LA NOTICE BIOGRAPHIQUE

S É Q U E N C E 4
LA NOTICE
BIOGRAPHIQUE
Catherine Vernet
FICHES 1 À 8
Volume 4 Expression écrite Relater

Etapes Buts Activités Matériel
Mise en situation
Production initiale
Module 1
Module 2
Module 3
Module 4
Module 5
Module 6
Production finale
• Prendre connaissance de
différents types de notices
biographiques
• Reconnaître certaines des
caractéristiques de la notice
biographique
• Rédiger la première version
d'une notice biographique
• Choisir des événements en
fonction d'un but
• Organiser un texte en fonction
des étapes de vie ou d'une
orientation argumentative
• Employer correctement des
indications chronologiques
• Employer un système
temporel cohérent
• Employer des termes
axiologiques en fonction
d'une orientation
argumentative
• Utiliser des structures
syntaxiques variées
• Mettre en œuvre les
apprentissages effectués au
cours de la séquence
• Lecture rapide de textes
• Elaboration en groupes de réponses à
un questionnaire
• Rédaction d'un texte suivi à partir d'un
tableau
• Reconnaissance et tri d'événements
biographiques« dans une interview
• Sélection d'événements en fonction
d'une orientation argumentative
• Classement de sous-titres
• Mise en paragraphes et sous-titrage
• Mise en paragraphes, sous-titrage et
insertion de termes axiologiques
• Repérage et classement d'indications
chronologiques
• Insertion d'indications chronologiques
données
• Amélioration des indications
chronologiques dans un texte
• Repérage du système temporel employé
dans des textes
• Amélioration d'un texte
• Création de GN de reprise en fonction
d'un bref contexte
• Insertion et création de GN de reprise
dans un texte lacunaire
• Repérage de structures syntaxiques
dans un texte
• Transformation de phrases
• Réécriture de la production initiale en
fonction de critères donnés
• fiche 1
• fiche 2
• fiche 3
• fiche 4
• fiche 5
• fiche 6
•
• fiche 7
• fiche 8
• production initiale
• fiches des modules
• grille d'évaluation
construite lors de la
séquence

S’exprimer en français, Volume IV © Corome/De Boeck, 2001
•
•
Parcours les différentes notices biographiques contenues dans cette fiche.
Réponds ensuite aux questions qui sont posées ci-dessous.
1.
2.
3.
Fiche 1
D’après les textes que tu as sous les yeux, définis en quelques mots ce qu’est une notice
biographique.
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
Dans quels types d’écrits trouve-t-on en général des notices biographiques ?
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
De manière plus précise, indique pour chacune des notices biographiques qui te sont
proposées quel est le type d’écrit ou le lieu dont elle provient. Voici quelques
suggestions :
— dictionnaire (spécialisé, encyclopédique, pour la jeunesse)
— journal, magazine, revue spécialisée
— texte placé avant le début d’un roman, quatrième de couverture
— édition critique, etc.
biographie no
1 : ______________________________________________________________________
biographie no
2 : ______________________________________________________________________
biographie no
3 : ______________________________________________________________________
biographie no
4 : ______________________________________________________________________
biographie no
5 : ______________________________________________________________________
biographie no
6 : ______________________________________________________________________
biographie no
7 : ______________________________________________________________________
biographie no
8 : ______________________________________________________________________
4. La notice biographique
1/9
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S’exprimer en français, Volume IV © Corome/De Boeck, 2001
4
4.
5.
6.
7.
8.
9.
Fiche 1
Quels sont les éléments qui se retrouvent dans la plupart des notices biographiques ?
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
Sur quels moments de la vie professionnelle insiste en général une notice biographique
?
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________________________________________________________________________________
Que retient-on en général de la vie privée du personnage qui fait l’objet de la notice
biographique ?
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
Quel ordre suit en général la biographie d’un personnage ?
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
La notice biographique no
4 est très succincte et incomplète. Pourquoi l’auteur de l’article
ne retient-il que ces quelques éléments ? Que veut-il montrer ?
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
La notice biographique no
6 se présente sous la forme d’un tableau. Comment ce tableau
s’organise-t-il ? Dans la colonne de droite, quels sont les éléments qui sont mis en regard
de la colonne de gauche ? Pourquoi à ton avis ?
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
4. La notice biographique
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S’exprimer en français, Volume IV © Corome/De Boeck, 2001
10.
11.
12.
Fiche 1
Deux notices biographiques ont un titre accrocheur. Lesquelles ? Quels termes précis
rendent le titre alléchant ? Quel rapport vois-tu entre ce type de titre et le support pour
lequel ces notices biographiques ont été écrites ?
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
Une notice biographique contient des sous-titres intermédiaires. Laquelle ? A quoi correspondent
ces sous-titres ?
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
La notice biographique no
7 est présentée sous une forme particulière. A quelle sorte de
document te fait-elle penser ? Quel rapport vois-tu entre cette présentation et le métier
qu’exerce la personne dont il est question ?
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________________________________________________________________________________
13. Ecrire une notice biographique peut se faire dans plusieurs buts, par exemple : informer
le lecteur de manière objective des données de la vie d’une personne, montrer
la réussite exceptionnelle d’une personne, etc.
Indique pour chacune des notices que tu as parcourues quel but elle poursuit selon toi.
14.
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
A l’occasion de quel événement une notice biographique peut-elle être écrite ? Parmi les
notices que tu as lues, quelles sont celles qui ont certainement été écrites à partir d’un
événement particulier ?
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________________________________________________________________________________
4. La notice biographique
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S’exprimer en français, Volume IV © Corome/De Boeck, 2001
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Notice biographique no
1
Les clés no
299, avril 1998
Fiche 1
4. La notice biographique
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Notice biographique no
2
PEYO (PIERRE CULLIFORD, DIT)
DESSINATEUR, SCÉNARISTE
Bruxelles 25 juin 1928
id. 24 décembre 1992
Belgique
□ Né d’un père agent de change d’origine
anglaise et d’une mère belge d’origine
wallonne, Pierre Culliford, plus
connu sous le pseudonyme de Peyo, fait
ses études primaires et secondaires au
collège Saint-Louis de Bruxelles jusqu’à
la Seconde Guerre mondiale. Devant subvenir
à ses besoins, il œuvre durant un
an comme assistant projectionniste, puis
fréquente trois mois l’Académie des
beaux-arts de Bruxelles, dont il ne gardera
pas un souvenir impérissable !
