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LE VAR<br />
A <strong>CHEVAL</strong><br />
Depuis cet hiver, 133 kilomètres<br />
d’itinéraires balisés,<br />
dont 22 praticables en attelage,<br />
sont ouverts à la pratique<br />
de la randonnée<br />
équestre dans le massif des<br />
Maures.<br />
Ces itinéraires, qui vont<br />
encore se développer vers le<br />
centre et le nord <strong>du</strong> département<br />
pour relier sans discontinuité<br />
le littoral au Verdon,<br />
bénéficient d’aménagements<br />
spécifiques à l’accueil des<br />
cavaliers et de leurs montures,<br />
mais restent ouverts<br />
aux autres activités de pleine<br />
nature comme le VTT ou la<br />
randonnée pédestre.<br />
C'est le <strong>Conseil</strong> général qui a<br />
"mis en selle" cette nouvelle<br />
offre touristique. Le réseau<br />
d'itinéraires équestres va<br />
contribuer à la découverte,<br />
loin des sentiers battus, <strong>du</strong><br />
patrimoine naturel et culturel<br />
<strong>du</strong> département.<br />
Des circuits en boucles sont<br />
aujourd'hui praticables, au<br />
départ des communes de<br />
Gonfaron, Collobrières et La<br />
Garde Freinet.<br />
(lire en pages intérieures)<br />
<strong>MAG</strong>AZINE<br />
N° 177 • 26 mai/9 juin 2007
Les richesses<br />
<strong>du</strong> <strong>Var</strong> sont multiples<br />
En créant un réseau de tourisme<br />
équestre, le <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong><br />
contribue au développement<br />
des zones rurales varoises par la<br />
valorisation <strong>du</strong> patrimoine local.<br />
Cette initiative permet de rééquilibrer<br />
le tourisme dans l’arrière pays<br />
varois, <strong>du</strong> massif des Maures au<br />
Verdon.<br />
À terme, c’est un réseau d’itinéraires<br />
continus de 198 km qui s’étendra sur<br />
l’ensemble <strong>du</strong> département.<br />
Les richesses <strong>du</strong> <strong>Var</strong> sont multiples :<br />
son littoral, ses paysages, ses villages<br />
pittoresques, ses traditions…<br />
une diversité à faire découvrir ou<br />
redécouvrir.<br />
Horace LANFRANCHI<br />
Président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong><br />
Découvrez le <strong>Var</strong> à cheval !<br />
Symbole de la Provence authentique et premier département touristique de<br />
France, le <strong>Var</strong> regorge d'activités et de lieux à découvrir : nature, patrimoine,<br />
gastronomie...<br />
Libre à chacun d'aller plus loin dans la découverte !<br />
Pour aller toujours davantage à la rencontre d'un territoire riche et inventif, loin<br />
des multitudes envahissantes de la pleine saison, savez-vous que désormais on<br />
peut parcourir le <strong>Var</strong> à cheval ? Et pas besoin d'être cavalier émérite puisque les<br />
pistes forestières qui viennent d'être tracées peuvent même être empruntées en<br />
calèche... pardon, en attelage; c'est le mot qui convient.<br />
Le <strong>Var</strong> à cheval c'est un nouveau loisir que l'on peut pratiquer en famille.<br />
Recommandé, sans modération, aux amateurs d'activités de pleine nature !<br />
Vous qui souhaitez partir à la<br />
découverte <strong>du</strong> patrimoine naturel<br />
et culturel de notre merveilleux<br />
département, sachez que le<br />
<strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> <strong>du</strong> <strong>Var</strong> vient de<br />
créer dans le Massif des Maures le réseau<br />
"Equi’découverte", le premier réseau de tourisme<br />
équestre et d’animation.<br />
Aujourd'hui, 133 kilomètres d’itinéraires dont<br />
22 praticables en attelage sont ouverts à la<br />
pratique de la randonnée équestre dans le<br />
secteur des Maures.<br />
Ces itinéraires, qui vont encore se développer<br />
vers le centre et le nord <strong>du</strong> département,<br />
bénéficient d’aménagement spécifiques à<br />
l’accueil des cavaliers et de leurs montures,<br />
mais restent ouverts aux autres activités de<br />
pleine nature comme le VTT ou la randonnée<br />
pédestre.<br />
Des circuits en boucles sont possibles depuis<br />
cet hiver, au départ des communes de<br />
Gonfaron, Collobrières et La Garde Freinet.<br />
Au gré des itinéraires <strong>du</strong> réseau, découvrez<br />
les paysages exceptionnels <strong>du</strong> massif et de la<br />
plaine des Maures mais également des sites<br />
culturels et historiques uniques : Notre Dame<br />
des Anges, le Musée <strong>du</strong> marron glacé de<br />
Collobrières, Notre Dame des Victoires… et<br />
bien d’autres.<br />
Une signalétique directionnelle permet de se<br />
repérer aisément sur le terrain, tandis qu’une<br />
signalétique thématique, implantée à proximité<br />
des sites patrimoniaux, dévoile aux randonneurs<br />
les secrets et coutumes des lieux.<br />
Trois topo-fiches thématiques ainsi qu’un<br />
Carnet de Voyage vous guideront sur les itinéraires<br />
et agrémenteront vos séjours<br />
équestres sur le réseau.<br />
Des centres équestres "relais" et des hébergements<br />
engagés dans une démarche qualité<br />
vous accueilleront et vous proposeront des<br />
services adaptés à vos besoins.<br />
Des aides départementales peuvent être attribuées<br />
aux prestataires désireux de rejoindre<br />
ce réseau baptisé "Equi’découverte".<br />
Cette nouvelle offre touristique de pleine<br />
nature est le résultat d’une démarche d’innovation<br />
impulsée à la demande <strong>du</strong> Président<br />
Horace Lanfranchi par Patrick Heintz, le<br />
Directeur <strong>Général</strong> des Services dans le cadre<br />
de la politique des contrats d’objectifs.<br />
À terme, le réseau d’itinéraires reliera le littoral<br />
varois au Verdon.<br />
Magazine Bavar 177/2<br />
LE VAR À <strong>CHEVAL</strong>
LE VAR À <strong>CHEVAL</strong><br />
Patrick HEINZ :<br />
Profitons de notre capital Nature<br />
Directeur général des services au <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Var</strong>, Patrick Heinz est à la base <strong>du</strong> réseau baptisé<br />
"Equi'découverte". Passionné de cheval, excellent cavalier, il a conçu le projet, motivé les troupes, tracé<br />
les pistes, inventé les itinéraires, trouvé le gîte et le couvert. Il nous parle d'Equi'découverte :<br />
Le BAVAR : Cette nouvelle offre<br />
touristique, ce réseau d'itinéraires<br />
équestres axé sur la<br />
découverte <strong>du</strong> patrimoine naturel<br />
et culturel semble être une<br />
bien belle idée : tout s'y prête<br />
d'ailleurs, y compris l'air <strong>du</strong><br />
temps qui décline un "retour à<br />
la nature" sous bien des formes<br />
contemporaines. La pratique <strong>du</strong><br />
cheval est-elle à ce point développée<br />
dans notre région, que<br />
le Département souhaite la<br />
structurer et la développer ?<br />
Patrick HEINZ : On ne le sait pas<br />
forcément mais la région Provence-<br />
Alpes-Côte d'Azur est aujourd'hui la<br />
2 ème région équine de l'hexagone,<br />
après l'Île de France, ce qui est nouveau<br />
et mérite attention.<br />
Partant de ce constat, et parce que,<br />
aussi, je connais bien ce milieu qui<br />
est l'une de mes passions depuis que<br />
je suis enfant, j'ai depuis des années<br />
sillonné le département de long en<br />
large, repéré toutes ses potentialités,<br />
tout en gardant à l'esprit les besoins<br />
des pratiquants. Jusqu'à maintenant<br />
