aGricoLes 

Sur les 10 traces fouillées, 7 seulement ont fournit 

des céramiques, réparties comme indiqué cidessous. 

Ce lot permet de proposer une datation 

de 140 av. à 90 av. J.-C, à prendre cependant 

avec précaution étant donné la faible quantité de 

céramiques considérées.


6 

1 

3 

9 

11 

14 

17 

Figure 37 : Mobilier céramique du décapage de la zone B (US 1005, 1006, 1007) (PR) 

1 : Assiette campanienne A6 ; 2 : Commune italique patina proche 6b ; 3-4 : Commune italique patina 6g ; 5 : Commune italique 

patella Fig.40 proche : AGDE 4 ; 6, 7, 9-11 07 - : Décapage Amphore Dressel zone 1a à B pâte (US agathoise 1005, 1006, ; 8 : Amphore 1007) Dressel : 1c1 à pâte agathoise ; 12 : Amphore 

grèco-italique LWe ; 13-17 : Amphore italique Dressel 1a ; 18 : Amphore italique Dressel 1c1. 

1 Assiette Campanienne A 6, 

2 Commune italique patina proche 6b, 

3-4 Commune italique patina 6g, 

5 Commune italique patella proche 4c 

4 

12 

15 

2 

7 

10 

18 

5 

13 

16 

8 

0 10 cm 

1:3 

8

La zone C (tableau 16) 

On relève la présence de 96 fragments de vases 

pour un minimum pondéré de 11 individus, 

recouvrant les Ier s. av. et ap. J.-C. 

De l’ensemble aucun élément particulièrement 

intéressant ou identifiable n’apparaît. 

82 

ZONE C 


POLOGIQUE 

3.2.3 Essai de synthèse générale 

NR NMI 

Sigillée 3 1 

SIG-SG 


Commune italique 4 1 



Pâte grise de la côte catalane 3 1 


Amphore 9 2 

Amphore agathoise 4 1 


Dolium 39 2 

Indéterminé 

TOTAL 96 11 

Tableau 16 : Inventaire céramique de la zone C 

(PR) 

Les résultats typo-chronologiques obtenus par 

l’analyse de la céramique du site d’Agde le 

Capiscol montrent deux horizons céramiques 

principaux. 

Le plus ancien identifié, se situe en zone B. A été 

retrouvée une très grande quantité d’amphores 

vinaires notamment de type Dressel 1, dont 

presque la moitié a été produite localement. Le 

reste est partagé entre les importations italiques 

(un tiers du corpus général) et hispaniques (un 

dixième des individus recensés). Associé à ces 

amphores, on retrouve un vaisselier de type 

italique avec de la campanienne et de la céramique 

commune de type italique en importance. A noter 

aussi, la présence de quelques poteries d’origine 


massaliète. A l’intérieur de cette grande période 

- allant de la deuxième moitié du IIème s. av. J.- 

C. au premier quart, pour ne par dire décennie, 

du Ier s. av. J.-C. - il semble qu’un découpage 

plus fin en deux phases puisse être possible. On 

aurait tout d’abord une première phase, identifiée 

grâce à la présence de nombreuses amphores 

italiques et agathoises Dressel 1 dont les bords 

sont clairement issus des gréco-italiques Lyding- 

Will e et correspondant environ au troisième 

quart du IIème s. av. J.-C. Nous aurions ensuite 

une deuxième phase (fin IIème s. av. J.-C.- tout 

début Ier s. av. J.-C.) pouvant correspondre à 

l’arrivée d’amphores de Tarraconnaise. Il faut 

préciser que ce découpage ne repose que sur 

une identication typologique d’amphore en post 

fouille et n’a pas pu être vérifié sur le terrain 

(conservation des contextes). Le site semble être 

abandonné partiellement ou totalement au début 

du Ier s. av. notre ère. 

Le deuxième horizon est identifiable dans la 

zone de fossés retrouvés en zone A. Mis à 

part quelques fossés, dont l’abandon daterait 

plutôt de la seconde moitié du Ier s. av. J.-C. 

(groupe 703), l’ensemble du mobilier céramique 

retrouvé dans les comblements correspond 

au début du Ier s. ap. J.-C. La grande majorité 

de la céramique est de nature amphorique. 

Les importations ibériques (tarraconnaise et 

bétique) semblent être dominantes pour cette 

période par rapport aux productions italiques. 

A noter aussi la présence de quelques individus 

gaulois, en nombre cependant assez limité. En 

ce qui concerne la céramique fine, mise à part 

quelques fragments de production italique ou de 

type italique (campanienne et sigillée italique), 

l’ensemble des vases appartient à la catégorie 

des productions sud-gauloises.


3.3 Autres mobiliers 

3.3.1 La terre cuite architecturale 

Un certain nombre de terres cuites architecturales 

a été dénombré (tableau 17) dans le remplissage 

des fossés de la zone A, en particulier dans la 

partie est (fig. 38), notamment les fossés 702, 703 

et 706. Ce matériel est associé à des inclusions 

de larges blocs de pierres, comme nous l’avons 

vu précédemment dans la partie de description 

des US. 

Zone Groupe US NR NMI Typologie Poids en g 

A 45 1 1 TCA indéterminée 212 

A 60 1 1 Imbrex 33 

A 119 5 TCA 456 

A 119 1 Brique 

A 119 1 Tegula 

A 119 1 Imbrex 

A 702 36 2 1 Tegula 545 

A 702 66 5 2 Tegula 581 

A 702 68 1 1 Brique 512 

A 702 69 5 TCA 661 

A 702 69 1 Tegula 

A 702 69 1 Brique 

A 702 135 6 TCA 485 

A 702 135 1 Imbrex 

A 702 135 2 Tegula 

A 702 153 4 2 Tegula 79 

A 702 165 4 2 Tegula 362 

A 702 170 1 1 Imbrex 96 

A 703 54 12 TCA 203 

A 703 54 1 Imbrex 

A 703 54 2 TCA indéterminée 

A 703 91 2 TCA 330 

A 703 91 1 Imbrex 

A 703 91 1 Tegula 

Tableau 17 (1/2) : Inventaire de la terre cuite architecturale (PR) 

Ces éléments témoignent une fois de plus du 

remblai délibéré des fossés 702 et 703 avant le 

réaménagement de la zone agricole puis du fossé 

706 dans la phase finale d’utilisation de la zone 

A. 

Sur la zone C a été ramassée une grande 

proportion de T.C.A. comparée à la quantité 

de céramique, si bien qu’un tiers du mobilier 

ramassé est architectural ; ce qui n’est pas 

complètement surprenant du fait de la présence 

d’une voirie. 

83

84 


Zone Groupe US NR NMI Typologie Poids en g 

A 704 50 1 1 TCA indéterminée 68 


A 706 104 2 1 Tegula 308 

A 706 128 1 1 Brique 121 


A 706 131 1 1 TCA indéterminé 19 

A 707 93 3 1 Imbrex 135 

A 707 102 4 3 Imbrex 305 

A 707 149 1 1 Tegula 21 

A 707 157 9 3 Tegula 1173 

A 709 106 2 1 Tegula 123 

Total A 76 39 

B 1005 1 1 Tegula 539 

B 1006 4 1 Tegula 783 

B 1029 1 1 Imbrex 62 

B 1702 1138 3 2 Tegula 351 

Total B 9 5 

C 803 24 TCA 1636 

C 803 1 Brique 

C 803 1 Imbrex 

C 803 3 Tegula 

C 808 16 TCA 1396 



C 837 7 2 Tegula 1738 

C 844 12 TCA 620 



Total C 59 14 

Tableau 17 (2/2) : Inventaire de la terre cuite architecturale (PR)


693600E 

112350N 

grp 703 

grp 701 

grp 702 

31 

33 

1 

11 

56 

12 

 

133 

grp 704 

61 

1 1 

6 

1 

5 

2 

51 

119 

64 

2 

105 

grp 709 

 

90 

93 

154 4 

150 1 

3 

9 

15 

grp 707 

155 

1 

2 

172 

124 

Figure 38 : Répartition des terres cuites architecturales dans la zone A (échelle : 1/500e) (CLR) 

4 

693650E 

112250N 

693650E 

112350N 

2 

126 

169 

4 

102 

1 

3 

grp 706 

99 

Légende : 

N 

Nombre de restes de 

Terres Cuites 

Architecturales (TCA) 

85

3.3.2 Monnaies 

Deux monnaies (fig. 39) ont été découvertes 

au cours de la fouille du Capiscol, une 

appartient à l’antiquité, la seconde est d’époque 

contemporaine. Elles sont ici présentées par 

ordre chronologique. 

IIIème siècle ap. J.-C. 

1. (82), objet n° 508 

nummus, bronze, indéterminé. 

A/. Frustre. 

R/. Frustre. 

Poids : 1,51 g Axe: - h d i a m : 

14 mm Réf. - 

Avant un nettoyage trop poussé, l’avers de cette 

monnaie laissait apparaître les restes d’une tête 

radiée d’un empereur à droite, portrait classique 

que l’on retrouve sur les petite monnaies en 

bronze des empereurs du milieu et de la fin du 

IIIème siècle. 

Etat Français (1940-1944) - Gouvernement 

Provisoire (1944-1947) - Quatrième République 

Française (1947-1959) 

86 

1 


0 5 cm 

1:1 

2. HS, objet n° 513 

1 Franc Morlon, aluminium, indéterminé, entre 

1941 et 1949. 

A/. REPUBLIQUE FRANCAISE. Tête de 

Marianne Laurée à gauche. 

R/. LIBERTE EGALITE FRATERNITE. Entre 

deux corne d’abondance 1 FRANC 194 ?. 

Poids : 1,14 g Axe: 6 h d i a m : 

23 mm Réf. Gad.473, 473a, 473b. 

Le dernier chiffre du millésime de notre 

exemplaire est illisible cependant la pièce de 1 

franc Morlon aluminium est frappée entre 1941 

et 1959, notre monnaie a donc été frappée entre 

1941 et 1949. 

Figure 39 : Monnaies découvertes sur le site d’Agde Le Capiscol 

(cliché J. Dapsens) 

2


3.3.3 Autre mobilier métallique (tableau 1) 1) 

Le mobilier métallique se compose de plusieurs 

types. Plusieurs clous ont été retrouvés sur la 

zone A et un seul dans la zone B. Une plaque, très 

corrodée, et des nombreux fragments de scories 

proviennent encore de cette dernière zone. 

L’U.S. 1080 contient plusieurs fragments de 

scories (provenant d’un unique gros élément), de 

même que 1060 et 1045 à proximité. Les scories 

ont été examinées par Luke Howarth, spécialiste 

de l’étude de ces éléments. Il s’agit de résidu du 

travail du fer, plutôt que du traitement du minerai 

de fer. La principale caractéristique du lot est 

d’être un petit ensemble composé de petits blocs. 

De plus, aucun des morceaux regardés n’ont 

Zone N° objet 

isolé 

N° 

d’US 

Matière Nature NR NMI L D Epaisseur 

A 509 83 Fer clou? 3 1 31 

A 510 83 Fer clou 2 1 38 7 

A 96 Fer clou 1 1 33 6 

A 517 156 Fer clou 

A 157 Fer clou 2 1 40 5 

B 1045 Fer scorie 1 1 

B 1060 Fer scorie 6 1? 

B 1066 Fer plaque 1 1 10 

B 1502 1080 Fer tige, gros clou? 4 1 59 13 

B 1080 Fer scorie 1 1 

B 1080 Fer scorie 4 

B 1080 Fer scorie 2 

B 1506 1127 Fer plaque? 3 1 

B 1507 1178 Fer clou 1 1 52 10 

Tableau 18 : Inventaire du mobilier métallique (PR) 

L : longueur ; D : diamètre de la tige ; dimensions en mm. 

montré de faciès particulier. Il est pourtant à noter 

que la modestie des volumes ramassés ne laissent 

pas non plus présagé de l’existence, à proximité, 

d’une structure associée, type forge. Il est donc 

peu probable qu’une étude plus approfondie des 

blocs retrouvés pendant la fouille n’ajoute à cette 

étude préliminaire. Celle-ci renforce par contre 

l’idée que le matériel trouvé et regroupé sous le 

numéro 1702, ne se réfère pas à un habitat mais 

plus à un épandage de mobilier non trié. 

8

3.3.4 Autre mobilier 

Les deux seules pièces notables proviennent 

toutes deux du creusement 66 du groupe 702 

(fig. 12). 

Les morceaux de verres sont en général trop 

petits et brisés pour être étudiés. Seul le fond 

de vase, isolé sous le numéro 503, a un profil 

complet (fig. 40). 

L’objet le plus conséquent en poids est le fragment 

de la partie tournante (catillus) d’une meule 

rotative en tuf basaltique (figs. 41 et 43). Aucune 

analyse pétrographique n’a été réalisée, pourtant 

il est plus que probable qu’elle provient d’une 

des carrières des alentours d’Agde, comme celle 

d’Embonne : le cap d’Agde. Son profil est peutêtre 

à rapprocher des types définis par J-L Reille 

(Reille 2002) comme un de ceux provenant de 

Nages (Nages 24, fig. 42) et datant du Ier siècle 

av. J.-C. 

Il est à noter que le profil complet a pu être 

conservé, et que la face inférieure montre une 

usure importante vers l’intérieur et l’extérieur, la 

partie centrale est plus irrégulière. 

Un autre détail ayant pu être observé est le trou 

de fixation du manche (visible sur le bas de la 

figure 43). Il est rectangulaire et mesure 4 cm de 

hauteur sur au moins 5 cm de profondeur. Il est 

conservé au mieux sur 2 cm en largeur. Il est 

creusé, à peu près, au milieu de l’épaisseur de 

la meule. 

88 


N° objet US Prélévement Matériaux Nature Commentaires Poids 

503 68 Verre vase fond, verre transparent, très légèrement verdâtre 28 g 

515 91 Verre bouteille? 1 fragment, vert, montrant un arrondi prononcé 1 g 

52 601 Verre 18 frag 1 g 

1066 Verre vase? 2 frag bleuté, beaucoup petite bulles 2 g 

1064 Verre bouteille? 1 frag vert bouteille, arroni très prononcé, col de 

bouteille? 

129 603 Verre ? 2 frag opaques. Cristallisation? 114 g 

803 Verre vase? 1 frag vert 1 g 

168 605 Verre ? 2 frag verdâtre, très petits 1 g 

507 69 Pierre fragment 

de meule 

518 30 Pierre pierre 

exogène 

taillée 

Tableau 19 : Inventaire du mobilier non métallique (PR) 

 

Figure 40 : Fond de vase numéro 503 , 

vue latérale (cliché R. Ker) 

tuf basaltique. Une petite section triangulaire, sur 

probablement toute la profondeur (12cm). Meule 

rotative 

non conservée. Objet rectangulaire, à matrice contenant 

des gros éléments blancs et gris. 

 

1 g 

2295 g


0 100 mm 

1:2 

0 10 cm 

Figure Fig. 45 41 (dessin : Dessin : R. du Montolin, fragment de mise meule au numéro net : 507, Célia vue Lagarde-Ramora) 

supérieure (dessin R. Montolin, mise au net C. Lagarde-Ramora) 

Figure 43 : Fragment de meule numéro 507, vue de 

l’intérieur (cliché C. Beauchamp) 

1:2 

d'après Reille, 2002, fig 3 et 6 

Figure 42 : Quelques exemples typologiques de meules en tuf basaltique 

(d’après Reille, 2002) 

89

3.4 Les données paléoenvironnementales 

3.4.1 La faune 

Les vestiges mis au jour sur le site d’Agde « le 

Capiscol » sont issus de 14 unités stratigraphiques 

dont le détail est présenté dans le tableau 20. 

Méthodologie 

Pour cette étude trois méthodes de comptages ont 

été utilisées. Tout d’abord le Nombre de Restes 

ou N.R. (Poplin 1976a) représente le comptage 

de tous les restes déterminés et indéterminés 

des ossements fournis par l’échantillon. Ce 

premier dénombrement est soumis aux effets 

de la conservation différentielle du matériel, du 

ramassage lors de la fouille et de la détermination 

du chercheur. Le Nombre de Reste présenté 

dans l’étude comptabilise les ossements après le 

collage des cassures fraîches. 

90 

Zone Groupe Us 

A 701 45 

A 701 86 

A 701 153 

A 702 36 

A 706 111 

A 706 128 

A 706 157 

A 707 102 

A 709 106 

A 119 

B 1702 1054 

B 1702 1064 

B 1702 1089 

C 803 

Tableau 20 : Présentation des contextes 

étudiés (CM) 

Ensuite, le Nombre Minimum d’Individu ou 

N.M.I. est également soumis aux effets de la 

conservation différentielle ; il représente le 

Nombre minimal de sujets individualisables 

avec sureté dans l’échantillon. Pour cette étude, 

le N.M.I. de fréquence a été estimée à partir du 

N.M.P.S. (Vigne 1988) ou Nombre Minimal 

de Parties Squelettique. Cette méthode établit 


le N.M.I. à partir du décompte de la partie 

anatomique la plus fréquente pour chaque 

espèce. 

Enfin, le Poids des Restes ou P.R. (Chaix et Méniel 

2001) donne une dimension supplémentaire à 

l’échantillon en ramenant les restes indéterminés, 

souvent en nombre élevé, à un poids dérisoire 

vis-à-vis des déterminés. Il donne également 

une idée des masses de viande et il permet de 

comparer les états de fragmentation pour des 

échantillons analogues. 

La détermination du matériel a été effectuée au 

sein des locaux de la Maison Méditerranéenne 

des Sciences de l’Homme (Aix-en-Provence) 

avec la collection de comparaison de J.-P. Brugal 

(L.A.M.P.E.A.). Les données ont été collectées 

dans une base de données effectuée sur Accès 

2007 et les comptages ont été compilés sur Excel 

2007. 

Présentation du matériel 

Le matériel se compose de 533 restes osseux dont 

69 % sont déterminés et 31 % restent indéterminés. 

Le corpus est constitué exclusivement de 

mammifères domestiques dominés par le bœuf, 

au profit des ovins-caprins et du chien. 

Mammifères N.R. % N.R. PR % PR 

Domestique 368 69 1422 90 

Indéterminés 165 31 160 10 

Total 533 100 1582 100 

Tableau 21 : Principales caractéristiques de 

l’échantillon (CM) 

(NR : Nombre de Restes ; PR : Poids des Restes) 

Dans l’ensemble, le matériel ne présente pas un 

bon état de conservation. L’aspect « lissé » des 

surfaces osseuses, les traces d’attaques végétales 

et sédimentaires sont autant d’indicateurs 

d’une exposition longue à l’air libre et d’un 

enfouissement assez lent. Ces altérations ont 

été autant de contraintes pour la lecture de 

traces issues de possibles activités bouchères ou 

artisanales. 

Toutefois, certains éléments ont pu nous 

renseigner sur les bovins présents au sein de 

l’échantillon. La diagnose dentaire (Wilson et al. 

1982) et l’épiphysation des ossements (Barone 

1986) ont montré que les bœufs ont été abattus


entre 15 mois et 4 ans. De plus, un métacarpe, 

os des bas de patte, a permis d’évaluer une taille 

au garrot comprise entre 117 cm et 123 cm selon 

s’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle (Chaix et 

Méniel 2001). 

Pour finir, l’épiphysation du reste osseux d’un 

chien retrouvé dans l’U.S. 86 indique un âge 

approximatif situé aux alentours de 7 mois pour 

cet individu. 

Pour conclure, l’état de conservation des restes 

osseux n’a pas permis d’établir une étude 

quantitative. L’analyse s’est limitée à une 

présentation qualitative du matériel osseux 

récolté. Toutefois, certains éléments ont pu être 

soulignés comme la taille au garrot et l’âge 

d’abattage des bovins ainsi que l’âge squelettique 

du seul reste de chien déterminé. 

Répartition 

US N Mesure Coefficient Taille au garrot 

128 1 195 

Mtc fem 0,603 117 

Mtc mâle 0,633 123 

Mammifères Dénomination latine N.R. % N.R. PR % PR N.M.I. 

