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DU BOIS - Insep

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N°3 Vendredi 10 janvier<br />

la<br />

2013<br />

gazette<br />

DOSSIER<br />

MARIAGE<br />

POUR<br />

TOUS<br />

Ceux qui<br />

manifesteront...<br />

gaiement<br />

IMPROVISATION<br />

Combat<br />

de notes<br />

Page 6<br />

PORTRAIT<br />

MICRO-CRECHES<br />

Le nouveau bébé<br />

de deux Nogentaises<br />

Le Quotidien <strong>DU</strong> <strong>BOIS</strong><br />

de Sportcom<br />

Plaignez-vous<br />

à votre ordi !<br />

Dans le Val de Marne on portera<br />

plainte sur internet<br />

Page 8<br />

Page 7<br />

Page 8<br />

photo: CD


2 Dossier Dossier 3<br />

Mariage pour tous<br />

Qui va manifester ?<br />

Elus, lycéens, habitants<br />

des communes de La<br />

Gazette du Bois, ils<br />

prennent position au<br />

sujet du mariage pour<br />

tous, à l’approche de la<br />

manifestation des<br />

opposants ce dimanche.<br />

suis née avec un<br />

tract dans la main ! »<br />

Le ton estdonné.<br />

Estelle Debaecker,<br />

«Je<br />

l’ancienne maire de<br />

Nogent sur Marne est là, place du<br />

marché, sous la pluie, pour convaincre<br />

les gens de venir manifester. Car la<br />

manifestation contre le mariage pour<br />

tous, c’est ce dimanche. « Pour moi, ce<br />

projet de loi est horrible. Je suis catholique<br />

pratiquante, et je suis choquée. Quels repères<br />

on donne à l’enfant ? ». Surtout,<br />

elle s’en prend aux élus. Ceux qui<br />

sont contre et qui vont appliquer la<br />

loi, ceux qui vont déléguer à leurs adjoints.<br />

« Des faibles ! Moi, maire, j’aurais<br />

utilisé ma clause de conscience. Je suis<br />

contre le mariage gay et je n’aurais pas<br />

délégué, pour pousser les préfets à célébrer<br />

les unions ».<br />

Pourtant, elle est consciente que les<br />

couples homosexuels méritent une<br />

meilleure protection, un meilleur accompagnement.<br />

« Mais il ne faut pas<br />

toucher au mariage. Le mariage pour<br />

tous, c’est le mariage homo pour tous.<br />

On supprime les mots mari, femme, père,<br />

mère, pour celui de parents. C’est triste ! »<br />

Tous contre<br />

Etre ou ne pas être en faveur du mariage<br />

pour tous ? Patrick Beaudouin,<br />

Jean-Marie Brétillon et Jacques<br />

JP Martin, maires respectifs de<br />

Estelle<br />

Debaecker,<br />

ancienne<br />

maire de<br />

Nogent<br />

Saint-Mandé, Charenton-le-Pont et<br />

Nogent-sur-Marne, tous appartenant<br />

à l’UMP, sont unanimes. Ils s’opposent<br />

à l’union de deux personnes de<br />

même sexe.<br />

Concernant la polémique de l’établissement<br />

de Saint-Lô (l’envoi simultané<br />

des bulletins de notes et d’un<br />

communiqué de l’Association des parents<br />

d’élèves de l’enseignement libre<br />

APEL contre le mariage pour tous),<br />

les avis sont mitigés.<br />

S’ils partagent le point de vue de<br />

l’APEL sur la question du mariage<br />

homosexuel, tous estiment que la<br />

démarche a été « très maladroite ».<br />

« Comme les déclarations de Vincent<br />

Peillon d’ailleurs » glisse Jacques JP<br />

Martin, maire de Nogent.<br />

Pourtant, les violons ne sont pas tout<br />

à fait accordés. Un débat au sein de<br />

l’établissement ? « Il faut laisser les<br />

jeunes se faire leur propre opinion, et ne<br />

pas mélanger le scolaire et l’apprentissage<br />

sexuel. Je suis pour la liberté d’expression<br />

et toutes sortes de libertés mais il s’agit là<br />

d’un phénomène de société, il est trop tôt<br />

pour instaurer ça dans le pays » explique<br />

Photo : Meryll Boulangeat<br />

M. Brétillon. Ses confrères de Saint-<br />

Mandé et Nogent, eux, ont un jugement<br />

plus nuancé. Ils ne s’opposent<br />

pas à ce genre de débat, à condition<br />

que cela ne dérange pas la scolarité<br />

des élèves. Selon eux, le sujet pourrait<br />

être abordé durant des temps de<br />

“vie scolaire”, ces derniers relevant de<br />

la seule responsabilité des établissements<br />

privés.<br />

Les élèves s’expriment<br />

Qu’en est il ? Devant l’institut privé<br />

catholique Montalembert de Nogent,<br />

les conversations ne tournent pas<br />

autour du sujet. Pourtant dès qu’on<br />

évoque le mariage pour tous, le débat<br />

s’anime. « On l’a survolé. On sent que<br />

les profs n’ont pas vraiment le droit d’en<br />

parler ».<br />

Leurs parents ont-ils reçu le communiqué<br />

de l’APEL contre le mariage<br />

gay ?« Non, non », nous assure<br />

Isabelle, 16 ans en terminale L. «<br />

Autrement, je l’aurais vu, fallait pas que<br />

je laisse trainer le bulletin, il était trop<br />

mauvais… », rit elle.<br />

Et alors, pour ou contre, tous ont un<br />

avis. « Moi je vais manifester avec mes<br />

parents ! Je n’imagine pas une autre<br />

structure pour un enfant que papa et<br />

maman », confie à l’écart de ses amis,<br />

Stéphane, 17 ans en 1ère ES.<br />

Margaux Chrétien et Victor Fauvel<br />

RENDEZ-VOUS<br />

Les manifestants de Nogentsur-Marne<br />

et de ses alentours<br />

pourront se rejoindre dimanche<br />

à 11 heures en gares des RER A<br />

et E.<br />

Pour ceux de la capitale, rendez-vous<br />

Place d’Italie (métros<br />

ligne 5,6 et 7) à 13 heures pour<br />

gagner le Champ-de-Mars.<br />

Code vestimentaire :<br />

Bleu-Blanc-Rose !<br />

A l’Institut<br />

catholique<br />

Montalembert,<br />

les lycéens<br />

discutent entre<br />

eux sur le<br />

mariage pour<br />

tous<br />

Tracter pour convaincre<br />

La manif, c’est dimanche. Et les opposants au mariage gay continuent de tracter dans<br />

