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<strong>6.</strong> <strong>La</strong> <strong>crise</strong> <strong>du</strong> <strong>lien</strong> <strong>social</strong><br />
Intro<strong>du</strong>ction<br />
Thématique déjà abordée dans l’intro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> cours sur le travail (le travail qui définit l’identité et permet l’intégration des<br />
indivi<strong>du</strong>s à la société), dans celui sur les inégalités (la pauvreté et l’exclusion) puis dans celui sur les conflits sociaux (le sentiment<br />
d’appartenance à un groupe qui crée des solidarités qui sont à l’origine des conflits). En outre, la thématique de l’intégration a été<br />
largement abordée en première, dans le cours sur culture et <strong>social</strong>isation.<br />
=> Cours de redites de choses déjà connues, traité assez rapidement.<br />
Trois thématiques :<br />
- l’intégration par le travail<br />
- famille et <strong>lien</strong> <strong>social</strong><br />
- citoyenneté et intégration<br />
(on pourrait aussi parler de l’école, mais on a déjà abordé le sujet avec la mobilité <strong>social</strong>e)<br />
Ce plan ne vous rappelle rien ?<br />
Travail, famille, patrie<br />
=> ce n’est pas un hasard. <strong>La</strong> devise de Vichy avait été choisie pour mettre en avant les solidarités intégratrices traditionnelles.<br />
Ce sont trois thèmes correspondant à des domaines dans lesquels notre société est indiscutablement en train de changer. Le<br />
troisième thème, très politique et polémique, ne peut pas tomber à l’écrit.<br />
Livre : p.234 à 257<br />
• Chapitre 9<br />
I. Travail et intégration <strong>social</strong>e<br />
Dans nos sociétés, le travail est traditionnellement le principal facteur d’identification <strong>social</strong>e des indivi<strong>du</strong>s (qu’est-ce que tu fais<br />
dans la vie ? = quel est ton travail ?) et la principale structure d’intégration dans la société. Pour autant, la montée <strong>du</strong> chômage,<br />
la baisse de la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> travail, la « dévalorisation » <strong>du</strong> travail sans cesse dénoncée par M. Fillon, amènent à s’interroger sur la<br />
permanence de cette réalité.<br />
A. Le processus d’intégration par le travail : l’analyse de Durkheim<br />
Texte 19 p.247<br />
Q1 : Pour Durkheim, qui écrit à la fin <strong>du</strong> XIXème siècle, l’emploi est une instance d’intégration majeure, voier l’instance<br />
d’intégration essentielle tant le travail est important dans le temps, les préoccupations, les relations des indivi<strong>du</strong>s. Il est un<br />
rempart contre l’indivi<strong>du</strong>alisme.<br />
Q 2 : • L’emploi fournit un revenu. Or la pauvreté est un facteur d’exclusion.<br />
• L’emploi est inscrit dans un collectif et crée des solidarités professionnelles (syndicalisme, esprit de corps, culture<br />
d’entreprise).<br />
document 9).<br />
• L’emploi fournit des droits sociaux et des protections <strong>social</strong>es, « supports » pour l’indivi<strong>du</strong> (voir<br />
• L’emploi fournit une identité <strong>social</strong>e, au-delà de la seule sphère professionnelle.<br />
• L’emploi synchronise les pratiques, en organisant une large partie de la vie : il dicte les grands rythmes sociaux<br />
(travail/loisirs, activité rémunérée/bénévolat, etc.) et les grands âges de la vie (formation/activité/retraite).<br />
Ce texte a été écrit il y a 110 ans. Vous semble-t-il toujours d’actualité ?<br />
Pour l’essentiel, oui, mais il faut nuancer : la vie active s’est raccourcie, la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> travail a diminué, on a de plus en plus de<br />
relations et d’activités hors-travail. Cela reste globalement vrai, mais moins sans doute qu’à l’époque de Durkheim. On y<br />