Bœuf Bos taurus l. 365 68 1407 89 7 

Ovicaprinés Ovis aries/Capra hircus 2 0,4 8 1 1 

Chien Canis familiaris 1 0,2 7 0,4 1 

Total déterminés 368 69 1422 90 9 

Indéterminés 165 31 160 10 

Total 533 100 1582 100 

Zone Groupe US Famille Genre Espèce Nom vernaculaire 

A 701 45 Bovidé Bos 

taurus 


taurus 


taurus 


taurus 


taurus 


taurus 


taurus 

NR PRd Nr 

indét. 

Pri 

indét. 

Bos taurus l. Bœuf 13 223 20 15 1 

Bos taurus l. Bœuf 6 35 1 






A 701 86 Canidé Canis Canis familiaris Chien 1 7 1 

B 1702 1064 Ovicapridé Ovis 

/Capra 

Tableau 22 : Hauteur au garrot en cm des boeufs, coefficient 

de Matolcsi (CM) 

(Matolcsi, 9 0 in Chaix et Méniel, 200 ) 

(N : Nombre de mesures) 

Tableau 23 : Spectre faunique total (CM) 

(NR : Nombre de Restes ; PR : Poids des Restes ; NMI max : Nombre Minimun d’Individus rencontrés 

parmi les trois ensembles) 

Tableau 24 : Répartition de la faune par type et US (CM) 

Ovis ariès /Capra 

hircus 

Mouton/ 

Chèvre 

9 

NMI 

2 8 1

3.4.2 Les macrorestes végétaux 

Durant la fouille un ensemble de 8 prélèvements 

environnementaux ont été effectués afin 

d’évaluer leur potentiel en vue d’une analyse 

des restes végétaux et animaux contenus dans 

les dépôts archéologiques. 15 litres ont été testés 

pour chaque lot (tableau 25). 

Les résultats de l’évaluation environnementale 

n’ont produit que très peu de macrofossiles ou 

autres d’indicateurs paléoenvironnementaux, 

qu’ils s’agissent de restes végétaux, de charbons 

de bois, de mollusques ou bien de phytolithes. 

Cette lacune semble généralement être due à 

une mauvaise préservation ou des phénomènes 

taphonomiques et de bioturbation. L’évaluation 

des résidus flottés sous stéréomicroscope 

grossissements de 16x à 64x conduit au même 

constat, seules quelques graines actuelles ont 

été observées . Il est pourtant probable que 

des analyses plus poussées ne fourniraient pas 

d’indice supplémentaire quant à l’environnement 

du site à la période . 

92 

prélèvements traités 

Prélèvement US Flottation 

Tamisage 

601 52 ~15 L Beaucoup de végétaux 

modernes 


modernes 


modernes 


modernes 


modernes 


Trois prélèvements supplémentaires ont été 

réalisés pour évaluer la nature des éléments de 

terre cuite liés à l’étalage de mobilier de la zone 

A (regroupés sous le numéro de groupe 1703 

dans 1702). Le contexte 1702 n’ayant produit 

aucune structure avérée ou d’éléments ouvrant 

une discussion approfondie, ces échantillons 

n’ont pas été traités mais on été conservés pour 

permettre d’éventuelle étude postérieure. 

Commentaires Eléments environnementaux 

dans le 

résidu de flottation 

Eléments environnementaux 

dans le 

résidu de tamisage 

Stérile Os mammifère et 

mollusque* 

Graines actuelles* ------------------------ 

Stérile Os mammifère * 

Stérile ------------------------ 

Stérile Os mammifère * 

1601 1060 ~15 L ------------------------ 

1602 1080 ~15 L restes végétaux 

carbonisé * 

1604 1055 ~10 L Mollusque * 

Tableau 25 : Présentation des échantillons environnementaux (B. Prat) 

* concentration très faible


3.5 Discussion : Un domaine agricole? 

3.5.1 Un espace en évolution 

Sur l’ensemble de la fouille, trois principaux 

éléments, probablement contemporains, attirent 

plus particulièrement l’attention : un réseau 

fossoyé, un chemin et un espace en plantation. Au 

mieux les parties les plus anciennes de ces groupes 

ont pu dater de la deuxième moitié du IIème 

siècle av. J.-C. Les concentrations de mobilier, 

en particulier terres cuites architecturales et amas 

de pierres retrouvés dans les remblais des fossés 

de la zone A mais également les épandages de 

céramique, les inclusions de mortier et d’adobe 

retrouvés sur la zone B semblent suggérer la 

présence à proximité de petites structures ou 

établissements à vocation plutôt agricole. Basé 

sur les datations obtenues dans les contextes où 

ces matériaux ont été retrouvés, leur destruction 

est antérieure au Ier av. n.è., Il est difficile de 

discuter généralement l’organisation de l’espace 

rural comme nous n’avons qu’une vision très 

partielle de la zone. Par exemple nous n’avons 

à aucun moment un espace entièrement délimité 

sur tous les côtés. Cependant, en considérant les 

fossés 701, 32, 708 et 704 de la phase 1, et l’espace 

ainsi défini, la superficie serait de 1870 m², ce qui 

ne semble pas correspondre à une mesure antique 

(grecque ou romaine) particulière. L’évolution 

du parcellaire aux phases suivantes donne une 

impression générale d’augmentation de la 

surface des champs. Au cours de la phase 2, il 

est peu clair si la superficie des aires changent ou 

si seul le mode de circulation autour des champs 

est touché par la création d’un large chemin 

entre les fossés 703 et 702. Le fossé 702 semble 

reprendre l’alignement des fossés 708 et 709 et 

renforcer ainsi la limite sud. La limite orientale 

des champs est incertaine : il est possible que le 

fossé 704 ait encore été en activité auquel cas le 

fossé 702 crée une limite de part et d’autre de 

704 ou bien le fossé 702 uni les deux champs 

contigus, agrandissant (doublant?) la surface. 

Puis à la phase 3, la limite sud semble être 

supprimée et le champ s’agrandit vers le sud 

et atteint peut-être une forme similaire à celle 

toujours conservée sur le cadastre napoléonien 

(fig. 48 hors texte). 

3.5.2 Un ou des cadastres ? 

Les orientations des différents fossés de la zone 

A sont très similaires (fig. 27). Pourtant le fossé 

701 est en partie orienté selon un angle de 16°est 

ou 22°est et de même que les fossés 708 et 709, 

il est caractérisé par son manque de régularité. 

Les fossés 702 et 703 de la phase 2 ont une 

orientation proche de 60°ouest soit 30°est. Le 

reste est orienté selon un axe plus proche de 

27°est. Pourtant la précision des lectures est 

moindre et les écarts réduits, il n’est donc pas 

aisé de conclure sur l’appartenance d’une phase 

à une orientation plutôt qu’à un autre. 

Afin de tenter de comprendre l’organisation 

cadastrale sur le site et de la replacer dans un 

contexte plus large, il convient de considérer 

les datations des réseaux fossoyés. Les fossés 

701, 702, 703 et 706 ont pu être utilisés entre le 

milieu du Ier s. av. J-C et le milieu du Ier après. 

La date charnière dans le contexte qui nous 

occupe est bien 49 av. J-C, où à partir d’une 

organisation préexistante sur un modèle grec, 

les administrateurs de la colonie de Béziers, à 

l’époque impériale, vont étendre les modèles 

cadastraux dont celui de Béziers D (24°E) sur le 

territoire nouvellement acquis (Perez 1990, 49). 

Malheureusement le mobilier ramassé ne permet 

pas de différencier suffisamment précisément 

des phases antérieures et postérieures à cette 

date, et donc de distinguer entre une organisation 

antérieure à 49 av. et une réorganisation liée avec 

l’installation de la colonie biterroise. Il permet 

au plus de réduire l’échelle chronologique de la 

fin de la période massaliète au premier siècle de 

l’organisation romaine. 

De plus il semble que les écarts entre les 

différentes orientations des fossés ne sont 

que des accidents liés à l’évolution empirique 

d’un système agricole et à son adaptation 

aux contraintes naturelles, topographique et 

hydronomique. Comme l’indique F. Favory 

(Favory 1996, 24), sur une petite échelle et sans 

la possibilité de restituer le module du cadastre, 

un réseau fossoyé est très difficile à recaler sur 

telle ou telle grille. Vu les écarts entre les lectures 

des structures fouillées et les orientations des 

cadastres identifiés, et l’absence d’observation 

du module de base, toute discussion quant à 

l’orientation de ces réseaux et leur appartenance 

à tel ou tel système cadastral reste ici spéculative. 

93

Tout au plus pouvons nous indiquer que 

considérant l’orientation approximative et le 

cadre chronologique, le réseau fossoyé serait à 

rapprocher du réseau cadastral nommé Béziers B 

(32°est) et daté dans A. Pérez (1990) de la fin du 

IIème, courant Ier siècle avant notre ère. C’est 

la même orientation qui avait été observée pour 

certaines des structures de la même époque et 

situées quelques kilomètres au sud est de notre 

site au lieu dit d’Embonne. Nous aurions donc 

là un ou deux ensembles très proches d’Agde et 

peut-être à inclure dans ce qui aurait pu être sa 

Chôra. 

Il aurait été intéressant de pouvoir déterminer 

l’appartenance à l’un ou l’autre des systèmes, 

mais les données sont trop imprécises pour le 

Figure 44 : Vue générale de la zone A en cours de fouille (V. Diez) 

94 


permettre. Pourtant il est tout de même possible 

de constater sur ce site l’absence de traces d’une 

occupation significative antérieure à la fin du 

IIème av. J.-C. voire le début du Ier siècle av. J.-C. 

Nous sommes laissé ici avec l’hypothèse d’un 

intérêt tardif pour l’exploitation de la partie nord 

de l’espace de la colonie massaliète, à moins que 

cette organisation ne soit due qu’aux seuls maîtres 

d’œuvre romains. Comme le note les auteurs de 

la C.A.G. (Lugand et Bermond 2001, 89-90), il 

existerait une organisation des sols, due à une 

intensification de l’occupation sous la pression 

de l’augmentation de la présence romaine dans 

la province de Narbonnaise. La forme de cette 

occupation serait essentiellement celle de fermes 

ou habitats en matériaux périssables, petites 

exploitations ou bâtiment agricole isolé.


3.5.3 Une agriculture variée 

Si l’on ajoute aux données discutées 

précédemment, la présence de fosses de 

provignage (groupe 1701 de la zone B), dont 

l’orientation est tout à fait similaire et les résultats 

de l’étude de la faune, on peut discuter la nature 

de l’exploitation agricole installée sur les pentes 

nord du Mont Saint Loup. 

Même si peu d’ossements au total ont été 

retrouvés, nous pensons qu’il est significatif que 

seul le réseau fossoyé ait fourni des ossements 

de bœuf, ces espaces agricoles ont pu donc servir 

à l’élevage de bovins. Pourtant il faut définir si 

les fossés étaient suffisants pour retenir le bétail, 

puisque l’on n’a pas identifié de supports propres 

à la restitution d’une barrière ou d’une haie. La 

dimension des fossés est très irrégulière sur toute 

leur longueur, pourtant la largeur et profondeur 

des fossés 702 et 706, dans leur parties les plus 

larges, auraient pu facilement contenir un petit 

troupeau, en plus de drainer l’eau (2,40 m de 

long pour 1,26 m de large pour le creusement 

126, fossé 706 et 2,30 m de long pour 1,20 de 

large pour le creusement 169, fossé 702). 

Parallèlement, il n’est pas impossible d’imaginer 

la présence d’une petite haie, dont les quelques 

fosses, alors traces de souche, en bordure de 

fossés pourraient être la trace. 

 

Figure 45 : Vue générale de la zone B en cours de fouille (Cliché A. Stevenson) 

Plus vers le nord-est,, dans la zone B, le réseau 

fossoyé n’existe plus, mais l’on trouve des 

alignements réguliers de fosses ovales, ellesmême 

régulières. Leurs dimensions théoriques 

données par Columelle (De re rustica, IV, 1), dans 

le courant du Ier siècle ap. J.-C., est d’environ 

0,90 m de long pour 0,60 m de profondeur, la 

largeur dépendant de l’outil utilisé. Identifiées 

comme des traces de provignage, il est intéressant 

de noter que leurs alignements par rapport au 

nord varient entre 28 et 29,5° et sont donc tout 

à fait similaires avec ceux du réseau fossoyé 

de la zone A. Les éléments chronologiques, 

rares, permettent de leur attribuer une datation 

post quem du milieu du IIème au début du 

Ier siècle av. J.-C. La présence d’exploitation 

vinicole d’époque similaire a été identifiée 

par E. Gomez et I. Bermond sur les sites de 

Saint-Michel (assise de pressoir et bassins de 

décantation dont deux du IIème av. n.è.) et les 

Barettes (bassin probablement vinicole du Ier s. 

av. n.è.) (Lugand et Bermond 2001, 147 et 150). 

Les auteurs de la C.A.G. (Lugand et Bermond 

2001, 87) soutiennent d’ailleurs l’hypothèse 

que le IIème siècle av. n.è. serait la période d’un 

développement très important de la production 

de vin dans le bassin de Thau. 

95

3.5.4 Un paysage incomplet 

Notre vision de l’ensemble du site est partielle 

du fait de l’ouverture de seulement trois fenêtres 

de fouille et d’une quantité de tranchée couvrant 

7,4% de l’ensemble de la surface du projet. 

Pourtant on peut tout de même établir que à l’est 

et à l’ouest des prés se trouvent des vignes. Elles 

sont aussi très présentes vers le nord de la zone 

autour de notre zone B. 

La présence d’un habitat vers le nord (zone B) 

est aussi aléatoire. Nous serions en cet endroit 

en présence de ce que F. Favory (Favory 1996) 

appelle un habitat de Classe A , petit établissement 

antique pionnier, peu durable, annexe agropastorale 

et aire technique. Ce bâtiment daterait 

de la deuxième moitié du IIème s. av. J.-C. 

tout début Ier s. av. J.-C et semblerait lié, en 

particulier, à la production vinicole locale. Les 

seuls vestiges retrouvés se présentent sous la 

forme d’un épandage de matériel, tel qu’il en 

existe beaucoup dans la région agathoise. La 

nature de ces vestiges peut être d’origine variée 

(habitat, travaux agricoles, rejet domestique...). 

La fouille du Capiscol n’a pas permis d’apporter 

des éléments de réponses nouveaux, dû à 

l’absence de structure associée. 

Encore, il faut ajouter qu’il est encore très 

difficile d’intégrer à la vision globale du site pour 

l’époque antique, le chemin qui paraît le traverser 

du sud-est au nord-ouest. Tout d’abord ce chemin 

n’a été fouillé véritablement qu’à deux endroits. 

Nous n’avons donc pas de vision d’ensemble du 

96 


chemin. Il n’y a pas dans l’espace directement 

au nord-ouest du Mont-Saint-Loup, d’après la 

carte produite par M. Adgé (Ugolini 2002, 352) 

d’éléments correspondant à son alignement. Il a 

été mis en évidence précédemment la quantité 

peu abondante et la nature généralement non 

diagnostique de l’ensemble céramique associé à 

ce fait et donc une incertitude quant à la datation. 

Le réseau fossoyé pourrait avoir été installé dès 

la fin du IIème av. et se terminer vers le milieu 

du Ier ap. J.-C., tandis que les niveaux les plus 

anciens de la voie pourraient ne dater que de 

l’époque augustéenne au mieux. En bref les deux 

ensembles pourraient avoir été utilisés en même 

temps, à un certain moment de leur histoire 

respective. Pourtant il faut encore se remémorer 

les zones de circulations identifiées à l’intérieur 

du réseau fossoyé. Ces espaces, dont aucune des 

surfaces n’a été conservée, si ce n’est l’U.S. 9, 

identifiée dans la dépression entre les fossés 

04 et 09, s’organisent selon des orientations 

qui ne répondent pas à celle du chemin de la 

zone C, qui serait de l’ordre de N 60°est plutôt 

que 2 °, voire 30° est. En l’absence de relation 

directe entre les différents faits et d’éléments 

permettant de les analyser conjointement, il ne 

nous est pas possible d’établir si le chemin s’est 

trouvé physiquement dans le paysage composé 

des prés et vignes. Ce chemin semble toujours 

être visible de façon fossile dans les limite de 

champs du cadastre napoléonien (fig. 48 hors 

texte) et persister par segments jusqu’à l’époque 

moderne.


4. CONClUSION 

Les fouilles du Capiscol à Agde ont mis en 

évidence une occupation antique agricole sous 

la forme d’un réseau fossoyé, d’un chemin, de 

quelques traces agraires et vinicoles et d’un 

épandage de mobilier. Cette occupation a été 

datée entre la deuxième moitié du IIème siècle 

av. J.-C. et le début du Ier siècle ap. J.-C. 

L’absence d’un habitat ou d’un établissement 

identifié avec certitude réduit l’interprétation 

du site et laisse de nombreuses questions en 

suspens. Il n’est pas possible de déterminer si 

les vestiges mis en évidence appartiennent à un 

petit établissement agricole ou bien font partis 

d’un plus large domaine, bien que rien dans 

l’assemblage mobilier ne suggère une association 

à un grand centre domanial. Aucun indice quant 

à la nature de ses occupants n’a pu non plus être 

mis au jour. La nature des vestiges et du mobilier 

retrouvé suggère une activité liée en partie à la 

production vinicole (présence de provignage, 

large quantité d’amphores) et peut-être à une 

culture arbustive (traces de souche). L’absence 

d’indices paléoenvironnementaux ne permet pas 

de vérifier ces hypothèses ou bien d’avancer des 

suggestions quant aux activités liées au réseau 

fossoyé (peut-être l’élevage de bovins mais cette 

hypothèse reste spéculative). 

La culture de la vigne semble être donc la seule 

activité agricole attestée sur le site avec certitude. 

Cette observation n’est guère surprenante, le vin 

étant à cette époque un produit de consommation 

courante dont la production et le commerce sont 

attestés sur de nombreux établissements ruraux 

de cette zone. La nature des vestiges mobiliers 

identifiés dans l’épandage (essentiellement des 

amphores) semblent également suggérer une 

association aux activités vinicoles, ainsi que par 

leur proximité aux traces de provignages. Des 

dépôts de mortier mis au jour dans cet épandage 

ont initialement suggéré la présence d’un habitat 

ou du moins d’un petit bâtiment en matériaux 

périssables, cependant l’absence de tout indice 

de structure ne nous permet pas de conclure sur 

ce point. 

Il est également difficile de replacer ces 

vestiges dans le paysage agathois en général. 

L’orientation des fossés les place peut-être dans 

le réseau cadastral Béziers B ; cette hypothèse 

est cependant à considérer avec prudence étant 

donné l’étendue limitée des vestiges et l’absence 

d’observation d’un module de base qui aiderait à 

les caler sur une grille cadastrale. Il est cependant 

intéressant de noter sur ce site l’absence de fossés 

du cadastre supposé d’origine grecque et orienté 

N42°E. 

Le potentiel de la fouille était d'apporter de 

nouvelles données concernant Agde et son 

territoire, en particulier concernant la chôra 

mais surtout la nature et l’importance du 

développement des habitats ruraux. La question 

des épandages de matériaux, souvent retrouvés 

dans la région, représentait également un des 

objectifs de la fouille. Si ce site n’a pas permis 

d’apporter des éléments de réponses conclusifs 

sur ces questions, il permet cependant d’enrichir 

le corpus des données archéologiques connues 

aux alentours d’Agde. L’intérêt du site réside 

en grande partie dans sa datation, centrée 

essentiellement sur les IIème et Ier siècles av. J.-C. 

et sur la rareté des sites de cette époque à Agde 

(Mauné 2001, 86). Le site du Capiscol est donc à 

considérer en conjonction avec des découvertes 

éventuelles ultérieures, qui permettront peutêtre 

à l’avenir de préciser l’extension de la 

chôra agathoise et de vérifier l’hypothèse d’un 

développement au cours de cette période. 

