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UNEP(DEPI)/MED WG 337/20<br />
Page 11<br />
5.1.6 Projets de décisions que la treizième réunion de la CMDD est censée soumettre<br />
76. Il a été noté que la treizième Réunion de la CMDD avait été reportée et aurait eu lieu du 28 au<br />
30 septembre 2009 au Caire sur l'aimable invitation du Gouvernement égyptien. Les décisions<br />
constituaient un élément essentiel du cycle de planification du programme de travail et du budget,<br />
ainsi que du programme indicatif quinquennal du PAM, et devraient être disponibles pour examen<br />
durant les futurs exercices biennaux.<br />
5.2 Prévention et lutte contre la pollution<br />
77. La réunion a accueilli avec satisfaction les trois projets de décision se rapportant au point 5.2 de<br />
l'ordre du jour, car il s'agissait des premières décisions ayant force obligatoire qui seraient adoptées<br />
en vue de l'application de l'article 15 du Protocole "tellurique", et elle a noté qu'elles avaient été<br />
examinées et approuvées par les points focaux du MED POL.<br />
78. La représentante de l'Égypte a déclaré qu'il importait de reconnaître les différences de<br />
capacités entre les pays méditerranéens du Nord et ceux du Sud et de l'Est. L'offre d'une assistance<br />
technique, l'appui au renforcement des capacités et le transfert des technologies vers les pays en<br />
développement et les pays en transition de la région méditerranéenne étaient des éléments<br />
déterminants d'une mise en œuvre réaliste, susceptible de permettre la réalisation des objectifs visés<br />
dans le plan régional. L'Égypte considérait qu'il serait efficace d'élaborer un document stratégique<br />
pour chacune des trois décisions, afin d'aider et d'orienter les Parties contractantes lors de leur<br />
application.<br />
79. La représentante de la CE a déclaré que, bien que les normes proposées soient déjà<br />
incorporées dans la législation de l'Union européenne, elle devait réserver sa position sur les projets<br />
de décision dans l'attente d'une approbation par la CE, qui devrait intervenir avant la Seizième réunion<br />
des Parties contractantes.<br />
5.2.1 Plan régional de réduction de la DBO5 concernant les eaux urbaines résiduaires dans le cadre<br />
de l’application de l’article 15 du Protocole "tellurique" (UNEP(DEPI)/MED WG 337/9)<br />
80. Le Coordonnateur du MED POL a présenté le document comportant un projet de décision sur le<br />
plan régional de réduction de la DBO5 concernant les eaux urbaines résiduaires. Il a mis l'accent sur le<br />
champ d'application et l'objet même du plan régional (article II) et sur les VLE concernant la DBO5<br />
stipulées pour les effluents urbains traités, qui incluaient une valeur spécifique pour les rejets des<br />
émissaires dans le milieu marin (article III). Les VLE avaient été déterminées après analyse par le<br />
Secrétariat et représentaient un dénominateur commun minimum pour obtenir une réduction de la<br />
pollution. Le plan régional tenait compte des différences quant aux capacités nationales en fixant deux<br />
dates limites différentes pour arriver aux niveaux stipulés, soit 2015 et 2019 (article IV), et disposait<br />
que les Parties contractantes examineraient l'état de la mise en œuvre en 2013 et 2017 (article V),<br />
afin que les résultats puissent être présentés lors des réunions correspondantes des Parties<br />
contractantes.<br />
81. Les participants sont convenus que le plan régional représentait un progrès pratique et<br />
potentiellement important sur la voie de la réduction de la pollution dans la Méditerranée. Toutefois,<br />
certaines préoccupations ont été exprimées concernant les VLE proposées pour la DBO5. Certains<br />
représentants ont estimé que les niveaux n'étaient pas suffisamment ambitieux et risqueraient de<br />
nuire à la crédibilité du PAM: ils n'avaient pas d'incidence sensible sur la pollution et n'enverraient un<br />
signal suffisamment fort ni aux Parties contractantes quant à la nécessité d'accélérer les mesures de<br />
réduction de la pollution, ni aux donateurs potentiels dont l'appui était nécessaire pour renforcer les<br />
capacités nationales à cette fin. D'un autre côté, il a été noté que les objectifs devraient être envisagés<br />
avec beaucoup de prudence car les Parties contractantes ne pourraient pas prendre des<br />
engagements irréalistes – libre à ceux qui disposaient de moyens techniques de fixer des normes<br />
nationales plus strictes. Il a également été avancé que la nitrification par rejet de phosphore et d'azote<br />
était un facteur plus important encore. Les effets du traitement primaire et secondaire et les incidences<br />
des rejets en mer ont également fait l'objet d'un débat. Diverses options concernant les limites des<br />
VLE ont été examinées.