Peu après la guerre, il entre comme gouacheur
à la C.B.A., un studio de dessins
animés qui ne tarde guère, hélas ! à fermer
ses portes. Il y fait néanmoins la rencontre
de personnes qui joueront un rôle
déterminant quant à la suite de sa
carrière : André Franquin et Morris.
Tout en s’orientant au départ vers la
publicité, il place ses premières bandes
dessinées dans La Dernière Heure, journal
dans lequel il donne naissance en
avril 1946 au personnage de Johan, un
petit page du Moyen Age. En 1950, la
série Johan se poursuit dans Le Soir, puis
intègre le magazine Spirou à partir de
1952. Pour l’occasion Johan, blond d’origine,
change de couleur de cheveux et
s’adjoint la complicité du petit Pirlouit
(et de sa chèvre Biquette !). Avec Johan
et Pirlouit, Peyo devient rapidement l’un
des auteurs vedettes du célèbre hebdomadaire.
En 1958, lors de l’épisode de la Flûte à six
trous, Johan et Pirlouit découvrent un
petit monde peuplé de lutins bleus ; ainsi
naissent les célébrissimes Schtroumpfs.
A l’initiative d’Yvan Delporte, alors
rédacteur en chef du journal de Spirou,
les Schtroumpfs acquièrent leur auto-
Fiche 1
nomie ; les six premiers épisodes paraissent
sous la forme de « mini-récits ».
En 1960, à la suite du succès remporté
par l’album de Johan et Pirlouit rebaptisé
La Flûte à six schtroumpfs (aux éditions
Dupuis), Peyo redessine les premières
aventures des Schtroumpfs et les adapte
en grand format (toujours chez le même
éditeur). La même année, il crée Benoît
Brisefer dans Spirou.
Le succès grandissant des Schtroumpfs
contraint Peyo à créer son studio et à
s’entourer d’une solide équipe. 1983 et
1984 concrétisent l’internationalisation
de ces petits personnages (des millions
de produits dérivés ainsi que de multiples
dessins animés mettant en scène les
incroyables Schtroumpfs envahissent la
planète).
Devant ce succès, Peyo et sa famille
s’organisent. Sa fille Véronique se charge
de la gestion du « merchandising » et son
fils Thierry supervise la production du
studio Peyo (chargé entre autres choses
de réaliser les différents dessins publicitaires).
En 1989, Peyo fonde sa propre
société d’édition : Cartoon Création.
Cette année-là, cette maison lance le
magazine Schtroumpf. Signalons par
ailleurs l’ouverture d’un parc d’attractions
consacré aux lutins bleus et rebaptisé
en juin 1991 Walibi-Schtroumpfs (à
Hagondange, près de Metz).
En 1992, Cartoon Création cède la version
albums des séries (les Schtroumpfs,
mais aussi Benoît Brisefer et Johan et Pirlouit,
etc.) aux éditions du Lombard.
Cette année-là, François Waltéry adapte
un scénario de Peyo pour sa série Natacha.
Peyo meurt la même année, victime
d’un arrêt cardiaque.
Reste son œuvre incroyablement populaire,
connue internationalement. Ce créateur
s’impose ainsi comme l’un des plus
dignes représentants du classicisme
franco-belge, comme l’un de ceux qui ont
su jusqu’au bout privilégier et préserver
une qualité constante à tous leur travaux.
D’après P. Gaumer et C. Moliterni, Dictionnaire mondial de la Bande Dessinée,
Coll. In Extenso, Larousse-Bordas, 1997.
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Notice biographique no
3
QUI EST MAURICE LEBLANC ?
Fiche 1
Maurice Leblanc est né en 1864 à Rouen ; son père est armateur. Après un
séjour de un an en Ecosse, pendant la guerre de 1870, il revient en France faire
de solides études.
SON
ENFANCE
Les promenades dominicales le mènent à travers le pays de Caux, où il
découvre l’« Aiguille creuse » et à Croisset, où il va rencontrer Flaubert et écouter
ses histoires merveilleuses. Il fréquentera aussi un autre écrivain, normand
comme lui : Guy de Maupassant. Ces deux hommes auront une grande
influence sur sa vie et sur son œuvre.
LES
CARDES
Il commence sa vie professionnelle dans l’industrie, dans une fabrique de cardes,
machine à peigner le drap, mais il passe son temps à écrire dans le grenier
de l’usine.
A l’inauguration d’un médaillon de Flaubert, il fera la connaissance d’Emile
Zola, d’Octave Mirbeau et d’Edmond de Goncourt. A son retour à Rouen, il
demande à son père de le laisser partir pour Paris où il commencera son droit
et retrouvera sa sœur, Georgette.
LA
VIE PARISIENNE
Il devient assez rapidement un journaliste très parisien. Il publie sans grand
succès un recueil de nouvelles, un roman et fait jouer une pièce. Puis Pierre
Lafitte lui commande pour son mensuel Je sais tout une nouvelle policière,
avec un personnage équivalant à Sherlock Holmes ou à Raffles, cambrioleur
amateur.
ARSÈNE
LUPIN
En 1905, naît Arsène Lopin. Mais Lopin, c’est aussi le nom d’un conseiller de
Paris et les protestations officielles vont le transformer en Lupin, gentleman
cambrioleur. Celui-ci devient un personnage très populaire dont on attend chaque
mois, avec impatience, les nouvelles aventures.
Avec Lupin, Maurice Leblanc a créé le mythe d’un surhomme, élégant, courtois,
victime de la société et voleur pour la bonne cause. Très vite, Leblanc
deviendra captif de son personnage et va devoir le ressusciter à la demande
du public.
Texte d’élève prévu pour accompagner la présentation de romans policiers pour une exposition à la bibliothèque.
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Notice biographique no
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UN SOLDAT D’ÉLITE
Agé de 57 ans, Ehud Barak a fait toute sa carrière
dans l’armée. Engagé à 18 ans, il deviendra le militaire
le plus décoré d’Israël. Commandant de
régiment de chars puis responsable du renseignement,
il a participé à de nombreuses actions secrètes,
notamment des opérations commando pour
libérer des otages israéliens lors d’actions terroristes
palestiniennes au Liban et à Entebbe
(Ouganda). Nommé chef d’état-major des armées
en 1991, il entame par la suite une carrière politique
en devenant successivement ministre de l’Intérieur
puis ministre des Affaires étrangères en 1995.