9

98 



Auteur antique 

COLUMELLE De Re Rustica — De 

l’agriculture, L’économie rurale, Tome premier ; 

trad. nouvelle par M. Louis Du Bois, C. L. F. 

Panckoucke, 1844. Bibliothèque latine-française. 

Seconde série. 

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Cadastre napoléonien 34003, C9-34 — 

Commune d’Agde, Section C9 de St Loup en 

9 feuilles. Levée dans le mois de décembre 

1822. Feuille 9ème à l’échelle de 1 à 2500 par 

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00 


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Bibliographie liée à l’étude numismatique 

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Françaises 1789-2007, dix-huitième edition, 

Editions Victor GADOURY, Monaco, 2007.


lISTE DES FIgURES 

Figure 1 : Localisation du site (extrait de la carte IGN R17, édition 5, octobre 2007) 

(C. Lagarde-Ramora) 26 

Figure 2 : Localisation précise du site (extrait de la carte IGN 2645ET, édition 2004) (CLR) 26 

Figure 3 : Plan général des vestiges sur fond cadastral (échelle : 1/3000e) (CLR) 29 

Figure 4 : Sites autour du Capiscol (d’après Lugand et Bermond, 2001, p. 142, fig. 37) (CLR) 31 

Figure 5 : Plan général par phase des vestiges de la zone A (échelle : 1/500e) (CLR) 36 

Figure 6 : Relevé en plan de la zone A pour la phase 1 (échelle : 1/500e) (CLR) 37 

Figure : Relevé en coupe de la relation entre les fossés 709 et 702 (échelle : 1/25e) (CLR) 38 

Figure 7 : Relevé en coupe de la relation entre les fossés 70 et 702 (échelle : 1/25e) (CLR) 38 

Figure 9 : Relevé en coupe du fossé 704 (échelle :1/25e) (CLR) 39 

Figure 10 : Relevé en coupe du fossé 701 ( échelle : 1/25e) (CLR) 39 


Figure 12 : Relevé en coupe du fossé 702 (échelle : 1/25e) (CLR) 40 

Figure 13 : Relevé en plan de la zone A, phase 2 (échelle : 1/500e) (CLR) 41 


Figure 15 : Vue en coupe du fossé 703 (échelle : 1m)(CLR) 42 



Figure 1 : Relevé en plan de la zone A, phases 3 et 4 (échelle : 1/500e) (CLR) 44 


Figure 20 : Relevé en coupe et photographie du comblement 705 (échelle de la coupe : 1/25e ; 

sur le cliché, deux échelles de 1m) (CLR) 46 

Figure 21 : Relevé en plan des fosses de la zone A (échelle : 1/500e) (CLR) 47 

Figure 22 : Relevé en coupe de la fosse (échelle : 1/25e) (CLR) 48 

Figure 23 : Rlevé en coupe de la fosse 13 (échelle : 1/25e) (CLR) 48 

Figure 25 : Relevé en coupe de la fosse 53 (échelle : 1/25e) (CLR) 49 

Figure 26 : Relevé en coupe de la fosse 95 (échelle : 1/40e) (CLR) 49 

Figure 24 : Relevé en coupe du fossé 704 et de la fosse 61 (échelle : 1/25e) (CLR) 49 

Figure 27 : Traces de vignes et fosses de plantation de la zone B (échelle du plan : 1/250e ; 

échelle des coupes : 1/25e) (CLR) 51 

Figure 2 : Orientation du réseau fossoyé et des traces de vignes (échelle 1/00e) (CLR) 52 

Figure 29 : Relevé en plan : projection de la voie romaine (échelle : 1/1250e) (CLR) 54 

Figure 30 : Plan général des vestiges de la zone B (échelle : 1/250e) (CLR) 57 

Figure 31 : Relevé en plan de la concentration de mobilier de la zone B (échelle 1/75e) (CLR) 59 

Figure 32 : Mobilier céramique du fossé 701 (zone A) (PR) 65 

0

02 




Figure 35 : Mobilier céramique du groupe 1702 (zone B) (PR) 76 

Figure 36 : Mobilier céramique du groupe 1702 (zone B) (PR) 77 

Figure 37 : Mobilier céramique du décapage de la zone B (US 1005, 1006, 1007) (PR) 1 

Figure 3 : Répartition des terres cuites architecturales dans la zone A (échelle : 1/500e) (CLR) 5 

Figure 39 : Monnaies découvertes sur le site d’Agde Le Capiscol (cliché J. Dapsens) 6 

Figure 40 : Fond de vase numéro 503 , vue latérale (cliché R. Ker) 8 

Figure 43 : Fragment de meule numéro 507, vue de l’intérieur (cliché C. Beauchamp) 9 

Figure 41 : Dessin du fragment de meule numéro 507, vue supérieure (dessin R. Montolin, 

mise au net C. Lagarde-Ramora) 9 

Figure 42 : Quelques exemples typologiques de meules en tuf basaltique (d’après Reille, 2002) 9 

Figure 44 : Vue générale de la zone A en cours de fouille (V. Diez) 94 

Figure 45 : Vue générale de la zone B en cours de fouille (Cliché A. Stevenson) 95


lISTE DES TABlEAUx 

Tableau 1 : Numéros d’enregistrement (C. Beauchamp) 34 

Tableau 2 : Céramiques issues des fosses de plantation (P. Rieunier) 50 

Tableau 3 : Céramiques associées à la voie (PR) 55 

Tableau 4 : Répartition des céramiques sur la zone fouillée et numéros d’US correspondants (TG) 60 

Tableau 5 : Répartition par groupe techno-typologique de la céramique de la zone A (PR) 62 

Tableau 6 : Répartition des individus d’amphore par provenance identifiée (PR) 63 

Tableau 7 : Inventaire céramique du groupe 701 (PR) 64 

Tableau : Inventaire de la céramique du groupe 702 (PR) 66 




Tableau 12 : Inventaire techno-typologique de la céramique de la zone B (PR) 71 

Tableau 13 (1/2) : Inventaire céramique du groupe 1702 (PR) 74 

Tableau 13 (2/2) : Inventaire céramique du groupe 1702 (PR) 75 

Tableau 14 (1/2) : Inventaire céramique du décapage de la zone B (PR) 78 

Tableau 14 (2/2) : Inventaire céramique du décapage de la zone B (PR) 79 


Tableau 16 : Inventaire céramique de la zone C (PR) 2 

Tableau 17 (1/2) : Inventaire de la terre cuite architecturale (PR) 3 

Tableau 17 (2/2) : Inventaire de la terre cuite architecturale (PR) 4 

Tableau 1 : Inventaire du mobilier métallique (PR) 7 

Tableau 19 : Inventaire du mobilier non métallique (PR) 8 

Tableau 20 : Présentation des contextes étudiés (CM) 90 

Tableau 21 : Principales caractéristiques de l’échantillon (CM) 90 

Tableau 24 : Répartition de la faune par type et US (CM) 91 

Tableau 23 : Spectre faunique total (CM) 91 

Tableau 22 : Hauteur au garrot en cm des boeufs, coefficient de Matolcsi (CM) 91 

Tableau 25 : Présentation des échantillons environnementaux (B. Prat) 92 

03

04 


SECTION 3 : 

INVENTAIRES


Inventaire synthétique des unités stratigraphiques 

N° US Type Remplissage de / rempli par Fait partie de / Constitué de 

1 couche 

2 couche 

3 couche 

4 couche 

5 remplissage 6 701 

6 creusement : fossé 5 701 

7 remplissage 8 

8 creusement : fosse 7 

9 couche 

10 creusement : fossé 11, 12, 15, 18, 20 701 









19 creusement : fossé 16, 17 701 













32 creusement : fossé 46, 47 




36 référence objet 702 






























66 creusement : fossé 67, 68, 69, 76 702 






72 creusement : fossé 73, 74, 75 702 







05




































114 creusement : fossé 115, 116, 117 703 




119 couche 

121 couche 












133 creusement : fossé 138, 135, 136, 137, 139, 140, 141 702 















148 couche 702 






154 creusement : fossé 148, 151, 152, 153 702 







06 


N° US Type Remplissage de / rempli par Fait partie de / Constitué de















701 groupe : fossé 5, 6, 10, 11, 12, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 31, 44, 45, 80, 81, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 97, 98 

702 groupe : fossé 28, 29, 30, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 52, 53, 66, 67, 68, 69, 72, 73, 74, 75, 76, 133, 135, 136, 137, 138, 

139, 140, 141, 148, 151, 152, 153, 154, 158, 159, 160, 161, 162, 163, 164, 165, 166, 167, 168, 169, 

170, 171, 172 

703 groupe : fossé 25, 26, 27, 39, 40, 41, 42, 43, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 65, 90, 91, 92, 114, 115, 116, 117 

704 groupe : fossé 50, 51, 62, 63, 64, 107, 108 

705 groupe 82 

706 groupe : fossé 83, 99, 100, 101, 104, 111, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131, 132, 155, 156, 157 

707 groupe : fossé 93, 94, 102, 103, 112, 113, 144, 145, 149, 150 

708 groupe : fossé 70, 71, 77, 78, 79 

709 groupe : fossé 105, 106, 134, 142, 143, 146, 147 

800 couche 

801 couche 

802 couche 

803 couche 

804 couche 

805 couche 

806 couche 

807 couche 





812 creusement : fossé 808, 809, 810, 811 








820 couche 








830 creusement : fossé 827, 828, 829 


832 couche 



835 couche 

836 couche 

837 couche 





842 creusement : fossé 843 



845 creusement : fossé 821, 823, 824, 826 

846 creusement : fossé 831 

1002 couche 

1003 couche 



1006 couche 1702 

1007 référence objet 

1008 creusement : fosse 1009 1701 






0



















1032 couche 1702 

1033 couche 1702 



1036 couche 1702 



1040 couche 1702 

1042 couche 1702 

1043 couche 1702 

1044 couche 1702 

1045 couche 1702 

1046 couche 1702 

1047 couche 1702 

1048 couche 1702 

1049 couche 1702 

1050 couche 1702 

1051 couche 1702 

1052 couche 1702 

1053 couche 1702 

1054 couche 1702 

1055 couche 1702 

1056 couche 1702 

1057 couche 1702 

1058 couche 1702 

1060 couche 1702 

1061 couche 1702 

1063 couche 1702 

1064 couche 1702 

1066 couche 1702 

1067 couche 1702 

1069 couche 1702 

1070 couche 1702 

1071 couche 1702 

1072 couche 1702 

1073 couche 1702 

1074 couche 1702 

1075 couche 1702 

1077 couche 1702 

1078 couche 1702 

1079 couche 1702 

1080 couche 1702 

1081 couche 1702 

1082 couche 1702 

1083 couche 1702 

1084 couche 1702 

1085 couche 1702 

1086 couche 1702 

1087 couche 1702 

1088 couche 1702 

1089 couche 1702 

1090 couche 1702 

1091 couche 1702 

1092 couche 1702 

1093 couche 1702 

1094 couche 1702 

1095 couche 1702 

1096 couche 1702 

1097 couche 1702 

1098 couche 1702 

1099 couche 1702 

1100 couche 1702 

08 


N° US Type Remplissage de / rempli par Fait partie de / Constitué de



1101 couche 1702 

1102 couche 1702 

1103 couche 1702 

1104 couche 1702 

1105 couche 1702 

1106 couche 1702 

1107 couche 1702 

1108 couche 1702 

1109 couche 1702 

1110 couche 1702 

1111 couche 1702 

1112 couche 1702 

1113 couche 1702 

1114 couche 1702 

1115 couche 1702 

1116 couche 1702 

1117 couche 1702 

1118 couche 1702 

1119 couche 1702 

1120 couche 1702 

1121 couche 1702 

1122 couche 1702 

1123 couche 1702 

1124 couche 1702 

1125 couche 1702 

1126 couche 1702 

1127 couche 1702 

1128 couche 1702 

1129 couche 1702 


1132 couche 1702 

1133 couche 1702 

1134 couche 1702 

1135 couche 1702 

1136 couche 1702 

1137 couche 1702 

1138 couche 1702 

1139 couche 1702 

1140 couche 1702 

1141 couche 1702 

1142 couche 1702 

1143 couche 1702 

1146 couche 1702 

1147 couche 1702 

1148 couche 1702 

1149 couche 1702 

1150 couche 1702 

1151 couche 1702 

1152 couche 1702 

1153 couche 1702 

1154 couche 1702 

1156 couche 1702 

1157 couche 1702 

1158 couche 1702 

1159 couche 1702 

1160 couche 1702 

1161 couche 1702 

1162 couche 1702 

1163 couche 1702 

1164 couche 1702 

1165 couche 1702 

1166 couche 1702 

1167 couche 

1168 couche 1702 

1169 couche 1702 

1171 groupe 1034, 1035, 1175, 1176 

1172 couche 1702 

1173 couche 1702 







1181 couche 1702 

1182 couche 1702 

1183 couche 1702 

1701 groupe : fosse de plantation 1008, 1009, 1010, 1011, 1012, 1013, 1014, 1015, 1016, 1017, 1018, 1019, 1020, 1021, 1022, 1023, 

1024, 1025, 1026, 1027 

09

0 



1702 groupe 1006, 1032, 1033, 1036, 1040, 1042, 1043, 1044, 1045, 1046, 1047, 1048, 1049, 1050, 1051, 1052, 

1053, 1054, 1055, 1056, 1057, 1058, 1060, 1061, 1063, 1064, 1066, 1067, 1069, 1070, 1071, 1072, 

1073, 1074, 1075, 1077, 1078, 1079, 1080, 1081, 1082, 1083, 1084, 1085, 1086, 1087, 1088, 1089, 

1090, 1091, 1092, 1093, 1094, 1095, 1096, 1097, 1098, 1099, 1100, 1101, 1102, 1103, 1104, 1105, 

1106, 1107, 1108, 1109, 1110, 1111, 1112, 1113, 1114, 1115, 1116, 1117, 1118, 1119, 1120, 1121, 

1122, 1123, 1124, 1125, 1126, 1127, 1128, 1129, 1130, 1132, 1133, 1134, 1135, 1136, 1137, 1138, 

1139, 1140, 1141, 1142, 1143, 1146, 1147, 1148, 1149, 1150, 1151, 1152, 1153, 1154, 1156, 1157, 

1158, 1159, 1160, 1161, 1162, 1163, 1164, 1165, 1166, 1168, 1169, 1172, 1173, 1181, 1182, 1183, 

1703 

1703 groupe


Inventaire détaillé des unités stratigraphiques 

1 Couche 

Description et discussion 

Consistance : dure. Couleur : brun rougeâtre foncé. Composant de base : limon argileux. 

Terre agraire. 

Relations stratigraphiques 

Au-dessus de : 2 

2 Couche 

Relations physiques 


Consistance : dure. Couleur : brun orange foncé. Composant de base : limon peu argileux. 

Terre arable, zone de labours. 


En dessous de : 1 Au-dessus de : 9 

3 Couche 


Consistance : très dure. Couleur : marron jaune. Composant de base : tuf basaltique. 

Substrat géologique d'origine hyaloclastique. 


En dessous de : 4 

4 Couche 


profondeur : 0,5 m 

Recouvre : 2 

Recouvert par : 1 Recouvre : 9 


Recouvert par : 4 


Consistance : dure. Couleur : brun légèrement rougeâtre foncé. Composant de base : limon argileux. 

Paléosol. 




5 Remplissage de fossé (rang 1) 



longueur fouillée : 1,1 m largeur : 0,6 m profondeur : 0,2 m 


Consistance : dure. Couleur : orange-marron foncé. Composant de base : limon sableux. 

Seul remplissage de fossé. 



6 Creusement de fossé 



Remplissage de : 6 



Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : sommet et fond net, côtés réguliers et fond plat. 

Ce fossé est sur un alignement NNE-SSO. 




Rempli par : 5 

7 Remplissage de fosse (rang 1) 

Coupe : 7 



Consistance : compacte. Couleur : marron grisâtre foncé. Composant de base : limon sableux. 

Seul remplissage de la fosse 8. Aucun mobilier. 



8 Creusement de fosse 


Coupé par : 6 




Forme en plan : sub-circulaire. Profil, côtés et fond : sommet et fond progressifs, côtés réguliers, fond plat. 

Fosse peu profonde.



2 

9 Couche 





Consistance : dur. Couleur : brun orangé. Composant de base : limon peu argileux et un peu sableux. 

Zone colluvionnaire, très fines particules, se trouve seulement dans l'angle est de la zone A 





Coupe : 3 

Recouvert par : 2 Recouvre : 3, 4 

profondeur : 1 m 



Forme en plan : linéaire. Orientation : N-S. Profil, côtés et fond : sommet et fond nets, pente oblique et régulière, fond plat, profil en V à fond plat. 

Ce fossé est recoupé par la fosse 13 qui semble plus récente. 




Rempli par : 11, 12, 15, 18, 20 


Coupe : 3 



Consistance : compacte. Couleur : marron moyen. Composant de base : limon argileux. 









Consistance : compacte. Couleur : marron foncé. Composant de base : limon argileux. 

Il existe des pertubations d'origine animale juste sous la couche 18. 


En dessous de : 15, 20 Au-dessus de : 11 



Recouvert par : 15, 18 Recouvre : 11, 20 


longueur totale : 0,8 m longueur fouillée : 0,4 m largeur : 1,9 m profondeur : 0,15 m 


Forme en plan : circulaire. Profil, côtés et fond : pente douce et irrégulière (perturbations racinaires), fond plat, cuvette. 






Recouvre : 3 

Coupe : 20 



Consistance : compacte dure. Couleur : marron clair. Composant de base : limon sableux. 









Consistance : compacte dure. Couleur : marron moyen. Composant de base : limon sableux. 

Probablement la même couche que 20 à l'origine. 




Recouvert par : 2, 18 


Même que : 20



longueur fouillée : 2 m largeur : 0,53 m profondeur : 0,18 m 


Consistance : friable. Couleur : marron clair. Composant de base : limon sableux. 

Ultime couche de remplissage de 19. 









Consistance : friable. Couleur : brun clair. Composant de base : limon sableux. 







longueur fouillée : 0,45 m profondeur : 0,2 m 


Consistance : compacte. Couleur : marron clair. Composant de base : limon sableux. 

Dernière phase de remplissage du fossé 10. Elle est peut-être due à une possible pertubation d'origine animale. 


En dessous de : 2 Au-dessus de : 15, 20 



Recouvert par : 2 Recouvre : 12, 15, 20 




Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : pente prononcée au sommet puis devenant plus douce, côtés réguliers, fond 

plat et concave. 




Rempli par : 16, 17 


Coupe : 3 



Consistance : compacte dure. Couleur : marron moyen. Composant de base : limon sableux. 

Probablement même couche que (15) à l'origine. 








Même que : 15 



Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : pente très nette et côtés droits et obliques, fond plat irrégulier, profil en V. 

Creusement avec un léger pendage. 








Consistance : compacte. Couleur : marron brunâtre. Composant de base : limon argileux. 

Dépôt comportant quelques éléments de mobilier avec céramique commune et fragments de sigillée. Les éléments de tuf basaltique sont plutôt 

isolés dans le fond du dépôt. 






Coupe : 3 




Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : fin de pente marquée. 

3



4 






Coupe : 3, 4 



Consistance : compacte. Couleur : marron clair. Composant de base : sable limoneux. 








Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : pente abrupte, quasi verticale, fond plat, profil en U. 






Coupe : 3 



Consistance : compacte. Couleur : marron rougeâtre moyen. Composant de base : limon argileux. 


















Forme en plan : linéaire. Orientation : ESE-ONO. Profil, côtés et fond : rupture de pente peu nette au sommet, nette au fond, côtés réguliers obliques 

puis presque verticaux. 

Terminus d'un fossé. Evasement périphérique. 






Coupe : 4 



Consistance : compacte. Couleur : marron foncé rougeâtre. Composant de base : limon sableux. 

Remplissage contenant des inclusions similaires au naturel, origine détritique, dégradation des côtés dans le fossé. 









Consistance : très dure. Couleur : marron foncé. Composant de base : limon sablonneux argileux. 