le département n'était pas véritablement<br />
adapté à la randonnée<br />
équestre, et donc il convenait que la<br />
puissance publique fasse un effort<br />
pour concrétiser un projet qui s'intègre<br />
parfaitement dans son cadre<br />
géographique, qui correspond à<br />
une activité compatible et qui culturellement<br />
est dans le droit fil de ce<br />
que nous souhaitons maintenir et<br />
développer dans le Département,<br />
c'est-à-dire son magnifique capital<br />
Nature.<br />
Nous avons sur le plan touristique<br />
de nouveaux pro<strong>du</strong>its à imaginer<br />
car il est vrai que nous souffrons<br />
depuis des années d'un déséquilibre<br />
en terme de fréquentation, autant<br />
sur le plan temporel que spatial.<br />
Nous subissons une concentration<br />
de 10 millions de personnes <strong>du</strong>rant<br />
les quelques semaines d'été, qui<br />
viennent s'agglutiner sur notre littoral.<br />
Et un département tellement<br />
merveilleux, qui offre tellement de<br />
possibilités toute l'année, qu'on se<br />
dit qu'il faut travailler plus spécifiquement<br />
sur des pro<strong>du</strong>its capables<br />
de contribuer à l'étalement de la saison,<br />
sur des activités qui soient respectueuses<br />
de l'environnement car<br />
c'est notre atout n°1 et nous ne voulons<br />
pas ressembler à d'autres<br />
départements qui n'ont plus d'agriculture,<br />
plus de sites encore à l'état<br />
naturel car trop bétonnés. Dieu<br />
merci le <strong>Var</strong> est très préservé, les<br />
activités Grande Nature font partie<br />
de l'identité même <strong>du</strong> département,<br />
elles attirent des clientèles intéressantes,<br />
diversifiées puisque l'on peut<br />
pratiquer le tourisme sportif, indivi<strong>du</strong>ellement<br />
ou en famille.<br />
Bref, nous sommes convaincus que<br />
Magazine Bavar 177/3<br />
le <strong>Var</strong> a aujourd'hui une véritable<br />
vocation pour les sports et les loisirs<br />
de pleine Nature et donc que l'équitation<br />
est tout à fait à sa place.<br />
Le BAVAR : Ce projet d'une traversée<br />
<strong>du</strong> <strong>Var</strong> à cheval, <strong>du</strong> Sud<br />
vers le Nord, comment se présente-t-il<br />
?<br />
Patrick HEINZ : c'est le projet dit "de<br />
la piste de La Guérinière", <strong>du</strong> nom<br />
de ce grand maître écuyer <strong>du</strong><br />
XVIII ème siècle, que tous les passionnés<br />
d'équitation connaissent. Cette<br />
piste nous permettra prochainement<br />
de rejoindre la mer au Verdon. Ce<br />
sera un superbe "pro<strong>du</strong>it" touristique<br />
puisque la piste sera en continu,<br />
aux normes des attelages et<br />
donc on pourra facilement l'emprunter<br />
à cheval mais aussi à pied<br />
ou en VTT.<br />
Ce grand circuit sera jalonné de<br />
gîtes d'étape, chaque gîte ayant un<br />
thème bien à lui. C'est ainsi que<br />
nous allons nous employer à faire<br />
revivre de vieux métiers disparus,<br />
des activités artisanales à fort potentiel<br />
identitaire et culture : tisserand,<br />
apiculteur, charbonnier, etc.<br />
Les randonneurs pourront ainsi partir<br />
à cheval, s'arrêter, laisser leur<br />
cheval au repos et de leur côté aller<br />
à la découverte d'un <strong>Var</strong> authentique<br />
et vivant. Il ne s'agit pas de<br />
faire un musée mais de donner <strong>du</strong><br />
sens aux choses.<br />
Ce projet va ainsi permettre, outre la<br />
découverte de nos paysages magnifiques,<br />
loin des routes et des autoroutes<br />
<strong>du</strong> tourisme moderne, de procurer<br />
des retombées économiques<br />
non négligeables dans des communes<br />
qui n'ont pas la chance de<br />
bénéficier de la manne d'or touristique.<br />
Il concilie bien, à mon sens, le<br />
développement économique, le<br />
développement touristique, la mise<br />
en valeur de nos territoires.<br />
Pour le moment nous en sommes au<br />
stade expérimental sur la plaine des<br />
Maures, avec trois circuits en boucle<br />
autour de quelques gîtes. Les clubs<br />
hippiques sont ravis. Aux Mayons<br />
nous avons par ailleurs monté une<br />
structure plus conséquente, avec une<br />
école de formation des sports<br />
équestres de randonnée, la toute<br />
première <strong>du</strong> genre dans la région.<br />
Elle forme une vingtaine de jeunes<br />
gens et jeunes filles chaque année,<br />
qui se destinent à devenir accompagnateurs<br />
de randonnées à cheval.<br />
C'est une filière nouvelle dont on a<br />
besoin dans le <strong>Var</strong> puisque la<br />
découverte <strong>du</strong> département à cheval<br />
est appelée à se populariser. C'est<br />
en tout cas ma conviction.<br />
Comme on le voit "Equi'Découverte"<br />
est un vrai projet de développement,<br />
avec lequel on ne devrait avoir que<br />
des satisfactions : on se fait plaisir<br />
car on découvre toute une facette<br />
inconnue de notre région que l'on<br />
cherche à mettre à la portée des<br />
amoureux de l'authentique, on<br />
développe une activité sportive pas<br />
encore assez pratiquée, on crée en<br />
même temps de l'image pour le<br />
département, car les panoramas<br />
depuis les crêtes des Maures par<br />
exemple, que peu de gens connaissent,<br />
sont inoubliables.<br />
Le BAVAR : Et quelle pourra être<br />
la "clientèle" de ces randonnées<br />
à cheval ?<br />
Patrick HEINZ : nous travaillons en<br />
étroite collaboration avec les clubs,<br />
et la Fédération française des sports<br />
équestres, particulièrement intéressée<br />
par notre projet, qui veut inscrire<br />
le <strong>Var</strong> dans le cadre des sites<br />
équestres européens qui vont de<br />
Gènes à Barcelone. Nous serons<br />
donc prochainement identifiés sur le<br />
plan international, comme l'une des<br />
destinations privilégiées <strong>du</strong> sud de la<br />
France. Autrement dit nous aurons<br />
très vite des cavaliers de l'Europe<br />
entière, qui viendront excursionner<br />
dans notre département, avec leurs<br />
montures.<br />
Quant aux circuits tracés dans les<br />
Maures ils sont tout à fait ouverts et<br />
déjà fréquentés. Ils sont totalement<br />
gratuits, je le précise. Ce que le<br />
cavalier doit payer c'est l'hébergement,<br />
pour lui et sa monture, s'il<br />
décide d'utiliser les gîtes répertoriés<br />
sur nos documents distribués dans<br />
les points tourisme.<br />
Le plus simple c'est de se rendre à<br />
Gonfaron, après le Village des tortues<br />
sur la route de Collobrières, au<br />
centre de randonnées équestres<br />
Mazet Lou Carpaï, où a été créé un<br />
vaste parking pour les vans, très<br />
arboré, respectueux de l'environnement.<br />
C'est le point de départ de<br />
plusieurs circuits.<br />
Le BAVAR : Pour monter jusqu'au<br />
Verdon, quel sera l'itiné<br />
raire que vous comptez aménager<br />
?<br />
Patrick HEINZ : Disons, très schématiquement,<br />
depuis le secteur de<br />
Bormes les Mimosas jusqu'à<br />
Suite en page 4
Montmeyan,<br />
Saint-Julien le<br />
Montagnier, Esparron <strong>du</strong> Verdon.<br />
Pour être attractifs à des cavaliers<br />
que nous savons multiples et de<br />
niveau différent, nous allons proposer<br />
des circuits "en boucle", d’un<br />
jour, deux jours, trois jours, une<br />
semaine et même quinze jours.<br />
Toutes ces randonnées ayant fondamentalement<br />
un caractère "familial",<br />