Les clés,
no
352, juin 1999.
Notice biographique no
5
Fiche 1
Catalogue Ed. Deux Coqs d’Or, coll. Mot de passe,
© Gautier-Lanquerau, Hachette Livre, 1994.
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Notice biographique no
6
CHRONOLOGIE
Vie de Maupassant Événements politiques et littéraires
1870 Né le 5 août 1850 au château de Miromesnil (Seine-Maritime), Guy
de Maupassant s’engage dans l’armée où il restera jusqu’en 1872.
Guerre avec la Prusse (1er
septembre).
1871 La Commune (mars-mai).
10 mai. Traité de Francfort par lequel la France cède l’Alsace-
Lorraine.
1872 Maupassant devient fonctionnaire au ministère de la Marine où il
restera jusqu’en 1878.
1873 Il commence à canoter sur la Seine, sport qu’il pratiquera
pendant dix ans.
Daudet publie Tartarin.
Rimbaud : Une saison en enfer.
1875 Il publie son premier conte, La main d’écorché.
Zola : La faute de l’abbé Mouret.
Constitution de la IIIe République
1876 Publication de Sur l’eau (conte).
1877 Maupassant apprend qu’il a contracté la syphilis. Daudet : Le Nabab. Flaubert : Trois Contes.
1878 Il entre au ministère de l’Instruction publique. Débuts dans le
journalisme. Collaboration au Gaulois.
Exposition universelle.
1879 Voyage en Bretagne. Zola : Nana.
1880 Maupassant quitte le ministère. Il devient chroniqueur au
Gaulois. Publication de Boule de Suif dans les Soirées de Médan.
Progrès de la maladie.
1881 La Maison Tellier, recueil de nouvelles où figure Une partie de
campagne. Voyage en Algérie.
Verlaine : Sagesse. Mort de Flaubert.
1882 Mademoiselle Fifi (recueil). Becque : Les Corbeaux.
Fiche 1
Pierre Loti : Le Roman d’un spahi. A. France publie son premier
roman : Le Crime de Sylvestre Bonnard.
1883 Une vie, premier roman de Maupassant. Les Contes de la bécasse. Villiers de l’Isle-Adam : Contes cruels.
1884 60 chroniques ou contes dans la presse. Miss Harriet, Les sœurs
Rondoli (recueils).
1885 Bel-Ami (roman)
Cure à Châtel-Guyon. Achat du yacht Bel-Ami.
1886 La petite-Roque (recueil). Mont-Oriol (roman).
Monsieur Parent (recueil).
Huysmans : À rebours.
Verlaine : Jadis et Naguère.
Becque : La Parisienne.
Zola : Germinal.
1887 Le Horla. Pierre et Jean (roman). Voyage en Algérie. Mallarmé : Poésies.
1888 Le rosier de Madame Husson (recueil).
1889 La Main gauche (recueil). Fort comme la mort (roman).
Internement psychiatrique et mort du frère de Maupassant.
1890 Notre cœur, roman inachevé. L’Inutile Beauté (recueil).
Rimbaud : publication des Illuminations.
Bourget : Le Disciple.
1891 Premières atteintes de paralysie générale. Mort de Rimbaud. Porto-Riche : Amoureuse.
1892 Tentative de suicide. Internement à la maison de santé du
docteur Blanche, à Passy, le 7 janvier.
1893 Mort de Maupassant le 6 juillet. Il est enterré le 7 au cimetière
Montparnasse.
Barrès : L’Ennemi des lois.
Courteline : Boubouche
Maeterlinck : Pelléas et Mélisande.
Maupassant, Une partie de campagne,
Coll. Les classiques d’aujourd’hui, Livre de poche, 1995.
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Notice biographique n o 7
Notice biographique n o 8
Roger Martin, Panorama des maîtres du polar étranger, L’instant, 1986
Aranka Siegal, Sur la tête de la chèvre, Gallimard, 1998
Fiche 1
4. La notice biographique
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Fiche 2
• Lis les deux documents suivants qui présentent chacun la vie d’un personnage sous
la forme d’un tableau.
BIOGRAPHIE D’EMILE ZOLA (écrivain français)
2 avril 1840 Naissance d'Emile Zola, fils d'un ingénieur italien à Paris.
1843 Installation à Aix-en-Provence.
1847 Mort du père d'Emile Zola. Débuts de difficultés financières pour les siens.
1851-1858 Etudes secondaires à Aix.
1858 Installation à Paris.
1859 Echec au baccalauréat et abandon de ses études. Période difficile.
1860 Travail à l'administration des docks.
1862 Commis chez Hachette. Naturalisation française.
1864 Chef de publicité chez Hachette. Publication de chroniques littéraires dans la presse. Parution de
Contes à Ninon. Fréquentation des impressionnistes. Vigoureuse campagne en faveur de Manet et
contre la peinture académique.
1865 Rencontre de Gabrielle-Alexandrine Meley, sa future femme.
1867 Parution de Thérèse Raquin.
1869-1870 Collaboration à divers journaux d'opposition. Publication d'articles de plus en plus violents contre
l'Empire.
1870 Publication de La fortune des Rougons. Guerre franco-allemande. Effondrement de l'Empire.
Interruption des poursuites judiciaires lancées contre lui. Mariage de Zola.
1870 Chroniques dénonçant guerre civile et injustices sociales.
1871 Problèmes liés à ses chroniques. Abandon de celles-ci.
1871-1879 Parution de romans au rythme d'un par année.
1879 Publie Nana. Nouveau scandale et énorme succès.
1880 Mort de la mère de Zola.
1888 Bouleversement de la vie de Zola par sa liaison avec une jeune lingère de vingt-deux ans et par la
naissance de leurs deux enfants : Denise (1889) et Jacques (1891).
1890 La Bête humaine.
1898 Débordement de haine à l'encontre de Zola dû au célèbre article : J'accuse prenant la défense de
Dreyfus, militaire soupçonné de trahison. Condamnation de Zola. Exil d'un an en Angleterre.
1899-1902 Publication de différents romans.
1902 29 septembre. Mort accidentelle ou criminelle de Zola par asphyxie.