Colluvionnement. 





Remplissage de : 28





Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : sommet très pentu et fin de pente presque vertical, côtés irréguliers et fond 

plat. 

Fossé contemporain avec 32, car les remplissages sont identiques et les mobiliers trouvés datent de la même époque. 






Incertaines : 32 



Forme en plan : linéaire. Orientation : E-O. Profil, côtés et fond : sommet pentu, côtés irréguliers, fond plat. 

Fossé qui est contemporain avec le fossé 31. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : rupture de pente nette, côtés obliques, fond plat et profil en U évasé. 






Coupe : 9 



Consistance : compacte. Couleur : brun foncé. Composant de base : limon sableux. 









Consistance : friable. Couleur : marron moyen. Composant de base : limon argileux. 



36 Référence objet 





Reférence matériel. Matériel prélevé lors du décapage de la zone A. Equivalent aux remplissages finaux dans le fossé 702. 






Consistance : dure. Couleur : marron grisâtre foncé. Composant de base : limon sableux. 

Seul remplissage de fossé, contient des matériaux de construction. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : pente nette, profil régulier et fond plat. 





Coupe : 3 

5

6 





Consistance : friable. Couleur : marron jaunâtre. Composant de base : argile sableux. 

Quelques éléments de céramique; un anse d'amphore. Seul remplissage de fossé. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : rupture nette de la pente, côtés obliques subverticaux et fond plat. 






Coupe : 3 


Egal au dernier remplissage de groupe 703. Céramique à pâte claire, trouvée tout au long du fossé lors du décapage mécanique. 









Consistance : compacte. Couleur : marron clair. Composant de base : sable limoneux. 

Remplissage unique 





longueur fouillée : 2 m largeur : 0,97 m 


Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : fin de pente marquée. 







Coupe : 3, 9 



Consistance : friable. Couleur : brun clair grisâtre. Composant de base : limon sableux. 

Contient quelques tessons de céramique. 





Recouvre : 45 




Consistance : friable. Couleur : brun moyen. Composant de base : limon sableux. 

Il contient de très beaux tessons de céramique trouvés vers le fond du remplissage. 









Consistance : friable. Couleur : brun clair grisâtre. Composant de base : limon sableux. 

Egal à 44; leur comblement n'ont aucunes différences. 




Recouvre : 47, 32 

Remplissage de : 32





Consistance : friable. Couleur : marron moyen. Composant de base : limon sableux. 







longueur totale : 1 m longueur fouillée : 0,4 m largeur : 0,75 m profondeur : 0,3 m 


Forme en plan : circulaire. Orientation : NE-SO. Profil, côtés et fond : rupture de pente progressive, côtés concaves, fond concave. 






Coupe : 3 



Consistance : compacte. Couleur : marron grisâtre. Composant de base : argile sablo-limoneuse. 









Consistance : très compacte. Couleur : marron rougeâtre foncé. Composant de base : limon sableux. 

Seul remplissage du fossé. L'interface est mal définie car 50 est semblable à 4 en couleur et consistence. Il contient matériaux de construction et 

céramique . 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : pente nette au sommet et progressive au fond, fond plat et profil concave. 






Coupe : 4 



Consistance : compacte. Couleur : marron rougeâtre à jaunâtre. Composant de base : sable limono-argileux. 









Forme en plan : circulaire. Profil, côtés et fond : rupture progressive de la pente, côtés concaves et fond concave presque plat. 






Coupe : 3 



Consistance : compacte. Couleur : brun grisâtre léger. Composant de base : limon sableux. 




Recouvre : 55 

Remplissage de : 56

8 





Consistance : compacte. Couleur : brun moyen. Composant de base : limon sableux. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : fond plat. 








Forme en plan : linéaire. Orientation : SSE-NNO. Profil, côtés et fond : rupture de pente au sommet progressive, pente plus nette vers le bas et fond 

plat. 






Coupe : 4 

Coupe : 3 




Consistance : friable. Couleur : marron foncé. Composant de base : limon sableux. 

Grande fréquence de céramique surtout vers le haut du dépôt. 










Consistance : friable. Couleur : marron foncé orangeâtre. Composant de base : limon sableux. 










Consistance : dure. Couleur : gris brunâtre moyen. Composant de base : sable limoneux. 

Seul remplissage de la fosse et contenant des matériaux de construction. 









Forme en plan : subcirculaire. Profil, côtés et fond : pente nette et côtés subverticaux, fond plat. 

Contient des matériaux de construction. 






Coupe : 62, 63 



Consistance : très compacte. Couleur : marron rougeâtre foncé. Composant de base : sable limoneux. 

Contient des matériaux de construction. Les blocs de basaltes sont vers le sommet du remplissage. Remblai.







Recouvre : 63 




Consistance : très compacte. Couleur : marron grisâtre foncé. Composant de base : sable limoneux. 

Il n'y avait pas de mobilier. Le remplissage s'est formé naturellement et progressivement. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : rupture nette au sommet et progressive au fond, côtés réguliers et fond plat. 






Coupé par : 61 Coupe : 4 


Référence mobilier sur la partie sud sud est du fossé 703. Mobiliers (céramiques de table, amphores, tuiles) trouvés à la surface après décapage. 




Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : pentes abruptes, un peu irrégulières au nord-est et fond plat. 




Rempli par : 67, 68, 69, 76 


Coupe : 3, 78, 79 




Pas de mobilier, contrairement aux deux couches supérieures où le mobilier est abondant.D'origine détritique ou érosive des bords et fond du fait. 










Remblai. De nombreux cailloux sont sur la limite avec 67, parfois de très grosses tailles. 





Recouvert par : 2, 69 Recouvre : 67 




Consistance : compacte. Couleur : marron clair. Composant de base : limon argileux. 

Remblai. 





Recouvre : 67 




Forme en plan : linéaire. Orientation : N-S. Profil, côtés et fond : ruptures au sommet et au fond nettes, côtés presque verticaux, fond plat. 

Partiellement surcreusé. Ce fossé est creusé dans le paléochenal 4. Terminus sud-est du fossé 708. 






9

20 





Consistance : friable. Couleur : marron clair. Composant de base : limon argileux. 

Remplissage unique de fossé. 









Forme en plan : linéaire. Profil, côtés et fond : rupture au sommet et au fond nette, côtés presque verticaux, fond plat. 




Rempli par : 73, 74, 75 


Coupe : 71 




Ultime phase de remplissage. 



























Consistance : compacte. Couleur : marron orangé. Composant de base : limon argileux. 

Cette couche fait peut-être partie du dépôt 67 et n'est que la dégradation du substrat, un comblement détritique. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : SE-NO. Profil, côtés et fond : pente oblique, fond plat, profil en U. 

Le fossé 77 est plus ancien que le fossé 66. Il est probablement surcoupé dans 4. 







Coupe : 3, 4 




Consistance : compacte. Couleur : marron moyen. Composant de base : limon argileux.











Consistance : dure. Couleur : marron foncé. Composant de base : limon argileux. 










Forme en plan : linéaire. Orientation : NO-SE. Profil, côtés et fond : rupture de pente nette puis plus progressive, côtés obliques, fond plat, profil en 

cuvette. 






Coupe : 3 



Consistance : très dure. Couleur : marron clair. Composant de base : sable limono-argileux. 







Potin en bronze trouvé a proximité de l'amas de pierre - groupe 705, mais reste à considérer comme hors stratigraphie. 



Matériel recueilli lors de nettoyage de groupe 706 - deux clous. 





Mobilier céramique récupéré lors du décapage au dessus du fossé 701. 





Mobilier céramique récupéré lors du décapage du fossé 701. Entre 84 et 86. 





Mobilier récupéré lors du décapage de fossé 701. 





Matériel récupéré lors du décapage du fossé 701. 


2



22 





Forme en plan : linéaire. Orientation : NE-SO. Profil, côtés et fond : rupture progressive de la pente, côtés concaves, fond irrégulier, pente vers 

l'ouest. 

La pente de ce fossé est irrégulière. 






Coupe : 4 



Consistance : dure. Couleur : brun orangé moyen. Composant de base : limon argileux. 

Seul remplissage du fossé 88. Il y a un petit fragment de sigillée. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NNO-SSE. Profil, côtés et fond : haut de la pente net, mais plusieurs ruptures de pente, côtés endommagés 

par des racines, fond plat. 

Cette partie du fossé contenait une grande quantité de basalte et de matériaux de construction ; il semble que ce fossé ait été remblayé. 






Coupe : 3 

Même que : 25, 40, 43, 56, 57 



Consistance : friable. Couleur : brun moyen à grisâtre. Composant de base : limon sableux. 

Certainement un remblai qui contient une grande fréquence de décombres et de matériaux de construction. 









Consistance : friable. Couleur : brun moyen orangeâtre. Composant de base : limon sableux. 

Certainement ce dépôt a été formé graduellement par dégradation du substrat. Il ne contient aucun mobilier. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NE-SO. Profil, côtés et fond : rupture de pente nette, côtés concaves, fond plat. 






Coupe : 4 



Consistance : compacte. Couleur : marron moyen. Composant de base : limon sableux. 





Remplissage de : 93





Forme en plan : ovale. Orientation : N-S. Profil, côtés et fond : rupture de pente régulière et douce en haut et en bas de pente, côtés concaves, fond 

plat, profil en U. 

Il n'y a pas de relation certaine avec 97 mais en plan, 95 semble être coupé par le fossé. 







Coupe : 4 



Consistance : très dure. Couleur : brun. Composant de base : limon sablo-argileux. 









longueur fouillée : 3 m largeur : 1 m profondeur : 0,35 m 


Forme en plan : curviligne. Orientation : N-S puis NNE-SSO. Profil, côtés et fond : rupture douce et régulière en haut et en bas, côtés réguliers et 

concaves, fond concave, profil arrondi. 

Cette intervention avait pour but d'établir la relation avec 95, mais aucun résultat surs n'a pu être établi. C'est le terminus sud du fossé 701. 







Coupe : 96 



Consistance : très dure. Couleur : brun moyen. Composant de base : limn argilo-sableux. 

Seul remplissage, pertubé par activité naturelle (racinaire). 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NE-SO. Profil, côtés et fond : pente irrégulière assymétrique, plus abrupte au nord-ouest, fond plat. 

Intervention la plus au nord du fossé. 




Rempli par : 100, 101, 130, 131, 132 


Coupe : 3 




Remplissage d'origine détritique ou érosive 










Il n'y a pas de mobilier. Ce dépôt est d'origine détritique ou érosive. 






23

24 





Forme en plan : linéaire. Orientation : NO-SE. Profil, côtés et fond : rupture progressive des pentes, à côtés réguliers, concaves, le fond est 

quasi-plat. 

Les bords du creusement sont difficiles à percevoir. 






Coupe : 4 



Consistance : compact. Couleur : marron moyen rougeâtre. Composant de base : sablo-limoneux. 

Seul remplissage. 








Consistance : friable. Couleur : brun foncé. Composant de base : limon sableux. 

Les blocs de basalte avaient été trouvés au décapage et alors associés à une possible structure (d'où le numéro de groupe indépendant 705). A la 

fouille il est apparu qu'ils faisaient partie de 706. 








longueur fouillée : 2 m largeur : 1,04 m profondeur : 30 m 


Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : rupture progressive, côtés réguliers/ concaves, fond plutôt plat. 

Les limites de ce fossé sont incertaines. 






Coupe : 4 

longueur fouillée : 2 m largeur : 1,04 m profondeur : 30 m 


Consistance : compacte. Couleur : brun. Composant de base : limon argileux. 

Les limites du fossé sont incertaines. Il est difficile de différencier le remplissage du sédiment dans lequel il est coupé. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NNO-SSE puis NE-SO au terminus. Profil, côtés et fond : rupture nette au sommet puis rupture progressive 

en fin de pente, côtés réguliers, fond plat. 

Terminus du fossé. 






Coupe : 4 



Consistance : très compact. Couleur : marron foncé rougeâtre. Composant de base : limon sableux. 

Seul remplissage du terminus de ce fossé. Il n'y a pas de mobilier. 





Remplissage de : 107





Forme en plan : sub-circulaire. Profil, côtés et fond : sommet de pente non-perceptible, côtés irréguliers, fond irrégulier, profil arrondi. 

Cette petite fosse était très difficile à voir avant la fouille. 








Consistance : compacte. Couleur : brun moyen. Composant de base : limon. 









Consistance : compacte. Couleur : brun moyen. Composant de base : sable limono-argileux. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NE-SO. Profil, côtés et fond : rupture de pente nette, côtés réguliers, fond plat. 






Coupe : 31, 114 



Consistance : compacte. Couleur : marron. Composant de base : limon sableux. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NO-SE. Profil, côtés et fond : rupture de pente nette, fond plat, côtés réguliers. 




Rempli par : 115, 116, 117 




Consistance : compacte. Couleur : marron et éléments de jaune. Composant de base : limon sableux. 

La couche 115 semble liée à un état de fonctionnement du fossé. Les tâches jaunes peuvent être liée à l'altération du substrat par l'eau et l'activité 

organique. 






Coupe : 3 




Consistance : compacte. Couleur : marron clair. Composant de base : limon argileux. 

Cette US correspond à la phase d'abandon du fossé et son comblement forcé par des blocs de basaltes. Le sédiment plus fin a pu s'infiltrer 

ultérieurement. 







25

26 





Consistance : compacte. Couleur : marron. Composant de base : limon argileux. 

117 doit être lié au post-abandon du fossé. 



119 Couche 







Consistance : dur. Couleur : gris brunâtre foncé. Composant de base : limon sableux. 

Surface associée avec 704. 



121 Couche 



Consistance : friable. Couleur : brun moyen grisâtre. Composant de base : limon argileux. 

Paléosol. Il s'agit du même niveau que la couche 4. 





Même que : 9 




Recouvre : 3 



Forme en plan : ovale. Orientation : SO-NE. Profil, côtés et fond : sommet de pente imperceptible, fond plat, côtés irréguliers. 

Cette fosse n'est pas facilement perceptible 






Coupe : 4 












Forme en plan : linéaire. Orientation : ESE-ONO. Profil, côtés et fond : rupture de pente progressive au sommet et graduelle au fond, côtés obliques, 

fond plat. 

Ce fossé se termine à cet endroit. Le creusement n'est pas très clair et le remplissage 104 se confond avec colluvionnement 4. 






Coupe : 121 



Consistance : dure. Couleur : brun. Composant de base : sable limono-argileux. 

Nivellement d'origine érosive remplissant la dépression laissée par le fossé. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NO-SE. Profil, côtés et fond : sommet de la pente assez nette et rupture progressive au fond, côtés obliques, 

fond plat.





Rempli par : 111, 125, 127, 128, 129 


Coupe : 3, 9 



Consistance : compacte. Couleur : brun jaunâtre. Composant de base : sable limono-argileux. 

Il s'agit peut-être du résultat de l'érosion. Ce niveau correspond à la fin de l'utilisation/abandon du fossé. 









Consistance : très dure. Couleur : brun jaunâtre. Composant de base : sable limono-argileux. 









Consistance : compacte. Couleur : brun foncé. Composant de base : sable limono-argileux. 

Origine érosive ou détritique. 









Consistance : compacte à très dure sur la paroi nord-ouest. Couleur : marron foncé noirâtre. Composant de base : limon argileux. 

Il s'agit d'un remblai. Sur la limite avec 131, on trouve une pierre exogène vraissemblablement taillée, mais impossible à récupérer car très friable. 










Dernière phase de remplissage du fossé. Remblaiement du fossé. 









Consistance : friable. Couleur : marron moyen. Composant de base : limon argileux. 

Dernière phase de remplissage. Ressemble beaucoup à la couche 4. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NO-SE. Profil, côtés et fond : sommet peu clair mais très pentu, côtés presque verticaux en bas et fond plat. 

Ce fossé a probablement été creusé pour élargir 134, moins profond. 




Rempli par : 138, 135, 136, 137, 139, 140, 

141 

Coupe : 4, 142, 143 

2

28 





Forme en plan : linéaire. Orientation : NO-SE. Profil, côtés et fond : pente assez forte, profil en U. 

Ce fossé apparaît au milieu de zone A. Ce fossé n'est pas clair puisqu'il est peu profond et les remplissages ne sont pas très bien définis. Il est 

possible qu'il se termine à peu près à 1 m 50 de la coupe 40. 









Consistance : friable. Couleur : brun grisâtre. Composant de base : limon sableux. 

Dernier niveau de remplissage. Ce dépôt ressemble beaucoup à 4, hormis les blocs de basalte. 







Même que : 9 



Consistance : friable. Couleur : marron grisâtre. Composant de base : limon sableux. 

Remplissage assez semblable à 4. 









Consistance : assez désagrégé. Couleur : brun moyen jaunâtre. Composant de base : limon sableux. 

Ce dépôt ressemble au substrat et contient quelques tessons de céramique. 









Consistance : friable. Couleur : brun moyen grisâtre. Composant de base : limon sableux. 

Plus important des remplissages du fossée. Remblai. 









Consistance : assez désagrégée. Couleur : brun foncé jaunâtre. Composant de base : sable limoneux. 

Ce remplissage est dû à l'érosion naturel des bords du fossé, assez similaire à 141. 









Consistance : assez compacte. Couleur : brun moyen jaunâtre. Composant de base : limon sableux. 

Origine détritique. 





Remplissage de : 133





Consistance : compacte. Couleur : brun grisâtre. Composant de base : limon argileux. 

Ce très fin dépôt est dû à la détérioration du côté nord/nord ouest du fossé, sans doute sous l'effet de la végétation. 



















Consistance : friable. Couleur : brun gris jaunâtre. Composant de base : limon sableux. 

Remplissage d'origine érosive ou détritique. 










Forme en plan : linéaire. Orientation : SO-NE. Profil, côtés et fond : rupture nette, côtés réguliers et obliques, fond plat. 







Coupe : 9 



Consistance : compacte. Couleur : marron rougeâtre. Composant de base : limon sableux. 

Le dépôt 145 ressemble au dépôt 147 du fossé 146. Origine détritique, dégradation des côtés coupés dans 4. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : SO-NE. Profil, côtés et fond : rupture nette, côtés réguliers et obliques, fond plat. 







Coupe : 4 



Consistance : compacte. Couleur : marron rougeâtre. Composant de base : limon sableux. 



148 Couche 




Consistance : compacte. Couleur : brun. Composant de base : limon argilo-sableux. 

Colluvion au dessus de 154 et coupé par 150. Il n'est pas certain qu'il fasse partie de 154. 



29



30 






longueur fouillée : 1,32 m largeur : 56 m profondeur : 0,35 m 



Remplissage d'origine érosive représentant le post-abandon. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : rupture douce en haut et plus abrupte en bas, côtés concaves puis presque 

verticaux, fond plat . 

Ce petit fossé a certainement une fonction agraire. Non fouillé complétement. 






Coupe : 152 



Consistance : compacte. Couleur : brun. Composant de base : limon. 

Ce dépôt contient de fines particules comme si il avait été filtré, par de la végétation? 










Consistance : dure. Couleur : brun jaune rosé. Composant de base : limon argilo sableux. 

Ressemble beaucoup au substratl, probablement le résultat du creusement du grand fossé 706 à proximité. Le naturel étant jeté vers l'ouest dans ce 

qui est alors une légère dépression dans le sol. 








longueur fouillée : 1,2 m 


Consistance : malléable. Couleur : brun. Composant de base : limon argileux. 

Les remplissages inférieurs du fossé n'étant pas été atteints, celui-ci n'est peut-être pas le premier remplissage. Remblai. 






Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : non vue. 

Partiellement fouillé, largeur et profondeur non établies. 







Rempli par : 148, 151, 152, 153 





Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : rupture de pente progressive, côtés concaves, fond non atteint. 

L'intersection se trouve au début du changement d'orientation du fossé, vers le terminus. 





Recouvre : 163 

Coupe : 159, 160, 161, 162, 163 


largeur : 2,2 m 


Consistance : compacte. Couleur : brun moyen. Composant de base : limon sablo argileux. 

