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Rencontres - Lycée International Alexandre Dumas

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Grands personnages<br />

18 19<br />

Mardi 06 Septembre 1808, une date<br />

qui marque le début d’une longue,<br />

glorieuse et riche vie... C’est ce jourlà<br />

que nait près de Mascara à La<br />

Guetna celui qui sera le futur Émir<br />

Abdelkader.<br />

Troisième fils de Mahieddine al-<br />

Hassani, responsable religieux de<br />

la tribu des Hachem, Cheikh de la<br />

Qadiriya, puissante confrérie religieuse<br />

de l’Oranais, il est selon une tradition<br />

familiale et régionale, descendant du<br />

Prophète. Sa mère Lalla Zohra, était<br />

la seconde épouse de Mahieddine. Suite<br />

à un rêve prémonitoire, Mahieddine<br />

décide d’accorder à l’éducation de<br />

ce fils qui n’est pas son aîné une<br />

attention toute particulière. Son<br />

enfance est marquée par l’étude des<br />

textes religieux et philosophiques des<br />

grands auteurs arabes. Capable de lire<br />

et d’écrite dès l’âge de 5 ans, à 12 il<br />

est déjà taleb (commentateur autorisé<br />

du Coran et des Hadîth, groupement<br />

des paroles et gestes du Prophète) et à<br />

14, il donne des cours dans la mosquée<br />

familiale. Il apprend également de sa<br />

mère le tissage et son père l’initie à<br />

l’équitation très jeune.<br />

Plus tard, il poursuit de lui-même des<br />

études philosophiques en rencontrant,<br />

de nombreux sages régionaux et<br />

nationaux de son époque. C’est au<br />

cours de son séjour auprès de Sid<br />

Ahmed Ben Tahar al-Riffi à Arzew<br />

qu’il développe et apprend les sciences<br />

et la poésie. C’est à cette époque que<br />

son mariage est arrangé : il épousera<br />

sa cousine Khéira. Il s’agit d’un double<br />

mariage : celui du futur Émir avec<br />

Khéira et du frère de Khéira, Mustafa<br />

ben Thami avec Khadija la soeur<br />

d’Abdelkader.<br />

Satisfait du haut niveau d’érudition<br />

théologique auquel son fils est<br />

arrivé, Mahieddine l’emmène avec lui en<br />

pèlerinage à La Mecque en 1826. Lors de<br />

ce voyage d’une durée de deux ans, les<br />

pèlerins consacrent leur temps à la lecture,<br />

l’étude et des discutions sur des oeuvres<br />

pieuses. Ils en profitent notamment pour<br />

aller à Bagdad à l’aller à La Mecque; au<br />

voyage de retour, ce sera par Le Caire<br />

qu’ils passeront. A Bagdad, une nouvelle<br />

révélation mystique à lieu : Mahieddine y<br />

apprend que son fils est destiné à devenir<br />

le futur « sultan d’Occident ».<br />

C’est alors qu’arrive 1830. Suite à la défaite<br />

des Turcs face aux armées françaises, les<br />

tribus algériennes décident de réagir. En<br />

Oranie, Mahieddine décide d’envoyer ses<br />

fils combattre sous les remparts d’Oran<br />

où sont retranchées les troupes françaises.<br />

C’est à cette occasion que celui qui est<br />

inconnu de tous se fait remarquer par<br />

sa valeur, son courage et ses qualités<br />

militaires, il est d’ailleurs plusieurs fois<br />

L’Émir Abdelkader<br />

ou la vértu ét la sagéssé fait hommé<br />

blessé. Conscientes de leurs divisions<br />

et de leur manque de coordination, les<br />

tribus arabes ses réunissent à La Guetna<br />

pour désigner un chef. À la demande d’un<br />

vieil homme sage d’une des tribus, la<br />

candidature d’Abdelkader est proposée.<br />

Le choix est agréé, tant est profond le<br />

respect et l’influence de ce sage. À la<br />

surprise générale, ce jeune homme de 24<br />