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BIOGRAPHIE DE VINCENT VAN GOGH (peintre néerlandais)
1853 Naissance à Groot-Zundert de Van Gogh, fils aîné d'un pasteur protestant.
1869 Travail pour la maison Goupil, galerie d'art, d'abord à La Haye, puis au siège londonien (1873).
1875 Travail dans une des filiales de la Galerie Goupil à Paris.
1876 Licenciement de Vincent Van Gogh. Retour aux Pays-Bas.
Subsistance grâce à l’activité de professeur de langue.
Déplacement à Amsterdam pour formation de théologie. Angoisses fréquentes.
Consigne d’écriture
Fiche 2
1878-1880 Mission évangélique dans Le Borinage, dans la misère, l'angoisse et la solitude. Echec. Départ pour
Anvers.
1880 Etudes de dessin. Croquis de mineurs.
1882 Travail chez son cousin. Début de la peinture à l'huile.
1883-1885 Travail acharné auprès de son père, au presbytère de Nuenen. Nombreux dessins et aquarelles.
Paysages, natures mortes et scènes paysannes.
1885 Mort du père de Vincent Van Gogh. Départ pour Paris. Relations régulières avec son frère, Théo.
Premiers enthousiasmes littéraires : Hugo, Michelet, Zola.
1885-1888 Cours à l'atelier Cormon. Influence des impressionnistes. Orientation décisive de sa peinture :
couleurs vives et touches apparentes.
1888 Installation à Arles avec Gauguin. Hallucinations et délires fréquents. Suite à une dispute,
automutilation d'une oreille.
1889-1890 Internement à Arles puis à Saint-Rémy-de-Provence.
mai 1890 Retour à Paris. Installation à Auvers-sur-Oise. Surveillance par le docteur Gachet.
1890 27 juillet, suicide par balle. Mort deux jours plus tard. Mort de son frère peu de temps après.
Choisis l’un des deux personnages.
Rédige, sous la forme d’un texte suivi et non plus d’un tableau, une notice biographique
pour ce personnage.
4. La notice biographique
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Fiche 3
1• Lis l’interview qui suit.
• Relève une dizaine de renseignements qui pourraient figurer dans une notice biographique.
• Classe ces événements selon qu’ils appartiennent à la vie privée ou professionnelle
du personnage en les soulignant de deux couleurs différentes.
in TV Guide, juin 1998.
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Fiche 3
2• Lis la liste d’événements qui suit.
• Fais une croix à côté des événements que toute biographie conserverait.
• Un biographe veut montrer le génie précoce du personnage. Souligne d’une couleur
les événements qu’il retiendrait plus particulièrement.
• Un autre biographe veut montrer l’instabilité et le caractère difficile de ce même personnage.
Souligne d’une autre couleur les événements qu’il retiendrait.
LISTE DES ÉVÉNEMENTS
Naissance de Wolfgang Amadeus Mozart à Salzbourg (Autriche) en 1756.
Reçoit de son père une très solide formation.
Témoigne très tôt de dons exceptionnels pour la musique.
Virtuose du piano et du violon, il entame une première tournée de concerts à six ans à
travers l’Autriche, l’Allemagne, la France et l’Angleterre.
Etudes avec Michaël Haydn et un organiste, Adlgasser.
Part ensuite en Italie où il effectue trois voyages.
De retour en Autriche, il est premier violon à la cour et se consacre à la composition :
plus de deux cents n os d’opus en 1773.
Repart pour une nouvelle tournée de concerts avec sa mère.
Mort de sa mère à Paris en 1778.
Déteste l’accueil glacé de Paris.
Echec de sa relation amoureuse avec la chanteuse Aloysia Weber.
En 1779, il obtient la fonction de maître de chapelle à Salzbourg.
Ses relations avec l’archevêque étant devenues intolérables, il rompt définitivement
avec lui et part pour Vienne.
En 1782, il épouse Constance Weber, sœur d’Aloysia.
Modifie sa musique après l’écoute des œuvres de Haendel.
Période de succès, puis incompréhension grandissante des Viennois.
Mort de son père en 1787. Seule l’amitié des Pragois le sauve du désespoir.
Passe les trois dernières années de sa vie dans le dénuement et le délire de persécution.
Mort à Vienne (Autriche) en 1791.
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Fiche 4
1• Lis les titres suivants : il s’agit soit de titres généraux, soit de titres de paragraphes.
Premiers succès — Le temps des mauvais coups — Les années de crise — Enfance malheureuse
— Portrait d’une reine — Une jeunesse quelconque — Elle voulait gagner — Encore
pire qu’avant — Il avait tout pour réussir — La maturité — La jeunesse anonyme — Une
vieillesse tranquille — Né de rien — Enfin la consécration — Erreurs et errances — La fortune
surgit tout à coup — L’enfance
• Souligne d’une couleur les titres qui sont accrocheurs et veulent rendre sensationnels
les événements dont ils parlent. Souligne d’une autre couleur ceux qui sont plus
neutres.
4. La notice biographique
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S’exprimer en français, Volume IV © Corome/De Boeck, 2001
Fiche 4
2• Voici le récit de la vie d’un travailleur, banale et sans accident marquant.
• Partage la vie du héros en plusieurs parties correspondant à autant de paragraphes.
• Titre chacun des paragraphes en fonction des grandes époques de la vie humaine.
• Indique tes choix sur le tableau qui suit le texte.
• Donne un titre général résumant l’ensemble du texte.
Edouard Lejeune descend d’une longue lignée de « manouvriers » de Laon. Son
grand-père était chiffonnier, ses oncles artisans (potier, cordonnier, ébéniste).