Ce remplissage correspond à l'érosion des côtés. 



Relations physique 

Recouvert par : 157


Coupe : 159, 160, 161, 162, 163 




Consistance : compacte. Couleur : brun moyen. Composant de base : limon sablo argileux. 

Ce remplissage correspond à l'érosion des côtés. 








Consistance : compacte. Couleur : brun clair. Composant de base : limon argileux. 

Sédiment avec grande accumulation de pierre basaltique et de mobiliers ( terre cuite, faune). 








longueur fouillée : 3,9 m largeur : 1,2 m 


Forme en plan : linéaire. Orientation : NO-SE. Profil, côtés et fond : rupture de pente progressive, côtés concaves, fond non atteint. 

Ce fossé, fouillé partiellement, est coupé par le fossé 155. Il semble que 160 et 162 proviennent du creusement du fossé 155. 




Rempli par : 159, 160, 161, 162, 163 


Coupe : 3 



Consistance : compacte. Couleur : brun moyen. Composant de base : limon argileux. 

Cette couche a été mise au jour sur environ 20 cm seulement. Ces limites ne sont pas définies. 










Consistance : friable. Couleur : jaune orangé. Composant de base : limon argileux. 

Naturel redéposé au dessus de 159. 




















Consistance : friable. Couleur : jaune orangé. Composant de base : limon argileux. 







3

32 





Consistance : compacte. Couleur : brun assez foncé. Composant de base : limon argileux. 

Ce remplissage est très semblable à 4. Représente l'abandon du fossé. 








Consistance : friable. Couleur : brun foncé. Composant de base : limon argileux. 

Ce dernier remplissage ressemble à 4 (le paléosol). 









Consistance : compacte. Couleur : brun moyen. Composant de base : limon argileux. 









Consistance : compacte. Couleur : brun foncé. Composant de base : limon argileux. 









Consistance : compacte dure. Couleur : brun moyen jaunâtre. Composant de base : limon argileux. 

Il s'agit du géologique dégradé. 









Consistance : friable. Couleur : brun moyen jaunâtre. Composant de base : limon argileux. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : rupture progressive au sommet et plus nette au fond, côtés réguliers, fond 

concave régulier. 




Rempli par : 164, 165, 166, 167, 168 


Coupe : 4 



Consistance : friable. Couleur : brun moyen. Composant de base : limon argileux. 

Dernier remplissage de fossé 172. 







Même que : 164





Consistance : compacte. Couleur : brun foncé. Composant de base : limon argileux. 










Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : rupture de pente progressive, fond non atteint, côtés réguliers. 

Observé et fouillé partiellement dans la coupe 37. 



701 GROUPE 



longueur totale : 56 m 


Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : fond plat et côtés obliques. 

Fossé orienté entre N16° et N22° est, observé dans sa totalité. 



702 GROUPE 




Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : terminus est non atteint. 

Fossé orienté 59°ouest. Seule la limite NO est connue. 



703 GROUPE 



Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. 

Fossé orienté N 61° ouest. Pas de terminus connus. 



704 GROUPE 

Coupe : 121 


Coupé par : 13 Coupe : 3, 4, 8 





Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : fond plat, côtés réguliers. 

Fossé orienté NNE-SSO. Seule son extrémité sud est a pu être observée. 



705 GROUPE 



Phase d'abandon de 706 caractérisée par un remplissage de large cailloux. 



706 GROUPE 



Forme en plan : linéaire, le terminus tournant légèrement vers l'est. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : côtés obliques, fond plat. 

Orienté N27°-28° est. Seul son terminus sud-ouest a été observé. 


Au-dessus de : 702, 709 


Coupe : 3, 4 

33

34 

707 GROUPE 



Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. 

Orienté N28° est. Aucun terminus vu. 



708 GROUPE 


longueur totale : 7,5 m largeur : 0,38 m profondeur : 0,32 m 


Forme en plan : linéaire. Orientation : ESE-ONO. Profil, côtés et fond : fond plat, profil en U. 

Il s'agit d'un petit fossé dont le terminus sud-est est connu. Il est tronqué par le fossé 702 à l'ouest et au sud. 



709 GROUPE 




Forme en plan : linéaire. Orientation : ONO-ESE. Profil, côtés et fond : limites au-delà de l'emprise de la fouille. 

Ce fossé est court et peu profond. Aucun de ses terminii n'a été observé. 



800 Couche 


Consistance : friable. Couleur : brun gris. Composant de base : limon argileux. 

Terre agricole. 



801 Couche 


Consistance : compacte. Couleur : brun rougeâtre. Composant de base : limon argileux. 

Terre arable. 



802 Couche 





Consistance : compacte. Couleur : brun gris. Composant de base : limon argilo-sableux. 

Colluvionnement post-archéologique, très semblable à (804). 



803 Couche 


Nettoyage de surface sur la partie est de la zone C au-dessus de la voie romaine. 


En dessous de : 802 Au-dessus de : 843, 844, 831, 816 

804 Couche 



Colluvionnement pré-archéologique 




Coupe : 4 







Recouvert par : 802 Recouvre : 804, 808, 812, 816, 817, 819, 

820, 823, 831, 836, 837, 843, 844 



Coupé par : 812, 815 

profondeur : 0,4 m


805 Couche 



Consistance : friable. Couleur : brun gris foncé. Composant de base : limon sableux. 

Couche de cailloux entre le naturel désagrégé (806) et le colluvionnement formé de plus fines particules : résidus dans paléo-chenal. 


En dessous de : 804, 815, 834, 830 Au-dessus de : 806 

806 Couche 


Consistance : friable. Couleur : jaune brun. Composant de base : limon argileux. 

Naturel désagrégé, sûrement sous l'effet de la végétation. 



807 Couche 


Consistance : très compacte. Couleur : jaune. Composant de base : argile hydromorphe. 

Substrat naturel 





Coupé par : 812, 815 



Coupé par : 812, 815 








Terre apportée sûrement pendant une inondation rapide : les matériaux lourds restant au fond et les particules fines se déposant du dessus. Couvre 

voie (809) et est recouvert par voie 821/823 





Recouvert par : 802, 823, 845 Recouvre : 809 





Consistance : friable. Couleur : brun. Composant de base : limon sableux. 

Pierres présentant toutes une face supérieure horizontale qui peuvent être interprétées comme une voie de circulation. 









Consistance : compacte. Couleur : brun. Composant de base : limon sableux. 

Fines particules 









Consistance : friable. Couleur : brun gris. Composant de base : limon argilo-sableux. 

Fine couche de gravillon 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NNO-SSE. Profil, côtés et fond : sommet et fond très doux, fond presque plat. 

Nettoyage au sommet de [815] pour y installer une voie de circulation. Cette voie aurait pu être bordée au nord par un fossé [830]. 

35



36 



Rempli par : 808, 809, 810, 811 


Coupe : 804, 805, 813, 814 




Remblai d'une dépression avant l'installation de la voie ou remplissage durant utilisation des premières versions de la voie. 










Consistance : friable. Couleur : brun clair. Composant de base : limon sableux. 

Gravillons provenant de l'érosion du côté nord du fossé [815]. 










Forme en plan : linéaire ou rectangulaire ?. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : pas de rupture de pente marquée, fond plat et irrégulier, 

profil concave arrondi, côtés réguliers concaves. 

Fait archéologique partiellement découvert : terminus de fossé ou fosse rectangulaire, sous [812]. 






Coupe : 805, 806, 807 



Consistance : friable. Couleur : brun clair. Composant de base : sable limoneux. 

Dernier comblement d'un fossé associé ou non au chemin romain. 









Consistance : assez compacte. Couleur : brun. Composant de base : limon sableux. 

Remplissage grossier ressemblant à une recharge de voie ou un remblai. 





Recouvert par : 802 Recouvre : 818, 819, 820, 821 




Consistance : friable. Couleur : brun clair. Composant de base : sable. 

Couche sableuse peut-être soit les plus fines particules de (844), soit du sable jeté avant le plus gros matériel. 










[840] est creusé puis se remplit par colluvionnement et sur cette couche, un chemin est installé. 






Même que : 820


820 Couche 




Couche non continue, qui couvre l'ensemble des installations de la voie romaine. Elle provient de l'écroulement du talus, par ravinement. 


En dessous de : 846, 842, 841, 835 Au-dessus de : 837 



Recouvert par : 802, 816, 817, 818, 819, 

831, 835, 841, 842, 843, 844, 846 

Recouvre : 821, 823, 897 



Consistance : friable. Couleur : brun clair. Composant de base : limon. 

Peut-être tentative de réaménagement de la voie, après que celle-ci s'est affaissée dans sa partie nord : recréation d'une chaussée horizontale. 





Recouvert par : 817, 820, 832, 837 Recouvre : 805, 823 






Voie : surface aménagée grossièrement pour une circulation légère. Elle fonctionnait peut-être avec un talus et un fossé au nord (voir (833) et 

[834]). Elle semble recouvrir un premier aménagement plus au sud (809). Au nord, un tassement plus important nécessitera une recharge (821). 





Recouvert par : 817, 820, 821, 843 Recouvre : 806, 808, 824, 827, 829 


Coupé par : 841, 842 



Consistance : friable. Couleur : brun jaunâtre. Composant de base : sable. 

Couche sableuse. 










Remplissage de matériel compacté avant l'établissement d'une couche plus caillouteuse. 





Recouvert par : 823, 824 Recouvre : 806, 808, 809, 827 




Consistance : compact. Couleur : brun. Composant de base : limon. 

Apport de matériel d'origine érosive. 





Recouvert par : 823, 824, 826, 845 Recouvre : 828, 829 




Consistance : friable. Couleur : brun gris. Composant de base : limon sableux. 

Matériel gravillonaire accumulé au fond de [830] 







3

38 





Consistance : friable. Couleur : brun gris. Composant de base : limon sableux. 

Matériel gravillonaire accumulé au fond de [830]. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : ruptures de pente douces, côtés réguliers et plat, fond concave, profil en V 

arrondi. 

A pu être un fossé bordier associé avec l'état de la voie (809). Il servira de base pour l'état suivant 823 et 821. 




Rempli par : 827, 828, 829 


Coupe : 805, 806, 807, 835, 837 



Consistance : compacte. Couleur : brun gris. Composant de base : limon argileux. 



832 Couche 







Colluvionnement : même événement que 836/837, mais inclusions légèrement différentes. 





Recouvert par : 836, 837 Recouvre : 805, 821, 839 



Consistance : très compacte. Couleur : brun gris. Composant de base : limon sableux. 

Colluvionnement : matériel provenant de (805), date de l'utilisation du fossé bordier et donc de l'utilisation de la voie (823)/(821), avant 

l'éboulement du talus (voir 838). 









Forme en plan : linéaire. Orientation : N-S. Profil, côtés et fond : sommet et bas en pente douce, côtés obliques droits et fond concave. 

Fossé bordier de la voie 821/823. Remplis en deux temps : érosion des bords (833), puis comblement rapide par des matériaux provenant de 

l'éboulement du talus (838), (839). 



835 Couche 


Rempli par : 833, 838, 839 

Coupe : 805 



Consistance : compacte. Couleur : brun gris. Composant de base : limon sableux. 

Couche gravillonnaire, possible zone de circulation au sommet de (820), après que le talus soit complètement arasé et avant le réaménagement 

[840]. 



836 Couche 






Couche gravillonnaire d'origine colluvionnaire.




837 Couche 





Consistance : compacte. Couleur : brun gris. Composant de base : limon argileux. 

Ravinement sous l'effet probablement d'une forte pluie : terre et pierres proviennent du talus. 





Recouvert par : 802, 820, 831 Recouvre : 821, 832, 836 




Un talus se trouvait au nord du fossé bordier nord de la voie. Composé de terre argileuse retenue peut-être par un petit muret en pierre. Sous l'effet 

de la pluie, le talus s'est progressivement affaissé, comblant tout d'abord le fossé [834], puis allant jusqu'à recouvrir l'ensemble du chemin. Celui-ci 

sera réinstallé [840]. 





Recouvert par : 832, 836, 839 Recouvre : 804, 833 





Matériaux ayant glisser du talus sous l'effet des pluies, voir (838). Dernière couche colluvionnaire avant que le fossé [834] ne soit complètement 

bouché. 





Recouvert par : 832 Recouvre : 805, 833, 838, 839 




Forme en plan : linéaire. Orientation : NNO-SSE. Profil, côtés et fond : rupture douce en sommet et bas de pente, côtés obliques, concave au sud, 

fond plat, profil en U. 

Est-ce là le dernier effort d'aménagement de voie, après l'effondrement du talus bordier nord ? 





Rempli par : 818, 819, 844 

Coupe : 820, 821, 835, 841 



Forme en plan : linéaire. Orientation : E-O. Profil, côtés et fond : rupture de pente douce au sommet et à mi-pente, abrupte à la base, côtés convexes, 

profil en V. 

Fossé creusé au sommet de niveaux du chemin. Comblé probablement lors de la dernière phase de la voie (similaire à 817 et 844). 






Coupé par : 840 Coupe : 820, 821 



Forme en plan : linéaire. Orientation : NNO-SSE. Profil, côtés et fond : sommet et base en pente douce, fond légèrement concave. 

Petit fossé : signe d'activité agraire post-antiquité? Fossé bordier de la voie (844) ? Très peu visible. 






Coupe : 820, 823 









39

40 





Consistance : assez compacte. Couleur : brun. Composant de base : limon sableux. 

Remplissage très caillouteux : dernière surface du chemin. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : N-S. Profil, côtés et fond : rupture douce au sommet et fin de pente, côtés obliques droits. 

Dépression dans laquelle la voie 823/821 est installée. 





Rempli par : 821, 823, 824, 826 

Coupe : 808, 809, 827, 829, 830 



Forme en plan : linéaire. Orientation : NNO-SSE. Profil, côtés et fond : rupture douce au sommet et fin de pente, côtés et base concaves. 

Petit fossé : signe d'activité agraire post-antiquité? Fossé bordier de la voie (844) ? Très peu visible 



1002 Couche 



Terre agricole 

1003 Couche 


Consistance : friable. Couleur : jaune. Composant de base : gravier. 

Naturel gravillonnaire. 







Flanqué par : 1167 



longueur totale : 10 m longueur fouillée : 10 m largeur : 7,5 m profondeur : 1,5 m 








longueur totale : 10 m longueur fouillée : 10 m largeur : 7,5 m profondeur : 1,5 m 


Forme en plan : rectangulaire. Orientation : E-O. Profil, côtés et fond : côtés nord et sud verticaux, côtés est et ouest obliques. 

Afin d'évacuer eaux, les constructeurs ont creusé un large trou dans ce qu'ils croyaient être hors zone. Il est apparu que cette fosse d'évacuation de 

l'eau a été creusée juste où l'habitat aurait pu se trouver. Creusement moderne 



1006 Couche 



Coupe : 1002 



Consistance : plastique. Couleur : brun jaunâtre. Composant de base : limon argileux. 

Nettoyage au dessus de 1702 avant création du quadrillage, au-dessus de la couche argileuse 1032. 





Recouvre : 1032




Amphore isolé. Trouvé lorsque du nettoyage de 1702, sans plus de précision de provenance. 




Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : pentes obliques, fond plat, très peu profond. 

Probablement plantations de vignes. Fouillé à moitié. 






Coupe : 1003 



Consistance : compacte. Couleur : marron moyen grisâtre. Composant de base : limon argileux. 

Ressemble beaucoup à 1002 avec un peu moins de cailloux 










Plantation de vigne, fouillée à moitié. 






Coupe : 1003 




Remplissage de plantation de vigne 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : pentes obliques, fond plat, peu profond. 

Plantation de vigne, fouillée à moitié. 






Coupe : 1003 




Ressemble beaucoup à 1002 avec un peu moins de cailloux. 










Plantation de vigne. Fouillée à moitié. 





Coupe : 1003 

4

42 














Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : côtés obliques, fond plat, très peu profond. 

Plantation de vigne. 






Coupe : 1003 




Remplissage de plantation de vigne. 
















Coupe : 1003 













Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : côtés obliques, fond plat, peu profond. 







Coupe : 1003 














Plantation de vigne.







Coupe : 1003 




















Coupe : 1003 



Consistance : compacte. Couleur : brun moyen grisâtre. Composant de base : limon argileux. 










Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : côtés obliques, fond plat, peu profond. 







Coupe : 1003 



Consistance : compacte. Couleur : brun moyen grisâtre. Composant de base : limon argileux. 










Consistance : friable. Couleur : marron clair. Composant de base : sable limono-argileux. 









Forme en plan : rectangulaire. Orientation : NO-SE. Profil, côtés et fond : rupture nette du sommet de la pente et plus progressive en fin, côtés 

obliques, presques verticaux, fond plat. 

Probablement une fosse d'implantation d'arbre. 





Coupe : 1002, 1003 

43

44 





Forme en plan : rectangulaire. Orientation : NO-SE. Profil, côtés et fond : rupture nette du sommet de la pente, côtés réguliers. 

Une fosse carrée ayant surement servi à l'implantation d'arbre. 






Coupe : 1003 

longueur totale : 0,5 m longueur fouillée : 0,9 m profondeur : 0,18 m 


Consistance : friable. Couleur : brun moyen. Composant de base : limon sableux. 

Remplissage de fosse, avec 4 petits tessons de céramique 



1032 Couche 






Consistance : très dur. Couleur : brun foncé. Composant de base : argile limoneuse. 

Numéro utilisé comme référence lors de la fouille de 1702. 


En dessous de : 1006, 1036, 1168 Au-dessus de : 1034, 1171 

1033 Couche 



Même que : 1163, 1168 




Colluvionnement coupé par activité agricole (sillon, fosse pour vigne - voir 1701) et recouvert par couche argileuse comprenant signe d'occupation 

romaine. Une grande partie du matériel se retrouve poussée dans cette couche. 









Consistance : compacte. Couleur : brun foncé. Composant de base : argile limoneux. 

Numéro utilisé comme référence lors de la fouille de 1702. 









Forme en plan : linéaire. Orientation : NO-SE. Profil, côtés et fond : rupture nette de pente au sommet, côtés obliques, fond concave. 

Fouillée à moitié. 



1036 Couche 




Consistance : très dur et plastique. Couleur : marron jaunâtre. Composant de base : argile. 

Couche moderne contenant matériaux de construction, très caillouteux. Equivalent au niveau de nettoyage 1006. 




Coupe : 1003, 1033 


Recouvert par : 1002 Recouvre : 1032, 1163





Forme en plan : rectangulaire. Orientation : E-O. Profil, côtés et fond : côtés presque verticaux, fond irrégulier, plat à quelques endroits. 

Creusement moderne, très irrégulier, coupe les niveaux argileux et sableux. Se situe sur le côté nord-est de 1702. Probablement un coup de pelle 

mécanique. 






Coupe : 1033, 1163 



Consistance : très dur. Couleur : marron jaunâtre. Composant de base : limon argileux. 

Seul remplissage d'un creusement très moderne qui contient des tessons de céramique de datation variée, bitûme, tuiles, plastique, macadam. 



1040 Couche 









1042 Couche 






1043 Couche 



Mobilier provenant du nettoyage de surface. 



1044 Couche 






1045 Couche 






1046 Couche 




1047 Couche 






45

46 

1048 Couche 

longueur fouillée : 1 m largeur : 1 m 





1049 Couche 










1050 Couche 








1051 Couche 





largeur : 1 m profondeur : 0,13 m 





1052 Couche 









1053 Couche 






1054 Couche 






1055 Couche 







Couleur : marron moyen rougeâtre. 


1056 Couche 


longueur fouillée : 1 m largeur : 1 m profondeur : 0,16 m


1057 Couche 






1058 Couche 






1060 Couche 






1061 Couche 



Poche jaunâtre calcaire dans le carroyage 1702 - se référer à la fiche 1166. 



1063 Couche 









1064 Couche 






1066 Couche 






1067 Couche 



Consistance : compacte. Couleur : marron moyen rougeâtre. Composant de base : argile limoneuse. 