ans, révèle un véritable talent de chef et<br />

une facilité pour l’autorité que personne ne<br />

soupçonnait. Il commence par attaquer les<br />

troupes turques pour libérer l’Oranais de<br />

ce qui est alors appelé et considéré comme<br />

le « joug ottoman ». En 1833, il tient<br />

Mascara et Tlemcen, il a 12 000 hommes<br />

sous ses ordres. C’est à cette période<br />

qu’il rencontre pour la première fois, à<br />

l’occasion d’un échange de prisonnier<br />

Monseigneur Dupuch, premier Évêque<br />

d’Alger, qui allait devenir son ami et qui<br />

l’épaulera tout au long de sa vie future.<br />

Il parvient toujours à cette période à tenir<br />

les troupes françaises en échec, même si<br />

elles tiennent Mostaganem, Mazagran<br />

et Bougie dans cette région. Une trêve<br />

finit par s’imposer, elle est conclue le<br />

26 Février 1834 entre Abdelkader et<br />

le général Desmichels, qui reconnaît<br />

la souveraineté de l’Émir sur la région<br />

d’Oran. Mais, par excès de zèle, certains<br />

généraux veulent poursuivre l’avance<br />

de l’armée et ne pas laisser le temps de<br />

s’organiser aux troupes de l’Émir et les<br />

combats reprennent. Abdelkader remporte<br />

une victoire à La Macta le 28 Juin 1835,<br />

mais des divisions internes entre tribus<br />

sur la manière de mener les combats et<br />

deux importantes défaites, l’une à Somah,<br />

l’autre à Sikkak en 1836, le contraignent à<br />

signer le 30 Mai 1837 le Traité de La Tafna<br />

avec le général Bugeaud. Ce traité permet<br />

aux deux hommes de gagner du temps<br />

et d’arriver à leurs objectifs respectifs.<br />

Abdelkader organise son Etat, règle son<br />

administration et met fin aux divisions;<br />

Bugeaud a les mains libres à l’Ouest, ce<br />

qui lui permet de prendre Constantine à<br />

l’Est le 13 Octobre 1837. Suite au Traité<br />

de La Tafna, l’étendue du Royaume de<br />

l’Émir est importante. Il règne sur les<br />

majeures parties de la province d’Oran,<br />

de celle du Titteri (correspondant aux<br />

régions englobant des villes comme Alger,<br />

Blida, Médéa, Miliana et Laghouat) et<br />

possède Miliana et Médéa. Il réforme en<br />

profondeur ces régions, il supprime les<br />

distinctions entre tribus; crée un impôt<br />

unique; transforme le système judiciaire.<br />

Il crée une monnaie unique pour son<br />

Royaume ainsi qu’une armée de métier<br />

et érige une série de places fortes sur ses<br />

terres.<br />

Mais en octobre 1839, les combats<br />

reprennent suite à une nouvelle attaque sur<br />

Constantine des troupes françaises sous le<br />

commandement du Maréchal Bugeaud en<br />

présence de S.A.R le Duc d’Orléans (fils<br />

aîné et héritier du trône du Roi des Français<br />

Louis-Philippe Ier). Suite à cette attaque,<br />

l’Émir réagit et ses troupes déferlent<br />

sur les armées françaises qui doivent se<br />

replier. Mais la sécheresse et le choléra,<br />

ajoutés à la misère des peuples réduisent<br />

à néant ces efforts. De nombreuses tribus<br />

abandonnent le camp d’Abdelkader et<br />

se rallient aux Français. Dans le même<br />

temps, le gouvernement français désireux<br />

de résoudre définitivement le problème<br />

algérien, donne carte blanche à Bugeaud,<br />

qui désormais n’a plus pour mission<br />

d’occuper, mais de soumettre le pays.<br />

Le 22 Février 1841, Bugeaud est nommé<br />

Gouverneur général de l’Algérie. Il a<br />

sous ses ordres une armée de 100 000<br />

hommes. La politique de la terre brûlée<br />