les rues. C’est le cas de Mathieu à Nogent sur Marne.<br />

Mathieu a 28<br />

ans et vient<br />

de finir son<br />

école de commerce.<br />

Crucifix autour du<br />

cou, il distribue des tracts<br />

depuis deux semaines pour<br />

l’association « Frigide<br />

Barjot. » Tracter pour «<br />

faire manifester » et faire<br />

changer l’avis du gouvernement.<br />

Et pour lui, le mariage<br />

homo, c’est non ! «<br />

Mes parents se sont mariés à<br />

20 ans. Mon père, ma mère, la<br />

logique naturelle. » Il poursuit<br />

« les jeunes sont de plus en<br />

plus perdus, et on veut encore<br />

leur enlever un cadre essentiel,<br />

c’est une vraie erreur ! C’est un<br />

fondement de notre société. »<br />

A la manif, il ira,<br />

et pas tout seul…<br />

Et dans son discours, pas de<br />

couleur politique : « Ça peut<br />

paraître bizarre, mais j’ai voté<br />

François Hollande. Mais la<br />

famille et le mariage, il ne faut<br />

pas y toucher. Surtout quand<br />

il y a des enfants. Rien qu’à<br />

Fontenay et Vincennes, plus de<br />

1500 personnes m’ont répondu<br />

favorablement. » Les organisateurs<br />

espèrent que 500<br />

000 personnes viendront ce<br />

dimanche manifester dans<br />

les rues de Paris.<br />

«Homophobie,<br />

nazi...»<br />

Pourtant, lui pense que<br />

beaucoup ne viendront pas.<br />

« Le plus dur, en fait, c’est de<br />

motiver et pousser des gens qui<br />

n’ont pas l’habitude de manifester<br />

à sortir dans les rues. Ils<br />

doivent comprendre que c’est<br />

le seul moment pour se faire<br />

entendre, faire comprendre au<br />

gouvernement que ce serait une<br />

erreur. »<br />

Alors il arpente et distribue<br />

des tracts. Sorties des<br />

églises, des collèges, lycées<br />

ou marchés, il n’arrête ja-<br />

mais. Des messages de sympathie,<br />

il en reçoit beaucoup<br />

: « des gens vous disent qu’ils<br />

sont d’accord mais qu’ils ne<br />

viendront pas. Que c’est bien,<br />

mais que ça ne changera pas. »<br />

Il a droit aux insultes<br />

aussi, pas plus tard<br />

que ce matin : « homophobe,<br />

nazi… je n’y<br />

fais pas attention. »<br />

Pourtant, même lui<br />

au bout d’un moment<br />

avoue être sceptique<br />

sur le résultat de la<br />

manifestation. « J’y<br />

crois, mais dans le même<br />

temps, je me demande si<br />

le gouvernement ne va<br />

pas quand même aller<br />

jusqu’au bout, histoire<br />

de montrer qu’ils ont du<br />

poids… Surtout avec ce<br />

qui s’est passé concernant<br />

l’impôt à 75%. »<br />

Il conclut avec un<br />

message qui sera répété<br />

tout au long de<br />

la manifestation: « Quand<br />

vous dites que vos parents sont<br />

mariés, il n’y a pas de doute :<br />

il s’agit d’un homme et d’une<br />

femme et ça ne doit pas changer.<br />

»<br />

Mathieu, avec<br />

un tract de la<br />

manifestation<br />

de dimanche<br />

Photo : Meryll Boulangeat<br />

Photo : Meryll Boulangeat


4 Vie municipale et citoyenne<br />

AGENDA<br />

LES MARCHÉS<br />

Saint Mandé,<br />

place de la Libération<br />

de 9h à 13h<br />

Vincennes, rue de<br />

Fontenay de 8h à 13h<br />

Paris 12ème, boulevard<br />

de Reuilly de 7h à<br />

14h / place d’Aligre de<br />

9h à 13h<br />

LES MARCHÉS<br />

BIO<br />

Joinville, samedi<br />

place Mozart de 8h à<br />

13h<br />

Saint Mandé, dimanche<br />

