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Evaluation production orale collège lycée

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Journée des langues – CDDP de la Gironde – 24 novembre 2004<br />

Intervention de Madame Claudine Quatreville, IA-IPR d’allemand, académie de Versailles<br />

<strong>Evaluation</strong> de la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> des élèves au <strong>collège</strong> et au <strong>lycée</strong>.<br />

Le titre inscrit l’ensemble de l’exposé dans la perspective d’un enseignement d’une langue de<br />

communication fondé sur une approche linguistique pragmatique, source des travaux conduits<br />

au conseil de l’Europe en vue de la publication du niveau Seuil à la fin des années 70 (1975<br />

pour l’anglais, 1976 pour le français, 1980 pour l’allemand et l’espagnol.)<br />

Problématique<br />

L’évaluation de la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> est une problématique moderne (ou peut-être « à la<br />

mode »). Le moteur de recherche ‘Google’ donne 125 réponses pour une seule recherche<br />

restreinte.<br />

On remarque toutefois que la question préoccupe plus les pédagogues –tous les sites<br />

académiques ont publié sur le sujet, et ce dans de nombreuses disciplines différentes- que la<br />

recherche universitaire.<br />

C’est une problématique complexe :<br />

• La compétence est double. Le « cadre européen commun de référence » définit deux<br />

compétences de <strong>production</strong> <strong>orale</strong> : <strong>production</strong> <strong>orale</strong> en face à face (situation<br />

d’interlocution, appelée plus communément <strong>production</strong> dialoguée) et <strong>production</strong> en<br />

continu (discours).<br />

Remarque : la distinction n’est pas si simple, une partie discursive (narrative ou<br />

argumentative) pouvant très bien s’intégrer dans une situation d’interlocution.<br />

• La compétence s’isole difficilement des autres compétences : de la compréhension<br />

auditive en situation d’interlocution et de la compréhension de l’écrit (lecture de<br />

documents), voire de l’expression écrite (prise de notes préalable) en situation de<br />

<strong>production</strong> en continu.<br />

• La compétence ne s’isole guère d’aptitudes transversales liées à la personnalité de<br />

chaque individu, aptitudes qui relèvent du niveau culturel, de l’environnement social<br />

et familial, ou simplement du caractère. Le développement insuffisant de ces aptitudes<br />

en amont de l’évaluation de la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> risque de la parasiter.<br />

• Pour évaluer la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> il conviendrait en premier lieu d’analyser avec<br />

précision la nature de la langue <strong>orale</strong> qui diffère de la langue écrite et de se demander<br />

quelle langue est enseignée dans les classes. Sur ce point, il existe des recherches<br />

universitaires (pour la langue française cours de l’université libre de Bruxelles, en<br />

ligne et pour la langue allemande le livre de Schwitalla, « Gesprochenes Deutsch ».)<br />

Il existe un paradoxe entre la demande sociale (part de l’oral dans les échanges sociaux et<br />

économiques) et institutionnelle, et la réalité du système scolaire où, certes, l’on enseigne<br />

<strong>orale</strong>ment mais où l’on évalue majoritairement à l’écrit, ce qui place automatiquement l’oral<br />

en état d’infériorité par rapport à l’écrit.<br />

Le cadrage institutionnel, son importance dans un système piloté par l’examen final<br />

La prise en compte de l’évaluation de la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> dans les nouveaux programmes<br />

1


(B.O hors série n°7 du 3 octobre 2002, B.O. hors série n°7 du 28 août 2003, B.O. hors série<br />

n°5 du 9 septembre 2004)<br />

Les nouveaux programmes de <strong>lycée</strong> (les nouveaux programmes de <strong>collège</strong> ne sont pas encore<br />

parus) soulignent l’importance de l’oral et celle de l’évaluation tant de la compréhension<br />

auditive, souvent oubliée au 2 nd cycle, que de la <strong>production</strong> <strong>orale</strong>.<br />

On notera dans les programmes de 2 nde :<br />

« Le professeur prend soin de bien distinguer code de l’oral et code de l’écrit pour que l’oral<br />

de l’élève ne se réduise pas à un écrit oralisé » (préambule commun)<br />

Et la définition des objectifs à atteindre en fin de 2 nde :<br />

« En fin de 2 nde l’élève peut participer à une conversation sur un sujet familier ou sur un sujet<br />

qui a fait l’objet d’un travail en classe (le lexique et le contexte étant connus de lui) dans<br />

lequel il exprime ses goûts, ses sentiments, ses souhaits, ses craintes, etc. Il peut enchaîner des<br />