mise en place entraîne la chute des villes<br />

de Boghar, Thaza, Taqdemt (capitale de<br />

l’État de l’Émir) et Mascara. Bugeaud<br />

détruit la ville de La Guetna et prend<br />

Saida. Dès l’automne 1841, l’Oranais et<br />

le Titteri sous conquis et en 1842, c’est<br />

Tlemcen qui tombe. Avec toutes ces<br />

difficultés et défaites, les troupes de l’Émir<br />

sont sérieusement réduites et nombre de<br />

soldats l’abandonnent. L’année 1843 ne<br />

fait qu’aggraver la situation. Après la<br />

chute de Taqdemt, une capitale mobile<br />

avait était créée, la Smala. Or, le 16 Mai<br />

1843, celle-ci est surprise par les troupes<br />

de S.A.R. le Duc d’Aumale (frère du Duc<br />

d’Orléans) qui s’en emparent. Abdelkader<br />

n’a alors plus le choix, il se réfugie au<br />

Maroc avec ce qui lui reste de troupes et<br />

de fidèles. Il réussit à convaincre le Sultan<br />

du Maroc d’intervenir militairement<br />

contre la France. Le résultat est que la<br />

flotte française commandée par S.A.R.<br />

le Prince de Joinville (frère des Ducs<br />

d’Orléans et d’Aumale) bombarde Tanger<br />

et Mogador. Les troupes marocaines sont<br />

écrasées à la bataille d’Isly le 14 Août<br />

1844 par Bugeaud. Le Maroc est obligé<br />

de signer la paix et d’expulser Abdelkader<br />

de son territoire selon les termes du traité.<br />

Il rentre en Algérie, mais avec désormais<br />

des moyens d’action réduits et limités.<br />

Il parvient tout de même en Septembre<br />

1845 à Sidi Brahim à battre une troupe<br />

française mais en 1846, il est réduit à un<br />

travail de guérilla limité. Un échec de<br />

soulèvement populaire en Kabylie met fin à<br />

ses espérances de soutien populaire massif.<br />

Les mauvaises nouvelles s’accumulent<br />

alors, ses émissaires ne sont plus reçus au<br />

Maroc, son premier-lieutenant est obligé<br />

de signer sa reddition au Général de Saint-<br />

Arnaud, ses frères ses rendent aux troupes<br />

françaises, ses dernières troupes sont<br />

défaites. Le 23 Décembre 1847, l’Émir<br />

se rend au Général Lamoricière contre<br />

la promesse de pouvoir partir par la suite<br />

pour Saint-Jean d’Arc (ville en Syrie) ou<br />

pour Alexandrie. Le 24 Décembre, une<br />

cérémonie officielle de reddition a lieu en<br />

présence de S.A.R. le Duc d’Aumale. Le<br />

29 Décembre, il débarque à Toulon. Mais<br />

aucune décision pour lui et sa famille n’a<br />

été prise. Le 10 Janvier 1848, suite aux<br />

remous causés à l’Assemblée, tant par<br />

l’arrivée de l’Émir en France que par<br />

l’idée d’un exil pour la Syrie ou l’Égypte,<br />

on décide de l’incarcérer au fort Lamalgue<br />

pour raison politique. Tout de suite,<br />

ceux qui le connaissent ou qui peuvent<br />

intervenir se manifestent, tel le Duc<br />

d’Aumale, Lamoricière, Monseigneur<br />

Dupuch ou encore de nombreux anciens<br />

soldats qu’il avait fait soigné après des<br />

combats en Algérie. Une séance a lieu à<br />

l’Assemblée, où le Prince de La Moskowa<br />

fait un vibrant plaidoyer en faveur de<br />

l’Émir.<br />

En février 1848, la troisième révolution<br />

française éclate. En quelques jours, elle<br />

détrône Louis-Philippe et instaure la<br />

deuxième République. Le nouveau régime<br />

ne sait pas quoi faire de cet ancien ennemi,<br />

Grands personnages<br />

qui conserve une influence importante en<br />

Algérie. Le 28 Avril 1848, il est transféré<br />

avec le reste de sa suite au château de Pau<br />

dans les Pyrénées (lieu de naissance du<br />