place Général<br />

Leclerc de 9h à 13h<br />

AGENDA<br />

<strong>DU</strong> WEEK END<br />

CÉRÉMONIES DES VŒUX<br />

- Samedi : Saint<br />

Mandé, salle des fêtes<br />

de l’Hôtel de Ville à<br />

18h / Nogent-sur-<br />

Marne, scène watteau<br />

à 18h<br />

- Dimanche :<br />

Vincennes, salle des<br />

fêtes de l’Hôtel de Ville<br />

à 11h30<br />

Fontenay<br />

- Samedi : pose de la<br />

plaque commémorative<br />

de la bataille de Bir<br />

Hakeim à 11h, à l’angle<br />

de la rue Bir Hakeim<br />

et du boulevard du 25<br />

août 1944<br />

- Dimanche : formation<br />

aux gestes de premiers<br />

secours.<br />

Renseignements au 01<br />

48 73 65 49.<br />

9h à 19h - Local<br />

Croix-Rouge (11, rue<br />

Michelet)<br />

Joinville<br />

- Dimanche : Banquet<br />

des seniors à 12h30 à<br />

l’Hôtel de Ville, suivi<br />

d’un thé dansant à<br />

14h30.<br />

Vincennes<br />

- Samedi : l’association<br />

des commerçants de<br />

Vincennes Est propose<br />

une Galette des Rois<br />

pour les habitants du<br />

quartier. Ceux qui<br />

trouveront la fève gagneront<br />

un petit lot.<br />

M.B/E.O<br />

PARIS 12ÈME Un lit, des repas<br />

et une douche<br />

Ouvert depuis hier soir, le gymnase Daumesnil accueille les sans-abri<br />

dans le cadre du plan Grand Froid<br />

Une soixantaine de lits,<br />

des repas et la possibilité<br />

de prendre une<br />

douche. Voilà ce que<br />

le Gym nase propose aux sans-<br />

abri. Géré par le Centre d’action<br />

sociale de Paris 12ème,<br />

l’équipement va rester disponible<br />

pendant trois semaines.<br />

Période pendant laquelle la<br />

vague de froid doit subsister<br />

sur l’Île-de-France. Denis<br />

Boivin, adjoint à la directrice<br />

du Bureau de l’urgence sociale,<br />

était présent hier soir<br />

pour la première nuit. «Nous<br />

avons deux équipes de volontaires<br />

pour assurer la permanence.<br />

La première est présente<br />

de 18h à 1h du matin et<br />

la deuxième prend son relais<br />

jusqu’à 8h30».<br />

Des règles<br />

à respecter<br />

Réservé aux hommes, il n’y a<br />

aucun critère particulier pour<br />

SAINT MANDE<br />

profiter de cet établissement.<br />

Mais certaines règles sont à<br />

respecter, «pas d’alcool, interdiction<br />

de fumer et un minimum<br />

de respect en ce qui concerne la<br />

vie en communauté. Ce sont des<br />

règles simples mais que nous devons<br />

rappeler pour laisser le gymnase<br />

en état après notre passage»<br />

continue Denis. Les sans-abri<br />

bénéficient d’une soupe chaude,<br />

d’un dîner et d’un petit déjeuner.<br />

Après la première nuit, soixante<br />

quinze pour cent des bénéficiaires<br />

y resteront pendant les<br />

trois semaines.<br />

Noémie Balthard<br />

avec Quentin Lafargue<br />

La ville lance une opération « composteurs individuels » ce mois-ci. A la<br />

demande des habitants, elle leur fournit deux types de composteurs.<br />

La ville de Saint Mandé franchit un nouveau<br />

cap, un an après le lancement du<br />

programme local de prévention des déchets<br />

(PLPD). La municipalité propose aux habitants<br />

d’installer des composteurs dans leur<br />

immeuble ou même dans leur appartement. Si<br />

le projet réussit, cela réduira les frais pour la<br />

collecte et le traitement des déchets.<br />

Des vers de terre<br />