pouvant se pratiquer directement<br />
à cheval ou avec des attelages,<br />
il n'y a donc pas de limite d'âge ni<br />
nécessité d'une connaissance<br />
approfondie de l'art équestre. On<br />
peut venir découvrir le <strong>Var</strong> à cheval,<br />
de manière très sympathique, avec<br />
les grands parents et les petits<br />
enfants, profiter de gîtes d'étapes<br />
confortables où l'on pourra découvrir<br />
un autre visage <strong>du</strong> <strong>Var</strong>, avec ses<br />
pro<strong>du</strong>its <strong>du</strong> terroir, ses fabrications<br />
artisanales, ses traditions.<br />
Le BAVAR : En parcourant le<br />
"cahier des charges" de votre<br />
réseau d'itinéraires équestres,<br />
on constate que rien n'est laissé<br />
au hasard. Jusqu'à la granulométrie<br />
des cailloux sur les pistes<br />
cavalières qui est prévue.<br />
Patrick HEINZ : C'est très important<br />
et il ne faut pas se tromper sur la<br />
nature <strong>du</strong> sol. C'est important pour<br />
les chevaux, c'est important pour le<br />
confort des attelages. Autre point<br />
fort <strong>du</strong> cahier des charges que vous<br />
évoquez, c'est le nombre d'autorisations<br />
que nous avons dû négocier<br />
pour tracer les pistes, au cas par cas<br />
avec tous les propriétaires, publics<br />
et privés, tenant compte des droits<br />
de chasse, des problèmes posés par<br />
la défense contre l'incendie, de l'utilisation<br />
des massifs <strong>du</strong>rant l'été, etc.<br />
Tous les tracés sont conditionnés par<br />
l'ensemble de ces contraintes, et<br />
dieu sait qu'elles sont multiples !<br />
Une fois repérés les bons circuits,<br />
qui à la fois mettent en valeur les<br />
paysages <strong>du</strong> département et qui<br />
doivent être praticables, il faut y<br />
organiser des haltes, des gîtes, des<br />
points d'eau. En fait un vrai travail<br />
en profondeur que seule une grande<br />
collectivité comme le <strong>Conseil</strong><br />
<strong>Général</strong> était en capacité de mener<br />
à bien.<br />
Le BAVAR : Dans les années<br />
70/80 quelques clubs<br />
équestres avaient caressé effectivement<br />
l'idée d'aménager un<br />
réseau de pistes balisées à travers<br />
le <strong>Var</strong>, pour en faire découvrir<br />
la beauté. Mais ils manquaient<br />
de moyens financiers et<br />
de coordination. Allez-vous<br />
associer, et de quelle manière,<br />
les clubs à l'Equi'Découverte ?<br />
Patrick HEINZ : Le <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong><br />
est la collectivité organisatrice.<br />
L'idée c'est effectivement d'arriver à<br />
un vrai partenariat public/privé, en<br />
associant à l'opération l'ensemble<br />
des partenaires publics qui le souhaitent,<br />
communes, syndicats intercommunaux,<br />
les Chambres - et<br />
notamment la Chambre<br />
d'Agriculture qui devrait être fortement<br />
intéressée par la mise en<br />
valeur des pro<strong>du</strong>its agricoles - mais<br />
aussi des partenaires privés qui tireront<br />
leurs revenus de cette nouvelle<br />
forme organisée de tourisme vert.<br />
Le BAVAR : Dites-nous un mot<br />
de la politique de contrats d'objectif<br />
que le <strong>Conseil</strong> général instaure<br />
au niveau des "territoires"?<br />
Patrick HEINZ : elle a pour but fondamental,<br />
de renforcer l'identité <strong>du</strong><br />
<strong>Var</strong>. Nous avons tous besoin de ce<br />
sentiment d'identité, à l'heure où<br />
l'on est dans des gouvernances<br />
supranationales, où les gens perdent<br />
leurs repères, où l'on a peur de la<br />
mondialisation, des délocalisations<br />
d'entreprises, etc. Retrouver son sentiment<br />
identitaire par territoire, se<br />
raccrocher à ce que l'on est pour<br />
mieux rebondir sur l'avenir c'est ce<br />
qu'il faut faire. Le territoire ne sert<br />
qu'à ça : redonner aux gens des<br />
repères, des points d'ancrage dans<br />
lesquels ils se sentent bien. Tous les<br />
projets qui procèdent des territoires,<br />
et ils sont extrêmement nombreux,<br />
sont dans cet esprit-là, celui qui<br />
consiste à conserver le <strong>Var</strong>, le protéger,<br />
le développer dans sa réalité.<br />
Nous avons aujourd'hui, avec les<br />
huit territoires qui forment la<br />
mosaïque <strong>du</strong> <strong>Var</strong>, autant de moteurs<br />
de développement, chacun ayant un<br />
rôle-ressource à jouer pour l'ensemble.<br />
Cette politique des territoires<br />
ressemble à une partition<br />
musicale pour huit instruments et<br />
une harmonie d'ensemble. Chaque<br />
territoire possède sa vocation spécifique<br />
que le <strong>Conseil</strong> général veut<br />
Magazine Bavar 177/4<br />
LE VAR À <strong>CHEVAL</strong><br />
affirmer : par exemple sur la<br />
"Provence Verte" nous avons de<br />
toute évidence un tourisme sacré lié<br />
au patrimoine religieux formé par la<br />
basilique de Saint-Maximin, l'abbaye<br />
<strong>du</strong> Thoronet, l'abbaye de La<br />
Celle, etc. Mais nous avons aussi -<br />
l'appellation "Provence Verte" le<br />
souligne - une vocation nature, agricole,<br />
capable d'attirer les entreprises<br />
"vertes" dont on parle de plus<br />
en plus, entreprises non polluantes,<br />
qui viennent dans le Sud pour<br />
concevoir et expérimenter de nouveaux<br />
procédés, qui utilisent des<br />
énergies renouvelables.<br />
Aujourd'hui, Chambre de commerce,<br />
Chambre d'agriculture,<br />
Chambre des métiers, Union patronale,<br />
et l'ensemble des communes,<br />
tous ont signé ces contrats de territoires<br />
Le BAVAR : Dans votre projet<br />
d'Equi-découverte, le président<br />
Lanfranchi s'est, nous semble-til,<br />
beaucoup engagé ?<br />
Patrick HEINZ : C'est exact. Le<br />
meilleur soutien et le principal promoteur<br />
<strong>du</strong> projet Equi'Découverte<br />
c'est d'évidence le président Horace<br />
Lanfranchi. Fils de forestier, il a vécu<br />
une grande partie de sa jeunesse<br />
dans des maisons forestières. Il<br />
connaît le département comme sa<br />
poche. Aussi, lorsque les services<br />
ont conçu le projet il a tout de suite<br />
apporté son soutien inconditionnel.<br />
Propos recueillis par<br />
Robert JAMMES<br />
Randonnée équestre au pays des ânes volants<br />
Le relais<br />
Equi’découverte<br />
Centre de randonnées<br />
équestres Mazet Lou Carpaï<br />
Route de Collobrières - RD39<br />
83590 Gonfaron<br />
Tél. 04 94 78 22 82<br />
Adresses utiles<br />
Mairie de Gonfaron<br />
Avenue <strong>du</strong> 8 mai 1945<br />
83590 Gonfaron<br />
Tél. 04 94 78 30 05<br />
Mairie des Mayons<br />
Place Victoire<br />
83340 Les Mayons<br />
Tél. 04 94 60 00 93<br />
Comité Départemental<br />
de Tourisme Equestre <strong>du</strong> <strong>Var</strong><br />
Bastide de Ruety<br />
83690 Sillans la Cascade<br />
Tél. 04 94 04 78 01<br />
Météorologie<br />
Météo France pour le <strong>Var</strong>:<br />
Tél. 08 36 68 02 83<br />
Site internet :<br />
http://www.meteo.fr<br />
Ouverture des massifs<br />
Informations de la Direction<br />
Départementale de l’Agriculture<br />
et de la Forêt (en période de<br />
risque d’incendie) :<br />
Tél. 04 98 10 55 41<br />
Site : www.cdig-var.org<br />
Site <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> <strong>du</strong> <strong>Var</strong><br />
Site : www.var.fr<br />
Site <strong>du</strong> Comité Départemental<br />
