Le lexique du port

LE PORT DE BAYONNE,
LEXIQUE
Ce lexique a été établi pour une meilleure compréhension des documents fournis par la Chambre de
Commerce et d’Industrie (CCI) Bayonne Pays Basque, notamment les bulletins d’informations trimestriels
du port de Bayonne « Le Fil du Port ».
ACCOSTER (manœuvre d’accostage) : V.tr. se ranger le long d’un quai, d’un autre bateau.
ACETATE : n.m. En chimie, sert à la fabrication de matières plastiques.
ACIERIE : n. f. Usine qui produit de l’acier (alliage fer-carbone).
AMARRE (amarrage) : n. f. Cordage servant à retenir un navire. Ex : « Larguez les amarres ! »
APPONTEMENT : n.m. Construction flottante ou sur pilotis permettant l’accostage des bateaux.
ARMATEUR : n.m. Celui qui équipe et exploite un navire pour le commerce ou la pêche.
AVITAILLER (ravitailler) : Fournir « les vivres » (le boire et le manger) et le carburant nécessaire au trajet. Un
avitailleur : celui qui est chargé de cette tâche.
BARRE DE L’ADOUR : n. f. Malgré l’endiguement, l’ensablement de l’estuaire de l’Adour crée un conflit de masses
d’eau qui rend délicat l’accès au port de Bayonne et impose un dragage régulier de la passe deux fois par an en
automne et au printemps.
BENNE (à mâchoire): n. f. Caisson qui s’ouvre pour prendre les matériaux en vrac ; son contenu.
BILLETTE : n. f. Barre d’acier laminé.
CALE (ou soute) : n. f. Partie ou compartiment sous le pont du navire où l’on dépose les marchandises transportées.
Ex : « Arrimer le fret à fond de cale. »
CALE DE RADOUB (ou cale sèche) : n. f. Fosse étanche, communiquant avec la mer ou le fleuve par des portes, qui
sert à mettre les navires à sec pour les réparer, puis les « remettre à flots ».
CAPITAINE : n.m. Ici, officier commandant un navire de commerce.
CAPITAINERIE: n. f. Bureau et services du capitaine du port
CARGAISON : n. f. Ensemble des marchandises dont est chargé un navire, un train, un avion, un camion…
CARGO : n .m. Navire destiné au transport des marchandises.
CHANTIER NAVAL : n.m. Où sont construits les navires.
CHENAL : n.m. Ici, partie navigable du cours d’eau donnant accès à la haute mer depuis le port.
CIMENTERIE : n. f. Fabrique de ciment (poudre de calcaire, d’argile, de gypse formant avec l’eau une pâte durcissant à
l’air libre.)
COMMANDANT : n .m .L’officier qui commande un navire de commerce.
CONCESSIONNAIRE : n.m. Celui qui est autorisé à gérer un domaine public, une entreprise, une terre concédée ;
représentant exclusif d’une marque.
CEREALIER : n.m. Navire spécialement conçu pour le transport de céréales.
CONTENEUR (CONTAINER) :n.m. Grand récipient métallique servant à contenir toutes sortes de marchandises à
longues distances pour être plus facilement transportées, chargées et déchargées( par navire porte-container, cargo,
train, camion).
Fiche pédagogique Le Port de Bayonne, aujourd’hui avril 2010

DIGUE : n. f. Enrochement et haute construction solide, étanche, en béton armé, servant à endiguer un fleuve, ou la
mer, pour dévier, freiner sa force, canaliser son courant et la montée des eaux.
DOCK : n .m. Bassin entouré de quais servant au chargement et déchargement des navires. DOCKS : n.m .pl.
immenses hangars servant d’entrepôts dans les ports.
DOCKER : n .m. Ouvrier manutentionnaire du port (qui travaille à charger et décharger les navires).