Deux types de poubelles à compost vont être<br />

distribués aux Saint Mandéens qui souhaitent<br />

« participer à l’effort de la collectivité », précise<br />

la mairie. Pour les propriétaires d’un jar-<br />

Dans le cadre du plan<br />

Grand Froid, la Ville<br />

de Paris a ouvert des<br />

gymnases pour l’hébergement<br />

d’urgence<br />

Ne jetez plus vos épluchures<br />

din, le compostage se fait dans un bac, en bois<br />

ou en plastique, avec couvercle et sans fond,<br />

pour être placé directement sur la terre. Les résidents<br />

en appartement ne sont pas en reste,<br />

avec la technique du lombricompostage. Cela<br />

consiste à utiliser des vers de terre pour décomposer<br />

les déchets organiques à température<br />

ambiante. Ne craignez rien : ça ne sent pas<br />

mauvais et les mouches n’envahiront pas votre<br />

logement.<br />

Cette opération bénéficie du soutien de<br />

l’agence métropolitaine des déchets ménagers<br />

SYTCOM pour l’obtention des composteurs.<br />

Emmelieke Odul avec Florian Bou<br />

D.R


PARIS 12EME<br />

Vie économique et sociale<br />

Chères maisons de retraite !<br />

Suite à l’expulsion d’une personne âgée, le prix des maisons de retraite fait débat. Dans<br />

le 12ème, certains établissements mutualisent le prix du séjour pour éviter les impayés.<br />

problème c’est l’argent ! »<br />

explique Denise Laro<br />

-che, directrice de la<br />

«Le<br />

maison de retraite<br />

Korian les Arcades à Paris XII. « Pour<br />

palier à ces problèmes, nous mutualisons le<br />

prix des séjours » confit-elle.<br />

Ici, chaque pensionnaire paye 50€ par<br />

jour. Pour éviter les problèmes d’impayé,<br />

si l’un d’eux ne peut pas régler<br />

cette somme, les 50€ sont alors répartis<br />

entre les autres pensionnaires. « Cette<br />

année, nous n’avons pas eu de problème, mais<br />

si le cas se présente cela laisserait du temps<br />

aux familles pour trouver une solution » explique<br />

Denise Laroche.<br />

De plus en plus de personnes âgées<br />

ont du mal à payer leur séjour en maison<br />

de retraite. Beaucoup d’entre elles<br />

doivent faire appel à leurs proches pour<br />

compléter leurs revenus. C’est le cas de<br />

l’une des pensionnaires de la maison de<br />

retraite Les Jardins des Acacias. Elle<br />

touche 1700€ de pension et la maison<br />

de retraite lui coûte 1650€. Sa fille lui<br />

vient en aide en lui versant entre 200<br />

300€ par mois.<br />

Une affaire qui fait débat<br />

Certains pensionnaires vivent au jour<br />

le jour. En dehors des frais fixes, il faut<br />

ajouter la mutuelle, les habits et les petits<br />

plaisirs quotidiens. Pour eux, l’expulsion<br />

reste une procédure inhumaine.<br />

« Ce qu’ils ont fait à Chaville est inaccep-<br />

5<br />

table! » s’exclame Denise Laroche, « jeter<br />

une personne dans une ambulance, sans savoir<br />

si quelqu’un va s’en occuper... »<br />

Cette affaire fait débat. Bien plus qu’un<br />

problème local ou national, c’est un<br />

problème européen. En Allemagne,<br />

certains retraités n’hésitent plus à s’expatrier<br />

en République Tchèque ou en<br />

Pologne pour bénéficier de tarifs moins<br />

chers.<br />

Théodore Heitz<br />

SOLDES La crise épargne les grandes enseignes<br />

L’heure est au premier bilan, deux jours après le début des soldes d’hiver, pour les commerçants<br />

