MAG janv 2008.indd - Belfort
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es<br />
ations !<br />
lignes principales des remparts sont mises<br />
en valeurs afin de renforcer l’aspect<br />
volumique et les détails architecturaux<br />
remarquables. Quand la nuit tombe, le<br />
décor se métamorphose et sur la scène<br />
belfortaine, c’est un spectacle grandiose<br />
qui se joue. Les spectateurs en sont<br />
ravis. Nul doute, la Cité du Lion est une<br />
vraie et belle « Ville de Lumière ».<br />
⁄ « Respecter le site »<br />
Jacques<br />
Biehlmann,<br />
concepteur<br />
lumière :<br />
« D’un point de<br />
vue conceptuel, j’ai<br />
souhaité réaliser<br />
une scénographie<br />
avec une image<br />
quasiment noire et blanche. J’ai donc joué<br />
sur les contrastes avec un blanc froid et un<br />
blanc chaud et j’ai utilisé des éclairages en<br />
contre-plongée. Le tout rappelle la sobriété<br />
et la rigueur militaire des lieux. J’ai respecté<br />
le site tel qu’il est ».<br />
> Un dispositif économique<br />
et peu polluant<br />
« L’idée, c’est d’avoir différents état lumineux,<br />
pour réduire la consommation », confie<br />
Jacques Biehlmann. Quatre jours par<br />
semaine, le mode veille sera activé. Tous<br />
les murs seront éteints et seuls les sites architecturaux<br />
seront illuminés. Dans ce cas<br />
la puissance sera alors de 2,5 kwatts par<br />
heure. Pour l’état plein feux, mis en place<br />
3 jours par semaine, ainsi que pour les périodes<br />
festives, la consommation est de 16<br />
kwatts par heure. « L’ensemble du site étant<br />
piloté par un système de programmation à<br />
distance, on peut choisir l’un ou l’autre état<br />
en fonction des occasions. Cela renforcera<br />
l’attrait du site, les gens se lassent si c’est<br />
toujours le même éclairage », ajoute le concepteur<br />
lumière. Des alternances qui seront<br />
effectives fin <strong>janv</strong>ier et qui permettront<br />
des économies non négligeables. « Les<br />
appareils sont particulièrement économes<br />
surtout les petits spots situés sur les montants<br />
de la porte de Brisach. Ils sont d’une<br />
puissance de 3 watts seulement », précise<br />
le haut-rhinois qui a aussi travaillé sur la pollution<br />
lumineuse. « Les sources utilisées ont<br />
un indice de rendu de couleur très élevé.<br />
Comme la lumière est de bonne qualité, il y<br />
a donc moins de puissance utilisée et moins<br />
de pollution lumineuse ».<br />
> La mise en lumière des fortifications en chiffres<br />
u 363 projecteurs le long du front nord dont la plupart sont encastrés<br />
u 4800 mètres de câbles électriques<br />
u 800 mètres de déroulé lumineux<br />
u 35 watts, c’est la puissance moyenne des ampoules de chaque projecteur<br />
u 947 000 euros, financés en grande partie par la Ville de <strong>Belfort</strong> avec des subventions<br />
du Siagep et de la Région<br />
page 17 <strong>Belfort</strong> Mag Janvier 2008 n°187