Sa mère, jeune couturière, monte à Paris. En 1845, elle met au monde un enfant
— lui. Pour pouvoir continuer à travailler, elle le place en nourrice, puis le confie
à ses grands-parents, à Laon. De 1848 à 1855, il y passe une enfance heureuse
et libre dont il gardera toujours la nostalgie. Quand il a dix ans, sa mère
le reprend avec elle à Paris, où il termine rapidement son éducation. En 1858, à
treize ans, il commence à travailler, comme calicot, dans les grands magasins
de nouveautés alors en pleine expansion. De 1858 à 1872, changeant très souvent
de magasin, il parcourt le commerce de la nouveauté et il observe en
direct ce monde que plus tard Zola décrira dans Au Bonheur des Dames. En
1868, il se met en ménage avec une ouvrière en couture aussi pauvre que lui,
originaire d’une famille de juifs hollandais fraîchement installés en France. De
1869 à 1875, ils ont cinq enfants. Finie l’instabilité. Xavier-Edouard commence
une nouvelle carrière comme représentant dans le commerce de la fourrure :
pendant quarante ans, de 1872 à 1912, il fera ce métier, et, les trente dernières
années, dans la même maison, chez Félix Jungmann. Une vie de travail acharné
et d’économie, pour pouvoir élever les enfants et aboutir à une modeste
aisance. Quand Xavier-Edouard prend sa retraite en 1912, on lui donne une
« médaille d’honneur » pour les vieux serviteurs ayant trente ans de maison ; il
se retire à Montmorency dans un pavillon de meulière. Sa femme meurt en
1915, lui en 1918.
Histoire événementielle de Xavier-Edouard Lejeune (Pratiques n˚ 45, p. 5).
titres des paragraphes début et fin de chaque paragraphe
__________________________________________________________
__________________________________________________________
__________________________________________________________
__________________________________________________________
__________________________________________________________
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_________________________________________________________
Titre général _________________________________________________________________________
4. La notice biographique
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S’exprimer en français, Volume IV © Corome/De Boeck, 2001 4
Fiche 4
3• Tu vas présenter une deuxième version de la biographie de Xavier-Edouard Lejeune,
sous une forme différente, visant à dramatiser la vie du personnage, à la rendre plus
sensationnelle.
• Partage la vie du personnage en plusieurs étapes correspondant à autant de paragraphes.
• Insère avant chaque paragraphe un sous-titre le résumant et tenant compte de
l’orientation choisie.
• Propose quelques légères modifications du texte (ajout d’adjectifs, d’adverbes, etc.)
pour mettre en relief certains événements.
• Choisis un nouveau titre général.
titres
des paragraphes
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début et fin
de chaque paragraphe
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modifications
proposées
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Titre général _________________________________________________________________________
4. La notice biographique
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S’exprimer en français, Volume IV © Corome/De Boeck, 2001
Fiche 5
1• Voici le début de la biographie d’un cinéaste dont tu as certainement vu quelques
films : STEVEN SPIELBERG.
• Souligne les éléments qui permettent de suivre les principales étapes de sa vie, puis
classe-les dans le tableau qui suit le texte, selon l’exemple donné.
L’enfance de Spielberg est marquée par deux événements. Le premier a lieu en
1952. Spielberg a cinq ans et il habite avec ses parents dans le New-Jersey. En
pleine nuit, son père le réveille. Il l’enveloppe dans une couverture, le porte
jusqu’à sa voiture et démarre. Ils s’arrêtent en pleine campagne. Une centaine
de personnes sont allongées sur l’herbe, fixant le ciel en silence. Soudain, la
voûte céleste semble s’enflammer. On voit apparaître une multitude de points
lumineux, qui jaillissent en bouquets, comme le plus beau des feux d’artifice.
La radio, la veille, avait annoncé une pluie de météorites. Jamais le garçon
n’oubliera la féerie de cette nuit-là.
En 1959, Steven a douze ans. Il habite l’Arizona et a trois sœurs. Sa mère, Léah,
est pianiste classique. Son père, Arnold, est ingénieur électricien. Ce soir-là,
c’est la fête des pères et Arnold vient de recevoir un cadeau magique : une
caméra 8 millimètres ! Mais il va s’avérer si piètre cinéaste qu’un jour il tend la
caméra à son fils. Voilà Steven cinéaste. Il souffre alors des fréquentes disputes
entre ses parents. Grâce à cette caméra, il va pouvoir se réfugier dans un
monde imaginaire. D’abord, il s’invente une maison de production. Comment
la baptiser ? Steven considère son nom : Spiel Berg. Il traduit en anglais ces
deux mots d’origine germanique : Play Mount. Le voilà directeur de la Playmount.
En français, « la montagne du jeu ». Pouvait-il trouver nom plus
symbolique ?
A la maison, avec ses sœurs et ses camarades d’école, Steven tourne film sur
film. Pour la petite histoire, le premier est un western intitulé Le dernier fusil. Il
dure trois minutes. Puis Steven fait dérailler ses trains. Le salon familial se couvre
de projecteurs et de fils électriques. Déjà le cinéaste en herbe prépare son
découpage, en dessinant son film plan par plan comme un « pro ». Un jour, il
organise une projection devant ses copains scouts. C’est son premier succès.
A seize ans, il se lance dans un long métrage. Pendant plus d’un an, chaque
week-end, inlassablement, il tourne. Il obtient un film de 2 h 20, Firelight, dont
les héros sont des savants qu’intriguent d’étranges lueurs apparues dans le
ciel. Preuve que la pluie de météorites, à laquelle il avait assisté avec son père
dix ans plus tôt, travaille son imagination. Il exorcisera définitivement ce souvenir
en 1977, avec Rencontres du troisième type.
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Dates Indications sur l’âge de la personne Autres
en 1952
Fiche 5
4. La notice biographique
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S’exprimer en français, Volume IV © Corome/De Boeck, 2001
Fiche 5
2• Voici la suite de la vie de Steven Spielberg.
Malheureusement l’auteur de l’article a perdu un certain nombre d’indications temporelles.
Celles-ci sont en vrac après la biographie du cinéaste.
• Remets-les dans le texte aux endroits prévus à cet effet.
Le cinéma s’est installé dans la vie de Steven. ___________________________,
il va prendre toute la place. ___________________________, ses parents divor-
cent et il suit sa mère en Californie. ___________________________ le conflit
avec le Viêt-nam déchire l’Amérique. Spielberg, qui est en âge de partir à
l’armée, échappe de peu à la guerre en s’inscrivant aux cours d’anglais de la
California State University de Long Beach. Le voilà à deux pas d’Hollywood.
Gorgé de BD et de télévision, il fait enfin son éducation cinématographique en
découvrant le cinéma européen. Il « dévore » Bergman, Tati, Truffaut et la nou-
velle vague française...