reviendra.<br />
Le travail (salarié) procure à ceux qui l’exercent non seulement un moyen de subsistance autonome, mais aussi le sentiment<br />
d’être membres à part entière de la collectivité..). Le travail apparaît donc bien encore comme un facteur d’intégration, au sens<br />
où il permet aux indivi<strong>du</strong>s de trouver « leur » place dans la société et à celle-ci d’être reconnue par ses membres.<br />
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Terminales Crise <strong>du</strong> <strong>lien</strong> <strong>social</strong> 1
B. Crise de l’emploi et intégration<br />
1) Quand le travail exclut<br />
Pourquoi ai-je intitulé ce paragraphe « <strong>crise</strong> de l’emploi » et non chômage ?<br />
Parce que la montée de la précarité, qui ne laisse pas le temps de l’intégration au groupe de travail, et la diversification des<br />
statuts salariaux (intérim, CDD, sous traitant) font aussi obstacle à l’intégration par le travail.<br />
Texte 21 p.248<br />
Q 1 :<br />
Emploi stable Emploi précaire<br />
Satisfaction au travail Intégration assurée (Charles) Intégration incertaine (Naila)<br />
Insatisfaction au travail Intégration laborieuse (Chantal) Intégration disqualifiante (Pascal)<br />
Q 3 :<strong>La</strong> phrase en italique montre que l’emploi peut avoir non pas un effet intégrateur, mais, au contraire, des effets d’exclusion<br />
(terme auquel Paugam préfère celui de « disqualification <strong>social</strong>e ») lorsqu’il est instable et insatisfaisant. N.B. : Paugam prolonge<br />
l’intuition de Durkheim qui avait senti que les excès de la division <strong>du</strong> travail pouvaient la rendre « anomique ». Grossièrement : «<br />
intégration disqualifiante » chez Paugam = « division <strong>du</strong> travail anomique » chez Durkheim = « exploitation » chez Marx.<br />
2) chômage et exclusion<br />
<strong>La</strong> montée <strong>du</strong> chômage se tra<strong>du</strong>it donc, mécaniquement, par une montée de l’exclusion – les chômeurs ne perdent pas seulement<br />
leur revenu, ils perdent ce qui leur donnait une place dans la société, le sentiment et la réalité de l’intégration.<br />
<strong>La</strong> perte de l’emploi, c’est une perte de statut et de revenu, et cela se tra<strong>du</strong>it souvent par un retrait des associations, groupes<br />
d’amis, etc… Cf Full Monty, avec le cadre qui n’avoue pas qu’il a per<strong>du</strong> son emploi, pour conserver un semblant d’intégration.<br />
Doc.20 p.247<br />
A : Le chômage se tra<strong>du</strong>it par une diminution de la participation associative. Idée de « désaffiliation ».<br />
C : Mécanisme de l’exclusion – la perte d’emploi entraîne la rupture des autres <strong>lien</strong>s sociaux.<br />
3) Pluralité <strong>du</strong> <strong>lien</strong> <strong>social</strong><br />
<strong>La</strong> sociologie développerait une vision simpliste <strong>du</strong> <strong>lien</strong> <strong>social</strong>, en évacuant son caractère multidimensionnel. Elle assimilerait<br />
privation de travail et exclusion <strong>social</strong>e, ce qui revient à ré<strong>du</strong>ire les indivi<strong>du</strong>s à leur statut de travailleur et à nier l’importance des<br />
<strong>lien</strong>s sociaux extérieurs au monde le pro<strong>du</strong>ction.<br />
Notre société de plus en plus complexe, « en réseaux » permet la multiplicité des <strong>lien</strong>s sociaux que nous pouvons nouer dans des<br />
sphères <strong>social</strong>es différenciées. En même temps, les horaires de travail diminuent, la participation aux associations se développe,<br />
les indivi<strong>du</strong>s, de tous milieux, ont de plus en plus de loisirs => L’appartenance <strong>social</strong>e se ré<strong>du</strong>it de moins en moins au travail,<br />