de Tourisme<br />
Site : www.tourismevar.com<br />
D<br />
es ânes qui font légende,<br />
des tortues millénaires, des<br />
chèvres angora…<br />
La visite de plusieurs parcs animaliers<br />
ponctue cette randonnée qui<br />
chemine dans un cadre naturel<br />
caractéristique de la plaine des<br />
Maures.<br />
Alternant paysages boisés et<br />
grandes éten<strong>du</strong>es de vignes, ce<br />
circuit de proximité dévoile les<br />
charmes d’un territoire authentique.<br />
Un itinéraire à la fois ludique et<br />
instructif à découvrir en famille.<br />
Itinéraire :<br />
cavalier/attelage*<br />
(*hors période de fortes pluies)<br />
Départ :<br />
Parking <strong>du</strong> "Bois des Plaines" de<br />
Gonfaron.. Dans Gonfaron suivre<br />
la direction des Mayons par la<br />
D75. Le parking se situe sur la<br />
droite, 200 m après le Village des<br />
Tortues.<br />
Références cartographiques : TOP<br />
25 n°3445 OT "Cuers"<br />
Durée :<br />
1 journée<br />
Distance :<br />
16 km<br />
Difficulté :<br />
cavaliers débutants<br />
Période conseillée :<br />
de mars à novembre<br />
(en raison de la fermeture de certains<br />
parcs)<br />
Du fond <strong>du</strong> parking (D) emprunter le chemin de droite<br />
en direction <strong>du</strong> Village des Tortues. À la première intersection,<br />
suivre la direction Gonfaron sur la gauche.<br />
Traverser la forêt de pins et récupérer une large piste<br />
que l’on emprunte sur la gauche pendant une centaine<br />
de mètres en direction de Gonfaron.<br />
Poursuivre par la première piste sur la droite à travers<br />
une forêt d’eucalyptus. A la citerne prendre la direction<br />
de Collobrières jusqu’à l’intersection avec la D75 que<br />
l’on emprunte en direction des Mayons sur 200 m environ.<br />
Remonter la piste de la Fouquette puis poursuivre<br />
sur la gauche à l’intersection suivante pour rejoindre les<br />
Mayons.<br />
De la place <strong>du</strong> village, descendre la rue principale puis<br />
tourner à droite pour retrouver la D75. La traverser et<br />
contourner le stade jusqu’au chemin goudronné qui<br />
mène à la Route <strong>du</strong> Mohair.<br />
De la Route <strong>du</strong> Mohair, repartir en direction <strong>du</strong> Gué de<br />
l’Aille par la piste de la Plaine Est et suivre le balisage<br />
peinture jusqu’à la rivière. Traverser le gué et remonter<br />
sur la droite sur environ 100 m. Repartir en direction de<br />
Gonfaron et suivre le balisage jusqu’à l’intersection<br />
avec la D33. Rejoindre en face un chemin sillonnant à<br />
travers une succession de bois et de prairies clairsemées<br />
de maisons en pierres de Bormes. Au pont, retraverser<br />
l’Aille et continuer à travers les champs de vignes.<br />
Emprunter la route sur la gauche pour rejoindre le chemin<br />
forestier 800 m plus loin qui part à droite et mène<br />
à la D75 (*). Pour rejoindre le parking <strong>du</strong> Bois des<br />
Plaines, traverser la D75 et remonter la piste en direction<br />
de Gonfaron pour récupérer l’itinéraire de départ.<br />
(*) Le Village des Tortues se situe un peu plus loin sur la droite.
LE VAR À <strong>CHEVAL</strong><br />
Chevauchée au pays de Maurin des Maures<br />
Le relais<br />
Equi’découverte<br />
Centre de randonnées<br />
équestres Mazet Lou Carpaï<br />
Route de Collobrières - RD39<br />
83590 Gonfaron<br />
Tél. 04 94 78 22 82<br />
Adresses utiles<br />
Mairie de Gonfaron<br />
Avenue <strong>du</strong> 8 mai 1945<br />
83590 Gonfaron<br />
Tél. 04 94 78 30 05<br />
Office de Tourisme de<br />
Collobrières<br />
Boulevard Caminat<br />
83610 Collobrières<br />
Tél. 04 94 48 08 00<br />
Comité Départemental<br />
de Tourisme Equestre <strong>du</strong> <strong>Var</strong><br />
Bastide de Ruety<br />
83690 Sillans la Cascade<br />
Tél. 04 94 04 78 01<br />
Météorologie<br />
Météo France pour le <strong>Var</strong>:<br />
Tél. 08 36 68 02 83<br />
Site : www.meteo.fr<br />
Ouverture des massifs<br />
Informations de la Direction<br />
Départementale de l’Agriculture<br />
et de la Forêt (en période de<br />
risque d’incendie) :<br />
Tél. 04 98 10 55 41<br />
Site : www.cdig-var.org<br />
Site <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> <strong>du</strong> <strong>Var</strong><br />
Site : www.var.fr<br />
Site <strong>du</strong> Comité Départemental<br />
de Tourisme<br />
Site : www.tourismevar.com<br />
A<br />
gréable randonnée permettant<br />
de découvrir cette forêt<br />
à l’ambiance si particulière,<br />
fief de Maurin des Maures et<br />
haut lieu de braconnage <strong>du</strong> personnage<br />
romanesque le plus<br />
emblématique de la région.<br />
C’est la nature des Maures à l’état<br />
sauvage.<br />
Itinéraire :<br />
cavalier<br />
Départ :<br />
Centre équestre relais équi’découverte<br />
: Mazet Lou Carpaï<br />
(prévenir de votre arrivée)<br />
Route de Collobrières - RD39<br />
83590 Gonfaron<br />
Tél. 04 94 78 22 82<br />
Dans Gonfaron, suivre la direction<br />
de Collobrières par la D39.<br />
Le relais équi’découverte se situe<br />
sur la gauche juste après le pont<br />
de l’autoroute.<br />
Références cartographiques :<br />
TOP 25 n°3445 OT " Cuers "<br />
Durée :<br />
2 jours<br />
Distance :<br />
48 km<br />
Etapes :<br />
de 5 à 6 h par jour à l’allure d’un<br />
cheval au pas<br />
Difficulté :<br />
cavaliers confirmés<br />
Période conseillée :<br />
toute l’année hors dates de fermeture.<br />
Où cantonner ses chevaux<br />
À GONFARON<br />
Relais Equi’découverte<br />
Mazet Lou Carpaï<br />
route de Collobrières<br />
RD39 83590 Gonfaron<br />
Tél. 04 94 78 22 82<br />
À GONFARON<br />
GÎTE D’ÉTAPES<br />
& CHAMBRES D’HÔTES<br />
Les Cours des Longs<br />
Domaine Les Serres<br />
Capacité : 4 personnes<br />
Tél. 04 94 78 36 39<br />
À COLLOBRIÈRES<br />
GÎTE D’ÉTAPE<br />
& CHAMBRES D’HÔTES<br />
Maison d’hôtes Gaïa<br />
quartier Vaucanes<br />
Capacité : 4 personnes<br />
Tél. 04 94 48 04 58<br />
Do-mi-si-la-do-ré<br />
2 avenue <strong>du</strong> 8 mai 1945<br />
Capacité : 4 personnes<br />
Tél. 04 94 28 17 98<br />
La Bastide des Moulins<br />
À COLLOBRIÈRES<br />
Halte Equi’découverte<br />
Maison d’hôtes Gaïa<br />
quartier Vaucanes<br />
83610 Collobrières<br />
Tél. 04 94 48 04 58<br />
Les hébergements<br />
Equi'découverte<br />
Pensez à réserver votre hébergement<br />
Sainte Marguerite<br />
Capacité : 4 personnes<br />
Tél. 04 94 28 19 58<br />
HÔTELS<br />
Hôtel des Maures<br />
19 boulevard Carnot<br />
Capacité : 24 personnes<br />
Tél. 04 94 48 07 10<br />
Hôtel Notre Dame<br />
15 avenue de la Libération<br />
Capacité : 31 personnes<br />
Tél. 04 94 48 07 13<br />
MEUBLÉS DE TOURISME<br />
Monsieur Le Brazidec<br />
rue Caminat<br />
Capacité : 4 personnes<br />
Tél. 04 94 28 17 62<br />
Certains hébergements <strong>du</strong> réseau<br />
peuvent également accueillir les chevaux.<br />
Ces hébergements sont signalés<br />
sur les dépliants distribués par le<br />
réseau des Offices de tourisme.<br />
Itineaire jour 1 : 26 km<br />
Du parking <strong>du</strong> relais équi’découvertes Mazet Lou<br />
Carpaï, partir en direction de Gonfaron et traverser la<br />
D39 sur la gauche avant le pont de l’autoroute.<br />
Poursuivre en direction de Collobrières par un chemin<br />
rural qui sillonne à travers quartiers d’habitations et<br />
champs de vignes. Emprunter la D39 sur la droite pour<br />