___________________________, il passe tous ses moments de loisir à hanter les
salles obscures ou à réaliser des films expérimentaux. Pour payer la pellicule
et la location d’une caméra 16 mm, il travaille dans des cafétérias, fait mille et
un boulots... ___________________________, il visite les studios d’Universal,
sans savoir qu’il en deviendra le réalisateur vedette. Il a une seule obsession :
percer. ___________________________, c’est la rencontre avec un milliardaire
excentrique, patron d’une entreprise d’optique, désireux de voir son nom au
générique d’un film. Il avance dix mille dollars à Spielberg, qui tourne Amblin
(Flânerie). Projeté au festival d’Atlanta, ce court-métrage retient l’attention du
chef de département de télévision d’Universal. Le lendemain, il le convoque et
lui signe un contrat de sept ans comme réalisateur de séries TV.
quand il a dix-sept ans / à cette époque / pendant 4 ans / un jour / puis, en 1967 / très vite
4. La notice biographique
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3• Voici la fin de la biographie de Steven Spielberg
Fiche 5
Cette fois-ci, l’auteur de la biographie n’a utilisé que des dates pour indiquer les différentes
étapes de la vie de Steven Spielberg, ce qui rend un peu ennuyeuse la lecture
de son texte.
• Pour varier, remplace un certain nombre de dates par d’autres indications temporelles,
tout en veillant à ce que le déroulement des événements reste compréhensible.
• Attention, certaines de tes corrections t’amèneront peut-être à devoir transformer
les phrases.
En 1971, il tourne sept téléfilms à lui seul dont un Columbo. C’est le septième
qui lui vaudra ses premières louanges. Une secrétaire d’Universal fait lire à
Spielberg une nouvelle de Richard Matheson, Duel, qui le séduit aussitôt : un
représentant de commerce est poursuivi par un terrifiant camion de dix tonnes...
Après une préparation méticuleuse, le tournage demande à peine seize
jours. Diffusé en 1971, Duel fait sensation et décroche le grand prix du festival
fantastique d’Avoriaz. C’est fait, le nom de Spielberg a franchi les Etats-Unis.
En juin 1975, sortent Les Dents de la mer : 155 jours de tournage, 255 000 dollars
pour le seul personnage du requin. En septembre 1975, il devient le film
record de tous les temps. Steven entre dans la légende d’Hollywood. En 1978
commence le tournage de Rencontres du troisième type, premier film dont Spielberg
signe le scénario. Le film va rencontrer un succès phénoménal. La critique
relève notamment l’âge du réalisateur. En 1978, Spielberg crée également
sa propre maison de production. Il la baptise Amblin’s Entertainment, en souvenir
de son premier court métrage. Cela lui permet de produire ceux des
débutants sur qui il mise. Un projet, qui remonte à 1977, mûrit, se développe et
sort en 1981 : il s’agit des Aventuriers de l’Arche perdue. Le film n’est qu’un
jaillissement de rebondissements qui auraient pu donner matière à dix épisodes.
C’est cette profusion qui emballe le public. Le 26 mai 1982, E. T. vient
d’être présenté en soirée de clôture du Festival de Cannes. Spielberg obtient
l’une des plus longues ovations de sa carrière. E.T., en quelques semaines,
devient un phénomène financier et culturel : le message pacifiste du petit être
aux yeux doux séduit la planète. Disques, tee-shirts, gadgets, poupées... E.T.
provoque un raz de marée commercial. Avec huit cents millions de dollars de
recettes, il devient le plus grand succès de tous les temps. Spielberg, alors,
semble prêt à faire des films tragiques. En 1986 sort La couleur pourpre, film
qui met en scène deux sœurs noires au début du siècle dans une Amérique qui
les opprime. En 1987, Spielberg adapte L’empire du soleil, histoire d’un petit
garçon que la Deuxième Guerre mondiale vieillit prématurément. Après quelques
films moins médiatiques, deux nouveaux coups de tonnerre : en 1992,
Jurassic park, avec un retour à l’imagination, dans le monde des dinosaures et,
en 1994, La liste de Schindler, un retour au tragique, dans l’univers du génocide
juif de la Deuxième Guerre mondiale.
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Fiche 6
1• Lis les trois notices biographiques qui suivent.
• Souligne les verbes correspondant aux principaux événements de la vie du personnage.
• Indique pour chacun des textes le temps de base employé.
TEXTE 1
TEXTE 2
Aranka Siegal, Sur la tête de la chèvre, Gallimard, 1998
Les clés, n o 393, mai 2000
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TEXTE 3
Petit Robert des Noms Propres, Dictionnaires Le Robert, 2001.
Fiche 6
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Fiche 6
2• Tu connais sûrement le dessinateur Geluck, père du fameux chat obèse à lunettes
commentant avec humour les déraisons du cerveau humain.
• Lis la notice biographique suivante en faisant attention au temps de base employé
par l’auteur de l’article : repère les verbes qui ne respectent pas le système temporel
choisi.
GELUCK PHILIPPE
DESSINATEUR-SCÉNARISTE
Bruxelles 7 mai 1954
Belgique
□ Agé de 9 ans, Philippe Geluck décide
de devenir comédien. A partir de 1975,
au Théâtre national belge, il joue des pièces
aussi variées que Roméo et Juliette,
l’Opéra de quat’ sous, ou bien encore des
œuvres de Chaval et Copi. On le remarque
également au Théâtre de Poche de
Bruxelles, dans le one-man-show Un certain
Plume d’Henri Michaux (1982).
Dès 1978, Philippe Geluck anima plus de
800 émissions sur la R.T.B.F. (Lollipop,
L’esprit de famille). Il participe en 1983 au
film d’André Delvaux Benvenuta, ainsi
qu’au télélfilm de J.L. Colmant, Jackson et
le Mnémocide, d’après un scénario de
Jean Van Hamme.
Parallèlement, Philippe Geluck a dessiné.
A 14 ans, il publie ses premières illustrations
dans Azimut, une petite brochure
de la régie Renault. Il est également présent
dans l’Œuf, un mensuel d’humour
destiné au corps médical, et dans Clé
pour la musique. Il expose ses dessins et
des aquarelles à Londres, Paris, Milan,
Copenhague et Dallas.
Il réalisa également trois livres pour
enfants d’après Lollipop aux éditions
Labor-Nathan (1984) et a participé à
l’éphémère magazine Jouez avec Quick et
Flupke (aux éditions Casterman en 1987
et 1988).
