Vignoble Nantais - OCTOBRE 2012 - N°5 - Le FiLON MAG

eportage Vallet
est-ce qui pourrait
vous transporter
du Rock n’Roll
à l’Électro, en passant
par le Reggae, le Ska,
le Rock Garage
et la Fusion, en moins
de quinze heures
8
En seulement deux éditions, il s’est à la
fois fait connaître et reconnaître ; l’an
dernier il affi chait complet, son nom
sonne l’avènement d’un été indien au
parfum de champi et le milan, un oiseau
de proie, serait à l’origine du nom de
ses organisateurs. De quoi s’agit-il ? Du
Festival Pul’son l’automne évidemment !
DES PROJETS DE JEUNES,
FAITS POUR LES JEUNES.
L’histoire de ce festival, aux musiques
actuelles et très hétéroclites, commence
avec l’Escoublan, une association
Le bureau de l’association se compose
de Maxime Macé (président), Laurent
Petiteau (vice-président), Anaïs Pasquereau
(secrétaire), Julie Esseau (communication)
et Jacques Bahuaud (programmation).
DE LA MOTIVATION VIENT L’EXPÉRIENCE
QUI AMÈNE LA CONFIANCE ET L’AUDACE.
Et, lors du festival, ils peuvent compter
sur les cent vingt bénévoles présents
chaque soir. Ils commencent sacrément
à avoir de l’expérience, nos jeunes du
cru : déjà six années d’événementiel
derrière eux. Avec les fêtes de la musique à
La Regrippière, les concerts Rock’n Roll
Regrippiéroise fondée en 1987 et dernier
bastion des foyers indépendants de
jeunes, dans le vignoble nantais. Des
jeunes d’autres communes comptent
aussi parmi les quinze adhérents, âgés
de 18 à 25 ans ; Laurent Petiteau, par
exemple, vice-président de l’association,
habite Vallet, où siège l’incontournable
salle de spectacle du Champilambart.
En 2010, désireux de faire plaisir aux
gens du Vignoble et des Mauges, leur
projet « musique » en tête, incluant la
promotion des groupes locaux, ils ont
franchi la porte de la mairie de Vallet.
La commission « Culture » les a accueillis
à bras ouverts !
Girl ou encore le Concert Électoral,
le foyer des jeunes Escoublan a déjà bien
évolué au cœur du show-biz. L’an dernier,
la tête d’affi che du festival : « Debout
sur le zinc », passait au Zénith de Paris
deux mois après son passage à Vallet,
alors c’est dire que Jacques Bahaud,
mister prog’, ne s’y trompe pas ! Un
ensemble de choses qui prouvent bien
que les organisateurs se démènent et
savent se plier sérieusement à nombre
d’exigences ou demandes en tout
genre. Indéniablement ils connaissent la
musique ! «Pour Mass Hysteria, précise
Jacques Bahuaud, il semblerait que nous
soyons les moins chers de leur tournée».
Concours de circonstances, à la même
période, la mairie avait une volonté
forte de suivre des « projets de jeunes,
faits pour les jeunes ». Tout était donc
réuni pour qu’une convention voie le
jour entre la jeunesse du vignoble et
la commune de Vallet.
C’est ainsi qu’ils ont pu travailler avec
les outils de l’intercommunalité. Outre le
lieu en lui-même, pour Pul’son l’automne,
le Champilambart met également la
régie à la disposition de l’événement,
la billetterie, avec un groupe de bénévoles,
ainsi que le catering (pièce réservée à
l’accueil et la restauration des musiciens).
De plus, à Vallet, le groupe n’en sera qu’à
sa dixième scène, consécutive à son
album : «L’Armée des Ombres», sorti
le 27 août. Et il se dit même, en coulisse,
que des spectateurs de Toulouse ont
déjà pris leurs billets ! Pour info, via
l’Offi ce de Tourisme de Vallet, le prix
des places est encore plus intéressant.
N’oublions pas que rendre la musique
fi nancièrement abordable et faire que
l’accès au festival soit possible au plus
grand nombre, reste le postulat de base
d’Escoublan. Au plus grand nombre… oui,
mais dans la limite de 1550 personnes.
La garantie d’un public à taille humaine
et ouvert à la convivialité.