rejoindre le chemin de la Nasque en contre-bas.<br />
Poursuivre à travers la forêt d’eucalyptus jusqu’à l’intersection<br />
avec la D75 que l’on emprunte sur la droite sur<br />
une centaine de mètres avant de s’élever jusqu’au Castel<br />
des Maures par la piste de la Fouquette. Ce site est l’occasion<br />
d’une agréable halte à mi-parcours de l’ascension<br />
à Notre Dame des Anges.<br />
Continuer la montée jusqu’à l’embranchement avec la<br />
D39 pour atteindre le Col des Fourches, puis prendre<br />
sur la droite la route qui mène à la chapelle. Sur place,<br />
une table d’orientation permet de visualiser l’ensemble<br />
<strong>du</strong> massif. Pour rejoindre l’itinéraire, revenir sur vos pas<br />
puis continuer la route goudronnée jusqu’à la jonction<br />
avec la piste des Crêtes des Martels 3 km plus bas. Au<br />
niveau de la cabane de chasseur <strong>du</strong> Baudisson,<br />
emprunter la piste des Vaucanes en direction de<br />
L’actuelle chapelle fut entièrement reconstruite au XIX e siècle sur les ruines<br />
d’un monastère érigé par le fils de Clovis à la suite de la victoire sur les<br />
Wisigoths.<br />
Sa situation culminante à plus de 700 m d’altitude lui confère un air de sentinelle<br />
postée au coeur des Maures d’où l’on peut apercevoir les Iles d’Or,<br />
cimes émergées <strong>du</strong> massif au large d’Hyères.<br />
On pénètre dans la nef unique en traversant le cloître dont les chambres<br />
sont occupées par une confrérie de moines franciscains.<br />
Lieu de pèlerinages d’affluence depuis des siècles, la chapelle a gardé de<br />
cette tradition d’accueil des pèlerins un refuge au confort sommaire qu’elle<br />
met aujourd’hui à la disposition des randonneurs <strong>du</strong>rant la journée.<br />
Magazine Bavar 177/5<br />
Collobrières<br />
Notre Dame des Anges<br />
Collobrières qui mène à la halte équi’découvertes Gaïa,<br />
première étape <strong>du</strong> parcours.<br />
Itineraire jour 2 : 22 km<br />
De la Maison d’hôtes Gaïa, descendre jusqu’à la D14 et<br />
l’emprunter sur la gauche pendant 200 mètres environ.<br />
Tourner à droite avant la coopérative viticole et traverser<br />
le Réal Collobrier. Repartir en direction de Collobrières<br />
et poursuivre jusqu’à l’Eglise Notre Dame des Victoires<br />
que l’on longe sur la droite. Traverser le village, passer<br />
le Pont Vieux et récupérer le GR 90 en direction de<br />
Notre Dame des Anges. A la patte d’oie, suivre la direction<br />
de La Garde Freinet par une piste revêtue qui<br />
débouche sur un étroit sentier cheminant dans une<br />
ambiance forestière. Arrivé au gué, remonter sur la<br />
gauche pour rejoindre la D39 en direction de La Garde<br />
Freinet. L’itinéraire se poursuit en quittant la route sur la<br />
droite par la piste des Condamines qui mène aux Crêtes<br />
Marc Robert à travers une châtaigneraie. Repartir en<br />
direction de Gonfaron jusqu’à la croisée des chemins<br />
avec la piste de la Fouquette pour récupérer l’itinéraire<br />
<strong>du</strong> premier jour de randonnée que l’on emprunte en<br />
sens inverse.<br />
Gonfaron
LE VAR À <strong>CHEVAL</strong><br />
Cavalcade automnale en forêt des Maures<br />
Le relais<br />
Equi’découverte<br />
Centre de randonnées<br />
équestres Mazet Lou Carpaï<br />
Route de Collobrières - RD39<br />
83590 Gonfaron<br />
Tél. 04 94 78 22 82<br />
Le relais équestre de la Mène<br />
Quartier Tourre<br />
Route de Collobrières - RD39<br />
83310 Grimaud<br />
Tél. 04 94 43 35 96<br />
Adresses utiles<br />
Mairie de Gonfaron<br />
Avenue <strong>du</strong> 8 mai 1945<br />
83590 Gonfaron<br />
Tél. 04 94 78 30 05<br />
Mairie des Mayons<br />
Place Victoire<br />
83340 Les Mayons<br />
Tél. 04 94 60 00 93<br />
Comité Départemental<br />
de Tourisme Equestre <strong>du</strong> <strong>Var</strong><br />
Bastide de Ruety<br />
83690 Sillans la Cascade<br />
Tél. 04 94 04 78 01<br />
Météorologie<br />
Météo France pour le <strong>Var</strong>:<br />
Tél. 08 36 68 02 83<br />
Site : www.meteo.fr<br />
Ouverture des massifs<br />
Informations de la Direction<br />
Départementale de l’Agriculture<br />
et de la Forêt (en période de<br />
risque d’incendie) :<br />
Tél. 04 98 10 55 41<br />
Site : www.cdig-var.org<br />
Site <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> <strong>du</strong> <strong>Var</strong><br />
Site : www.var.fr<br />
Site <strong>du</strong> Comité Départemental<br />
de Tourisme<br />
Site : www.tourismevar.com<br />
GÎTE D’ÉTAPE<br />
& CHAMBRES D’HÔTES<br />
Maison d’hôtes Gaïa<br />
quartier Vaucanes<br />
Capacité : 4 personnes<br />
Tél. 04 94 48 04 58<br />
Do-mi-si-la-do-ré<br />
2 avenue <strong>du</strong> 8 mai 1945<br />
Capacité : 4 personnes<br />
Tél. 04 94 28 17 98<br />
La Bastide des Moulins<br />
Sainte Marguerite<br />
Capacité : 4 personnes<br />
Tél. 04 94 28 19 58<br />
HÔTELS<br />
Hôtel des Maures<br />
19 boulevard Carnot<br />
Capacité : 24 personnes<br />
Tél. 04 94 48 07 10<br />
Hôtel Notre Dame<br />
15 avenue de la Libération<br />
Capacité : 31 personnes<br />
et itinéraire pénètre au<br />
cœur d’une forêt de châtai- Cgniers<br />
séculaires qui abrite<br />
d’imposants édifices religieux. Elle<br />
est également l’occasion de déguster<br />
les pro<strong>du</strong>its locaux à base de<br />
châtaigne.<br />
Par ici, on la trouve sous toutes ses<br />
formes : glacée, en confiture ou<br />
mijotée dans un plat régional.<br />
Un itinéraire placé sous le signe<br />
de la découverte des terroirs…<br />
Itinéraire :<br />
cavalier<br />
Départ :<br />
Parking <strong>du</strong> stade à Collobrières<br />
Traverser Collobrières en direction<br />
de Gonfaron/Grimaud.<br />
Le parking se situe à la sortie <strong>du</strong><br />
village sur la droite.<br />
Références cartographiques :<br />
TOP 25 n°3445 OT " Cuers "<br />
Durée :<br />
2 jours<br />
Distance :<br />
55 km<br />
Étapes :<br />
de 5 à 6 h par jour à l’allure d’un<br />
cheval au pas<br />
Difficulté :<br />
cavaliers confirmés<br />
Période conseillée :<br />
cet itinéraire révèle tout son intérêt<br />
à l'automne.<br />
Où cantonner<br />
ses chevaux<br />
Halte Equi’découverte<br />
Maison d’hôtes Gaïa<br />
quartier Vaucanes<br />
83610 Collobrières<br />
Tél. 04 94 48 04 58<br />
Les hébergements<br />
Equi'découverte<br />
à Collobrières<br />
Pensez à réserver votre hébergement<br />
Tél. 04 94 48 07 13<br />
MEUBLÉS DE TOURISME<br />
Monsieur Le Brazidec<br />
rue Caminat<br />
Capacité : 4 personnes<br />
Tél. 04 94 28 17 62<br />
HÉBERGEMENTS ÉTAPE<br />
GÎTE D’ÉTAPE<br />
& CHAMBRES D’HÔTES<br />
Ferme de l’Aurier<br />
route de Gonfaron<br />
83610 Collobrières<br />
Capacité : 18 personnes<br />
Tél. 04 94 48 09 47<br />
La Bastide de la Cabrière<br />
route de Gonfaron<br />
Capacité : 13 personnes<br />
Tél. 04 94 48 04 31<br />
Certains hébergements <strong>du</strong><br />
réseau peuvent également<br />
accueillir les chevaux.<br />
Ces hébergements sont signalés<br />
sur les dépliants<br />
Itineaire jour 1 : 29 km<br />
Du parking <strong>du</strong> stade, partir en direction de Collobrières.<br />
Traverser le village et tourner à gauche au bout de la rue<br />
principale pour rejoindre l’église Notre Dame des<br />
Victoires que l’on longe sur la gauche.<br />
Remonter l’allée de platanes en direction <strong>du</strong> Plateau<br />
Lambert et suivre ensuite la direction de la Chartreuse<br />