DRAGAGE : n.m. Action de draguer, d’extraire des profondeurs du chenal du port ou du fond de la rivière des
matériaux à l’aide d’une drague (ou bateau dragueur) afin d’éviter son ensablement ou envasement. Deux campagnes
de dragage de l’Adour, une en automne et une au printemps ont lieu chaque année pour l’entretien du chenal du port de
Bayonne. En outre les débris flottants sont filtrés et retirés plus en amont de l’estuaire, au niveau d’Urt.
DROITS PORTUAIRES : n .m .pl. Taxe, péage, droit d’entrée, d’enregistrement pour l’utilisation du port.
DEPOT : n.m. Action de déposer, stocker ; lieu où l’on dépose.
ECLUSE : n. f. Ouvrage étanche sur un canal de navigation, délimité par deux portes, une dalle de fond et deux parois
latérales permettant à un bateau le passage d’un « bief »à un autre.
EMBOUCHURE : n. f. Endroit où un cours d’eau se jette dans la mer.
ENGRAIS : n.m. En agriculture, c’est tout ce qui fertilise le sol en constituant une nourriture supplémentaire, pour que
les plantes profitent davantage. On distingue des engrais naturels (guano, fumier, boues, sang, algues séchées), des
engrais chimiques (nitrates, phosphates, sels de potassium, calcium), des engrais enrichissant le sol en azote (trèfle),
phosphore (déchets de poissons), des engrais fournissant des traces de métaux en oligo-éléments (fer, manganèse,
chrome…), des engrais verts (légumineux) enfouis par un labour.
EQUIPAGE : n.m. Ensemble du personnel à bord d’un navire.
ESCALE : n. f. Action ou lieu d’arrêt pour embarquer ou débarquer et se ravitailler.
ESTUAIRE : n.m. Embouchure d’un fleuve formant un golfe profond.
ESTRAN : n.m. Espace littoral entre la basse et la haute mer.
EVITAGE : n.m. Rotation d’un navire : la zone d’évitage est une zone plus large du chenal du port ou du fleuve où les
bateaux peuvent se croiser ou faire demi-tour.
FEEDERING (le) : terme anglais utilisé pour désigner le transport de conteneurs (containers) ; le trafic ro-ro (roll on-roll
off) et feeder consiste à transférer, depuis les tracteurs ou wagons-porteurs, directement dans un navire, les conteneurs
véhiculés par route ou chemin de fer.
FERRAILLE : n. f. Déchets de métaux ferreux, pièces hors d’usage récupérées, recyclables, en fer, en fonte, en acier.
FERROUTAGE : n .m. Transport par remorques routières acheminées sur wagons.
FERROVIAIRE : adj. par chemin de fer.
FLEUVE : n.m. Grand cours d’eau aux multiples affluents qui se jette dans la mer.
FRET : n.m. Cargaison transportée par un navire, une péniche, un train, un camion, un avion… Le coût du transport de
marchandises par mer, terre, air… L’affréteur est celui qui donne en location.
GESTIONNAIRE : n.m. Officier ou spécialiste chargé de la gestion, de l’administration d’une entreprise et qui s’assure
de sa bonne rentabilité.
GOUF DE CAPBRETON : n.m. A l’époque glaciaire, l’Adour a creusé un fjord aujourd’hui sous-marin, le « Gouf de
Capbreton », qui entaille profondément le plateau continental sur 50 km au large de l’ancienne rade de Capbreton dont
les lacs d’Hossegor et de Moissan sont les traces visibles.
GRUE : n. f. Enorme engin de levage, actionné par un grutier, pour soulever de très lourdes charges, charger,
décharger et transborder les marchandises.
GRUE-RAILS ou chemin de roulement : grue roulante sur rails le long du quai.
GRUME : n. f. Tronc d’arbre ébranché mais non écorcé.
Fiche pédagogique Le Port de Bayonne, aujourd’hui avril 2010

HANGAR : n.m. Vaste et haut entrepôt pour garer des engins, des véhicules de grande taille, pour stocker des produits
et marchandises à l’abri.