même si le travail reste essentiel.<br />
Lien avec le cours sur les Nouveaux Mouvements sociaux : les revendications identitaires sont à relier au fait que le travail ne<br />
suffit plus à se construire une identités.<br />
Doc.22 p.248<br />
II. Famile et <strong>lien</strong> <strong>social</strong><br />
A. Crise de la famille ?<br />
Rappel de 1 ère : étude de Durkheim sur le suicide.<br />
Durkheim concluait que « la famille protège ». Si la famille protège, c’est parce que ‘elle crée <strong>du</strong> <strong>lien</strong> <strong>social</strong>, évite l’anomie.<br />
En effet, la famille a des fonctions économiques (consommation, transmission <strong>du</strong> patrimoine), mais surtout des fonctions <strong>social</strong>es:<br />
<strong>social</strong>isation, transmission <strong>du</strong> “ patrimoine culturel ”, structure d’intégration.<br />
En 1 ère , on a insisté sur l’aspect <strong>social</strong>isation, apprentissage des rôles masculins et féminins, des rôles de parents et d’enfants, à<br />
travers l’identification es enfants aux parents. Mais en dehors même de la <strong>social</strong>isation, la famile a aussi une fonction<br />
d’intégration, d’identification, complémentaire de celle <strong>du</strong> travail.<br />
Dans le cours sur le travail, j’ai dit que l’on définissait les indivi<strong>du</strong>s, et que les indivi<strong>du</strong>s se définissaient, par le travail. Mais ils se<br />
définissent aussi par la famille, comme le montrent les formes monsieur, madame, mademoiselle. Si la famille est une structure<br />
d’intégration, qui évite l’exclusion et l’anomie <strong>du</strong>rkheimienne, on doit s’inquiéter de la « <strong>crise</strong> de la famille » comme on s’inquiète<br />
de la montée <strong>du</strong> chômage et de la <strong>crise</strong> <strong>du</strong> travail.<br />
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Terminales Crise <strong>du</strong> <strong>lien</strong> <strong>social</strong> 2
Dossier <strong>du</strong> monde « enfants, mariages, divorces, la révolution familiale »<br />
Double page Alter Eco « Couple et famille, les grandes transformations »<br />
Travail : Plan de dissert à partir de ces documents sur le thème « peut-on parler d’une <strong>crise</strong> de la famille comme institution<br />
créatrice de <strong>lien</strong> <strong>social</strong> »<br />
I) <strong>La</strong> <strong>crise</strong> de l’institution familiale<br />
A) des chiffres inquiétants<br />
B) <strong>La</strong> montée de l’indivi<strong>du</strong>alisme<br />
II) Une <strong>crise</strong> à relativiser<br />
A) Rési<strong>lien</strong>ce <strong>du</strong> modèle<br />
B) Une famille qui change mais remplit toujours ses fonctions d’intégration<br />
=> Plus ça change, plus c’est la même chose.<br />
B. Solidarité familiale et solidarité publique<br />
1) Le repli sur la famille<br />
Les parents (et dans une moindre mesure les grands parents) aident les jeunes générations, financent les études, assurent<br />
l’hébergement, et cette aide peut se prolonger lorsque l’intégration <strong>du</strong> monde <strong>du</strong> travail est difficile.<br />
(Pourquoi le RMI seulement après 25 ans ? parce que l’on considère que les plus jeunes ne courent pas de risque d’exclusion<br />
<strong>social</strong>e, pouvant toujours se replier sur la famille).<br />
Cela a été permis par l’existence de structures de solidarité publique – la protection <strong>social</strong>e – qui ont libéré des ressources<br />
autrefois mobilisées pour la sécurité personnelle (retraites : on n’a plus besoin d’économiser pour ses vieux jours…)<br />
Face à la montée <strong>du</strong> chômage dans une société où l’indivi<strong>du</strong>alisme semble dominant, le repli sur la famille semble une solution.<br />