Le 22 mars 1983, une sorte de gros chat à
lunettes, affublé été comme hiver d’un
large manteau croisé, fait sa première
apparition dans le quotidien belge francophone
Le Soir. Les Français le retrouvèrent
ensuite dans Sud-Ouest, Ouest-
France et A Suivre. Le premier album du
Chat paraît chez Casterman en 1986. Le
succès est immédiat. Cet ouvrage sera
très vite suivi par d’autres volumes mettant
en scène ce félin égocentrique et
cartésien.
Fin 1990, Casterman publia Le docteur G.
répond à vos questions, un livre illustré
par Phlippe Geluck et inspiré par l’émission
télévisée belge La Semaine infernale.
D’après P. Gaumer et C. Moliterni, le Dictionnaire mondial de la Bande Dessinée,
Coll. In Extenso, Larousse-Bordas, 1997.
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Fiche 7
1• Complète les passages suivants en remplaçant le pronom « il » ou « elle » par un GN
correspondant au contexte.
Exemple :
Etonnant parcours que celui de Josie Leblond, née à Evreux, en Normandie. Au dernier festival
de Cannes, (elle) cette mystérieuse célébrité dînait tous les soirs entre Mel Gibson
et Jodie Foster ; elle était « mitraillée » par tous les photographes américains qui l’appelaient
par son petit nom, tandis que les paparazzi français se demandaient de qui il pouvait
bien s’agir.
1. En 1960, à la suite du succès remporté par l’album de Johan et Pirlouit, Peyo redessine les
premières aventures des Schtroumpfs. La même année, (il) ________________________ crée
Benoît Brisefer dans Spirou.
2. Orphelin dès son plus jeune âge, Edgar Poe est adopté par la famille Allan qui l’emmène
en Angleterre où il suit de brillantes études. Très tôt, (il) ________________________ donne
libre cours à son imagination débridée.
3. Engagé à dix-huit ans, Ehud Barak deviendra le militaire le plus décoré d’Israël. Commandant
de régiment de chars puis responsable du renseignement, (il) ___________________ a
participé à de nombreuses actions secrètes, notamment des opérations commando
pour libérer des otages.
4. Saint-Exupéry commence à écrire et publie une nouvelle, « L’Aviateur ». Désormais ses
passions pour l’aviation et l’écriture deviennent indissociables. Dans ses livres, (il)
________________________ décrit le métier de pilote, avec ses plaisirs mais aussi ses difficultés.
5. Né en 1930 à Dunkerque, Jacques Duquesne a commencé sa carrière de journaliste à La
Croix. Il a été rédacteur en chef adjoint de L’Express avant de faire partie de l’équipe fondatrice
du Point pour y devenir président-directeur général jusqu’en 1990. Il collabore
également à Europe 1. (Il) ________________________ est l’auteur de nombreux romans
dont plusieurs ont été adaptés à la télévision.
6. En 1959, à douze ans, Steven Spielberg reçoit une caméra. A la maison, avec ses sœurs et
ses camarades d’école, Steven tourne film sur film. Le salon familial se couvre de projecteurs
et de fils électriques. Déjà (il) ________________________ prépare son découpage, en
dessinant son film plan par plan, comme un « pro ».
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Fiche 7
2• Dans cet article, présentant la carrière d’un célèbre rugbyman, on a enlevé un certain
nombre de groupes nominaux servant à désigner le personnage.
• Complète le texte à l’aide des groupes nominaux qui sont donnés ci-dessous et
d’autres que tu inventeras.
• Attention, tu dois respecter le ton général du texte.
Jonah Lomu — Bébé Jonah — cette bombe — ce monstre — l’adolescent —
la grande star du rugby mondial
__________________________ est un personnage excessif. __________________________ ,
sous le maillot de la Nouvelle-Zélande, bouleverse la planète ovale un beau
jour de 1995, lors de la précédente Coupe du monde en Afrique du Sud. Cette
année-là, en demi-finale face à l’Angleterre, il inscrit quatre essais sidérants.
On découvre alors __________________________ de 1,96 m pour 118 kg, capable de
courir le 100 m en 10 s 8. Depuis, on sait que le rugby du troisième millénaire
appartient à des joueurs comme lui. Puissants, rapides, inaltérables.
Mais ce destin n’est-il pas écrit dès sa naissance ? __________________________
pèse 5,9 kg ! Graine de « Terminator », déjà. Heureusement. Car son enfance
n’est pas douce. Dans la banlieue ouvrière d’Auckland (Nouvelle-Zélande) où il
grandit, bagarres de rues et guerre des gangs lui promettent un méchant avenir.
Son oncle est assassiné, son cousin est poignardé. Pour sortir de cette
spirale infernale, ses parents l’envoient en pension dans un lycée privé. C’est
là que __________________________ découvre le rugby à 14 ans. Il faut dire qu’il
pèse déjà 95 kg pour 1,85 m ! Sur les terrains comme sur les bancs de classe,
__________________________ dépasse tout le monde d’une bonne tête. Le voilà donc
très vite dans l’équipe nationale scolaire. L’heure de gloire semble sonner en
1994. A dix-neuf ans, __________________________ devient le plus jeune joueur de
l’équipe senior néo-zélandaise, les fameux All Blacks.
Ses premiers résultats sont pourtant très moyens. Pendant la Coupe du monde
de 1995, __________________________ doit jouer des coudes dans une équipe de
géants. __________________________ explose finalement avec ses courses folles et
ravageuses. Le voilà sacré meilleur joueur de l’épreuve. Un bel avenir s’ouvre à
lui. Mais la maladie vient contrarier ses plans. En 1997, les médecins décèlent
un problème génétique très rare. Pendant un an, il encaisse de sévères traitements
et désespère de retrouver la forme. Il devra patienter deux ans avant de
reconquérir sa place chez les All Blacks. La Coupe du monde consacre
aujourd’hui son grand retour. Avec six essais en quatre matches,
__________________________ joue à nouveau les extra-terrestres. Dimanche prochain,
en demi-finale de Coupe du monde, les Bleus affronteront les All Blacks
et devront se coltiner__________________________. Ils peuvent trembler.
D’après Jean-Luc Ferré, in Les clés n o 167, oct.-nov. 1999.
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1• Observe les deux paires d’énoncés données ci-dessous.
