Synthèse socio-économique du Pays Basque - CRDP Aquitaine

Les dynamiques
territoriales

Une forte attractivité du territoire
Une croissance
continue de la
population depuis 1982
(+10,8%)
essentiellement due au
solde migratoire.
Estimation de
croissance de population
estimée à + 3% entre
1999 et 2004.
Concentration de 2/3 de
la population en zone
littorale.
Cette croissance
semble gagner le Pays
Basque intérieur,
notamment sur l’axe
Bayonne-Garazi,
Bayonne – St-Palais et

Croissance de l’ère
urbaine et métropolisation
à l’échelle euro-régionale

Étalement urbain, saturation et tension
foncière
Une zone urbaine
n pleine extension.
Une situation de tension sur le marché du foncier et de l’immobilier :
croissance des prix de l’immobilier tous biens confondus entre 2000 et
2003 : + 45% sur côte basque sud, + 40% sur le BAB, + 31% en zone
intermédiaire, +16% en Pays Basque intérieur.
Concurrence entre les activités sur le foncier : agriculture, habitat,
industrie, tourisme, …

n territoire
u cœur des
changes
ord/sud
e 1985 à 2003 :
archandises : X 4
7,5 par la route)
oyageurs : X 2
’ici 2025 : + 75% de
archandises

Une accélération des flux d’échanges sur
le territoire
Entre le Pays
Basque et les
autres territoires
(routes,TGV, port
de Bayonne,
aéroport du BAB,
Centre européen
de fret…)
Croissance de la
mobilité interne
au territoire et des
échanges avec le
sud des Landes
Carte mobilité

Attractivité et dynamisme économique
Une croissance de la population active supérieure à celle de la
population (+24,3%), due à l’arrivée de nouveaux résidents
majoritairement actifs.
De 1990 à 1999, une croissance du nombre d’emplois (+8%) similaire
à la croissance de la population active (+7,9%), principalement :
employés et professions intermédiaires (+11 000 emplois),
cadres et professions intellectuelles supérieures (+2000 emplois).
Une dynamique de création d’emplois (+11% de 1999 à 2004, autant
que de 1994 à 1999), liée à la dynamique de création d’entreprises :
+ 32,7% de 1995 à 2001, + 7,6% de 2001 à 2004…
Le nombre de chômeurs diminue et le taux de chômage est depuis
2001 inférieur à la moyenne régionale et nationale (8,2% hors Soule).

Vieillissement de la population
Un solde naturel négatif
depuis 1982.
Une population de + en +
âgée : 27,4% de + de 60 ans
en 1999 (contre 26,1% en
1990).
Une stagnation du nombre
de jeunes de moins de 15
ans.
Un vieillissement qui devrait se
confirmer à l’horizon 2020
Pyramide des âges prévisionnelle en Aquitaine en 2020

Les caractéristiques
socio-économiques
du Pays Basque

Répartition de l’emploi total par secteurs
d’activités…
Environ : 100 000 emplois
Education, santé social
23%
(env.50/50% public/privé)
Services aux
particuliers : 8%
hôtellerie restauration,
sport-culture-loisirs...
Administration
10%
Commerce
16%
Agriculture et pêche 6%
Industrie
14%
BTP
7%
Services aux
entreprises : 9%
Transport,
activités bancaires et
immobilières : 7%

Les dynamiques entreprises-emplois
26 400 unités en 2004 (+36.6% en dix ans)
91% d’entreprises de moins de 10 salariés* = 40% de l’emploi
* près de 57% sans salariés
9% de PME de plus de 10 salariés = 60% de l’emploi
66 305 salariés dans le secteur privé en 2004 (+26% en dix ans)
72% des emplois créés depuis 10 ans dans :
- Services aux entreprises,
- Santé et action sociale,
- Commerce de détail ,
- Hôtellerie/restauration,
- Construction.
Maintien de l’emploi dans l’industrie,
Diminution du nombre d’emplois dans l’agriculture et la pêche.
Phénomène du « self-employment »très fort.

Les dynamiques entreprises-emplois
Tendances depuis les 5 dernières années :
Forte dynamique dans l’artisanat (15% de l’emploi total au
Pays Basque) : croissance du nombre d’entreprises et de
l’emploi dans tous les secteurs, et particulièrement dans la
construction; densité artisanale supérieure au Béarn, à
l’Aquitaine, à la France.
Dynamique de création d’emplois dans l’industrie agroalimentaire.
Dynamique de création d’entreprise plus forte dans l’immobilier,
les services aux entreprises, le commerce, …

La qualification de l’économie
Education, santé social
23%
(env.50/50% public/privé)
Secteur tertiaire : 73%
74% Aquitaine / 73% France
Services aux
particuliers : 8%
hôtellerie restauration,
sport-culture-loisirs...
Administration
10%
Secteur primaire : 6 % / 4% Aquitaine / 3% France
Commerce
16%
Agriculture et pêche 6%
Industrie
14%
Secteur secondaire : 21%
22% Aquitaine / 23% France
BTP
7%
Services aux
entreprises : 9%
Transport,
activités bancaires et
immobilières : 7%

La diversité de l’économie basque
Une diversité d’activités comme source de création de richesse et
d’emplois, de savoir-faire et de compétences.
Un équilibre entre moteurs productifs et résidentiels, favorable
au développement des services et de la construction (croissance
supérieure à la moyenne nationale).
Un effet d’entraînement et d’« amortisseur de crise » entre ces
différents secteurs.