des communes de La Gazette du Bois.<br />

Alors que certains affirment<br />

« qu’il n’y a pas plus de monde<br />

que ça », d’autres n’ont pas le<br />

temps de répondre au téléphone car<br />

« il y a trop de monde ». Après deux<br />

jours de soldes, le bilan est mitigé<br />

pour les commerçants de la région.<br />

D’un côté, il y a les grandes enseignes<br />

qui affichent une augmentation de la<br />

fréquentation dès le premier jour : « il<br />

y a eu un important surplus de personnes.<br />

Ça se passe par vagues, le calme pendant<br />

une heure et l’heure suivante, il y a foule.<br />

Estimation de la population agée dans le Val-de-Marne<br />

2010 Part dans la population<br />

départementale<br />

Nous avons réalisé un gros chiffre dès la<br />

première journée », rapporte une vendeuse<br />

de l’enseigne Mim, magasin de<br />

prêt à porter à Paris 12ème.<br />

Accueillir, écouter,<br />

conseiller<br />

Pour faire face à cette première journée,<br />

les effectifs ont été renforcés afin<br />

« d’accueillir, d’écouter et de conseiller<br />

les clients, ajoute la vendeuse.<br />

Nous avons pris cette journée comme un<br />

challenge et je pense que nous avons plu-<br />

Les pensionnaires<br />

d’une maison de<br />

retraite à l’heure du<br />

goûter<br />

2020 Evolution<br />

2010 - 2020<br />

60 ans et + 244 135 18,3 % 60 ans et + 289 955 + 18,8 %<br />

75 ans et + 92 013 6,9 % 75 ans et + 102 998 + 11,9 %<br />

85 ans et + 26 563 2.0 % 85 ans et + 38 296 + 44,2 %<br />

Photo: Thédore Heitz<br />

tôt bien réussi ». De l’autre côté, il y a<br />

les magasins de particuliers, plus petits.<br />

Pour eux, le bilan est différent.<br />

« Pour l’instant, c’est moyen. Il n’y a pas<br />

de grands changements, la rue est déserte<br />

», raconte la vendeuse de Chez<br />

Lorette à Vincennes.<br />

Dans les deux cas, il est un peu tôt<br />

pour faire un bilan et savoir si Internet<br />

va faire de l’ombre aux magasins. « Ce<br />

week-end va être décisif, c’est en général là<br />

qu’on attend le plus de monde. »<br />

Méryll Boulangeat<br />

*Source INSEE 2011


6 Sport et culture<br />

AGENDA<br />

VINCENNES<br />

Trio jazz<br />

Le trio de Jazz<br />

Pierrick Pedron Trio<br />

jouera à l’espace<br />

Daniel-Sorano samedi<br />

à 20 heures. Entrée<br />

: 25 euros, de préférence<br />

sur réservation<br />

au 01 43 74 73 74<br />

Paris Dog Show<br />

Le Paris Dog Show<br />

est un concours d’élégance<br />

et de dressage<br />

de chiens. Parc floral,<br />

samedi-dimanche dès<br />

8h45. Entrée : 8 euros<br />

par jour (gratuit pour<br />

les moins de 12 ans).<br />

CHARENTON :<br />

Escrime<br />

Compétition d’escrime<br />

au gymnase Tony<br />

Parker à Charenton,<br />

de 9h30 à 17h<br />

NOGENT<br />

Les jeunes créateurs<br />

à l’honneur<br />

Ce week-end, la 8e<br />

édition du « Festival<br />

des jeunes créateurs»<br />

se poursuit. Mise à<br />

l’honneur de jeunes<br />

artistes, cinéastes<br />

et entrepreneurs de<br />

Nogent et des environs.<br />

36 boulevard Gallieni,<br />

renseignements au<br />

01 48 73 37 67<br />

Peintures<br />

et sculptures<br />

Ce week-end, début de<br />

l’exposition de Perrine<br />

Rabouin (peinture)<br />

et de Pierre Yermia<br />

(sculpture). Lun-marmer-jeu-ven<br />

: 15 h-19<br />

h. Sam-dim : 10 h-19h.<br />

Carré des Coignard,<br />

150 Grande Rue<br />

Charles de Gaulle.<br />

Entrée gratuite<br />

LEÇON DE MUSIQUE<br />

Attention,<br />

prêts, jouez !<br />

Les deux meilleurs pianistes<br />

improvisateurs de France, Bruno<br />

Fontaine et Jean-François Zygel,<br />

vont « s’affronter » ce soir, à<br />

Vincennes, dans un duel d’improvisation<br />

musicale.<br />

crise du classique n’existe que<br />

dans la tête de ceux qui en parlent,<br />

martèle Philip de La Croix, or-<br />

«La<br />

ganisateur de l’événement. Le<br />

public est là si on lui fait des propositions de qualité<br />

». Et il va y en avoir dans l’Auditorium du<br />

Cœur de ville de Vincennes. Bruno Fontaine,<br />

pianiste concertiste, chef d’orchestre, arrangeur<br />

et compositeur est un artiste complet; Il<br />

est un parfait exemple du virtuose du 21ème<br />

siècle. Et on ne présente plus Jean-François<br />

Zygel, compositeur et pianiste improvisateur,<br />