énoncés pour donner cohérence à sa pensée et ses opinions et susciter un éventuel débat avec<br />

son interlocuteur. »<br />

On reconnaît ici les descripteurs du cadre européen de référence, niveau B1. (cf. page 7)<br />

Dans ces mêmes programmes chaque langue insiste selon ses spécificités sur des points<br />

particuliers (interférences avec la langue française pour l’espagnol ou auto-évaluation pour<br />

l’italien par exemple.)<br />

Les programmes de 1 ère et de Terminale affichent pour chaque compétence les paliers à<br />

atteindre en fin de cursus qui correspondent pour la LV1 et la LV2 au niveau B2 du cadre<br />

européen de référence. (cf. les descripteurs intéressant la <strong>production</strong> <strong>orale</strong>, page 7).<br />

Le cadrage certificatif<br />

• Brevet des Collèges (BO n°31 du 9 septembre 1999, page 1545)<br />

A l’exception des candidats libres ou de l’enseignement privé hors contrat qui doivent se<br />

soumettre à une épreuve écrite, il n’y pas d’évaluation en langue vivante au brevet des<br />

<strong>collège</strong>s. La note portée sur la fiche brevet est la résultante d’un contrôle continu conduit<br />

sur deux années (4 ème /3 ème ). La prise en compte de l’évaluation de l’oral est seulement<br />

recommandée : « En français et en langues vivantes la note trimestrielle devra<br />

obligatoirement inclure une évaluation de l’expression <strong>orale</strong>. Cette évaluation prendra en<br />

compte les divers types de prise de parole des élèves ».<br />

Certes il s’agit là plutôt d’une injonction mais on note qu’il s’agit d’expression <strong>orale</strong>, que<br />

la compétence est privilégiée par rapport à la compétence de compréhension auditive et<br />

que les divers types de prise de parole sont évoqués.<br />

• Baccalauréat (BO n° 23 du 7 juin 2001)<br />

Les épreuves <strong>orale</strong>s se sont raréfiées avec le temps. Elles subsistent en ES et L pour<br />

l’épreuve de spécialité, en ES, LV2 en LV3 et à l’épreuve spécifique option européenne.<br />

Le cadrage en deux parties distinctes (expression discursive à partir d’un texte préparé au<br />

cours de l’année) et entretien avec l’examinateur à partir de l’exposé ou, pour l’épreuve de<br />

Langue de spécialité, sur un document inconnu, correspond bien aux deux compétences de<br />

<strong>production</strong> <strong>orale</strong> telles qu’elles sont présentées dans le « cadre européen de référence ».<br />

Remarques :<br />

- la première partie de l’épreuve permet surtout une évaluation d’un écrit oralisé, voire de<br />

la mémorisation d’un contenu appris en classe. La forme de l’examen bloque souvent par<br />

voie de conséquence la communication authentique spontanée en situation d’apprentissage<br />

dans la classe. Et lorsqu’il y a évaluation de la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> des élèves en classe, cette<br />

dernière se réduit la plupart du temps à une évaluation calquée sur le modèle de la<br />

situation d’examen.<br />

2


- la compréhension auditive n’est évaluée que dans la deuxième partie de l’épreuve en<br />

situation d’interlocution.<br />

Les expérimentations en sommeil<br />

<strong>Evaluation</strong> de l’oral en classe de 1 ère (évaluation certificative)<br />

Pendant trois années successives (1998, 1999, 2000) une expérimentation a été mise en place<br />

pour évaluer les compétences des élèves à l’oral dans le cadre d’un contrôle en cours de<br />

formation. Cette évaluation portait sur la compréhension auditive et sur l’expression <strong>orale</strong><br />

avec, pour cette compétence, une évaluation distincte de l’expression en continu et de<br />

l’expression en situation d’interlocution.<br />

Même si cette expérimentation a été abandonnée, elle a donné l’occasion de faire comprendre<br />

l’intérêt d’une évaluation critériée et la nécessité d’adapter les critères au type d’évaluation<br />

ainsi qu’à la situation de prise de parole, donc à la différence d’objectifs à atteindre tant sur le<br />

plan des contenus que sur celui de la langue et de la nature de celle-ci. (cf. « La <strong>production</strong><br />