Un territoire agricole, industriel et
touristique
Des aménités territoriales (mer, montagne, zone frontalière…), un
capital social et culturel fort… facteurs d’attractivité.
Les spécificités de l’agriculture : densité d’exploitations élevée,
érosion moins forte qu’ailleurs, taux d’installation + élevé / France,
petites exploitations, la montagne, filière ovine structurante, transmission
culturelle et sociale.
Une industrie structurée autour de 2 pôles (aéronautique-équipement
mécanique-métallurgie-métaux / agroalimentaire), une diversité d’autres
secteurs sous représentés mais avec des entreprises leaders sur leur
marché, des secteurs émergents dans une logique industrielle et
internationale (glisse, nouvelles techno.).
Un tourisme : un environnement favorable, une image reconnue à
l’extérieur, 10% de l’emploi total, 12 millions de nuitées par an soit
33 000 résidents en moyenne par jour.

La tertiarisation de l’économie
Le boom des services : 34 000 salariés en 2004, + 35% en 10 ans.
Une dynamique économique favorisant les services aux entreprises
et aux collectivités
Externalisation de fonctions industrielles dans le secteur des
« services aux entreprises » ; développement de l’intérim…
Une économie présentielle favorisant le développement des
services à la personne, de l’immobilier, …
Un secteur surreprésenté : éducation – santé – social: 23%
(contre 17% Aquitaine, 18% France).
L’emploi public : un emploi sur cinq (moins élevé qu’au niveau
régional et national).

Disparités sociales et territoriales
Un tissu social caractérisé par:
une proportion plus élevée que dans le reste de la région de
salariés qualifiés, et en particulier sur les niveaux CAP-BEP,
mais aussi d’emplois non salariés : artisans, commerçants et
chefs d’entreprise…
Derrière la baisse du chômage, une précarité dans l’emploi et un
creusement des inégalités :
près des 2/3 des contrats proposés de moins de 6 mois,
une part croissante d’emploi peu qualifiés,
le recours important à l’intérim (5 000 ETP/an),
une zone d’emploi caractérisée par une rotation élevée dans
l’emploi,
l’accès au logement : un frein pour l’accès à l’emploi.

Disparités sociales et territoriales
Une partie de la population ne bénéficie pas du dynamisme
économique (augmentation du RMI, chômage féminin âgé élevé…)
et on assiste à un décrochage des jeunes avec le monde du
travail…
Les pôles urbains (en particulier Biarritz, St-Jean-de-Luz et
Bayonne) concentrant richesse et pauvreté; les zones
péri-urbaines (cantons de St-Pierre-d’Irube et Ustaritz) concentrant
les familles à revenus élevés; les cantons ruraux et industriels
(Bidache, la Soule) marqués par un chômage de longue durée…

Le lien ressources humaines – territoire
Une approche territoriale des ressources humaines.
En direction des personnes :
La promotion de la formation tout au long de la vie,
l’accompagnement des actifs en seconde partie de carrière, …
L’intégration des jeunes au cœur des politiques publiques, et
plus globalement des publics marginalisés (retour à l’emploi par la
formation),
L’accueil des compétences extérieures, l’encouragement à la
mobilité pour la formation / l’expérience.
En direction des acteurs économiques: sensibilisation à la GRH, à la
responsabilité sociale (publics en difficultés, freins à l’insertion), au
regroupements professionnels.

Les défis
socio-économiques
du territoire

Les défis socio-économiques du territoire
Le maintien et la valorisation d’une économie productive
(industrie, agriculture, pêche), dans un contexte de
résidentialisation du territoire.
La prise en compte de l’image de qualité et de l’identité du Pays
Basque comme opportunité de développement économique.
L’accompagnement des entreprises dans des processus
d’innovation (organisationnelle, technologique, commerciale, de
process/QSE) et les liens publics/privés dans la recherche.
La production de foncier à vocation économique, en lien avec les
politiques d’urbanisme et d’aménagement du territoire,
d’infrastructures et de réseaux/TIC.

Les défis socio-économiques du territoire
L’anticipation du renouvellement des actifs (salariés et chefs
d’entreprises), des besoins, des mutations des métiers… dans un
contexte de vieillissement de la population.
La gestion prévisionnelle de l’emploi, des compétences et de la
formation à l’échelle du territoire, identifiant les compétences
critiques, mettant en adéquation activités économiques et
ressource humaine locale.
La formation tout au long de la vie pour renforcer les
compétences du territoire, et favoriser le développement de la
personne
L’intégration des populations aujourd’hui en marge du
développement économique du Pays Basque (sous qualification,
précarité sociale, jeunes…

Les défis socio-économiques du territoire
Un pôle enseignement supérieur et de recherche en Pays Basque
comme levier du développement économique.
La nécessaire montée en responsabilité et en compétences des
acteurs du territoire pour des modes de production et une gestion
des espaces durables, notamment face au double défi du
changement climatique et de l’énergie.
L’affirmation d’un projet de développement économique et d’un
positionnement du territoire dans l’espace euro régional, intégrant
également le principe de réciprocité territoriale.
Un portage, des modes de gouvernance à penser…