de la Verne pour rejoindre la piste de la Malière. Cette<br />
piste se transforme peu à peu en étroit sentier sinueux<br />
qui suit le Vallon <strong>du</strong> Destéou et débouche sur le Plateau<br />
Lambert, vaste prairie campée au milieu de la forêt<br />
domaniale des Maures.<br />
Arrivé au plateau, poursuivre sur la droite en direction<br />
de Capelude. L’itinéraire bifurque ensuite sur la gauche<br />
direction "Piste de Valescure".<br />
A l’embranchement avec la D214, remonter jusqu’à la<br />
Croix d’Anselme sur la gauche. Plus loin, le Vallon de<br />
Rascas débute en contre-bas et débouche sur la D39<br />
que l’on emprunte sur la droite afin de rejoindre la Piste<br />
de Valescure.<br />
Au Défens <strong>du</strong> Cros de Mouton, prendre à gauche la<br />
route des Crêtes Marc Robert en direction de Gonfaron.<br />
A l’intersection suivante, la piste des Condamines, sur la<br />
Magazine Bavar 177/7<br />
gauche, permet d’accéder au gîte de l’Aurier , première<br />
étape de la randonnée.<br />
Itineraire jour 2 : 23 km<br />
Reprendre l’itinéraire <strong>du</strong> jour 1 en sens inverse pour<br />
regagner les Crêtes Marc Robert. Tourner à gauche en<br />
direction de Gonfaron jusqu’au Col des Fourches pour<br />
se rendre à Notre Dame des Anges.<br />
Sur place, une table d’orientation permet de visualiser<br />
l’ensemble <strong>du</strong> massif et les sites naturels qu’il recèle.<br />
Pour rejoindre l’itinéraire, revenir sur vos pas puis continuer<br />
la route goudronnée jusqu’à la jonction avec la<br />
piste DFCI des Crêtes Martels 3 km plus bas. Au niveau<br />
de la cabane de chasseur <strong>du</strong> Baudisson, emprunter la<br />
piste des Vaucanes sur la gauche qui rejoint la D14.<br />
Partir en direction <strong>du</strong> centre ville puis tourner à droite<br />
avant la coopérative viticole.<br />
Franchir le Réal Collobrier et repartir en direction de<br />
Collobrières pour rejoindre l’Eglise Notre Dame des<br />
Victoires.<br />
Traverser le village pour regagner le parking de départ<br />
de l’itinéraire.
Un paysage dans lequel<br />
on est heureux contient<br />
assurément un cheval.<br />
Déjà présent sur terre<br />
quand l’homme y est<br />
arrivé, l’animal est devenu sa plus<br />
belle conquête et lui a ren<strong>du</strong> de fieffés<br />
services. L’homme a essayé de<br />
les lui rendre en s’occupant de lui,<br />
de sa "monture", dont les pieds,<br />
c’est l’évidence, ont une importance<br />
dont il faut être privé pour l’estimer<br />
à sa juste valeur. Un homme de<br />
métier s’est plus particulièrement<br />
chargé des pieds <strong>du</strong> cheval : le<br />
maréchal-ferrant…<br />
Le terme "maréchal" trouve son origine<br />
dans le mot "marhskalk" qui,<br />
en ancien francisque, désignait un<br />
domestique soignant les chevaux.<br />
On en rencontre l’équivalent vers<br />
1086 en anglo-normand avec le<br />
mot "marescal", puis, ailleurs, les<br />
termes "marical", "marescaut",<br />
"marchal", d’autres encore.<br />
L’homme, surtout le guerrier, s’était<br />
ren<strong>du</strong> compte de la force <strong>du</strong> cheval<br />
et de son aptitude à courir avec<br />
quelque "emplâtre" sur le dos. Mais<br />
il fallait ré<strong>du</strong>ire l’usure de la corne<br />
de son pied formant sabot. L’idée <strong>du</strong><br />
ferrage arriva assez rapidement, en<br />
tout cas plus rapidement, par<br />
exemple, que l’étrier et la selle<br />
empruntés aux arabes, redoutables<br />
cavaliers devant Mahomet.<br />
Du fer et <strong>du</strong> feu, voilà les deux composantes<br />
indispensables au premier<br />
maréchal, à qui, bien vite aussi, on<br />
allait ajouter le terme de "ferrant"<br />
pour distinguer sa profession, voire<br />
pour ne pas le confondre avec certains<br />
grades militaires.<br />
Le maréchal-ferrant, que l’on retrouve<br />
vers 1627, comme second <strong>du</strong><br />
connétable, s’était rapidement ren<strong>du</strong><br />
indispensable. Jouhandeau le signale<br />
en écrivant : "Le vétérinaire était si<br />
rare, que le maréchal-ferrant le suppléait,<br />
même dans les villes, usur-<br />
MARÉCHAL… VOUS REVOILÀ !<br />
Jean-Eric D’Andréa<br />
pant en même temps qu’un peu de<br />
son art, un peu de sa dignité".<br />
Le qualificatif d’usurpateur est totalement<br />
contestable, là où précisément<br />
le vétérinaire était totalement<br />
absent. Presque de partout par<br />
conséquent. Le maréchal-ferrant<br />
était seul pour s’occuper des dents<br />
<strong>du</strong> cheval, de ses maux divers, de<br />
ses coliques et de la pratique de la<br />
saignée.<br />
C’est si vrai que beaucoup, au fil <strong>du</strong><br />
temps, lui ont attribué des facultés<br />
soignantes relevant de la sorcellerie.<br />
Comme toujours quand le mystère<br />
prévaut.<br />
Mais pour ce qui est de la dignité, le<br />
maréchal-ferrant n’a jamais eu<br />
besoin d’emprunter celle <strong>du</strong> vétérinaire<br />
: il s’est forgé la sienne propre.<br />
Par tous les temps, par tous les terrains,<br />
sous la mitraille, sous les bombardements,<br />
le maréchal-ferrant a<br />
accompli sa tâche en l’ennoblissant<br />
de ses sacrifices.<br />
Car le cheval a toujours été une personnalité<br />
globale dont il ne suffit pas<br />
de regarder les pieds. De tout temps,<br />
le maréchal-ferrant a été l’un de ses<br />
plus proches confidents. On retrouve<br />
ses traces dès l’origine, alors que la<br />
première école vétérinaire a vu le<br />
jour… en 1825.<br />
Magazine Bavar 177/8<br />
LE VAR À <strong>CHEVAL</strong><br />
Texte et photos : Pierre Nembrini<br />
Maréchal itinérant<br />
L’homme que j’ai rencontré à La<br />
Crau, près de Hyères, est le dernier<br />
descendant <strong>du</strong> maréchal-ferrant. Il<br />
habite à Marseille, est originaire de<br />
Cannes, et a des attaches territoriales<br />
à Ramatuelle. Il porte l’itinérance<br />
dans ses veines. Amoureux<br />
des chevaux, il travaille à Grimaud,<br />
on le voit dans le haut <strong>Var</strong>, dans le<br />
moyen <strong>Var</strong>, et le littoral l’accueille<br />
presque chaque jour.<br />
Jean-Eric D’Andréa est un maréchal-ferrant<br />
moderne qui, tel l’escargot,<br />
transporte sa forge et ses outils<br />
"sur son dos", dans une camionnet-<br />
te rapide dont l’intérieur ressemble à<br />
celui d’une fusée habitée.<br />
Tout est là, tout est à sa place à portée<br />
de main.<br />
Pétri de connaissance équine,<br />
presque de la complicité, (rappelezvous<br />
<strong>du</strong> film "Un homme nommé<br />
cheval"), il reconnaît que les vieux<br />
maréchaux, ses devanciers, s’éteignent<br />
avec le métier. Mais aujourd’hui<br />
il en constate et décrit le renouveau<br />
auquel il participe :<br />
"À l’époque, dit-il, quand le cheval<br />
n’allait plus aux champs, on le tuait<br />
et on le mangeait. Il n’avait pas de<br />
valeur financière. Les beaux étalons<br />
étaient réservés à une clientèle de<br />
riches et aux militaires. De nos jours,<br />
les choses ont évolué en se démocratisant.<br />
Tout le monde veut et surtout<br />
peut faire <strong>du</strong> cheval. Les clubs<br />
hippiques, les compétiteurs, mais<br />
aussi les simples promeneurs peuvent<br />
s’adonner au plaisir de monter<br />
sur un cheval. Dès lors, le maréchalferrant<br />
a dû également évoluer, et<br />