Roi de France Henri IV). Comme à son<br />

habitude mais surtout, désormais, dans un<br />

lieu digne de sa personne, il peut à nouveau<br />

se consacrer à la lecture, la philosophie<br />

et l’étude des textes philosophiques et<br />

religieux. Monseigneur Dupuch vient<br />

alors le voir très fréquemment, car de<br />

son côté, il se démène pour que la liberté<br />

soit rendue à ce grand homme. Mais il ne<br />

se passe toujours rien, aucune véritable<br />

décision n’est prise pour un exil en Syrie<br />

ou en Egypte. En effet, le nouveau régime<br />

comme l’ancien, craint deux choses :<br />

la première est que, dans ces contrées<br />

proche-orientale, hors de l’influence<br />

française, l’Émir ne soit récupéré par les<br />

Anglais pour créer des troubles dans les<br />

colonies françaises ou même en France<br />

directement; l’autre raison est que, la<br />

région en question étant une plaque<br />

tournante des pèlerinages à La Mecque,<br />

l’Émir n’en profite pour faire transiter des<br />

messages à destination de l’Algérie grâce<br />

aux pèlerins et n’en profite pour créer de<br />

nouvelles révoltes, voire n’envisage d’y<br />

retourner pour y rallumer la guerre et des<br />

soulèvements.<br />

Mais les choses commencent à changer.<br />

Le 3 Novembre 1848, Abdelkader et sa<br />

suite quittent Pau pour Bordeaux et de<br />

là, Amboise (ancien château des Rois de<br />

France). Car, en France, Louis-Napoléon<br />

Bonaparte, futur Napoléon III est élu<br />

Président de la République en 1848. C’est<br />

lui qui est à l’origine de ce changement<br />

de traitement pour l’homme qu’il<br />

respecte. Les choses vont si bien que,<br />

après le coup d’Etat de Louis-Napoléon,<br />

il vient lui-même le 16 Octobre 1852 à<br />

Amboise annoncer sa libération à l’Émir.<br />

Le 2 Décembre 1852, à l’occasion de la<br />

proclamation de l’Empire, l’Émir est reçu<br />

au Tuileries par Napoléon III, qui lui fait<br />

d’ailleurs passer en revue les troupes de la<br />

garnisons de Paris à l’Hôtel militaire des<br />

Invalides en présence et sous escorte des<br />

généraux qui étaient ses anciens ennemis<br />

lors des combats en Algérie. Il est alors<br />

autorisé à partir pour la Turquie et s’y<br />

installe. Il arrive à Istambul le 7 Janvier<br />

1853, il y entame des travaux et études<br />

sur les sciences et l’agriculture. En 1854,<br />

il est de retour en France à l’invitation<br />

de Napoléon III, c’est à cette occasion<br />

qu’il obtient l’autorisation d’aller à<br />

Damas. Il quitte la Turquie, passe par le<br />

Liban et va ainsi de Beyrouth à Damas.<br />

Il s’y installe en 1855, il perçoit alors une<br />

pension de l’État français (qui sera versée<br />

jusqu’en 1979 à ses descendants) et le<br />

gouvernement local met à sa disposition<br />

la maison Ibn Arabi maître à penser de<br />

l’Émir dans le domaine philosophique.<br />

Il travaille alors énormément sur le plan<br />

littéraire et va au cours des années qu’il<br />

va passer à Damas écrire deux livres, l’un<br />

religieux et l’autre un recueil poétique.<br />

Il s’adonne à l’enseignement dans une<br />

mosquée de Damas où il prône la tolérance<br />

et le respect de l’autre comme des autres<br />

religions. Il en fait d’ailleurs lui-même un<br />

éclatant exemple, lors des événements qui<br />

allaient arriver.<br />

En 1860, la modernisation rapide<br />

de l’Empire Ottoman a soulevé des<br />

contradictions dans la société : une loi<br />

de 1856 instaure une citoyenneté sans<br />

