Etude d'une population de Cistude d'Europe - (CPIE) Pays Gersois

Ces déplacements mettent en évidence un territoire relativement important pour chaque
cistude et une utilisation de l’espace de manière saisonnière. Ainsi des phénomènes de
« migrations » plus ou moins importantes ont pu être découverts grâce à la télémétrie, et ce aussi
bien chez les mâles que chez les Femelles (Figure 39).
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Figure 39: Exemples d'utilisation de l'espace par des cistudes mâles et femelles
L’étude du domaine vital a aussi permis la découverte d’une nouvelle mare forestière à l’Est
du site, entre le lac à Joseph et les champs cultivés.
Le suivi des femelles en ponte a permis de faire plusieurs constats quant aux déplacements
effectués, aux milieux fréquenté, et au comportement de ponte.
La période de ponte constatée sur le site de Jû-Belloc et obtenue à partir du suivi
télémétrique s’est étalée du 8 Juin au 24 Juin 2009. Quatre zones exploitées pour la ponte ont ainsi
pu être mises en évidence: des zones de pelouses sèche et des chemins plus ou moins végétalisés
(Figure 40).
Les plus grosses fréquentations ont
été constatées sur la pelouse jouxtant le lac de
l’Adourotte et sur le chemin à l’Est du lac de
l’Ecluse. Pour chaque situation de ponte
recensée, celle-ci semblait avoir débutée
avant 19h et aboutir au plus tard vers 23h, si
le puit n’était pas abandonné entre temps.
Dans ces zones le substrat pouvait varier entre
un sol relativement meuble, avec une terre
argilo-calcaire ou un substrat compact, riche
en gravier grossiers, mais tous les puits
bénéficiaient d’une situation d’ensoleillement
optimale, sans inclinaison particulière.
Chemin
Figure 40: Zones de ponte découvertes par suivi
télémétrique et prospections
Etude d’une population de Cistudes d’Europe (Emys orbicularis) sur le site pilote des anciennes Gravières de
Jû-Belloc (32) : Communication - Action - Gestion
Mickaël NICOLAS 2009
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