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Mécanique non linéaire - LMEE

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Un algorithme d’intégration des lois de comportement est dit incrémentalement objectif si, pour un mouvement de corps rigide<br />

sur l’intervalle temporel [t, t+Δt], soit :<br />

les contraintes de Cauchy sont actualisées de manière exacte selon<br />

où Q est le tenseur de rotation incrémentale.<br />

xt+Δt = Q xt + c avec Q T Q = I (84)<br />

σ t+Δt = Qσ tQ T (85)<br />

Une loi constitutive en grandes transformations doit relier des quantités tensorielles et satisfaire le principe de<br />

l’objectivité. Ce principe s’exprime que la loi de comportement doit être indépendante du référentiel choisi pour observer le<br />

mouvement du solide. La fonctionnelle Γ doit être alors invariante dans tout changement de référentiel d’observation. Ainsi, si<br />

on change F par QF, le tenseur de contrainte de Cauchy σ doit être remplacé par QσQ T , c’est à dire :<br />

ceci revient à écrire que dans le référentiel tournant :<br />

Γ(QF) = Q Γ(F) Q T<br />

(87)<br />

σ* = Γ(F*) = QσQ T (88)<br />

Pour étendre la relation (32) au cas de grandes déformations et rotations, on peut adopter deux solutions :<br />

1. Remplacer σ par une dérivée objective :<br />

obj<br />

σ = σ<br />

+ σΩ<br />

− Ωσ<br />

où Ω est un tenseur vitesse de rotation. Son choix conduit aux différentes dérivées objectives :<br />

Ω = R : dans le cas d’un mouvement du corps rigide<br />

a T [ ]<br />

T<br />

−1<br />

Ω = W = R<br />

R + R U<br />

U R : la dérivée objective correspond à celle de Jaumann<br />

T<br />

R R Ω =<br />

: la dérivée objective correspond à celle de Green-Naghdi<br />

Ω = Wi : la dérivée objective correspond à celle de Lee (Wi est la vitesse de rotation<br />

d’une facette particulière)<br />

2. Exprimer les lois de comportement dans un repère tournant avec la vitesse de rotation Ω. Le relation (32) s’écrit dans le cas<br />

de grandes déformations :<br />

avec Dep le tenseur caractérisant le matériau considéré et<br />

( ',<br />

D',<br />

v')<br />

: '<br />

(89)<br />

σ '= Dep σ D<br />

(90)<br />

σ’ = Q T σQ<br />

D’ = Q T DQ<br />

v’ = Q T vQ<br />

où v représente les variables internes. Le tenseur de rotation incrémentale Q est solution du problème de valeurs initiales :<br />

Q<br />

( τ)<br />

Q(<br />

τ)<br />

Q(<br />

t)<br />

= I<br />

T<br />

= Ω(<br />

τ);<br />

t ≤ τ ≤ t + Δt<br />

avec Ω = W : repère corrotationnel (dérivée de Jaumann)<br />

T<br />

R R Ω =<br />

: repère en rotation propre (dérivée de Green-Naghdi)<br />

Ω = Wi : repère tournant avec la vitesse de rotation d’une facette particulière (dérivée de Lee)<br />

Le tenseur Q peut aussi être choisi comme la rotation propre R calculé par décomposition polaire de F (Eq.74). Dans ce cas et à<br />

l’aide de la relation (79), on a : [ ] [ ] s<br />

T T −1<br />

s T<br />

−1<br />

D' = Q DQ = R R U<br />

U R R = U<br />

U<br />

(92)<br />

Pour intégrer la loi de comportement (90), on peut toujours utiliser l’algorithme de retour radiale détaillé au paragraphe 4.2 sur<br />

l’intervalle de temps [t, t+Δt], mais dans le cas de grandes déformations et rotations il est important de choisir une<br />

approximation cinématique au cours d’un pas de temps pour évaluer le tenseur vitesse de déformation D’. L’hypothèse<br />

43<br />

(91)

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