devenir autre chose qu’un accrocheur<br />
de fers".<br />
Qu’est-il donc devenu ce maréchalferrant<br />
? Il suffit de regarder Jean-<br />
Eric accomplir sa tâche.<br />
Âgé d’une quarantaine d’années, le<br />
maréchal D’Andréa se déplace de<br />
club en relais, de ferme en particulier,<br />
pour ferrer à tour de rôle les<br />
chevaux qu’on lui confie. Finie la<br />
forge <strong>du</strong> village où on amenait les<br />
bêtes à ferrer. Aujourd’hui, c’est le<br />
maréchal-ferrant qui bouge.<br />
Notre homme est vêtu d’un pantalon<br />
militaire de camouflage sur lequel il<br />
boucle une sorte de cuissière de cuir<br />
épais, destinée à le protéger, comme<br />
jadis le tablier, de l’ensemble agressif<br />
sabot, fer et clous.<br />
Il est chaussé "solidement", d’une<br />
paire de rangers qui l’assure d’une<br />
protection minimum dans le cas où<br />
le cheval lui poserait négligemment<br />
le sabot sur les orteils.<br />
Puis vient la mise en œuvre des outils
LE VAR À <strong>CHEVAL</strong><br />
et des gestes, décrits par un vocabulaire<br />
spécifique, preuve par neuf<br />
que le métier ne date pas d’hier. Les<br />
mots anciens ayant un goût, on<br />
déguste alors une liste de termes qui<br />
vont de la bédane au trousse-pied,<br />
en passant par le bouton de fer, le<br />
boutoir, le brochoir, la bute, les<br />
clous, le cure-pied, l’enclume, des<br />
mots attachés au fer lui-même,<br />
comme fer et ferrer, bien sûr, mais<br />
aussi ferrage, ferretier, ferrière, ou<br />
encore, la mailloche, les morailles,<br />
le paroir, la plate-longe, la rainette,<br />
le rivet, le rogne-pied, les tricoises…<br />
Tout le monde connaît l’encolure <strong>du</strong><br />
cheval, mais qui connaît l’action de<br />
lui planter des clous dans le sabot<br />
pour tenir le fer : l’enclouure ? Jean-<br />
Eric admet que les outils, qu’il se<br />
fabrique souvent lui-même, ont peu<br />
évolué et que les gestes <strong>du</strong> métier<br />
restent les mêmes que jadis.<br />
Toutefois, en cherchant bien, il<br />
admet qu’avant, "on ferrait à la<br />
française, c'est-à-dire qu’on disposait<br />
d’un teneur de pied, un homme<br />
costaud qui passait une sangle sous<br />
le pied <strong>du</strong> cheval, et qui le tenait en<br />
l’air pendant qu’on opérait, souvent<br />
à genoux. Le maréchal-ferrant ne se<br />
fatiguait pas et il pouvait ainsi travailler<br />
jusqu’à un âge avancé. On<br />
ne pourrait plus aujourd’hui, car le<br />
maréchal prend le pied <strong>du</strong> cheval<br />
entre ses cuisses, donc son poids sur<br />
les reins. En fin de journée vous êtes<br />
rompu."<br />
Premier travail : ôter l’ancien fer<br />
avec les tricoises, ces sortes de<br />
tenailles à longs manches. Ensuite,<br />
l’excédent de corne (car la corne<br />
pousse entre deux ferrages) est enle-<br />
vé avec le butoir et le rogne-pied,<br />
une lame sur laquelle on tape avec<br />
la mailloche. On termine le dessous<br />
en le nettoyant avec la rainette, les<br />
côtés étant limés avec une râpe.<br />
Pendant ce temps, on a mis le fer à<br />
chauffer (Jean-Eric transporte un<br />
petit four électrique dans sa fusée).<br />
Une fois rouge, il est à bonne température.<br />
Jean-Eric l’ajuste au sabot<br />
en le posant sur la corne qui fume et<br />
dégage cette odeur caractéristique,<br />
unique. Au besoin, le fer est ajusté,<br />
puis il est mis en place et broché<br />
avec des clous à tête carrée.<br />
Il faut les enfoncer sans blesser le<br />
cheval. "À l’oreille" comme le dit<br />
Jean-Eric. On tape sur le clou, ça<br />
sonne plein puis creux quand il ressort<br />
devant le sabot. Signe que tout<br />
s’est bien passé pour le cheval. Les<br />
pointes des clous sont ensuite coupées<br />
et la partie restante est repliée<br />
dans le sabot. Un dernier coup de<br />
râpe pour la finition et, "pour faire<br />
beau", un coup de pinceau trempé<br />
dans un mélange savant d’huile de<br />
lin et de térébenthine. Les sabots<br />
brillent, et l’œil <strong>du</strong> maréchal avec.<br />
Il regarde enfin partir son patient<br />
pour s’assurer qu’il ne boite pas,<br />
que le travail a été bien exécuté.<br />
Une prochaine école<br />
Tout cela, c’est l’évidence, s’apprend.<br />
En stage chez un maréchal<br />
bien sûr, mais il est maintenant obligatoire<br />
de passer d’abord, ou en<br />
même temps, par une école, (il en<br />
existe une à Marseille) et de nos<br />
jours, il faut un diplôme pour exercer<br />
le métier de maréchal-ferrant.<br />
Jean-Eric D’Andréa y enseigne. Si<br />
bien d’ailleurs, que ses élèves varois<br />
l’encouragent à créer une école<br />
dans notre département. "La théorie,<br />
souligne-t-il, ça s’écrit en quatre<br />
lignes, mais il faut les connaître.<br />
Après, il faut des années pour faire<br />
un bon maréchal, car autant de chevaux<br />
il y a, autant de pieds différents<br />
il existe. Et des fois même un<br />
cheval possède quatre pieds différents.<br />
Le métier se tresse alors d’éléments<br />
visuels qui vont permettre à<br />
l’élève d’acquérir une sorte de ressenti<br />
qui s’acquiert seulement en faisant<br />
le métier."<br />
Les lieux de l’exercice <strong>du</strong> métier sont<br />
innombrables dans le <strong>Var</strong>, justifiant<br />
ainsi la création d’une telle école.<br />
Les clubs, les terrains de sauts, les<br />
élevages, les relais pour les balades,<br />
se multiplient dans un département<br />
qui est l’un des plus beaux de<br />
France, offrant des centaines de<br />
sites admirables, de lieux de promenades<br />
inoubliables.<br />
Sans compter avec tous ces propriétaires<br />
d’un ou deux chevaux, qui<br />
viennent pour "monter" dès qu’ils<br />
ont un week-end de congés.<br />
L’entretien des chevaux va donc se<br />
développer. Il faut former des jeunes<br />
maréchaux.<br />
Un jour prochain par conséquent, il<br />
se pourrait bien que notre maréchal-ferrant<br />
itinérant se fixe enfin<br />
quelque part dans le <strong>Var</strong>.<br />
À ce moment-là, il enseignera aux<br />
jeunes le beau métier qui est le sien,<br />
qu’il a fait évoluer au fil de l’évolution<br />
de notre société, mais qui garde<br />
sa "marque" éternelle, sur l’homme<br />
et sa plus belle conquête.<br />
Magazine Bavar 177/9<br />
M<br />
ontferrat, au centre <strong>du</strong> Haut <strong>Var</strong>, à mi chemin entre les<br />
Gorges <strong>du</strong> Verdon et Saint-Tropez organise pour la septième<br />
année consécutive, en partenariat avec le Comité<br />
Départemental d’Équitation les Journées Équestres <strong>du</strong> <strong>Var</strong>, la plus<br />
importante manifestation équestre <strong>du</strong> département par le nombre<br />
de visiteurs et la diversité de la programmation.<br />
L’objectif est de favoriser la rencontre <strong>du</strong> public avec le cheval et les<br />
différentes pratiques de l’Équitation : compétition, loisir, élevage,<br />
spectacle équestre, animations pour les enfants, et de mettre en<br />
valeur les dimensions technique, artistique ou de plaisir de chacune<br />
des disciplines.<br />
Le programme est représentatif des principales activités équestres<br />
de la région :<br />
- Concours officiels de Saut d’obstacles : CSO, Dressage, Hunter<br />
- Concours de Saut d’Obstacles pour Jeunes Chevaux<br />
- Concours de Qualification Loisir (ouvert à tous les Équidés et aux<br />