Le jeune chômeur « retourne chez ses parents ». le chômeur âge est protégé de l’exclusion si son conjoint conserve un emploi.<br />
Bien sûr, c’est pour ceux dont la famille fonctionne…<br />
Toutes les enquêtes montrent, depuis une quinzaine d’années, un retour en grâce des valeurs familiales. <strong>La</strong> famille deviendrait un<br />
lieu de sécurité, de stabilité, dans un monde instable et angoissant.<br />
2) Solidarité familiale et solidarité publique<br />
Face à la <strong>crise</strong> de la protection <strong>social</strong>e, certains préconisent un renforcement des solidarités familiales traditionnelles, appelées à<br />
prendre le relais là où l’état et la collectivité ne seraient plus en mesure de le faire<br />
Problème : Cela entraînerait un fort accroissement des inégalités, entre les catégories <strong>social</strong>es (retraites par capitalisation…) et<br />
entre les générations. L’idée <strong>du</strong> texte est que c’est l’existence de la solidarité nationale, publique, qui a permis aux solidarités<br />
familiales de jouer le rôle complémentaire d’amortisseur de la <strong>crise</strong>. Si ces solidarités publiques s’amenuisent, la solidarité<br />
familiale ne sera pas en mesure, pour tous, de prendre le relais.<br />
III. Intégration et citoyenneté<br />
Communauté = Groupe <strong>social</strong> ayant des caractères, des intérêts communs<br />
- facteur d’intégration pour les indivi<strong>du</strong>s : une communauté forte permet l’intégration des indivi<strong>du</strong>s dans un groupe<br />
relativement homogène. Il permet à l’immigré, au jeune de se « trouver une place » assez facilement, et de revendiquer une<br />
identité – réelle ou en partie fantasmée<br />
- facteur d’exclusion : il rend plus difficile l’intégration à la communauté nationale en mettant les membres de cette<br />
communauté particulière « à part », en leur donnant même le sentiment qu’ils ne sont pas destinés à intégrer une communauté<br />
plus large. « sous culture de l’exclusion ».<br />
Le modèle intégrationniste français<br />
Le modèle français (par opposition au modèle anglo-saxon) laisse traditionnellement peu de place à l’expression des<br />
communautés particulières. Les indivi<strong>du</strong>s sont censés « rentrer dans le moule » comme indivi<strong>du</strong>s, et abandonner leurs<br />
particularités.<br />
Ex. de l’école qui cherche à faire de tous de « bons petits français » et, en principe, ignore les origines <strong>social</strong>es, nationales ou<br />
ethniques, ou les appartenances religieuses.<br />
Raison : cela permet de sauvegarder l’unité nationale construite par la révolution française.<br />
Le modèle d’intégration « à la française » fonctionnait tant bien que mal tant que les indivi<strong>du</strong>s avaient des perspectives réelles<br />
d’intégration pour eux, ou pour leurs enfants.<br />
C’est aujourd’hui moins le cas qu’autrefois (cf l’école et la « panne de l’ascenseur <strong>social</strong> ») ce qui crée des frustrations et peut<br />
entraîner un replis sur les identités collectives de type ethnique ou religieux.<br />
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Terminales Crise <strong>du</strong> <strong>lien</strong> <strong>social</strong> 3
Le modèle communautariste<br />
Multiculturalisme = système reconnaissant et protégeant les identités collectives et les cultures minoritaires, ne donnant pas<br />
seulement des droits aux indivi<strong>du</strong>s mais aussi aux communautés.<br />
<strong>La</strong> France est traditionnellement hostile au multiculturalisme, mais s’y est un peu ouvert depuis une quinzaine d’années. Mise en<br />
place de structures officielles de représentation des religions, mise en avant par les médias des revendications ethniques, des<br />
