BRIS CALCAIRE ET INFILTRATION
BRIS CALCAIRE ET INFILTRATION
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<strong>BRIS</strong> <strong>CALCAIRE</strong> <strong>ET</strong> <strong>INFILTRATION</strong><br />
RADIOLOGIE D’INTERVENTION 1<br />
GÉNÉRALITÉS<br />
Bris calcaire<br />
Intervention réalisée dans le but de retirer un dépôt calcaire<br />
(calcification) situé dans les tendons de l’épaule. Le traitement est<br />
fait par un radiologiste spécialiste sous guidage radioscopique 2 .<br />
Infiltration<br />
Injection d’un médicament ou d’une combinaison de médicaments<br />
dans une articulation sous guidage radioscopique. L’injection cible<br />
avec précision le site de la douleur dans le but de la soulager.<br />
Dans les deux cas, la radioscopie permet de suivre le cheminement<br />
de l’aiguille sous plusieurs angles et ainsi, de vérifier l’endroit<br />
où on se trouve avant d’injecter le médicament ou d’effectuer<br />
l’intervention.<br />
PRÉPARATION À L’EXAMEN<br />
Aucune préparation n’est nécessaire. Pas besoin d’être à jeun : le<br />
patient peut manger, boire et prendre ses médicaments.<br />
1 On parle de radiologie d’intervention lorsqu’une intervention thérapeutique<br />
ou palliative est réalisée à l’aide des rayons X ou d’ultrasons.<br />
2 Pour plus d’informations sur la radioscopie, voir le dépliant sur le sujet.
DÉROULEMENT DE L’EXAMEN<br />
Le bris calcaire et l’infiltration sont pratiqués par un radiologiste<br />
assisté d’une technologue en imagerie médicale. Le patient est<br />
installé sur la table d’imagerie. Le positionnement varie en fonction<br />
de la région à visualiser. L’intervention est pratiquée de façon<br />
stérile. La première étape consiste donc à préparer le matériel et<br />
le site de ponction. La peau est désinfectée avec un produit et des<br />
champs stériles sont placés par-dessus le patient. Ensuite, à l’aide<br />
de la radioscopie, le radiologiste repère l’endroit où il doit piquer<br />
pour positionner l’aiguille correctement.<br />
Pour le bris calcaire, il ponctionne la calcification et l’aspire dans<br />
une seringue (figures 1 et 2).<br />
Fig. 1 Avant traitement Fig. 2 Après traitement<br />
Pour une infiltration, il positionne la pointe de l’aiguille, puis il<br />
injecte le médicament (figures 3 et 4).<br />
À la fin de l’intervention, le radiologiste donne au patient ses<br />
recommandations pour les heures qui suivent. Ces recommandations<br />
dépendent de l’intervention et des activités ou de l’emploi<br />
du patient. Par la suite, le radiologiste rédige un rapport qui est<br />
acheminé au(x) médecins(s) qui ont demandé l’examen.<br />
Fig. 3 Infiltration de la colonne<br />
lombaire<br />
DOSE DE RADIATION<br />
Fig. 4 Infiltration de l’articulation<br />
sacro-iliaque<br />
Pour la radioscopie et pour les radiographies standards, on utilise<br />
une certaine quantité de rayons X. La quantité dépend de ce qu’on<br />
veut obtenir, des produits de contraste utilisés et de l’épaisseur de<br />
la structure à radiographier.<br />
Les technologues et les radiologistes sont formés pour diminuer<br />
le plus possible la dose de radiation sans nuire à la qualité des<br />
images.<br />
ENREGISTREMENT <strong>ET</strong> CONSERVATION DES<br />
IMAGES<br />
Les images en mouvement produites avec la radioscopie ne sont<br />
pas conservées. Par contre, au cours d’un examen qui utilise la<br />
radioscopie, on prend quelques radiographies numériques qui,<br />
elles, sont conservées au dossier radiologique du patient.<br />
Révisé le 20 décembre 2010