HYDROCARBURE : n .m. En chimie, c’est un composé de carbone et d’hydrogène abondant dans la nature (paraffines,
méthane, oléfines, benzène…) que l’on raffine dans des raffineries pour en extraire les produits chimiques voulus.
IMPORT/EXPORT : n.m. Commerce avec l’étranger. (Importation : entrée des marchandises dans le pays ;
exportation : sortie des marchandises vers d’autres pays.)
LAMINAGE : n.m. Action de laminer le métal, de le presser dans un laminoir (entre deux cylindres inversés) pour le
rendre plat et fin et lui donner la forme voulue.
LATITUDE/LONGITUDE : n. f. Distance angulaire (en degrés°) indiquant la position dans l’hémisphère nord ou sud
sur le globe depuis l’Equateur/la position est ou ouest depuis le méridien de Greenwich.
LIT: n .m. Espace occupé par le fleuve ou le courant d’un cours d’eau. « Lors de crues, le fleuve peut quitter son lit. »
LOGISTIQUE : n. f. Organisation matérielle des moyens, maintenance du matériel, moyens de communication d’une
entreprise…
MANUTENTION : n. f. Chargement, déchargement, transport court des marchandises du navire à un autre lieu de
stockage ou d’exploitation ou à un autre véhicule, à l’aide de machines de levage et autres automatismes.
MARINE MARCHANDE : n. f. Navires et équipages humains employés pour le commerce maritime.
MAREE : n. f. Phénomène d’élévation ou de baisse périodique régulière du niveau des eaux sur la planète Terre due à
l’attraction causée par la masse de la Lune et du Soleil.
METEO. ou bulletin météorologique qui annonce d’après les phénomènes observés le temps prévisible pour faciliter
et sécuriser les trajets maritimes par zones maritimes. « Avis de gros temps sur le golfe de Gascogne.»
MILLE NAUTIQUE ou marin : n.m. Unité de mesure de distance utilisée en navigation aérienne et maritime
(1852mètres). En astronomie, distance entre deux points d’un méridien terrestre séparés par une minute d’arc. Ne pas
confondre avec le mille anglo-saxon valant 1609 m.
MOUILLAGE : n.m. Action ou lieu où l’on jette l’ancre. Mettre à l’eau.
PALAN électrique: n .m. Appareil de levage à deux poulies permettant de réduire, en la démultipliant, la force à exercer
pour soulever et déplacer une très lourde charge.
PANNEAU DE PARTICULES : n.m. Pan de bois en miettes agglomérées (par opposition au « bois massif » taillé dans
la masse brute du tronc d’arbre solide et robuste).
PAQUEBOT : n .m .Grand navire pour le transport de passagers.
PILOTE : n.m. Celui qui est chargé de guider un navire à son entrée dans le chenal du port, de le diriger dans ses
manœuvres au niveau des passages difficiles (bancs de sable rochers…)
PILOTINE : n. f. Bateau-pilote qui conduit le pilote à bord du navire qu’il doit guider.
PLATE-FORME : n. f. Surface plane équipée de différents matériels.
PORT : n.m. Abri naturel ou artificiel aménagé pour recevoir les bateaux, charger et décharger leur cargaison, assurer
leur entretien.
PORTAGE : n. m. Transport à dos d’homme
PORTIQUE de levage: n.m. Support métallique roulant sur des rails, comportant un chariot mobile auquel est accroché
un palan.
PRODUITS CHIMIQUES : n.m. Fabrications issues de la transformation chimique (engrais, colles, diluants, matières
premières pour plastiques, matières synthétiques pour textiles…
PRODUITS PETROLIERS : produits plus ou moins épais, gluants, liquides ou volatiles, issus du pétrole : goudron,
bitume, entrant dans la composition du macadam ou revêtement des routes, carburants : mazout, essence, gasoil…
PRODUITS SIDERURGIQUES : issus de la fonte des métaux et d’alliages métalliques de l’industrie de la sidérurgie,
plus ou moins transformés : en barres, billettes, plaques laminées ou en éléments moulés, formés, martelés...