1069 Couche 






4

48 

1070 Couche 





Présent dans l'angle sud est du carré. 



1071 Couche 






1072 Couche 




Présent dans l'angle sud est du carré. 



1073 Couche 






1074 Couche 






1075 Couche 






1077 Couche 






1078 Couche 






1079 Couche 





En dessous de : 1002 Au-dessus de : 1080


1080 Couche 






1081 Couche 






1082 Couche 






1083 Couche 






1084 Couche 






1085 Couche 






1086 Couche 






1087 Couche 




Couche non fouillée. 



1088 Couche 



Mobilier provenant du nettoyage de surface - céramique. 



49

50 

1089 Couche 




Consistance : très dur. Couleur : brun foncé. Composant de base : argile. 



1090 Couche 






1091 Couche 






1092 Couche 






1093 Couche 






1094 Couche 






1095 Couche 






1096 Couche 






1097 Couche 







1098 Couche 



Mobilier provenant du nettoyage de surface. - céramique 



1099 Couche 






1100 Couche 






1101 Couche 






1102 Couche 






1103 Couche 






1104 Couche 






1105 Couche 






1106 Couche 






5

52 

1107 Couche 





Tronquée par des perturbations agricoles. 



1108 Couche 






1109 Couche 






1110 Couche 






1111 Couche 






1112 Couche 






1113 Couche 






1114 Couche 






1115 Couche 







1116 Couche 






1117 Couche 






1118 Couche 






1119 Couche 






1120 Couche 






1121 Couche 






1122 Couche 






1123 Couche 






1124 Couche 






53

54 

1125 Couche 







1126 Couche 






1127 Couche 






1128 Couche 






1129 Couche 












1132 Couche 






1133 Couche 






1134 Couche 







1135 Couche 






1136 Couche 






1137 Couche 






1138 Couche 






1139 Couche 






1140 Couche 






1141 Couche 



Consistance : très dure et compacte. Couleur : brun foncé. Composant de base : argile limoneuse. 



1142 Couche 



Consistance : pas trop compact. Couleur : brun moyen. Composant de base : sable limono-argileux. 



1143 Couche 






55

56 

1146 Couche 






1147 Couche 







1148 Couche 






1149 Couche 






1150 Couche 






1151 Couche 






1152 Couche 






1153 Couche 






1154 Couche 







1156 Couche 






1157 Couche 






1158 Couche 






1159 Couche 






1160 Couche 






1161 Couche 






1162 Couche 



Consistance : compacte. Couleur : marron brun rougeâtre. Composant de base : argile limoneuse. 

1163 Couche 



Consistance : très compacte et dur. Couleur : marron grisâtre. Composant de base : argile limoneuse. 

Couche argileuse contenant beaucoup de mobilier domestique et de matériaux, surtout de l'amphore et de la tuile. 



1164 Couche 



Consistance : dur et plastique. Couleur : marron gris jaunâtre. Composant de base : argile. 

Couche de nettoyage (1006) 










5

58 

1165 Couche 


largeur : 7,84 m profondeur : 0,16 m 



Couche qui devient moins profonde vers l'ouest. 



1166 Couche 





Consistance : compacte. Couleur : marron jaunâtre. Composant de base : calcaire sableux. 

Couche qui apparaît vers le sud-ouest de la zone d'habitat 1702. Une sorte de poche : un comblement mélangé à (1032). 



1167 Couche 


Consistance : dur. Couleur : blanc jaunâtre. Composant de base : craie. 

Naturel crayeux, qui apparaît par plaques entourées de graviers. 


En dessous de : 1033, 1165 

1168 Couche 







Flanqué par : 1003 



Consistance : compacte. Couleur : marron moyen rougeâtre. Composant de base : argile limoneuse. 

Couche argileuse : peut-être la même que (1162), (1056), (1067) 



1169 Couche 


Recouvre : 1033, 1165 

Incertaines : 1032 Même que : 1056, 1067, 1162 


Consistance : désagrégée. Composant de base : dépôt calcaire reposant sur le naturel (gravillons) : petits blocs de calcaires agglomérés. 

Naturel calcaire à l'interface avec le gravier. 

1171 GROUPE 


Forme en plan : compacte. Orientation : marron moyen. 

Probables traces de sillons : activité agricole antérieure à la couche 1032. Ces traces ont un creusement en V et sont linéaires. Elles coupent le 

colluvionnement (1033) et sont recouvertes par l'argile (1032). Ces traces n'ont pas été repérées dès le début de la fouille, car elles sont parfois 

ténues et se confondent facilement avec (1033). On peut les distinguer par les inclusions de couleurs (parfois très rares) et par une consistance moins 

caillouteuse et moins granuleuse que (1033). 




Consistance : compacte. 


1172 Couche 



. 

Moderne 


1173 Couche 




Coupe : 1033 





Même que : 1038





Forme en plan : linéaire. Orientation : N-S. Profil, côtés et fond : pentes régulières, fond plat. 

Creusement dans le carroyage 1702. Cette perturbation agricole coupe (1112). 






Coupe : 1112 




Consistance : compacte. Couleur : marron gris. Composant de base : limon argileux. 

Remplissage de trace agricole. 










Forme en plan : sub-circulaire. Profil, côtés et fond : haut de pente presque vertical puis fin de pente oblique avec fond plat. 

Fosse (provignage ? ) associée à la mise en culture de cette zone. Trois autres fosses de ce type ont été identifiées : [1029], [1031], [1179]. 






Coupe : 1003 



Consistance : tenace. Couleur : brun foncé. Composant de base : limon argileux. 









Forme en plan : carrée. Orientation : NO-SE. Profil, côtés et fond : côtés verticaux, fond plat. 

Fosse pour plantation. 






Coupe : 1003 



Consistance : compacte. Couleur : gris brun. Composant de base : limon argileux. 

Remplissage unique de la fosse [1179]. 



1181 Couche 






Consistance : friable. Couleur : rose saumon. Composant de base : argile sableux. 

Morceau d'adobe probablement effondré d'une structure avoisinante. 



1182 Couche 





Consistance : compacte. Couleur : brun moyen. Composant de base : argile limoneuse. 



59

60 

1183 Couche 







1701 GROUPE 


Forme en plan : linéaire. Orientation : NNE-SSO. Profil, côtés et fond : peu profondes, longueur : entre 1 et 2 m. 

Ensemble de linéaires réguliers, en taille et orientation similaires, liées à une activité agricole antique (provignage). Toutes les fosses n'ont pas été 

fouillées : 10 sur un total de 17. Elles sont toutes orientées N28° est. Les fosses rectangulaires environnantes sont peut-être à considérer commes les 

traces d'une culture associée. 



1702 GROUPE 



Coupe : 1003 



Numéro de groupe lié à la présence de mobilier gallo-romain : cela comprend le nettoyage de la zone (1006 & alii), une couche argileuse (1032) et 

une couche plus sableuse (1033) montrant des signes de perturbations agricoles. Ce groupe a été fouillé par carré et par couche (le carroyage de 1x1 

m est orienté sur les points cardinaux). Chaque unité a reçu un numéro d'US individuel de façon à recréer une carte de répartition des objets. A part 

des traces d'activités agricoles aucun élément de structure in-situ n'a pu être clairement identifié. Seuls des morceaux de mortier, d'adobe et de 

briques indiquent la présence d'un bâtiment dans la zone. Soit les éléments structuraux n'ont pas résisté à l'activité agricole moderne, soit le bâtiment 

est à proximité de la zone concernée. 



1703 GROUPE 





Forme en plan : friable dur. Orientation : rose saumoné. Profil, côtés et fond : petits cailloux blancs et rosés dans le mortier et basalte. 

Eléments de mortier répartis aléatoirement dans la couche 1032.


inventaire technique et systeMatique du MoBilier archeologique 

Inventaire de la céramique 

Lieu provisoire de conservation : Dépôt OA Mauguio, 34130 

Zone US N° Isolation NR NMI Typologie Boite Etat sanitaire Parcelle cadastrale 

A 4 2 A-AGDE 5 Stable KW 2 

A 4 2 A-ITA 5 Stable KW 2 

A 4 5 Céramique commune oxydante 5 Stable KW 2 

A 5 5 A-TAR 5 Stable KW296 

A 5 9 Céramique commune à pâte sableuse oxydante 5 Stable KW296 

A 6 Amphore 5 Stable KW296 

A 6 Céramique commune à pâte sableuse oxydante 5 Stable KW296 

A 6 2 SIG 5 Stable KW296 

A 9 4 Amphore 5 Stable KW 2 

A 9 Céramique commune oxydante 5 Stable KW 2 



A 2 Amphore 5 Stable KW296 



A 26 Céramique commune à pâte sableuse oxydante 5 Stable KW 2 

A 36 Amphore 5 Stable KW 2 

A 36 502 A-BET 5 Stable KW 2 


A 36 2 Dolium 5 Stable KW 2 




A 40 2 Céramique commune à pâte sableuse oxydante 5 Stable KW 2 

A 4 2 A-TAR 5 Stable KW 2 




A 44 CAMP 5 Stable KW296 


A 45 3 Amphore 5 Stable KW296 

A 45 504 5 Céramique commune à pâte sableuse oxydante 5 Stable KW296 

A 45 Dolium 5 Stable KW296 


A 4 4 A-BET 5 Stable KW296 




A 50 SIG 6 Stable KW 2 

A 52 60 / > 0mm Céramique commune oxydante 6 Stable KW 2 




A 54 Céramique commune à pâte calcaire oxydante 6 Stable KW 2 




A 58 A-BET 6 Stable KW 2 


A 58 3 Céramique commune à pâte sableuse réductrice 6 Stable KW 2 



A 65 A-GAUL 6 Stable KW 2 

A 65 A-ITA 6 Stable KW 2 

A 65 A-TAR 6 Stable KW 2 






A 68 2 Céramique commune réductrice 6 Stable KW 2 

A 68 PAR-FIN 6 Stable KW 2 

A 68 SIG 6 Stable KW 2 


A 5 602 / 0-4mm Céramique commune oxydante 6 Stable KW 2 

A 8 A-BET 6 Stable KW296 

A 8 A-TAR 6 Stable KW296 


A 8 5 4 Céramique commune à pâte calcaire oxydante 6 Stable KW296 


A 8 Céramique commune à pâte sableuse réductrice 6 Stable KW296 

A 84 2 SIG-SG 6 Stable KW296 

A 85 Céramique commune à pâte calcaire réductrice 6 Stable KW296 

6

62 


Zone US N° Isolation NR NMI Typologie Boite Etat sanitaire Parcelle cadastrale 



A 8 4 A-BET 6 Stable KW296 





A 9 53 Amphore Stable KW 2 

A 9 A-AGDE Stable KW 2 

A 9 A-TAR Stable KW 2 

A 9 A-TAR Stable KW 2 

A 9 5 4 2 Céramique commune à pâte sableuse oxydante Stable KW 2 

A 9 Dolium Stable KW 2 

A 93 Amphore Stable KW 2 

A 93 Céramique commune à pâte calcaire oxydante Stable KW 2 

A 93 Céramique commune à pâte sableuse oxydante Stable KW 2 

A 93 Céramique commune à pâte sableuse réductrice Stable KW 2 

A 96 3 A-BET Stable KW 2 

A 96 4 Céramique commune réductrice Stable KW 2 

A 98 6 Amphore Stable KW296 

A 98 A-BET Stable KW296 

A 98 A-GAUL Stable KW296 

A 98 CAMP-C Stable KW296 

A 98 3 Céramique commune à pâte sableuse oxydante Stable KW296 

A 98 4 Céramique commune à pâte sableuse réductrice Stable KW296 


A 02 Céramique commune à pâte sableuse réductrice 8 Stable KW 2 

A 02 Dolium 8 Stable KW 2 



A 04 CAMP-A 8 Stable KW 2 



A 06 2 Céramique commune réductrice 8 Stable KW 2 

A 25 A-AGDE 8 Stable KW 2 

A 25 3 A-GAUL 8 Stable KW 2 



A 25 2 Céramique commune à pâte sableuse réductrice 8 Stable KW 2 


A 25 3 SIG-SG 8 Stable KW 2 

A 28 3 A-GAUL 8 Stable KW 2 


A 28 2 PRE-SIGGA 8 Stable KW 2 



A 30 Céramique commune réductrice 8 Stable KW 2 



A 3 CAMP-B 8 Stable KW 2 

A 3 28 2 Céramique commune oxydante 8 Stable KW 2 

A 3 SIG-SG 8 Stable KW 2 



A 36 3 A-BET 8 Stable KW 2 

A 36 SIG-IT 8 Stable KW 2 

A 3 6 COM-IT 8 Stable KW 2 









A 5 2 SIG 8 Stable KW 2 



A 68 Dolium 8 Stable KW 2 

A 0 2 2 Céramique commune oxydante 8 Stable KW 2


Zone Groupe US N° Isolation NR NMI Typologie Boîte Etat sanitaire Parcelle cadastrale 

B 1005 149 A 9/10 Stable KV53 

B 1005 2 A-AGDE Dr. 1 9/10 Stable KV53 

B 1005 2 A-ITA Dr. 1 9/10 Stable KV53 

B 1005 1 1 COM-IT 6g patina 9/10 Stable KV53 

B 1005 1 1 DER-A 36 assiette 9/10 Stable KV53 

B 1005 1 1 commune claire cruche 9/10 Stable KV53 

B 1006 202 A 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 3 A-ITA Dr. 1 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 3 A-AGDE Dr. 1 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 1 A-TAR Dr. 1 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 10 1 CAMP-A 6 assiette 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 3 1 CAMP-A coupelle 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 46 1 commune claire 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 7 1 COM-IT caccabus proche 3c 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 2 1 COM-IT 3b caccabus 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 6 2 Pâte massalliète caccabus 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 2 1 commune sombre 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 27 1 dolium 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 7 3 moderne 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 1 1 PAR FIN 11/12/13 Stable KV53 

B 1006 1 1 SIG 11/12/13 Stable KV53 

B 1007 41 1 A-AGDE Dr. 1 14 Stable KV53 

B 1701 1013 1 1 commune claire 15 Stable KV53 

B 1701 1017 2 1 A-AGDE 15 Stable KV53 






B 1029 8 1 commune claire 15 Stable KV53 

B 1029 2 2 moderne 15 Stable KV53 

B 1031 4 1 A-AGDE 15 Stable KV53 



B 1038 7 1 A-ITA 16 Stable KV53 

B 1038 3 1 A-TAR 16 Stable KV53 

B 1038 1 1 commune sombre 16 Stable KV53 

B 1038 2 1 CL-REC 16 Stable KV53 



B 1702 1043 10 1 A-TAR 17 Stable KV53 

B 1702 1043 14 1 A-ITA 17 Stable KV53 





B 1702 1047 5 1 A-ASTURA 17 Stable KV53 

B 1702 1047 1 1 A-ITA Dr. 1 17 Stable KV53 

B 1702 1047 2 1 CAMP-A 36 assiette 17 Stable KV53 

B 1702 1047 1 1 commune sombre 17 Stable KV53 

B 1702 1047 41 1 dolium 17 Stable KV53 


B 1702 1048 1 1 CAMP 17 Stable KV53 


B 1702 1049 7 1 A-AGDE Dr. 1 17 Stable KV53 



B 1702 1049 1 1 claire engobée 17 Stable KV53 



B 1702 1049 1 1 COM-IT 17 Stable KV53 



B 1702 1051 1 1 CAMP-A 18 Stable KV53 




B 1702 1053 1 1 CL-REC 18 Stable KV53 


B 1702 1054 7 1 A-TAR Dr. 1 18 Stable KV53 



B 1702 1054 5 1 DER-A 5 assiette 18 Stable KV53 

B 1702 1054 3 1 COM-IT 6e patina 18 Stable KV53 

B 1702 1054 2 1 COM-IT 7a couvercle 18 Stable KV53 

B 1702 1054 3 1 Pâte massalliète Lopas 18 Stable KV53 




63

64 



B 1702 1055 1604 / 10-4mm 5 COT-CAT 18 Stable KV53 

B 1702 1055 1602 / 4-2mm 1 CL-REC 18 Stable KV53 

B 1702 1055 1602 / 4-2mm 1 COT-CAT 18 Stable KV53 

B 1702 1055 1602 / 4-2mm 22 A 18 Stable KV53 


B 1702 1056 2 1 CAMP-A assiette 18 Stable KV53 








B 1702 1058 3 1 CAMP-A coupe 18 Stable KV53 



B 1702 1058 1 1 Pâte massalliète caccabus 18 Stable KV53 

B 1702 1058 2 1 PAR-FIN rédutrice 18 Stable KV53 




B 1702 1063 1 CAMP-A 19 Stable KV53 



B 1702 1064 2 1 commune claire urne 19 Stable KV53 




























B 1702 1079 1 1 CAMP-B 20 Stable KV53 



B 1702 1080 30 1 A-ITA Dr.1 21 Stable KV53 

B 1702 1080 2 1 CAMP assiette 21 Stable KV53 

B 1702 1080 1 1 COM-IT proche 5a poelle 21 Stable KV53 

B 1702 1080 1 1 commune claire jatte 21 Stable KV53 

B 1702 1080 1602 / > 10mm 5 commune claire 21 Stable KV53 

B 1702 1080 1602 / > 10mm 4 A 21 Stable KV53 

B 1702 1080 1602 / 10-4mm 7 A 21 Stable KV53 

B 1702 1080 1602 / 4-2mm 4 commune claire 21 Stable KV53 

B 1702 1080 1602 / 4-2mm 24 A 21 Stable KV53 




B 1702 1082 1 1 DER-A coupe 23 Stable KV53 

B 1702 1082 3 1 Commune claire cruche 23 Stable KV53 


B 1702 1082 2 1 COT-CAT 23 Stable KV53 








B 1702 1087 3 1 A-TAR 22 Stable KV53



B 1702 1087 2 1 CAMP-B 1 coupelle 22 Stable KV53 




B 1702 1088 1 1 COM-IT 6g patina 22 Stable KV53 




B 1702 1089 1 1 CAMP 24 Stable KV53 












B 1702 1094 165 A 26 Stable KV53 

B 1702 1094 2 A-ITA Dr. 1 26 Stable KV53 

B 1702 1094 2 A-AGDE Dr. 1 26 Stable KV53 








B 1702 1095 2 1 COT-CAT 25 Stable KV53 












B 1702 1098 1 1 CNT-LOR A6 lopas 25 Stable KV53 

B 1702 1100 1 1 A 27 Stable KV53 

B 1702 1102 12 1 A-AGDE Dr.1 27 Stable KV53 









B 1702 1104 1 1 commune sombre gobelet 27 Stable KV53 










B 1702 1110 7 2 CAMP-A plat 28 Stable KV53 


B 1702 1113 36 A 28 Stable KV53 



B 1702 1113 1 A-BET Dr. 12 28 Stable KV53 











65

66 



B 1702 1116 2 1 CNT 28 Stable KV53 





B 1702 1119 4 1 A-TAR Dr. 1 29 Stable KV53 












B 1702 1127 35 A 29 Stable KV53 










B 1702 1129 1 1 surcuit 29 Stable KV53 


B 1702 1132 15 A 30 Stable KV53 




B 1702 1132 6 1 DER-A 5 assiette 30 Stable KV53 







B 1702 1135 1 1 

commune claire proche 3c 

caccabus 

30 Stable KV53 



B 1702 1136 228 A 31/32 Stable KV53 

B 1702 1136 4 A-AGDE Dr. 1 31/32 Stable KV53 

B 1702 1136 1 A-ITA Dr. 1 31/32 Stable KV53 

B 1702 1136 1 A-GR-ITA Lwe 31/32 Stable KV53 

B 1702 1136 1 A-IBE 31/32 Stable KV53 

B 1702 1136 11 1 CAMP-A coupe 31/32 Stable KV53 

B 1702 1136 12 1 CL-REC 31/32 Stable KV53 

B 1702 1136 4 1 COM-IT 7a couvercle 31/32 Stable KV53 

B 1702 1136 1 1 dolium 31/32 Stable KV53 

B 1702 1136 16 moderne 31/32 Stable KV53 



B 1702 1137 5 1 CAMP-A coupelle 30 Stable KV53 





B 1702 1140 2 1 surcuit 30 Stable KV53 










B 1702 1150 13 1 A- GR-ITA Lwe 33 Stable KV53 







B 1162 9 1 A-AGDE 33 Stable KV53











B 1178 2 1 Pâte massalliète caccabus 33 Stable KV53 




C 803 24 1 commune claire 34 Stable KW17 

C 803 4 1 COM-IT 34 Stable KW17 

C 803 6 1 commune sombre 34 Stable KW17 

C 803 38 1 dolium 34 Stable KW17 

C 803 3 1 SIG-SG 34 Stable KW17 


C 808 1 1 dolium 34 Stable KW17 

C 837 4 1 A-AGDE 34 Stable KW17 

C 844 5 1 A 34 Stable KW17 


C 844 3 1 COT-CAT 34 Stable KW17 

Inventaire de la terre cuite architecturale (T.C.A.) 