<strong>orale</strong> des élèves en classe de langue », annexes pages 56 et 57 )<br />

<strong>Evaluation</strong> de la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> à l’entrée en classe de 2 nde (évaluation diagnostique)<br />

(cf. « Parler en allemand, en anglais en français » Dpd, 1997 pages 24 à 35 et pages 49 à 59)<br />

L’objectif était en 1996 de compléter avec un protocole d’évaluation de la <strong>production</strong> <strong>orale</strong><br />

les outils diagnostiques d’entrée en 2 nde qui ne testaient depuis la mise en place des modules<br />

en 1992 que les compétences d’écrit et la compréhension auditive.<br />

Les particularités de cette évaluation par rapport à l’évaluation certificative sont les<br />

suivantes :<br />

Chaque composante est évaluée séparément, le codage permet de souligner les difficultés<br />

particulières, l’objectif est un objectif de remédiation, il n’y a pas dévaluation chiffrée, mais<br />

une confrontation de la fiche élève et de la fiche professeur.<br />

Certains critères transversaux (audibilité de la voix, gestique mimique) s’ajoutent ici aux<br />

critères de langue et de contenu.<br />

Remarque : Les critères transversaux ne doivent-ils pas être conservés uniquement pour une<br />

évaluation diagnostique et une évaluation formative de la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> mais disparaître<br />

lors de l’évaluation sommative et plus encore en évaluation normative/certificative de<br />

l’expression <strong>orale</strong> ?<br />

L’évaluation diagnostique a été abandonnée au profit de "banqoutils" et l’évaluation de la<br />

<strong>production</strong> <strong>orale</strong> diagnostique est restée à l’état expérimental.<br />

L’expérimentation a toutefois mis en lumière les difficultés liées à une évaluation<br />

individuelle de la <strong>production</strong> de l’élève en classe :<br />

Comment gérer le groupe pendant l’évaluation individuelle ? comment être à la fois<br />

évaluateur et interlocuteur ? comment évaluer objectivement ?<br />

Les retombées positives de ces expérimentations sont incontestables :<br />

Développement chez les professeurs de langue d’une culture de l’évaluation ;<br />

Prise de conscience des composantes de la compétence de <strong>production</strong> <strong>orale</strong> et de la nécessité<br />

d’en critérier l’évaluation ;<br />

Evolution des pratiques d’apprentissage et introduction de formes de travail diversifiées dans<br />

la classe.<br />

3


Evaluer la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> en classe<br />

(cf. « Evaluer la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> des élèves en classe de langue », CRDP de Versailles,<br />

2003)<br />

Les difficultés à surmonter<br />

• Le problème du temps obsède les professeurs (nombre réduit d’heures de cours et un<br />

programme à « faire », par exemple les 15 textes en classe terminale).<br />

• La distinction entre apprentissage et évaluation n’est pas toujours évidente. On<br />

constate encore souvent dans les classes une évaluation à deux niveaux : le professeur<br />

évalue la compréhension du document d’étude par le biais de la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> mais<br />

s’attache en même temps à la correction formelle (morpho-syntaxique lexicale ou<br />

phonologique) de cette <strong>production</strong>, en évalue donc certains aspects, au risque d’une<br />

perte de sens.<br />

• Dans bien des cas encore le fonctionnement de la classe ne permet guère une<br />

évaluation de la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> de l’élève : cours en plénière, schéma de<br />

communication entre un élève et le professeur et non entre élèves, parole interrompue<br />

et mutisme de certains élèves.<br />

• En réalité les professeurs de langue évaluent beaucoup l’oral des élèves mais sans que<br />

cette évaluation ait des retombées positives ou soit comptabilisée.<br />

• Evaluer reste bien souvent synonyme de noter. Mais quelle est la fiabilité de la note<br />

attribuée ? Quels sont les critères qui président à l’attribution de la note ? N’est-ce pas<br />

dans de nombreux cas la participation à l’oral plutôt que la <strong>production</strong> elle-même qui<br />

détermine la note d’oral de l’élève ?<br />

Les grilles d’évaluation de l’oral<br />

Conscients de la situation décrite ci-dessus, les professeurs, soucieux d’évaluer la <strong>production</strong><br />

<strong>orale</strong> et de l’évaluer objectivement produisent des grilles d’évaluation dont les aspects positifs<br />

sont indéniables :<br />

• les grilles représentent un grand progrès par rapport à une notation globale ;<br />