revendications des homosexuels… Débat sur la discrimination positive.<br />
<strong>La</strong> revendication de visibilité, de reconnaissance officielle de diverses communautés nationales, ethniques ou religieuses (on<br />
pense notamment des musulmans) est souvent perçue comme un refus de l’intégration (logique indivi<strong>du</strong>aliste), alors que c’est<br />
aussi le signe que les communautés souhaitent s’intégrer – mais s’intégrer collectivement.<br />
Risque de l’affirmation identitaire = facteur d’opposition, de violence entre les groupes<br />
= négation des indivi<strong>du</strong>s<br />
IV. <strong>La</strong> <strong>crise</strong> <strong>du</strong> <strong>lien</strong> <strong>social</strong><br />
L’affaiblissement des instances d’intégration traditionnelles (travail, famille, mais aussi école, églises…) peut avoir deux<br />
conséquences :<br />
A. Exclusion et indivi<strong>du</strong>alisme<br />
Renvoi au texte « quelqu’un sur qui compter » et au chapitre sur les inégalités.<br />
Pour Robert Castel, l’exclusion est l’aboutissement d’un mécanisme de désaffiliation progressive résultant de la rupture<br />
progressive de l’ensemble des « <strong>lien</strong>s sociaux » professionnels, familiaux, amicaux…<br />
<strong>La</strong> précarisation de l’emploi, la fragilisation des structures familiales, la montée de nouvelles formes de pauvreté, l’indivi<strong>du</strong>alisme<br />
– tout cela contribue à rendre le <strong>lien</strong> <strong>social</strong> plus vulnérable, moins pérenne.<br />
Pour Serge Paugam, l’exclusion est une « disqualification <strong>social</strong>e » subie par ceux qui sont éliminés de la vie <strong>social</strong>e valorisée et<br />
rejetés dans les dispositifs d’assistance.<br />
B. Recréer <strong>du</strong> <strong>lien</strong> <strong>social</strong><br />
1) De nouvelles instances d’intégration<br />
Tentatives de créer de nouvelles structures génératrices de <strong>lien</strong> <strong>social</strong> :<br />
• mouvement associatif<br />
• succès des réseaux sociaux<br />
• organismes de solidarités entre « exclus » (associations de chômeurs…)<br />
Toutes les mesures de lutte contre la pauvreté, le chômage… comportent aujourd’hui, au moins en théorie, un volet « insertion »,<br />
qui est la reconnaissance de ce qu’il ne suffit pas de fournir un revenu si l’on ne donne pas la possibilité aux indivi<strong>du</strong>s de<br />
retrouver <strong>du</strong> <strong>lien</strong> <strong>social</strong>.<br />
2) L’intégration déviante<br />
Les bandes de jeunes dans les banlieues, la délinquance sont certes des signes de l’exclusion de la société dominante, mais aussi<br />
une tentative de recréer des groupes solidaires, avec leurs rituels et leurs valeurs, et donc des moyens de « trouver une place »<br />
dans la société.<br />
Conclusion<br />
Les questions de la place <strong>du</strong> travail dans une société dont on peut craindre qu’elle ne soit <strong>du</strong>rablement plus en mesure de fournir<br />
un emploi à tous, de la place de la famille qui apparaît tout à la fois comme une valeur refuge et une valeur en <strong>crise</strong>, et de la<br />
place des identités communautaires qui sont source à la fois de tensions <strong>social</strong>es et de diversité culturelle, sont aujourd’hui<br />
éminemment polémiques. <strong>La</strong> montée de l’indivi<strong>du</strong>alisme amène en effet à s’interroger sur les valeurs qui peuvent permettre de<br />
maintenir, voire de renforcer ou recréer, un <strong>lien</strong> <strong>social</strong> qui semble aujourd’hui mis à mal.<br />
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Terminales Crise <strong>du</strong> <strong>lien</strong> <strong>social</strong> 4