Lieu provisoire de conservation : Dépôt OA Mauguio, 34130 

Zone Groupe US NR NMI Typologie N° boîte Etat sanitaire Parcelle 

A 702 36 2 1 Tegula AGDE 1 Stable KW12 

A 45 1 1 TCA indéterminé AGDE 1 Stable KW296 

A 704 50 1 1 TCA indéterminé AGDE 1 Stable KW12 

A 703 54 12 2 TCA AGDE 1 Stable KW12 

A 703 54 2 TCA indéterminé AGDE 1 Stable KW12 

A 703 54 1 Imbrex AGDE 1 Stable KW12 




A 702 68 1 1 Brique AGDE 1 Stable KW12 

A 702 69 5 TCA AGDE 1 Stable KW12 

A 702 69 1 Brique AGDE 1 Stable KW12 

A 702 69 1 Tegula AGDE 1 Stable KW12 

A 703 91 2 TCA AGDE 1 Stable KW12 

A 703 91 1 Tegula AGDE 1 Stable KW12 


A 707 93 3 1 Imbrex AGDE 1 Stable KW12 




A 119 5 TCA AGDE 2 Stable KW12 

A 119 1 Imbrex AGDE 2 Stable KW12 

A 119 1 Tegula AGDE 2 Stable KW12 

A 119 1 Brique AGDE 2 Stable KW12 

A 706 128 1 1 Brique AGDE 2 Stable KW12 



A 135 6 TCA AGDE 2 Stable KW12 

A 135 2 Tegula AGDE 2 Stable KW12 

A 135 1 Imbrex AGDE 2 Stable KW12 






B 1005 1 1 Tegula AGDE 3 Stable KV53 

B 1006 4 1 Tegula AGDE 3 Stable KV53 

B 1029 1 1 Imbrex AGDE 3 Stable KV53 

B 1702 1138 3 2 Tegula AGDE 3 Stable KV53 

C 803 24 TCA AGDE 4 Stable KW17 

C 803 3 Tegula AGDE 4 Stable KW17 

C 803 1 Imbrex AGDE 4 Stable KW17 

C 803 1 Brique AGDE 4 Stable KW17 




C 837 7 2 Tegula AGDE 4 Stable KW17 




6

Zone 

Inventaire des objets métalliques 

68 


Poids en grammes, dimensions en millimètres. Lieu provisoire de conservation : Dépôt OA Mauguio, 

34130 

N° objet 

isolé 

N° d’US prélèvement materiaux nature 

commentaires et 

description 

état sanitaire N° boîte poids long. larg. épais. Parcelle 

A 508 82 Bronze 

monnaie, petite 

(potin?) 

Très mal conservé 

Tige section 

Stable AGDE 35 1 13 2 KW296 

A 509 83 Fer clou? 

carrée, pas de tête 

ou pointe. 1 gros 

et 2 petits frag. 

2 frag. clou entier, 

Non stabilisé AGDE 35 3 31 KW296 


piéce étain 

tête arrondie et 

section carrée 

Non stabilisé AGDE 35 5 38 7 KW296 

A 513 1 Etain (République 

Française) 

1 franc, 194* Stable AGDE 35 1 KW12 


tête et pointe 

Non stabilisé AGDE 35 KW12 

A 96 Fer clou abimées. Section 

carrée 

Frag de la tête 

cassé mais 

conservé. La 


A 157 Fer clou 

pointe présente 

une cassure 

fraîche. Tête 

ronde, section 

carrée 


B 1045 Fer scorie 1 frag. Non stabilisé AGDE 35 18 KV53 

B 1060 1602 Fer scorie 6 frag. 

Très abimé, un 

Non stabilisé AGDE 35 114 KV53 

B 1066 Fer plaque 

fragment de tête 

de clou ou de 

plaque de fer 

Non stabilisé AGDE 35 10 9 KV53 

B 1080 1602 Fer scorie 1 frag. Non stabilisé AGDE 35 1 KV53 

B 1080 Fer scorie 4frag. Non stabilisé AGDE 35 74 KV53 

B 1080 1602 Fer scorie 2 frag. 

point d’une tige ou 


B 1502 1080 Fer tige, gros clou? 

gros clous, section 

carrée, 1 gros + 3 

petits frag. 

Non stabilisé AGDE 35 18 59 13 KV53 

B 1506 1127 Fer plaque? 

3 frag.non 

identifiés 

Gros cloulagê, tete 


B 1507 1178 Fer clou carrée?, section 

carrée?, très oydée 

Non stabilisé AGDE 35 52 10 KV53 

Inventaire des objets en verre 


34130 

Zone N° Isolation US Prélèvement Nature 

A 503 68 vase 

A 515 91 bouteille? 

A 52 601 

A 129 603 ? 

A 168 605 ? 

B 1064 bouteille? 

B 1066 vase? 

Commentaires et 

description 

fond transparent, très 

légèrement verdâtre 

1 frag. vert, montrant 

un arrondi prononcé 

18 frag., 8 verdâtre, 

1 bleuté, 1 orange, 1 

opaque blanchâtre, 5 

transparent incolore, 1 

jaunâtre, très petit 

2 frag. opaques. 

Cristallisation? 

2 frag. verdâtre, très 

petits 

1 frag. vert bouteille, 

arrondi très prononcé, 

col de bouteille? 

2 frag. bleuté, 

beaucoup petite bulles 

Etat 

sanitaire 

N° boîte Poids Long. Larg. Epais. Parcelle 

Stable AGDE 36 28 2 KW12 

Stable AGDE 36 114 5 KW12 

Stable AGDE 36 

1 au 

total 

KW12 

Stable AGDE 36 114 KW12 

Stable AGDE 36 1 KW12 

Stable AGDE 36 1 4 KV53 

Stable AGDE 36 2 2 et 1 KV53 

C 803 vase? 1 frag. vert Stable AGDE 36 1 13 12 KW17


Inventaire des objets lithiques 


34130 

Zone N° Isolation US Prélèvement Matériaux Nature N° boîte Parcelle 

A 507 69 Pierre fragment de meule AGDE 37 KW12 

A 518 130 Pierre pierre exogène taillée AGDE 37 KW12 

B 1503 1080 Silex nucléus ? AGDE 37 KV53 

INVENTAIRE DES pRElEVEMENTS 

(RVC : Restes Végétaux Carbonisés ; MR : Macro-Restes) 

Prélèvement US Flotation Tamisage Nature échantillon Auteur Objectif 

601 52 ~15 L Sédiment ET RVC 

602 75 ~15 L Sédiment PA RVC 

603 129 ~15 L Sédiment ET RVC 

604 100 ~15 L Sédiment MT RVC 

605 168 ~15 L Sédiment GC RVC 

1601 1060 ~15 L Sédiment KK MR 

1602 1080 ~15 L Sédiment CB MR 

1604 1055 ~10 L Sédiment CB Identification du matériau 

69

INVENTAIRE DES DOCUMENTS gRApHIQUES 

0 


Inventaire des plans (support : film polyester) 

Relevé US Auteurs Echelle Format de papier 

P1 5,6,7,701 LRG 1/20 A4 

P2 10,11,12,13,14,15,18,20,701 MT 1/20 A4 

P3 16,17,19,701 PA 1/20 A4 

P4 21,22,701 ET 1/20 A4 

P5 23,24,701 RM 1/20 A4 

P6 25,26,27,703 MT 1/20 A4 

P7 28,29,30,702 CB 1/20 A4 

P8 33,34,35,702 PA 1/20 A4 

P9 31,32,44,45,46,47,701 AS 1/20 A4 

P10 37,38,1702 LRG 1/20 A4 

P11 39,40,703 ET 1/20 A4 

P12 42,43,703 RM 1/20 A4 

P13 48,49 ET 1/20 A4 

P15 50,51,704 LRG 1/20 A4 

P16 52,53,702 ET 1/20 A4 

P17 54,55,56,703 GC 1/20 A4 

P18 57,58,59,703 AS 1/20 A4 

P19 60,61,62,63,64,704 LRG 1/20 A4 

P20 66,67,68,69,76,77,78,79,702,708 MT 1/20 A4 

P21 70,71,72,73,74,75,702,708 PA 1/20 A4 

P22 80,81,701 ET 1/20 A4 

P23 88,89,701 KK 1/20 A4 

P24 90,91,92,703 AS 1/20 A4 

P25 93,94 RM 1/20 A4 

P27 95,96,97,98,701 CB 1/20 A4 

P28 99,100,101,130,131,132,706 MT 1/20 A4 

P29 102,103 RM 1/20 A4 

P30 104,121,124,703,705,706 CB 1/10 A1 

P31 105,106 KK 1/20 A4 

P32 107,108,704 LRG 1/20 A4 

P33 109,110 RL 1/20 A4 

P34 112,113,114,115,116,117 RM 1/20 A4 

P35 119 LRG 1/20 A4 

P36 122,123 RL 1/20 A4 

P37 111,125,126,127,128,129,706 ET 1/20 A4 

P38 133,134,135,136,137,138,139,140,141,142,143,702 AS 1/20 A4 

P39 144,145,146,147 RM 1/20 A4 

P40 148,149,150,151,152,153,154,702 CB 1/20 A4 

P41 155,156,157,158,159,160,161,162,163,170,171,172,702 KK 1/20 A1 

P42 164,168,169,702 GC 1/20 A4 

P801 

800,801,802,804,805,806,808,809,810,811,812,813,814,815,816,817,818,819,820,821,823,824,826,827,828, 

829,830,831,832,833,834,835,836,837,838,839,840,841,842,843,844,845,846 

RM 1/20 A4 

P802 800 CB 1/100 A4 

P1001 1008,1701 MT 1/20 A4 

P1002 101,1011,1701 MT 1/20 A4 

P1003 1012 MT 1/20 A4 

P1004 1014,1015,1701 MT 1/20 A4 

P1005 1016,1017,1701 MT 1/20 A4 

P1006 1018,1019,1701 MT 1/20 A4 

P1007 1020,1021,1701 MT 1/20 A4 

P1008 1022,1023,1701 MT 1/20 A4 

P1009 1024,1025,1701 MT 1/20 A4 

P1010 1026,1027,1701 MT 1/20 A4 

P1011 1028,1029 ET 1/20 A4 

P1012 1030,1031 RL 1/20 A4 

P1013 1032,1033,1035,1036,1037,1038,1055,1163,1164,1165,1166,1168,1181,1702,1703 MT 1/20 A1 

P1014 1055,1062,1703 MT 1/20 A4 

P1015 1175,1176 LRG 1/20 A4 

P1016 1177,1178 VD 1/20 A4 

P1017 1179,1180 GC 1/20 A4


Inventaire des coupes (support : film polyester) 

Relevé US Auteurs Echelle Format de papier 

C1 5,6,7,8,701 LRG 1/20 A4 

C2 10,11,12,13,14,15,18,20,701 MT 1/20 A4 

C3 16,17,19,701 PA 1/20 A4 

C4 21,22,701 ET 1/20 A4 

C5 23,24,701 RM 1/20 A4 

C6 25,26,27,703 MT 1/20 A4 

C7 28,29,30,702 CB 1/20 A4 

C8 33,34,35,702 PA 1/20 A4 

C9 32,44,45,46,47,701 AS 1/20 A4 

C10 37,38,102 LRG 1/20 A4 

C11 39,40,703 ET 1/20 A4 

C12 42,43,703 RM 1/20 A4 

C13 28,29,30,702 CB 1/20 A4 

C14 48,49 ET 1/20 A4 

C15 31 AS 1/20 A4 

C16 50,51,704 LRG 1/20 A4 

C17 52,53,702 ET 1/20 A4 

C18 54,55,56,703 GC 1/20 A4 

C19 57,58,59,703 AS 1/20 A4 

C20 60,61,62,63,64,704 LRG 1/20 A4 

C21 66,67,68,69,76,702 MT 1/20 A4 

C22 70,71,72,73,74,75,702,708 PA 1/20 A4 

C23 66,67,68,69,76,77,78,79,702,708 MT 1/20 A4 

C24 80,81,701 ET 1/20 A4 

C25 88,89,701 KK 1/20 A4 

C26 90,91,92,703 AS 1/20 A4 

C27 93,94 RM 1/20 A4 

C28 95,96,97,98,701 CB 1/20 A4 

C29 99,100,101,130,131,132,706 MT 1/20 A4 

C30 102,103,125,703 RM 1/20 A4 

C31 105,106 KK 1/20 A4 

C32 107,108,704 LRG 1/20 A4 

C33 109,110 RL 1/20 A4 

C34 112,113,114,115,116,117 RM 1/20 A4 

C36 119 LRG 1/20 A4 

C37 104,121,124,170,171,172,702,706 GC 1/20 A4 

C38 122,123 RL 1/20 A4 

C39 111,126,127,128,129,706 ET 1/20 A4 

C40 133,134,135,136,137,138,139,140,141,142,143,702 AS 1/20 A4 

C41 144,145,146,147 RM 1/20 A4 

C42 148,149,150,151,152,153,154,702 CB 1/20 A4 

C43 155,156,157,158,159,160,161,162,163,702 KK 1/20 A4 

C44 164,165,166,167,168,169,702 GC 1/20 A4 

C45 1,2,3,4,9 CB 1/20 A4 

C801 

800,801,802,803,804,805,806,807,808,809,810,811,812,813,814,815,816,817,818,819,820,821,823,824,826,827,828 

,829,830,831,832,833,834,835,836,837,838,839,840,841,842,843,844,845,846 

RM 1/10 A1 

C1001 1008,1009,1701 MT 1/10 A4 

C1002 1010,1011,1701 MT 1/10 A4 

C1003 1012,1013,1701 MT 1/10 A4 

C1004 1014,1015,1701 MT 1/10 A4 

C1005 1016,1017,1701 MT 1/10 A4 

C1006 1002,1018,1019,1701 MT 1/10 A4 

C1007 1002,1020,1021,1701 MT 1/10 A4 

C1008 1022,1023,1701 MT 1/10 A4 

C1009 1024,1025,1701 MT 1/10 A4 

C1010 1026,1027,1701 MT 1/10 A4 

C1011 1028,1029 ET 1/20 A4 

C1012 1030,1031 RL 1/20 A4 

C1013 1032,1033,1034,1035,1111,1112 ET 1/20 A4 

C1014 1061,1163,1164,1165,1166,1168 AS 1/20 A1 

C1015 1171,1175,1176 LRG 1/20 A4 

C1016 1177,1178 VD 1/20 A4 

C1017 1179,1180 GC 1/20 A4

INVENTAIRE DES DOCUMENTS pHOTOgRApHIQUES 

Inventaire des diapositives couleurs 

2 


(premier nombre : numéro du film - deuxième nombre : numéro de la photo) 

Photo Zone US Type de photo Auteurs 

C01-01 A Identification CB 

C01-02 A 6,8 Fait LRG 



C01-05 A 6,9 Fait PA 

C01-06 A 6,9 Fait PA 

C01-07 A 6,9 Fait PA 

C01-08 A 10,13 Fait MT 

C01-09 A 10,13 Fait MT 

C01-10 A 10,13 Fait MT 

C01-11 A 23,24 Fait MR 

C01-12 A 23,24 Fait MR 

C01-13 A 23,24 Fait MR 

C01-14 A 21 Fait ET 



C01-17 A 25 Fait MT 



C01-20 A 28 Fait CB 



C01-23 A 32 Fait AS 



C01-26 A 31 Fait SA 



C01-29 A 33 Fait PA 



C01-32 A 38 Fait LRG 




C02-01 A Identification 


C02-03 A 43 Fait RM 

















C02-20 A 56 Fait GC 






C02-26 A 61,64 Fait LRG 

C02-27 A 61,64 Fait LRG 

C02-28 A 61,64 Fait LRG 




C02-32 A 70,72 Fait PA 

C02-33 A 70,72 Fait PA 

C02-34 A 70,72 Fait PA 

C02-35 A 66,77 Fait PA 


C03-01 A Identification MT 

C03-02 A 66,77 Fait MT 

C03-03 A 66,77 Fait MT 

C03-04 A 66,77 Fait MT 



C03-07 A 88 Fait KK 

C03-08 A 88 Fait KK 













C03-21 A 102 Fait RM 

C03-22 A 102 Fait RM 

C03-23 A 102 Fait RM 

C03-24 A 705,104 Fait GC 

C03-25 A 705,104 Fait GC 

C03-26 A 705,104 Fait GC 

C03-27 A 705,104 Fait GC 

C03-28 A 705,104 Fait GC 

C03-29 A Travail GC 





C04-01 A Identification GC 

C04-02 A 105 Fait KK 

C04-03 A 105 Fait KK 







C04-10 A 109 Fait RL 

C04-11 A 109 Fait RL 

C04-12 A 111 Fait ET 

C04-13 A 111 Fait ET 

C04-14 A 112,114 Fait RM 

C04-15 A 112 Fait RM 

C04-16 A 112 Fait RM 

C04-17 A 112 Fait RM 

C04-18 A 114 Fait RM 

C04-19 A 114 Fait RM 

C04-20 A 114 Fait RM 




C04-24 A 1029 Fait ET 

C04-25 A 1029 Fait ET 

C04-26 A 1029 Fait ET 

C04-27 A 104 Fait GC 

C04-28 A 104 Fait GC 

C04-29 A 104 Fait GC 




C05-01 A Identification GC 




C05-05 A 126 Fait ET 

C05-06 A 126 Fait ET



C05-07 A 126 Fait ET 

C05-08 A 133,134 Fait AS 

C05-09 A 133,134 Fait AS 

C05-10 A 133,134 Fait AS 

C05-11 B 1008 Fait MT 

C05-12 B 1008 Fait MT 

C05-13 B 1008 Fait MT 

C05-14 B 1010 Fait MT 

C05-15 B 1010 Fait MT 

C05-16 B 1010 Fait MT 

C05-17 B 1014 Fait MT 

C05-18 B 1014 Fait MT 

C05-19 B 1014 Fait MT 

C05-20 B 1016 Fait MT 

C05-21 B 1016 Fait MT 

C05-22 B 1016 Fait MT 

C05-23 B 1022 Fait MT 

C05-24 B 1022 Fait MT 

C05-25 B 1022 Fait MT 

C05-26 B 1012 Fait MT 

C05-27 B 1012 Fait MT 

C05-28 B 1012 Fait MT 

C05-29 B 1024 Fait MT 

C05-30 B 1024 Fait MT 

C05-31 B 1024 Fait MT 

C05-32 B 1026 Fait MT 

C05-33 B 1026 Fait MT 

C05-34 B 1026 Fait MT 

C05-35 B 1018 Fait MT 

C05-36 B 1018 Fait MT 

C05-37 B 1018 Fait MT 

C06-01 Identification MT 

C06-02 B 1020 Fait MT 

C06-03 B 1020 Fait MT 

C06-04 B 1020 Fait MT 

C06-05 A 144,146 Fait RM 

C06-06 A 144,146 Fait RM 

C06-07 A 122 Fait RL 

C06-08 A 122 Fait RL 

C06-09 A 150,154 Fait CB 

C06-10 A 150,154 Fait CB 

C06-11 A 150,154 Fait CB 

C06-12 A 150,154 Fait CB 

C06-13 A 150,154 Fait CB 

C06-14 B 1030 Fait RL 

C06-15 B 1030 Fait RL 

C06-16 A 155 Fait KK 

C06-17 A 155 Fait KK 

C06-18 A 158 Fait KK 

C06-19 A 158 Fait KK 

C06-20 A 169 Fait GC 

C06-21 A 169 Fait GC 

C06-22 A 169 Fait GC 

C06-23 A 130 Fait MT 

C06-24 A 130 Fait MT 

C06-25 A 130 Fait MT 

C06-26 B 1037 Fait AS 

C06-27 B 1037 Fait AS 

C06-28 B 1037 Fait AS 

C07-01 Identification 

C07-02 C C. 801 Fait CB 

C07-03 C C. 801 Fait CB 

C07-04 C C. 801 Fait CB 

C07-05 C C. 801 Fait CB 

C07-06 C C. 801 Fait CB 

C07-07 C C. 801 Fait CB 

C07-08 C C. 801 Fait CB 

C07-09 C C. 801 Fait CB 

C07-10 C C. 801 Fait CB 

C07-11 B 1703, 1055 Fait MT 

C07-12 B 1703, 1055 Fait MT 

C07-13 B 1703, 1055 Fait MT 

C07-14 B 1702 Fait AS 

C07-15 B 1702 Fait AS 

C07-16 B 1702 Fait AS 

C07-17 B 1702 Fait AS 

C07-18 B 1702 Fait AS 


C07-19 B 1702 Fait AS 

C07-20 B Vue générale AS 



C07-23 B Travail CB 

C07-24 B Travail CB 

C07-25 B 1175 Fait CB 

C07-26 B 1175 Fait CB 

C07-27 B 1175 Fait CB 

C07-28 B 1175 Fait MT 

C07-29 B 1175 Fait MT 

C07-30 B 1175 Fait MT 

C07-31 B 1177 Fait VD 

C07-32 B 1177 Fait VD 

C07-33 B 1702 Vue générale AS 



C07-36 Travail 



3

Inventaire des photographies noir et blanc 

4 


(premier nombre : numéro du film - deuxième nombre : numéro de la photo) 