reconnu en France et à l’étranger comme l’un<br />

des meilleurs. « Il ne peut résulter qu’un feu d’artifice<br />

pianistique et musical de cette rencontre ».<br />

Pianos identiques<br />

Autour de l’idée du nouvel an, les deux musiciens,<br />

vont choisir les thèmes musicaux sur<br />

lesquels ils «s’affronteront» : chanson, thème<br />

du répertoire classique, air d’opéra. Les deux<br />

pianos seront identiques : même marque,<br />

mêmes caractéristiques, même nombre de<br />

touches. Les deux virtuoses seront sur un pied<br />

d’égalité. Les inventions musicales vont fuser.<br />

« On va rire ou s’émouvoir. On va s’étonner des<br />

facultés de l’un et l’autre à se répondre, s’opposer,<br />

NOGENT Sport en famille<br />

Le prochain Sport en<br />

famille aura lieu dimanche.<br />

Enfants et<br />

adultes pourront participer<br />

gratuitement à une large palette<br />

d’activités sportives et<br />

bénéficicer de conseils d’éducateurs<br />

sportifs. Le nombre de<br />

place est limité. Les activités<br />

sont réparties sur trois sites (de<br />

14h à 16h et de 16h à 18h) A.Z.<br />

Infos pratiques :<br />

B. Fontaine<br />

(gauche) et J.-F.<br />

Zygel (droite) ,<br />

deux amoureux<br />

de la musique.<br />

se compléter, s’entendre ou se donner la réplique ».<br />

L’improvisation est un art difficile. Rares sont<br />

les musiciens capables de se prêter à l’exercice.<br />

Pour ce match, la difficulté est ailleurs<br />

« on ne peut pas rêver mieux en terme de qualité<br />

puisque ce sont les deux meilleurs pianistes de<br />

France. Mais il fallait qu’ils acceptent de partager<br />

la scène dans ces conditions. Cela demande beaucoup<br />

de confiance en soi et de respect pour son partenaire<br />

». Les deux hommes ont réussi à faire<br />

coïncider leurs calendriers respectifs pour<br />

cette date unique. L’ambiance est bon enfant<br />

: « Bruno Lafontaine m’a confié qu’il avait envie<br />

d’arriver en tenue de sport, bouteille d’eau à<br />

la main. La panoplie complète du sportif qui se<br />

prépare à monter sur le ring». Va-t-il vraiment le<br />

faire ? Seuls ceux qui ont réservé leurs places<br />

au préalable auront la réponse. L’événement,<br />

victime de son succès, affiche complet depuis<br />

plusieurs mois… Anne-Caroline Graffe<br />

-Le gymnase Leclerc<br />

(Trottinette, Trampoline,<br />

Gym, Badminton, Tennis de<br />

table, Mini basket, Step, Golf,<br />

Cirque).<br />

-Le gymnase du centre<br />

sportif (Trampoline, Gym,<br />

Speedball, Escalade).<br />

LE SAVIEZ-VOUS ?<br />

Philip de la Croix lance en 2003 la première<br />

saison de Prima la Musica, une association<br />

qui organise des concerts classiques<br />

ou jazz à Vincennes. Le démarrage fut<br />

modeste, seulement six concerts. La saison<br />

2006-2007 en totalise seize. Aujourd’hui,<br />

l’association propose un concert tous les<br />

mois.<br />

-La salle Charles de<br />

Gaulle (Trottinette,<br />

Gym, Badminton, Minibasket,Football,<br />

Speedball,<br />

Tchoukball).<br />

Service des sports<br />

6 avenue Madeleine Smith<br />

Champion<br />

Tél. 01 41 95 52 21<br />

Photo : EM/FJN


NUMÉRIQUE PLAINTE SUR INTERNET<br />

Déposer une pré-plainte via internet sera possible dès le 4 février<br />

dans le Val-de-Marne. Un dispositif innovant, bien qu’un rendez-<br />

vous au commissariat reste nécessaire pour la rendre effective.<br />

N’appréhendez plus<br />

l’attente dans les<br />

commissariats et<br />

les gendarmeries.<br />

Un nouveau procédé va voir<br />

le jour : la pré-plainte en ligne !<br />

Victime d’un vol, d’une dégradation,<br />

d’une escroquerie<br />

dont vous ne connaissez<br />

pas l’auteur, vous vous apprêtez<br />

à déposer plainte ?<br />

Rien de plus facile à partir du<br />

4 février ! Rendez-vous sur le<br />

site www.pre-plainte-en-ligne.<br />

gouv.fr. Après avoir signalé<br />

les faits, vous choisirez le jour<br />

de votre entrevue ainsi que le service de police<br />

ou de gendarmerie concerné par votre plainte.<br />

Ce dernier vous recontactera pour confirmation<br />

et vous informer des pièces à fournir. « Un<br />

bon moyen de désengorger le service d’accueil des<br />

plaintes », selon un officier du commissariat de<br />