attelages)<br />
- Défilé des cavaliers et des attelages dans les rues <strong>du</strong> village le<br />
dimanche matin<br />
- Concours <strong>du</strong> Jeune Spectacle Équestre le samedi matin<br />
- Spectacle équestre gratuit le samedi soir et le dimanche après-midi.<br />
A côté des concours, démonstrations des différentes écoles de l’Art<br />
Équestre et des équitations de travail. Dressage classique, olympique,<br />
hispanique, Doma vacquera, western, Camargue.<br />
Cette année, un évènement unique en France va être organisé en<br />
supplément : le premier Concours National <strong>du</strong> Jeune Spectacle<br />
Equestre.<br />
Il aura lieu le samedi 1 er et dimanche 2 septembre 2007 et a pour but<br />
de récompenser les jeunes artistes indivi<strong>du</strong>els et les groupes non<br />
encore professionnels travaillant les disciplines <strong>du</strong> Spectacle<br />
Equestre : voltige, carrousel, poste hongroise, longues rênes, liberté,<br />
dressage, humour & poétique, etc.<br />
Les candidatures doivent être présentées sur dossier (cassettes ou<br />
DVD accompagnées <strong>du</strong> texte d’intro<strong>du</strong>ction)<br />
Clôture des inscriptions le 10 juillet 2007 (*)<br />
Dotation 3000 e répartis entre les 5 lauréats et remboursement forfaitaire<br />
des frais pour les autres sélectionnés<br />
Déroulement <strong>du</strong> Concours :<br />
Qualification devant un jury le samedi matin<br />
Intégration des 5 lauréats dans le spectacle équestre officiel <strong>du</strong><br />
samedi soir et <strong>du</strong> dimanche après-midi .<br />
Les autres candidats pourront présenter leur numéro dans une carrière<br />
mise à disposition le samedi après midi et le dimanche.<br />
La qualification résulte d’une cotation sur 7 critères :<br />
Harmonie générale (cavalier-cheval), costume & accessoires,<br />
musique, chorégraphie/déplacement/mise en scène, dynamique et<br />
respect <strong>du</strong> temps environ 7 minutes, réactions <strong>du</strong> public, maitrise<br />
équestre.<br />
(*) Dépôt des candidatures avant le 10 juillet 2007 à l'adresse :<br />
Journées Équestres de Montferrat 2007<br />
Mairie - 83131 Montferrat<br />
ou par mail : gymorin@aol.com<br />
Renseignements complémentaires<br />
Gérard Morin, Coordinateur : 06 31 61 57 46
Les itinéraires, qui restent ouverts aux autres<br />
activités de pleine nature sont constitués de<br />
larges pistes carrossables et adaptés au parcours<br />
équestre 20% d’entre eux (30 km environ)<br />
sont revêtus. La circulation routière y est<br />
limitée, parfois réglementée, voire interdite. La<br />
quasi totalité de ces chemins revêtus est constituée<br />
par des itinéraires en crêtes qui relient La<br />
Garde Freinet à Notre Dame des Anges.<br />
Ils permettent d’avoir une vue panoramique<br />
sur l’ensemble <strong>du</strong> massif, de la plaine et <strong>du</strong> littoral.<br />
Le reste est composé de sentiers en zone<br />
boisée.<br />
95% de ces sentiers sont sur le domaine public<br />
et 5% passent dans des propriétés privées dont<br />
les propriétaires ont signé une convention<br />
d’autorisation de passage avec le <strong>Conseil</strong><br />
général dans le cadre <strong>du</strong> Plan Départemental<br />
Magazine Bavar 177/10<br />
LE VAR À <strong>CHEVAL</strong><br />
Des itinéraires adaptés à la pratique équestre et une<br />
signalétique multifonctionnelle<br />
des Itinéraires de Promenades et de<br />
Randonnée.<br />
Certains passages qui présentaient une pente<br />
de plus de 20% ont été aménagés par de<br />
légers travaux de terrassement pour aider les<br />
cavaliers.<br />
À partir <strong>du</strong> maillage réalisé sur la zone, des<br />
circuits en boucles sont donc possibles au<br />
départ des communes de Gonfaron,<br />
Collobrières et La Garde Freinet.<br />
La distance des étapes journalières est comprise<br />
entre 20 et 30 km.<br />
La signalétique<br />
Destinée à orienter les randonneurs sur le parcours,<br />
à les informer sur les sites patrimoniaux<br />
et à visualiser l’ensemble <strong>du</strong> réseau d’itiné-<br />
raires sur le secteur elle a été mise en place et<br />
comprend trois volets.<br />
- La signalétique directionnelle<br />
- La signalétique thématique<br />
- Les "panneaux randonnée"<br />
Il y en a 5 pour le moment, implantés dans<br />
chacun des villages traversés par le réseau.<br />
L’objectif de ces panneaux est de :<br />
- permettre aux randonneurs de se positionner<br />
sur le réseau.<br />
- présenter au public les itinéraires dans les<br />
Maures et la politique départementale de pleine<br />
nature<br />
- informer sur les droits et devoirs de chacun.<br />
Des "aires de repos" ponctuent les parcours<br />
permettant aux cavaliers de faire une pause.<br />
Elles comportent :<br />
Ramatuelle : police montée pour garder la forêt<br />
A<br />
- une ou plusieurs barres d’attache,<br />
- un point d’eau pour abreuver les chevaux,<br />
pour certaines,<br />
- le cas échéant une table de pique-nique.<br />
Enfin, ça va de soi, une attention particulière<br />
sera portée à la gestion <strong>du</strong> réseau dans toutes<br />
ses composantes afin de permettre sa continuité<br />
et son amélioration continue.<br />
L’entretien régulier des itinéraires comprenant<br />
la remise à niveau des pistes, le débroussaillage<br />
et la surveillance des équipements, sera<br />
réalisé annuellement, et complété ponctuellement<br />
selon les besoins par les services départementaux.<br />
Enfin, la sécurité sur le réseau sera<br />
permise grâce aux patrouilles de l’Office<br />
Nationale des Forêts, missionné à ce titre par<br />
le <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> pour assurer une surveillance<br />
régulière des itinéraires.<br />
Ramatuelle, on estime que la forêt mérite bien une garde à cheval.<br />
Lancée en 2003 par le SIVOM <strong>du</strong> Pays des Maures, l’idée de ces<br />
patrouilles équestres forestières a été reprise à son compte par la<br />
Commune, en association avec le <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> qui participe à leur<br />
financement.<br />
La Brigade équestre de Ramatuelle est aujourd’hui la seule <strong>du</strong> Golfe de<br />
Saint-Tropez.<br />
Il s’agit de patrouilles composées de quatre chevaux, montés par quatre<br />
cavalières qui évoluent dans les massifs forestiers communaux entre le 15<br />
juin et le 15 septembre. Elles ont, bien sûr, un rôle de surveillance, mais<br />
aussi de prévention auprès des promeneurs qui empruntent les sentiers pendant<br />
l’été. Leur action est essentielle car, contrairement aux véhicules 4x4,<br />
ou aux deux roues, elles se déplacent sans bruit, ce qui peut leur permettre<br />
de mettre fin, le cas échéant, à des comportements suspects ou dangereux,<br />
<strong>du</strong> genre fumeur jetant son mégot…<br />
Les cavalières de la patrouille assurent aussi une surveillance de propreté<br />
de la forêt. Pendant leurs missions, elles restent en liaison permanente avec<br />
les sapeurs pompiers de Saint-Tropez, le CCFF de Ramatuelle et la police<br />
municipale.<br />
Le budget de l’opération se monte à 30 000 € annuels, dont 12 000 pris<br />
en charge par le Département, et 12 000 par la Région.<br />
Sur notre photo : la Brigade "montée" lors de sa présentation par les<br />
autorités locales.