NB01-01 0 

NB01-02 A 6,8 Fait LRG 






NB01-08 A 10,13 Fait MT 

NB01-09 A 10,13 Fait MT 

NB01-10 A 10,13 Fait MT 

NB01-11 A 23,24 Fait MR 

NB01-12 A 23,24 Fait MR 

NB01-13 A 23,24 Fait MR 

NB01-14 A 21 Fait ET 



NB01-17 A 25 Fait MT 



NB01-20 A 28 Fait CB 



NB01-23 A 32 Fait AS 






NB01-29 A 33 Fait PA 



NB01-32 A 38 Fait LRG 





NB02-05 A 43 Fait RM 
















NB02-23 A 56 Fait GC 











NB02-35 A 70,72 Fait PA 

NB03-02 A 66,77 Fait MT 


NB03-03 A 66,77 Fait MT 

NB03-04 A 66,77 Fait MT 



NB03-08 A 88 Fait KK 

















NB03-26 A 104,705 Fait GC 

NB03-27 A 104,705 Fait GC 

NB03-28 A 104,705 Fait GC 

NB03-29 A 104,705 Fait GC 

NB03-30 A 104,705 Fait GC 

NB03-32 A Travail GC 











NB04-11 A 109 Fait RL 





NB04-16 A 112,114 Fait RM 










NB04-29 A 1011,1029 Fait ET 

NB04-30 A 1011,1029 Fait ET 

NB04-31 A 1011,1029 Fait ET 












NB05-08 A 133,134 Fait AS 

NB05-10 A 133,134 Fait AS 

NB05-11 A 133,134 Fait AS 

NB05-12 A 1008 Fait MT 

NB05-13 A 1008 Fait MT 

NB05-14 A 1008 Fait MT 

NB05-15 A 1010 Fait MT 

NB05-16 A 1010 Fait MT 

NB05-17 A 1010 Fait MT 

NB05-18 A 1014 Fait MT 

NB05-19 A 1014 Fait MT 

NB05-20 A 1014 Fait MT 

NB05-21 A 1016 Fait MT 

NB05-22 A 1016 Fait MT 

NB05-23 A 1016 Fait MT 

NB05-24 A 1022 Fait MT 

NB05-25 A 1022 Fait MT 

NB05-26 A 1022 Fait MT 

NB05-27 A 1012 Fait MT 

NB05-28 A 1012 Fait MT 

NB05-29 A 1012 Fait MT 

NB05-30 A 1024 Fait MT



NB05-31 A 1024 Fait MT 

NB05-32 A 1024 Fait MT 

NB05-33 A 1026 Fait MT 

NB05-34 A 1026 Fait MT 

NB05-35 A 1026 Fait MT 

NB05-36 A 1018 Fait MT 

NB05-37 A 1018 Fait MT 

NB05-38 A 1018 Fait MT 

NB06-02 A 1020 Fait MT 

NB06-03 A 1020 Fait MT 

NB06-04 A 1020 Fait MT 

NB06-05 A 144,146 Fait RM 

NB06-06 A 144,146 Fait RM 



NB06-10 A 150,154 Fait CB 

NB06-11 A 150,154 Fait CB 

NB06-12 A 150,154 Fait CB 

NB06-13 A 150,154 Fait CB 

NB06-14 A 150,154 Fait CB 

NB06-15 A 150,154 Fait CB 

NB06-16 A 1030 Fait RL 

NB06-17 A 1030 Fait RL 













NB06-33 A 1037 Fait AS 

NB06-34 A 1037 Fait AS 

NB06-35 A 1037 Fait AS 

NB07-01 A 0 Travail CB 

NB07-02 C Fait CB 









NB07-11 B 1703,1055 Fait MT 

NB07-12 B 1703,1055 Fait MT 

NB07-13 B 1703,1055 Fait MT 

NB07-14 B 1702 Fait AS 

NB07-15 B 1702 Fait AS 

NB07-16 B 1702 Fait AS 

NB07-17 B 1702 Fait AS 

NB07-18 B 1702 Fait AS 

NB07-19 B 1702 Fait AS 

NB07-20 B Vue générale AS 



NB07-23 B Vue générale CB 

NB07-24 B Vue générale CB 

NB07-25 B 1175,1112 Fait CB 

NB07-26 B 1175,1112 Fait CB 

NB07-27 B 1175,1112 Fait CB 

NB07-28 B 1175,1112 Fait MT 

NB07-29 B 1175,1112 Fait MT 

NB07-30 B 1175,1112 Fait MT 

NB07-31 B 1177 Fait VOD 

NB07-32 B 1177 Fait VOD 

NB07-33 

NB07-34 

NB07-35 

NB07-36 

5

Inventaire des photographies numériques 

(AA : photos réalisées avec une ardoise) 

6 


N°photo Orientation de vue Date Auteur Description Echelle 

S 22/05/0 CB vue d’ensemble zone A 

3 S 22/05/0 CB vue d’ensemble zone A 

NO 23/05/0 AS [3 ] détail des ossements (bovin?) (AA) 

8 NO 23/05/0 AS [3 ] détail des ossements (bovin?) 

9 NO 23/05/0 AS [3 ] détail des ossements (bovin?) 

0 SE 24/05/0 RM Coupe 2 [43] 

3 NE 24/05/0 RM vue générale [43] 

8 NE 29/05/0 CB zone A vue générale 

23 SE 0 /06/0 AS Fossé [90] coupe 26 mx0,5m (AA) 

24 SE 0 /06/0 AS Fossé [90] coupe 26 mx0,5m 

25 NO 0 /06/0 AS Fossé [90] coupe 26 mx m (AA) 

26 NO 0 /06/0 AS Fossé [90] coupe 26 mx m 

28 N/NO 05/06/0 AS vue générale CB 

29 NO 05/06/0 AS vue générale RM et MT 

32 S/SE 05/06/0 AS vue générale 

35 O/SO 06/06/0 AS Groupe 05 couche ( 04) 

36 O/SO 06/06/0 GC Groupe 05 couche ( 04) 

3 O/NO 06/06/0 GC Groupe 05 couche ( 04) 

38 O/NO 06/06/0 GC Groupe 05 couche ( 04) 

39 O/NO 06/06/0 GC vue générale de ( 04) 



45 O/NO 08/06/0 ET mob. isolé 5 6 couche ( ) (AA) 

46 O/NO 08/06/0 ET mob. isolé 5 6 couche ( ) 

4 O 2/06/0 GC Coupe 3 couche ( 04) (AA) 

48 O 2/06/0 GC Coupe 3 couche ( 04) 

5 N 2/06/0 CB grand fossé ET 

53 N 2/06/0 CB grand fossé MT 

56 NO 2/06/0 AS [ 33] et [ 34] (AA) 2mx0,5m 

5 NO 2/06/0 AS [ 33] et [ 34] 2mx0,5m 

58 SE 2/06/0 AS [ 33] et [ 34] (AA) 2mx0,5m 

59 SE 2/06/0 AS [ 33] et [ 34] (AA) 2mx0,5m 

60 NE 2/06/0 MT Fossé [99] coupe 29 (AA) 

6 NE 2/06/0 MT Fossé [99] coupe 29 

62 O 3/06/0 MT Fosse [ 008] coupe 00 (AA) 

63 O 3/06/0 MT Fosse [ 008] coupe 00 

64 O 3/06/0 MT Fosse [ 0 0] coupe 002 (AA) 

65 O 3/06/0 MT Fosse [ 0 0] coupe 002 





0 O 3/06/0 MT Fosse [ 022] coupe 008 (AA) 

O 3/06/0 MT Fosse [ 022] coupe 008 

2 O 3/06/0 VD photo d’ensemble groupe 0 zone B 

3 O 3/06/0 VD photo d’ensemble groupe 0 zone B 

4 E 3/06/0 VD photo d’ensemble groupe 0 zone B 

5 E 3/06/0 VD photo d’ensemble groupe 0 zone B 

6 E 6/06/0 VD photo de travail 

O 6/06/0 VD photo de travail 

8 E 6/06/0 GC Fossé [ 69] (AA) 

9 E 6/06/0 GC Fossé [ 69] 

80 E 6/06/0 GC Fossé [ 69] 

8 O 6/06/0 VD vue générale zone A 


83 N 6/06/0 VD vue générale zone A 


85 N 9/06/0 MT zone A US ( 30) mob.isolé n°5 8 (AA) 

86 N 9/06/0 MT zone A US ( 30) mob.isolé n°5 8 

8 N 9/06/0 MT zone A US ( 30) mob.isolé n°5 8 

88 SO 9/06/0 ET Couche ( 032) (AA) 

89 SO 9/06/0 ET Couche ( 032) 

9 9/06/0 VD photo de travail 

93 NO 20/06/0 AS vue générale de l’habitat (B) plan 30 gr. 02 2x2m (AA) 

94 NO 20/06/0 AS vue générale de l’habitat (B) plan 30 gr. 02 2x2m 

95 E/NE 2 /06/0 RM Coupe 80 voie romaine partie SO (AA) 

96 E/NE 2 /06/0 RM Coupe 80 voie romaine partie SO 

9 E/NE 2 /06/0 RM Coupe 80 voie romaine partie centrale (AA) 

98 E/NE 2 /06/0 RM Coupe 80 voie romaine partie centrale 

99 E/NE 2 /06/0 RM Coupe 80 voie romaine partie NE (AA) 

00 E/NE 2 /06/0 RM Coupe 80 voie romaine partie NE 

0 NO 22/06/0 MT US ( 055) mob. Isolé 50 (AA) 

02 NO 22/06/0 MT US ( 055) mob. Isolé 50 

03 NE 22/06/0 AS Coupe 0 4 gpe 02 2m (AA) 

04 NE 22/06/0 AS Coupe 0 4 gpe 02 2m (AA)


N°photo Orientation de vue Date Auteur Description Echelle 

05 NE 22/06/0 AS Coupe 0 4 gpe 02 2m 

06 22/06/0 AS photo de travail zone B 




22/06/0 AS photo de travail zone C 

2 22/06/0 AS photo de travail zone C 



6 E/SE 25/06/0 KK mob.isolé n° 504 (adobe?ciment?) (AA) 

E/SE 25/06/0 KK mob.isolé n° 504 (adobe?ciment?) 

8 E/SE 25/06/0 KK mob. Isolé n° 505 (adobe? Ciment?) (AA) 

9 E/SE 25/06/0 KK mob. Isolé n° 505 (adobe? Ciment?) 

22 2 /06/0 CB photo de travail zone B 




33 29/06/0 CB Couche ( 8 ) adobe (AA) 

34 29/06/0 CB Couche ( 8 ) adobe 

36 29/06/0 CB vue d’ensemble zone B 

3 O 29/06/0 DT Fosse [ 9] coupe (AA) 

38 O 29/06/0 DT Fosse [ 9] coupe 

40 N 29/06/0 DT vue générale de travail 

42 29/06/0 DT vue générale de travail 

44 29/06/0 DT vue générale de travail 

Photos d’objets 

50 _ face inférieure 28/08/08 CB Fragment de meule X 5 cm 

50 _2 face supérieure et côté 28/08/08 CB Fragment de meule X 5 cm 

50 _3 côté 28/08/08 CB Fragment de meule X 5 cm 

50 _4 côté 28/08/08 CB Fragment de meule X 5 cm 

50 _5 face supérieure 28/08/08 CB Fragment de meule X 5 cm 

50 _6 face supérieure 28/08/08 CB Fragment de meule X 5 cm 

50 _ de l’intérieur 28/08/08 CB Fragment de meule X 5 cm 

503_ du dessus 28/08/08 RK Fond vase en verre X 5 cm 

503_2 côté 28/08/08 RK Fond vase en verre X 5 cm 





503_ côté 28/08/08 RK Fond vase en verre X 5 cm 

508_ avers 0 /08/08 LD Nummus 

508_2 revers 0 /08/08 LD Nummus 

5 3_ avers 0 /08/08 LD Franc Morlon 

5 3_2 revers 0 /08/08 LD Franc Morlon

INVENTAIRE DU CONTENU DU CD 

Tous les fichiers joints sont dans un 

format conforme au Référentiel Général 

d’Interopérabilité des Systèmes d’Information 

Publics. 

Bases de données : 

AGDEEX_photos.xml 

AGDEEX_relations.xml 

AGDEEX_releves.xml 

AGDEEX_US.xml 

Inventaire : 

1_Inventaire_US 

Inventaire_US_AGDEEX.pdf 

2_Inventaire_Mobilier 

Inventaire_Céramique_Zone_ A.ods 

Inventaire_Céramique_Zone_ B_C.ods 

Inventaire_TCA.ods 

Faune_Comptages.ods 

Inventaire_Metal_Lithique_Verre.ods 

3_Inventaire_prelevement 

Environnement.ods 

4_Inventaire_doc_graphique 

coupeAGDEEX.ods 

planAGDEEX.ods 

5_Inventaire_photo 

diaAGDEEX.ods 

nbAGDEEX.ods 

6_Inventaire_doc_numériques 

AGDE0 _PhotosNumériques_index.ods 

AGDE0 _PhotosNumériques_Mobilier_index. 

ods 

CAD.odt 

7_Inventaire_doc_ecrite 

AGDE0 _Archive_Inventaire.odt 

8 


Photographie numérique : 

AGDE07_Photo_Mobilier 

503_Verre 

507_Meule 

508_nummus 

513_franc_Morlon 

AGDE07_Photo_Site 

Dossier contenant l’emsenble des photos listées 

dans le fichier AGDE07_PhotosNumériques_ 

index.ods 

Planche_coupe : 

PLANCHE I.ai 

PLANCHE II.ai 

PLANCHE III.ai 

PLANCHE IV.ai 

PLANCHE V.ai 

PLANCHE VI.ai 

PLANCHE VII.ai 

PLANCHE VIII.ai 

PLANCHE IX.ai 

PLANCHE X.ai 

PLANCHE XI.ai 

PLANCHE XII.ai 

PLANCHE XIII.ai 

PLANCHE XIV.ai 

PLANCHE XV.ai 

PLANCHE XVI.ai 

Rapport : 

AGDE0 _Rapport.pdf 

AGDE0 _Rapport_A3.pdf 

Topographie : 

AGDE0 _plan.dwg


INVENTAIRE DE lA DOCUMENTATION ECRITE 

Type de documents Quantité Boîte/numéro de fichier 

DOCUMENTATION ADMINISTRATIVE 

Arrêté de prescription de la fouille 

Cahier des charges scientifiques (copie) 

Arrêté de désignation du responsable scientifique (copie) 

Proposition d’études de l’opérateur 

(copie) 

(copie) 

(copie) 

BOITE AGDE0 




Rapport de fouilles BOITE AGDE0 

ENREGISTREMENT DE TERRAIN 

Journal hebdomadaire 9 fiches BOITE AGDE0 

Enregistrements stratigraphiques de terrain 

Zone A :Registre des US + groupes 

Fiches d’US 

Zone B : Registre des US + groupes 

Fiches d’US 

Zone C : Registre des US + groupes 

Fiches d’US 

Données topographiques 

Enregistrement de niveaux zone A 

Enregistrement de niveaux zone B 

Enregistrement de niveaux zone C 

Feuilles d’enregistrement topographique 

Feuille contrôle station 

Impression des données topographiques brutes 

Plan CAD annoté 

Plan CAD numérique 

Registres et relevés 

Zone A : Enregistrement de plan 

Plans - 29, 3 -40, 42 

Plans 30, 4 

Zone B : Enregistrement de plan 

Plans 00 - 0 2, 0 4- 0 

Plan 0 3 

Zone C : Enregistrement de plan 

Plans 80 -802 

Zone A : Enregistrement de coupe 

Coupes - 45 

Zone B : Enregistrement de coupe 

Coupes 00 - 0 3, 0 5- 0 

Coupe 0 4 

Zone C : Enregistrement de coupe 

Coupe 80 

MOBILIER ARCHEOLOGIQUE 

Registre originaux 

Zone A : Enregistrement du mobilier isolé 

Zone B : Enregistrement du mobilier isolé 

Rapport d’étude de mobilier 

Rapport sur la céramique 

Rapport sur le mobilier métallique (monnaies) 

Rapport sur le mobilier lithique 

Conditionnement du mobilier 

Inventaire des boîtes 

ENREGISTREMENT PHOTOGRAPHIQUE 

Registre original et planches contact noir et blanc 

Registre mis à jour des photographies couleur 

Diapositives couleur 

Registres mis à jour et original des photos numériques 

Photographie numérique 

DONNEES ENVIRONNEMENTALES 

Registre originaux 

Zone A : Feuilles d’enregistrement des prélèvements environnementaux 

Zone B : Feuilles d’enregistrement des prélèvements environnementaux 

Synthèses des données environnementales 

Fiche de traitement des prélèvements 

Evaluation des résidus 

Tableau de synthèse environnementale 

Rapports environnementaux 

feuilles 

9 feuilles 

feuilles 

80 feuilles 

2 feuilles 

46 feuilles 

6 fiches 

7 fiches 

1 fiche 

6 feuilles 

0 feuilles 

5 fiches 

6 feuilles A4 

feuille A3 

(voir CD-Rom) 

2 feuilles 

39 feuilles polyester A4 

2 feuilles polyester A 

feuille 


feuille A 

f euille 


2 feuilles 


feuille 

feuilles polyester A4 

feuille polyester A 

feuille 

feuille polyester A 

feuille 

feuille 

rapport 

rapport 

rapport 

38 boites 

BOITE AGDE0 2 

















TUBE AGDE0 


















38 pages BOITE AGDE0 

feuilles 

5 pages 

238 

2+5 pages 

00 (Voir CD-Rom) 

feuille 

feuille 

feuille 

3 feuilles 

feuille 











Compte-rendu des restes fauniques rapport BOITE AGDE0 

9

AGDE - the OA Library - Oxford Archaeology

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