Vincennes. Cependant, attention! Votre dépôt<br />

de plainte ne deviendra juridiquement valable<br />

qu’après une rencontre avec un officier ou un<br />

agent de police judiciaire.<br />

Réduire les délais d’attente<br />

Ce système en ligne a pour but d’enclencher<br />

la procédure du dépôt de plainte. Le dispositif<br />

permet un signalement immédiat des faits<br />

commis. Mais aussi de réduire le délai d’attente<br />

lors du dépôt de plainte, par la prise d’un<br />

PENSEES DE CITADINS<br />

Brigitte, 36 ans, commerçante<br />

« Un mot me vient à l’esprit : « enfin! » En<br />

2012, je me suis rendue quatre fois au commissariat,<br />

et les délais d’attente étaient presque<br />

plus pénibles que la plainte elle-même. Une fois<br />

j’ai même dû attendre deux heures avant de<br />

pouvoir porter plainte.»<br />

Malia, 21 ans, étudiante<br />

en communication<br />

« Heureusement pour moi, je n’ai pas encore eu à<br />

porter plainte donc je ne pourrais pas comparer,<br />

mais c’est vrai que c’est un vrai confort, sans oublier<br />

qu’internet est facilement accessible maintenant<br />

avec les smartphones.»<br />

rendez-vous, comme l’a précisé le ministère de<br />

l’Intérieur dans un communiqué. Dans le Val<br />

de Marne ce système devrait entrer en service<br />

le 4 février. Les employés des commissariats<br />

des communes de La Gazette du Bois<br />

sont enthousiastes face à cette innovation,<br />

mais restent prudents : « il faudra éviter les soucis<br />

informatiques et pouvoir s’adapter si problème<br />

il y a ».<br />

En revanche, « les situations d’urgence qui nécessitent<br />

une intervention immédiate des services de<br />

police ou de gendarmerie ne pourront pas utiliser<br />

la pré-plainte en ligne. De même, si les auteurs du<br />

délit sont identifiés, les victimes ne pourront pas<br />

utiliser ce service », précise le ministère de l’Intérieur,<br />

toujours dans le même communiqué.<br />

Fuat Seker<br />

Société et faits divers<br />

Le site sera ouvert<br />

début février.<br />

Jean-Marc, 39 ans, enseignant<br />

« Je ne suis pas tout à fait convaincu.<br />

Dans tous les cas il faudra aller au commissariat<br />

pour signer la plainte et il y aura toujours<br />

de l’attente, même si elle est réduite. Personnellement,<br />

je pense rester à la « vieille méthode.»<br />

Mylène, 47 ans, concierge<br />

« Internet et moi, ça fait deux. Donc ce système<br />

ne me changera certainement pas la vie. J’irai<br />

toujours au poste de police, et j’attendrai tout<br />

simplement.»<br />

Propos recueillis par Margaux Chrétien<br />

Photo: Simon Casse<br />

FONTENAY<br />

Nouvel appel<br />

à témoin<br />

7<br />

EN BREF<br />

Le commissariat de<br />

police de Fontenaysous-Bois<br />

a lancé un<br />

nouvel appel à témoin,<br />

après la mort du piéton<br />

violemment percuté<br />

le 20 décembre<br />

dernier. Alors qu’il<br />

traversait un passage<br />

piéton pour se rendre<br />

à son travail, quelques<br />

mètres plus loin, ce<br />

magasinier a été heurté<br />

par une voiture. Il<br />

avait 54 ans et était<br />

père de quatre enfants.<br />

Le chauffeur arrivait<br />

à vive allure et venait<br />

de griller un feu rouge<br />

avant de percuter la<br />

victime. Projetée sur<br />

une quarantaine de<br />

mètres, le piéton est<br />

décédé avant l’arrivée<br />

des secours. V.F<br />

NOGENT<br />

« Des sciences, des<br />

livres » : les clefs<br />

pour comprendre<br />

L’immensité de l’univers,<br />

l’exploration<br />

spatiale, les origines<br />

et la fragilité de la<br />

vie, le cerveau humain,<br />

le réchauffement<br />

climatique, la<br />

question nucléaire,<br />

la jouissance technologique…<br />

ces questions<br />

vous intéressent<br />

ou vous intriguent<br />

? Le conseil général<br />

vous invite à la deuxième<br />

édition des rencontres<br />

« des sciences,<br />

des livres». Le 23 janvier<br />

à la bibliothèque<br />

Jean Jacques Rousseau<br />

à Champigny, et le<br />

25 janvier à la bibliothèque<br />

Cavanna à<br />

Nogent sur Marne,<br />

vingt scientifiques et<br />

chercheurs viendront<br />

débattre avec vous des<br />

enjeux de leur travail.<br />

Entrée libre, programme<br />

sur www.<br />

cg94.fr et www.asts.