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QUAI : n.m. Ouvrage élevé en bordure d’un cours d’eau pour l’empêcher de déborder et retenir ses berges, le long
duquel accostent les bateaux et sur lequel sont déchargées et chargées les marchandises ou les passagers.
RADE : n .f. Vaste bassin naturel donnant sur la mer, où les bateaux peuvent trouver de bons mouillages.
RAFFINERIE : n. f. Usine de transformation (au moyen de tours ou colonnes de distillation) de produits lourds et
impurs en produits plus légers, purs et subtiles.
RO/RO (trafic): Expression anglaise « roll on and roll off », mot à mot : « entrer et sortir en roulant», pour désigner le
transfert direct dans la soute d’un navire de quantités de conteneurs de marchandises transportées par ferroutage ou
de remorques de camions afin de les faire transiter par voie maritime. Elles peuvent ainsi être récupérées telles quelles
et poursuivre leur route ensuite sur terre par camions ou sur wagons de trains.
REMORQUAGE : n .m. Le fait de traîner derrière soi un véhicule inactif.
RIVE : n. f. Berge d’un cours d’eau, d’un plan d’eau.
SIGNAUX : n.m.pl. Des signaux lumineux ou feux d’alignement vert et rouge permettent, en les alignant, de
s’orienter face à l’entrée du chenal d’accès au port. Les éclats lumineux et les phases de pauses du phare côtier
permettent de déterminer aux marins de quel port il s’agit à 50 miles de là depuis la mer dans l’obscurité de la nuit. Des
signaux sonores comme la corne de brume permettent aux navires de repérer la distance de la côte dans le brouillard.
Des signaux du sémaphore permettent de savoir si la marée est montante ou descendante. Des balises ou bouées
flottantes de couleurs vives voire munies de signaux clignotants permettent de visualiser les chenaux de passage où le
fond est sans écueils et suffisamment profond… Le morse, les appels de détresse, les messages radios sont d’autres
moyens de communication ou de détection comme le radar et le sonar…
SILOS : n.m.pl. Volumineux réservoirs servant à conserver des produits agricoles périssables grains de céréales, qu’il
faut aérer, ventiler, assécher (pour éviter la putréfaction et l’explosion par dégagement de gaz).
SOUFRE : n.m. Elément chimique naturel employé pour la vulcanisation du caoutchouc. Combiné avec d’autres
substances, son usage est diversifié : acide sulfurique, sulfures, sulfates pour le traitement des maladies de la vigne,
produits désinfectants, protéines…
TAXE D’OUTILLAGE : n. f. Péage pour l’utilisation, la location de matériel et outils de levage et autres
TERMINAL SOUFRIER : n.m. Point où aboutit une ligne de transport fluvial ou ferroviaire, lieu de stockage d’un tas de
soufre en poudre pour embarquement par voie maritime ou traitement, conditionnement, transformation sur place.
TERRE-PLEIN :n.m. Vaste espace aplani réservé pour le stockage et l’entrepôt de marchandises avant d’être exportées.
TONNAGE : n.m. Capacité intérieure d’un navire mesurée en tonneaux, unité de volume valant 2,83 mètres-cubes
(m3).
TONNE : n. f. Unité de masse valant 1000kilogrammes(KG)
TONNEAU : n.m. Unité de capacité ou contenance.
TRANSIT : n.m. En commerce possibilité de faire traverser des marchandises d’un pays à un autre sans payer de droits
de douane.
TRANSITAIRE : n.m. Commissionnaire qui fait voyager les marchandises en transit.
TREMIE : n. f. Sorte de grand récipient pyramidal inversé, déversoir pour stocker et transvaser des produits livrés en
vrac transitant du bateau.
VEDETTE : n. f. Petite embarcation rapide à moteur utile généralement pour la surveillance ou les secours en mer.
ZONE INDUSTRIELLE : n. f. Vaste espace où les hommes ont implanté leurs industries à proximité de grands axes
pratiques de circulation (zones portuaires, ferroviaires)…
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