• même si elles contribuent à évaluer plutôt la fréquence que la qualité de la prise de<br />

parole, l’élève est encouragé à s’exprimer ;<br />

• plus l’élève a l’habitude de parler, plus il améliore les aptitudes transversales<br />

nécessaires pour une <strong>production</strong> <strong>orale</strong> réussie (aisance, audibilité, etc.)<br />

La maîtrise progressive des aptitudes transversales permet une évaluation objective de<br />

la <strong>production</strong>.<br />

Evaluer la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> en classe, c’est possible<br />

• Les formes de travail en classe de langue ont beaucoup évolué ces dernières années,<br />

avec l’introduction de travaux de groupes, de jeux de rôles, de questionnement<br />

interactif, de mini-exposés…<br />

• Le professeur se met en retrait et n’apparaît plus comme l’unique interlocuteur, il<br />

devient un interlocuteur parmi les autres.<br />

• Le « cadre européen de référence » permet de se donner des objectifs plus<br />

‘scientifiques’ et donc de mieux critérier l’évaluation (cf. annexe p.7).<br />

• L’évaluation en cours de formation (qui n’est souvent qu’un contrôle continu) est<br />

mieux reconnue par l’ensemble des acteurs concernés.<br />

4


Evaluer la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> en classe suppose quelques prérequis pour le professeur et<br />

pour l’élève<br />

• Pour le professeur :<br />

-piloter par la tâche afin de motiver une prise de parole digne d’intérêt pour le locuteur et ses<br />

interlocuteurs (le groupe n’écoute pas si la parole n’a pas de sens) ;<br />

-avoir entraîné en amont et donné à chaque élève toutes les chances de réussite grâce à<br />

l’enseignement des savoirs et des savoir-faire ;<br />

-savoir quel type d’évaluation on souhaite mettre en place (les objectifs et les critères sont<br />

différents selon qu’il s’agit d’un diagnostic, d’une évaluation formative ou sommative) ;<br />

-définir les objectifs de l’évaluation et les faire connaître aux élèves ;<br />

-entraîner le groupe à évaluer (co-évaluer) ;<br />

-définir les critères en fonction de la situation de parole choisie ;<br />

-déterminer le moment et les conditions de l’évaluation.<br />

• Pour l’élève :<br />

-avoir acquis les savoirs et les savoir-faire par son travail personnel ;<br />

-connaître le contrat, les objectifs, les critères ;<br />

-avoir développé les aptitudes transversales nécessaires à la réussite ;<br />

-avoir été entraîné à prendre la parole, à co-évaluer, à s’auto-évaluer (introduction du<br />

« Portfolio européen des langues »).<br />

Exemples de situations d’évaluation de la <strong>production</strong> <strong>orale</strong><br />

(cf tableaux dans « Evaluer la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> des élèves en classe de langue », pages 18 à<br />

31)<br />

Il importe pour toute situation d’évaluation de la prise de parole de mettre en regard :<br />

-les aptitudes à développer en amont (aptitudes transversales, savoirs et savoir faire)<br />

-les entraînements<br />

-les types de supports documentaires<br />

-les scénarios possibles<br />

-les critères avec en regard les points de score à attribuer si l’évaluation doit être<br />

comptabilisée.<br />

Conclusion<br />

Evaluer la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> des élèves en classe,<br />

c’est possible et c’est nécessaire<br />

-pour pallier l’absence actuelle d’évaluation certificative dans le système scolaire ;<br />

-pour respecter la nature même d’une langue de communication dans toutes ses dimensions ;<br />

-pour encourager l’élève à exprimer publiquement son opinion et lui donner des chances de<br />

réussite personnelle, sociale et professionnelle.<br />

C’est un travail d’équipe passionnant<br />

-pour la liaison inter-cycles, interdegrés ;<br />

-pour le travail interdisciplinaire (aptitudes transversales) ;<br />

-pour le travail entre professeurs de langues vivantes (définition des savoir-faire requis en<br />

fonction de la situation de parole, critères d’évaluation) ;<br />

-pour le travail entre professeurs d’une même langue (savoirs, qualité de la langue <strong>orale</strong>,<br />

choix des supports).<br />

5


Bibliographie<br />

Evaluer la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> des élèves à l’école, au <strong>collège</strong> et au <strong>lycée</strong><br />

