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S t e m b e r t
D’une vallée à l’a
De la vallée de la Vesdre à celle
du Cossart, la région verviétoise
s’offre en vues panoramiques.
L’urbanisation datant
pour l’essentiel de la Révolution
industrielle, on s’attachera à
dénicher, ici et là, la ruralité
d’avant.
Le Grand Vivier de Stembert,
point de départ de cette promenade,
est un très ancien étang
artificiel qui servait de réserve
d’eau pour le bétail. Restauré en
1998, il est aujourd’hui un lieu de
rencontres où les enfants s’amusent
à pêcher. Nous descendons
la rue Delaval. Par beau temps,
nous découvrons une vue panoramique
de Verviers. Vers la droite
nous remarquons une belle ferme
datée de 1791. D’autres fermes
des XVII e et XVIII e siècles rappellent
le Stembert rural d’antan.
La rue Grand Vinâve qui suit doit
son nom au mot wallon «vinâve»
désignant l’agglomération, le
bourg, le quartier qui s’est développé
autour d’un noyau primitif.
16 vingt promenades en province de Liège
Juste après le Tir, une servitude
nous mène à l’aqueduc souterrain
de la Gileppe. Nous l’empruntons
d’ouest en est sur une
longueur d’environ 1.000 m.
L’«Aqueduc de la Gileppe» amène
l’eau du célèbre barrage (inauguré
en 1878) dans la cuve du
Tir. Une station de pompage a
été ajoutée pour refouler l’eau à
une altitude plus élevée depuis
que la ville s’est étendue sur les
hauteurs. Depuis l’aqueduc, en
surplomb du cimetière, la vue
porte très loin sur la vallée de la
Vesdre. Vers l’ouest, nous reconnaissons
le clocher de l’église de
Wegnez. Vers le nord, le domaine
des Croisiers et le massif boisé du
Chantoir, très bien exposé sur la
rive droite et qui fut le site de la
première implantation préhistorique
humaine connue à Verviers,
à l’époque paléolithique.
Nous débouchons alors sur un
point de vue de la vallée du
Cossart. Nous profitons de notre
arrivée dans cette petite vallée