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la lacune - HAL

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, aux<br />

566<br />

valeur est 0,75 ± 0,05 eV. On peut <strong>la</strong> comparer<br />

énergies d’activation connues des mouvements<br />

de défauts dans LiF : l’énergie associée au dép<strong>la</strong>cement<br />

des <strong>la</strong>cunes Li+ est 0,65 eV et l’énergie<br />

de liaison de ,Li+ au cation divalent est 0,70 eV.<br />

J. S. Dryden [3] a observé une guérison iden-<br />

tique des défauts dipo<strong>la</strong>ires dans NaCI et dans KCI.<br />

Il en a conclu qu’au cours du recuit, les cations<br />

divalents d’impuretés<br />

et les <strong>la</strong>cunes de cations<br />

s’associent en groupements plus gros que les paires<br />

dipo<strong>la</strong>ires.<br />

Nous avons mesuré, en même temps que <strong>la</strong> variation<br />

des pertes diélectriques au cours du temps<br />

après <strong>la</strong> trempe, <strong>la</strong> variation de <strong>la</strong> conductivité en<br />

courant continu (fig. 3). Ces deux grandeurs varient<br />

1] CURIEN (H.) et PETITJEAN (C.), C. R. Acad. Sc., 253,<br />

254-256.<br />

[2] LIDIARD (A. B.), Hand. Physik, 1957, 20, 312.<br />

LE JOURNAL DE PHYSIQUE<br />

de f açon très semb<strong>la</strong>ble, sauf pendant <strong>la</strong> première<br />

heure du recuit. Or, aux températures auxquelles<br />

sont réalisés les recuits, <strong>la</strong> conductivité est due<br />

essentiellement au dép<strong>la</strong>cement des <strong>la</strong>cunes libres<br />

Li+ qui proviennent<br />

de <strong>la</strong> dissociation des<br />

complexes. On admet en effet qu’il existe un équilibre<br />

thermodynamique entre les paires dipo<strong>la</strong>ires,<br />

les cations divalents et les <strong>la</strong>cunes libres : complexe<br />

Me + Li+ -&#x3E; Mg+ + + Li+ .<br />

La variation de <strong>la</strong> conductivité semble donc<br />

prouver que, dans les défauts non dipo<strong>la</strong>ires obte-<br />

nus par recuit, les <strong>la</strong>cunes Li+ 1ne sont pas libérables<br />

dans les mêmes conditions que dans les paires<br />

dipo<strong>la</strong>ires.<br />

BIBLIOGRAPHIE<br />

[3] COOK (J. S.) et DRYDEN (J. S.), Aust. Journal of Phys.,<br />

1960, 13, 2 A, 260-264.<br />

[4] DRYDEN (J. S.), International conference on crystal<br />

- <strong>la</strong>ttice<br />

defects, Kyoto, 1962,<br />

Comm. n° II C 6.<br />

ÉTUDE DE DÉFAUTS DANS LE FLUORURE DE LITHIUM PAR LA MÉTHODE DE LANG<br />

Par A. AUTHIER, C. MALGRANGE, et J. F. PETROFF,<br />

Laboratoire de Minéralogie-Cristallographie, 1, rue V. Cousin, Paris-5e.<br />

Résumé. 2014 On a observé par <strong>la</strong> méthode de Lang des <strong>la</strong>melles de fluorure de lithium et étudié<br />

des images en forme de doubles parenthèses. Elles sont dues en majorité à des défauts superficiels,<br />

mais aussi à des amas de défauts ponctuels, situés dans l’intérieur du cristal.<br />

Abstract. 2014<br />

Thin<br />

TOME 24, JUILLET 1963,<br />

crystals of lithium fluoride have been studied by Lang’s method and paren-<br />

thesis shaped figures have been observed. They are mostly due to surface defects, but some are<br />

attributed to clusters of point defects inside the crystal.<br />

Nous avons utilisé <strong>la</strong> méthode de Lang, rappelée<br />

dans ce même colloque [1], pour étudier des <strong>la</strong>-<br />

melles cristallines minces de fluorure de lithium<br />

1 montre<br />

(0,3 mm d’épaisseur environ). La figure<br />

une vue d’ensemble des défauts d’un cristal, obtenue<br />

de cette manière. On peut observer un réseau<br />

fin de dislocations individuelles D, des sous-<br />

joints J, des rayures superficielles R, et de petits.<br />

défauts P dont les images sont des figures en forme<br />

de doubles parenthèses. Ces deux parenthèses sont<br />

parallèles à l’intersection du p<strong>la</strong>n réflecteur avec<br />

<strong>la</strong> face du cristal : elles « tournent )) lorsque l’on<br />

change de p<strong>la</strong>n réflecteur (fig. 2). Le contraste<br />

reste sensiblement inchangé quel que soit le p<strong>la</strong>n<br />

réflecteur et l’on ne peut pas assigner de vecteur de<br />

Burgers unique à ces défauts: ils ne sont pas formés<br />

d’une simple dislocation. Les contraintes autour<br />

de ces défauts affectent toutes les familles de p<strong>la</strong>ns<br />

réticu<strong>la</strong>ires. On sait en effet que le contraste d’une<br />

image de dislocation dépend de l’angle entre le vecteur<br />

de Burgers et le p<strong>la</strong>n réflecteur. On observe un<br />

effet analogue pour les rayures : leur contraste est<br />

à <strong>la</strong> trace du<br />

maximum lorsqu’elles sont parallèles<br />

p<strong>la</strong>n réflecteur (comparer le contraste de <strong>la</strong> rayure au<br />

bis des trois figures 2 : il est très grand sur <strong>la</strong><br />

figure 2a, moyen sur <strong>la</strong> figure 2c, faible sur <strong>la</strong><br />

figure 2b). Ce<strong>la</strong> se comprend intuitivement, car les<br />

désorientations autour d’une rayure sont analogues<br />

à celles créées autour d’une dislocation-coin.<br />

Il est possible, en observant dans un stéréoscope

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