Sites internet<br />

Un nombre important de sites académiques traitent partiellement de la question de l’évaluation, et plus<br />

particulièrement celle de l’évaluation de l’oral<br />

(www.ac-bordeaux.fr ; www.ac-toulouse.fr ; www.ac-reims.fr ; www.ac-creteil.fr ; www.ac-versailles.fr; …)<br />

www.education.gouv.fr ; www.eduscol.education.fr ; www.banqoutils.education.fr<br />

Programmes<br />

« Programme d’enseignement des langues étrangères ou régionales à l’école primaire », B.O. hors série n°4 du<br />

29 août 2002 et B.O. hors série n°2 du 9 juin 2003.<br />

« Programme des <strong>lycée</strong>s », volume 12, B.O. hors série n°7 du 3 octobre 2002. Programme d’enseignement des<br />

langues vivantes en classe de seconde générale et technologique.<br />

« Programme des <strong>lycée</strong>s », B.O hors série n° 7 du 28 août 2003. Langues vivantes, classes de première générales<br />

et technologiques.<br />

« Programme des <strong>lycée</strong>s », volume 15, B.O. hors série n°5 du 9 septembre 2004. Séries générales et<br />

technologiques Langues vivantes- classe de terminale.<br />

Examens<br />

Baccalauréat : définition des épreuves, B.O. n°23 du 7 juin 2001.<br />

Baccalauréat : épreuve spécifique pour les candidats des sections européennes, B.O. n°42 du 13 novembre 2003.<br />

Brevet des <strong>collège</strong>s : définition des épreuves », B.O. n°31 du 9 septembre 1999.<br />

Diplôme de compétence en langue.<br />

Publications de la Direction de l’évaluation et de la prospective<br />

Outils d’évaluation diagnostique pour la classe de seconde et livrets d’aide à l’évaluation (anglais et allemand)<br />

Dpe, Dpd, puis Dep, 1992-2001.<br />

« Parler en allemand, en anglais, en français », Dpd, les dossiers d’éducation et formation, n°91, 1997.<br />

« Apprécier et certifier les acquis des élèves en fin de <strong>collège</strong> : diplôme et évaluations bilans », Michel Salines et<br />

Pierre Vrignaud, Haut conseil de l’évaluation de l’école, N°2, juin 2001.<br />

Publications du Conseil de l’Europe<br />

Cadre européen commun de référence pour les langues, Conseil de l’Europe/Editions Didier, Paris 2001.<br />

Portfolio européen des langues, Conseil de l’Europe, CRDP et Editions Didier Strasbourg 1997.<br />

Mon premier Portfolio, Portfolio européen des langues, Conseil de l’Europe, CIEP et Editions Didier, 2000.<br />

Portfolio européen, Collège, Conseil de l’Europe, CIEP et Editions Didier, 2003.<br />

Niveau B2 pour le français, Conseil de l’Europe et Editions Didier, octobre 2004.<br />

Quelques ouvrages de référence<br />

« La place de l’oral dans les enseignements », contribution du groupe des langues vivantes à l’enquête de<br />

l’inspection générale de l’Education Nationale (rapporteur : R. Asselineau, IGEN), 1999.<br />

« <strong>Evaluation</strong> de la compétence communicative en langue étrangère », Sibylle Bolton et Yves Bertrand, Pratiques<br />

de l’oral, Colin, 1981.<br />

« L’approche communicative, Théorie et pratiques », Evelyne Bérard, CLE international, 1991<br />

« Evaluer les apprentissages dans une approche communicative», Denise Lussier, Hachette Fle, 1992<br />

« Interaction et discours dans la classe de langue », Claire Kramsch, Langues et apprentissage des langues,<br />

Crédif, Hatier, 1996.<br />

« Des langues vivantes à l’école primaire », Claudine Gerbeau, Nathan pédagogie, 1996.<br />

Pour les germanistes : « Gesprochenes Deutsch », Johannes Schwitalla, Erich Schmidt Verlag, 1997.<br />

« L’évaluation des élèves », de la fabrication de l’excellence à la régulation des apprentissages, Philippe<br />

Perrenoud, De Boeck Université, 1998.<br />

« Apprendre les langues, où, quand, comment ? », Annick Comblain et Jean Adolphe Rondal, Mardraga, 2001.<br />