8 Portrait<br />

Catherine Rellier Deiber et Ariane Joutard-Paris<br />

Des mamans pour tous<br />

Catherine et Ariane<br />

heureuses d’accueillir<br />

les enfants dans les<br />

meilleures conditions<br />

Deux jeunes mamans Nogentaises étendent leur réseau de micro-crèches.<br />

Catherine Rellier Deiber<br />

et Ariane Joutard-<br />

Paris sont jeunes mamans<br />

mais aussi créatrices<br />

d’entreprise.<br />

Co-fondatrices de micro-crèches<br />

à Nogent, elles ouvrent<br />

ce mois-ci leur second établissement.<br />

Leur spécificité ? Elles ne reçoivent<br />

qu’une dizaine d’enfants par crèche<br />

et se passionnent pour l’éveil naturel<br />

des bébés. « Il n’est pas question de laisser<br />

pleurer un nouveau né de trois mois,<br />

ce n’est pas à cet âge là qu’on les éduque »<br />

explique Catherine. Evidement cette<br />

idée ne leur est pas tombée sur le coin<br />

du nez mais vient de leur parcours<br />

personnel...<br />

Diplômées toutes deux d’une grande<br />

école de commerce, elles se croisent<br />

dans un cabinet de conseil en stratégie<br />

d’entreprise il y a quinze ans.<br />

Elles deviennent rapidement amies.<br />

Après leur rencontre, elles s’imaginent<br />

très bien créer leur propre<br />

affaire, ne sachant pas encore vraiment<br />

vers quel domaine se tourner.<br />

Le temps passe. Chacune poursuit<br />

des projets professionnels différents.<br />

Ariane s’investit dans le monde ban-<br />

caire et Catherine devient entrepreneuse<br />

de bien être et de santé.<br />

Si leurs carrières professionnelles<br />

s’éloignent, leurs destins personnels<br />

vont se rejoindre quelques années<br />

plus tard. Ariane devient maman de<br />

deux petites filles et Catherine d’une<br />

petite fille.<br />

Une galère commune<br />

Toutes deux vont être confrontées<br />

à la difficulté de trouver une place<br />

en crèche ou en garderie. « C’est<br />

compliqué de faire garder ses enfants !<br />

Les crèches publiques sont saturées, les<br />

privées très chères et les nounous pas<br />

toujours fiables » confie Catherine. Et<br />

elles ne sont pas les seules à rencontrer<br />

ce casse-tête. « Nous en avons<br />

parlé à des amis et nous nous sommes<br />

rendues compte que nous n’étions pas des<br />

cas isolés » poursuit l’intéressée.<br />

Une idée germe : « il faut créer des<br />

places en crèche ! ». En 2010 elles s’investissent<br />

vraiment dans ce projet.<br />

Elles passent les diplômes nécessaires<br />

à leur nouveau secteur d’activité.<br />

Ariane obtient un CAP petite<br />

enfance et Catherine un diplôme<br />

universitaire en phytothérapie. Petit<br />

Photo: eiduloa<br />

à petit tout se met en place, elles<br />

montent le projet « Eiduloa » (Idylle<br />

en grec). La première micro-crèche<br />

est inaugurée en avril 2012 : « les bébés<br />

lunautes ». Neuf mois plus tard<br />

vient le tour des « bébés pirates ».<br />

Dans l’air du temps<br />

Quatre éducateurs s’occupent<br />

quotidiennement de dix enfants.<br />

L’établissement est un mix entre<br />

crèche et nounou : « nous trouvons que<br />

c’est le meilleur système de garde, en tout<br />

cas c’est celui que nous aurions aimé<br />

pour nos enfants » s’accordent-elles.<br />

Dans leurs crèches, les enfants sont<br />

chouchoutés et toute l’attention<br />

dont ils ont besoin leur est accordée.<br />

Les familles peuvent bénéficier d’allocations<br />

familiales pour régler la<br />

micro-crèche. « Nous avons des coûts<br />

fixes élevés donc nos tarifs le sont aussi,<br />

mais avec l’aide des allocations, cela<br />

redevient raisonnable (de 750€ à 975€<br />

après déduction des aides) ».<br />

Ce projet n’en est qu’à son début.<br />

Catherine et Ariane espèrent ouvrir<br />

une dizaine de micro-crèches dans le<br />

Val-de-Marne d’ici deux ans.<br />

Lola Benarroche<br />

La Gazette du Bois Réalisation des étudiants de Sportcom (INSEP/CFJ) - INSEP : 11 avenue du Tremblay 75012 Paris - CFJ : 35 rue du Louvre 75002 Paris - Directeur de la publication :<br />

Thierry Maudet - Rédaction en chef : Gilles Van Kote et Marie-Odile Fargier - Directeur artistique : Thierry Le Roux - Secrétariat de rédaction: Sandrine Kuhn - Direction photo : Patrick Abergel<br />

- Secrétariat général : Aldo Canti - Assistante : Yasmina Zouaoui - Rédacteurs : Emmelieke Odul, Meryll Boulangeat, Quentin Lafargue, Noémie Balthazar, Alexis Eouzan, Théodore Heitz, Lucile<br />

Perrotte, Julien Rossignol, Anne-Caroline Graffe, Fuat Seker, Lola Benarroche, Victor Fauvel, Simon Casse, Margaux Chrétien, Roman Djitli, Adrien Prével, Alex Fava, Arthur Zatko, Marcus Gevia.,<br />

Florian Bou, Scarlett Gabrielli

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