référence à l’appartenance religieuse créant<br />

ainsi une égalité entre tous, musulman<br />

ou non-musulman. Ce bouleversement<br />

est mal compris, et entraîne au Liban<br />

et à Damas des émeutes antichrétiens.<br />

L’émir va à nouveau s’illustrer en prenant<br />

la défense des chrétiens, allant jusqu’à<br />

les abriter chez lui, comme pour les<br />

Consuls de France, de Russie et même<br />

Ahmad Pacha Gouverneur de la ville et<br />

une partie de ses hommes prient dans les<br />

émeutes. La bravoure de l’Émir au cours<br />

de ces événements fait qu’il reçoit de<br />

nombreuses décorations de souverains<br />

européens, dont, de Napoléon III, le grade<br />

de Commandeur de l’Ordre de la Légion<br />

d’Honneur et du Pape, l’Ordre de Pie IX.<br />

Suite à ces émeutes et à sa réaction lors des<br />

émeutes, l’image de l’Émir est désormais<br />

extrêmement positive dans toute l’Europe,<br />

qui achève de le considérer comme un<br />

grand homme. C’est d’ailleurs à leur<br />

suite que l’Émir est pour la première fois<br />

contacté par les francs-maçons. En 1864<br />

il rejoint leurs rangs, initié par la loge Les<br />

Pyramides à Alexandrie. Sa résidence<br />

est alors un des principaux points de<br />

passage de Damas. Il y recevra le Baron<br />

de Rothschild ou encore Ferdinand de<br />

Lesseps (réalisateur du Canal de Suez).<br />

C’est à cette époque que Napoléon III lui<br />

propose la tête d’un Empire Arabe qui<br />

irait du Moyen Orient au Maghreb. Un<br />

poste de Vice-Roi d’Algérie est évoqué.<br />

Mais la défaite de 1870 met fin à<br />

ces idées qui, de toute façon, étaient<br />

rejetées par l’Émir. En janvier 1863,<br />

il part pour un second pèlerinage à la<br />

Mecque, il en revient en Juillet 1864. Il<br />

est alors très actif, il soutient de Lesseps<br />

dans le percement du Canal de Suez, il se<br />

rend à deux reprises en France, en 1865<br />

et en 1867 à l’occasion de l’exposition<br />

universelle. Enfin, le 17 Novembre 1869,<br />

il participe à l’inauguration du Canal.<br />

En 1870, la défaite de Napoléon III et la<br />

fin de l’Empire lors de la guerre francoprussienne<br />

attristent l’Émir, car avec<br />

eux s’en vont les chances d’égalité et<br />

de liberté pour les musulmans d’Algérie<br />

voulu par Napoléon III. D’ailleurs dès<br />

la chute de l’Empire, la loi de 1865 qui<br />

accordait la citoyenneté française pour<br />

tous les Algériens (à la condition de<br />

renoncer au statut juridique particulier<br />

issu de La Charia d’ailleurs mal comprise<br />

par la population) est suspendu. En 1871,<br />

c’est la révolte d’El Mokrani qui éclate<br />

à laquelle participe le fils de l’Émir,<br />

Mahieddine, qui est fait prisonnier<br />

au cours des combats. À partir de là,<br />

Abdelkader ne va plus s’occuper que de<br />

travaux de recherches et d’oeuvres pieuses<br />

à nouveau. Il participe au financement de<br />

l’aqueduc de La Mecque, puis se replie<br />

quelque peu. Il s’éteint à Damas le 26 Mai<br />

1883, il est inhumé auprès de son maître<br />

à penser Ibn Arabi à Damas. Le 06 Juillet<br />

1966, la dépouille mortelle de l’Émir<br />

Abd el-Kader est de retour en Algérie. Il<br />

est inhumé dans le carré des martyrs au<br />

cimetière d’el-Alia.<br />

A.Hafdi 1ere ES 2<br />

Sources :<br />

- Le livre de l’Émir par Waciny Laredj,<br />

éditions Alpha 2008<br />

-Abd el-Kader le magnanime par Bruno<br />

Étienne et François Pouillon, éditions<br />

Gallimard 2003

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