français

UNEP(DEPI)/MED WG 337/20
Page 15
103. Le programme de travail indicatif quinquennal n'était pas une feuille vierge. Au contraire, il
devait s'inspirer de la vision stratégique adoptée par les Points focaux du PAM en 2006, du Document
sur la gouvernance, notamment son chapitre 6, de la Convention, des Protocoles et de la SMDD,
étant entendu que toutes ces sources pourraient être exploitées de manière à mieux concentrer les
activités et à renforcer leur efficacité. Le PNUE avait recensé six domaines thématiques clés en
matière d'environnement sur lesquels axer son travail, comme l'a indiqué sa représentante, qui s'est
déclarée disposée à donner des informations sur la question.
104. Pour conclure le débat, la Coordonnatrice adjointe a déclaré que les avis exprimés seraient pris
en compte lors de la finalisation du projet de programme de travail indicatif quinquennal, qui serait
achevé en septembre 2009 et serait diffusé électroniquement deux semaines avant la prochaine
réunion de la CMDD. Le programme indicatif servirait également de guide pour le programme de
travail de l'exercice biennal 2010- 2011, avant d'atteindre graduellement sa phase de pleine exécution.
Programme de travail et budget 2010-2011
(UNEP(DEPI)/MED WG 337/17, UNEP(DEPI)/MED WG 337/17/Add.1 et UNEP(DEPI)/MED WG
337/19)
105. La Coordonnatrice adjointe a présenté le programme de travail et le budget pour l'exercice
biennal 2010-2011, qui se fondaient sur la vision qu'avaient les Parties contractantes du PAM, sur
leurs grandes décisions et sur le Document sur la gouvernance. L'introduction mettait en lumière le
raisonnement et les motifs à l'origine de la demande d'une augmentation de 5% des contributions
ordinaires annuelles au Fonds d'affectation spéciale pour la Méditerranée. La charge de travail
technique de l'Unité de coordination augmentait, avec de nouveaux mandats, de nouveaux protocoles
à appliquer, le Comité de respect des obligations et le Document sur la gouvernance. Dans le même
temps, les contributions étaient gelées depuis 2003 et les forts taux d'inflation enregistrés dans la
zone de la Méditerranée après cette date en ont aussi érodé la valeur. Le Fonds d'affectation spéciale
était un fonds central intégré; s'il n'était pas maintenu au-dessus d'un niveau minimum, les différentes
composantes devraient entrer en concurrence pour obtenir des ressources extérieures. Dans le
rapport d'audit, il avait été demandé expressément au secrétariat d'appeler l'attention des Parties
contractantes sur les effets du gel et les incidences de cette érosion. Mais c'était aux Parties
contractantes de décider du financement qu'elles souhaitaient fournir.
106. Selon le consensus qui s'est clairement dégagé, il n'était pas possible, vu la gravité de la crise
économique actuelle, de demander aux Parties contractantes d'augmenter le financement, alors
même que de nombreux gouvernements avaient dû prendre la difficile décision de supprimer ou de
reporter le financement d'autres projets importants. Il a été souligné qu'il ne fallait pas négliger dans
ce contexte les contributions en nature que de nombreux pays fournissaient au PAM; elles étaient
invisibles, mais non négligeables. En résumé, le PAM devait lui aussi s'adapter à l'évolution radicale
des circonstances, ce qui, pour le moment, revenait à continuer de fonctionner dans les limites des
contributions actuelles. Il faudrait également étudier plus avant la possibilité de mobiliser des
ressources extérieures.
107. Plusieurs représentants ont avancé que toute demande future d'augmentation du financement
devait s'appuyer sur des motifs clairs et raisonnés, et être accompagnée d'une explication des
conséquences au cas où elle serait refusée. Cela supposait une analyse préalable approfondie, non
seulement des activités des CAR, mais aussi de la fonction administrative.
108. Le programme indicatif quinquennal était une condition préalable à ce processus, car il
déterminerait les priorités stratégiques. Dans ce cadre, les activités des CAR pourraient être
repositionnées et regroupées, afin d'être axées sur les besoins réels des pays. Les allocations de
ressources devraient être modifiées afin de cibler les investissements là où ils seraient les plus
efficaces, sur des domaines non couverts par d'autres organisations. Il a été noté que des
renseignements plus détaillés devraient être fournis sur chaque activité des CAR afin que se dégage
une vue d'ensemble permettant d'établir les priorités. De plus, les points focaux des CAR eux-mêmes
avaient besoin de connaître le budget proposé afin de déterminer les priorités dans le cadre de leur
propre programme de travail. Deux représentants ont proposé que soit adoptée une matrice afin de
faciliter l'analyse des activités transversales de chaque CAR. On a aussi fait observer qu'il était