Fiche 8
a. Molière était le fils de Jean Poquelin, marchand tapissier. Il perdit prématurément sa
mère.
b. Fils de Jean Poquelin, marchand tapissier, Molière perdit prématurément sa mère.
a. Molière s’était marié à Armande Béjart. Il connut un nouveau succès avec L’école des femmes
(1662).
b. Marié à Armande Béjart, Molière connut un nouveau succès avec L’école des femmes
(1662).
• Dans la notice qui suit, cherche les phrases concernant Molière qui commencent
comme les deux phrases b).
• Souligne les éléments qui sont détachés par une virgule.
BIOGRAPHIE DE MOLIÈRE (AUTEUR DRAMATIQUE ET COMÉDIEN FRANÇAIS)
Fils de Jean Poquelin, marchand tapissier, Molière perdit prématurément sa mère. Il
poursuivit de solides études chez les jésuites puis se prépara à devenir avocat
(1636). La rencontre de Tiberio Fiorelli et celle de Madeleine Béjart le déterminèrent
à renoncer à cette carrière pour le théâtre. Avec Madeleine Béjart, ses frères Joseph
et Louis, et neuf autres comédiens, il signa l’acte de fondation de l’Illustre-Théâtre.
Les débuts de la compagnie furent désastreux et Molière fut incarcéré au Châtelet
(1645). Par la suite, il rejoignit Madeleine Béjart et ses frères qui avaient quitté Paris
pour la province. Bientôt chef de cette troupe, Molière fit représenter à Lyon sa première
comédie, l’Etourdi (1655). Au terme de ces fécondes années d’apprentissage,
la troupe rentra à Paris (1658) et joua devant le roi Nicomède. Monsieur, frère du roi,
prit les comédiens sous sa protection et l’accueil triomphal que le public réserva
aux Précieuses ridicules (1659) établit la réputation de Molière à Paris. La troupe se
fixa au Palais-Royal. Marié à Armande Béjart, Molière connut un nouveau succès
avec L’Ecole des femmes (1662), succès qui eut pour effet de susciter la jalousie de
ses rivaux et l’hostilité de certains dévots. Père d’un fils qui ne vécut que quelques
mois, Molière fit représenter Le Mariage forcé, comédie-ballet, ainsi que plusieurs
comédies mineures et les trois premières scènes du Tartuffe (1664). Avant même
que la pièce fût achevée, elle fut interdite. Sur l’insistance des comédiens, Molière
composa alors Dom Juan (1665), mais ce chef-d’œuvre disparut de l’affiche quelques
semaines plus tard. Cependant, une nouvelle comédie-ballet, L’Amour médecin,
fut représentée devant le roi qui prit la troupe sous sa protection. Malade, en désaccord
avec Armande, Molière s’éloigna quelque temps du théâtre pour achever la
comédie du Misanthrope dont la représentation déconcerta le public. L’hiver venu,
Molière composa pour les fêtes de la cour une pastorale héroïque, Mélicerte, et un
petit acte mêlé de danses, Le Sicilien ou l’Amour peintre. Mais à nouveau les pièces
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S’exprimer en français, Volume IV © Corome/De Boeck, 2001
Fiche 8
suivantes provoquent l’indignation et Molière est encore interdit de représentations.
Enfin autorisée par la mort de la reine mère, la représentation de Tartuffe
(1669) connut un franc succès et, reprenant confiance en lui-même, Molière composa
pour les fêtes de la cour trois nouvelles comédies-ballets. Réconcilié avec
Armande, Molière fut de nouveau père, mais l’enfant mourut moins d’un mois après
sa naissance. C’est vers ce temps que les intrigues de ses rivaux, Lully notamment,
eurent pour effet de priver Molière de la faveur royale. Sa nouvelle comédie, Le
Malade imaginaire, ne fut pas jouée devant la cour et sa mort survint quelques heures
après la quatrième représentation.
Auteur, acteur, directeur de troupe, Molière n’a vécu que pour le théâtre. Utilisant la
totalité des ressources de la scène, il apparaît comme un créateur dans tous les
domaines. Metteur en scène soucieux de précision, il a enseigné aux comédiens le
naturel et la simplicité. Cette même passion de la vérité se retrouve dans l’observation
qu’il fait des caractères humains, de leurs contradictions et de leurs ridicules.
Vivant désormais hors du temps, ces personnages, devenus des archétypes, s’élèvent
à l’universel.
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Fiche 8
2• Dans le texte d’élève qui suit, modifie les passages mis en gras en te référant aux
exemples relevés dans l’exercice précédent.
BIOGRAPHIE DE MICHEL DEL CASTILLO MODIFICATIONS PROPOSÉES
Michel del Castillo naît en 1933 à Madrid. Sa
mère est une fille d’une famille de l’aristocratie
espagnole. Elle fait des études supérieures
pour devenir journaliste à Paris. Son père, qui
provient d’une famille aisée de Provence, est
français.
Trois ans plus tard, c’est le début de la guerre
civile en Espagne. Le père de Michel a pris
peur. Il abandonne sa femme et son enfant, et
rentre en France. Sa mère soutient les républicains.
En 1939, la défaite des républicains oblige
Michel et sa mère à prendre la fuite vers la
France. Ils ont des retrouvailles brèves et malheureuses
avec le père. Finalement, ils se font
interner dans un des camps de concentration
que le gouvernement de Vichy a créés pour
eux.
Environ deux ans plus tard, la mère de Michel
tombe malade et fait un bref séjour dans un
hôpital à Montpellier. Elle abandonne un peu
plus tard son fils de huit ans et demi dans un
hôtel de Marseille. Michel est arrêté lors d’une
rafle. Il se fait déporter comme « fils de
rouge » dans un camp de concentration en
Allemagne.
En 1945, c’est la libération des camps et la fin
de la guerre. Michel est rapatrié à douze ans
en Espagne. Il est interné dans une prison
pour enfants espagnols.
Il arrive à s’évader et exerce plusieurs petits
métiers vers 1949. En 1953, à Paris, il trouve un
premier vrai foyer chez un oncle paternel. Il fait
alors des études de lettres et de philosophie.
Il obtient une licence de psychologie et publie
son premier roman, Tanguy, quatre années plus
tard.
Il consacre alors sa vie à l’écriture et il publie
de nombreux ouvrages, dont Tara (1962), Le
vent de la nuit (1972, Prix des Libraires), La nuit
du décret (1981, Prix Renaudot).
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