« Babel en éducation », Linguistique allemande et didactique des langues, Jean Janitza (Etudes réunies par<br />

Monique Travers et Bernard Viselthier, PIA, juin 2003.<br />

« Evaluer la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> des élèves en classe de langue », C. Chatenet, O. Lagahuzère, F. Laygues, C.<br />

Quatreville, N. Watenberg, CRDP Versailles, décembre 2003.<br />

6


Cadre européen commun de référence<br />

Descripteurs intéressants pour la <strong>production</strong> <strong>orale</strong> Niveaux A2/B1/B2<br />

Aisance<br />

A2 Peut se faire comprendre dans une brève intervention, même si la reformulation, les pauses et les<br />

faux démarrages sont évidents<br />

B1 Peut discourir de manière compréhensible même si les pauses pour chercher ses mots et ses<br />

phrases pour faire ses corrections sont évidentes particulièrement dans des séquences plus longues de<br />

<strong>production</strong> libre<br />

B2 Peut parler relativement longtemps avec un débit assez régulier bien qu’il/elle puisse hésiter en<br />

cherchant structures et expressions<br />

Etendue linguistique générale<br />

A2 Utilise des structures élémentaires d’expressions mémorisées, de groupes de mots et d’expressions<br />

toutes faites afin de communiquer une information simple de la vie quotidienne<br />

B1 Possède assez de moyens linguistiques et un vocabulaire suffisant pour s’en sortir avec quelques<br />

hésitations et quelques périphrases sur des sujets tels que la famille, les loisirs, les centres d’intérêt, le<br />

travail, l’actualité<br />

B2 Possède une gamme assez étendue de langue pour pouvoir faire des descriptions claires, exprimer<br />

son point de vue et développer une argumentation sans chercher ses mots de manière évidente<br />

Etendue du vocabulaire<br />

A2 Possède un répertoire restreint ayant trait à des besoins quotidiens concrets<br />

B1 cf. étendue linguistique générale<br />

B2 Possède une gamme de vocabulaire pour les sujets relatifs à son domaine et les sujets plus<br />

généraux<br />

Correction grammaticale<br />

A2 Peut utiliser des structures simples correctement mais commet encore systématiquement des<br />

erreurs élémentaires comme par exemple la confusion des temps et l’oubli de l’accord.<br />

B1 Communique avec une correction suffisante dans des contextes familiers ; en règle générale bon<br />

contrôle grammatical malgré de nettes influences de la langue maternelle. Des erreurs peuvent se<br />

produire mais le sens général reste clair<br />

B2 A un assez bon contrôle grammatical. Ne fait pas de fautes conduisant à des malentendus ;<br />

Système phonologique<br />

A2 Prononciation en général suffisamment claire pour être comprise malgré un net accent étranger<br />

mais l’interlocuteur devra parfois répéter<br />

B1 Prononciation clairement intelligible même si un accent étranger est quelquefois perceptible et si<br />

des erreurs de prononciation se produisent occasionnellement<br />

B2 A acquis une prononciation claire et naturelle<br />

Correction socio linguistique<br />

A2 peut s’exprimer et répondre aux fonctions langagières de base telles que l’échange d’information et<br />

exprimer simplement une idée et une opinion. (A2+)<br />

B1 Peut s’exprimer et répondre à un large éventail de fonctions langagières …Est conscient des règles<br />

de politesses importantes et se conduit de manière appropriée<br />

Est conscient des différences les plus importantes entre les coutumes, les usages, les attitudes…<br />

B2 Peut poursuivre une relation suivie avec les locuteurs natifs sans les amuser ou les irriter sans le<br />

vouloir. Peut s’exprimer correctement en situation<br />

Cohérence<br />

A2 Peut relier des mots et groupes de mots avec des connecteurs simples « et », « mais »…<br />

B1 Peut relier des éléments simples en une suite linéaire<br />

B2 Peut utiliser un nombre limité d’articulateurs pour lier ses phrases en un discours clair…<br />

Tours de parole<br />

A2 Peut utiliser des procédés simples pour commencer, poursuivre et terminer une brève conversation<br />

B1 Peut commencer, poursuivre et terminer une conversation en tête à tête sur des sujets familiers ou<br />

d’intérêt personnel<br />

7


B2 Peut intervenir de manière adéquate dans une conversation. Peut lancer un discours, intervenir au<br />

bon moment, etc.<br />

8

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